Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 avril 1918 01 avril 1918
Description : 1918/04/01 (A6,N93)-1918/04/30. 1918/04/01 (A6,N93)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012711
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paeis (Y 8)
97
Coup à Coup le Coin s'enfonce
« Si .'U//' a Société éla.
(lieu outillée et a-imniis-
./(ii.:, /,/. iijjlraU a cluiqae
tuinnii; de travailler -vin g:l
mutines par jour p.mr
jii.e lu us ulenL lu néee.i-
ii!ré cl même te superflu.
! î! [i.ir.aii, ainsi, .iules Guesde exagérait
peut-être un peu, mais il n'eu est pas moins
vrai que si chacun s'occupait utiiemejit,
nous ne tarderions pas à connaître cet à^e
d'or chanté par les poêles. Que de gens, en
eil'ct, même parmi ies plus ad'airés, ne l'ont
tout le jour durant rien de véritablement
utile ; heureux encore lorsque leurs tra-
vaux et leurs actes ne sont pas nuisibles à
la société et au progrès.
L'écrivain dont le talent n'est ati ser-
vice d'aucun but élevé, le « Monsieur le
bureau » noyé toute sa vie dans sa pape-
rasse d'une nécessité douteuse, l'indus-
triel, 1'aa.îtisan, qui restent confinés'dans
la voie de la routine, l'ouvrier toujours
prêt à suivre délie du moindre effort,
sont, pour l'ensemble de la elonrmuna-uté,
autant de facteurs d'un rendement insuf-
fisant ci le pims souvent même négatifs,
c'est-à-dire nuisibles ;car comment appe-
ler autrement une plume habile si elle ne
sert qu'à semer la désillusion et le vice,
nue paperasserie méticuleuse si son rôle
.est de'tracasser et arrêter les bonnes ini-
tiatives,-, une routine aveugle si elle faci-
lite iiu concurrence étrangère, une négli-
gence é£ un « je m'en fichiste » qui met-
tent ,'èii infériorité le commerce et l'indus-
Vkie>de la France Y (-lus penser aussi du
-travail du « bistro » qui, sans se soucier
des tristes répercussions du fléau alcoo-
lique, verse verres sur verres à d'infortu-
nes inconscients Y
Et dans la famille n'en est-il pas de
même que dans la société ? Si tous ceux
qui, Njur labeur quotidien ordinaire ter-
miné, ne sachant pas quoi faire chez eus
de leurs dix doigts, s'en vont au dehors
tu or le temps comme ils le peuvent, plfus
souvent mal que bien, voulaient consacrer
vingt minutes seulement par jour aux
petits travaux ! l'utilité et d'agrément que
réclame leur foyer négligé, ils ne tarde-
raient pas à en recueillir les précieux
fruits dans une amélioration pour eux
et leur famille du confortable et du bien
être. Sans pl'us de mentes, sans plus de
s.-.l .ire, ils se verraient bientôt entourés du
nécessaire qui ne précède que d'un pas,
le superflu. Le Coin.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRE
Quelques bonnes initiatives couron-
nées de succès.
J'ai appris avec plaisir que les conseils
et indications donnés par la Science à la
Maison ont déjà porté leurs fruits. Plu-
sieurs de ses Lecteurs ont tenté la fabri-
cation en chambre et la vente par l'in:
termédiaire des épiciers, des cirages et
pâtes à chaussures, tentatives qui ont par-
faitement réussi. L'un de ces nouveaux
fa.bricaaits dont l'esprit d'entreprise, mé-
rite tous éloges a particulièrement été
bien inspiré en partant des formules que
nous avons publiées, pour poursuivre une
série de recherches et d'expériences sur
1 s doses et mélanges des produits — (c'est
là une excellente méthode de travail que
nous ne saurions trop recommander à
tous) — qui lui ont mis en main une très
bonne composition -dont sa clientèle cha-
que jour plus nombreuse, a vite su ap-
précier les qualités comparables sinon
supérieures à celles des grandes marques.
Deux autres lecteurs mit porté'leur ini-
liait:ve vers la préparation de l'eau de
.Tavelle, eux aussi ont vu leurs efforts
s'affirmer car les débouchés ne manquent
pas en ce moment pour toutes ces sur 1 os
N. 83 - AVRIL 1918
de produils.
Il en est de même des différents savons
pour lesquels j'enregistre une deml-dou-
..aiiK' de fabricants .-ans parler de ceux
qui se sont essayés à la saponification dans
!e son! but de pour-nir aux besoins le
leur ménage.
iiépoïidant à son but qui est de stimu-
ler, d'encourager les bonnes initiatives et
voulant montrer tout l'intérêt qu'elle por-
te ii ceux de ses abonnés qui se sont mis
à iouier quelque chose et ;- -fv-r ainsi
dans la mesure de leurs moyens, les pion-
niers de la lutte économique, la Direc-
tion de ce journal me charge de les in-
former qu'elle leur offre à titre absolu-
ment gracieux, une insertion d'une an-
nonce, de six lignes sur une colonne où ils
pourront' faire connaître leur spécialité,
marque de fabrique, nom, adresse, etc..
et qu'en outre il leur sera consenti des
conditions av m-ageuses s'ils désirent con-
tinuer celte publicité.
Tour ma part je serais toujours heu-
reux de mentionner ici- toutes les entre-
prises de nies Lecteurs qui me seront si-
giurées et non seulement celles que le
succès gratifie de son sourire mais aussi
les autres moins privilégiées auxquelles
. mes conseils s'ils peuvent leur être utiles,
sont acquis d'avance.
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Coup à Coup le Coin s'enfonce
« Si .'U//' a Société éla.
(lieu outillée et a-imniis-
./(ii.:, /,/. iijjlraU a cluiqae
tuinnii; de travailler -vin g:l
mutines par jour p.mr
jii.e lu us ulenL lu néee.i-
ii!ré cl même te superflu.
! î! [i.ir.aii, ainsi, .iules Guesde exagérait
peut-être un peu, mais il n'eu est pas moins
vrai que si chacun s'occupait utiiemejit,
nous ne tarderions pas à connaître cet à^e
d'or chanté par les poêles. Que de gens, en
eil'ct, même parmi ies plus ad'airés, ne l'ont
tout le jour durant rien de véritablement
utile ; heureux encore lorsque leurs tra-
vaux et leurs actes ne sont pas nuisibles à
la société et au progrès.
L'écrivain dont le talent n'est ati ser-
vice d'aucun but élevé, le « Monsieur le
bureau » noyé toute sa vie dans sa pape-
rasse d'une nécessité douteuse, l'indus-
triel, 1'aa.îtisan, qui restent confinés'dans
la voie de la routine, l'ouvrier toujours
prêt à suivre délie du moindre effort,
sont, pour l'ensemble de la elonrmuna-uté,
autant de facteurs d'un rendement insuf-
fisant ci le pims souvent même négatifs,
c'est-à-dire nuisibles ;car comment appe-
ler autrement une plume habile si elle ne
sert qu'à semer la désillusion et le vice,
nue paperasserie méticuleuse si son rôle
.est de'tracasser et arrêter les bonnes ini-
tiatives,-, une routine aveugle si elle faci-
lite iiu concurrence étrangère, une négli-
gence é£ un « je m'en fichiste » qui met-
tent ,'èii infériorité le commerce et l'indus-
Vkie>de la France Y (-lus penser aussi du
-travail du « bistro » qui, sans se soucier
des tristes répercussions du fléau alcoo-
lique, verse verres sur verres à d'infortu-
nes inconscients Y
Et dans la famille n'en est-il pas de
même que dans la société ? Si tous ceux
qui, Njur labeur quotidien ordinaire ter-
miné, ne sachant pas quoi faire chez eus
de leurs dix doigts, s'en vont au dehors
tu or le temps comme ils le peuvent, plfus
souvent mal que bien, voulaient consacrer
vingt minutes seulement par jour aux
petits travaux ! l'utilité et d'agrément que
réclame leur foyer négligé, ils ne tarde-
raient pas à en recueillir les précieux
fruits dans une amélioration pour eux
et leur famille du confortable et du bien
être. Sans pl'us de mentes, sans plus de
s.-.l .ire, ils se verraient bientôt entourés du
nécessaire qui ne précède que d'un pas,
le superflu. Le Coin.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRE
Quelques bonnes initiatives couron-
nées de succès.
J'ai appris avec plaisir que les conseils
et indications donnés par la Science à la
Maison ont déjà porté leurs fruits. Plu-
sieurs de ses Lecteurs ont tenté la fabri-
cation en chambre et la vente par l'in:
termédiaire des épiciers, des cirages et
pâtes à chaussures, tentatives qui ont par-
faitement réussi. L'un de ces nouveaux
fa.bricaaits dont l'esprit d'entreprise, mé-
rite tous éloges a particulièrement été
bien inspiré en partant des formules que
nous avons publiées, pour poursuivre une
série de recherches et d'expériences sur
1 s doses et mélanges des produits — (c'est
là une excellente méthode de travail que
nous ne saurions trop recommander à
tous) — qui lui ont mis en main une très
bonne composition -dont sa clientèle cha-
que jour plus nombreuse, a vite su ap-
précier les qualités comparables sinon
supérieures à celles des grandes marques.
Deux autres lecteurs mit porté'leur ini-
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.Tavelle, eux aussi ont vu leurs efforts
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pas en ce moment pour toutes ces sur 1 os
N. 83 - AVRIL 1918
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Il en est de même des différents savons
pour lesquels j'enregistre une deml-dou-
..aiiK' de fabricants .-ans parler de ceux
qui se sont essayés à la saponification dans
!e son! but de pour-nir aux besoins le
leur ménage.
iiépoïidant à son but qui est de stimu-
ler, d'encourager les bonnes initiatives et
voulant montrer tout l'intérêt qu'elle por-
te ii ceux de ses abonnés qui se sont mis
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niers de la lutte économique, la Direc-
tion de ce journal me charge de les in-
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ment gracieux, une insertion d'une an-
nonce, de six lignes sur une colonne où ils
pourront' faire connaître leur spécialité,
marque de fabrique, nom, adresse, etc..
et qu'en outre il leur sera consenti des
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