Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1918 01 février 1918
Description : 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28. 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401266q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
m
Tenant la fouille de pa-
|>ier verticalement de la
main gauche, on la l'end
au moyen de la lame que
Ton présente de la droite
un peu obliquement et en
tirant vers soi (fig. fî)._ Cn
rasoir convenablement;
affilé coupe franchement le papier si au
contraire il est émoussé il le déchire.
Tout ce que nous venons de dire s'entend
principalement pour tous les > utils très
tranchants comme ceux de menuisier, pour
le travail des métaux le biseau ne doit pas
être si aigu ; nous indiquerons d'ailleurs à
chaque genre d'opération la meilleure forme
à lui donner, devant nous contenter dans ce
chapitre de parler de l'affûtage en géné-
ral, (à suivre) Mécane.
LA CHIMIE PRATIQUE
LES HJISrOA.XJSTIQ'U'EiS
Encaustique dit, « Lait de cire » pour
lustrer les Meubles. — Dans un litre
d'eau faites fondre 400 grammes de
potasse du commerce (sous-carbonate),
puis faites 'bouillir dams celte lessive,
pendant une demi-heure 240 gr. de cire
blanche coupée en menus morceaux. Lais-
sez refroidir et lorsque la cire s'est épais-
sie et figée à la surface du liquide sous
l'aspect d'un beau savon blanc, enlevez-
la à l'aide d'une' stapule et broyez-la
a
Cette encaustique de même que toutes
les autres à base de potasse dont nous
avons donné la formule, peut-être colorée
on rouge au moyen de roeou.(1)
Encaustique- à la Téréhrnthine. — Fai-
tes fondre, à feu doux, 250 gr. de eire
jaune, ajoutez fiO g. d'oroanèto (1) en pou-
dre, remuez constamment jusqu'à ce que
le mélange soit bien liquéfié ; retirez-le
(1) Roueou ou roeou, pulpe gluante
entourant les graines du Itoucouver,
(lîixa orellana). arbrisseau de l'Amérique
du Sud. Cette matière cède à Tenu froide
un principe colorant jaune, et à l'alcool,
ainsi qu'aux solutions alcalines, un prin-
cipe colorant rouge. Le roeou est, employé
dans la teinture et pour colorer les ver-
nis, les huiles, les graisses, le beurre,
le fromage on paticulier celui de Liva-
rot, elc...
(.1) Couleur que l'on trouve chez les
pharmaciens et droguistes et qui s'ex-
trait de L'oreanète ou huglnsse des tein-
turiers, plante de liai famille de borragi-
nées.
du feu passez-le à travers un tamis ou
une grosse toile et toujours à l'écart
du feu ajoutez-y 250 gr. de térébenthine
en continuant d'agiter tout le temps que
bii composition reste encore chaude afin
de l'obtenir bien homogène. Conservez-
la ensuite dans un vase fermant hermét '-
ou'inent. pot de grès, boîte métallique,
etc..
Encaustique ci l'Essence. —- L'essence
à employer est l'essence de lérébenthine
ordinaire (non dégraissée) : l'essence, de
Pétrole ou gaz-'oline employée souvent en
temps ordinaire, donne une "Encaustique
qui. il est vrai est plus économique et
•reluit facilement, mais est trop sèche,
préserve moins le bois des parquets et
des nîeubles et produit des gerçures sur
le cuir recouvrant; ces derniers.
Avec l'une ou l'autre essence on ne
compte plus le nombre d'accidents surve-
nus par l'imprudence de ceux et de celles
nui ont voulu opérer sur le feu même :
aussi devra-t-on loujours et sans jamais
se départir de cette règle pratiquer
comme nous l'avons déjà dit pour les
liâtes à chaussure : On commence par
mettre un. fer à repasser à chauffer sur un
fourneau quelconque et à l'écart sur une
table on verse dans un récipient plus
erand que la quantité d'encaustique à
fa^-ri'iuer la dose d'essence devant entrer
dans sa. composition. Quand le fer est
chaud, ''sans l'être trop cela va sans dire,
car si l'on attendait qu'il soif devenu
rous'e. il enflammerait la cire et l'essence
aussi sûrement que le feu) on l'enlève
de sur le fourneau et le tenant de la
main gauche au-dessus du vase- conte-
nant l'essence, de la main droite on prend,
le morceau de cire préalablement pesé cl
nu l'approche du fer ou contact duquel.
■1 font" aussitôt et coule liquide ermne de
L'eau dans l'essence que l'on remue
avec une snatulo ou nu" simple tige
de bois. On conserve cette oneaus-
tioue dans le vase qui a servi à la -pré-
parer' si celui-ci est muni d'un couvercle
fermant bien ou on la répartit avant
complet refroidissement dans des boîtes
métalliques on autres récipients pouvant
être hou
Dans le cas où Ton voudrait rnbrùiuer
de grandes quantités d'encaustique à la
l'ois on devrait opérer doro- une chau-
dière à double norois chauffée Par un
tova.ii amenant «le la vapeur et disposée
loin du foyer produisant celte dernière.
On place d'abord la cire dans la chau-
dière on (die ne tarde pa< à fendre — H"
point de fusion d^> In cir" d'abeilles est.
entre fi4 et fi5". celui de la cire végétale
vers fiR") — et lorsqu'elle est devenue
bien liquide on arrête le chauffage puis
m
Tenant la fouille de pa-
|>ier verticalement de la
main gauche, on la l'end
au moyen de la lame que
Ton présente de la droite
un peu obliquement et en
tirant vers soi (fig. fî)._ Cn
rasoir convenablement;
affilé coupe franchement le papier si au
contraire il est émoussé il le déchire.
Tout ce que nous venons de dire s'entend
principalement pour tous les > utils très
tranchants comme ceux de menuisier, pour
le travail des métaux le biseau ne doit pas
être si aigu ; nous indiquerons d'ailleurs à
chaque genre d'opération la meilleure forme
à lui donner, devant nous contenter dans ce
chapitre de parler de l'affûtage en géné-
ral, (à suivre) Mécane.
LA CHIMIE PRATIQUE
LES HJISrOA.XJSTIQ'U'EiS
Encaustique dit, « Lait de cire » pour
lustrer les Meubles. — Dans un litre
d'eau faites fondre 400 grammes de
potasse du commerce (sous-carbonate),
puis faites 'bouillir dams celte lessive,
pendant une demi-heure 240 gr. de cire
blanche coupée en menus morceaux. Lais-
sez refroidir et lorsque la cire s'est épais-
sie et figée à la surface du liquide sous
l'aspect d'un beau savon blanc, enlevez-
la à l'aide d'une' stapule et broyez-la
a
Cette encaustique de même que toutes
les autres à base de potasse dont nous
avons donné la formule, peut-être colorée
on rouge au moyen de roeou.(1)
Encaustique- à la Téréhrnthine. — Fai-
tes fondre, à feu doux, 250 gr. de eire
jaune, ajoutez fiO g. d'oroanèto (1) en pou-
dre, remuez constamment jusqu'à ce que
le mélange soit bien liquéfié ; retirez-le
(1) Roueou ou roeou, pulpe gluante
entourant les graines du Itoucouver,
(lîixa orellana). arbrisseau de l'Amérique
du Sud. Cette matière cède à Tenu froide
un principe colorant jaune, et à l'alcool,
ainsi qu'aux solutions alcalines, un prin-
cipe colorant rouge. Le roeou est, employé
dans la teinture et pour colorer les ver-
nis, les huiles, les graisses, le beurre,
le fromage on paticulier celui de Liva-
rot, elc...
(.1) Couleur que l'on trouve chez les
pharmaciens et droguistes et qui s'ex-
trait de L'oreanète ou huglnsse des tein-
turiers, plante de liai famille de borragi-
nées.
du feu passez-le à travers un tamis ou
une grosse toile et toujours à l'écart
du feu ajoutez-y 250 gr. de térébenthine
en continuant d'agiter tout le temps que
bii composition reste encore chaude afin
de l'obtenir bien homogène. Conservez-
la ensuite dans un vase fermant hermét '-
ou'inent. pot de grès, boîte métallique,
etc..
Encaustique ci l'Essence. —- L'essence
à employer est l'essence de lérébenthine
ordinaire (non dégraissée) : l'essence, de
Pétrole ou gaz-'oline employée souvent en
temps ordinaire, donne une "Encaustique
qui. il est vrai est plus économique et
•reluit facilement, mais est trop sèche,
préserve moins le bois des parquets et
des nîeubles et produit des gerçures sur
le cuir recouvrant; ces derniers.
Avec l'une ou l'autre essence on ne
compte plus le nombre d'accidents surve-
nus par l'imprudence de ceux et de celles
nui ont voulu opérer sur le feu même :
aussi devra-t-on loujours et sans jamais
se départir de cette règle pratiquer
comme nous l'avons déjà dit pour les
liâtes à chaussure : On commence par
mettre un. fer à repasser à chauffer sur un
fourneau quelconque et à l'écart sur une
table on verse dans un récipient plus
erand que la quantité d'encaustique à
fa^-ri'iuer la dose d'essence devant entrer
dans sa. composition. Quand le fer est
chaud, ''sans l'être trop cela va sans dire,
car si l'on attendait qu'il soif devenu
rous'e. il enflammerait la cire et l'essence
aussi sûrement que le feu) on l'enlève
de sur le fourneau et le tenant de la
main gauche au-dessus du vase- conte-
nant l'essence, de la main droite on prend,
le morceau de cire préalablement pesé cl
nu l'approche du fer ou contact duquel.
■1 font" aussitôt et coule liquide ermne de
L'eau dans l'essence que l'on remue
avec une snatulo ou nu" simple tige
de bois. On conserve cette oneaus-
tioue dans le vase qui a servi à la -pré-
parer' si celui-ci est muni d'un couvercle
fermant bien ou on la répartit avant
complet refroidissement dans des boîtes
métalliques on autres récipients pouvant
être hou
Dans le cas où Ton voudrait rnbrùiuer
de grandes quantités d'encaustique à la
l'ois on devrait opérer doro- une chau-
dière à double norois chauffée Par un
tova.ii amenant «le la vapeur et disposée
loin du foyer produisant celte dernière.
On place d'abord la cire dans la chau-
dière on (die ne tarde pa< à fendre — H"
point de fusion d^> In cir" d'abeilles est.
entre fi4 et fi5". celui de la cire végétale
vers fiR") — et lorsqu'elle est devenue
bien liquide on arrête le chauffage puis
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