Presse et revues
10 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31. 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401264w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
76
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paius (V°)
remplirait, de gros cailloux, briquetons
opposant aux rats ou autres bêtes fouis-
seuses une barrière infranchissable \r.\v
dessous hr clôture. Prolonger b> grillage
métallique à Om. 40 au-dessous de la
surf are du sol est aussi un bon moyen de
protection mais il faut alors faire usage
non de grillage ordinaire qui, même
co.ilfaré, ne peut avoir .vous terre qu'une
durée éphémère, mais de gros grillage
fait de fils ondulés que l'on ooaltire'a
avec soin et (douera, sur les planches de
chênes placées au ras du sol. On trouve
parfois d'occasion de vieux tamis prove-
nant des usines' à gaz et autres qui fout
parfaitement l'affaire.
L'emploi de ce gros grillage ne suppri-
me pas la tranchée garnie de pierre au
reste dans tous les cas même s'il n'y a.
lias 'de rais à craindre on aura, intérêt
à éta.blir sous la 1 clôture cette tranchée
dont le rôle sera alors celui d'un dr'H)
d'assèchement pour le lorrain de Tenclos
qui doit être ton jours exempt 'l'humi-
dité stagnante fort préjudiciable aux
gallinacés.
Les poteaux une fois réunis en bas
par les planches (Tri chênes dépassant
de, 7 cm. an dessus
dont le nombre et, la, distance seront en
rapport avec la largeur du grillage em-
ployé. D'ordinaire on se sert jusqu'à 50
cm. de hauteur environ de grillage à peti-
tes mailles étroites (1(3 à 22 m/m) qui
s'oppose au passage ries poussins, puis
le reste est en mailles beaucoup plus
larges mais encore est-il nue cette largeur
ne doit pas dépasser 31 si l'on ne veux
pas donner un accès faeile aux rats.
Les traverses seront simplement clouées
.parallèlement et bout-à-bout sur les po-
teaux sans aucune entaille, et on y fixera
ensuite le grillage a. l'aide de clous à
deux pointes dits « cavaliers » puis on
recouvrira toutes les jonctions d'une
tringle mince. La porte assemblée à
tenons et nuort aises si l'on est quelque
peu menuisier ou tout bonnement clouée
à demi bois sera 1 garnie ùe igrîïîag? de la
même façon puis posée sur charnières
et munie d'un loquet que l'adjonction
dé deux pitons fermera au carîenas.
La. clôture achevée on passera une
première douche de peinture sur tout ce
qui est- (mi bois et oo minium sur le
grillaire et l'on terminera par une couche
/vénérai e sur l'ensemble de la couleur
choisie. Habituellement c'est le verl. il
m''?st arrivé d'essayer le jaune d'< r
(jaune de chrême) nroins commun et d'un
bon effet au milieu
(.1 Suivre),
L. Lavis.
QUESTION D'ACTUALITE
Pour parer au manque d'Essence
Une Rémniix-ence
Comprimé, en- A nr/lrlcrre. — Coin nieul
V Amateur peut facilement transformer
lui-même un moteur à pétrole eu Molcur
À Gaz. — J^aiiipcs porta!ires à Gaz ('oin-
pri nié. — Jjje Gaz liquide. — LAeélu-
làn.e. . . L'Electricité.
A l'époque déjà lointaine, des débuts
de l'éclairage au gaz, ailors que l'on
redoutait les frais d'établissement de>
canalisations craignant de ne pouvoir
jamais récupérer le prix d'achat des
tuyaux_et de la main d'u-oivre nécessaire
au creusement des tranchées ; on avait
eu l'idée de- transporter le gaz à domicile
dans d'immenses et tiès laides voitures
contenant des outre en toile étanches
munies d'un robinet et qu'un sv^tème de
courroies permettait de presser pour
envoyer le fluide éclairant dans le gazo-
mètre du client. Ce procé'é imaginé par
un. M. Houzeau-liuiron, de licims. fui
adopté dans cette ville puis à Paris.
Rouen, Marseille et Sedan mais comme
on le pense bien il n'avait guère l'appro-
bation ries savants, dont les préférences
allaient au transport par conduites sou-
terraines qui, frais d'installation payés,
ne. coûte plus rien, ("est ainsi que dams
son « Traité de Chimie ». Dumas parle
(Mi ces termes, .(le ce gaz portatif : « .L'é-
conomie, revient- à peu près à (-(die qu'on
pourrait- attendre en. remplaçant par des
porteurs d'eau les tuyaux principaux de
conduite que l'on établit à grand frais
dans toutes les rues. »
Cependant on ne renonça pas si tôt au
gaz portatif et une usine se fonda à
Paris, rue de Charonne pour, cette fois,
comprimer le gaz à Ll al mosplières dans
de longs cylindres de tôle dont; il pouvait
neuf d'ans une voiture et contenant
chacun 400 litres de gaz à la pression
atmosphérique. Ce système de gaz porta-
tif comprimé qui. présentait sur le pré-
cédent une grande améliorai ion par suite
de l'encombrement infiniment moindre
fut en honneur dans la capitule et dans
•plusieurs villes.
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paius (V°)
remplirait, de gros cailloux, briquetons
opposant aux rats ou autres bêtes fouis-
seuses une barrière infranchissable \r.\v
dessous hr clôture. Prolonger b> grillage
métallique à Om. 40 au-dessous de la
surf are du sol est aussi un bon moyen de
protection mais il faut alors faire usage
non de grillage ordinaire qui, même
co.ilfaré, ne peut avoir .vous terre qu'une
durée éphémère, mais de gros grillage
fait de fils ondulés que l'on ooaltire'a
avec soin et (douera, sur les planches de
chênes placées au ras du sol. On trouve
parfois d'occasion de vieux tamis prove-
nant des usines' à gaz et autres qui fout
parfaitement l'affaire.
L'emploi de ce gros grillage ne suppri-
me pas la tranchée garnie de pierre au
reste dans tous les cas même s'il n'y a.
lias 'de rais à craindre on aura, intérêt
à éta.blir sous la 1 clôture cette tranchée
dont le rôle sera alors celui d'un dr'H)
d'assèchement pour le lorrain de Tenclos
qui doit être ton jours exempt 'l'humi-
dité stagnante fort préjudiciable aux
gallinacés.
Les poteaux une fois réunis en bas
par les planches (Tri chênes dépassant
de, 7 cm. an dessus
dont le nombre et, la, distance seront en
rapport avec la largeur du grillage em-
ployé. D'ordinaire on se sert jusqu'à 50
cm. de hauteur environ de grillage à peti-
tes mailles étroites (1(3 à 22 m/m) qui
s'oppose au passage ries poussins, puis
le reste est en mailles beaucoup plus
larges mais encore est-il nue cette largeur
ne doit pas dépasser 31 si l'on ne veux
pas donner un accès faeile aux rats.
Les traverses seront simplement clouées
.parallèlement et bout-à-bout sur les po-
teaux sans aucune entaille, et on y fixera
ensuite le grillage a. l'aide de clous à
deux pointes dits « cavaliers » puis on
recouvrira toutes les jonctions d'une
tringle mince. La porte assemblée à
tenons et nuort aises si l'on est quelque
peu menuisier ou tout bonnement clouée
à demi bois sera 1 garnie ùe igrîïîag? de la
même façon puis posée sur charnières
et munie d'un loquet que l'adjonction
dé deux pitons fermera au carîenas.
La. clôture achevée on passera une
première douche de peinture sur tout ce
qui est- (mi bois et oo minium sur le
grillaire et l'on terminera par une couche
/vénérai e sur l'ensemble de la couleur
choisie. Habituellement c'est le verl. il
m''?st arrivé d'essayer le jaune d'< r
(jaune de chrême) nroins commun et d'un
bon effet au milieu
(.1 Suivre),
L. Lavis.
QUESTION D'ACTUALITE
Pour parer au manque d'Essence
Une Rémniix-ence
Comprimé, en- A nr/lrlcrre. — Coin nieul
V Amateur peut facilement transformer
lui-même un moteur à pétrole eu Molcur
À Gaz. — J^aiiipcs porta!ires à Gaz ('oin-
pri nié. — Jjje Gaz liquide. — LAeélu-
làn.e. . . L'Electricité.
A l'époque déjà lointaine, des débuts
de l'éclairage au gaz, ailors que l'on
redoutait les frais d'établissement de>
canalisations craignant de ne pouvoir
jamais récupérer le prix d'achat des
tuyaux_et de la main d'u-oivre nécessaire
au creusement des tranchées ; on avait
eu l'idée de- transporter le gaz à domicile
dans d'immenses et tiès laides voitures
contenant des outre en toile étanches
munies d'un robinet et qu'un sv^tème de
courroies permettait de presser pour
envoyer le fluide éclairant dans le gazo-
mètre du client. Ce procé'é imaginé par
un. M. Houzeau-liuiron, de licims. fui
adopté dans cette ville puis à Paris.
Rouen, Marseille et Sedan mais comme
on le pense bien il n'avait guère l'appro-
bation ries savants, dont les préférences
allaient au transport par conduites sou-
terraines qui, frais d'installation payés,
ne. coûte plus rien, ("est ainsi que dams
son « Traité de Chimie ». Dumas parle
(Mi ces termes, .(le ce gaz portatif : « .L'é-
conomie, revient- à peu près à (-(die qu'on
pourrait- attendre en. remplaçant par des
porteurs d'eau les tuyaux principaux de
conduite que l'on établit à grand frais
dans toutes les rues. »
Cependant on ne renonça pas si tôt au
gaz portatif et une usine se fonda à
Paris, rue de Charonne pour, cette fois,
comprimer le gaz à Ll al mosplières dans
de longs cylindres de tôle dont; il pouvait
neuf d'ans une voiture et contenant
chacun 400 litres de gaz à la pression
atmosphérique. Ce système de gaz porta-
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cédent une grande améliorai ion par suite
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