Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1917 01 décembre 1917
Description : 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31. 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012622
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
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leur s'infiltreront profondément autour du
filet et supprimeront l'adhérence, enfin,
lorsque le tout est froid essuyer l'huile
restée dans la fente, assujettissez bien le
tourneTis et essayer de dévisser. Dans la
plupart des cas, ce procédé réussira à
vaincre la résistance de la vis surtout
s'il s'agit de vis en cuivre vissées en piè-
ces de cuivre ou de fer et de vis d'acier,
en pièces de cuivre mais il pourra arri-
ver aussi de temps en temps qu'il soit
impossible d'en avoir raison. Alors il fau-
dra employer les grand moyens, ceux
dont on dit : « Qu'il faut que ça vienne
ou que ça, casse ». La pièce étant solide-
ment maintenue, on appuiera de toute la
force possible sur le manche du tourne-
vis, on aura recours s'il le faut à la force
supplémentaire d'une autre personne, et
serrant la tige de l'instrument dans une
forte clef anglaise on s'en servira comme
d'un levier pour tourner. Sous cet ef-
fort la vis se dévissera ou sa tête cas-
sera. Si, au contraire, le tournevis'saute
hors de la fente, on s'efforcera d'appuyer
davantage sur son manche. Quand tous
les efforts n'arrivent qu'à briser 'la tçte
on en est réduit à sacrifier 1 la vas pour
sauver le trou. A l'aide
d'un pointeau on mar-
que bien exactement le
centre de la vis et on
la. creuse aussi nrofon-
dément que possible au
■moyen d'une mèche
.. ayant en diamètre 2 ou 3 'm/m de moins
que cette vis. Quand le trou est percé, on
enfonce à force à l'intérieur, par deux ou
trois coups de marteau, une pointe car-
rée que Ton fait tourner en saisissant In
tête dans une clé ou un tourne-à-gauche.
Le reste de la vissera, alors entraîné par-
la pointe carrée et abandonnera le trou.
S'il en était autrement ce qui est rare,
au moyen d'une nouvelle mèche plus
crosse on enlèverait entièrement la ma-
tière de la vis jusqu'au filetacre et l'on
retarn riderait le trou. On s'y prendra de
In môme manière pour enlever toute por-
tion de vis brisées restées au fond d'un
trou.
Dans beaucoup de pièces réunies par
vis une première, pièce non filetée est
traversée librement par la vis nui vient
se vissemblable vis est iudévissabie ou eu fait
'sauter la tête, eu la coupant au bédane cn
nui libère la première pièce. Oelle-ei
ntée ou a alors Prise sur toulo la partie
de la, vis qui. la traversait et nue l'on
peut dévisser en la. serrant dans une
pince ou mieux un étau à main. Mécano.
hfk CULTURE RATIONNELLE
Le Potager
Id y a peu de travaux à faire en
pleine terre pendant ce mois, mais s'il
ne gèle pas, il faudra, surtout si le po-
tager est en terre argileuse et forte, don-
ner un labour grossier à tous les carrés
vides afin que leur terre laissée en gros-
ses mottes à l'influence des gelées et des
frimas prochains devienne plus friable.
On ne récolte plus en pleine terre que
les choux pommés, de Milan, à grosses-
cotes et de Bruxelles; les épinards, mâ-
ches, raiponces, le cerfeuil et persil.
Comme fleurs il n'y a plus que les chry-
santhèmes.
On peut encore semer à bonne exposi-
tion, les quelques piantos indiquées en
novembre. A la cave on cultive la barbe
de capucin et les champignons.
La Culture du Champignon de eouehe
(Agaricus campestris, Lin)
Le champignon cultivé est le môme, que
le Champignon roue (Ch. de» près, Ch.. de
rosée, ainsi désigné lorsqu'il se. développe
spontanément dans les près et les pâtures.
Dans cette espèce
comme dans la plu-
part des champignons
on prend habituelle-
ment pour la plante
entière ce qui ne re-
présente en réalité
que les organe de la
fructifi ea ti on. La
plante véritable, pelle
qui se nourrit, s'ac-
croît et finalement
Champignon de Couche (lf)il S(, im',parCr à
Clidu'! Vilmorin fleurir,c'est le réseau
de filaments blanchâtres qui constitue ce
qu'on appelle le. « blanc de champignon» :
c'est en termes botaniques, le « mycélium»
du champignon La végétation de ce mycé-
lium, suspendue par la sécheresse, reprend
toute son activité sous l'influence de l'hu-
midité accompagnée d'une chaleur su (li-
sante ; elle est. particulièrement vigoureuse
dans le fumier de cheval, qui parait être le
milieu le plus favorable de tous pour le dé-
veloppement de celle espèce.
Quand le champignon es1 sur le point
de fructifier, il se renfle et produit de
pet il os excroissances blanchâtre qui pren-
n-nt. bientôt la forme d'un petit parasol,
ordinairement blanc à la surface supé-
rieure, garni à la face inférieure de la-
mes très minces, rayonnantes, d'un rose
pâle d'abord, passant graduellement au
Champignon de Couche
Glii-lu'. Vilmorin
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leur s'infiltreront profondément autour du
filet et supprimeront l'adhérence, enfin,
lorsque le tout est froid essuyer l'huile
restée dans la fente, assujettissez bien le
tourneTis et essayer de dévisser. Dans la
plupart des cas, ce procédé réussira à
vaincre la résistance de la vis surtout
s'il s'agit de vis en cuivre vissées en piè-
ces de cuivre ou de fer et de vis d'acier,
en pièces de cuivre mais il pourra arri-
ver aussi de temps en temps qu'il soit
impossible d'en avoir raison. Alors il fau-
dra employer les grand moyens, ceux
dont on dit : « Qu'il faut que ça vienne
ou que ça, casse ». La pièce étant solide-
ment maintenue, on appuiera de toute la
force possible sur le manche du tourne-
vis, on aura recours s'il le faut à la force
supplémentaire d'une autre personne, et
serrant la tige de l'instrument dans une
forte clef anglaise on s'en servira comme
d'un levier pour tourner. Sous cet ef-
fort la vis se dévissera ou sa tête cas-
sera. Si, au contraire, le tournevis'saute
hors de la fente, on s'efforcera d'appuyer
davantage sur son manche. Quand tous
les efforts n'arrivent qu'à briser 'la tçte
on en est réduit à sacrifier 1 la vas pour
sauver le trou. A l'aide
d'un pointeau on mar-
que bien exactement le
centre de la vis et on
la. creuse aussi nrofon-
dément que possible au
■moyen d'une mèche
.. ayant en diamètre 2 ou 3 'm/m de moins
que cette vis. Quand le trou est percé, on
enfonce à force à l'intérieur, par deux ou
trois coups de marteau, une pointe car-
rée que Ton fait tourner en saisissant In
tête dans une clé ou un tourne-à-gauche.
Le reste de la vissera, alors entraîné par-
la pointe carrée et abandonnera le trou.
S'il en était autrement ce qui est rare,
au moyen d'une nouvelle mèche plus
crosse on enlèverait entièrement la ma-
tière de la vis jusqu'au filetacre et l'on
retarn riderait le trou. On s'y prendra de
In môme manière pour enlever toute por-
tion de vis brisées restées au fond d'un
trou.
Dans beaucoup de pièces réunies par
vis une première, pièce non filetée est
traversée librement par la vis nui vient
se vis
'sauter la tête, eu la coupant au bédane cn
nui libère la première pièce. Oelle-ei
ntée ou a alors Prise sur toulo la partie
de la, vis qui. la traversait et nue l'on
peut dévisser en la. serrant dans une
pince ou mieux un étau à main. Mécano.
hfk CULTURE RATIONNELLE
Le Potager
Id y a peu de travaux à faire en
pleine terre pendant ce mois, mais s'il
ne gèle pas, il faudra, surtout si le po-
tager est en terre argileuse et forte, don-
ner un labour grossier à tous les carrés
vides afin que leur terre laissée en gros-
ses mottes à l'influence des gelées et des
frimas prochains devienne plus friable.
On ne récolte plus en pleine terre que
les choux pommés, de Milan, à grosses-
cotes et de Bruxelles; les épinards, mâ-
ches, raiponces, le cerfeuil et persil.
Comme fleurs il n'y a plus que les chry-
santhèmes.
On peut encore semer à bonne exposi-
tion, les quelques piantos indiquées en
novembre. A la cave on cultive la barbe
de capucin et les champignons.
La Culture du Champignon de eouehe
(Agaricus campestris, Lin)
Le champignon cultivé est le môme, que
le Champignon roue (Ch. de» près, Ch.. de
rosée, ainsi désigné lorsqu'il se. développe
spontanément dans les près et les pâtures.
Dans cette espèce
comme dans la plu-
part des champignons
on prend habituelle-
ment pour la plante
entière ce qui ne re-
présente en réalité
que les organe de la
fructifi ea ti on. La
plante véritable, pelle
qui se nourrit, s'ac-
croît et finalement
Champignon de Couche (lf)il S(, im',parCr à
Clidu'! Vilmorin fleurir,c'est le réseau
de filaments blanchâtres qui constitue ce
qu'on appelle le. « blanc de champignon» :
c'est en termes botaniques, le « mycélium»
du champignon La végétation de ce mycé-
lium, suspendue par la sécheresse, reprend
toute son activité sous l'influence de l'hu-
midité accompagnée d'une chaleur su (li-
sante ; elle est. particulièrement vigoureuse
dans le fumier de cheval, qui parait être le
milieu le plus favorable de tous pour le dé-
veloppement de celle espèce.
Quand le champignon es1 sur le point
de fructifier, il se renfle et produit de
pet il os excroissances blanchâtre qui pren-
n-nt. bientôt la forme d'un petit parasol,
ordinairement blanc à la surface supé-
rieure, garni à la face inférieure de la-
mes très minces, rayonnantes, d'un rose
pâle d'abord, passant graduellement au
Champignon de Couche
Glii-lu'. Vilmorin
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