Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1917 01 décembre 1917
Description : 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31. 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012622
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Êôience à Xa Maison, 72, Boùlv. Sfc-Mafcel, PABiS (V*)
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P^XJ3E3KÏEÎ
lia boqrçe rpaqièrede $e distraire
Avant -l'a guerre, il y
avait en France, une
iouledegens —je veux
Cbpérer que les ensei-
gnements de la gi ande
épreuve en auront à ja-
mais diminué le nom-
bre — qui ne connais-
saient pas d'autres distractions que celles
que l'on peut trouver devant La table d'un
cale et s'empressaient d'aller les jours ou-
vrables, y passer toutes leurs soirées, pres-
que toulc leur journée, les dimanches et
l'êtes.
Le séjour au café, surtout dans les
villes, leur paraissait avoir des charmes
inexprimables. Sans parler du plaisir é-
prouivé à consommer tel composé alcooli-
que de leur choix savamment et attenti-
vement préparé avec tous les soins minu-
tieux du ministre d'un, culte, n'avaient-
jIb pas, sous les luxueux plafonds des
grands bars, au milieu des lainbris sur-
chargés dé staff et dé dorures que faisait
étinceler de mille feux une orgie dé
lampes électriques ;,'la douce illusion de
se croire quelque prince asiatique, quel-
que milliardaire américain ? D'ailleurs
chacun, là, fut-il le plus humble des ou-
vriers, lé dernier des commis, pouvait'
grâce au prestige magique du modique
prix d'un apéro, commacûder... au gar-
çon. '"-.-,'■
Mais le plus agréable encore de ces
lieux était, d'y rencontrer dés auditeurs
toujours prêts à vous écouter ou d'aller y
entendre soi-même des compétences en
toutes matières qui, chose inexplicable/
n'ayant jamais rien fait pour l'acqué-
rir, devaient avoir trouvé la science" in-
fuise au fond des nombreux verres qu'ils
avaient absorbés. Armée, marine, finan-
ces, commerce, industrie, découvertes,
inventions, etc.. lïien au monde ne ca-
chait de secrets à ces orateurs qui en
parole faisaient monts et merveilles, se
croyaient les plus beaux soutiens dé la
patrie, 1 les vrais pionniers de sa richesse
et de ëa gloire..
D'où vient donc que dans les tran-
chées, la plupart de-, ces phénix se sont
modestement effacés devant d'autres Fran-
çais qu'ils n'avaient jamais rencontrés
dans les cafés, mais qui par une science
réelle, par des connaissances insoupçon-
nées, pair; l'application d'idées heureuses
se ôont aussitôt révélés comme des hom-
mes utileB à lai protection et au bien-êtr»
o^mniuni, ?
En voyant dans maintes circonstances
ces. derniers écoutés et obéis de tous par
îe seul effet de la véritable supériorité
qui s'impose.-'d'elle-même,.'plus d'un des
premiers ,a.reconnu dé.bonne fois son
erreur passée.
Ami lecteur, dans la guerre comme
dans ia. paiXy il est, en ehét des cas où
ié verbiage n© suffit plus et c'est alors
qu ' on reconnaît les. sages qui loin des
plaisirs factices, . ont su, dans le simple
confort de leur logis, prendre goût aux
saines distractions que procurent les étu-
des instructives, ou les travaux 1 manuels.
'i'andis que l'on ne retire de toutes les
heures passées à boire que le: néant,.,
lorsque ce n'est pas lai perte de sa santé;
et la misère pour soi et les siens ; par-
celles que l'on occupe intelligemment au?
sein de sa famille, on augmente au con-
trairechaquejour le précieux bagage de
savoir et -d'habilité qui vous élève petit
à.petit au-dessus de vos semblabes, car,
croyez-en ma vieille expérience, le temps
bien employé n'est jamais perdu et fata
léinent lût ou tard, porte ses fruits.
: '' ;■ . " _ La Uom.
cdue: t saip>mmm ummm
à l'usage des Amateurs et des petits Fabricants
d'Appareils et Jouets Electriques
II— Personne ne peut créer d'énergie.
Par ce que nous venons de voir il est
facile de comprendre qu'il n'est possible
•à 'aucun, être de créer de l'énergie.
Non seulement d'en tirer une parcelle
■du'néant, mais même d'en accroître, d'en
multiplier en quoi, que ce soit une quan-
tité donnée sans puiser de nouveau à la
source où elle prend naissance.
Dans toutes les machines lès plus in-
génieuses imaginées par le génie humain
l'action est toujours égale à la réaction
C'est à dire qu'elle ne peuvent créer de
l'énergie, augmenter la force qui les met
en jeu.et ne font que redonner cette force
sous nme autre forme et encore constam-
ment avec une perte appréciable due av
frottement des axes, rouages, etc. Cette
base fondamentale de "la dynamique fut^
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que l'on peut trouver devant La table d'un
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vrables, y passer toutes leurs soirées, pres-
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l'êtes.
Le séjour au café, surtout dans les
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prouivé à consommer tel composé alcooli-
que de leur choix savamment et attenti-
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jIb pas, sous les luxueux plafonds des
grands bars, au milieu des lainbris sur-
chargés dé staff et dé dorures que faisait
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des instructives, ou les travaux 1 manuels.
'i'andis que l'on ne retire de toutes les
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lorsque ce n'est pas lai perte de sa santé;
et la misère pour soi et les siens ; par-
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sein de sa famille, on augmente au con-
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à l'usage des Amateurs et des petits Fabricants
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II— Personne ne peut créer d'énergie.
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