Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1917 01 décembre 1917
Description : 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31. 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012622
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
72
La Science à la Maison, 72, BouW. Ê5t-Marcéi,; Paris (V*)
(lô sel de cuisine par exemple, y ressort
à 25 fr.le kilo.) _ v :
La-meilleure manière d'économiser le
combustible c'est de modérer le tirage-
-e't die-, mettre la- moindre charge ijossibïe
à la fois, dans le foyer,?
Quand il n'existe pas de- clef pour
diminuer le tirage on arrrve au mênie
résultat en aspergeant d'eau la surface
du combustible, en l'a »"ecouvraht de
poussier de charbon _ mouillé./, de nrarc
de pommes ou de tourbe humide. Si l'on
ne ^veui; qu'une très douce chaleur ou,
lorsqu'on; s'en va, et que 1/on désiré
retrouver 'le feu allumé après plusieurs
heures, il suffit de recouvrir lie eharhon-~
d'ù-nei bonne épaisseur de cendres.
Un excellent: moyen aussi d'épargner
le combustible est, comme nous, 1-avoUs
déjà dit dans notre numéro' de décenubre
19i 6, de brûler ; dans le fourneau de
..cuisine tout le contenu des poubelles sauf
les boîtes à sardines, les débris de vais-
selle et de verrerie. Tout cela brûle et
chauffe et cette pratique simplifierait
singulièrement dans les villes le service
. de nettoiement.
Mêlées au eharhon des grilles les.
écailles d'huîtres dont c'est préeisénient
la saison, de moules, et autres coquillages
deviennent incandescentes et redonnent
une partie du calorique qui autrement
serait perdue. Elles remplacent les appa-
reils récupérateur en terre réfractaire que
l'on place dans lemême but au milieu
du comîbustible. De plus ces écaillés cal-
cinées sont un composé de carbonate et
de phosphate de chaux produits utili-
sables en particulier commie engrais et
stimulant de la ponte chez les volailles.
L'Histoire Naturelle au Jardin et à la Maison
Décembre
C'est le mois des beaux couchers de
soleil et, la nuit, le "vent fait dans les
arbres des concerts fantastiques, gais ou
tristes, mais toujours harmonieux avec
cette saison privée d'oiseaux de fkurs
et même de feuilles.
La nature semJble être au repos, et le
vent jaloux de cette paresse , il souffle^
il souffle autant qu'il peut, et ne sein-,
ble prendre un peu de repos à son ,tour,
qu'après avoir aibattu de grands arbres.
Profitons des longues soirées dé Dé-
cembre,pour nous instruire un peu dés
choses de la terre qui ne peuvent que.
nous faire aimer la campagne qu'on dé
sorte trop iaeilement, le jeune paysan
vient à.la ville parce qu'ils y voit de la
■L-uiïière. '-._
Pour le retenir au Village-, ; donnons
à nos campagnes la science, les arts, l'ac-
tivité d'esprit, alors on ne. le quittera
plus : fuir.-.; les , champs: pour beaucoup
c'est fuir, i'ignomiïGe> Voilà pourquoi le
jeune paysan: dit adieu à sar mère, il part v:
-bii fleurant, ïnais^ il part;.. Il part/coin-
me tout âme en ce siècle") à la recherche ;
de ,1a,-; lumière. ■'
Donnons .aux cultivateurs là -conscience :
de leur élévation social,: donnons l'édu-
cation active qui conyaeiït à de jeuïies
;paysans- appelés a-vivre;, à travailler^ à ;
penser en ; plein air et en. pleine nature. :
A.û; lieu de rustres ignorants^-sauvages, ':.."..
étrangersà foute instruction, nous; aurons
alors-des paysans libres, éclairés,; ouverts; iV
à toutes les révélations du savoir, mais
nous-mêmes ne repoussons plus les ensei-
gnements de la siniplicité et n'oublions
jamais que 'l'instruction; bien entendue
ne doit être, du maître a l'élèvey qu'un j
perpétuel échange. -
( La M-ance entière ne devrait être
qu'un immense écolage, écolàge mutuel,
où tous àppreudiaient de tous et se par-
tageraient le communV patrimoine- de la
nature, des sciences et des arts.
Les paysans qui n'ont eu que la nature
l'ont peu comprisej parce qu'il leur man-
quait là science et les arts, les classes
urbaines, de leur côté', ignorant trop la J
nature se dirigent parfois avec leurs
sciences' et leurs arts, dans des voies
iausses et mesquineSi
Ke vous promenez jamais en désoeu-
vré dans la campagne, car l'ennui vous
prendrait vite, apprenez à connaître les
fleurs, lés insectes, les oiseaux, les cham-
pignons comestibles que tout le monde
devrait connaître à la campagne, appre-
nez à chasser,- à pêcher et surtoujÉ à voir
et à bien voir autour de vous. ^
Par toutes ses tendances, pai' tous ses
besoins, la France demande. l'organisa-
tion de la cité rurale, il s'agit de repren-r
dre la_ tâche de Sully, organiser les cam-
pagnes, c'est-à-dire organiser la France
qui n'est et qui surtout tend à n'être en
son ensemble qu'une immense et admira-
ble cité rurale. ''..;.-
"r"/"~0^gaaisons d'ans Je s campagnes, des
i; course ;,des conférences, des excursions et
- des exportions, profitons de la ^ grande
■ publicité'\des journaux pour faire con-
niaîjtre ;àuj| paysans le peu que nous sa-
vons', .-neïidéeourageon s jamais les jeunes
peut-.etrVainsi aurons-nous fait du bien:
' ''££*' Paul NoéZ
La Science à la Maison, 72, BouW. Ê5t-Marcéi,; Paris (V*)
(lô sel de cuisine par exemple, y ressort
à 25 fr.le kilo.) _ v :
La-meilleure manière d'économiser le
combustible c'est de modérer le tirage-
-e't die-, mettre la- moindre charge ijossibïe
à la fois, dans le foyer,?
Quand il n'existe pas de- clef pour
diminuer le tirage on arrrve au mênie
résultat en aspergeant d'eau la surface
du combustible, en l'a »"ecouvraht de
poussier de charbon _ mouillé./, de nrarc
de pommes ou de tourbe humide. Si l'on
ne ^veui; qu'une très douce chaleur ou,
lorsqu'on; s'en va, et que 1/on désiré
retrouver 'le feu allumé après plusieurs
heures, il suffit de recouvrir lie eharhon-~
d'ù-nei bonne épaisseur de cendres.
Un excellent: moyen aussi d'épargner
le combustible est, comme nous, 1-avoUs
déjà dit dans notre numéro' de décenubre
19i 6, de brûler ; dans le fourneau de
..cuisine tout le contenu des poubelles sauf
les boîtes à sardines, les débris de vais-
selle et de verrerie. Tout cela brûle et
chauffe et cette pratique simplifierait
singulièrement dans les villes le service
. de nettoiement.
Mêlées au eharhon des grilles les.
écailles d'huîtres dont c'est préeisénient
la saison, de moules, et autres coquillages
deviennent incandescentes et redonnent
une partie du calorique qui autrement
serait perdue. Elles remplacent les appa-
reils récupérateur en terre réfractaire que
l'on place dans lemême but au milieu
du comîbustible. De plus ces écaillés cal-
cinées sont un composé de carbonate et
de phosphate de chaux produits utili-
sables en particulier commie engrais et
stimulant de la ponte chez les volailles.
L'Histoire Naturelle au Jardin et à la Maison
Décembre
C'est le mois des beaux couchers de
soleil et, la nuit, le "vent fait dans les
arbres des concerts fantastiques, gais ou
tristes, mais toujours harmonieux avec
cette saison privée d'oiseaux de fkurs
et même de feuilles.
La nature semJble être au repos, et le
vent jaloux de cette paresse , il souffle^
il souffle autant qu'il peut, et ne sein-,
ble prendre un peu de repos à son ,tour,
qu'après avoir aibattu de grands arbres.
Profitons des longues soirées dé Dé-
cembre,pour nous instruire un peu dés
choses de la terre qui ne peuvent que.
nous faire aimer la campagne qu'on dé
sorte trop iaeilement, le jeune paysan
vient à.la ville parce qu'ils y voit de la
■L-uiïière. '-._
Pour le retenir au Village-, ; donnons
à nos campagnes la science, les arts, l'ac-
tivité d'esprit, alors on ne. le quittera
plus : fuir.-.; les , champs: pour beaucoup
c'est fuir, i'ignomiïGe> Voilà pourquoi le
jeune paysan: dit adieu à sar mère, il part v:
-bii fleurant, ïnais^ il part;.. Il part/coin-
me tout âme en ce siècle") à la recherche ;
de ,1a,-; lumière. ■'
Donnons .aux cultivateurs là -conscience :
de leur élévation social,: donnons l'édu-
cation active qui conyaeiït à de jeuïies
;paysans- appelés a-vivre;, à travailler^ à ;
penser en ; plein air et en. pleine nature. :
A.û; lieu de rustres ignorants^-sauvages, ':.."..
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alors-des paysans libres, éclairés,; ouverts; iV
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nous-mêmes ne repoussons plus les ensei-
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jamais que 'l'instruction; bien entendue
ne doit être, du maître a l'élèvey qu'un j
perpétuel échange. -
( La M-ance entière ne devrait être
qu'un immense écolage, écolàge mutuel,
où tous àppreudiaient de tous et se par-
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nature, des sciences et des arts.
Les paysans qui n'ont eu que la nature
l'ont peu comprisej parce qu'il leur man-
quait là science et les arts, les classes
urbaines, de leur côté', ignorant trop la J
nature se dirigent parfois avec leurs
sciences' et leurs arts, dans des voies
iausses et mesquineSi
Ke vous promenez jamais en désoeu-
vré dans la campagne, car l'ennui vous
prendrait vite, apprenez à connaître les
fleurs, lés insectes, les oiseaux, les cham-
pignons comestibles que tout le monde
devrait connaître à la campagne, appre-
nez à chasser,- à pêcher et surtoujÉ à voir
et à bien voir autour de vous. ^
Par toutes ses tendances, pai' tous ses
besoins, la France demande. l'organisa-
tion de la cité rurale, il s'agit de repren-r
dre la_ tâche de Sully, organiser les cam-
pagnes, c'est-à-dire organiser la France
qui n'est et qui surtout tend à n'être en
son ensemble qu'une immense et admira-
ble cité rurale. ''..;.-
"r"/"~0^gaaisons d'ans Je s campagnes, des
i; course ;,des conférences, des excursions et
- des exportions, profitons de la ^ grande
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vons', .-neïidéeourageon s jamais les jeunes
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