Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 novembre 1917 01 novembre 1917
Description : 1917/11/01 (A5,N88)-1917/11/30. 1917/11/01 (A5,N88)-1917/11/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401259k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
60
La Science à la Maison, 72, Boulv. Sf-Maroel, Pajus (V°)
plus sage. ])his sensée et moins fiévreuse,
ne reconnaîtra plus eu cil os que do sim-
ules visiteuses bien inouo:' \vos, inoapa-
blcs de troubler le monde dans sa mar-
elle régulière.
A suivre). Léon KKHTRAN !),
Mi'iiibrn de in■ Snaé't' -P/ni/f-D/i/r/iir! de l'nnia:
tï iIk lu l.i'ini' Mil ■Uni" /■'ruiifttisc.
CONTRE LA VIE CHÈRE
Marmite .Norvégienne et Caprishon-Gciisine
(Snilect Fin. voir le N" 86 île Si'j>l«ml>r(0
MAHMITE NORVEGIENNE
CAPUCnON-CUlHINE
Pour construirela marmite,, on commence
par mettre an fond de la caisse on du fût
l'épaiseur voulue de l'un de ces calorifu-
ges seul ou d'un, mélange de plusieurs, on
égalise et l'on tasse, puis ou place au cen-
tre l'enveloppe interne que l'on entoure
de même de calorifuge pressé jusqu'en
liant, entre les deux parois. On termine
l'appareil eu'le munissant d'un, couvercle
en bois s'adaptaut. exactement aux bords
de la caisse ou du tonneau et portant
aussi, en dessous, une épaisseur de calori-
fuge retenue par un morceau de toile ou
de drnp. T'insiste tout, spécialement sur
l'absolue uéoessff/< d'avoir une enveloppe
interne tnut-à-fait élanclie ou fer-blanc
ou autre unW iève imperméable car autre-
ment la vaneur d'eau ne tarde pas à hu-
midifier le ealorifusïo nuel ou'il soit en
lui enlevant ses propriétés ou'il ne pont
recouvrer fine par un séchage complet, ce
oui force à des démontages fréquents et
fastidieux de tout l'appareil.
Pour se servir de In ^'araiito Norvé-
gienne, il suffit d'v introduire prestonvut
le récipient contenant le mets porté à
l'ébullitiou sur le feu et de remettre aus-
sitôt le premier couvercle en fer-bbme et
i. y-dessus le second en bois muni de ca-
lorifiM.v". Suivant la valeur -et l'épaisseur
de la malière employée et b> benne fer-
meture des deux couvercles, après Luit ou
dix heures au moment de i'ouveHr.e, oc
retrouve les aliments qui ont continué à
cuire, encore, à une température de 50 à
75°. Après ebaque opération une fois la
marmite ordinaire enlevée, avoir bien soin
d'essuyer onTièrenumt l'eau qui s'est con-
densée à l'intérieur de la boite en fer-
blanc. , En plaçant au fond de celle-ci
deux briques chauffées sur lesquelles on
pose la marmite aux aliments, on obtien-
dra, s'il en est besoin, je l'ai dit ci-des-
sus, une température plus soutenue.
Le Capuehon-euîsJne
Il existe une autre forme de Marmite
Norvégienne aussi pratique qu'avanta-
geuse que je m'étonne de n'avoir pas vu
l'appeler et qui cependant, mérite bien
d'être tirée de l'oubli. U'e-st le Capuchon-
Cuisine, imaginé et. présenté sous ce nom
par un Caennais, M. Leeornu du 'faillis,
vers 1883.
Le Capuchon-Cuisine consistait en une
cloche en feutre très épais garni exté-
rieurement de toile cirée et d'un disque
de même matière un peu plus grand que
la circonférence de la cloche. On posait
ce disque à plat sur une table, dessus ou
pinçait, deux briques ou un grand pavé
en terre réfracta ire chauffés, puis sur
ceux-ci la marmite contenant les aliments
eu ébullitiou et l'on recourrait aussitôt
le tout de la cloche, en feutre on veillant.
à ce que le bord s'applioue exactement
sur le disque inférieur. On conçoit aisé-
ment les avantages de ce dispositif peu
encombrant nui. non seulement permet-
tait de recouvrir directement sur la ta-
ble, marmite, soupière, terrine, timbale
ou autre ustensile nueleonoue renfermant
Vs mets que l'on désirait cuir" eu sim-
plement tenir chauds, mais qui. eu ou-
tr". conçu suivant la logipue se''on ti fl-
oue, s'opposait parfaitement à la déner-
dïtien de l'air chaud qui Ion cl toujours
à monter et à fuir par les ioiufs des
("oivercles de la Marmite XorvéTci. plus de craintes de celte sorte puis-
ouo l'unique joint était "■< bas. Les ré-
sultats pratiques répondaient d'ailleurs
ceninlètements à la théorie. M. Leeornu
du Taillis fit cuire plus de soixante fois
:>ypc- plein succès, sous ce capuchon, des
mets de toute nature : viande au jus. ra-
goûts, volaille, gibier, lesrnm.es. riz au
lait. etc.. L'appareil fut n l'énoque l'ob-
jet d'un rapport- élogionx fait par une
commission nommée par la Société d'A-
«wifult !!w et du Oomm-f rce de Oaeu. e<
d'e?1vq.,,,,> m-,-;,.; boiollaut, enfermé sous le
capuchon, ac'-usai! encre six heures
après, une température «le 81.*.
La Science à la Maison, 72, Boulv. Sf-Maroel, Pajus (V°)
plus sage. ])his sensée et moins fiévreuse,
ne reconnaîtra plus eu cil os que do sim-
ules visiteuses bien inouo:' \vos, inoapa-
blcs de troubler le monde dans sa mar-
elle régulière.
A suivre). Léon KKHTRAN !),
Mi'iiibrn de in■ Snaé't' -P/ni/f-D/i/r/iir! de l'nnia:
tï iIk lu l.i'ini' Mil ■Uni" /■'ruiifttisc.
CONTRE LA VIE CHÈRE
Marmite .Norvégienne et Caprishon-Gciisine
(Snilect Fin. voir le N" 86 île Si'j>l«ml>r(0
MAHMITE NORVEGIENNE
CAPUCnON-CUlHINE
Pour construirela marmite,, on commence
par mettre an fond de la caisse on du fût
l'épaiseur voulue de l'un de ces calorifu-
ges seul ou d'un, mélange de plusieurs, on
égalise et l'on tasse, puis ou place au cen-
tre l'enveloppe interne que l'on entoure
de même de calorifuge pressé jusqu'en
liant, entre les deux parois. On termine
l'appareil eu'le munissant d'un, couvercle
en bois s'adaptaut. exactement aux bords
de la caisse ou du tonneau et portant
aussi, en dessous, une épaisseur de calori-
fuge retenue par un morceau de toile ou
de drnp. T'insiste tout, spécialement sur
l'absolue uéoessff/< d'avoir une enveloppe
interne tnut-à-fait élanclie ou fer-blanc
ou autre unW iève imperméable car autre-
ment la vaneur d'eau ne tarde pas à hu-
midifier le ealorifusïo nuel ou'il soit en
lui enlevant ses propriétés ou'il ne pont
recouvrer fine par un séchage complet, ce
oui force à des démontages fréquents et
fastidieux de tout l'appareil.
Pour se servir de In ^'araiito Norvé-
gienne, il suffit d'v introduire prestonvut
le récipient contenant le mets porté à
l'ébullitiou sur le feu et de remettre aus-
sitôt le premier couvercle en fer-bbme et
i. y-dessus le second en bois muni de ca-
lorifiM.v". Suivant la valeur -et l'épaisseur
de la malière employée et b> benne fer-
meture des deux couvercles, après Luit ou
dix heures au moment de i'ouveHr.e, oc
retrouve les aliments qui ont continué à
cuire, encore, à une température de 50 à
75°. Après ebaque opération une fois la
marmite ordinaire enlevée, avoir bien soin
d'essuyer onTièrenumt l'eau qui s'est con-
densée à l'intérieur de la boite en fer-
blanc. , En plaçant au fond de celle-ci
deux briques chauffées sur lesquelles on
pose la marmite aux aliments, on obtien-
dra, s'il en est besoin, je l'ai dit ci-des-
sus, une température plus soutenue.
Le Capuehon-euîsJne
Il existe une autre forme de Marmite
Norvégienne aussi pratique qu'avanta-
geuse que je m'étonne de n'avoir pas vu
l'appeler et qui cependant, mérite bien
d'être tirée de l'oubli. U'e-st le Capuchon-
Cuisine, imaginé et. présenté sous ce nom
par un Caennais, M. Leeornu du 'faillis,
vers 1883.
Le Capuchon-Cuisine consistait en une
cloche en feutre très épais garni exté-
rieurement de toile cirée et d'un disque
de même matière un peu plus grand que
la circonférence de la cloche. On posait
ce disque à plat sur une table, dessus ou
pinçait, deux briques ou un grand pavé
en terre réfracta ire chauffés, puis sur
ceux-ci la marmite contenant les aliments
eu ébullitiou et l'on recourrait aussitôt
le tout de la cloche, en feutre on veillant.
à ce que le bord s'applioue exactement
sur le disque inférieur. On conçoit aisé-
ment les avantages de ce dispositif peu
encombrant nui. non seulement permet-
tait de recouvrir directement sur la ta-
ble, marmite, soupière, terrine, timbale
ou autre ustensile nueleonoue renfermant
Vs mets que l'on désirait cuir" eu sim-
plement tenir chauds, mais qui. eu ou-
tr". conçu suivant la logipue se''on ti fl-
oue, s'opposait parfaitement à la déner-
dïtien de l'air chaud qui Ion cl toujours
à monter et à fuir par les ioiufs des
("oivercles de la Marmite Xorvé
ouo l'unique joint était "■< bas. Les ré-
sultats pratiques répondaient d'ailleurs
ceninlètements à la théorie. M. Leeornu
du Taillis fit cuire plus de soixante fois
:>ypc- plein succès, sous ce capuchon, des
mets de toute nature : viande au jus. ra-
goûts, volaille, gibier, lesrnm.es. riz au
lait. etc.. L'appareil fut n l'énoque l'ob-
jet d'un rapport- élogionx fait par une
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