Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1917 01 septembre 1917
Description : 1917/09/01 (A5,N86)-1917/09/30. 1917/09/01 (A5,N86)-1917/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401256b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
44
La Science à la Maison — Le Havre
l'apparition de sa copie défectueuse, mais
à bas prix a made in Germany ».
C'était en vain, avant, la guerre, que
tous nos créateurs et fabricants se plai-
gnaient de l'impuissance des lois à ré-
primer la complète désinvolture, avec
laquelle leurs concurrents d'à côté s'em-
pressaient d'imiter et de contrefaire leurs
modèles qu'ils considéraient à bon droit
comme une légitime propriété. Ils avaient
beau mettre en garde le public contre ces
façons déloyales, exposer même — ils le
firent souvent — l'nbiet français près de
sa grossière contrefaçon allemande, peu
importait, le marchand boche voyait tou-
jours son article acheté de préférence,
parce que mieux placé pour cela, il pou-
vait le laisser à plus bas prix.
Espérons que le règne de la camelote
boche est à jamais fini et qu'après la ter-
rible guerre que les barbares nous ont
imposée, le public français et allié sera à
jamais guéri de ces funestes errements
qui permirent à nos ennemis de préparer
la voie de l'invasion.
Enfants ! au souvenir de toutes les in-
nombrables fourberies et cruautés qui ont
ravalé si bas le nom allemand, ayez désor-
mais le haut-le-coeur devant l'article
« made in Germany ». Et voxis, parents,
cessez de vous laissez séduire par un fal-
lacieux bon marché, dussiez-vous même
payer un peu pins cher sur le moment,
comprenez que vous êtes encore gagnants
à faire vivre un compatriote, un ami, des
braves gens qui, à leur tour, directement-
ou indirectement, vous assurent l'exis-
tence, plutôt que de porter votre, argent,
comme vous le faisiez jadis, avec tant
d'imprévoyance, à des ennemis qui l'amas-
saient pour forger des armes contre notre
patrie.
Que diable ! Soutenons-nous ! plus d'es-
prit de clocher, plus de cette mesquine ja-
lousie dont les fruits cueillis en fin de
compte par nos ennemis, retombent sur
nos têtes à tous sans distinction. Assez de
clans, assez de ces haines politiques et
religieuses qui. chez nous, énervaient et
paralysaient les efforts, rabaissaient notre
prestige à l'étranger. Après la, formida-
ble secousse, noire pays ne pourra re-
prendre le rang qui lui revient que par
l'étroite union de Ions ses enfants.
Qu'importe les idées, les opinions de
chacun, respectons-les sans nous y arrêter
comme avant, pour en faire le pivot prin-
cipal de nos actes, aidons-mms les uns les
autre: imisque notre but est le même. La
concorde qui règne dans le: tranchées de-
->-'"'->t l'ennemi commun durer si nous voulons le vaincre une se-
conde fois dans la grande lutte économi-
que de demain.
Pour prendre la place des Allemands
(qui désormais ne pourront plus profiter
auprès de la clientèle française, des droits
de la nation la plus favorisée que leur
concédait le traité de Francfort) dans le
commerce des jouets, tant en France qu'à
l'étranger, nous devons redoubler de tra-
vail, encourager partout l'esprit d'en-
treprise loin de le rebuter, ce que certains
font trop souvent.
C'est là une tâche à laqiielle, sur ce
terrain comme sur d'autres, se consacrera
toujours ce journal.
■Te suis d'ailleurs persuadé que sur cette
question jouets, en particulier, nous som-
mes loin d'avoir à craindre la surproduc-
tion et le manque de débouchés, car les
chiffres donnés ci-dessus le prouvent, no-
tre fabrication est loin de l'importance
qu'elle doit logiquement aA-oir.
Au milieu de la production mondiale,
elle est même infime et nullement en rap-
port avec la quantité de matières premiè-
res dont nous disposons et surtout, avec
l'ingéniosité et l'habileté de nos artisans
qui sont maîtres en cette matière et peu-
vent y exceller comme pas d'autres.
Pour mener la lutte économique et y
vaincre plus aisément, il est: indispensa-
ble aussi de nous insnirer des méthodes
de nos adversaires, de .savoir ce qu'ils
fôvf. où et comment ils le fout.
•Te tâcherai rie soulever ce voile dans
ma prochaine ciuseric eu parlant des in-
dustries du jonet à Nuremberg.
(A. Suivre). A. Stf.hnr
CONTRE LA VIE GUÈRE
Tm Marmite, Norvégienne
C'est surtout pendant les chaleurs de
l'été que la cuisine sans feu est tout à fait
de saison, car eu hiver, la. ménagère qui
doit, afin de chauffer son appartement,
entretenir constamment du fou dans son
fourneau de cuisine, a tout le loisir de
mettre à profit cette dépense indispen-
sable de combustible pour préparer les
mois réclamant une longue cuisson, tel le
démocratique pot-au-feu qu'elle peut plus
difficilement servir l'été à sa famille. Ce-
pendant, même pendant les froids rigou-
reux du début de cette année. ]•> Marmite
Norvégienne a été nonr tous ceux qui
l'ont employée, un moveu de lutter con-
tre la crise du charbon et. elle a notam-
ment rendu les T)ln« grands services à tou-
1^., ]„,. Fttsuç ■'--'os travaillant au dehors
pour les besoins de la défense nationale.
La Science à la Maison — Le Havre
l'apparition de sa copie défectueuse, mais
à bas prix a made in Germany ».
C'était en vain, avant, la guerre, que
tous nos créateurs et fabricants se plai-
gnaient de l'impuissance des lois à ré-
primer la complète désinvolture, avec
laquelle leurs concurrents d'à côté s'em-
pressaient d'imiter et de contrefaire leurs
modèles qu'ils considéraient à bon droit
comme une légitime propriété. Ils avaient
beau mettre en garde le public contre ces
façons déloyales, exposer même — ils le
firent souvent — l'nbiet français près de
sa grossière contrefaçon allemande, peu
importait, le marchand boche voyait tou-
jours son article acheté de préférence,
parce que mieux placé pour cela, il pou-
vait le laisser à plus bas prix.
Espérons que le règne de la camelote
boche est à jamais fini et qu'après la ter-
rible guerre que les barbares nous ont
imposée, le public français et allié sera à
jamais guéri de ces funestes errements
qui permirent à nos ennemis de préparer
la voie de l'invasion.
Enfants ! au souvenir de toutes les in-
nombrables fourberies et cruautés qui ont
ravalé si bas le nom allemand, ayez désor-
mais le haut-le-coeur devant l'article
« made in Germany ». Et voxis, parents,
cessez de vous laissez séduire par un fal-
lacieux bon marché, dussiez-vous même
payer un peu pins cher sur le moment,
comprenez que vous êtes encore gagnants
à faire vivre un compatriote, un ami, des
braves gens qui, à leur tour, directement-
ou indirectement, vous assurent l'exis-
tence, plutôt que de porter votre, argent,
comme vous le faisiez jadis, avec tant
d'imprévoyance, à des ennemis qui l'amas-
saient pour forger des armes contre notre
patrie.
Que diable ! Soutenons-nous ! plus d'es-
prit de clocher, plus de cette mesquine ja-
lousie dont les fruits cueillis en fin de
compte par nos ennemis, retombent sur
nos têtes à tous sans distinction. Assez de
clans, assez de ces haines politiques et
religieuses qui. chez nous, énervaient et
paralysaient les efforts, rabaissaient notre
prestige à l'étranger. Après la, formida-
ble secousse, noire pays ne pourra re-
prendre le rang qui lui revient que par
l'étroite union de Ions ses enfants.
Qu'importe les idées, les opinions de
chacun, respectons-les sans nous y arrêter
comme avant, pour en faire le pivot prin-
cipal de nos actes, aidons-mms les uns les
autre: imisque notre but est le même. La
concorde qui règne dans le: tranchées de-
->-'"'->t l'ennemi commun
conde fois dans la grande lutte économi-
que de demain.
Pour prendre la place des Allemands
(qui désormais ne pourront plus profiter
auprès de la clientèle française, des droits
de la nation la plus favorisée que leur
concédait le traité de Francfort) dans le
commerce des jouets, tant en France qu'à
l'étranger, nous devons redoubler de tra-
vail, encourager partout l'esprit d'en-
treprise loin de le rebuter, ce que certains
font trop souvent.
C'est là une tâche à laqiielle, sur ce
terrain comme sur d'autres, se consacrera
toujours ce journal.
■Te suis d'ailleurs persuadé que sur cette
question jouets, en particulier, nous som-
mes loin d'avoir à craindre la surproduc-
tion et le manque de débouchés, car les
chiffres donnés ci-dessus le prouvent, no-
tre fabrication est loin de l'importance
qu'elle doit logiquement aA-oir.
Au milieu de la production mondiale,
elle est même infime et nullement en rap-
port avec la quantité de matières premiè-
res dont nous disposons et surtout, avec
l'ingéniosité et l'habileté de nos artisans
qui sont maîtres en cette matière et peu-
vent y exceller comme pas d'autres.
Pour mener la lutte économique et y
vaincre plus aisément, il est: indispensa-
ble aussi de nous insnirer des méthodes
de nos adversaires, de .savoir ce qu'ils
fôvf. où et comment ils le fout.
•Te tâcherai rie soulever ce voile dans
ma prochaine ciuseric eu parlant des in-
dustries du jonet à Nuremberg.
(A. Suivre). A. Stf.hnr
CONTRE LA VIE GUÈRE
Tm Marmite, Norvégienne
C'est surtout pendant les chaleurs de
l'été que la cuisine sans feu est tout à fait
de saison, car eu hiver, la. ménagère qui
doit, afin de chauffer son appartement,
entretenir constamment du fou dans son
fourneau de cuisine, a tout le loisir de
mettre à profit cette dépense indispen-
sable de combustible pour préparer les
mois réclamant une longue cuisson, tel le
démocratique pot-au-feu qu'elle peut plus
difficilement servir l'été à sa famille. Ce-
pendant, même pendant les froids rigou-
reux du début de cette année. ]•> Marmite
Norvégienne a été nonr tous ceux qui
l'ont employée, un moveu de lutter con-
tre la crise du charbon et. elle a notam-
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