Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31. 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401254h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
28
La Science à la Maison — Le Havre
Les acides gras que l'on utilise sont les
acides oléiqucs, palniitiques, stéariques,
etc.. et en général, tous les acides gras
déglycérinés du commerce. Au lieu du
tripoli, on peut employer la chaux, la
terre pourrie, la pierre-ponce pulvérisée.
]e peroxyde de fer o\i colcothar (rouge
d'Angleterre) que l'on peut obtenir soi-
même eu calcinant du sulfate de fer dans
une marmite en fer. La. crème de tartre
peut être remplacée par l'acide tartrique,
l'IiyposulfLte et le bicarbonate de soude,
l'acide oxalique, le sel d'oseille, etc..
Pour préparer la pâte à l'aide du sa-
von, ou coupe d'abord celui-ci en menus
morceaux que l'on fait fondre dans très
peu d'eau sur un feu doux. Lorsqu'il est
entièrement dissous, on ajoute la crème
de tartre puis le tripoli. Si l'on prend
pour base un acide gras, on dissout en
premier lieu la crème de tartre dans le
moins d'eau possible, nuis on émulslonne
cette solution à chaud, avec l'acide gras
H l'en termine par l'addition du tripoli.
Liquides à méinux. — Tls se composent
ordinairement d'un liouide susceptible de
nettoyer et de désoxyder par lui-même
les métaux ou contenant en dissolution
des sels nvnnt ces nropriétés et d'une pou-
dre à polir tenue eu suspension (h condi-
tion nue l'on ait soin d'agiter le flacon
•lA-ant l'emploi car si impalpable soit-oHe
cette nondre finit toujours par se déposer
an fond").
Les liquides employés sont très variés.
Souvent, ils sont constitués par de l'huile
de pétrole dans laquelle on a dissout de
bi paraffine (100 gr. de paraffine pour
^nO de pélT'del nuis ajouté 5 gt. d'acide
oxalique pulvérise. P/aufres fois ce li~
nnidc est formé d'un mélange d'essence
rio térébenthine et d'oléine, d'une solution
d'ammouiaoue à 10 %. ou de l'un des sels
indioué ci-dessus nour les pâtes. Les pou-
dres à polir sont les mêmes que pour ces
dernières.
Il y a intérêt souvent à obtenir cep, pou-
dres d'une très grande finesse et on v Par-
vient par décantation beaucoup mieux
qu'à l'aide, de tamis. Pour cela on agite la
poudre dans de l'eau et l'on attend nue
les parties les ni us grossières se soient dé-
posées nu fond du vase. On décante ni ors
le liouide avec précaution dans un autre
récipient où il se forme un nouveau dé-
pôt de poudre plus fine. On conçoit que
plus l'on attendra, longtemps avant, de
décanfor, plus Ta, pond 1" 1 en suspension
F"1") f'ne et .qu'il est aima ->'dlc, par des
décantations successives ' intervalles de
temps donnés, d'obtenir <' ■• '^eduils de
diverses finesses et de plus en plus impal-
pables. Voici une formule de liquide à
polir :
Essence de térébenthine .... 100 gr.
Oléine 200 gr.
Alcool 1/2 litre, Colcothar . . 300 gr.
Pâtes en pains. —- Outre les pâtes et
liquides à polir, on vend aussi dans le
commerce, des pâtes sèches en pains roses
ou blanc, que l'on délaye avec de l'eau
et qui sont très employés par nos soldats
en particulier, pour astiquer les cuivre
de leurs équipements. Les pains sont gé-
néralement un mélange do blanc d'espa-
gne et d'une solution, un peu gommée, de
crème de tartre ou d'acide oxalique que
l'on moule et sèche à l'air. On les utilise
non seulement pour les métaux, mais
aussi pour l'entretien des verres et des
glaces auquel peuvent également servir
bien qu'on l'ignore souvent, tous les au-
tres liquides et pâtes à métaux.
Oh. Loi;e.
CONTRE LA VJE CHERE
Les Plante? qu'il faut semer en Juillet
C'est le moment des semis de la plu-
part des légumes qui donneront leur ré-
colte pendant la mauvaise saison pro-
ci"v — chaîne et qui a ce
titre sont, des plus
in'ccieux. Les chi-
corées sauvages qui
produiront en no-
vembre-décembre;
les Choux-Brocoli,
en mars-avril : les
Mâches, les Poi-
reaux, les ficorso-.
n ère nu S al si fis noir,
etc. Ne pas oublier
surtout de sonner des
Choux-Raves et des
Choux - Navels ou
Choux=Rave blanc, hâtif Ru ta bn gas. légu-
(ludii''Vu. s.ohw mes r us tiques,
de culture facile et beaucoup trop dé-
daignés, car récoltés jeunes, avant leur
entier développement, ils constituent un
excellent légume-racine à la, chair tendre
et d'un goût très fin. Ils peuvent se man-
ger à toutes sauces comme les artichauts
ou les salsifis. Son venez-vous que ce
sont les Choux-Raves et les Rutabagas qui
oui sauvé L'Allemagne de la disette pen-
dant l'hiver dernier. Comme culturelles
Rutabagas se sèment en place, puis on les
échiirc.it de manière à laisser 0 m. -'i0 en-
tre oiia.oue pi ■(] et l'on n'a. plus qu'à don-
ne]' quelques binages et à arroser en cas
de sécheresse. Les Clioux-llaves sont se-
La Science à la Maison — Le Havre
Les acides gras que l'on utilise sont les
acides oléiqucs, palniitiques, stéariques,
etc.. et en général, tous les acides gras
déglycérinés du commerce. Au lieu du
tripoli, on peut employer la chaux, la
terre pourrie, la pierre-ponce pulvérisée.
]e peroxyde de fer o\i colcothar (rouge
d'Angleterre) que l'on peut obtenir soi-
même eu calcinant du sulfate de fer dans
une marmite en fer. La. crème de tartre
peut être remplacée par l'acide tartrique,
l'IiyposulfLte et le bicarbonate de soude,
l'acide oxalique, le sel d'oseille, etc..
Pour préparer la pâte à l'aide du sa-
von, ou coupe d'abord celui-ci en menus
morceaux que l'on fait fondre dans très
peu d'eau sur un feu doux. Lorsqu'il est
entièrement dissous, on ajoute la crème
de tartre puis le tripoli. Si l'on prend
pour base un acide gras, on dissout en
premier lieu la crème de tartre dans le
moins d'eau possible, nuis on émulslonne
cette solution à chaud, avec l'acide gras
H l'en termine par l'addition du tripoli.
Liquides à méinux. — Tls se composent
ordinairement d'un liouide susceptible de
nettoyer et de désoxyder par lui-même
les métaux ou contenant en dissolution
des sels nvnnt ces nropriétés et d'une pou-
dre à polir tenue eu suspension (h condi-
tion nue l'on ait soin d'agiter le flacon
•lA-ant l'emploi car si impalpable soit-oHe
cette nondre finit toujours par se déposer
an fond").
Les liquides employés sont très variés.
Souvent, ils sont constitués par de l'huile
de pétrole dans laquelle on a dissout de
bi paraffine (100 gr. de paraffine pour
^nO de pélT'del nuis ajouté 5 gt. d'acide
oxalique pulvérise. P/aufres fois ce li~
nnidc est formé d'un mélange d'essence
rio térébenthine et d'oléine, d'une solution
d'ammouiaoue à 10 %. ou de l'un des sels
indioué ci-dessus nour les pâtes. Les pou-
dres à polir sont les mêmes que pour ces
dernières.
Il y a intérêt souvent à obtenir cep, pou-
dres d'une très grande finesse et on v Par-
vient par décantation beaucoup mieux
qu'à l'aide, de tamis. Pour cela on agite la
poudre dans de l'eau et l'on attend nue
les parties les ni us grossières se soient dé-
posées nu fond du vase. On décante ni ors
le liouide avec précaution dans un autre
récipient où il se forme un nouveau dé-
pôt de poudre plus fine. On conçoit que
plus l'on attendra, longtemps avant, de
décanfor, plus Ta, pond 1" 1 en suspension
F"1") f'ne et .qu'il est aima ->'dlc, par des
décantations successives ' intervalles de
temps donnés, d'obtenir <' ■• '^eduils de
diverses finesses et de plus en plus impal-
pables. Voici une formule de liquide à
polir :
Essence de térébenthine .... 100 gr.
Oléine 200 gr.
Alcool 1/2 litre, Colcothar . . 300 gr.
Pâtes en pains. —- Outre les pâtes et
liquides à polir, on vend aussi dans le
commerce, des pâtes sèches en pains roses
ou blanc, que l'on délaye avec de l'eau
et qui sont très employés par nos soldats
en particulier, pour astiquer les cuivre
de leurs équipements. Les pains sont gé-
néralement un mélange do blanc d'espa-
gne et d'une solution, un peu gommée, de
crème de tartre ou d'acide oxalique que
l'on moule et sèche à l'air. On les utilise
non seulement pour les métaux, mais
aussi pour l'entretien des verres et des
glaces auquel peuvent également servir
bien qu'on l'ignore souvent, tous les au-
tres liquides et pâtes à métaux.
Oh. Loi;e.
CONTRE LA VJE CHERE
Les Plante? qu'il faut semer en Juillet
C'est le moment des semis de la plu-
part des légumes qui donneront leur ré-
colte pendant la mauvaise saison pro-
ci"v — chaîne et qui a ce
titre sont, des plus
in'ccieux. Les chi-
corées sauvages qui
produiront en no-
vembre-décembre;
les Choux-Brocoli,
en mars-avril : les
Mâches, les Poi-
reaux, les ficorso-.
n ère nu S al si fis noir,
etc. Ne pas oublier
surtout de sonner des
Choux-Raves et des
Choux - Navels ou
Choux=Rave blanc, hâtif Ru ta bn gas. légu-
(ludii''Vu. s.ohw mes r us tiques,
de culture facile et beaucoup trop dé-
daignés, car récoltés jeunes, avant leur
entier développement, ils constituent un
excellent légume-racine à la, chair tendre
et d'un goût très fin. Ils peuvent se man-
ger à toutes sauces comme les artichauts
ou les salsifis. Son venez-vous que ce
sont les Choux-Raves et les Rutabagas qui
oui sauvé L'Allemagne de la disette pen-
dant l'hiver dernier. Comme culturelles
Rutabagas se sèment en place, puis on les
échiirc.it de manière à laisser 0 m. -'i0 en-
tre oiia.oue pi ■(] et l'on n'a. plus qu'à don-
ne]' quelques binages et à arroser en cas
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