Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mai 1917 01 mai 1917
Description : 1917/05/01 (A5,N82)-1917/05/31. 1917/05/01 (A5,N82)-1917/05/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401252p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison — Le Havre
13
qu'il n'y a qu'encrassage un simple net-
toyage permet rie ]es remettre en état.
On se sert, pour cela, d'un morceau
rectangulaire de carde en ncier que l'on
cloue sur un manche en bois et avec
lequel ou brosse éncrgiquement la lime
^_ ~ BROSSERA LIMES.n
dans' les deux sens des rayures. _ Si,
malgré ce brossage, il reste des limailles
adhérentes, ce qui arrive lorsqu'on a
travaillé du plomb^ du. cuivre ou du
zinc — on peut éviter cette adhérence
eu prenant soin, quand, on se sert de
la lime sûr ces métaux, de la frotter de
temps en temps- avec de la craie — on
trompera l'outil dans un bain d'acide
sulfurique dilué, s'il s'agit de. limailles
de zinc, d'acide nitrique dilué, pour
celles de plomb et d'étain et dans un
nremier bain de sulfate de cuivre, suivi
d'une immersion dans le bain d'acide
nitrique,- jusqu'à-ce, q,u'apparaissènt .des
vapeurs rutilantes frougeâtros)' quand ce
sont «Ips limailles de fer ou d'acier. Au
sortir dos bains, on lave la lime h. l'eau
mire, on la sèche dans de la sciure de
bois et l'on donne un nouveau brossage.
Le plus souvent les limes sont grasses,
aussi est-il bon, avant de lus brosser et
nasse) 1 à l'acide,"de les plonger quelques
instants, dans une lessive alcaline bouil-
lante (Eau contenant 15 % de potasse
d'Amérumo, ou 25 % do cristaux de
soude ordinaires^ On rince à l'eau, on
met dans le bain acide et l'on termine
comme il a été dit. On emploie les
mêmes procédés nour les râues à bois
Ovin d'acide sulfûrimie chaud) et pour
colles à plomb et étain (bain d'acide
nitrique). Miîcaxo.
LE PETIT ELEVAGE LUCRATIF
L'Aviculture naturelle — L'enclos ou parc
(généralement à la ville on ïi'a pas la
latitude, comme dans les fermes, de
laisser courir les volailles où. ils veulent:,
même dans le o.]ianrn< de blé du voi-
sin'—- source de maints procès — ou
bous" les., roues du chauffeur qui' mène
«on train d'enfer sur la: route poudreuse.
D'ailleurs, je connais, l'amateur et sais
nu'il n'est lias de ceux oui permettent
à leurs ,p.oulos de s'aventurer dans les
rues et aux poussins de; s'attarder près
pattes dès chevaux, de la gueule des
chiens o\i des griffes des chats. À bon
droit il tient à ses élèves et désire le*
m voir toujours en lieu sûr.
Pour cela, il faut les enfermer, néces-
sité qui jointe à la factieuse inclinaison
do presque tous Jcs amateurs de voir
touiours trop grande la place et trop
Délit le nombre des habitants est caiu;^
do tous les insuccès.
Que clo fois n'ai-je pas vu dans des
volières de quelques mètres carrés, un
entassement, do pitoyables bêtes à1 demi
déplumées par le piquage, rongées pav
la vermine, rachitiquos, constamment "
affamées^ pataugeant dans un cloaque
infect do limif pf, d'excrément et no
rapportant, tous comptes faits, pas l'
liers de oo "u'ils coûtaient à nourrir.
Tomme effets néfastes de l'entassement,
j'ai vu m'">aux encore il v a quelques
années près d'JTarflpur (Sue-Tuf.). Un
riche amateur dans l'espoir d'obtenir on
hiver des quantités d'oeufs, loua là mv 1
vaste usine vacante et après v avoir
Tait installer tout un système do chauf-
fage à la vapeur, il la peupla d'un
nombre fantastique, de poules. Théori-
quement^ c'était' parfait : la température
était réglée thormométriquement an
degré constant le pins Propice à 1 i
ponte qu'une alimentation savante
devait en outre favoriser au plus haut
point. Pratiquement ce fut déplorable
au lieu do l'abondance d'reufs prévus,
une avalanche de maladies s'abattit su-
ies pondeuses et mit bientôt fin' à l'ex-
périence.
Le nombre des poules à réunir doit don.'
être expressément en rapport avec l'es-
pace qu'on peut leur accorder
Los aviculteurs nui se livrent à l'éle-
vage des bêtes de vire assignent d'or-
dinaire, à leurs parcs inie superficie de
S à 10 mètres carrés par sujet adulte,
l'amateur pourra «e contenter de moins,
mais no dp-ira inniis descendre *m-
dossous de 2 mètres carrés par tôfo
Ainsi : pour cinq poules et un coq
î'audr.i-t-il uu..enclos de 12 mètr"» carrée:
au minimum.
Le parc devra être' entièrement clo*
an. Word et à; l'Ouest, à défaut de murs,
par un .-pal plein de 2 mètre--: au. moins
de hauteur qui s'opposera, fout à la
fois, aux incursions du dehors, au pas
sage des vents froids et aux fugues des
hôtes eux-mêmes. Ri,-.malgré cet obsta-
cle, certaines poules avaient une pro-
pension à p,'échapper, on 1rs ''ininter-nt-,
opération- sur lanuelle je reviendrai.
Sur les deux autres côtés le pare sera
muni d'une" clôture que l'on : aura; avan-
tage de monter à In môme hauteur, mai*
qui sera à claire-voie, non seulement,
13
qu'il n'y a qu'encrassage un simple net-
toyage permet rie ]es remettre en état.
On se sert, pour cela, d'un morceau
rectangulaire de carde en ncier que l'on
cloue sur un manche en bois et avec
lequel ou brosse éncrgiquement la lime
^_ ~ BROSSERA LIMES.n
dans' les deux sens des rayures. _ Si,
malgré ce brossage, il reste des limailles
adhérentes, ce qui arrive lorsqu'on a
travaillé du plomb^ du. cuivre ou du
zinc — on peut éviter cette adhérence
eu prenant soin, quand, on se sert de
la lime sûr ces métaux, de la frotter de
temps en temps- avec de la craie — on
trompera l'outil dans un bain d'acide
sulfurique dilué, s'il s'agit de. limailles
de zinc, d'acide nitrique dilué, pour
celles de plomb et d'étain et dans un
nremier bain de sulfate de cuivre, suivi
d'une immersion dans le bain d'acide
nitrique,- jusqu'à-ce, q,u'apparaissènt .des
vapeurs rutilantes frougeâtros)' quand ce
sont «Ips limailles de fer ou d'acier. Au
sortir dos bains, on lave la lime h. l'eau
mire, on la sèche dans de la sciure de
bois et l'on donne un nouveau brossage.
Le plus souvent les limes sont grasses,
aussi est-il bon, avant de lus brosser et
nasse) 1 à l'acide,"de les plonger quelques
instants, dans une lessive alcaline bouil-
lante (Eau contenant 15 % de potasse
d'Amérumo, ou 25 % do cristaux de
soude ordinaires^ On rince à l'eau, on
met dans le bain acide et l'on termine
comme il a été dit. On emploie les
mêmes procédés nour les râues à bois
Ovin d'acide sulfûrimie chaud) et pour
colles à plomb et étain (bain d'acide
nitrique). Miîcaxo.
LE PETIT ELEVAGE LUCRATIF
L'Aviculture naturelle — L'enclos ou parc
(généralement à la ville on ïi'a pas la
latitude, comme dans les fermes, de
laisser courir les volailles où. ils veulent:,
même dans le o.]ianrn< de blé du voi-
sin'—- source de maints procès — ou
bous" les., roues du chauffeur qui' mène
«on train d'enfer sur la: route poudreuse.
D'ailleurs, je connais, l'amateur et sais
nu'il n'est lias de ceux oui permettent
à leurs ,p.oulos de s'aventurer dans les
rues et aux poussins de; s'attarder près
pattes dès chevaux, de la gueule des
chiens o\i des griffes des chats. À bon
droit il tient à ses élèves et désire le*
m voir toujours en lieu sûr.
Pour cela, il faut les enfermer, néces-
sité qui jointe à la factieuse inclinaison
do presque tous Jcs amateurs de voir
touiours trop grande la place et trop
Délit le nombre des habitants est caiu;^
do tous les insuccès.
Que clo fois n'ai-je pas vu dans des
volières de quelques mètres carrés, un
entassement, do pitoyables bêtes à1 demi
déplumées par le piquage, rongées pav
la vermine, rachitiquos, constamment "
affamées^ pataugeant dans un cloaque
infect do limif pf, d'excrément et no
rapportant, tous comptes faits, pas l'
liers de oo "u'ils coûtaient à nourrir.
Tomme effets néfastes de l'entassement,
j'ai vu m'">aux encore il v a quelques
années près d'JTarflpur (Sue-Tuf.). Un
riche amateur dans l'espoir d'obtenir on
hiver des quantités d'oeufs, loua là mv 1
vaste usine vacante et après v avoir
Tait installer tout un système do chauf-
fage à la vapeur, il la peupla d'un
nombre fantastique, de poules. Théori-
quement^ c'était' parfait : la température
était réglée thormométriquement an
degré constant le pins Propice à 1 i
ponte qu'une alimentation savante
devait en outre favoriser au plus haut
point. Pratiquement ce fut déplorable
au lieu do l'abondance d'reufs prévus,
une avalanche de maladies s'abattit su-
ies pondeuses et mit bientôt fin' à l'ex-
périence.
Le nombre des poules à réunir doit don.'
être expressément en rapport avec l'es-
pace qu'on peut leur accorder
Los aviculteurs nui se livrent à l'éle-
vage des bêtes de vire assignent d'or-
dinaire, à leurs parcs inie superficie de
S à 10 mètres carrés par sujet adulte,
l'amateur pourra «e contenter de moins,
mais no dp-ira inniis descendre *m-
dossous de 2 mètres carrés par tôfo
Ainsi : pour cinq poules et un coq
î'audr.i-t-il uu..enclos de 12 mètr"» carrée:
au minimum.
Le parc devra être' entièrement clo*
an. Word et à; l'Ouest, à défaut de murs,
par un .-pal plein de 2 mètre--: au. moins
de hauteur qui s'opposera, fout à la
fois, aux incursions du dehors, au pas
sage des vents froids et aux fugues des
hôtes eux-mêmes. Ri,-.malgré cet obsta-
cle, certaines poules avaient une pro-
pension à p,'échapper, on 1rs ''ininter-nt-,
opération- sur lanuelle je reviendrai.
Sur les deux autres côtés le pare sera
muni d'une" clôture que l'on : aura; avan-
tage de monter à In môme hauteur, mai*
qui sera à claire-voie, non seulement,
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