Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1916 01 décembre 1916
Description : 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31. 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401247c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
Les mauvais jours confinent les nrtturalisi.■;* dans
les travaux .intérieurs, mais, dehors mi chez soi. pour
ceux qui savent s'occuper et cherchent à s'instruire,
le temps est toujours trop court.
C'est la saison ru hareng ; la mévarjèrc avisée
s'empressera d'en sujer ot d eu marsner au vinaigre.
Aujourd'hui plus (juc jamais, i! faudra profiter de
cet aliment .économique ot eu taire des réserves.
Devant la, cherté du combustible, ou devra, pour l'é-
conomiser, y mêler tous les détritus que l'on jette
d'ordinaire. Sauf les vieilles boites à conserves, les
débris de verre ou de vaisselle, tout le contenu des
poubelles, sans éxecution : épJuch lires de légumes
et de fruits, marcs de cal''.'' ■et divers, feuilles ayant
servi aux infusions, .intestins de gibier, volailles,
poissons, arêtes, os, vieux chiffons ayant servi à
cirer et à écurer, test des crustacés, pelures d'oranges,
écales de ma,rrons et de noix, tout, même les écailles
d'huîtres et de moules peut être incinéré sans incon-
vénient, sans mauvaise odeur dans les fourneaux de
cuisine. Cette pratique a l'immense avantage de sim-
plifier singulièrement dans les villes le service de
nettoiement et pour ceux qui utilisent, leurs cendres
comme engrais de les bonifier énormément. Que l'on
n'aille pas s'imaginer que toutes ces matières étei-
gnent le feu, elles le . tempèrent simolenient, cer-
taines même, connue les intestins -toujours plus ou
moins gras, brillent avec une grande vivacité. A.
la campagne, on peut brûler les feuilles., brindilles,
pommes de pin, marrons d'Inde, mais ces derniers ont
des emplois plus précieux (1).
Pendant les longues périodes» pluvieuses; chacun
pour ce qui l'intéresse, ménagère comme collec-
tionneur, devront s'assurer que le contenu des ar-
moires, pla«wds. vitrines, cartons, etc.. n'est pas
atteint par l'humidité. Dans les espaces restreints.
on se sert d'un flacon ou d'une boîte débouchés rem-
plis de chlorure de calcium desséché. Pour les ap-
partements, placards, etc., le mieux esi; d'allumer
un ieu de <'oke et d'aérer, bi rent.oinologi.slc trouve
.-.■s coll.-ciions d'insecies ci papillons cm. •/crtes de
moisissures, il lui subira de passer sur chaque sujet
attaqué un pinceau imprégné '.e benzine phoniquee (2).
iai gelée peut, aussi, dan ce moi.-. en,..m ! ; re des
mei'aifs ; les pompes -al t< us les appareil.- < nlcnant
de ['cm, exposés aux < ba is- cmen; - de iom p.-ral ure,
compilais a eau et a gaz. 'dire- en gre-. etc.,
(b: -\-1 ont être proiégés par des mai ère-, mai! va i -es eon-
ductiices du calorique : paille, heç m poudre, -cure
de hois, .'milles -celles, ■a'-ehi-'ls de laine, vieilles cou-
vcr«'.ire-, le- pc-ses-eurs d: c-n. ■-. - i< i'ie»l«; ne de-
vront pas oublier de vider i'enveiuppu. des cylindres ou
de les garnir, de même pour les automobiles, les mo-
teurs exposés eu t'roo! ('■'>').
Lorsque la neige -couvrira le soi i que le chauffeur
devra aJfronier en vitesse sa su: face gJ.icée, il se
rappellera que le meilleur moyen de ne pas déraper
est d"'entourer les jantes m pneus avec une corde.
Au potager, il y a peu de choses à faire comme
semis ou repiquage ; aussi, pourra-t-on en profiter,
si la terre est forte, pour donner, à l'approche des
gelées, un labour grossier dans tous les carrés non
occupés. Les grosses mottes seront rendues friables
par les alternatives de gel et dégel et le sol en
sera d'autant amendé et plus facile à travailler dans
la suite.
A. bonne exposition, on peut semer les pois hâtifs
et les fèves sous abri.
Dans le verger, on commence à tailler poiriers et
pommiers, si le temps est doux. S'il gèle, on s'abs-
tient de toute opération : on recouvre de litière ou
do feuilles sèches les semis d'arbres délicats.
Comme fleurs, on peut semer en pois sur couche
le réséda et en pépinière; à bonne exposition. l'Au-
ricule, les Primevères et la violette des quatre saisons.
RÉCENTES DU /YIOIS
1. Utilisation des JVlafPons d'Inde eomme aliment des bestiaux
Ces marrons doivent être conservés sous l'eau comme
les glands. Au fur et à mesure des uesoins, on
les fait cuire dans une chaudière, puis on les écrase
de manière à en former une purée épaisse que l'on
mêle à raison de deux tasses par jour à la nour-
riture de l'animal. Il a été reconnu que cet aliment
donne de l'appétit aux bestiaux, les tient en excel-
lente santé et facilite l'engraissement.
2. Contre les JVIoisissafes
On conseille, pour préserver les placards, biblio-
thèques, collections, etc., des moisissures d'y enfermer
un vase rempli d'essence de térébenthine, ou d'en
répandre de temps en temps quelques gouttCvS' par-ci
par-là. On peut aussi employer avec avantage l'es-
sence de Mirbane (nitro-benzlne), le camphre. Tous
ces produits ont aussi l'avantage d'éloigner les in-
sectes destructeurs qui, parfois, commettent tant de
ravages. Pour préserver la colle, l'encre, on leur
ajoute un peu d'essence de lavande ou autre huile
essentielle. Pour le*s IWres, ou vaporise ces essence*
sur lia .©ouverture «*t l'ensemble des pages.
3- Pouf retarde? le degré de Gongélatioo de l-"eaci
On peut lui ajouter de l'alcool de bois (trop cher
en ce moment) ou dix pour cent, de e-lycérine neutre,
mélange qui est indiqué pour les parois oxydables :
fer blanc, cuivre, tôle plombée, zinc.
On peut, également employer dix pour cent de
chlorure de calcium pur (ne "as confondre avec le
chlorure de chaux), mélange économique mais qui,
détériorant les autres métaux, ne peut guère être
utilist? que pour les enveloppes en fonte ou acier
des cylindres.
ECONOMIE DOMESTIQUE
Pour recouvrir les confitures et empêcher
les moi-tissures
Beaucoup de personnes ont l'habitude d'em-
ployer un rond de papier imbibé de cognac ou
d'esprit de vin. Ces liquides s'évaporant rapidement,
il est préférable de tremper le papier dans de la
bonne glycérine dont l'action préservatrice persiste
et empêche en même temps le sucre de venir cris-
talliser à la surface de la confiture.
les travaux .intérieurs, mais, dehors mi chez soi. pour
ceux qui savent s'occuper et cherchent à s'instruire,
le temps est toujours trop court.
C'est la saison ru hareng ; la mévarjèrc avisée
s'empressera d'en sujer ot d eu marsner au vinaigre.
Aujourd'hui plus (juc jamais, i! faudra profiter de
cet aliment .économique ot eu taire des réserves.
Devant la, cherté du combustible, ou devra, pour l'é-
conomiser, y mêler tous les détritus que l'on jette
d'ordinaire. Sauf les vieilles boites à conserves, les
débris de verre ou de vaisselle, tout le contenu des
poubelles, sans éxecution : épJuch lires de légumes
et de fruits, marcs de cal''.'' ■et divers, feuilles ayant
servi aux infusions, .intestins de gibier, volailles,
poissons, arêtes, os, vieux chiffons ayant servi à
cirer et à écurer, test des crustacés, pelures d'oranges,
écales de ma,rrons et de noix, tout, même les écailles
d'huîtres et de moules peut être incinéré sans incon-
vénient, sans mauvaise odeur dans les fourneaux de
cuisine. Cette pratique a l'immense avantage de sim-
plifier singulièrement dans les villes le service de
nettoiement et pour ceux qui utilisent, leurs cendres
comme engrais de les bonifier énormément. Que l'on
n'aille pas s'imaginer que toutes ces matières étei-
gnent le feu, elles le . tempèrent simolenient, cer-
taines même, connue les intestins -toujours plus ou
moins gras, brillent avec une grande vivacité. A.
la campagne, on peut brûler les feuilles., brindilles,
pommes de pin, marrons d'Inde, mais ces derniers ont
des emplois plus précieux (1).
Pendant les longues périodes» pluvieuses; chacun
pour ce qui l'intéresse, ménagère comme collec-
tionneur, devront s'assurer que le contenu des ar-
moires, pla«wds. vitrines, cartons, etc.. n'est pas
atteint par l'humidité. Dans les espaces restreints.
on se sert d'un flacon ou d'une boîte débouchés rem-
plis de chlorure de calcium desséché. Pour les ap-
partements, placards, etc., le mieux esi; d'allumer
un ieu de <'oke et d'aérer, bi rent.oinologi.slc trouve
.-.■s coll.-ciions d'insecies ci papillons cm. •/crtes de
moisissures, il lui subira de passer sur chaque sujet
attaqué un pinceau imprégné '.e benzine phoniquee (2).
iai gelée peut, aussi, dan ce moi.-. en,..m ! ; re des
mei'aifs ; les pompes -al t< us les appareil.- < nlcnant
de ['cm, exposés aux < ba is- cmen; - de iom p.-ral ure,
compilais a eau et a gaz. 'dire- en gre-. etc.,
(b: -\-1 ont être proiégés par des mai ère-, mai! va i -es eon-
ductiices du calorique : paille, heç m poudre, -cure
de hois, .'milles -celles, ■a'-ehi-'ls de laine, vieilles cou-
vcr«'.ire-, le- pc-ses-eurs d: c-n. ■-. - i< i'ie»l«; ne de-
vront pas oublier de vider i'enveiuppu. des cylindres ou
de les garnir, de même pour les automobiles, les mo-
teurs exposés eu t'roo! ('■'>').
Lorsque la neige -couvrira le soi i que le chauffeur
devra aJfronier en vitesse sa su: face gJ.icée, il se
rappellera que le meilleur moyen de ne pas déraper
est d"'entourer les jantes m pneus avec une corde.
Au potager, il y a peu de choses à faire comme
semis ou repiquage ; aussi, pourra-t-on en profiter,
si la terre est forte, pour donner, à l'approche des
gelées, un labour grossier dans tous les carrés non
occupés. Les grosses mottes seront rendues friables
par les alternatives de gel et dégel et le sol en
sera d'autant amendé et plus facile à travailler dans
la suite.
A. bonne exposition, on peut semer les pois hâtifs
et les fèves sous abri.
Dans le verger, on commence à tailler poiriers et
pommiers, si le temps est doux. S'il gèle, on s'abs-
tient de toute opération : on recouvre de litière ou
do feuilles sèches les semis d'arbres délicats.
Comme fleurs, on peut semer en pois sur couche
le réséda et en pépinière; à bonne exposition. l'Au-
ricule, les Primevères et la violette des quatre saisons.
RÉCENTES DU /YIOIS
1. Utilisation des JVlafPons d'Inde eomme aliment des bestiaux
Ces marrons doivent être conservés sous l'eau comme
les glands. Au fur et à mesure des uesoins, on
les fait cuire dans une chaudière, puis on les écrase
de manière à en former une purée épaisse que l'on
mêle à raison de deux tasses par jour à la nour-
riture de l'animal. Il a été reconnu que cet aliment
donne de l'appétit aux bestiaux, les tient en excel-
lente santé et facilite l'engraissement.
2. Contre les JVIoisissafes
On conseille, pour préserver les placards, biblio-
thèques, collections, etc., des moisissures d'y enfermer
un vase rempli d'essence de térébenthine, ou d'en
répandre de temps en temps quelques gouttCvS' par-ci
par-là. On peut aussi employer avec avantage l'es-
sence de Mirbane (nitro-benzlne), le camphre. Tous
ces produits ont aussi l'avantage d'éloigner les in-
sectes destructeurs qui, parfois, commettent tant de
ravages. Pour préserver la colle, l'encre, on leur
ajoute un peu d'essence de lavande ou autre huile
essentielle. Pour le*s IWres, ou vaporise ces essence*
sur lia .©ouverture «*t l'ensemble des pages.
3- Pouf retarde? le degré de Gongélatioo de l-"eaci
On peut lui ajouter de l'alcool de bois (trop cher
en ce moment) ou dix pour cent, de e-lycérine neutre,
mélange qui est indiqué pour les parois oxydables :
fer blanc, cuivre, tôle plombée, zinc.
On peut, également employer dix pour cent de
chlorure de calcium pur (ne "as confondre avec le
chlorure de chaux), mélange économique mais qui,
détériorant les autres métaux, ne peut guère être
utilist? que pour les enveloppes en fonte ou acier
des cylindres.
ECONOMIE DOMESTIQUE
Pour recouvrir les confitures et empêcher
les moi-tissures
Beaucoup de personnes ont l'habitude d'em-
ployer un rond de papier imbibé de cognac ou
d'esprit de vin. Ces liquides s'évaporant rapidement,
il est préférable de tremper le papier dans de la
bonne glycérine dont l'action préservatrice persiste
et empêche en même temps le sucre de venir cris-
talliser à la surface de la confiture.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.34%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.34%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 9/12
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5401247c/f9.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5401247c/f9.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5401247c/f9.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5401247c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5401247c
Facebook
Twitter