Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1916 01 décembre 1916
Description : 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31. 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401247c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
minons-les en détail, ils le méritent à pins d'un litre.
D'abord, quel est. leur nom ? .Ne le demandons
pas aux pêcheurs. Ils juins -en citeraient deux, ou
trois justifies peut-être par leur forme et par cette
propriété aspergeant*-, mais si. peu honnête que je
n'aime pas h':-; répéter. .Fouillons plutôt n'os sou-
venirs en histoire, naturelle et portons l'un de nos
sujets avec la pierre sur laquelle il est fixé dans
une flaque d'eau de mer ou dans un aquarium
marin. IJ se montrera- aussitôt: dans tonte sa.
grâce et. nous remettra, -en mémoire son nom d'uefinie
ou d'anémone de mer, dont il est bien digne.
11 y a loin, on eifet, de l'aspect qu'offrent ces
zoophytes (animaux, fleurs) à sec, à mer basse avec
celui qu'ils présentent, derrière- les vitres d'un bac.
Il faut réellement être -prévenu pour reconnaître
les mêmes êtres sous des formes si différentes.
Ici- privés de leur élément, dégonflés, refermés,
affaissés, recroquevillés, en partie desséchés par l'air,
souillés de sable et de gravier, ils semblent des
masses de gélatine flasques et inertes que leurs'
couleurs adaptées au ion général du sol marin dissi-
mulent, au regard.
Là, en pleine eau. dressés, épanouis, ils brillent
des plus riches leintes. levaient le- tonnes les plus
gracieuses, ils s'agitent, ils vivent, comme de magni-
fiques Heurs animées que- l'on ne peut se lasser
de eonle-inpler.
Ce qui n'était qu'un cône charnu, un vulgaire
champignon, une bourse vide ci pendunte, une mu-
cosité informe devient, derrière la glace, élé-gante
pâquerette, a-il tel multicolore, boule neigeuse d'hor-
tensia, belle fleur de cacius. de daihiu. ou de chry-
santhème ; que dis-je ? Beaucoup mieux que tout
cela, car on cherchera il vainement dans ces Heurs
terrestres qui. font l'orgueil de nos horticulteurs, cette
profusion de coloris, ces mélanges liaimonieux, ces
contrastes inattendus, ces oppositions ravissantes de
teintes et surtout cette admirable transparence qui
caractérise ces chainaiiU rayon-iés.
(,.! siiirrc.) E. P.
LES PETITS TRAVAUX D'AMATEUR
LES CACHETS ETtf GÉLATINE
La faibrication des cachets en. caoutchouc n'est pas
impossible pour l'amateur et nous y reviendrons un
jour, mais, pour, aujourd'hui, nous indiquerons le
moyen de se faire des cachets en gélatine dont
l'exécution est beaucoup plus facile et qui, d'ail-
leurs, rendent les mêmes services que ceux en canut-
chouc.
A l'aide d'un composteur et de lettres ordinaires
d'imprimerie, on compose le texte qu'il -s'agit d'obtenir
en gélatine.
Entre temps, on a mis, d'une part, à t.reniper
dans un peu d'eau un morceau de carton plus grand
que le cachet désiré ci •%> 4 à 5 millimètres d'é-
paisseur, d'autre pari, et dans un autre vase on
dépose également, pour qu'elle s'imbibe d'eau, un
morceau de colle de menuisier.
Une douzaine d'heures a,u maximum suffisent pour
amener à bien ces deux trempages- On sort alois
le carton, on le sèche avec un linge, puis sur l'un
des côtés on prend par pression une empreinte en
creux du texte compose'-, ("est le moule qui va
permettre de couler la gélatine. On met cette der-
nière, ramollie et gonflée. dans un pot quel-
conque et on la fait fondre au bain-niarie. Dès qu'elle
est devenue fluide, on lui incorpore quelques g,mites
de glycérine, puis, après avoir un peu huilé l'em-
preinte des lettres, on coule le mélange qui devra
naturellement déborder sur La surface du carton (on
peut mettre, un rebord à celui-ci. afin d'avoir une
certaine épaisseur de gélatine). On laisse refroidir
et sécher pendant quelques heures, on démoule et
l'on fixe Je cachet ainsi obtenu, dont on peut faire
de même autant rl Yxcmpla-n-s que l'on voudra, sur
une poignée en bois. L'adhérence s'obtiendra faci-
lement en chauffant ou en passant un pieu d'eau
chaude sur le dos du cachet.
Pour s'en servir, n'appuyer que très légèrement sur
le tampon encreur et sur ]t> papier à marquer. A. M .
FICELLES D'ATELIER
Pour distinguer l'Acier du Fer
A. l'aide «l'une baguette de bois ou de x^rre, on
dépose une goutte d'acide azotique sur l'objet à re-
connaître. Après que l'acide a agi quelques instants,
on lave à l'eau pure ht partie touchée. Celle-ci appa-
raîtra alors noire si l'objet est en acier, bleuâtre
ou briianle. s'il est en ïer.
Cuivrage 'sans é'ec r:c;t - des objets en fer, acieret Conte
Préparez séparément les deux solutions suivantes :
1" Lan, 2 parties ; acide, ohlorhydrique, 2 parties ;
chlorure d'étain cristallisé, 1 partie.
2" Eau, 1(> parties ; sulfate de. cuivre, .1. partie ;
ajoutez à, celte solution de l'ammoniaque jusqu'à re-
dissolution du préeipiié qui se forme d'abord.
Les objets à. cuivrer doivent être bien dégraissés
par lavage ou immersion s'ils sont petits, dans un
bain de potasse ou de soude bouillant (carbonate
de potasse, potasse ordinaire du commerce ou d'Amé-
rique, cristaux de soude), pats passés à 'eau pure
i'J- décape-' (enlèvement do tout- oxyde par grattage,
liassa'ïc à ht toile énieii ou à la lime). Ensuite, on
h-s pionge dans la première solution pendant un court
instant, puis immédiatement dans la seconde. Le cui-
'--.[<-y se produit aussiiôt. on lave de nouveau à l'eau
.'i l'on è«'he ''ans 1" --.nirele dépôi -est beaucoup ] !i;s s;,];,'. {,[ ; ihèren" < ao
par le pioeé-h- erbionr- qui consiste à trotter l'oVjef,
à l'aide d'une br,i- puis a le nlonger dans une simple solution salir •'■-■
de sulfate de cuivre ou à les frotter avec de la sciure
humecté*- de cette solution.
Pour les objets < n fonte, on dégraisse ci décape
comme il es! -Ir,. puis on plong a- ■ ■• h-in :
Acide ohlorhydrique SO partit--- ;
azot ique 10
Chlorure de cuivre il)
D'abord, quel est. leur nom ? .Ne le demandons
pas aux pêcheurs. Ils juins -en citeraient deux, ou
trois justifies peut-être par leur forme et par cette
propriété aspergeant*-, mais si. peu honnête que je
n'aime pas h':-; répéter. .Fouillons plutôt n'os sou-
venirs en histoire, naturelle et portons l'un de nos
sujets avec la pierre sur laquelle il est fixé dans
une flaque d'eau de mer ou dans un aquarium
marin. IJ se montrera- aussitôt: dans tonte sa.
grâce et. nous remettra, -en mémoire son nom d'uefinie
ou d'anémone de mer, dont il est bien digne.
11 y a loin, on eifet, de l'aspect qu'offrent ces
zoophytes (animaux, fleurs) à sec, à mer basse avec
celui qu'ils présentent, derrière- les vitres d'un bac.
Il faut réellement être -prévenu pour reconnaître
les mêmes êtres sous des formes si différentes.
Ici- privés de leur élément, dégonflés, refermés,
affaissés, recroquevillés, en partie desséchés par l'air,
souillés de sable et de gravier, ils semblent des
masses de gélatine flasques et inertes que leurs'
couleurs adaptées au ion général du sol marin dissi-
mulent, au regard.
Là, en pleine eau. dressés, épanouis, ils brillent
des plus riches leintes. levaient le- tonnes les plus
gracieuses, ils s'agitent, ils vivent, comme de magni-
fiques Heurs animées que- l'on ne peut se lasser
de eonle-inpler.
Ce qui n'était qu'un cône charnu, un vulgaire
champignon, une bourse vide ci pendunte, une mu-
cosité informe devient, derrière la glace, élé-gante
pâquerette, a-il tel multicolore, boule neigeuse d'hor-
tensia, belle fleur de cacius. de daihiu. ou de chry-
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cela, car on cherchera il vainement dans ces Heurs
terrestres qui. font l'orgueil de nos horticulteurs, cette
profusion de coloris, ces mélanges liaimonieux, ces
contrastes inattendus, ces oppositions ravissantes de
teintes et surtout cette admirable transparence qui
caractérise ces chainaiiU rayon-iés.
(,.! siiirrc.) E. P.
LES PETITS TRAVAUX D'AMATEUR
LES CACHETS ETtf GÉLATINE
La faibrication des cachets en. caoutchouc n'est pas
impossible pour l'amateur et nous y reviendrons un
jour, mais, pour, aujourd'hui, nous indiquerons le
moyen de se faire des cachets en gélatine dont
l'exécution est beaucoup plus facile et qui, d'ail-
leurs, rendent les mêmes services que ceux en canut-
chouc.
A l'aide d'un composteur et de lettres ordinaires
d'imprimerie, on compose le texte qu'il -s'agit d'obtenir
en gélatine.
Entre temps, on a mis, d'une part, à t.reniper
dans un peu d'eau un morceau de carton plus grand
que le cachet désiré ci •%> 4 à 5 millimètres d'é-
paisseur, d'autre pari, et dans un autre vase on
dépose également, pour qu'elle s'imbibe d'eau, un
morceau de colle de menuisier.
Une douzaine d'heures a,u maximum suffisent pour
amener à bien ces deux trempages- On sort alois
le carton, on le sèche avec un linge, puis sur l'un
des côtés on prend par pression une empreinte en
creux du texte compose'-, ("est le moule qui va
permettre de couler la gélatine. On met cette der-
nière, ramollie et gonflée. dans un pot quel-
conque et on la fait fondre au bain-niarie. Dès qu'elle
est devenue fluide, on lui incorpore quelques g,mites
de glycérine, puis, après avoir un peu huilé l'em-
preinte des lettres, on coule le mélange qui devra
naturellement déborder sur La surface du carton (on
peut mettre, un rebord à celui-ci. afin d'avoir une
certaine épaisseur de gélatine). On laisse refroidir
et sécher pendant quelques heures, on démoule et
l'on fixe Je cachet ainsi obtenu, dont on peut faire
de même autant rl Yxcmpla-n-s que l'on voudra, sur
une poignée en bois. L'adhérence s'obtiendra faci-
lement en chauffant ou en passant un pieu d'eau
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Pour s'en servir, n'appuyer que très légèrement sur
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Pour distinguer l'Acier du Fer
A. l'aide «l'une baguette de bois ou de x^rre, on
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connaître. Après que l'acide a agi quelques instants,
on lave à l'eau pure ht partie touchée. Celle-ci appa-
raîtra alors noire si l'objet est en acier, bleuâtre
ou briianle. s'il est en ïer.
Cuivrage 'sans é'ec r:c;t - des objets en fer, acieret Conte
Préparez séparément les deux solutions suivantes :
1" Lan, 2 parties ; acide, ohlorhydrique, 2 parties ;
chlorure d'étain cristallisé, 1 partie.
2" Eau, 1(> parties ; sulfate de. cuivre, .1. partie ;
ajoutez à, celte solution de l'ammoniaque jusqu'à re-
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Les objets à. cuivrer doivent être bien dégraissés
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'--.[<-y se produit aussiiôt. on lave de nouveau à l'eau
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