Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1916 01 décembre 1916
Description : 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31. 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401247c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
ECistoiro USTa/tixi/elle
X^a, iTaAiri© -A-iastrallexiii.®
- Les Kanguroos
. Les productions de l'Australie, tant végétales qu'a-
nimales, diffèrent beaucoup de celles des autres con-
tinents et forment en quelque sorte une flore et une
faune particulière à ce vaste pays.
Ainsi, ia plupart des marsupiaux lui appartiennent
et, chose curieuse, leurs nombreuses espèces y forment,
par leur constitution fort différente de l'une à l'autre,
des groupes qui ont leurs analogues dans nos mam-
m.iter-es ordinaires. En d'autres termes, on. trouve,
en Australie, des marsupiaux ou animaux à bourse
. qui représente nt les (juadruman.es, les insectivores, les
rongeurs, les carnivores et les édentés.
Le plus connu des animaux australiens est cer-
tainement le kanguroo qui, comme sauteur, n'a d'é-
quivalent, dans les mammifères ordinaires, que la
gerboise, petit rongeur habitant- principalement les
steppe- arHes Y 1; Pussie et les solitudes du Sahara.
On connaîi une cinquantaine d'espèces de kanguroos
vivant, tant, en Australie qu'à la Nouvelle-Guinée et
en Tasmame. Les plus grandes ont la taille d'un
veau de cinq à six mois ; la plus petite, le
kanguroo-rat. que nous avons représenté dans un
numéro précédent (.1), est de la taille d'un lapin
et d;;;t son nrm à la forme de la tête qui rappelle
celle des rats.
Les kanguroos vivent par troupes, paissent l'herbe
Cl). — Voir rv° 74 de septembre, nage 47.
des prairies, broutent les oourgeons et les feuilles
des plantes. Leur marche est disgracieuse par suite
de F inégalité des membres, mais leur course est
(.donnante d'agilité et de vitesse. Progressant par
bonis énormes et retombant chaque fois sur leurs
membres postérieurs et leur queue qui se détendent
comme des ressorts puissants, ils ont tôt fait de
distancer le cavalier qui veut les poursuivre. Au
repos, ils supputent de même sur leurs pattes de
derrière et sur leur queue, leurs courtes nattes anté-
rieures pendantes sur leur podrine. Surpris et corné,
le kanguroo se défend bravement à l'aide de ses
ongles robustes contre les chiens qui cherchent à
l'approcher ; parfois aussi, s'a-ppuyant sur sa queue,
il lance en avant de vigoureuses ruades avec ses
pattes postérieures.
Pris jeunes, ces .animaux sont doux, faciles à
élever et, comme ou a pu s'en rendre compte pair
ceux importés dans les divers jardins zoologiques,
peuvent parfaitement s'accomoder du climat européen.
Considérant que leur cliair est excellente et que
leur peau donne une pelleterie très estimée, il est
regrettable que Ton n'ait pas c lie relié jusqu'alors
à les répandre et à en favoriser en France la
multiplication.
Il y a donc encore là quelque chose à faire pour
des gens d'initiative.
ZOOPHILE.
Océanographie HPra/tic^-cLe
LA F^ORE VIVANTE DE LA MER (Les /Ictirçies ou Apénr)ones de Mer).
Qit'ils sont brillants à voir, sous Vonde diaphane,.
Ces vergers où chaque arbre, entaillé de couleurs,
Porte des fruits vivants et de vivantes fleurs /
(A.utran. poèmes de la mer.)
vaguement, de loin, à des champignons sans dôme,
formés d'une .gelée molle et inerte.
Si, d'un naturel observateur, le désir voir- a-
pris de regarder de plus près et de toucJier du doigt
ces choses in connues, vous n'avez pas tardé à recon-
naître que l'apparence était trompeuse. Au toucher,
ces petits cônes se sont révélés durs, charnus et par-
faitement vivants, car, à votre contact, ils se sont
contractés et- un jet de liquide s'élanoant avec force
de leur sommet, a. pu nuis asperger le visage.
Passurez-vous : au contraire de certain mollusque
qui distille du vitriol (1). ce n'est heureusement que
de l'ei.iu de nier pure q-.:e projettent a.nisi ces êtres
ébauchés et, au lieu de leur garder rancune d'avoir
employé leur arme pour repousser l'assaillant, exa-
(.1). — La Tonne (l)o]iu;u). grand gastéropode de
ia .Méditerranée, dont les glandes salivaires seccrètent
un liquide- contenant plus de :i % d'acide sulfurique
et. I % d'acide ehlorydrique. Les naturalistes n'ont
pas encore pu expliquer la présence de ces acides
à l'état libre chez cet animal.
X^a, iTaAiri© -A-iastrallexiii.®
- Les Kanguroos
. Les productions de l'Australie, tant végétales qu'a-
nimales, diffèrent beaucoup de celles des autres con-
tinents et forment en quelque sorte une flore et une
faune particulière à ce vaste pays.
Ainsi, ia plupart des marsupiaux lui appartiennent
et, chose curieuse, leurs nombreuses espèces y forment,
par leur constitution fort différente de l'une à l'autre,
des groupes qui ont leurs analogues dans nos mam-
m.iter-es ordinaires. En d'autres termes, on. trouve,
en Australie, des marsupiaux ou animaux à bourse
. qui représente nt les (juadruman.es, les insectivores, les
rongeurs, les carnivores et les édentés.
Le plus connu des animaux australiens est cer-
tainement le kanguroo qui, comme sauteur, n'a d'é-
quivalent, dans les mammifères ordinaires, que la
gerboise, petit rongeur habitant- principalement les
steppe- arHes Y 1; Pussie et les solitudes du Sahara.
On connaîi une cinquantaine d'espèces de kanguroos
vivant, tant, en Australie qu'à la Nouvelle-Guinée et
en Tasmame. Les plus grandes ont la taille d'un
veau de cinq à six mois ; la plus petite, le
kanguroo-rat. que nous avons représenté dans un
numéro précédent (.1), est de la taille d'un lapin
et d;;;t son nrm à la forme de la tête qui rappelle
celle des rats.
Les kanguroos vivent par troupes, paissent l'herbe
Cl). — Voir rv° 74 de septembre, nage 47.
des prairies, broutent les oourgeons et les feuilles
des plantes. Leur marche est disgracieuse par suite
de F inégalité des membres, mais leur course est
(.donnante d'agilité et de vitesse. Progressant par
bonis énormes et retombant chaque fois sur leurs
membres postérieurs et leur queue qui se détendent
comme des ressorts puissants, ils ont tôt fait de
distancer le cavalier qui veut les poursuivre. Au
repos, ils supputent de même sur leurs pattes de
derrière et sur leur queue, leurs courtes nattes anté-
rieures pendantes sur leur podrine. Surpris et corné,
le kanguroo se défend bravement à l'aide de ses
ongles robustes contre les chiens qui cherchent à
l'approcher ; parfois aussi, s'a-ppuyant sur sa queue,
il lance en avant de vigoureuses ruades avec ses
pattes postérieures.
Pris jeunes, ces .animaux sont doux, faciles à
élever et, comme ou a pu s'en rendre compte pair
ceux importés dans les divers jardins zoologiques,
peuvent parfaitement s'accomoder du climat européen.
Considérant que leur cliair est excellente et que
leur peau donne une pelleterie très estimée, il est
regrettable que Ton n'ait pas c lie relié jusqu'alors
à les répandre et à en favoriser en France la
multiplication.
Il y a donc encore là quelque chose à faire pour
des gens d'initiative.
ZOOPHILE.
Océanographie HPra/tic^-cLe
LA F^ORE VIVANTE DE LA MER (Les /Ictirçies ou Apénr)ones de Mer).
Qit'ils sont brillants à voir, sous Vonde diaphane,.
Ces vergers où chaque arbre, entaillé de couleurs,
Porte des fruits vivants et de vivantes fleurs /
(A.utran. poèmes de la mer.)
vaguement, de loin, à des champignons sans dôme,
formés d'une .gelée molle et inerte.
Si, d'un naturel observateur, le désir voir- a-
pris de regarder de plus près et de toucJier du doigt
ces choses in connues, vous n'avez pas tardé à recon-
naître que l'apparence était trompeuse. Au toucher,
ces petits cônes se sont révélés durs, charnus et par-
faitement vivants, car, à votre contact, ils se sont
contractés et- un jet de liquide s'élanoant avec force
de leur sommet, a. pu nuis asperger le visage.
Passurez-vous : au contraire de certain mollusque
qui distille du vitriol (1). ce n'est heureusement que
de l'ei.iu de nier pure q-.:e projettent a.nisi ces êtres
ébauchés et, au lieu de leur garder rancune d'avoir
employé leur arme pour repousser l'assaillant, exa-
(.1). — La Tonne (l)o]iu;u). grand gastéropode de
ia .Méditerranée, dont les glandes salivaires seccrètent
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