Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1916 01 octobre 1916
Description : 1916/10/01 (A4,N75)-1916/10/31. 1916/10/01 (A4,N75)-1916/10/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401245j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
m
faciliter le démoulage, en fer -blanc ou en toute autre
matière. Pour l'amateur, une simple boîte en carton
fera l'affaire.
Ordinairement le savon est moulé en très gros mor-
ceaux, généralement en longues barres qnadrangulaires
que l'on divise au moyen d'un fil de fer.
Le savon marbré ou « madré » dit de Marseille
s'obtient en conservant précisément dans la pâte le
savon ferrugineux bleuâtre qui produit les marbrures.
À cet effet, on empêche ce savon ferrugineux de se
précipiter en brassant le mélange et en le refroidissant
rapidement.
Tous les savons à base de soude sont durs, ceux à
base de potasse sont tous mous, sauf celui que l'on
obtient en traitant l'huile 'de ricin, qui est dur et cas-
sant, et n'a d'ailleurs pas l'emploi en économie domes-
tique. '
En employant donc le carbonate de potasse au lieu
de carbonate de soude et en opérant, comme nous
l'avons dit, on pourra fabriquer facilement avec toute
huile oii graisse des savons mous. D'ordinaire, on
emploie pour leur fabrication des huiles de chèvenis,
d'oeillette, de colza et de navette. Le savon mou se
colore en vert par addition d'un peu d'indigo et en
noir par du sulfate de cuivre, ou de fer, ou encore
pan' de la noix do galle.
Le savon sableux dit « savon minéral » peut être
fabriqué aisément pa.r mélange d'un quart de savon
dur ordinaire avec trois quarts de sable très fin nommé
vulgairement a sablonnette » que l'on trouve dans
certaines carrières,et que l'on peut remplacer par du
sable quelconque tamisé. Si l'on se sert de sable de
mer, avoir soin de le laver à l'eau douce avant de
s'en servir.
On fond le savon à chaud dans un peu d'eau, on
ajoute le sable petit à petit en remuant bien le mé-
lange qui doit avoir la consistance d'un mortier., très
épais. On ajoute à nouveau un peu d'eau si on n'en
a pas mis assez au début' pour l'amener à cet état
et l'on n'a plus qu'à couler dans un moule-
Pour obtenir les savons parfumés, il suffit d'ajouter
au savon blanc pur, avant le moulage, quelques gout-
tes du panfum désiré.
Les savons de toilette doivent être plus soignés com-
me fabrication et pureté. Le suif, le beurre, le sain-
doux, les huiles d'amandes, de noisette et de palme
rentrent de préférence dans leur composition. Ils sont
coulés dans des moulas en fer s'ouvrant en deux ou
plusieurs parties, suivant la complication de leur
forme
(A sw'rrr).
Oh. LOKE.
LA PETITE INDUSTRIE CHEZ SOI
Brevets d'invention (suite;
•l'ai retrouvé /celte statistique dont je parlais en
terminant, le mois dernier, la, voici : Sur cent brevets
pris, il n'y en a. déjà plus la seconde annéée que 79.
pour lesquels l'annuité de cent francs est renouvelée.
La. septième année, il n'en reste plus guère que
L! payant encore l'annuité ; enfin, la quinzième a.n-
nécé, c'est à peine s'il -on. compte trois brevets sur
cent (exactement 2,30 indique la statistique), qui ont
continué à verser la somme jusqu'au bout, c'est-à-dire
qui -ont réussi à rapporter quelque chose à leurs
-auteurs.
Coin me ce n'est pas le titre, mais la. seule valeur
de l'invention qui fait toute colle du brevet, l'inven-
teur cemprend donc qu'il a le plus grand intérêt à
mettre sa. découverte tout, à l'ail au noin.t avant de
présenter sa demande do brevet. .Mais il ne devra pas
oublier non plus qu'il ne peut compter que sur lui
seul pour cette mise au point, car n'étant pas pro-
légé. tant que la demande n'est pas faite, s'il divulge
sa découverte à quelqu'un, que cette découverte soit
intéressante et que ce quelqu'un soit peu
scrupuleux. (ce. qui, malheureusement, n'est pas
rare), elle s'empressera de prendre nn brève! à sa
place et l'infortuné sera fruste du fruit de son tra-
vail, sans ou'aueune jurisprudence puisse faire re<-on-
na.ître ses droits, toute preuve de priorité que confère
précisément le brevet, lui manquant.
Lorsqu'après avoir -mûrement réfléchi et que l'on
pense que sa découverte est suffisamment parachevée
et rendue pratique, on se mettra à en tracer les plans
et à en rédiger la description avec loufe la méthode,
la clarté et; la précision possible et ceci pour éviter
les contestations ultérieures en cas de contrefaçon-
Souvent il arrive que les inventeurs ne sont pas à
même de mener à bien l'exécution de ces pièces indis-
pensables, par manque d'habitude de tenir le tire-
ligne et la plume. Aussi, des maisons spéciales se
chargent-elles de ces travaux et de toutes les démar-
ches nécessaires à l'obtention du -brevet.
11 est de la dernière imprudence de chercher à
vendre un brevet; avant son obtention. Il vaut toujours
'mieux prendre de brevet, en son nom personnel que
de consentir à s'adjoindre celui d'un .commanditaire.
Le brevet en nom collectif a tous les inconvénients
des choses indivises.
Une fois la denia.nde de 'brevet effectuée, l'inventeur
jouit exclusivement, pendant, la première année, des
améliorations qu'il peut y apporter, à condition qu'il
les consigne dans des certificats d'addition.
Le brevet protège l'inventeur pendant quinze ans,
mais, aux termes de la loi. il doit pour cela acquitter
avant le commencement de chaque année, à partir
du dépôt il) une nouvelle annuité de cent francs :
de plus, il doit exploiter (2) son. invention, dans les
deux anuéeés de l'-cxpédilion du brevet et ne pas
cesser pendant deux années consécuii \v> dans le-
cours du brevet.
(1). — Aux ternies de la loi du 5 juillet ]>-?-!. la
durée, du brevet court du jour du dépôt de la demande
à la Préfecture.
11 est accordé un délai de trois mois au plus à
l'intéressé pour effectuer valablement le paiement de son
annuité, mais il devra, verser, en outre, une taxe
supplémentaire de cinq francs pour le premier mois
de. retard ; de dix francs, s'il n'effectue le paiement
que dans le second mois, et de quinze francs, s'il a
attendu le dernier délai et versé dans le troisième mois.
Cette taxe supplémentaire doit être acquittée- en même
temps que l'annuité en retard.
Le breveté qui aura introduit en France des objets
fabriqués à l'étranger et semblables à ceux qui sont
garantis par son brevet est également déchu de ses droite.
faciliter le démoulage, en fer -blanc ou en toute autre
matière. Pour l'amateur, une simple boîte en carton
fera l'affaire.
Ordinairement le savon est moulé en très gros mor-
ceaux, généralement en longues barres qnadrangulaires
que l'on divise au moyen d'un fil de fer.
Le savon marbré ou « madré » dit de Marseille
s'obtient en conservant précisément dans la pâte le
savon ferrugineux bleuâtre qui produit les marbrures.
À cet effet, on empêche ce savon ferrugineux de se
précipiter en brassant le mélange et en le refroidissant
rapidement.
Tous les savons à base de soude sont durs, ceux à
base de potasse sont tous mous, sauf celui que l'on
obtient en traitant l'huile 'de ricin, qui est dur et cas-
sant, et n'a d'ailleurs pas l'emploi en économie domes-
tique. '
En employant donc le carbonate de potasse au lieu
de carbonate de soude et en opérant, comme nous
l'avons dit, on pourra fabriquer facilement avec toute
huile oii graisse des savons mous. D'ordinaire, on
emploie pour leur fabrication des huiles de chèvenis,
d'oeillette, de colza et de navette. Le savon mou se
colore en vert par addition d'un peu d'indigo et en
noir par du sulfate de cuivre, ou de fer, ou encore
pan' de la noix do galle.
Le savon sableux dit « savon minéral » peut être
fabriqué aisément pa.r mélange d'un quart de savon
dur ordinaire avec trois quarts de sable très fin nommé
vulgairement a sablonnette » que l'on trouve dans
certaines carrières,et que l'on peut remplacer par du
sable quelconque tamisé. Si l'on se sert de sable de
mer, avoir soin de le laver à l'eau douce avant de
s'en servir.
On fond le savon à chaud dans un peu d'eau, on
ajoute le sable petit à petit en remuant bien le mé-
lange qui doit avoir la consistance d'un mortier., très
épais. On ajoute à nouveau un peu d'eau si on n'en
a pas mis assez au début' pour l'amener à cet état
et l'on n'a plus qu'à couler dans un moule-
Pour obtenir les savons parfumés, il suffit d'ajouter
au savon blanc pur, avant le moulage, quelques gout-
tes du panfum désiré.
Les savons de toilette doivent être plus soignés com-
me fabrication et pureté. Le suif, le beurre, le sain-
doux, les huiles d'amandes, de noisette et de palme
rentrent de préférence dans leur composition. Ils sont
coulés dans des moulas en fer s'ouvrant en deux ou
plusieurs parties, suivant la complication de leur
forme
(A sw'rrr).
Oh. LOKE.
LA PETITE INDUSTRIE CHEZ SOI
Brevets d'invention (suite;
•l'ai retrouvé /celte statistique dont je parlais en
terminant, le mois dernier, la, voici : Sur cent brevets
pris, il n'y en a. déjà plus la seconde annéée que 79.
pour lesquels l'annuité de cent francs est renouvelée.
La. septième année, il n'en reste plus guère que
L! payant encore l'annuité ; enfin, la quinzième a.n-
nécé, c'est à peine s'il -on. compte trois brevets sur
cent (exactement 2,30 indique la statistique), qui ont
continué à verser la somme jusqu'au bout, c'est-à-dire
qui -ont réussi à rapporter quelque chose à leurs
-auteurs.
Coin me ce n'est pas le titre, mais la. seule valeur
de l'invention qui fait toute colle du brevet, l'inven-
teur cemprend donc qu'il a le plus grand intérêt à
mettre sa. découverte tout, à l'ail au noin.t avant de
présenter sa demande do brevet. .Mais il ne devra pas
oublier non plus qu'il ne peut compter que sur lui
seul pour cette mise au point, car n'étant pas pro-
légé. tant que la demande n'est pas faite, s'il divulge
sa découverte à quelqu'un, que cette découverte soit
intéressante et que ce quelqu'un soit peu
scrupuleux. (ce. qui, malheureusement, n'est pas
rare), elle s'empressera de prendre nn brève! à sa
place et l'infortuné sera fruste du fruit de son tra-
vail, sans ou'aueune jurisprudence puisse faire re<-on-
na.ître ses droits, toute preuve de priorité que confère
précisément le brevet, lui manquant.
Lorsqu'après avoir -mûrement réfléchi et que l'on
pense que sa découverte est suffisamment parachevée
et rendue pratique, on se mettra à en tracer les plans
et à en rédiger la description avec loufe la méthode,
la clarté et; la précision possible et ceci pour éviter
les contestations ultérieures en cas de contrefaçon-
Souvent il arrive que les inventeurs ne sont pas à
même de mener à bien l'exécution de ces pièces indis-
pensables, par manque d'habitude de tenir le tire-
ligne et la plume. Aussi, des maisons spéciales se
chargent-elles de ces travaux et de toutes les démar-
ches nécessaires à l'obtention du -brevet.
11 est de la dernière imprudence de chercher à
vendre un brevet; avant son obtention. Il vaut toujours
'mieux prendre de brevet, en son nom personnel que
de consentir à s'adjoindre celui d'un .commanditaire.
Le brevet en nom collectif a tous les inconvénients
des choses indivises.
Une fois la denia.nde de 'brevet effectuée, l'inventeur
jouit exclusivement, pendant, la première année, des
améliorations qu'il peut y apporter, à condition qu'il
les consigne dans des certificats d'addition.
Le brevet protège l'inventeur pendant quinze ans,
mais, aux termes de la loi. il doit pour cela acquitter
avant le commencement de chaque année, à partir
du dépôt il) une nouvelle annuité de cent francs :
de plus, il doit exploiter (2) son. invention, dans les
deux anuéeés de l'-cxpédilion du brevet et ne pas
cesser pendant deux années consécuii \v> dans le-
cours du brevet.
(1). — Aux ternies de la loi du 5 juillet ]>-?-!. la
durée, du brevet court du jour du dépôt de la demande
à la Préfecture.
11 est accordé un délai de trois mois au plus à
l'intéressé pour effectuer valablement le paiement de son
annuité, mais il devra, verser, en outre, une taxe
supplémentaire de cinq francs pour le premier mois
de. retard ; de dix francs, s'il n'effectue le paiement
que dans le second mois, et de quinze francs, s'il a
attendu le dernier délai et versé dans le troisième mois.
Cette taxe supplémentaire doit être acquittée- en même
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Le breveté qui aura introduit en France des objets
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