Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1931-09-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 septembre 1931 04 septembre 1931
Description : 1931/09/04 (N260). 1931/09/04 (N260).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4576795p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
1
6* ANNEE. — N” 260
VENDREDI 4 SEPTEMBRE 193 II
LA VIE DU PROLÉTAIRE
Organe Régional C J;l;
Bloc Ouvrier et Paysan ^OZmÆLüYI/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois ‘ 10 francs
RÉDACTION 8c ADMINISTRATION
16, Rue Damiette — ROUEM — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C, C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
•(aâBJ?
OUVRIERS DES CHANTIERS DE NORMANDIE
LUTTEZ CONTRE LES LICENCIEMENTS
inc sogi
La région rouennaise est l’une des plus touchées par la crise économi
que
Au chômage massif de février de cette année qui déclancha de puis
santes manifestations et permit d’arracher plusieurs fonds de chômage, puis
une faible reprise suivit sur le port.
Mais actuellement, dans la bonne saison, les travailleurs de notre région
voient grandir rapidement les méfaits de la crise.
Les ouvriers des Chantiers de Normandie, chassés de l’usine par petits
paquets jusqu’ici, sont aujourd’hui menacés de licenciement en bloc, au
nombre de 400, après le lancement du « Pluviôse », le 14 septembre.
De vieux ouvriers, travaillant aux Chantiers depuis plus de 20 ans,
n’ayant jamais connu le chômage, sont congédiés sans préavis.
La prime fixe de 0,50 de l’heure est ramenée à 0,25 pour une partie du
personnel et supprimée «..-our les ouvriers entrés après le 15 août.
C’est une forme de la diminution des salaires.
Avec la diminution des salaires, l’augmentation du rendement indivi
duel du travail, les licenciements, les actionnaires enrichis de votre travail
entendent vous faire supporter les frais de la crise.
Vous leur avez gagné des millions, ils vous jettent à la rue.
il n’est plus possible de penser s’embaucher ailleurs et voici venir l’hi
ver.
Vous devez immédiatement vous unir et vous organiser dans un comité
de lutte, sans distinction de tendance et d’opinion. Votre pain et celui de
vos enfants est en jeu.
Comment devez-vous constituer votre comité de lutte ?
Dans une réunion générale, élisez par atelier et par catégorie, parmi vos
meilleurs camarades, un délégué qui aura la confiànce de tous.
L’ensemble des délégués iront déposer vos revendications à la direction.
Vous envisagerez ensuite les moyens de lutte.
Ne perdez pas un instant. Brisez la manœuvre patronale avant le licen
ciement des 400 camarades.
CONTRE LES LICENCIEMENTS, PAR LA DIMINUTION DES
HEURES DE TRAVAIL;
POUR L’APPLICATION IMMEDIATE DE LA JOURNEE DE
7 HEURES SANS DIMINUTION DES SALAIRES;
POUR LA PRIME FIXE DE 0,50 A TOUS LES OUVRIERS,
Tous dans la bataille derrière Votre Comité de Lutte.
La C. E. de la 19 e Région Syndicale.
Debout les Jeunes
6 SEPTEMBRE ?
Depuis l’année dernière, la situation de
la main-d’œuvre juvénile s’est aggravée. Dans
ies usines, la rationalisation s’est renforcée ;
dans les boîtes textiles de notre région, on
conduit 4 à 5 métiers même plus, lorsque l’on
en conduisait 1 ou 2 les autres années. La di
minution des salaires s’applique dans les mé
taux, textiles, le port ; la répression patronale
s'est accentuée, les amendes, les mises à pied,
parfois les coups pleuvent sur le dos des jeu
nes prolos de notre région.
Notre dernier Comité central a défini le
rôle des jeunes communistes devant cette si
tuation : u Les J .C. doivent être à la tête des
jeunes prolos pour les organiser et les entraî
ner à la lutte w. Nous devons faire un grand
pas pour réaliser cet objectif. Notre fédéra
tion sœur d’Allemagne nous montre l’exemple.
Là-bas, l’on prépare sérieusement la lutte
des jeunes, c’est avec une ténacité bolchevique
que l’on organise cette lutte pour l’hiver.
Aussi, tout est fait pour empêcher le déve
loppement de la J.C. d’Allemagne. Diman
che dernier, en vertu des fameux décrets-
lois, on vient d’interdire les réunions, mani
festations qui doivent se dérouler dans tout le
Reich le 6 septembre. Une fois de plus, les
mitrailleuses, les matraques des schupos se
ront lancées contre les jeunes qui voudront
faire comme Karl Liebneck, manifester dans
la rue contre la guerre.
Le gouvernement français lui aussi, prépare
l’interdiction des manifestations, du meeting
du 6 septembre. Déjà, dans la R.P. à Al
fortville, on interdit une réunion organisée par
la j.C. pour ,1a 1.7 e Journée. On veut instau
rer une terreur policière pour empêcher les
jeunes de vernir aux meetings, manifestations,
mais les jeunes ne tombent pas dans le piège
du gouvernement Laval, car des centaines de
jeunes assistent aux meetings de la j.C.
Qve les jeunes prolos de la région répon
dent présent a 1 l’appel de la J. C. Nous di
rons : toi, jeune prolo, qui travaille 3 ou 4
jours la semaine, qui gagne 100 francs à
150 francs la quinzaine, qui subit les brimades
Camarades du Parti,
Abonnés et lecteurs
du PROLETAIRE
de Rouen et de tente le banlieue
NE COMMANDEZ PAS
VOTRE CHARBON SANS
VOUS RENSEIGNER
A NOTRE SERVICE DE
PUBLICITÉ. ^—
PRIX D’ÉTÉ
■
Camarades de Rouen, Sotteville,
Saint-Etienne, Petit-Quevilly, Grand-
QueviiEy, Darnétal, Bihorel, Boisguil-
j laume, Mont-Saint-A ignan, Déviiie,
Bapeaume, Groisset, Dieppedalie, Ma-
romme, Bondeville, Le Houlme, Houp-
peville, Malaunay, Monviüe, Amfre-
vilie.
Adressez-vous au Service de Publi
cité du « Prolétaire », Maison du
Peuple de Sotteville, 323, rue de la
République (2 e étage), à Sottevilîe-
iès-Roüen.
Ou au « Prolétaire », 16, rue Da
miette, 16, à Rouen.
Ecrivez-nous (nous remboursons le
timbre-poste).
Voyez les militants que vous con
naissez. Et parlez de cette affaire à
vos amis.
des gardes-chiourme, dans les boîtes textiles,
métallurgiques de la Vallée, toi, jeune cons
crit qui part sans un rond à l’armée où 1
de tes aînés ont laissé leur peau, toi, jeune
chômeur qui crève de faim, toi, jeune socia
liste ou jociste qui est exploité comme les
frères de misère, qui est trahi par tes chefs
qu: te dirigent, que, tous ensemble, nous for
mons notre front unique de lutte contre la bour
geoisie, pour le pain, la paix, pour le soutien
des ouvriers allemands, contre notre bourgeoi
sie, pour la défense de î’U.R.S.S., tous dans
la lutte sous le drapeau rouge de la Jeunesse
communiste.
f. Lepetit,
des JC.
Les chefs socialistes français posent chaque
jour dans le Populaire leur candidature de
sauveurs.
A les, lire, eux seuls sont capables de sortir
la classe ouvrière de sa misère, de la libérer
des entraves quelle supporte.
Ce n’est pas aux paroles ni aux écrits qu’il j
faut juger, c’est aux actes.
. ,Les\ Blum, Paul Faure et autres causent
d’autant plus facilement qu’ ils ne gouvernent
point.
Ils nous fournissent toutefois un avant-goût
de leurs capacités révolutionnaires au Conseil
supérieur de, la Guerre, dans les Commissions
parlementaires, lors des votes de. la Chambre
et quand ils flirtent avec d’honnêtes capita
listes comme Oustric.
. .Mais ces socialistes de chez nous ont des
frères.
Ils votaient avec eux il y a peu de jours
toutes sortes de belles et vagues motions d’una
nimité.
. .Les chefs socialistes allemands ont donné
leur mesure.
. .Ils ont gouverné. Pendant, ce temps, la si
tuation du prolétariat s est constamment aggra
vée.
Aujourd’hui, les chefs socialistes de Leip
zig, de Hambourg, de Berlin utilisent la po
lice pour l’assqmade, voire l’assassinat par la
fusillade des ouvriers communistes.
Aujourd’hui, les chefs de la social'-démo-
cratie allemande soutiennent le gouvernement
de Brüning, le Tardieu de là-bas, et acceptent
Hindertbourg comme un « moindre mal ».
La théorie du « moindre mal » permet tou
tes les trahisons.
C’est en vertu de\ cette théorie que Mac
Donald et Snowden sont entrés dans l’Union
nationale britannique.
Le gouvernement travailliste s'est lamenut-
blement effondré.
Et les chefs qu’on nous a tant vantés vont
tenter maintenant, en s’associant ouvertement
aux pires réactionnaires, de sauver le régime
capitaliste en même temps que le trône de
Georges V.
Le Labour Party se désolidarise de Mac
Dondld, mais demain ils l’aideront à appli
quer te plan d’esclavage des ouvriers anglais.
Il suffit de faire 1 le tour de la presse socia
liste pour se rendre compte que Mac Donald,
en trahissant publiquement le prolétariat an
glais, a droit à toute la sympathie des chefs
socialistes de partout.
Le « Daily Herald » des socialistes an
glais célèbre son a honnêteté » ses « excel
lentes intentions ».
Le « Vorwaerts » des socialistes allemands
rend hommage au courage, au dévouement pa
triotique dé, Mac Donald.
Le « Populaire » se garde bien de le dé
noncer comme traître et les deux compères
Blum et Rosenfeld, ayant abandonné pour la
circonstance leur dégustation habituelle de
bolchevisme, multiplient des 1 explications em
barrassées qui ne doivent guère satisfaire les
ouvriers) socialistes.
Et « l’Elbeuvien » du très socialiste Le-
bret ne cache pas son approbation complète
de l’acte de Mac Donald ; il souhaite de
voir réaliser en France la même Union sa
crée pour tirer la bourgeoisie de ses difficultés
en l’aidant à faire peser tout le poids de la
crise sur le prolétariat.
Par leur médecine, ils s’efforcent de sau
ver les parasites.
A. CoSTENTIN.
CANTON SE SOTTEVILLE
SOTTEVILLE
PARTI COMMUNISTE
CfeHuie y.8
i ous les camarades membres de la çeiiuie
lô sont priés d être présents à la réunion qui
aura lieu le iü septembre à 20 h. 30, au lo
cal habituel.
SaINT-ETé EN N E-DÜ.RÜ U VRAY
CONTRIBUABLES A VOS POCHES
Déjà, cette année, les généreuses teuiÜes
d impôts semblent avoir comblé de joie la
laborieuse population de notre commune, mais
il paraît que i année prochaine, ce sera mieux,
mais ià, beaucoup mieux !...
Notre cher Saint-Yves, par 1 habituel le
et excellente gestion dont il est capable, se
propose dans la prochaine réunion de Conseil
qui doit avoir lieu le mardi 8 septembre pro
chain, de faire accepter par son Conseil une
petite augmentation de taxe et de centimes
additionnels, à seule fin de boucher un tout
petit trou de 270.000 francs (une paille !)
contribuables àjps-jjpches ! Mais nos camara
des seront là, çS pourrait bien barder dans
la maison. Mais également les camarades ou
vriers qui comptent au Conseil accepteront-ils
et suivront-ils le maire dans la voie où il veut
les mener ? Déjà, ils ont commis pas mal de
bêtises, feront-ils celle-là P Nous le pensons
pas.
Qu’ils soient tous présents pour barrer la
voie des surcharges d’impôt, aux ennemis des
ouvriers.
OISSEL
AUX CITES DES BRUYERES
Si la crise des logements nous a for
cés de venir habiter les cités, ce n’est
pas une raison d’accepter comme
évangile tout notre contrat. Mais il est
évident que ce n’est pas à deux ou
trois qu’il faut rouspéter. C’est tous en
semble que les protestations doivent se
faire jour, et pour cela il faut s’organi
ser dans un Comité de cités adhérent à
la Fédération des Locataires. Devant
nos protestations, les tuyaux à gaz sont
arrivés et les poteaux électriques sont
enfin plantés. Ce n’est pas dit pour ce
la que nous aurons la lumière et le gaz
immédiatement.
En attendant, nous payons toujours
le prix fort. C’est par l’union que nous
réussirons à nous défendre contre les
prétentions des Malot, Blondel et Cie.
CONCURRENCE?
Nous devons signaler à nos lecteurs
F agissement de certains commerçants
de la rue Martainville, qui n’hésitent
pas à faire des pétitions pour dresser
contravention aux marchands de qua-
Jre-saisons. La police s’est mise à leur
disposition et immédiatement la ré
pression municipale s’est faite sentir.
Il faut de l’argent pour remplir les cais
ses de la ville. Mais les marchands
doivent connaître les sympathies de
Métayer; aussi doivent-ils lutter contre
les mouchards et pour la défense de la
vie.
ATTENTION III
Nos camarades sympathisants
et du parti sont avertis que
« L’Appel des Soviets » du mois
d’août est à leur disposition le
Lundi 7 Septembre, 16, rue Da
miette, de 5 à 7 heures du soir.
LA MENDICITE
C’est au moment où le chômage
s appesantit sur la classe ouvrière, au
moment où nous avons tant difficile à
vivre, que les oiseaux de malheur vien
nent quêter dans nos logis.
Avec une fermeté doucereuse, ces
« bonnes » sœurs s’introduisent par
tout et mendient sans crainte quand
pour les travailleurs le même geste
vaudrait la prison sans délai. Camara
des ouvriers, notre devoir primordial,
c est de secourir nos emprisonnés et
tous ceux qui luttent pour leur classe ;
c’est de donner notre obole au Secours
Rouge, et mieux t c’est d’y adhérer.
C’est aussi de combattre par tous les
moyens cette bande noire si puissante
qui, par les communions, baptêmes,
mariages, etc., a encore une si grande
autorité sur bon nombre d’enfants, de
femmes et de travailleurs. La beso
gne à faire est immense et doit grou
per toutes les énergies. >
PETIT-QUEVILLY
Il faut croire que nos élus ont le ven
tre suffisamment plein pour ne pas
sentir les duretés de la vie.
Il est vrai que la grosse majorité du
Conseil est faite de fameux imbéciles
qui pensent et disent comme les qua
tre ou cinq coquins devenus bourgeois
qui les dirigent.
Et c’est pour cela que pas un seul
élu n’a protesté contre l’augmentation
du tarif des tramways de Petit-Quevil
ly, pas plus que sur l’état lamentable
de véhicules qui permettent aux voya
geurs d’être aussi mouillés à F intérieur
que s’ils étaient dans la rue.
Nos élus, il est vrai, voyagent en au
to; peu leur en chaud que les ouvriers
contribuables de Petit-Quevilly souf
frent de la faim, de la vie chère et de
l’escroquerie de la Compagnie des
Tramways.
Comme ils disent, il y aura assez
d’électeurs qui se contentent de pro
messes pour nous élire. N’est-ce pas,
MM. du Conseil ?
TU AGGRAVES TON CAS, FOUET!
l u ne t’attendais pas, semble-t-il, à la pe
tite réception que nous t’avons faite au mee
ting du petit arriviste réactionnaire.
Tu devrais pourtant savoir qu’au Parti com
muniste on est dur avec les renégats.
Car tu as agi en renégat, avec un toupet
ou une inconscience qui dépasse un peu les
bornes.
Aller s’asseoir à côté du vieux « taxi »,
dans une réunion organisée au profit de toute
la bondieuserie bourgeoise elbeuvienne, s’y
asseoir pour que l’autre puisse dire : « j’ai
un ouvrier à mon bureau », eût été un peu fort
de n’importe quel ouvrier.
D’un ex-commuiniste, c’est dégoûtant.
Et si tu avais été trompé, lorsque nous t’a
vons appelé, tu te serais levé et tu aurais
quitté la tribune.
Mais, pauvre bougre, tu étais "en service
commandé, tu faisais des heures. Souhaitons
qu’elles te soient bien payées ! ! !
Et tu as beau te défendre, tu as bien été
candidat communiste aux élections, ce qui
ne nous rend pas fiers.
Aussi, tu peux être certain que tous tes ex
camarades te crachent leur mépris à la figure.
DARNETAL
PETITE POLEMIQUE COURTOISE
Blondel écrit, Savale répond, Blondel ri
poste.
Vous parlez d’une guerre civile.
Blondel eût voulu être invité. Savale lui
répond qu’il eût eu une place d’honneur, tout
comme le très laïque Alfred, s’il était venu !
Blondel affirme son laïcisme.
Savale veut être plus laïque que lui.
Qu’en sortira-t-il ? du vent.
Chacun sait que ïjîonde! a été 1 élu des ra
dicaux.
Que Savale, si par hasard il l’ignore, se
renseigne donc auprès de son ami Wairy,
agent électoral de Blondel.
Le <( Messager » vante Blondel et félicite
Savale.
Duthil fraternise avec Savale.
1 out est pour le mieux et le patronat ri
gole.
Duthil, l’homme des patrons réactionnaires,
Savale, le poulain de la Préfecture, Blondel,
le profiteur, voilà évidemment de grands dé
fenseurs des ouvriers.
On s’en aperçoit au moment des élec
tions en les entendant causer.
EU
POUR LES CHOMEURS
Dans notre ville les bourgeois vivent
bien, mais les chômeurs et leurs fa
milles crèvent de faim; si l’un d’eux se
présente à la mairie pour se faire ins
crire afin d’obtenir des secours, il lui
est répondu : « Mais nous n’avons pas
d’ordre pour ouvrir un fonds de chô
mage; il faudrait pour cela qu’une usi
ne ferme complètement pour que seuls
les ouvriers de cette usine aient droit
aux secours ».
Ceci n’est pas vrai, camarades, si
vous êtes renvoyés par votre patron
scus prétexte que le boulot manque et
que vous ne pouvez trouver de travail
ailleurs, c’est bien du chômage et vous
avez droit au secours; il faut l’exiger.
Ce n’est pas votre faute s’il y a crise.
Nous connaissons pas mal de copains
dans ce cas; il faut vous organiser en
Comité de chômeurs et ensemble por
ter vos revendications à notre munici
palité bourgeoise et exiger d’elle la
constitution d’une caisse de chômage,
le versement de 20 francs par jour pour
lès chômeurs complets et l’inscription
au ronds de chômage des chômeurs
partiels.
T
LO U VI ERS
A L’HOPITAL
Selon nos promesses, signalons pour
aujourd’hui l’insuffisance de nourritu
re existant dans la grande majorité
des salles et surtout le genre de bois
son qui est servi aux hospitalisés; c’est
simplement du vinaigre, et il serait na
turel que dans un pays où se fait la ré
colte des pommes à cidre on songe à
en réserver aux malheureux. De plus,
un peu de vin de temps en temps de
vrait venir réconforter les victimes du
capitalisme.
Allons, responsables, changez les
menus, songez que vous avez à soigner
des êtres humains, dont le sort est tris-
L effort de nos amis pour soutenir le
« Prolétaire » continue.
Les gros sous affluent toujours, mais
pas assez rapidement.
3.461 fr., voilà ce que nous avons re
çu a ce jour, alors que notre journal est
lu par environ 14.000 travailleurs et
travailleuses.
11 faut donner plus d’allànt à notre
souscription; il faut que nos amis
comprennent que la lutte que nous
menons pour la vie de notre journal
n’est pas séparée de la lutte des ou
vriers, car notre journal soutient les lut
tes ouvrières.
D’autre part, il faut que nos meil
leurs militants fassent' le nécessaire
pour contrôler la vente et pour qu’elle
semaintienne.
C’est leur rôle d’expliquer à la mas
se des lecteurs nos difficultés momenta
nées.
xxx
3 e liste de souscription en faveur
du “Prolétaire Normand”
Liste 128, versée par R. Courtois, à
Rouen : 107 francs ; Rayon du Havre, listes
51,52 et 54 : 142 fr.; liste 588, Saint-
Etienne : 23 fr.; liste 5,. cellule 9, Sotteville :
10 fr.; liste 21, cellule 10, Sotteville : 48 fr.;
liste 264 et 272, Le Houlme, 27 fr.; listes
201, 202 et 410, Le Havre : 24 fr. 50 ;
listes 88 et 379, Rayon Dieppe, 16 fr. 50 ;
cellule 9, Sotteville : 16 fr.; cellule 11, Sot
teville : 22 fr.; Vallié, à Sotteville : 5 fr.;
Mme Delapille, Sotteville : 10 fr.; cellule
ÎO, Sotteville 100 fr.; cellule 57, Rouen,
sur la liste 1174 : 10 fr.; Acompte sur listes
Rayon Dieppe : 40 fr.; cellule 47, Rouen :
30 fr.; Mallet, à Saint-Etienne ■: 30 fr.; sol
de liste 1188, Ménard à Darnétal : 36 fr.;
liste 469 et 1172, Oissel : 16 fr.; un sympa
thisant Elbeuf : 5 fr.; un membre du Comité
défense Petit-Quevilly : 5 fr.; cellule 56,
Rouen 50 fr.; deux commerçants de la rue
Orbe, à Rouen : 10 fr.; Lecourt, à Rouen :
5 fr.; un cantonnier : 3 fr.; cellule Douanes,
Rouen, reliquat liste 1155 : 10 fr.; Rayon
du Havre, listes 1319 et 1362 : 26 fr. 50 ;
cellule 10, Sotteville, solde liste 1239 : 5 fr.;
Raymond Guesdon, à Dieppe : 50 fr.; un
sympathisant de Saint - Aubin - lès - Elbeuf :
10 francs.
Total : 892 fr. 50.
Total à ce jour : 3461 fr. 60.
te, puisque pour beaucoup c’est la der
nière demeure. Tant qu’à nous nous
sommes leirqs défenseurs et le prouve
rons.
FRONT UNIQUE
Celui-ci devrait être le point de ralliement
de tous les travailleurs, afin de lutter sur tous
les terrains contre le capitalisme et la bour
geoisie qui l’engendre, notre devoir est d’y
travailler à chaque instant afin d’activer sa
réalisation.
Si nous préconisons ce front unique, mes
sieurs les bourgeois, eux aussi, recherchent ce
front et 1 article paru sur le journal de droite
avec le titre suivant « Les Républicains natio
naux vont-ils former un front unique pour les
élections cantonales » donne toute sa signifi
cation sur le travail qui va être fait par les
éléments bourgeois de droite et de gauche.
Dé nouveau, on va essayer de duper les élec
teurs et principalement les ouvriers, on es
saiera toutes les combinaisons afin de se faire
élire et ensuite on continuera la politique d’es
clavage et de vie chère. Déjà, les personnalités
rentrant en jeu et on lance des noms, toujours
la même chose, des gens qui ne se servent que
de promesses et ne les xécutnt jamais.
Front unique, dites-vous, bourgeois de tout
acabit, faites-le, défendez vos privilèges, ri
chesses, mais sachez que nous, les travailleurs,
quand nous 1 aurons réussi, ce sera pour vous
ia fin, chose plus grave que les élections can
tonales.
Continuez, politiciens, votre réclame, celle-
ci est bien mal partie et si les travailleurs le
comprennent, les résultats changeront les pro
nostics.
GONCHES
A LA LIBRE-PENSEE
Le 23 août, sé tenait l’assemblée annuelle
de 1 Egalité Sociale, société de Libre-Pensée.
15 adhérents seulement étaient présents sur
une centaine que compte cette société ; rien
d étonnant à cela, vu l’inactivité complète de
1 Egalité Sociale dans la lutte antireligieuse.
Après la nomination du président et du secré
taire trésorier, la séance allait être levée lors
qu’un camarade présenta un ordre du jour de
solidarité avec les 10.000 prisonniers politi
ques polonais menacés de droit commun. On
vit alors s’élever contre cet acte élémentaire
dé solidarité l’ensemble de ces soi-disants li
bres-penseurs, objectant en bons nationalistes
que nous avions assez de nous occuper de no
tre coin.
Un deuxième ordre du jour, celui-là con
cernant la répression en France et aux colo
nies, cette fois-ci, ne pouvant dire que c’était
trop loin, il ne faut pas se mêler des affaires
du gouvernement et cela était de la politique,
ça ne regardait pas la Société. Que l’on as
sassine les Indochinois en masse pour délit
d’opinion, que l’on emprisonne les militants
ouvriers, etc., cela in’a rien à voir pour nos
républicains de l’Egalité Sociale ; avec la li
berté de conscience dont il est fait mention
dans l’article 2 des statuts.
Ouvriers antireligieux, entrez en nombre
dans cette société pour renforcer l’opposition
prolétarienne, pour mener ia lutte active con
tre les religions, petits soutiens du régime ca
pitaliste.
L ’ Opposition prolétarienne .
6* ANNEE. — N” 260
VENDREDI 4 SEPTEMBRE 193 II
LA VIE DU PROLÉTAIRE
Organe Régional C J;l;
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EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
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Un an 18 francs
Six mois ‘ 10 francs
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16, Rue Damiette — ROUEM — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C, C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
•(aâBJ?
OUVRIERS DES CHANTIERS DE NORMANDIE
LUTTEZ CONTRE LES LICENCIEMENTS
inc sogi
La région rouennaise est l’une des plus touchées par la crise économi
que
Au chômage massif de février de cette année qui déclancha de puis
santes manifestations et permit d’arracher plusieurs fonds de chômage, puis
une faible reprise suivit sur le port.
Mais actuellement, dans la bonne saison, les travailleurs de notre région
voient grandir rapidement les méfaits de la crise.
Les ouvriers des Chantiers de Normandie, chassés de l’usine par petits
paquets jusqu’ici, sont aujourd’hui menacés de licenciement en bloc, au
nombre de 400, après le lancement du « Pluviôse », le 14 septembre.
De vieux ouvriers, travaillant aux Chantiers depuis plus de 20 ans,
n’ayant jamais connu le chômage, sont congédiés sans préavis.
La prime fixe de 0,50 de l’heure est ramenée à 0,25 pour une partie du
personnel et supprimée «..-our les ouvriers entrés après le 15 août.
C’est une forme de la diminution des salaires.
Avec la diminution des salaires, l’augmentation du rendement indivi
duel du travail, les licenciements, les actionnaires enrichis de votre travail
entendent vous faire supporter les frais de la crise.
Vous leur avez gagné des millions, ils vous jettent à la rue.
il n’est plus possible de penser s’embaucher ailleurs et voici venir l’hi
ver.
Vous devez immédiatement vous unir et vous organiser dans un comité
de lutte, sans distinction de tendance et d’opinion. Votre pain et celui de
vos enfants est en jeu.
Comment devez-vous constituer votre comité de lutte ?
Dans une réunion générale, élisez par atelier et par catégorie, parmi vos
meilleurs camarades, un délégué qui aura la confiànce de tous.
L’ensemble des délégués iront déposer vos revendications à la direction.
Vous envisagerez ensuite les moyens de lutte.
Ne perdez pas un instant. Brisez la manœuvre patronale avant le licen
ciement des 400 camarades.
CONTRE LES LICENCIEMENTS, PAR LA DIMINUTION DES
HEURES DE TRAVAIL;
POUR L’APPLICATION IMMEDIATE DE LA JOURNEE DE
7 HEURES SANS DIMINUTION DES SALAIRES;
POUR LA PRIME FIXE DE 0,50 A TOUS LES OUVRIERS,
Tous dans la bataille derrière Votre Comité de Lutte.
La C. E. de la 19 e Région Syndicale.
Debout les Jeunes
6 SEPTEMBRE ?
Depuis l’année dernière, la situation de
la main-d’œuvre juvénile s’est aggravée. Dans
ies usines, la rationalisation s’est renforcée ;
dans les boîtes textiles de notre région, on
conduit 4 à 5 métiers même plus, lorsque l’on
en conduisait 1 ou 2 les autres années. La di
minution des salaires s’applique dans les mé
taux, textiles, le port ; la répression patronale
s'est accentuée, les amendes, les mises à pied,
parfois les coups pleuvent sur le dos des jeu
nes prolos de notre région.
Notre dernier Comité central a défini le
rôle des jeunes communistes devant cette si
tuation : u Les J .C. doivent être à la tête des
jeunes prolos pour les organiser et les entraî
ner à la lutte w. Nous devons faire un grand
pas pour réaliser cet objectif. Notre fédéra
tion sœur d’Allemagne nous montre l’exemple.
Là-bas, l’on prépare sérieusement la lutte
des jeunes, c’est avec une ténacité bolchevique
que l’on organise cette lutte pour l’hiver.
Aussi, tout est fait pour empêcher le déve
loppement de la J.C. d’Allemagne. Diman
che dernier, en vertu des fameux décrets-
lois, on vient d’interdire les réunions, mani
festations qui doivent se dérouler dans tout le
Reich le 6 septembre. Une fois de plus, les
mitrailleuses, les matraques des schupos se
ront lancées contre les jeunes qui voudront
faire comme Karl Liebneck, manifester dans
la rue contre la guerre.
Le gouvernement français lui aussi, prépare
l’interdiction des manifestations, du meeting
du 6 septembre. Déjà, dans la R.P. à Al
fortville, on interdit une réunion organisée par
la j.C. pour ,1a 1.7 e Journée. On veut instau
rer une terreur policière pour empêcher les
jeunes de vernir aux meetings, manifestations,
mais les jeunes ne tombent pas dans le piège
du gouvernement Laval, car des centaines de
jeunes assistent aux meetings de la j.C.
Qve les jeunes prolos de la région répon
dent présent a 1 l’appel de la J. C. Nous di
rons : toi, jeune prolo, qui travaille 3 ou 4
jours la semaine, qui gagne 100 francs à
150 francs la quinzaine, qui subit les brimades
Camarades du Parti,
Abonnés et lecteurs
du PROLETAIRE
de Rouen et de tente le banlieue
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VOUS RENSEIGNER
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PRIX D’ÉTÉ
■
Camarades de Rouen, Sotteville,
Saint-Etienne, Petit-Quevilly, Grand-
QueviiEy, Darnétal, Bihorel, Boisguil-
j laume, Mont-Saint-A ignan, Déviiie,
Bapeaume, Groisset, Dieppedalie, Ma-
romme, Bondeville, Le Houlme, Houp-
peville, Malaunay, Monviüe, Amfre-
vilie.
Adressez-vous au Service de Publi
cité du « Prolétaire », Maison du
Peuple de Sotteville, 323, rue de la
République (2 e étage), à Sottevilîe-
iès-Roüen.
Ou au « Prolétaire », 16, rue Da
miette, 16, à Rouen.
Ecrivez-nous (nous remboursons le
timbre-poste).
Voyez les militants que vous con
naissez. Et parlez de cette affaire à
vos amis.
des gardes-chiourme, dans les boîtes textiles,
métallurgiques de la Vallée, toi, jeune cons
crit qui part sans un rond à l’armée où 1
de tes aînés ont laissé leur peau, toi, jeune
chômeur qui crève de faim, toi, jeune socia
liste ou jociste qui est exploité comme les
frères de misère, qui est trahi par tes chefs
qu: te dirigent, que, tous ensemble, nous for
mons notre front unique de lutte contre la bour
geoisie, pour le pain, la paix, pour le soutien
des ouvriers allemands, contre notre bourgeoi
sie, pour la défense de î’U.R.S.S., tous dans
la lutte sous le drapeau rouge de la Jeunesse
communiste.
f. Lepetit,
des JC.
Les chefs socialistes français posent chaque
jour dans le Populaire leur candidature de
sauveurs.
A les, lire, eux seuls sont capables de sortir
la classe ouvrière de sa misère, de la libérer
des entraves quelle supporte.
Ce n’est pas aux paroles ni aux écrits qu’il j
faut juger, c’est aux actes.
. ,Les\ Blum, Paul Faure et autres causent
d’autant plus facilement qu’ ils ne gouvernent
point.
Ils nous fournissent toutefois un avant-goût
de leurs capacités révolutionnaires au Conseil
supérieur de, la Guerre, dans les Commissions
parlementaires, lors des votes de. la Chambre
et quand ils flirtent avec d’honnêtes capita
listes comme Oustric.
. .Mais ces socialistes de chez nous ont des
frères.
Ils votaient avec eux il y a peu de jours
toutes sortes de belles et vagues motions d’una
nimité.
. .Les chefs socialistes allemands ont donné
leur mesure.
. .Ils ont gouverné. Pendant, ce temps, la si
tuation du prolétariat s est constamment aggra
vée.
Aujourd’hui, les chefs socialistes de Leip
zig, de Hambourg, de Berlin utilisent la po
lice pour l’assqmade, voire l’assassinat par la
fusillade des ouvriers communistes.
Aujourd’hui, les chefs de la social'-démo-
cratie allemande soutiennent le gouvernement
de Brüning, le Tardieu de là-bas, et acceptent
Hindertbourg comme un « moindre mal ».
La théorie du « moindre mal » permet tou
tes les trahisons.
C’est en vertu de\ cette théorie que Mac
Donald et Snowden sont entrés dans l’Union
nationale britannique.
Le gouvernement travailliste s'est lamenut-
blement effondré.
Et les chefs qu’on nous a tant vantés vont
tenter maintenant, en s’associant ouvertement
aux pires réactionnaires, de sauver le régime
capitaliste en même temps que le trône de
Georges V.
Le Labour Party se désolidarise de Mac
Dondld, mais demain ils l’aideront à appli
quer te plan d’esclavage des ouvriers anglais.
Il suffit de faire 1 le tour de la presse socia
liste pour se rendre compte que Mac Donald,
en trahissant publiquement le prolétariat an
glais, a droit à toute la sympathie des chefs
socialistes de partout.
Le « Daily Herald » des socialistes an
glais célèbre son a honnêteté » ses « excel
lentes intentions ».
Le « Vorwaerts » des socialistes allemands
rend hommage au courage, au dévouement pa
triotique dé, Mac Donald.
Le « Populaire » se garde bien de le dé
noncer comme traître et les deux compères
Blum et Rosenfeld, ayant abandonné pour la
circonstance leur dégustation habituelle de
bolchevisme, multiplient des 1 explications em
barrassées qui ne doivent guère satisfaire les
ouvriers) socialistes.
Et « l’Elbeuvien » du très socialiste Le-
bret ne cache pas son approbation complète
de l’acte de Mac Donald ; il souhaite de
voir réaliser en France la même Union sa
crée pour tirer la bourgeoisie de ses difficultés
en l’aidant à faire peser tout le poids de la
crise sur le prolétariat.
Par leur médecine, ils s’efforcent de sau
ver les parasites.
A. CoSTENTIN.
CANTON SE SOTTEVILLE
SOTTEVILLE
PARTI COMMUNISTE
CfeHuie y.8
i ous les camarades membres de la çeiiuie
lô sont priés d être présents à la réunion qui
aura lieu le iü septembre à 20 h. 30, au lo
cal habituel.
SaINT-ETé EN N E-DÜ.RÜ U VRAY
CONTRIBUABLES A VOS POCHES
Déjà, cette année, les généreuses teuiÜes
d impôts semblent avoir comblé de joie la
laborieuse population de notre commune, mais
il paraît que i année prochaine, ce sera mieux,
mais ià, beaucoup mieux !...
Notre cher Saint-Yves, par 1 habituel le
et excellente gestion dont il est capable, se
propose dans la prochaine réunion de Conseil
qui doit avoir lieu le mardi 8 septembre pro
chain, de faire accepter par son Conseil une
petite augmentation de taxe et de centimes
additionnels, à seule fin de boucher un tout
petit trou de 270.000 francs (une paille !)
contribuables àjps-jjpches ! Mais nos camara
des seront là, çS pourrait bien barder dans
la maison. Mais également les camarades ou
vriers qui comptent au Conseil accepteront-ils
et suivront-ils le maire dans la voie où il veut
les mener ? Déjà, ils ont commis pas mal de
bêtises, feront-ils celle-là P Nous le pensons
pas.
Qu’ils soient tous présents pour barrer la
voie des surcharges d’impôt, aux ennemis des
ouvriers.
OISSEL
AUX CITES DES BRUYERES
Si la crise des logements nous a for
cés de venir habiter les cités, ce n’est
pas une raison d’accepter comme
évangile tout notre contrat. Mais il est
évident que ce n’est pas à deux ou
trois qu’il faut rouspéter. C’est tous en
semble que les protestations doivent se
faire jour, et pour cela il faut s’organi
ser dans un Comité de cités adhérent à
la Fédération des Locataires. Devant
nos protestations, les tuyaux à gaz sont
arrivés et les poteaux électriques sont
enfin plantés. Ce n’est pas dit pour ce
la que nous aurons la lumière et le gaz
immédiatement.
En attendant, nous payons toujours
le prix fort. C’est par l’union que nous
réussirons à nous défendre contre les
prétentions des Malot, Blondel et Cie.
CONCURRENCE?
Nous devons signaler à nos lecteurs
F agissement de certains commerçants
de la rue Martainville, qui n’hésitent
pas à faire des pétitions pour dresser
contravention aux marchands de qua-
Jre-saisons. La police s’est mise à leur
disposition et immédiatement la ré
pression municipale s’est faite sentir.
Il faut de l’argent pour remplir les cais
ses de la ville. Mais les marchands
doivent connaître les sympathies de
Métayer; aussi doivent-ils lutter contre
les mouchards et pour la défense de la
vie.
ATTENTION III
Nos camarades sympathisants
et du parti sont avertis que
« L’Appel des Soviets » du mois
d’août est à leur disposition le
Lundi 7 Septembre, 16, rue Da
miette, de 5 à 7 heures du soir.
LA MENDICITE
C’est au moment où le chômage
s appesantit sur la classe ouvrière, au
moment où nous avons tant difficile à
vivre, que les oiseaux de malheur vien
nent quêter dans nos logis.
Avec une fermeté doucereuse, ces
« bonnes » sœurs s’introduisent par
tout et mendient sans crainte quand
pour les travailleurs le même geste
vaudrait la prison sans délai. Camara
des ouvriers, notre devoir primordial,
c est de secourir nos emprisonnés et
tous ceux qui luttent pour leur classe ;
c’est de donner notre obole au Secours
Rouge, et mieux t c’est d’y adhérer.
C’est aussi de combattre par tous les
moyens cette bande noire si puissante
qui, par les communions, baptêmes,
mariages, etc., a encore une si grande
autorité sur bon nombre d’enfants, de
femmes et de travailleurs. La beso
gne à faire est immense et doit grou
per toutes les énergies. >
PETIT-QUEVILLY
Il faut croire que nos élus ont le ven
tre suffisamment plein pour ne pas
sentir les duretés de la vie.
Il est vrai que la grosse majorité du
Conseil est faite de fameux imbéciles
qui pensent et disent comme les qua
tre ou cinq coquins devenus bourgeois
qui les dirigent.
Et c’est pour cela que pas un seul
élu n’a protesté contre l’augmentation
du tarif des tramways de Petit-Quevil
ly, pas plus que sur l’état lamentable
de véhicules qui permettent aux voya
geurs d’être aussi mouillés à F intérieur
que s’ils étaient dans la rue.
Nos élus, il est vrai, voyagent en au
to; peu leur en chaud que les ouvriers
contribuables de Petit-Quevilly souf
frent de la faim, de la vie chère et de
l’escroquerie de la Compagnie des
Tramways.
Comme ils disent, il y aura assez
d’électeurs qui se contentent de pro
messes pour nous élire. N’est-ce pas,
MM. du Conseil ?
TU AGGRAVES TON CAS, FOUET!
l u ne t’attendais pas, semble-t-il, à la pe
tite réception que nous t’avons faite au mee
ting du petit arriviste réactionnaire.
Tu devrais pourtant savoir qu’au Parti com
muniste on est dur avec les renégats.
Car tu as agi en renégat, avec un toupet
ou une inconscience qui dépasse un peu les
bornes.
Aller s’asseoir à côté du vieux « taxi »,
dans une réunion organisée au profit de toute
la bondieuserie bourgeoise elbeuvienne, s’y
asseoir pour que l’autre puisse dire : « j’ai
un ouvrier à mon bureau », eût été un peu fort
de n’importe quel ouvrier.
D’un ex-commuiniste, c’est dégoûtant.
Et si tu avais été trompé, lorsque nous t’a
vons appelé, tu te serais levé et tu aurais
quitté la tribune.
Mais, pauvre bougre, tu étais "en service
commandé, tu faisais des heures. Souhaitons
qu’elles te soient bien payées ! ! !
Et tu as beau te défendre, tu as bien été
candidat communiste aux élections, ce qui
ne nous rend pas fiers.
Aussi, tu peux être certain que tous tes ex
camarades te crachent leur mépris à la figure.
DARNETAL
PETITE POLEMIQUE COURTOISE
Blondel écrit, Savale répond, Blondel ri
poste.
Vous parlez d’une guerre civile.
Blondel eût voulu être invité. Savale lui
répond qu’il eût eu une place d’honneur, tout
comme le très laïque Alfred, s’il était venu !
Blondel affirme son laïcisme.
Savale veut être plus laïque que lui.
Qu’en sortira-t-il ? du vent.
Chacun sait que ïjîonde! a été 1 élu des ra
dicaux.
Que Savale, si par hasard il l’ignore, se
renseigne donc auprès de son ami Wairy,
agent électoral de Blondel.
Le <( Messager » vante Blondel et félicite
Savale.
Duthil fraternise avec Savale.
1 out est pour le mieux et le patronat ri
gole.
Duthil, l’homme des patrons réactionnaires,
Savale, le poulain de la Préfecture, Blondel,
le profiteur, voilà évidemment de grands dé
fenseurs des ouvriers.
On s’en aperçoit au moment des élec
tions en les entendant causer.
EU
POUR LES CHOMEURS
Dans notre ville les bourgeois vivent
bien, mais les chômeurs et leurs fa
milles crèvent de faim; si l’un d’eux se
présente à la mairie pour se faire ins
crire afin d’obtenir des secours, il lui
est répondu : « Mais nous n’avons pas
d’ordre pour ouvrir un fonds de chô
mage; il faudrait pour cela qu’une usi
ne ferme complètement pour que seuls
les ouvriers de cette usine aient droit
aux secours ».
Ceci n’est pas vrai, camarades, si
vous êtes renvoyés par votre patron
scus prétexte que le boulot manque et
que vous ne pouvez trouver de travail
ailleurs, c’est bien du chômage et vous
avez droit au secours; il faut l’exiger.
Ce n’est pas votre faute s’il y a crise.
Nous connaissons pas mal de copains
dans ce cas; il faut vous organiser en
Comité de chômeurs et ensemble por
ter vos revendications à notre munici
palité bourgeoise et exiger d’elle la
constitution d’une caisse de chômage,
le versement de 20 francs par jour pour
lès chômeurs complets et l’inscription
au ronds de chômage des chômeurs
partiels.
T
LO U VI ERS
A L’HOPITAL
Selon nos promesses, signalons pour
aujourd’hui l’insuffisance de nourritu
re existant dans la grande majorité
des salles et surtout le genre de bois
son qui est servi aux hospitalisés; c’est
simplement du vinaigre, et il serait na
turel que dans un pays où se fait la ré
colte des pommes à cidre on songe à
en réserver aux malheureux. De plus,
un peu de vin de temps en temps de
vrait venir réconforter les victimes du
capitalisme.
Allons, responsables, changez les
menus, songez que vous avez à soigner
des êtres humains, dont le sort est tris-
L effort de nos amis pour soutenir le
« Prolétaire » continue.
Les gros sous affluent toujours, mais
pas assez rapidement.
3.461 fr., voilà ce que nous avons re
çu a ce jour, alors que notre journal est
lu par environ 14.000 travailleurs et
travailleuses.
11 faut donner plus d’allànt à notre
souscription; il faut que nos amis
comprennent que la lutte que nous
menons pour la vie de notre journal
n’est pas séparée de la lutte des ou
vriers, car notre journal soutient les lut
tes ouvrières.
D’autre part, il faut que nos meil
leurs militants fassent' le nécessaire
pour contrôler la vente et pour qu’elle
semaintienne.
C’est leur rôle d’expliquer à la mas
se des lecteurs nos difficultés momenta
nées.
xxx
3 e liste de souscription en faveur
du “Prolétaire Normand”
Liste 128, versée par R. Courtois, à
Rouen : 107 francs ; Rayon du Havre, listes
51,52 et 54 : 142 fr.; liste 588, Saint-
Etienne : 23 fr.; liste 5,. cellule 9, Sotteville :
10 fr.; liste 21, cellule 10, Sotteville : 48 fr.;
liste 264 et 272, Le Houlme, 27 fr.; listes
201, 202 et 410, Le Havre : 24 fr. 50 ;
listes 88 et 379, Rayon Dieppe, 16 fr. 50 ;
cellule 9, Sotteville : 16 fr.; cellule 11, Sot
teville : 22 fr.; Vallié, à Sotteville : 5 fr.;
Mme Delapille, Sotteville : 10 fr.; cellule
ÎO, Sotteville 100 fr.; cellule 57, Rouen,
sur la liste 1174 : 10 fr.; Acompte sur listes
Rayon Dieppe : 40 fr.; cellule 47, Rouen :
30 fr.; Mallet, à Saint-Etienne ■: 30 fr.; sol
de liste 1188, Ménard à Darnétal : 36 fr.;
liste 469 et 1172, Oissel : 16 fr.; un sympa
thisant Elbeuf : 5 fr.; un membre du Comité
défense Petit-Quevilly : 5 fr.; cellule 56,
Rouen 50 fr.; deux commerçants de la rue
Orbe, à Rouen : 10 fr.; Lecourt, à Rouen :
5 fr.; un cantonnier : 3 fr.; cellule Douanes,
Rouen, reliquat liste 1155 : 10 fr.; Rayon
du Havre, listes 1319 et 1362 : 26 fr. 50 ;
cellule 10, Sotteville, solde liste 1239 : 5 fr.;
Raymond Guesdon, à Dieppe : 50 fr.; un
sympathisant de Saint - Aubin - lès - Elbeuf :
10 francs.
Total : 892 fr. 50.
Total à ce jour : 3461 fr. 60.
te, puisque pour beaucoup c’est la der
nière demeure. Tant qu’à nous nous
sommes leirqs défenseurs et le prouve
rons.
FRONT UNIQUE
Celui-ci devrait être le point de ralliement
de tous les travailleurs, afin de lutter sur tous
les terrains contre le capitalisme et la bour
geoisie qui l’engendre, notre devoir est d’y
travailler à chaque instant afin d’activer sa
réalisation.
Si nous préconisons ce front unique, mes
sieurs les bourgeois, eux aussi, recherchent ce
front et 1 article paru sur le journal de droite
avec le titre suivant « Les Républicains natio
naux vont-ils former un front unique pour les
élections cantonales » donne toute sa signifi
cation sur le travail qui va être fait par les
éléments bourgeois de droite et de gauche.
Dé nouveau, on va essayer de duper les élec
teurs et principalement les ouvriers, on es
saiera toutes les combinaisons afin de se faire
élire et ensuite on continuera la politique d’es
clavage et de vie chère. Déjà, les personnalités
rentrant en jeu et on lance des noms, toujours
la même chose, des gens qui ne se servent que
de promesses et ne les xécutnt jamais.
Front unique, dites-vous, bourgeois de tout
acabit, faites-le, défendez vos privilèges, ri
chesses, mais sachez que nous, les travailleurs,
quand nous 1 aurons réussi, ce sera pour vous
ia fin, chose plus grave que les élections can
tonales.
Continuez, politiciens, votre réclame, celle-
ci est bien mal partie et si les travailleurs le
comprennent, les résultats changeront les pro
nostics.
GONCHES
A LA LIBRE-PENSEE
Le 23 août, sé tenait l’assemblée annuelle
de 1 Egalité Sociale, société de Libre-Pensée.
15 adhérents seulement étaient présents sur
une centaine que compte cette société ; rien
d étonnant à cela, vu l’inactivité complète de
1 Egalité Sociale dans la lutte antireligieuse.
Après la nomination du président et du secré
taire trésorier, la séance allait être levée lors
qu’un camarade présenta un ordre du jour de
solidarité avec les 10.000 prisonniers politi
ques polonais menacés de droit commun. On
vit alors s’élever contre cet acte élémentaire
dé solidarité l’ensemble de ces soi-disants li
bres-penseurs, objectant en bons nationalistes
que nous avions assez de nous occuper de no
tre coin.
Un deuxième ordre du jour, celui-là con
cernant la répression en France et aux colo
nies, cette fois-ci, ne pouvant dire que c’était
trop loin, il ne faut pas se mêler des affaires
du gouvernement et cela était de la politique,
ça ne regardait pas la Société. Que l’on as
sassine les Indochinois en masse pour délit
d’opinion, que l’on emprisonne les militants
ouvriers, etc., cela in’a rien à voir pour nos
républicains de l’Egalité Sociale ; avec la li
berté de conscience dont il est fait mention
dans l’article 2 des statuts.
Ouvriers antireligieux, entrez en nombre
dans cette société pour renforcer l’opposition
prolétarienne, pour mener ia lutte active con
tre les religions, petits soutiens du régime ca
pitaliste.
L ’ Opposition prolétarienne .
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