Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1933-05-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 mai 1933 05 mai 1933
Description : 1933/05/05 (N373). 1933/05/05 (N373).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45716328
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
VENDREDI 5 MAI 1933,
l’Université Ouvrière de Rouen
Y/VWVVVVVVVVAA/VVYAA/VYA/WV\YVWVWVVWVVVVV1
organise pour Samedi
une large
CONFÉRENCE
sur les évènements
d’Allemagne
appelle les ouvriers à y
venir nombreux.
Un an .
Six mois
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS i
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
jpjj* ^ P fSTif S r Jÿ/y*' C P P ar * era * c 11 Mai, au Cirque de Rouen
libéré du bagne et le 12 Mai, Salle Franklin au Havre
liilBIEISimiæiBIHIBIIIBIBIlIfllIlBIBIBlBiailiaBBIElBIBIKiaiEISIHiBIBIiiaiBIlilBISIBISIBiaiaiaiXIElHIBIIIliBIIIIIBIBIBIBIIIHIIIHIBIBiaiHiaillllllllBIBlîlIfliaieillHIIIBIBiaiaiaiBfailBIHIBigBIBISIBI
Pour l’unité d’action immédiate,
brisons tous les obstacles
Vive le front unique ! Vive l’unité d’ac
tion ! Front rouge ! Front rouge ! Voilà ce
que clamaient des milliers d’ouvriers dans les
meetings du premier mai qui se sont déroulés
dans notre région de Basse-Seine.
L’unité d’action est un mot d’ordre popu
laire qui pénétre et gagne chaque jour les
masses laborieuses.
A la lumière des événements récents d’Al
lemagne, de la grève de chez Citroën ; des
manifestations antifascistes du Havre, de Dar-
nétal, etc..., de nombreux travailleurs com
prennent de plus en plus que la seule voie
qui les mènera à la victoire contre leurs exploi
teurs, contre le fascisme et la guerre impéria
liste, c’est la voie du front unique à la base,
de l’unité d’action et pour laquelle notre Parti
communiste n’a cessé et ne cessera de mener
me lutte vigoureuse.
Les dockers autonomes, les ouvriers socia
listes et confédérés de notre région peuvent et
doivent comparer l’attitude, les actes de notre
Parti communiste, pour l’organisation de l’uni
té d’action des travailleurs aux actes des chefs
autonomes, socialistes et confédérés qui ne
sont qu’une série d’obstacles systématiques
pour briser cette unité.
Méditez ces quelques faits, camarades et
vous comprendrez encore mieux où sont vos
défenseurs, où se trouvent les véritables arti
sans de l’unité d’action.
Au Havre, les chefs autonomes ont em
pêché le meeting en commun pour la journée
du 1 er mai. Ainsi, au lieu de voir rassembler
dans un seul bloc toutes les forces ouvrières,
ce qui aurait permis une manifestation gran
diose dans cette cité prolétarienne du Havre,
par leur attitude néfaste, les chefs autonomes
ont entretenu la division et fait le jeu du poli
ticien Meyer, pour lequel ils ont du respect
et de la sympathie, tandis qu’ils considèrent
les ouvriers charbonniers, du bâtiment, les mé
tallos, les chômeurs, etc..., comme quantités
négligeables.
Les chefs socialistes et confédérés ont agi
dans le même sens.
L’Union départementale confédérée, en ac
cord et suivant l’exemple de la Fédération
socialiste de la Seine-Iinférieure, escamota les
propositions de front unique qui lui furent
adressées par les syndicats unitaires pour l’or
ganisation des meetings en commun du Pre
mier Mai.
Mais les chefs confédérés et socialistes ont
mis à mu leurs visages hypocrites au meeting
de l’Eldorado de Sotteville.
Ne voulant pas diviser les forces ouvrières
et malgré les refus de l’Union départemen
tale confédérée, les syndicats et l’Union ré
gionale unitaire lancèrent un appel aux tra
vailleurs pour qu’ils assistent à ce meeting,
afin de manifester leur volonté d’unité d’ac
tion.
Cet appel fut suivi et dès l’ouverture du
meeting, les travailleurs manifestèrent pour que
soit formé un bureau en commun. Les chefs
confédérés et Lemercier, secrétaire fédéral,
s’y opposèrent avec acharnement mais ils du
rent reculer devant la volonté de lutte des
travailleurs.
La volonté d’unité des travailleurs se déta
chait avec une telle force que Reine, secré
taire confédéré se vit obligé de parler beau
coup sur la nécessité de l’unité, ce qui ne
l’empêcha pas, une heure après, d’alerter la
police de son ami Tilloy, pour chasser les
travailleurs qui réagissaient énergiquement
contre les mensonges et les provocations du
délégué de la C.G.T.
Ces exemples concrets, pris sur le fait,
prouvent clairement que les chefs confédérés,
socialistes et autonomes ne veulent pas l’unité
du prolétariat et lorsqu’ils en parlent, c est
qu’ils sentent que les masses travailleuses pas
sent par dessus leur tête.
Et qu’on ne vienne pas nous dire mainte
nant que c’est un fait accidentel. Nous nous
sommes efforcés et nous nous efforcerons à
prouver par des faits irréfutables, preuves en
mains, que la politique du Parti socialiste, de
la C.G.T. et des chefs autonomes est une
politique conséquente de trahison des intérêts
de la classe ouvrière.
La campagne que nous menons énergique- J
ment pour l’unité d’action, commence à por-'
ter ses fruits, de plus en plus nombreux les j
ouvriers se rangent à nos côtés et les ma- j
næuvres de nos adversaires sont démasquées
impitoyablement.
Le « Progrès Social » de la semaine der
nière est contraint au silence et ce n’est pas
par hasard qu’il n’a pu répondre aux ques
tions précises que nous lui avions posées.
Ce n’est pas par hasard non plus que le
« Progrès Social » n’a pas dit un seul mot
et n’a pas donné de mots d’ordre pour la
journée du 1 er Mai.
Tous ces faits antiprolétariens, nous ne les
passerons pas sous silence et nous redouble
rons d’ardeur pour nous rapprocher des ou
vriers autonomes, socialistes et confédérés ;
nous voulons les persuader, les convaincre et
les entraîner à former partout leurs comités
d’unité d’action, qui est la seule voie qui mè
nera les masses travailleuses à la victoire.
•
Âu nom du Groupe socialiste
de Darnétal
Mardi 25 avril, Léon Daudet, au
nom de Jean de Guise, est venu re
censer les royalistes darnétalais.
Cette réunion fut annoncée privée.
Mais les organisateurs voulant éviter
à leur leader de parler devant 30 per
sonnes, cédant aussi à la pression ou
vrière, la décidèrent publique et con
tradictoire.
Léon Daudet s’est montré à nous,
comédien, tragédien, guignol. Mais
si guignol put amuser les deux ou trois
douzaines de camelots des J. P., ce
spectacle ne fut pas du goût des ou
vriers darnétalais.
Le leader royaliste chercha unique
ment à diviser les ouvriers socialistes,
communistes. Sachant par expérience,
hélas, que cette tactique porte ses
fruits. II s’aperçut pourtant lors de sa
péroraison, ou terminant congestionné
en criant avec les siens « A bas la Ré
publique », « Vive le Roi », que pour
couvrir « l’Internationale » il lui eut
fallu un amplificateur puissant.
Nous le remercions d’avoir procuré
aux ouvriers socialistes, communis
tes darnétalais l’occasion d’affirmer
que lorsqu’il s’agit de lutter contre la
guerre ou contre le fascisme les divi
sions n’existent plus.
Si Léon Daudet connaît et exploite
ce qui nous divise, il paraît ignorer ce
qui nous unit.
Les socialistes, les communistes
n’oublieront jamais que notre grand
Jaurès fut assassiné par eux, et c’est
le souvenir qui nous réunira.
Merci au camarade Bourgeois, du
Parti Communiste, d’avoir au nom des
socialistes et des communistes, appor
té la contradiction de telle façon que
l’unité si nécessaire, avec un peu de
bonne volonté, ne nous paraît pas im
possible. Le Bureau.
xxx
P.-S. — Voilà encore une preuve
que le Parti Communiste lutte contre
le fascisme; et quand il appelle fra
ternellement les ouvriers socialistes à
faire le front unique contre le fascis
me ou le patronat, il ne s’agit nulle
ment de « manoeuvres », mais de
l’union des forces prolétariennes con
tre la bourgeoisie et ses représentants
déguisés.
Salât da Parti Communiste
aux manifestants du 1 er ]VIai
Pour un “ Prolo ”
puissant
La semaine dernière nous avons
donné des objectifs aux rayons des
! principaux centres de la région.
Nous insistons encore cette semai
ne et nous attendons des rayons et
cellules des contre-propositions. Que
tous les camarades discutent et pré
voient comment ils vont appliquer ces
tâches, si elles sont exagérées ou trop
faibles.
Nous n’avons pas de temps à per
dre. Des évènements graves se dérou
lent avec une très grande rapidité,
évènements qui sont lourds de mena
ces pour l’ensemble des travailleurs.
C’est face à ces événements, pour
vaincre cette horreur : le fascisme et
la guerre, pour faire reculer la misè
re et rejeter sur le capitalisme la cri
se qui écrase en ce moment la classe
ouvrière que nous devons d’une façon
intelligente organiser la diffusion de
notre presse par localité, par quartier,
voire même par rue et surtout par
chantier, par usine.
Il faut aussi que nos camarades ap-
prenent à faire travailler notre presse.
Cesser de considérer celle-ci comme
un simple moyen d’agitation. Mais
aussi comme une arme qui doit les
aider à forger le front unique des ex
ploités, et d’organiser des luttes de
plus en plus larges et puissantes con
tre les affameurs.
xxx
SOMMES
COLLECTEES CETTE SEMAINE
Cheminots de Soteviile, liste
• 29 et 24 174 ))
Un sympathisant de Saint-Aubin-
ies-Elbeuf 5 »
Un sympahisant de Sotteville 5 »
Un sympathisant de Sotteville .. 2 »
Total ...t 186 »
Liste précédente 1.893 70
Total reçu à ce jour 2.079 70
4 LA POINTE BU COUTEAU
A droite et à gaaehe
Le « Journal de Rouen », sous la si
gnature de Pierre Villette, donne son
adhésion à Hitler. A quand la croix
gammée sur la maison Lafond ?
xxx
Du même coup, le a Journal de
Rouen » est raciste et non seulement
exige qu’on soit Français, mais de
sang français, pour vivre en France.
Que du sang pur, nom de Dieu, c’est-
à-dire du sang celto-romano-gaulo-
franco-hurgondo-i wisigoto- arabo- nor
mand, additionné, à la faveur des al
liances de la guerre, d’un peu d’indo-
australo-zéjando-anglo-écosso-maroco-
négro-canado-united-states. Et en plus
une goutte ou deux de blanc russe.
xxx
Les camelots du roi voulaient ins
taller à Darnétal le duc de Guise;
mais en guise de duc, ils ont eu Jean
Prolo qui les a reçus royalement. Il
ne leur reste plus qu’Yvetot.
(Lire la suite en 2 e page)
V * V* VVVAAAAA/W\A/VVAWVVVWVWVVVWVA/VWVVVAA/VVVVV
Camarades retenez tous le
[ 4 JUIN
■i Grande Fête Sportive au Madrillet
Voir page 3.
VWWVVVA/VVVVVVWVYVVVWVWWVVVWWVWXAVVVVVVVVY
La journée du I e1 Mai dans notre région de
la Basse-Seine, ne fut pas aussi calme, comme
l’afrirme la presse bourgeoise de Rouen et du
Havre, vendue au capitalisme.
Au contraire, cette journée du 1 er Mai fut
marquée par plusieurs manifestations d’où se
dégage un sentiment profond d’unité d’action
des masses laborieuses.
Nous tenons à saluer particulièrement l’uni
té d action des 500 à 600 gars du bâtiment de
Rouen, des chantiers Chouard et Marion, qui
désertèrent unanimement leurs chantiers et ma
nifestèrent pour arracher leurs revendications
immédiates, contre le fascisme et la guerre
impérialiste.
Nous saluons l’ensemble des travailleurs,
dockers, marins, mariniers, métallos, gars du
bâtiment et des produits chimiques, ceux du
textile et des chômeurs qui désertèrent leur
lieu d’exploitation ou de pointage pour assis
ter aux différents meetings qui se sont dérou
lés dans toute la région.
Mais ce que nous voulons saluer avant tout,
ce sont les manifestations des travailleurs con
tre les procédés des chefs confédérés et au
tonomes qui ont tout fait pour briser l’unité et
empêcher les meetings et manifestations en
commun.
A Sotteville, par exemple, les chefs confé
dérés, y compris le secréaire de la Fédération
socialiste Lemercier (qui, dans ce meeting,
comme par hasard, « représentait » l’Union
locale confédérée de Rouen ») n’ont pas hé
sité à faire appel à la police du maire socia
liste de Sotteville (syndiqué à la C.G.T.),
contre les réactions des ouvriers qui voulaient
l’unité et qui manifestaient contre les provo
cations du délégué de la C.G.T.
La riposte des travailleurs alors ne se fit
pas attendre et dans une manifestation de rue
imposante et deux meetings improvisés en plein j
air, 400 à 500 travailleurs clamèrent leur vo
lonté d’unité d’action contre le capitalisme,
la police, le fascisme et leurs soutiens : les
chefs réformistes et socialistes.
Une discipline de fer, un mouchar
dage savamment et largement orga
nisé, une poignée de syndiqués uni
taires, un travail à la chaîne des plus
pénibles et meurtriers, une nouvelle
diminution de salaire venant s’ajouter
aux précédentes, voici dans quelle si
tuation les ouvriers de Citroën se lan
cèrent dans la grève derrière les mots
d’ordre et les militants unitaires.
Première caractéristique : c’est une
grève d’inorganisés. Ces 18.000 inor
ganisés répondent aux attaques bruta
les dont ils sont l’objet de la part des
chefs de la C. G. T. ; ils prouvent une
fois de plus aux ouvriers confédérés,
qu’un inorganisé peut n’avoir pas
compris la nécessité de se syndiquer,
il peut encore être rebelle à l’organisa
tion pour toutes sortes de raisons qu il
faut évidemment combattre fraternel
lement, mais il n’en reste pas moins
un prolétaire avec son sens et son cou
rage de classe, capable des mêmes
sacrifices que les syndiqués.
Deuxième caractéristique : les ate
liers débrayèrent les uns après les au
tres après l’envoi de délégations à la
direction et le refus de celle-ci de re
venir sur sa décision de diminuer une
fois de plus les salaires. Ceci démon
tre combien est juste l’organisation sur
Lecteurs du « Prolétaire », servez-vous de
cet exemple pour démontrer inlassablement
aux ouvriers confédérés et socialistes encore
illusionnés, quels sont les agissements de leurs
chefs et surtout la différence entre leurs pa
roles hypocrites sur l’unité et leurs actes anti
prolétariens.
Camarades, qui avez manifesté le 1 er Mai
Contre toute diminution de salaires, traite
ments et pensions d’invalidité ;
Pour la semaine de 40 heures avec les sa
laires de 48 ;
Pour le maintien et l’amélioration des assu
mées sociales par la suppression du verse
ment ouvrier.
Pour l’augmentation immédiate de l’allo
cation de chômge et pour l’assurance-chômge ;
Contre la guerre impérialiste, contre le trai
té de Versailles ;
Pour la défense de l’Union soviétique ;
Contre la réaction fasciste qui nous me
nace ;
Pour l’amnistie intégrale ;
Pour le soutien du prolétariat allemand en
lutte contre le fascisme.
Nous vous appelons à redoubler d’ardeur
pour le rassemblement des forces ouvrières
dans vos usines et chantiers, pour la forma
tion des comités d’unité d’action, afin de faire
aboutir toutes vos revendications.
Contre le capitalisme, le fascisme et la
guerre impérialiste,
Vive l’unité d’action du prolétariat de
Basse-Seine !
xxx
Dams toutes les manifestations, de nom
breux ouvrier; ont manifesté leur sympathie
envers l’Union soviétique et nos organisations
révolutionnaires:
Notre Bureau régional appelle ces travail
leurs à rejoindre les rangs du Parti communis
te ; à venir lutter avec lui sous le drapeau du
léninisme qui flote victorieusement sur un sixiè-
1 me du globe.
la base de l’usine, de l’atelier, du
chantier ce que ne cesse de rappeler
la C. G. T. U.
Nous soulignons cette nécessité d’a
voir un cahier de revendications et
une organisation vivante sur le lieu du
travail # C’est ce qui nous a permis de
débrayer le chantier des abattoirs à
Sotteville le 1 er mai ; c’est ce qui peut
permettre l’élargissement rapide d’un
mouvement de protestation ou de
grève.
Troisième caractéristique : le Comi
té central de grève élu en assemblée
générale représentant tous les ateliers,
toutes les tendances et groupant 120
membres, est une figure exacte de ce
que nous appelons le front unique.
Nouvelle et puissante expérience de
front unique, donnant une preuve nou
velle de la justesse de la tactique de
la C. G. T. U.
Camarades confédérés, une fois en
core nous vous posons cette question :
s’il avait fallu attendre que tous les
métallurgistes soient entrés dans la
C. G. T. pour lutter contre la diminu
tion des salaires, ou même dans la
C. G. T. U. , est-ce que le 29 mars au
rait vu les ateliers débrayés les uns
après les autres et Citroën obligé plu-
IlfllBIBIBIBiBIBIBIBIfliflgBIBlfliSIBIBlBIBIBiBIBIBIfllBIfllBIBIBIBIBIBlSIBIBIBil
L’exetrjple magnifique
des métallos de cl?ez Citroën
l’Université Ouvrière de Rouen
Y/VWVVVVVVVVAA/VVYAA/VYA/WV\YVWVWVVWVVVVV1
organise pour Samedi
une large
CONFÉRENCE
sur les évènements
d’Allemagne
appelle les ouvriers à y
venir nombreux.
Un an .
Six mois
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS i
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
jpjj* ^ P fSTif S r Jÿ/y*' C P P ar * era * c 11 Mai, au Cirque de Rouen
libéré du bagne et le 12 Mai, Salle Franklin au Havre
liilBIEISimiæiBIHIBIIIBIBIlIfllIlBIBIBlBiailiaBBIElBIBIKiaiEISIHiBIBIiiaiBIlilBISIBISIBiaiaiaiXIElHIBIIIliBIIIIIBIBIBIBIIIHIIIHIBIBiaiHiaillllllllBIBlîlIfliaieillHIIIBIBiaiaiaiBfailBIHIBigBIBISIBI
Pour l’unité d’action immédiate,
brisons tous les obstacles
Vive le front unique ! Vive l’unité d’ac
tion ! Front rouge ! Front rouge ! Voilà ce
que clamaient des milliers d’ouvriers dans les
meetings du premier mai qui se sont déroulés
dans notre région de Basse-Seine.
L’unité d’action est un mot d’ordre popu
laire qui pénétre et gagne chaque jour les
masses laborieuses.
A la lumière des événements récents d’Al
lemagne, de la grève de chez Citroën ; des
manifestations antifascistes du Havre, de Dar-
nétal, etc..., de nombreux travailleurs com
prennent de plus en plus que la seule voie
qui les mènera à la victoire contre leurs exploi
teurs, contre le fascisme et la guerre impéria
liste, c’est la voie du front unique à la base,
de l’unité d’action et pour laquelle notre Parti
communiste n’a cessé et ne cessera de mener
me lutte vigoureuse.
Les dockers autonomes, les ouvriers socia
listes et confédérés de notre région peuvent et
doivent comparer l’attitude, les actes de notre
Parti communiste, pour l’organisation de l’uni
té d’action des travailleurs aux actes des chefs
autonomes, socialistes et confédérés qui ne
sont qu’une série d’obstacles systématiques
pour briser cette unité.
Méditez ces quelques faits, camarades et
vous comprendrez encore mieux où sont vos
défenseurs, où se trouvent les véritables arti
sans de l’unité d’action.
Au Havre, les chefs autonomes ont em
pêché le meeting en commun pour la journée
du 1 er mai. Ainsi, au lieu de voir rassembler
dans un seul bloc toutes les forces ouvrières,
ce qui aurait permis une manifestation gran
diose dans cette cité prolétarienne du Havre,
par leur attitude néfaste, les chefs autonomes
ont entretenu la division et fait le jeu du poli
ticien Meyer, pour lequel ils ont du respect
et de la sympathie, tandis qu’ils considèrent
les ouvriers charbonniers, du bâtiment, les mé
tallos, les chômeurs, etc..., comme quantités
négligeables.
Les chefs socialistes et confédérés ont agi
dans le même sens.
L’Union départementale confédérée, en ac
cord et suivant l’exemple de la Fédération
socialiste de la Seine-Iinférieure, escamota les
propositions de front unique qui lui furent
adressées par les syndicats unitaires pour l’or
ganisation des meetings en commun du Pre
mier Mai.
Mais les chefs confédérés et socialistes ont
mis à mu leurs visages hypocrites au meeting
de l’Eldorado de Sotteville.
Ne voulant pas diviser les forces ouvrières
et malgré les refus de l’Union départemen
tale confédérée, les syndicats et l’Union ré
gionale unitaire lancèrent un appel aux tra
vailleurs pour qu’ils assistent à ce meeting,
afin de manifester leur volonté d’unité d’ac
tion.
Cet appel fut suivi et dès l’ouverture du
meeting, les travailleurs manifestèrent pour que
soit formé un bureau en commun. Les chefs
confédérés et Lemercier, secrétaire fédéral,
s’y opposèrent avec acharnement mais ils du
rent reculer devant la volonté de lutte des
travailleurs.
La volonté d’unité des travailleurs se déta
chait avec une telle force que Reine, secré
taire confédéré se vit obligé de parler beau
coup sur la nécessité de l’unité, ce qui ne
l’empêcha pas, une heure après, d’alerter la
police de son ami Tilloy, pour chasser les
travailleurs qui réagissaient énergiquement
contre les mensonges et les provocations du
délégué de la C.G.T.
Ces exemples concrets, pris sur le fait,
prouvent clairement que les chefs confédérés,
socialistes et autonomes ne veulent pas l’unité
du prolétariat et lorsqu’ils en parlent, c est
qu’ils sentent que les masses travailleuses pas
sent par dessus leur tête.
Et qu’on ne vienne pas nous dire mainte
nant que c’est un fait accidentel. Nous nous
sommes efforcés et nous nous efforcerons à
prouver par des faits irréfutables, preuves en
mains, que la politique du Parti socialiste, de
la C.G.T. et des chefs autonomes est une
politique conséquente de trahison des intérêts
de la classe ouvrière.
La campagne que nous menons énergique- J
ment pour l’unité d’action, commence à por-'
ter ses fruits, de plus en plus nombreux les j
ouvriers se rangent à nos côtés et les ma- j
næuvres de nos adversaires sont démasquées
impitoyablement.
Le « Progrès Social » de la semaine der
nière est contraint au silence et ce n’est pas
par hasard qu’il n’a pu répondre aux ques
tions précises que nous lui avions posées.
Ce n’est pas par hasard non plus que le
« Progrès Social » n’a pas dit un seul mot
et n’a pas donné de mots d’ordre pour la
journée du 1 er Mai.
Tous ces faits antiprolétariens, nous ne les
passerons pas sous silence et nous redouble
rons d’ardeur pour nous rapprocher des ou
vriers autonomes, socialistes et confédérés ;
nous voulons les persuader, les convaincre et
les entraîner à former partout leurs comités
d’unité d’action, qui est la seule voie qui mè
nera les masses travailleuses à la victoire.
•
Âu nom du Groupe socialiste
de Darnétal
Mardi 25 avril, Léon Daudet, au
nom de Jean de Guise, est venu re
censer les royalistes darnétalais.
Cette réunion fut annoncée privée.
Mais les organisateurs voulant éviter
à leur leader de parler devant 30 per
sonnes, cédant aussi à la pression ou
vrière, la décidèrent publique et con
tradictoire.
Léon Daudet s’est montré à nous,
comédien, tragédien, guignol. Mais
si guignol put amuser les deux ou trois
douzaines de camelots des J. P., ce
spectacle ne fut pas du goût des ou
vriers darnétalais.
Le leader royaliste chercha unique
ment à diviser les ouvriers socialistes,
communistes. Sachant par expérience,
hélas, que cette tactique porte ses
fruits. II s’aperçut pourtant lors de sa
péroraison, ou terminant congestionné
en criant avec les siens « A bas la Ré
publique », « Vive le Roi », que pour
couvrir « l’Internationale » il lui eut
fallu un amplificateur puissant.
Nous le remercions d’avoir procuré
aux ouvriers socialistes, communis
tes darnétalais l’occasion d’affirmer
que lorsqu’il s’agit de lutter contre la
guerre ou contre le fascisme les divi
sions n’existent plus.
Si Léon Daudet connaît et exploite
ce qui nous divise, il paraît ignorer ce
qui nous unit.
Les socialistes, les communistes
n’oublieront jamais que notre grand
Jaurès fut assassiné par eux, et c’est
le souvenir qui nous réunira.
Merci au camarade Bourgeois, du
Parti Communiste, d’avoir au nom des
socialistes et des communistes, appor
té la contradiction de telle façon que
l’unité si nécessaire, avec un peu de
bonne volonté, ne nous paraît pas im
possible. Le Bureau.
xxx
P.-S. — Voilà encore une preuve
que le Parti Communiste lutte contre
le fascisme; et quand il appelle fra
ternellement les ouvriers socialistes à
faire le front unique contre le fascis
me ou le patronat, il ne s’agit nulle
ment de « manoeuvres », mais de
l’union des forces prolétariennes con
tre la bourgeoisie et ses représentants
déguisés.
Salât da Parti Communiste
aux manifestants du 1 er ]VIai
Pour un “ Prolo ”
puissant
La semaine dernière nous avons
donné des objectifs aux rayons des
! principaux centres de la région.
Nous insistons encore cette semai
ne et nous attendons des rayons et
cellules des contre-propositions. Que
tous les camarades discutent et pré
voient comment ils vont appliquer ces
tâches, si elles sont exagérées ou trop
faibles.
Nous n’avons pas de temps à per
dre. Des évènements graves se dérou
lent avec une très grande rapidité,
évènements qui sont lourds de mena
ces pour l’ensemble des travailleurs.
C’est face à ces événements, pour
vaincre cette horreur : le fascisme et
la guerre, pour faire reculer la misè
re et rejeter sur le capitalisme la cri
se qui écrase en ce moment la classe
ouvrière que nous devons d’une façon
intelligente organiser la diffusion de
notre presse par localité, par quartier,
voire même par rue et surtout par
chantier, par usine.
Il faut aussi que nos camarades ap-
prenent à faire travailler notre presse.
Cesser de considérer celle-ci comme
un simple moyen d’agitation. Mais
aussi comme une arme qui doit les
aider à forger le front unique des ex
ploités, et d’organiser des luttes de
plus en plus larges et puissantes con
tre les affameurs.
xxx
SOMMES
COLLECTEES CETTE SEMAINE
Cheminots de Soteviile, liste
• 29 et 24 174 ))
Un sympathisant de Saint-Aubin-
ies-Elbeuf 5 »
Un sympahisant de Sotteville 5 »
Un sympathisant de Sotteville .. 2 »
Total ...t 186 »
Liste précédente 1.893 70
Total reçu à ce jour 2.079 70
4 LA POINTE BU COUTEAU
A droite et à gaaehe
Le « Journal de Rouen », sous la si
gnature de Pierre Villette, donne son
adhésion à Hitler. A quand la croix
gammée sur la maison Lafond ?
xxx
Du même coup, le a Journal de
Rouen » est raciste et non seulement
exige qu’on soit Français, mais de
sang français, pour vivre en France.
Que du sang pur, nom de Dieu, c’est-
à-dire du sang celto-romano-gaulo-
franco-hurgondo-i wisigoto- arabo- nor
mand, additionné, à la faveur des al
liances de la guerre, d’un peu d’indo-
australo-zéjando-anglo-écosso-maroco-
négro-canado-united-states. Et en plus
une goutte ou deux de blanc russe.
xxx
Les camelots du roi voulaient ins
taller à Darnétal le duc de Guise;
mais en guise de duc, ils ont eu Jean
Prolo qui les a reçus royalement. Il
ne leur reste plus qu’Yvetot.
(Lire la suite en 2 e page)
V * V* VVVAAAAA/W\A/VVAWVVVWVWVVVWVA/VWVVVAA/VVVVV
Camarades retenez tous le
[ 4 JUIN
■i Grande Fête Sportive au Madrillet
Voir page 3.
VWWVVVA/VVVVVVWVYVVVWVWWVVVWWVWXAVVVVVVVVY
La journée du I e1 Mai dans notre région de
la Basse-Seine, ne fut pas aussi calme, comme
l’afrirme la presse bourgeoise de Rouen et du
Havre, vendue au capitalisme.
Au contraire, cette journée du 1 er Mai fut
marquée par plusieurs manifestations d’où se
dégage un sentiment profond d’unité d’action
des masses laborieuses.
Nous tenons à saluer particulièrement l’uni
té d action des 500 à 600 gars du bâtiment de
Rouen, des chantiers Chouard et Marion, qui
désertèrent unanimement leurs chantiers et ma
nifestèrent pour arracher leurs revendications
immédiates, contre le fascisme et la guerre
impérialiste.
Nous saluons l’ensemble des travailleurs,
dockers, marins, mariniers, métallos, gars du
bâtiment et des produits chimiques, ceux du
textile et des chômeurs qui désertèrent leur
lieu d’exploitation ou de pointage pour assis
ter aux différents meetings qui se sont dérou
lés dans toute la région.
Mais ce que nous voulons saluer avant tout,
ce sont les manifestations des travailleurs con
tre les procédés des chefs confédérés et au
tonomes qui ont tout fait pour briser l’unité et
empêcher les meetings et manifestations en
commun.
A Sotteville, par exemple, les chefs confé
dérés, y compris le secréaire de la Fédération
socialiste Lemercier (qui, dans ce meeting,
comme par hasard, « représentait » l’Union
locale confédérée de Rouen ») n’ont pas hé
sité à faire appel à la police du maire socia
liste de Sotteville (syndiqué à la C.G.T.),
contre les réactions des ouvriers qui voulaient
l’unité et qui manifestaient contre les provo
cations du délégué de la C.G.T.
La riposte des travailleurs alors ne se fit
pas attendre et dans une manifestation de rue
imposante et deux meetings improvisés en plein j
air, 400 à 500 travailleurs clamèrent leur vo
lonté d’unité d’action contre le capitalisme,
la police, le fascisme et leurs soutiens : les
chefs réformistes et socialistes.
Une discipline de fer, un mouchar
dage savamment et largement orga
nisé, une poignée de syndiqués uni
taires, un travail à la chaîne des plus
pénibles et meurtriers, une nouvelle
diminution de salaire venant s’ajouter
aux précédentes, voici dans quelle si
tuation les ouvriers de Citroën se lan
cèrent dans la grève derrière les mots
d’ordre et les militants unitaires.
Première caractéristique : c’est une
grève d’inorganisés. Ces 18.000 inor
ganisés répondent aux attaques bruta
les dont ils sont l’objet de la part des
chefs de la C. G. T. ; ils prouvent une
fois de plus aux ouvriers confédérés,
qu’un inorganisé peut n’avoir pas
compris la nécessité de se syndiquer,
il peut encore être rebelle à l’organisa
tion pour toutes sortes de raisons qu il
faut évidemment combattre fraternel
lement, mais il n’en reste pas moins
un prolétaire avec son sens et son cou
rage de classe, capable des mêmes
sacrifices que les syndiqués.
Deuxième caractéristique : les ate
liers débrayèrent les uns après les au
tres après l’envoi de délégations à la
direction et le refus de celle-ci de re
venir sur sa décision de diminuer une
fois de plus les salaires. Ceci démon
tre combien est juste l’organisation sur
Lecteurs du « Prolétaire », servez-vous de
cet exemple pour démontrer inlassablement
aux ouvriers confédérés et socialistes encore
illusionnés, quels sont les agissements de leurs
chefs et surtout la différence entre leurs pa
roles hypocrites sur l’unité et leurs actes anti
prolétariens.
Camarades, qui avez manifesté le 1 er Mai
Contre toute diminution de salaires, traite
ments et pensions d’invalidité ;
Pour la semaine de 40 heures avec les sa
laires de 48 ;
Pour le maintien et l’amélioration des assu
mées sociales par la suppression du verse
ment ouvrier.
Pour l’augmentation immédiate de l’allo
cation de chômge et pour l’assurance-chômge ;
Contre la guerre impérialiste, contre le trai
té de Versailles ;
Pour la défense de l’Union soviétique ;
Contre la réaction fasciste qui nous me
nace ;
Pour l’amnistie intégrale ;
Pour le soutien du prolétariat allemand en
lutte contre le fascisme.
Nous vous appelons à redoubler d’ardeur
pour le rassemblement des forces ouvrières
dans vos usines et chantiers, pour la forma
tion des comités d’unité d’action, afin de faire
aboutir toutes vos revendications.
Contre le capitalisme, le fascisme et la
guerre impérialiste,
Vive l’unité d’action du prolétariat de
Basse-Seine !
xxx
Dams toutes les manifestations, de nom
breux ouvrier; ont manifesté leur sympathie
envers l’Union soviétique et nos organisations
révolutionnaires:
Notre Bureau régional appelle ces travail
leurs à rejoindre les rangs du Parti communis
te ; à venir lutter avec lui sous le drapeau du
léninisme qui flote victorieusement sur un sixiè-
1 me du globe.
la base de l’usine, de l’atelier, du
chantier ce que ne cesse de rappeler
la C. G. T. U.
Nous soulignons cette nécessité d’a
voir un cahier de revendications et
une organisation vivante sur le lieu du
travail # C’est ce qui nous a permis de
débrayer le chantier des abattoirs à
Sotteville le 1 er mai ; c’est ce qui peut
permettre l’élargissement rapide d’un
mouvement de protestation ou de
grève.
Troisième caractéristique : le Comi
té central de grève élu en assemblée
générale représentant tous les ateliers,
toutes les tendances et groupant 120
membres, est une figure exacte de ce
que nous appelons le front unique.
Nouvelle et puissante expérience de
front unique, donnant une preuve nou
velle de la justesse de la tactique de
la C. G. T. U.
Camarades confédérés, une fois en
core nous vous posons cette question :
s’il avait fallu attendre que tous les
métallurgistes soient entrés dans la
C. G. T. pour lutter contre la diminu
tion des salaires, ou même dans la
C. G. T. U. , est-ce que le 29 mars au
rait vu les ateliers débrayés les uns
après les autres et Citroën obligé plu-
IlfllBIBIBIBiBIBIBIBIfliflgBIBlfliSIBIBlBIBIBiBIBIBIfllBIfllBIBIBIBIBIBlSIBIBIBil
L’exetrjple magnifique
des métallos de cl?ez Citroën
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