Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1933-02-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 février 1933 17 février 1933
Description : 1933/02/17 (N362). 1933/02/17 (N362).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571622w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
LE NUMERO : 40 CENTIMES
8° ANNE. — N° 362.
VENDREDI 17 FEVRIER 1933.
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Quelques organisations stuiement
ont répondu présent à l’appel du
« PROLÉTAIRE »
Camarade ,
n’attends pas qu’il soit trop tard
souscrit immédiatement
peur ton journal de classe
ABONNEMENTS (
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements toncemant Le
Havre, s adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
CONTRE WL*A. GUERRE
Travailleurs, assistez au Congrès Régional, le 26 lévrier
à Rouen, salle du Patronage scolaire, rue Saint-Lô
!iaiiiniiiRi9!iiHiBiBiaiiiiiiiiiiiHfaiBiBiaisssisiiaiiiBkaiaiBiHiBiaiiiBiiiiiBiaiiiHiBiBiiiBiHiaiaiaiaiBiiiaiiiiiiiiiaiiiaiHiiiHiHgBiBiaiHiiiiiiiiiaiiiaia!iiaiBiiiiiBiBiiiBiBiBiBiBiiiiiiiiiiiBii
’ès les dockers
les textiles se dress ent pour ilel enilre leirs salaires
ils font en partie reculer le patronat
L'offensive patronale contre les salaires se
poursuit sans relâche, sous le prétexte meiv
songer de la baisse du coût de la vie, on am
pute la maigre paie des ouvriers. Dans la
Métallurgie, oui réduit constamment les prix
du travail aux pièces, on invente des systèmes
diaboliques, compliqués à dessein, pour que
les ouvriers s'aperçoivent moins de combien
ils sont frustrés.
Dans le Bâtiment, dans la Terrasse, les
avantages, traditionnels, fruits des dures ba
tailles du passé, disparaissent les uns après les
autres.
Le patronat du port s’attaque aux dockers,
niais trouve à qui parler ; les dockers ripos
tent on sait comment, on les a vus à l’œu
vre.
Celte grève est de date récente, elle a eu
le don, lors de son déroulement, d’éveiller
à leur conscience de classe, des ouvriers qui
n’avaient pas bronché depuis des années.
C’est en vertu de cette vérité que les ou
vrières de la filature de la rue Demidoff ont
réagi contre la prétention patronale de rédui
re leurs salaires de 7 %. Invoquant tantôt un
prétexte, tantôt l’autre, la Direction de la
Filature avait déjà diminué les salaires de ses
exploités, une première fois le 1 er janvier
de l'angée dernière, de 10 %, puis au mois de
mars suivant une diminution horaire de 10
centimes sur la prime de vie chère.
Se figurant sans doute que les ouvrières de
la rue Demidoff se laisseraient enlever leurs
salaires jusqu’au dernier sou sans élever la
moindre protestation, le patron fit annoncer
par une affiche qu’à partir du 1 er mars, les
salaires seraient diminués de 7 % sur le prix
du travail aux pièces.
La réponse fut rapide, l’affiche était appo
sée le mercredi à midi, à la rentrée de 1 h. 30.
le personnel décidait de ne pas reprendre le
travail.
Le lendemain matiin, le syndicat unitaire
du Textile distribuait un tract annonçant une
réunion pour le matin même. Dans 1 enthou
siasme, les ouvrières (car elles seules comp
tèrent dans celle grève), jeunes et vieilles,
votèrent pour la continuation de la grève. Un
comité de grève fut élu, comité composé de
deux ouvrières par chaque service, plus jus
tement c’est ce qui fut tenté, car quelques
agents de la Direction qui réussirent à s’in
filtrer dans le comité partirent sans demander
avis à personne pour parlementer (ou plutôt
pour trahir) avec la Direction. Ces tristes in
dividus prétendirent parler au nom des ou
vriers, ils revinrent rendre compte de leur
entrevue un moment plus tard.
Est-il besoin de dire qu’ils se firent copieu
sement huer, surtout le mouchard Maurice,
qui avait pris 1 ’ initiative de celte besogne de
Judas.
La réponse patronale était celle-ci : la di
minution de 7 % serait abandonnée et rem- J
placée par une première diminution de 0 fr. 05 j
par heure sur la prime de vie chère et une,
seconde diminution au l ur juin. Unanimement, j
les ouvrières repoussèrent cette proposition ;
mais le drôle et quelques autres de sa trempe
déclarèrent qu’eux rentreraient à 1 h. 30.
jl est clair que pendant l’heure du midi,
un travail souterrain avait été fait et à 1 h. 30
un nombre assez important d’ouvriers et d’ou
vrières dont une pariic bien à contre-cœur,
rentrèrent à l’usine.
11 fut possible au syndicat, malgré tout,
de réunir à Franklin près de 200 camarades
qui, en grande majorité, voulaient continuer
la lutte. A nouveau, une délégation fut dési
gnée pour aller trouver la Direction, celle-
ci fut intrans geante. Devant cette situation,
après une longue discussion, considérant que
le quart de l’effectif de l’usine seulement était
réuni, il fut décidé de se rendre en bloc de
vant les portes le lendemain matin et de faire
le nécessaire pour faire rebondir le mouve
ment.
Malheureusement, cela ne fut pas possi
ble pour plusieurs raisons : d’abord, comme
d ordinaire, le samedi, un certain nombre de
camarades étaient rentrés à 5 h. 30 pour le
nettoyage des métiers, ensuite, les défections
de la veille avaient quelque peu ébranlé 1?
loi de beaucoup d’ouvrièies, puis enfin, car
il faut le souligner, la flicaille à Meyer
(1 homme qui se présenta aux suffrages des
ouvriers en 1924, comme un syndicaliste) fit
pression sur les grévistes, les jeunes en parti
culier, pour les inciter à reprendre le travail.
De leur côté, les militants unitaires furent
menacés d’arrestation à plusieurs reprises,
deux distributeurs de tracts furent gardés au
poste plusieurs heures.
1 outes ces raisons contribuèrent à renfor
cer la position patronale, mais la cause capi
tale fut sans conteste l'infâme trahison du
mouchard Maurice, que nous ne clouerons
jamais assez au pilori.
Ce mouvement, dont il restera quelque cho
se, car nous avons l’espoir de reconstituer so
lidement le syndicat, appelle quelques ré
flexions, c’est ce que nous examinerons dans
un prochain article, comme contribution à la
discussion en vue 1 de la préparation de la
Conférence industrielle des Métaux du 5 mars
et du congrès de l’Union, le 2 avril. Ces
questions sont liées, nous verrons pourquoi.
Fernand LecaGNEUX.
P.S. — On peut évaluer à 800 approxi
mativement le nombre d’ouvriers et ouvriè
res employés dans l’usine. Les femmes com
posent la grosse majorité.
Les salaires varient suivant les services et
le travail effectué, mais il ne va guère plus
haut que 200 francs par quinzaine ; bon nom
bre d’ouvrières gagnent beaucoup moins.
Des fillettes Je 13 à 14 ans gagnent 85 fr.
par quinzaine.
La diminution de 7 %, si elle avait été
imposée, aurait entraîné pour les ouvrières,
une perte de 14 francs environ par quinzaine.
La diminution proposée par la Direction et
acceptée au moins pour le moment, entraîne
une diminution de 5 francs environ par quin
zaine et prendra effet à partir du I er mars.
F. L.
O» ! —
GAILLON (EURE)
Notre parti va de l’avant
o-
ORDRE DU JOUR VOTE A LA REUNION
DE SYMPATHISANTS
Les camarades sympathisants de Gaillon,
réunis le 12 février, approuvent la politique
du Parti communiste et se déclarent prêts à
lutter pour leurs légitimes revendications.
Après avoir entendu T exposé du camarade
Salsenach sur les événements actuels, se dé
clarent prêts à mener la lutte révolutionnaire
pour soutenir le prolétariat allemand dans sa
lutte contre le fascisme, se solidarisent avec
tous les militants révolutionnaires frappés par
la répression bourgeoise et demandent l’am
nistie pleine et entière.
S’élèvent contre tout impôt nouveau et contre
toute diminution de salaires et se séparent aux
cris de : « Vive l’Internationale communiste !
NOTE DE LA DIRECTION REGIONALE
Bonne réunion où a régné un bon état
d’esprit et un enthousiasme de lutte au
cours de laquelle 9 adhésions au parti et
une adhésion à la Jeunesse communiste ont
été enregistrées. Nos camarades de Gail
lon ne s’arrêteront pas là et leur plan de
travail permet d’espérer d’ici peu que de
nombreux autres camarades rejoindront
leur organisation.
Contre les
les Proies de notre région
ont versé cette semaine
pour leur journal
Un camarade de la vallée du Cailly,
liste 107 17 »
A. R. A. C M section de Louviers .. 25 »
Sympathisants de Gaillon, liste 315. 18 50
Fédération des locataires de la
Seine-Inférieure 50 »
Ateliers de Sotteviile, liste 159 .... 26 »
Un camarades de Rouen, listes 70,
62 et 61 64.50
Furantl, cellule Rouen-Etat 30.50
Un commerçant d’Eu 5 »
Beauvisage, à Eu 3 »
Un camarade d’Elbeuf, liste 357 .. 10 »
Cellule locale d’Elbeuf, liste 355 .. 45 »
Le Havre, listes 24, 25, 10 et 20
versées par le camarade Vignerot 75.20
Collecte quartier des Neiges 41.25
Un camarade de Rouen 7 »
Total 457.95
60 mois d’abonnements 90 »
En tout 547.95
C’est un premier succès.
Mais ce n’est pas tout. Nous risquons
encore de tirer sur deux pages. Tous les
camarades doivent redoubler d’efforts pour
que cela ne soit pas.
Chaque camarade sait que le taire » sur deux pages, c’est la baisse de
la vente à la criée et chez les dépositaires.
Chacun sait que le « Prolétaire » sur
deux pages, c’est un fléchissement de no
tre propagande, pour arracher l’amnistie,
pour la défense des salaires des ouvriers,
des traitements des fonctionnaires, des in
térêts de tous les travailleurs.
DONC EN MASSE A L’ACTION POUR
SOUTENIR ET DEFENDRE LE v PRO
LETAIRE ».
Pas une organisation, pas un camarade
lecteur ou abonné du « Prolétaire Nor
mand » ne passe le cap de cette semaine
sans qu’il envisage ce qu’il peut faire dans
son coin, dans son entourage pour sauver,
soutenir et développer son journal de
classe.
—.—.— ——•— •+***• — ——-—
A LA POINTE DU COUTEAU
Cet â(je est sans pitié
Monsieur le curé de Barentin n’est
pas content. Se promenant dévotieuse-
ment dans la ville de Marie-Badin, il
jit la rencontre de deux charmantes
demoiselles. N’allez pas faire tout de
suite de vilaines suppositions : il n’eût
pas à défendre sa vertu jurée devant
Dieu. Mais très impressionnées par
l’homme noir, les deux belles filles,
pour sauver leur chance en péril, se
précipitèrent sur du fer, en l’occurence
un garde-crottes d’auto.
Le dimanche suivant, Monsieur le
curé tonna en chaire contre certaines
habitantes de la rue Leseigneur qu’on
pourrait appeler la rue des Diablesses.
Il les menaça de l’enfer, pas celui
très réel mais baptisé des usines à Ba-
din-Marie, mais l’enfer ousqu’on grille
toujours sans être jamais cuit, de. l’au
tre côté de la stratosphère.
Pour lors, jeunes filles barentinoi-
ses, quand vous rencontrerez Monsieur
le curé, touchez devant lui tout ce que
vous voudrez, sauf le fer.
Tout de même, Voilà un curé qui
n’a pas le nez dans son bréviaire,
quand il trouve de charmantes person
nes sur son chemin. Est-ce Dieu per
mis ?
(Lire la suite en 2° page)
L’Amnistie
rmüalioii inüale do Prolétariat
9 mois après les élections et les pro
messes des élus de gauche le projet
d’amnistie est encore pendant devant
les Chambres.
Une préoccupation essentielle domi
ne toutes les séances de la Chambre
des députés : sauver la bourgeoisie ca
pitaliste durement atteinte par la crise
et assurer l’équilibre de son budget,
aux frais des travailleurs.
De Herriot à Daladier gn passant
par Paul-Boncour et ses amis S. F.
I. O., c’esî à qui trouvera la meilleure
combinaison pour bouc’fîr le budget,
tout en ne faisant payer que les tra
vailleurs, qu’ils soient fonctionnaires,
cheminots, employés ou salariés de
l’industrie privée.
Et en dépit des affirmations des
chefs socialistes et confédérés qui se
déclarent dans leurs discours contre la
diminution des traitements, un accord
entre eux et les radicaux vient de s’é
tablir et le journal Le Nord Martime
du 14 en donne Ja définition dans ces
lignes : « Un accord cartelliste s’éta
blit pour ce qui concerne l’application
de la taxe de crise. Les fonctionnaires
seront atteint malgré la nouvelle, ré
daction tendant à leur dorer la pi
lule ».
Depuis des mois, dans des manifes
tations et des réunions imposantes, les
fonctionnaires se dressent et manifes
tent leur intention de lutter contre tou
te atteinte à leurs traitements. Far de
nombreuses grèves, les ouvriers de
l’industrie privée résistent aux attaques
du patronat contre leurs conditions
d’existence. En même temps, les pe
tits paysans et les salariés agricoles,
les petits commerçants et les artisans
descendent dans la rue, protestent
contre les nouveaux impôts et se bat
tent avec la police comme les dockers
du Havre et de Dunkerque, les tisseurs
d’Armentières, les fonctionnaires,
comme tous les ouvriers.
Daladier disait il y a quelques jours :
« Nous voulons la rue libre ». Les ex
ploités lui répondent : « La rue nous
appartient » et ils s’en emparent. Les
gauches crient : « Démocratie, justice,
liberté », les gardes mobiles de Paul-
Boncour répondent par des coups de
sabres et par le piétinement de leurs
chevaux, pendant que Chautemps, ra
dical bon teint fait donner sa police et
ses juges. Les arrestations se multi
plient. Par la nouvelle loi sur la liberté
individuelle on fait sortir des prisons
républicaines les Oustricards et les
faillits, les escrocs et les banquiers vé
reux qui s’y trouvaient encore, mais
on y jette par dizaines les militants ré
volutionnaires, les ouvriers et les pay
sans qui se dressent contre le régime
de guerre et de misère.
C’est ça la démocratie et c’est pour
ça que les socialistes ont voté pour le
gouvernement Daladier. Les travail
leurs sont en droit de s’émouvoir da
vantage devant la manoeuvre gouver
nementale qui tend à saboter le projet
d’amnistie déjà si étriqué de la Com
mission de législation et avec la con
nivence du rapporteur socialiste Fa
bien Albertin, soutenu par son parti.
Dans notre région de Basse-Seine
durement touchée par la répression,
les travailleurs doivent lutter pied à
pied contre la bourgeoisie. Us doivent
démasquer sans pitié tous ceux qui,
élus par eux, veulent renier leurs pro
messes électorales : les Meyer, les Mé
tayer, les Marie et tous céux que le
17 janvier dernier votaient l’amende
ment du député Pernot, portant la res
triction de l’amnistie pour faits con
nexes aux réunions, conflits du tra
vail, élections et manifestations.
Nous ne voulons pas d’une amnistie
au compte-goutte comme celle de
1931, nous la voulons pleine et en
tière. Nous la voulons pour Le Corre,
pour Costantin, pour Carn, pour
Pascalini, pour les dockers du Havre
frappés pour menées anarchistes et
pour faits de grèves. Nous la voulons
pour Marty, symbole de la lutte achar
née contre la guerre impérialiste ;
pour Duel os, condamné à 30 ans de
prison ; pour les militants frappés en
vertu des lois scélérates et d’espion
nage ; pour les victimes de la der
nière guerre et les coloniaux qui se
dressent et se révoltent contre le ré
gime de vol et de sang qu’est le colo
nialisme.
Travailleurs de toute tendances il
faut agir vite.
Au sein des entreprises et des usi
nes, dans les chantiers et les adminis
trations, formez de larges comités
d’amnistie. Organisez des réunions,
votez des ordres dy jour, diffusez des
tracts et des journaux, appelez-en à
l’ensemble des exploités et avec eux
dans de puissantes manifestations,
descendez dans la rue. Seule Faction
de masse de tous les prolétaires obli
gera le gouvernement à ouvrir les por
tes des prisons.
Militants du parti et des jeunesses,
membres des cellules et de touteç les
organisations révolutionnaires, travail
lez pour un vaste front uni $e combat
pour arracher à la bourgeoisie une re
vendication qui est chère à tout le
prolétariat : l’amnistie totale.
Leminter.
Avec les paysans
o
Nul ne peut nier, que l’activité des
organisations syndicales dépend de
celle des adhérents. Ce n’est que dans
la mesure, où dans les usines, dans les
entreprises, il persuadent leurs cama
rades exploités qu’ils augmentent les
effectifs de leurs syndicats.
Mais pour le recrutement des tra
vailleurs agricoles, une opinion est
malheureusement très répandue : c’est
celle qui consiste à prétendre que
seul, un ouvrier agricole peut parler
aux ouvriers. (Les agrairiens n’ont pas
cette conception, ils ne s’embarras
sent pas pour tromper et duper nos
camarades, les indispensables de l’a
griculture).
Le travailleur agricole est avant
8° ANNE. — N° 362.
VENDREDI 17 FEVRIER 1933.
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Quelques organisations stuiement
ont répondu présent à l’appel du
« PROLÉTAIRE »
Camarade ,
n’attends pas qu’il soit trop tard
souscrit immédiatement
peur ton journal de classe
ABONNEMENTS (
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements toncemant Le
Havre, s adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
CONTRE WL*A. GUERRE
Travailleurs, assistez au Congrès Régional, le 26 lévrier
à Rouen, salle du Patronage scolaire, rue Saint-Lô
!iaiiiniiiRi9!iiHiBiBiaiiiiiiiiiiiHfaiBiBiaisssisiiaiiiBkaiaiBiHiBiaiiiBiiiiiBiaiiiHiBiBiiiBiHiaiaiaiaiBiiiaiiiiiiiiiaiiiaiHiiiHiHgBiBiaiHiiiiiiiiiaiiiaia!iiaiBiiiiiBiBiiiBiBiBiBiBiiiiiiiiiiiBii
’ès les dockers
les textiles se dress ent pour ilel enilre leirs salaires
ils font en partie reculer le patronat
L'offensive patronale contre les salaires se
poursuit sans relâche, sous le prétexte meiv
songer de la baisse du coût de la vie, on am
pute la maigre paie des ouvriers. Dans la
Métallurgie, oui réduit constamment les prix
du travail aux pièces, on invente des systèmes
diaboliques, compliqués à dessein, pour que
les ouvriers s'aperçoivent moins de combien
ils sont frustrés.
Dans le Bâtiment, dans la Terrasse, les
avantages, traditionnels, fruits des dures ba
tailles du passé, disparaissent les uns après les
autres.
Le patronat du port s’attaque aux dockers,
niais trouve à qui parler ; les dockers ripos
tent on sait comment, on les a vus à l’œu
vre.
Celte grève est de date récente, elle a eu
le don, lors de son déroulement, d’éveiller
à leur conscience de classe, des ouvriers qui
n’avaient pas bronché depuis des années.
C’est en vertu de cette vérité que les ou
vrières de la filature de la rue Demidoff ont
réagi contre la prétention patronale de rédui
re leurs salaires de 7 %. Invoquant tantôt un
prétexte, tantôt l’autre, la Direction de la
Filature avait déjà diminué les salaires de ses
exploités, une première fois le 1 er janvier
de l'angée dernière, de 10 %, puis au mois de
mars suivant une diminution horaire de 10
centimes sur la prime de vie chère.
Se figurant sans doute que les ouvrières de
la rue Demidoff se laisseraient enlever leurs
salaires jusqu’au dernier sou sans élever la
moindre protestation, le patron fit annoncer
par une affiche qu’à partir du 1 er mars, les
salaires seraient diminués de 7 % sur le prix
du travail aux pièces.
La réponse fut rapide, l’affiche était appo
sée le mercredi à midi, à la rentrée de 1 h. 30.
le personnel décidait de ne pas reprendre le
travail.
Le lendemain matiin, le syndicat unitaire
du Textile distribuait un tract annonçant une
réunion pour le matin même. Dans 1 enthou
siasme, les ouvrières (car elles seules comp
tèrent dans celle grève), jeunes et vieilles,
votèrent pour la continuation de la grève. Un
comité de grève fut élu, comité composé de
deux ouvrières par chaque service, plus jus
tement c’est ce qui fut tenté, car quelques
agents de la Direction qui réussirent à s’in
filtrer dans le comité partirent sans demander
avis à personne pour parlementer (ou plutôt
pour trahir) avec la Direction. Ces tristes in
dividus prétendirent parler au nom des ou
vriers, ils revinrent rendre compte de leur
entrevue un moment plus tard.
Est-il besoin de dire qu’ils se firent copieu
sement huer, surtout le mouchard Maurice,
qui avait pris 1 ’ initiative de celte besogne de
Judas.
La réponse patronale était celle-ci : la di
minution de 7 % serait abandonnée et rem- J
placée par une première diminution de 0 fr. 05 j
par heure sur la prime de vie chère et une,
seconde diminution au l ur juin. Unanimement, j
les ouvrières repoussèrent cette proposition ;
mais le drôle et quelques autres de sa trempe
déclarèrent qu’eux rentreraient à 1 h. 30.
jl est clair que pendant l’heure du midi,
un travail souterrain avait été fait et à 1 h. 30
un nombre assez important d’ouvriers et d’ou
vrières dont une pariic bien à contre-cœur,
rentrèrent à l’usine.
11 fut possible au syndicat, malgré tout,
de réunir à Franklin près de 200 camarades
qui, en grande majorité, voulaient continuer
la lutte. A nouveau, une délégation fut dési
gnée pour aller trouver la Direction, celle-
ci fut intrans geante. Devant cette situation,
après une longue discussion, considérant que
le quart de l’effectif de l’usine seulement était
réuni, il fut décidé de se rendre en bloc de
vant les portes le lendemain matin et de faire
le nécessaire pour faire rebondir le mouve
ment.
Malheureusement, cela ne fut pas possi
ble pour plusieurs raisons : d’abord, comme
d ordinaire, le samedi, un certain nombre de
camarades étaient rentrés à 5 h. 30 pour le
nettoyage des métiers, ensuite, les défections
de la veille avaient quelque peu ébranlé 1?
loi de beaucoup d’ouvrièies, puis enfin, car
il faut le souligner, la flicaille à Meyer
(1 homme qui se présenta aux suffrages des
ouvriers en 1924, comme un syndicaliste) fit
pression sur les grévistes, les jeunes en parti
culier, pour les inciter à reprendre le travail.
De leur côté, les militants unitaires furent
menacés d’arrestation à plusieurs reprises,
deux distributeurs de tracts furent gardés au
poste plusieurs heures.
1 outes ces raisons contribuèrent à renfor
cer la position patronale, mais la cause capi
tale fut sans conteste l'infâme trahison du
mouchard Maurice, que nous ne clouerons
jamais assez au pilori.
Ce mouvement, dont il restera quelque cho
se, car nous avons l’espoir de reconstituer so
lidement le syndicat, appelle quelques ré
flexions, c’est ce que nous examinerons dans
un prochain article, comme contribution à la
discussion en vue 1 de la préparation de la
Conférence industrielle des Métaux du 5 mars
et du congrès de l’Union, le 2 avril. Ces
questions sont liées, nous verrons pourquoi.
Fernand LecaGNEUX.
P.S. — On peut évaluer à 800 approxi
mativement le nombre d’ouvriers et ouvriè
res employés dans l’usine. Les femmes com
posent la grosse majorité.
Les salaires varient suivant les services et
le travail effectué, mais il ne va guère plus
haut que 200 francs par quinzaine ; bon nom
bre d’ouvrières gagnent beaucoup moins.
Des fillettes Je 13 à 14 ans gagnent 85 fr.
par quinzaine.
La diminution de 7 %, si elle avait été
imposée, aurait entraîné pour les ouvrières,
une perte de 14 francs environ par quinzaine.
La diminution proposée par la Direction et
acceptée au moins pour le moment, entraîne
une diminution de 5 francs environ par quin
zaine et prendra effet à partir du I er mars.
F. L.
O» ! —
GAILLON (EURE)
Notre parti va de l’avant
o-
ORDRE DU JOUR VOTE A LA REUNION
DE SYMPATHISANTS
Les camarades sympathisants de Gaillon,
réunis le 12 février, approuvent la politique
du Parti communiste et se déclarent prêts à
lutter pour leurs légitimes revendications.
Après avoir entendu T exposé du camarade
Salsenach sur les événements actuels, se dé
clarent prêts à mener la lutte révolutionnaire
pour soutenir le prolétariat allemand dans sa
lutte contre le fascisme, se solidarisent avec
tous les militants révolutionnaires frappés par
la répression bourgeoise et demandent l’am
nistie pleine et entière.
S’élèvent contre tout impôt nouveau et contre
toute diminution de salaires et se séparent aux
cris de : « Vive l’Internationale communiste !
NOTE DE LA DIRECTION REGIONALE
Bonne réunion où a régné un bon état
d’esprit et un enthousiasme de lutte au
cours de laquelle 9 adhésions au parti et
une adhésion à la Jeunesse communiste ont
été enregistrées. Nos camarades de Gail
lon ne s’arrêteront pas là et leur plan de
travail permet d’espérer d’ici peu que de
nombreux autres camarades rejoindront
leur organisation.
Contre les
les Proies de notre région
ont versé cette semaine
pour leur journal
Un camarade de la vallée du Cailly,
liste 107 17 »
A. R. A. C M section de Louviers .. 25 »
Sympathisants de Gaillon, liste 315. 18 50
Fédération des locataires de la
Seine-Inférieure 50 »
Ateliers de Sotteviile, liste 159 .... 26 »
Un camarades de Rouen, listes 70,
62 et 61 64.50
Furantl, cellule Rouen-Etat 30.50
Un commerçant d’Eu 5 »
Beauvisage, à Eu 3 »
Un camarade d’Elbeuf, liste 357 .. 10 »
Cellule locale d’Elbeuf, liste 355 .. 45 »
Le Havre, listes 24, 25, 10 et 20
versées par le camarade Vignerot 75.20
Collecte quartier des Neiges 41.25
Un camarade de Rouen 7 »
Total 457.95
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C’est un premier succès.
Mais ce n’est pas tout. Nous risquons
encore de tirer sur deux pages. Tous les
camarades doivent redoubler d’efforts pour
que cela ne soit pas.
Chaque camarade sait que le
la vente à la criée et chez les dépositaires.
Chacun sait que le « Prolétaire » sur
deux pages, c’est un fléchissement de no
tre propagande, pour arracher l’amnistie,
pour la défense des salaires des ouvriers,
des traitements des fonctionnaires, des in
térêts de tous les travailleurs.
DONC EN MASSE A L’ACTION POUR
SOUTENIR ET DEFENDRE LE v PRO
LETAIRE ».
Pas une organisation, pas un camarade
lecteur ou abonné du « Prolétaire Nor
mand » ne passe le cap de cette semaine
sans qu’il envisage ce qu’il peut faire dans
son coin, dans son entourage pour sauver,
soutenir et développer son journal de
classe.
—.—.— ——•— •+***• — ——-—
A LA POINTE DU COUTEAU
Cet â(je est sans pitié
Monsieur le curé de Barentin n’est
pas content. Se promenant dévotieuse-
ment dans la ville de Marie-Badin, il
jit la rencontre de deux charmantes
demoiselles. N’allez pas faire tout de
suite de vilaines suppositions : il n’eût
pas à défendre sa vertu jurée devant
Dieu. Mais très impressionnées par
l’homme noir, les deux belles filles,
pour sauver leur chance en péril, se
précipitèrent sur du fer, en l’occurence
un garde-crottes d’auto.
Le dimanche suivant, Monsieur le
curé tonna en chaire contre certaines
habitantes de la rue Leseigneur qu’on
pourrait appeler la rue des Diablesses.
Il les menaça de l’enfer, pas celui
très réel mais baptisé des usines à Ba-
din-Marie, mais l’enfer ousqu’on grille
toujours sans être jamais cuit, de. l’au
tre côté de la stratosphère.
Pour lors, jeunes filles barentinoi-
ses, quand vous rencontrerez Monsieur
le curé, touchez devant lui tout ce que
vous voudrez, sauf le fer.
Tout de même, Voilà un curé qui
n’a pas le nez dans son bréviaire,
quand il trouve de charmantes person
nes sur son chemin. Est-ce Dieu per
mis ?
(Lire la suite en 2° page)
L’Amnistie
rmüalioii inüale do Prolétariat
9 mois après les élections et les pro
messes des élus de gauche le projet
d’amnistie est encore pendant devant
les Chambres.
Une préoccupation essentielle domi
ne toutes les séances de la Chambre
des députés : sauver la bourgeoisie ca
pitaliste durement atteinte par la crise
et assurer l’équilibre de son budget,
aux frais des travailleurs.
De Herriot à Daladier gn passant
par Paul-Boncour et ses amis S. F.
I. O., c’esî à qui trouvera la meilleure
combinaison pour bouc’fîr le budget,
tout en ne faisant payer que les tra
vailleurs, qu’ils soient fonctionnaires,
cheminots, employés ou salariés de
l’industrie privée.
Et en dépit des affirmations des
chefs socialistes et confédérés qui se
déclarent dans leurs discours contre la
diminution des traitements, un accord
entre eux et les radicaux vient de s’é
tablir et le journal Le Nord Martime
du 14 en donne Ja définition dans ces
lignes : « Un accord cartelliste s’éta
blit pour ce qui concerne l’application
de la taxe de crise. Les fonctionnaires
seront atteint malgré la nouvelle, ré
daction tendant à leur dorer la pi
lule ».
Depuis des mois, dans des manifes
tations et des réunions imposantes, les
fonctionnaires se dressent et manifes
tent leur intention de lutter contre tou
te atteinte à leurs traitements. Far de
nombreuses grèves, les ouvriers de
l’industrie privée résistent aux attaques
du patronat contre leurs conditions
d’existence. En même temps, les pe
tits paysans et les salariés agricoles,
les petits commerçants et les artisans
descendent dans la rue, protestent
contre les nouveaux impôts et se bat
tent avec la police comme les dockers
du Havre et de Dunkerque, les tisseurs
d’Armentières, les fonctionnaires,
comme tous les ouvriers.
Daladier disait il y a quelques jours :
« Nous voulons la rue libre ». Les ex
ploités lui répondent : « La rue nous
appartient » et ils s’en emparent. Les
gauches crient : « Démocratie, justice,
liberté », les gardes mobiles de Paul-
Boncour répondent par des coups de
sabres et par le piétinement de leurs
chevaux, pendant que Chautemps, ra
dical bon teint fait donner sa police et
ses juges. Les arrestations se multi
plient. Par la nouvelle loi sur la liberté
individuelle on fait sortir des prisons
républicaines les Oustricards et les
faillits, les escrocs et les banquiers vé
reux qui s’y trouvaient encore, mais
on y jette par dizaines les militants ré
volutionnaires, les ouvriers et les pay
sans qui se dressent contre le régime
de guerre et de misère.
C’est ça la démocratie et c’est pour
ça que les socialistes ont voté pour le
gouvernement Daladier. Les travail
leurs sont en droit de s’émouvoir da
vantage devant la manoeuvre gouver
nementale qui tend à saboter le projet
d’amnistie déjà si étriqué de la Com
mission de législation et avec la con
nivence du rapporteur socialiste Fa
bien Albertin, soutenu par son parti.
Dans notre région de Basse-Seine
durement touchée par la répression,
les travailleurs doivent lutter pied à
pied contre la bourgeoisie. Us doivent
démasquer sans pitié tous ceux qui,
élus par eux, veulent renier leurs pro
messes électorales : les Meyer, les Mé
tayer, les Marie et tous céux que le
17 janvier dernier votaient l’amende
ment du député Pernot, portant la res
triction de l’amnistie pour faits con
nexes aux réunions, conflits du tra
vail, élections et manifestations.
Nous ne voulons pas d’une amnistie
au compte-goutte comme celle de
1931, nous la voulons pleine et en
tière. Nous la voulons pour Le Corre,
pour Costantin, pour Carn, pour
Pascalini, pour les dockers du Havre
frappés pour menées anarchistes et
pour faits de grèves. Nous la voulons
pour Marty, symbole de la lutte achar
née contre la guerre impérialiste ;
pour Duel os, condamné à 30 ans de
prison ; pour les militants frappés en
vertu des lois scélérates et d’espion
nage ; pour les victimes de la der
nière guerre et les coloniaux qui se
dressent et se révoltent contre le ré
gime de vol et de sang qu’est le colo
nialisme.
Travailleurs de toute tendances il
faut agir vite.
Au sein des entreprises et des usi
nes, dans les chantiers et les adminis
trations, formez de larges comités
d’amnistie. Organisez des réunions,
votez des ordres dy jour, diffusez des
tracts et des journaux, appelez-en à
l’ensemble des exploités et avec eux
dans de puissantes manifestations,
descendez dans la rue. Seule Faction
de masse de tous les prolétaires obli
gera le gouvernement à ouvrir les por
tes des prisons.
Militants du parti et des jeunesses,
membres des cellules et de touteç les
organisations révolutionnaires, travail
lez pour un vaste front uni $e combat
pour arracher à la bourgeoisie une re
vendication qui est chère à tout le
prolétariat : l’amnistie totale.
Leminter.
Avec les paysans
o
Nul ne peut nier, que l’activité des
organisations syndicales dépend de
celle des adhérents. Ce n’est que dans
la mesure, où dans les usines, dans les
entreprises, il persuadent leurs cama
rades exploités qu’ils augmentent les
effectifs de leurs syndicats.
Mais pour le recrutement des tra
vailleurs agricoles, une opinion est
malheureusement très répandue : c’est
celle qui consiste à prétendre que
seul, un ouvrier agricole peut parler
aux ouvriers. (Les agrairiens n’ont pas
cette conception, ils ne s’embarras
sent pas pour tromper et duper nos
camarades, les indispensables de l’a
griculture).
Le travailleur agricole est avant
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