Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-09-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 septembre 1932 09 septembre 1932
Description : 1932/09/09 (N312). 1932/09/09 (N312).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45716009
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
T ANNEE. — N° 312
LE NUMERO 41 CENTIMES.
VENDREDI 9 SEPTEMBRE 1932.
Organe Régional £ / 4;i.; / vn
du Bloc Ouvrier et Paysan ^Q-TWaXaju/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
• C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
LE CONGRÈS MONDIAL CONTRE LA GUERRE IMPÉRIALISTE
Front-unique international contre la guerre et la misere,
première base de l’unité syndicale internationale de lutte
Les chefs socialistes semblent décidés à
mener une campagne d’une rare violence
contre le congrès mondial d’Amsterdam.
Nous ne passerons pas notre temps à le
regretter, car cette attitude qui surprend
les travailleurs socialistes honnêtes et les
sympathisants qui suivaient nombreux le
drapeau de la S.F.I.O. avec la croyance
qu’il les entraînerait dans le chemin de lutte
contre la guerre, était prévue par nous.
Les travailleurs socialistes, les militants
qui assistaient au congrès au nombre de
347 et tous ceux qui ne peuvent pas être
traités d’antisocialiste, répondront aux mi
sérables arguties développées par les chefs
socialistes pour tenter — ce n’est pas l’in
térêt des ouvriers qui les pousse — de
briser >cct immense et magnifique front
unique réalisé entre d’innombrables concep
tions, 2.200 délégués et un .grand nombre
d’organisations diverses.
Nous avons, nous, à montrer à nos ca
marades militants, ouvriers et ouvrières,
en examinant les principaux discours, les
moyens de lutte et d’organisation de cette
lutte qui ont été présentés.
Citons dé>s plassages dp l’intervention
condensée,et vigoureuse de notre camarade
Racamond :
« Le prolétariat français a déjà lutté pra
tiquement contre la guerre impérialiste. En
1923, il s’est dressé à côté des soldats fran
çais et des travailleurs allemands, contre
l’occupation de la Ruhr. En 1925, 1926, il
a mené une lutte vigoureuse contre l’impé
rialisme français en soutenant la guerre de
libération nationale des paysans riffains et
syriens.
« Depuis que l’impérialisme français mul
tiplie dans notre pays ses manœuvres de
préparation à la guerre, le prolétariat alerté
par nos organisations, s’efforce de combat
tre par tous les moyens les manœuvres ca
pitalistes. Je veux citer un exemple, nos
camarades de Dijon qui se sont opposés
aux manœuvres ont obligé les militaristes
à reculer. »
Après avoir démontré que l’impérialisme
français est à la tête du front antisoviétique
et comment il prépare la guerre dans les organisations pour l’entraîner vers des lut-
entreprises par la militarisation des tra- tes plus larges, pour le mener à côté de
vailleurs avec la loi sur les amendes; par nous, avec nous, dans la lutte contre la
l’application de la loi contre l’espionnage guerre impérialiste, pour l’amener à ce
industriel qui interdit aux ouvriers d’indi- qu’il refuse de servir l’impérialisme, pour
quer à la population les productions de qu’il sache retourner les armes qu’on lui
guerre, il indiqua les moyens d’organisation confie contre ceux qui l’exploitent. C’est
et de lutte. j cela notre travail pratique contre la guerre,
« Les organisations révolutionnaires fran-. camaiades ’
çaises pensent que la lutte contre la guerre' ■ 01l > « rtes ! , nous ^ «perons pas que
impérialiste doit être menée là où l’impé- tout marchera à la perfection. Nous savons
rialisme en place la préparation, c’est-à- «“ 101 se hcurtent des conceptions differen-
dire au sein de l’entreprise elle-même. Il
tes, et nous apportons ce que nous pensons
être la vérité, et qui est vérifié par les faits.
Sans le défaitisme révolutionnaire, sans la
lutte contre le propre impérialisme russe,
la Révolution russe ne serait pas ce qu’elle
faut que nous fassions la conquête des
usines; il faut que chaque entreprise capi
taliste devienne une forteresse prolétarien
ne. Il faut que nous ayons la conscience .
bien claire que nous devons détruire le est au ^ oui ; d hui « camarades,
système nerveux de la préparation à la « La Révolution russe nous apprend que
guerre impérialiste. C’est nous qui devons nous devons, si nous voulons lutter sérieu-
organiser les ouvriers des transports par sement contre la guerre, lutter chacun con-
terre e t par eau, afin qu’ils s’opposent, Ire notre propre impérialisme, remplir cha-
comme ils l’ont déjà fait dans le passé, au cun les tâches qui nous incombent, ne pas
transport des munitions sur les champs de venir dans ces Congrès internationaux sim
plement faire le procès de l’impérialisme en
général, mais savoir que chacun d’entre
nous a dans son propre pays des responsa
bilités qu’il doit assumer.
« Camarades, pour réaliser ces tâches,
il faut que tous les travailleurs, sans dis
tinction de tendances, sachent aussi réaliser
leur front unique. Ah,, oui ! nous combat
tons les chefs réformistes, mais nous les
combattons parce qu’ils sont un obstacle
formidable que nous devons vaincre. Ce
sont eux qui forment entre le prolétariat et
le capitalisme qu’il faut saisir à la gorge,
l’obstacle principal. Ce n’est pas vous, mes
camarades ouvriers socialistes, ce n’est pas
à vous, mes camarades confédérés que vont
nos coups; c’est avec vous et les camarades
autonomes, chrétiens, que nous voulons en
traîner les masses ouvrières à la lutte. »
Nos camarades militants, nos syndicats,
nos syndiqués, les inorganisés, les socialis
tes les confédérés, les intellectuels de no
tre région qui se sont inscrits dans les co
mités locaux et au comité régional contre
la guerre impérialiste sauront trouver dans
bataille.
« C’est nous qui devons organiser, dans
toutes les usines de métallurgie, de pro
duits chimiques, du textile, les travailleurs
pour la défense de leurs revendications
immédiates. Camarades de toutes tendancesi
camarades manuels et intellectuels, si vous
voulez que la classe ouvrière soit avec vous
contre la guerre impérialiste dont elle a la
haine et l’horreur, sachez nous aider à
défendre ses salaires. Sachez nous aider à
diminuer la journée de travail, à organiser
les chômeurs pour qu’ils .arrachent aux
capitalistes les allocations indispensables,
afin de pouvoir vivre. Ainsi vous lutterez
pour rejeter sur le capitalisme le fait de
la crise économique qu’il a créée lui-même.
« C’est dans l’usine, camarades, qu’il faut
travailler, c’est dans la gare, c’est sur le
port.
« Les discours, les belles envolées, c’est
bien. Mais il faut effectuer un travail prati
que, un travail de chaque jour. Et ce tra
vail consiste à arracher, pour l’ouvrier, une
amélioration immédiate le liant ainsi à nos
l’exposé du représentant de la C.G.T.U. à
Amsterdam, des arguments sérieux et des
moyens d’organisation efficaces pour faire
avancer la lutte contre la guerre et faire
reculer les fauteurs de carnages.
Jean RIVIERE.
COMITE D’INITIATIVE REGIONAL
CONTRE LA GUERRE IMPERIALISTE
Le Comité d’initiative régional de lutte
contre la guerre impérialiste, réuni le 24
août, proteste énergiquement contre la guet-
apens organisé par les délégués des syndi
cats minoritaires du port de Rouen et de
l’union locale, à la réunion du Comité d’ini
tiative régional du 19 août, à la Bourse du
Travail et contre le fait que le port de
Rouen était représenté au Comité par une
vingtaine de ses adhérents, demande leur
exclusion et que dorénavant un service d’or
dre soit constitué à chaque* réunion, afin que
de pareils faits ne sa reproduisent pas.
P.-S. — A l’unanimité, les délégués des
syndicats du Port et Docks, de la Marine
fluviale, des Mécaniciens et de l’Union lo
cale de Rouen ont été exclus dti Comité
d’initiative régional contre la gue-re Im
périaliste.
LOUVIERS
SOYONS UNIS
Face aux dangers de guerre, on sent que
la classe ouvrière réagit et dans notre ré
gion le Comité qui s’est formé à la suite
des appels de Romain Rolland et Barbusse
en donne la preuve. Dans notre cité, il y a
sûrement du bon travail à faire et la section
de l’A.R.A.C. a pour devoir de lancer un
appel à tous. Une réunion est prévue avec
convocations individuelles et appel aux orga
nisations se réclamant de la lutte contre la
guerre.
Soyons unis*, renforçons nos organisations
afin d’être forts devant les menaces que
crée le monde capitaliste.
Tous contre la guerre et répondez aux
appels.
IBIBIB]BIBIBIfllfllBIBIBIfllfllBIfllBIBIBIBIfllBlflIfllBIBIBIfllBIBIfllfllBlfllBIBIBIBï81BlBIB’BI*l aiBIH,:aiBIHiHiaiHiaiaiBla| IIBIBIBIfllfllBi a i a i a i a ! a iii a i a i a9El g aS gi
Il nous faut 500 lecteurs de plus
Tel est 1 objectif que nous nous fixons et
que tous nos camarades et amis sont priés de
bien vouloir nous aider à atteindre. Comment
y arriver ?... En organisant la presse en liai
son avec la vente directe. Constituer dans
chaque localité un comité de défense de
l’Humanité et du Prolétaire Normand. Faire
de la propagande autour du Prolétaire et des
articles intéressant les travailleurs d’une loca
lité ou d’une usine en lançant un tract spé
cial appelant les prolétaires à lire le journal
qui les intéresse et les défend. En organisant
des ventes de masse avec plusieurs vendeurs.
En prenant une foule d’initiatives que chacun
peut prendre dans son coin, faire connaître
autour de soi le Prolétaire. Nous pensons
qu’ainsi dans notre région nous pouvons ga
gner rapidement 500 lecteurs de plus qui sont
indispensables pour que notre journal puisse
vivre de lui-même.
Et n’oublions pas surtout que chaque lec
teur de gagné est un combattant de plus
pour la lutte de classe La REDACTION.
A TOUS LES SECRETAIRES
DE CELLULES ET DE SOUS-RAYONS
Le 25 septembre* aura lieu à l’Eldorado
de Sotteville un cong-ès régional contre la
guerre impérialiste eti pour la défense de
l’U. R. S. S. Nous avisons tous les secré
taires d; cellules de sous-rayons de convo
quer des réunions générales des membres
du parti de leurs cellules ou sous-rayons,
peur envisager le concours qu’ils peuvent
apporter d'ans l’agitation et l’organisation
de ce Gongrès.
Nous sommes persuadés que tous nos ca
marades comprendront l’importance d’une
pareille manifestation et mèneront le maxi
mum d’activité.
Nous prions en même* temps nos camara
des secrétaires de nous communiquer la
date, le lieu et i’heure de réunion*.
Le Secrétaire régional.
A U POINTE OU COUTEAU
Tilloy contre Herriot
Le Journal de Sotteville du 3 septembre
en a une bien borne.
Sous le titre « A bâtons rompus », un cer
tain V... indique que l’Allemagne ayant
constaté que, contrairement aux prescriptions
du traité de Versailles, aucune nation na
désarmé, bien au contraire, prétend réarmer •
Puis i, un, peu plus loin : « Notre presse de
droite exulte. Les marchands de canons et de
munitions envisagent d’importantes comman
des. La vraie mise au point nous paraît indi
quée par Rosenfeld, dans le Populaire :
« Le, gouvernement sorti des élections des
1 er et 8 mai n avait pas à continuer l'a poli
tique extérieure de ses prédécesseurs. Il au
rait dû se désolidariser du plan Tardieu qui
n était qu’une manœuvre destinée à torpiller
la conférence du désarmement... ».
Enfin, cette dernière flèche acérée à Her
riot :
« Herriot aurait dû accepter la proposition
Hoover... Oui, mais M. Herriot, devenu à
son tour « grand Lorrain », tient à maintenir
« la confiance » en s’appuyant sur les droi
tes ».
Après cette lecture, nous constatons qu’au
cune nation n’a désarmé, bien au contraire.
Donc, les gauches font \la politique des
droites... c’est-à-dire la préparation à la guer
re.
Les marchands de canons et de munitions
envisagent d’importantes commandes... que
les gauches i, comme les droites, leur passe
ront.
Les gauches n’avaient pas à continuer la
politique de leurs prédécesseurs. Donc ils la
continuent.
Herriot a repris le plan Tardieu, destiné
à torpiller la conférence du désarmement.
Donc les gauches sont contre 'le désarmement.
Herriot devenu « grand Lorrain » s’appuie
Pour son article sur le régime
de la prison de Rouen
notre camarade RIVIERE
est menacé de 6 jours à un an
d’emprisonnement
La semaine dernière, Rivière fut appelé,
comme témoin, dans une affaire pour coups
et blessures instruite par le juge d’instruction
Leroy, contre X. C’est au sujet des bruta
lités dénoncées par notre camarade dans son
premier article sur la prison de Rouen.
Le juge d’instruction lui demanda de don
ner le nom du gardien et le nom des détenus
qui ont été frappés et des témoins.
Notre camarade considérant que ces noms
ne peuvent être donnés par lui-même, mais
par les intéressés seulement, et étant donné
que les brutalités sont le résultat des règle
ments des prisons et de l’exploitation qui y
règne, notre camarade s’y refusa.
Le juge lui indiqua qu’il serait poursuivi
pour ce refus de donner les renseignements à
la justice (ô ironie) en vertu de l’article 80
du code et que la peine pouvait aller de six
jours à un an d’emprisonnement et quelques
centaines de francs d’amende.
Nous alertons dès maintenant la classe ou
vrière. La démocratie n’est pas satisfaite des
condamnations contre Cosientin, des poursui
tes contre Lecorre, il lui faut d’autres victi
mes.
Par la volonté et la lutte du peuple, ni
les premiers ni Rivière ne seront arrachés à
la lutte prolétarienne.
sur les droites... mais nest pas renversé par
les. gauches en majorité.
Nous, nous avions prévu cela avant les
élections. Nous faisions le jeu de la réac
tion. Tilloy a fait voter pour son ami Cruiel
qui a fait voter pour Tilloy et Herriot. Les
gauches sont ait pouvoir... et la réaction
aussi. J. PROLO.
En 2 e page, dans la « Rubrique Paysan
ne », lire l’article sur la
CRISE DU BLE
Paysans pauvres, débarrassez-vous des
charges qui vous écrasent.
Ne payez pas.
^VVVVVVVVVVVVVVVAVVVVVAA/VVVVVVVV/VVVVVVVV/VVVVVVVVl
LIGUE ANTI-IMPERIALISTE
De nombreuse® listes ont été mises en
circulation. Une seule est rentrée au siège
du journal. Nous prions les camarades en
possession de ces listes d’activer leur ren
trée.
Les Jeunes Prolos
répondant présents à l'appel
des Jeunesses communistes
Il faut sonner le rassemblement des
jeunes contre la guerre impérialiste
Il faut arracher Guyot, Carré et tous les
emprisonnés des pattes de 1 impérialisme
Au Houlme, un meeting organisé par les
jeunesses communistes de notre région a
groupé plus de cent auditeurs dont plus de
cinquante jeunes. A l’issue du meeting, une
adhésion fut faite aux jeunesses ; un large
courant de sympathie se manifeste pour no
tre jeunesse d’avant-garde. Partout les jeunes
ouvriers odieusement exploités dirigent leurs
regards vers l’organisation qui est à la pointe
du combat pour la défense de leurs intérêts.
Notre jeunesse révolutionnaire doit aller car
rément vers eux, leur expliquer comment, par
l’organisation, ils peuvent arracher de nou
velles conditions de vie. Comment, organisés,
ils peuvent lutter efficacement contre la tuerie
que la bourgeoisie prépare dans ses usines,
dans l’armée, dans les clubs sportifs bour
geois et dont ils seront les premières victimes.
Leur faire comprendre l’odieuse exploita
tion qu’ils subissent et sur laquelle le capi
talisme bâtit des fortunes colossales. Leur
faire comprendre que seule la lutte révolu
tionnaire est capable de les libérer de ce
joug qui les oppresse. Voilà les buts que doi
vent se fixer nos camarades jeunes.
La semaine internationale a donné de bons
résultats, il ne faut pas s’arrêter là. Il faut
aller toujours plus en avant avec méthode,
discuter avec les jeunes ouvriers, savoir ce qui
les empêche de venir avec nous, savoir ce
qu’ils pensent de l’action des jeunes commu
nistes, savoir ce qu’il faut le plus combattre
en eux.
Le 25 septembre se tient à Sotteville un
congrès régional contre la guerre, organisé
par le comité d’initiative régional.
Les jeunes communistes seront présents.
Chacune de leurs cellules enverront leurs
délégués. Sur la base du congrès d’Amster
dam, ils viendront faire aux ouvriers des pro
positions concrètes de lutte contre la guerre
impérialiste et pour la défense de l’U.R.S.S.
Mais d’ici là nos jeunesses ont un travail
d’agitation à faire à côté du parti, ils doivent
oeuvrer pour entraîner derrière eux une vaste
couche de jeunes exploités.
Ils doivent, sur les résolutions qui sont sor
ties du congrès d’Amsterdam, faire des pro
positions concrètes de front unique aux jeunes
socialistes, savoir si ceux-ci sont d’accord et
prêts à lutter sur la base des décisions prises
et adoptées par 347 délégués socialistes au
congrès mondial, ou s’ils veulent s’obstiner à
rester dans l’ombre et laisser la bourgeoisie
préparer la mise à mort du prolétariat.
Dans tout ce travail il faut que nos jeu
nesses trouvent un appui et une aide morale
efficace auprès des camarades adultes. Il faut
que ceux-ci orientent leur travail, les aident
à s’organiser et à réaliser le mot d’ordre du
VII e congrès du parti : « à côté de chaque
cellule du parti, une cellule de jeunes ».
Deniseau.
Après la victoire des ouvriers textiles de Oissel
Les pupistes par la violence veulent briser
l’élan revendicatif des travailleurs
L'exploit d’un membre d’Unité Prolétarienne
Patiemment, avec méthode, nos camarades
de Oissel organisent les travailleurs pour les
batailles futures.
Douze nouvelles adhésions au Secours
Rouge, 30 au Syndicat unitaire du Textile,
3 nouveaux abonnés au « Prolétaire », 10 %
d augmentation, voilà le bilan de ce dernier
mois. La confiance renaît parmi les ouvriers
et les vieux travailleurs viennent apporter leur
aide et conseils pour mieux aller de l’avant.
Mais ce travail ne plaît pas à tout le monde.
Ça gêne d’abord les patrons, mais aussi, il
faut le dire, certains pupistes. Ceux-ci qui dé
veloppent à profusion la théorie des masses
avachies, au lieu de donner la main pour
relever et organiser les ouvriers, ils donnent
le poing... sur la figure des militants unitai
res qui, courageusement, bravant la répres
sion patronale, alertent et organisent les ou
vriers pour la défense de leurs salaires. C’est
ce qui s’est produit samedi dernier, contre
notre camarade Gardien, attaqué pendant sor
travail, par un pupiste, notoire contremaître
à la Coto, nommé Galop.
Il reprochait à notre camarade d’avoir dé
noncé à la réunion du 1 er à l’Eldo, 3 mou
chards. Déjà, au mois de janvier, cet indi
vidu avait menacé notre camarade. Voyarr
que l’intimidation n’avait pas de résultat, i
a passé aux actes ; samedi dernier, il a traî
treusement assommé notre camarade Gardien
Ouvriers pupistes, qu est-ce que vous aveï
de ressemblant avec de pareilles brutes qu
agissent dans 1 intérêt du patron contre le;
ouvriers ? Etes-vous d accord avec de pareil
les méthodes d unité ? Est-ce ainsi que vou:
arriverez à défendre vos salaires et vos con
ditions de vie menacés comme ceux des uni
taires ?
Les unitaires vous tendent fraternel lemen
LE NUMERO 41 CENTIMES.
VENDREDI 9 SEPTEMBRE 1932.
Organe Régional £ / 4;i.; / vn
du Bloc Ouvrier et Paysan ^Q-TWaXaju/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
• C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
LE CONGRÈS MONDIAL CONTRE LA GUERRE IMPÉRIALISTE
Front-unique international contre la guerre et la misere,
première base de l’unité syndicale internationale de lutte
Les chefs socialistes semblent décidés à
mener une campagne d’une rare violence
contre le congrès mondial d’Amsterdam.
Nous ne passerons pas notre temps à le
regretter, car cette attitude qui surprend
les travailleurs socialistes honnêtes et les
sympathisants qui suivaient nombreux le
drapeau de la S.F.I.O. avec la croyance
qu’il les entraînerait dans le chemin de lutte
contre la guerre, était prévue par nous.
Les travailleurs socialistes, les militants
qui assistaient au congrès au nombre de
347 et tous ceux qui ne peuvent pas être
traités d’antisocialiste, répondront aux mi
sérables arguties développées par les chefs
socialistes pour tenter — ce n’est pas l’in
térêt des ouvriers qui les pousse — de
briser >cct immense et magnifique front
unique réalisé entre d’innombrables concep
tions, 2.200 délégués et un .grand nombre
d’organisations diverses.
Nous avons, nous, à montrer à nos ca
marades militants, ouvriers et ouvrières,
en examinant les principaux discours, les
moyens de lutte et d’organisation de cette
lutte qui ont été présentés.
Citons dé>s plassages dp l’intervention
condensée,et vigoureuse de notre camarade
Racamond :
« Le prolétariat français a déjà lutté pra
tiquement contre la guerre impérialiste. En
1923, il s’est dressé à côté des soldats fran
çais et des travailleurs allemands, contre
l’occupation de la Ruhr. En 1925, 1926, il
a mené une lutte vigoureuse contre l’impé
rialisme français en soutenant la guerre de
libération nationale des paysans riffains et
syriens.
« Depuis que l’impérialisme français mul
tiplie dans notre pays ses manœuvres de
préparation à la guerre, le prolétariat alerté
par nos organisations, s’efforce de combat
tre par tous les moyens les manœuvres ca
pitalistes. Je veux citer un exemple, nos
camarades de Dijon qui se sont opposés
aux manœuvres ont obligé les militaristes
à reculer. »
Après avoir démontré que l’impérialisme
français est à la tête du front antisoviétique
et comment il prépare la guerre dans les organisations pour l’entraîner vers des lut-
entreprises par la militarisation des tra- tes plus larges, pour le mener à côté de
vailleurs avec la loi sur les amendes; par nous, avec nous, dans la lutte contre la
l’application de la loi contre l’espionnage guerre impérialiste, pour l’amener à ce
industriel qui interdit aux ouvriers d’indi- qu’il refuse de servir l’impérialisme, pour
quer à la population les productions de qu’il sache retourner les armes qu’on lui
guerre, il indiqua les moyens d’organisation confie contre ceux qui l’exploitent. C’est
et de lutte. j cela notre travail pratique contre la guerre,
« Les organisations révolutionnaires fran-. camaiades ’
çaises pensent que la lutte contre la guerre' ■ 01l > « rtes ! , nous ^ «perons pas que
impérialiste doit être menée là où l’impé- tout marchera à la perfection. Nous savons
rialisme en place la préparation, c’est-à- «“ 101 se hcurtent des conceptions differen-
dire au sein de l’entreprise elle-même. Il
tes, et nous apportons ce que nous pensons
être la vérité, et qui est vérifié par les faits.
Sans le défaitisme révolutionnaire, sans la
lutte contre le propre impérialisme russe,
la Révolution russe ne serait pas ce qu’elle
faut que nous fassions la conquête des
usines; il faut que chaque entreprise capi
taliste devienne une forteresse prolétarien
ne. Il faut que nous ayons la conscience .
bien claire que nous devons détruire le est au ^ oui ; d hui « camarades,
système nerveux de la préparation à la « La Révolution russe nous apprend que
guerre impérialiste. C’est nous qui devons nous devons, si nous voulons lutter sérieu-
organiser les ouvriers des transports par sement contre la guerre, lutter chacun con-
terre e t par eau, afin qu’ils s’opposent, Ire notre propre impérialisme, remplir cha-
comme ils l’ont déjà fait dans le passé, au cun les tâches qui nous incombent, ne pas
transport des munitions sur les champs de venir dans ces Congrès internationaux sim
plement faire le procès de l’impérialisme en
général, mais savoir que chacun d’entre
nous a dans son propre pays des responsa
bilités qu’il doit assumer.
« Camarades, pour réaliser ces tâches,
il faut que tous les travailleurs, sans dis
tinction de tendances, sachent aussi réaliser
leur front unique. Ah,, oui ! nous combat
tons les chefs réformistes, mais nous les
combattons parce qu’ils sont un obstacle
formidable que nous devons vaincre. Ce
sont eux qui forment entre le prolétariat et
le capitalisme qu’il faut saisir à la gorge,
l’obstacle principal. Ce n’est pas vous, mes
camarades ouvriers socialistes, ce n’est pas
à vous, mes camarades confédérés que vont
nos coups; c’est avec vous et les camarades
autonomes, chrétiens, que nous voulons en
traîner les masses ouvrières à la lutte. »
Nos camarades militants, nos syndicats,
nos syndiqués, les inorganisés, les socialis
tes les confédérés, les intellectuels de no
tre région qui se sont inscrits dans les co
mités locaux et au comité régional contre
la guerre impérialiste sauront trouver dans
bataille.
« C’est nous qui devons organiser, dans
toutes les usines de métallurgie, de pro
duits chimiques, du textile, les travailleurs
pour la défense de leurs revendications
immédiates. Camarades de toutes tendancesi
camarades manuels et intellectuels, si vous
voulez que la classe ouvrière soit avec vous
contre la guerre impérialiste dont elle a la
haine et l’horreur, sachez nous aider à
défendre ses salaires. Sachez nous aider à
diminuer la journée de travail, à organiser
les chômeurs pour qu’ils .arrachent aux
capitalistes les allocations indispensables,
afin de pouvoir vivre. Ainsi vous lutterez
pour rejeter sur le capitalisme le fait de
la crise économique qu’il a créée lui-même.
« C’est dans l’usine, camarades, qu’il faut
travailler, c’est dans la gare, c’est sur le
port.
« Les discours, les belles envolées, c’est
bien. Mais il faut effectuer un travail prati
que, un travail de chaque jour. Et ce tra
vail consiste à arracher, pour l’ouvrier, une
amélioration immédiate le liant ainsi à nos
l’exposé du représentant de la C.G.T.U. à
Amsterdam, des arguments sérieux et des
moyens d’organisation efficaces pour faire
avancer la lutte contre la guerre et faire
reculer les fauteurs de carnages.
Jean RIVIERE.
COMITE D’INITIATIVE REGIONAL
CONTRE LA GUERRE IMPERIALISTE
Le Comité d’initiative régional de lutte
contre la guerre impérialiste, réuni le 24
août, proteste énergiquement contre la guet-
apens organisé par les délégués des syndi
cats minoritaires du port de Rouen et de
l’union locale, à la réunion du Comité d’ini
tiative régional du 19 août, à la Bourse du
Travail et contre le fait que le port de
Rouen était représenté au Comité par une
vingtaine de ses adhérents, demande leur
exclusion et que dorénavant un service d’or
dre soit constitué à chaque* réunion, afin que
de pareils faits ne sa reproduisent pas.
P.-S. — A l’unanimité, les délégués des
syndicats du Port et Docks, de la Marine
fluviale, des Mécaniciens et de l’Union lo
cale de Rouen ont été exclus dti Comité
d’initiative régional contre la gue-re Im
périaliste.
LOUVIERS
SOYONS UNIS
Face aux dangers de guerre, on sent que
la classe ouvrière réagit et dans notre ré
gion le Comité qui s’est formé à la suite
des appels de Romain Rolland et Barbusse
en donne la preuve. Dans notre cité, il y a
sûrement du bon travail à faire et la section
de l’A.R.A.C. a pour devoir de lancer un
appel à tous. Une réunion est prévue avec
convocations individuelles et appel aux orga
nisations se réclamant de la lutte contre la
guerre.
Soyons unis*, renforçons nos organisations
afin d’être forts devant les menaces que
crée le monde capitaliste.
Tous contre la guerre et répondez aux
appels.
IBIBIB]BIBIBIfllfllBIBIBIfllfllBIfllBIBIBIBIfllBlflIfllBIBIBIfllBIBIfllfllBlfllBIBIBIBï81BlBIB’BI*l aiBIH,:aiBIHiHiaiHiaiaiBla| IIBIBIBIfllfllBi a i a i a i a ! a iii a i a i a9El g aS gi
Il nous faut 500 lecteurs de plus
Tel est 1 objectif que nous nous fixons et
que tous nos camarades et amis sont priés de
bien vouloir nous aider à atteindre. Comment
y arriver ?... En organisant la presse en liai
son avec la vente directe. Constituer dans
chaque localité un comité de défense de
l’Humanité et du Prolétaire Normand. Faire
de la propagande autour du Prolétaire et des
articles intéressant les travailleurs d’une loca
lité ou d’une usine en lançant un tract spé
cial appelant les prolétaires à lire le journal
qui les intéresse et les défend. En organisant
des ventes de masse avec plusieurs vendeurs.
En prenant une foule d’initiatives que chacun
peut prendre dans son coin, faire connaître
autour de soi le Prolétaire. Nous pensons
qu’ainsi dans notre région nous pouvons ga
gner rapidement 500 lecteurs de plus qui sont
indispensables pour que notre journal puisse
vivre de lui-même.
Et n’oublions pas surtout que chaque lec
teur de gagné est un combattant de plus
pour la lutte de classe La REDACTION.
A TOUS LES SECRETAIRES
DE CELLULES ET DE SOUS-RAYONS
Le 25 septembre* aura lieu à l’Eldorado
de Sotteville un cong-ès régional contre la
guerre impérialiste eti pour la défense de
l’U. R. S. S. Nous avisons tous les secré
taires d; cellules de sous-rayons de convo
quer des réunions générales des membres
du parti de leurs cellules ou sous-rayons,
peur envisager le concours qu’ils peuvent
apporter d'ans l’agitation et l’organisation
de ce Gongrès.
Nous sommes persuadés que tous nos ca
marades comprendront l’importance d’une
pareille manifestation et mèneront le maxi
mum d’activité.
Nous prions en même* temps nos camara
des secrétaires de nous communiquer la
date, le lieu et i’heure de réunion*.
Le Secrétaire régional.
A U POINTE OU COUTEAU
Tilloy contre Herriot
Le Journal de Sotteville du 3 septembre
en a une bien borne.
Sous le titre « A bâtons rompus », un cer
tain V... indique que l’Allemagne ayant
constaté que, contrairement aux prescriptions
du traité de Versailles, aucune nation na
désarmé, bien au contraire, prétend réarmer •
Puis i, un, peu plus loin : « Notre presse de
droite exulte. Les marchands de canons et de
munitions envisagent d’importantes comman
des. La vraie mise au point nous paraît indi
quée par Rosenfeld, dans le Populaire :
« Le, gouvernement sorti des élections des
1 er et 8 mai n avait pas à continuer l'a poli
tique extérieure de ses prédécesseurs. Il au
rait dû se désolidariser du plan Tardieu qui
n était qu’une manœuvre destinée à torpiller
la conférence du désarmement... ».
Enfin, cette dernière flèche acérée à Her
riot :
« Herriot aurait dû accepter la proposition
Hoover... Oui, mais M. Herriot, devenu à
son tour « grand Lorrain », tient à maintenir
« la confiance » en s’appuyant sur les droi
tes ».
Après cette lecture, nous constatons qu’au
cune nation n’a désarmé, bien au contraire.
Donc, les gauches font \la politique des
droites... c’est-à-dire la préparation à la guer
re.
Les marchands de canons et de munitions
envisagent d’importantes commandes... que
les gauches i, comme les droites, leur passe
ront.
Les gauches n’avaient pas à continuer la
politique de leurs prédécesseurs. Donc ils la
continuent.
Herriot a repris le plan Tardieu, destiné
à torpiller la conférence du désarmement.
Donc les gauches sont contre 'le désarmement.
Herriot devenu « grand Lorrain » s’appuie
Pour son article sur le régime
de la prison de Rouen
notre camarade RIVIERE
est menacé de 6 jours à un an
d’emprisonnement
La semaine dernière, Rivière fut appelé,
comme témoin, dans une affaire pour coups
et blessures instruite par le juge d’instruction
Leroy, contre X. C’est au sujet des bruta
lités dénoncées par notre camarade dans son
premier article sur la prison de Rouen.
Le juge d’instruction lui demanda de don
ner le nom du gardien et le nom des détenus
qui ont été frappés et des témoins.
Notre camarade considérant que ces noms
ne peuvent être donnés par lui-même, mais
par les intéressés seulement, et étant donné
que les brutalités sont le résultat des règle
ments des prisons et de l’exploitation qui y
règne, notre camarade s’y refusa.
Le juge lui indiqua qu’il serait poursuivi
pour ce refus de donner les renseignements à
la justice (ô ironie) en vertu de l’article 80
du code et que la peine pouvait aller de six
jours à un an d’emprisonnement et quelques
centaines de francs d’amende.
Nous alertons dès maintenant la classe ou
vrière. La démocratie n’est pas satisfaite des
condamnations contre Cosientin, des poursui
tes contre Lecorre, il lui faut d’autres victi
mes.
Par la volonté et la lutte du peuple, ni
les premiers ni Rivière ne seront arrachés à
la lutte prolétarienne.
sur les droites... mais nest pas renversé par
les. gauches en majorité.
Nous, nous avions prévu cela avant les
élections. Nous faisions le jeu de la réac
tion. Tilloy a fait voter pour son ami Cruiel
qui a fait voter pour Tilloy et Herriot. Les
gauches sont ait pouvoir... et la réaction
aussi. J. PROLO.
En 2 e page, dans la « Rubrique Paysan
ne », lire l’article sur la
CRISE DU BLE
Paysans pauvres, débarrassez-vous des
charges qui vous écrasent.
Ne payez pas.
^VVVVVVVVVVVVVVVAVVVVVAA/VVVVVVVV/VVVVVVVV/VVVVVVVVl
LIGUE ANTI-IMPERIALISTE
De nombreuse® listes ont été mises en
circulation. Une seule est rentrée au siège
du journal. Nous prions les camarades en
possession de ces listes d’activer leur ren
trée.
Les Jeunes Prolos
répondant présents à l'appel
des Jeunesses communistes
Il faut sonner le rassemblement des
jeunes contre la guerre impérialiste
Il faut arracher Guyot, Carré et tous les
emprisonnés des pattes de 1 impérialisme
Au Houlme, un meeting organisé par les
jeunesses communistes de notre région a
groupé plus de cent auditeurs dont plus de
cinquante jeunes. A l’issue du meeting, une
adhésion fut faite aux jeunesses ; un large
courant de sympathie se manifeste pour no
tre jeunesse d’avant-garde. Partout les jeunes
ouvriers odieusement exploités dirigent leurs
regards vers l’organisation qui est à la pointe
du combat pour la défense de leurs intérêts.
Notre jeunesse révolutionnaire doit aller car
rément vers eux, leur expliquer comment, par
l’organisation, ils peuvent arracher de nou
velles conditions de vie. Comment, organisés,
ils peuvent lutter efficacement contre la tuerie
que la bourgeoisie prépare dans ses usines,
dans l’armée, dans les clubs sportifs bour
geois et dont ils seront les premières victimes.
Leur faire comprendre l’odieuse exploita
tion qu’ils subissent et sur laquelle le capi
talisme bâtit des fortunes colossales. Leur
faire comprendre que seule la lutte révolu
tionnaire est capable de les libérer de ce
joug qui les oppresse. Voilà les buts que doi
vent se fixer nos camarades jeunes.
La semaine internationale a donné de bons
résultats, il ne faut pas s’arrêter là. Il faut
aller toujours plus en avant avec méthode,
discuter avec les jeunes ouvriers, savoir ce qui
les empêche de venir avec nous, savoir ce
qu’ils pensent de l’action des jeunes commu
nistes, savoir ce qu’il faut le plus combattre
en eux.
Le 25 septembre se tient à Sotteville un
congrès régional contre la guerre, organisé
par le comité d’initiative régional.
Les jeunes communistes seront présents.
Chacune de leurs cellules enverront leurs
délégués. Sur la base du congrès d’Amster
dam, ils viendront faire aux ouvriers des pro
positions concrètes de lutte contre la guerre
impérialiste et pour la défense de l’U.R.S.S.
Mais d’ici là nos jeunesses ont un travail
d’agitation à faire à côté du parti, ils doivent
oeuvrer pour entraîner derrière eux une vaste
couche de jeunes exploités.
Ils doivent, sur les résolutions qui sont sor
ties du congrès d’Amsterdam, faire des pro
positions concrètes de front unique aux jeunes
socialistes, savoir si ceux-ci sont d’accord et
prêts à lutter sur la base des décisions prises
et adoptées par 347 délégués socialistes au
congrès mondial, ou s’ils veulent s’obstiner à
rester dans l’ombre et laisser la bourgeoisie
préparer la mise à mort du prolétariat.
Dans tout ce travail il faut que nos jeu
nesses trouvent un appui et une aide morale
efficace auprès des camarades adultes. Il faut
que ceux-ci orientent leur travail, les aident
à s’organiser et à réaliser le mot d’ordre du
VII e congrès du parti : « à côté de chaque
cellule du parti, une cellule de jeunes ».
Deniseau.
Après la victoire des ouvriers textiles de Oissel
Les pupistes par la violence veulent briser
l’élan revendicatif des travailleurs
L'exploit d’un membre d’Unité Prolétarienne
Patiemment, avec méthode, nos camarades
de Oissel organisent les travailleurs pour les
batailles futures.
Douze nouvelles adhésions au Secours
Rouge, 30 au Syndicat unitaire du Textile,
3 nouveaux abonnés au « Prolétaire », 10 %
d augmentation, voilà le bilan de ce dernier
mois. La confiance renaît parmi les ouvriers
et les vieux travailleurs viennent apporter leur
aide et conseils pour mieux aller de l’avant.
Mais ce travail ne plaît pas à tout le monde.
Ça gêne d’abord les patrons, mais aussi, il
faut le dire, certains pupistes. Ceux-ci qui dé
veloppent à profusion la théorie des masses
avachies, au lieu de donner la main pour
relever et organiser les ouvriers, ils donnent
le poing... sur la figure des militants unitai
res qui, courageusement, bravant la répres
sion patronale, alertent et organisent les ou
vriers pour la défense de leurs salaires. C’est
ce qui s’est produit samedi dernier, contre
notre camarade Gardien, attaqué pendant sor
travail, par un pupiste, notoire contremaître
à la Coto, nommé Galop.
Il reprochait à notre camarade d’avoir dé
noncé à la réunion du 1 er à l’Eldo, 3 mou
chards. Déjà, au mois de janvier, cet indi
vidu avait menacé notre camarade. Voyarr
que l’intimidation n’avait pas de résultat, i
a passé aux actes ; samedi dernier, il a traî
treusement assommé notre camarade Gardien
Ouvriers pupistes, qu est-ce que vous aveï
de ressemblant avec de pareilles brutes qu
agissent dans 1 intérêt du patron contre le;
ouvriers ? Etes-vous d accord avec de pareil
les méthodes d unité ? Est-ce ainsi que vou:
arriverez à défendre vos salaires et vos con
ditions de vie menacés comme ceux des uni
taires ?
Les unitaires vous tendent fraternel lemen
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.66%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.66%.
- Auteurs similaires Parti communiste français Parti communiste français /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Parti communiste français" or dc.contributor adj "Parti communiste français")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k45716009/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k45716009/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k45716009/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k45716009
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k45716009
Facebook
Twitter