Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-07-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 juillet 1932 29 juillet 1932
Description : 1932/07/29 (N306). 1932/07/29 (N306).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45715941
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
7® ANNEE. — N° 306.
LE NUMERO ; 4© CENTIMES.
VENDREDI 29 JUILLET 1932.
Organe Régional Ç J;l;
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEV1LLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Contre la guerre et le fascisme
Pour le soutien du prolétariat allemand
Pour la défense des intérêts du prolétariat
SJfasÈS les usines, élans la. rue,
sM^m£i®stoxis Me I er moikt
La situation en Allemagne
Le 1 er août, travaillées manifestez
pour soutenir le prolétariat allemand
et contre la guerre
1 er août, front-unique
Four uos revendications
Contre la guerre
Pour la défense de i’B.R.S.S.
o
Comité d'initiative Régional pour le Congrès Mondial contre la guerre
Composé des organisations adhérentes au Comité d’initiative Régional
et au Manifeste de Romain ROLLAND et Henri BARBUSSE
SAMEDI 6 AOUT 1932,3 209.30, au CIRQUE de ROUEN
Grand Meeting centrai
public et contradictoire pour la lutte contre la guerre
avec le concours probable de
Vaillant-Couturier Francis Jourdain
des Amis de l’CJ.R.S.S. de la ligue Anti-impérialiste
Jean Duclos Gitton
de l’A.R.A G. de la C.G.T.U.
RIVIERE, de la 19 e U. R. — PAILLARD, du P. U. P.
La politique « du moindre mal » a con
duit le prolétariat d’Allemagne à la dicta
ture fasciste.
11 n’est pas possible que le Parti Commu
niste Français laisse passer de tels événe
ments sans dénoncer la capitulation du P.
S.A. en face du fascisme. La complaisance
particulière avec laquelle le P.S.A. a laissé
confisquer le pouvoir par les partisans d’Hit
ler, aux élections présidentielles, les socia
listes d’Allemagne ont fait voter les ouvriers
pour Hindenburg pour soi-disant barrer la
route à Hitler, comme en France ils font vo
ter pour les radicaux ou les républicains de
gauche pour barrer la route à la réaction.
Ils furent soutenus dans cette manœuvre
par le Populaire et le P.S.F.
Or les Hindenburg, les Bruning ont pré
paré la voie et l’avènement du gouvernement
Von Papen, qui a abouti à la dictature fas
ciste ouverte.
Là encore le P.S.A., appuyé et applaudi
par le P.S.F., s’est refusé à toute action et
a refusé le front unique avec le Part! Com
muniste d’Allemagne.
Pour faire échec au gouvernement de ter
reur et de misère.
A cet effet, le Journal de Rouen de sa
medi 23 juillet est significatif. Voici ce qu’il
déclare dans son article de première page :
« Les chefs de la sociale-démocratie, en
effet, ont de bonnes excuses. L’étendue du
chômage, le vide des caisses syndicales ne
sont pas favorables à la grève générale : l’a
gitation révolutionnaire risquerait de donner
le premier rôle et peut-être le pouvoir aux
communistes ».
Voilà de quelle façon le Parti Socialiste
Allemand a saboté le mot d’ordre de grève
générale lancé par notre parti frère d’Alle
magne contre la dictature fasciste. De peur
de donner le pouvoir aux communistes ils ont
reçu à bras ouverts sans résistance les repré
sentants d’Hitler.
Comme pour élire Hindenburg, le Parti
Socialiste Français soutient encore le P.
S.A. dans son acte de haute trahison envers
le prolétariat.
Dans le même article, le Journal de Rouen
déclare : « Personne n’a bougé. Jadis en
France, on répondait aux coups d’Etat par
des barricades. Les républicains allemands
me sont pas de cette école-là ».
Or, en France aussi, pays de l’impéria
lisme, où l’on arme et où l’on entretient la
plus formidable armée du monde avec les
nations vassales fascistes, Pologne, Rouma
nie, Tchécoslovaquie, armée de gardes
blancs. Pays où se trament les plans mons
trueux de la prochaine tuerie, où on m’hé
site pas à faire assassiner le Président de la
République pour faire aboutir les plus cyni
ques desseins. En France, où la police sait
si bien monter les affaires d’espionnage des
tinées contre le Parti Communiste. Le C.
A.P. et le Parti Socialiste se refusent de
faire le front unique avec les communistes
et recommandent aux ouvriers de la base de
ne pas participer au travaux du Congrès
Mondial contre la guerre.
Ne retrouve-t-on pas la même attitude ?
En Allemagne, le P.S.A. réclame la di
gnité et le calme et laisse faire Von Papen,
en France, à l’heure où la guerre est immi
nente et menace d’embraser le monde entier,
le Parti Socialiste et des syndicats confédé
rés disent : « Nous sommes pacifistes et
ça suffit », refusent de participer à l’action
contre la guerre et veulent écarter les ou
vriers de cette lutte et laissent faire et même,
mieux, participent et votent les crédits desti
nés à 1 ’horrible tuerie de demain.
En Allemagne comme en France, le Parti
Communiste continue d’alerter le prolétariat
et lutte efficacement contre le régime fas-
1 1 août 1914, malgré la déclaration de
Poincaré, « la mobilisation générale', ce
n est pas la guerre », celle-ci commençait son
horrible carnage qui devait réaliser dans la
boue le front unique sanglant des millions
de victimes des impérialistes employant la
guerre comme suprême argument.
Les traités n’étaient plus que des chiffons
de papier ; les engagements solennelles des
pacifistes de la IL Internationale et de la
C.G.T. disparaissaient derrière les appels de
Jouhaux qui allait, trois jours plus tard — ceux
qui partent et dont je suis — demander à ses
syndiqués à qui il avait promis, en 1911,
« plutôt l’insurrection que la guerre », « de
répondre présent à l’ordre de mobilisation » ;
le tribunal de 1?. Haye ayant rempli son rôle
de laboratoire de culture des illusions paci
fistes, n’avait plus qu’à attendre la fin du car
nage.
L 1 août 1932 ! A la situation politique et
économique tendue de 1914, s’ajoutent deux
facteurs absolument nouveaux qui rendent le
danger encore plus grand : la crise économi
que qui ravage cinq sixièmes du globe et la
Rus sie des soviets qui, sur l’autre sixième, édi
fie le Socialisme à un rythme rapide et ré
gulier, jetant dans le monde capitaliste aux
usines glacées, les chiffres de sa production
qui augmente sans cesse, apportant aux tra
vailleurs des améliorations incessantes.
Les impérialistes convoitent ce formidable
marché pour leur surproduction. Ils veulent
détruire ce centre d’attraction qui attire irré
sistiblement les travailleurs du monde entier
Ils veulent faire disparaître cette expérience
concluante qui pousse les prolétaires du monde
entier à réaliser sur le monde ce qui l’est dé
jà si magnifiquement sur un sixième.
Pour un nouveau partage du monde, les
impérialistes veulent la guerre. Pour lutter
contre le prolétariat mondial, pour écraser
la Russsie soviétique, son point d’appui, les
impérialismes veulent la guerre. Pour solu
tionner la crise économique en faveur de leurs
intérêts, les impérialismes ont besoin de jeter
sur le monde I horreur et l’épouvante.
1 er août 1932, la guerre armée jusqu’aux
dents est prête à intervenir. Le Japon a en
vahi la Mandchourie pour atteindre la Rus
sie avec la complicité de la Société des Na
tions qui enquête depuis plus de six mois.
Et dans les usines capitalistes : un travail
écrasant, des salaires de famine, un régime
de bagne aggravé par les amendes.
Les fonctionnaires, les travailleurs des ser
vices publics menacés d’une diminution de
5 % ? de diminution de traitement.
Les impôts indirects, la guerre des bar
rières douanières qui vont faire bondir le coût
de la vie.
Le chômage, la misère et la guerre, ce
sont les trois reines de beauté que le capi
talisme offre à la classe ouvrière.
Ouvriers, ouvrières du textile et des pro
duits chimiques, dockers de Rouen et du
Havre, métallurgistes des Chantiers de Nor
mandie, de Schneider ou du Trait, gars du
ciste, contre l’odieux traité d’esclavage de
Versailles, contre les fauteurs de guerre, de
chômage et de misère, contre le régime ca
pitaliste.
Le Parti Communiste de la région de la
Basse-Seine appelle à l’occasion du 1 er août
tous les travailleurs de la région, à quelle ten
dance qu’ils appartiennent, à se rassembler,
à manifester contre la guerre impérialiste, et
pour le soutien du prolétariat allemand dans
sa lutte à mort contre le fascisme.
Ouvriers communistes, socialistes, sans
parti, inorganisés, syndiqués unitaires, confé
dérés et chrétiens, front unique pour un I er
août de masse. DENISEAU.
Participation aux frais : 1 fr.
Amnistie de pacotille
o
Le tandem Herriot-Renoult ont fait
voter avec la complicité des socialistes
un projet d’amnistie destiné à semer
des illusions parmi les masses.
Projet étriqué amnistiant tous les dé
lits, sauf ceux qui se rapportent à la
propagande communiste.
Rien pour les soldats, les marins, les
déserteurs, les milliers d’indigènes des
colonies qui se sont dressés contre
l’oppression coloniale, contre l’impé
rialisme français assassin. Rien pour
notre camarade Gautier, poursuivi
pour soi-disant espionnage industriel.
Rien pour nos camarades Le Corre et
Costentin, poursuivis pour soi-disante
provocation au meurtre dans un but
de propagande anarchiste.
Le a Populaire » du 23 juillet daigne
s’indigner centre ces deux cas et récla
me au gouvernement d’arrêter les pour
suites et de faire l’amnistie.
Or ce n’est que par l’amendement
du socialiste Gouin que la bourgeoisie
frappe du droit commun les affaires
telles « qu’espionnage industriel, pro
vocation au meurtre ».
N’oubliez pas non plus qu’à la
Chambre comme ailleurs, seuls les
communistes se sont dressés pour ar
racher l’amnistie.
Les socialistes n’ont soufflé mot à
la Chambre sur l’amnistie, et c’est
quand le Parlement est en vacances
que le « Populaire » parle d’amnistie.
Ce n’est pas par des suppliques au
près du Parlement et du Gouverne
ment que nous obtiendrons la libéra
tion de tous les emprisonnés et que
nous arrêterons les poursuites enga
gées.
Seule Faction de masse fera reculer
la bourgeoisie.
Seule elle nous permettra d’arracher
des geôles ceux qui y souffrent, de vi
vre et d agir au grand jour, ceux qui
sont poursuivis ou condamnés et qui
sont obligés de vivre dans l’illégalité.
Ouvriers socialistes qui êtes vrai
ment indignés contre les abus du gou
vernement de gauche pour sa répres
sion contre les militants ouvriers, à cô
té des communistes, luttez pour l’am
nistie totale.
bâtiment de Rouen, du Havre, de Saint-
Etienne ou de Port-Jérôme, cheminots de
Sotteville, de Fécamp ou de Dieppe, mani
festez pour vos revendications, contre la guer
re impérialiste, pour la défense de FU.R.
S.S.
Que partout se constituent des comités
d’initiative sur la base de l’appel de Romaii
Rolland et d’Henri Barbtise.
Déjà 4 comités sont constitués : Elbeuf,
Le Havre, Sotteville et Rouen, où plus de
60 délégués et déléguées siégeaient lundi
dernier.
Un courant formidable contre la guerre est
créé, syndicats unitaires, syndiqués, sachez
y lier vos revendications le 1 er août.
Jean RlVtÈRE,
Âpres le Congrès
du comité d'initiative du Havre
contre la guerre impérialiste
O
Bien qu’il ait été hâtivement préparé, le
Congrès du Comité local n’en a pas moins eu
une certaine portée.
II a, en tout cas, eu cet avantage : c’est
d’avoir permis aux ouvriers présents dans la
salle de voir et apprécier à leur juste valeur
les socialistes et réformistes qui, dès le début
de la réunion (le représentant de la section
socialiste surtout) tentèrent de faire perdre du
temps, en interrompant fréquemment, pour des
futilités.
Ces messieurs, cela ne fait pas l’ombre d’un
doute, voulant exécuter les ordres du sommet
de la C.G.T. et du Parti socialiste, cher
chaient le prétexte pour démissionner du Co
mité auquel ils avaient adhéré sans conviction
aucune.
L’occasion de mettre leur projet à exécu
tion leur fut donnée par la magnifique inter
vention que fit notre camarade Le Corre, au
nom du Parti communiste.
Socialistes et réformistes reprochaient à Le
Corre, d’attaquer le Parti socialiste ? ? On
ne voit pas très bien comment, dans un con
grès où il s’agit de rechercher les causes de
la guerre et les moyens de lutter contre la guer
re, il serait possjble de faire, pour clarifier
la situation.
Au moment où, en l’espace de quelques se
maines, les bureaucraties réformistes et la
social-démocratie, viennent, une fois de plus,
de trahir le prolétariat, d’une façon abjecte,
en France, en soutenant le gouvernement Her-
riot, fauteur de misère et de répression. En
Belgique en sabotant la belle grève des mi
neurs du Borinage, au point de mériter l’élo
ge unanime de la grande presse capitaliste.
En Allemagne, en manœuvrant contre le
front unique des ouvriers, si nécessaire pour
lutter contre les bandes à Hitler.
Au moment où ces trahisons éclatantes, qui
resteront historiques, venant s’ajouter à tant
d’autres, sont consommées par les chefs so-
cial-réformistes, ce serait être complices de
leurs agissements que de ne pas les démas
quer.
Le Corre a fort bien fait de le souligner
dans son intervention ; il est nécessaire d’éclai
rer les ouvriers trompés.
Au fait, il n’y a pas lieu d’être très satis
fait de ce congrès, en raison du temps res
treint que comporte une seule séance d’une
soirée, il n’a pas été possible aux délégués
de la base d’intervenir dans ce congrès.
1 rois cents auditeurs environ étaient pré
sents dans la salle.
♦
Trente-trois organisations étaient représen
tées, c’est là un fait important qui démontre
qu’avec une meilleure agitation le Congrès
aurait été plus important.
Plusieurs résolutions ont été votées au cours
du Congrès ; ces résolutions condamnent la
guerre impérialiste et le régime qui l’engen
dre. En outre, elles donnent des moyens con
crets de lutte. Dans ce sens, la résolution du
syndicat unitaire des P.T.T. est tout à fait
remarquable.
Sur la base de ces résolutions, l’Union lo
cale unitaire va alerter les ouvriers du Ha
vre.
Lire la suite en 4 e page.
NOTRE OPINION
Gorgoloff est GOBOamoQ à mort
mais les vrais coupables et
complices ne sont pas inquiétés
GorguloJJ n est plus un ami des so
viets ni un agent de la Tchéka. Il
mourra en bon soldat tsariste et de
b impérialisme français. Malgré la dé
position, d’ailleurs bien grossière et
reconnue fausse, du provocateur Lat-
zareff, Gorguloff reste provocateur
blanc. Mais à présent, il est fou,
« c’est un dément ». Pourquoi donc ce
la ? Si ce n est pour cacher derrière
cette soi-disant jolie les complices de
l’attentat. Si ce n’est pour laisser vivre
en paix et en toute liberté les organisa
tions de gardes blancs auxquelles Gor-
gulojf a appartenu et collaboré.
Sauver les gardes blancs. Sauver la
police, tel a été le but poursuivi par
les assises et Ja presse bourgeoise.
Au lieu de chercher les responsabi
lités de ceux qui entouraient Doumer
le jour du crime, de ceux qui entre
tiennent les organisations de gardqs
blancs et laissent défiler ceux-ci dans
Paris et même sous l’Arc de Triom
phe, on a ergoté sur le cas mental du
provocateur. Pourtant, des déclara
tions faites le soir même du crime, par
exemple Mme Pax, qui déclare :
« Nous étions quelques-uns qui depuis
quelques instants étions intrigués par
l’attitude de celui qui devait être le
meurtrier } un homme de taille hercu
léenne, paraissant très agité. Un coup
de feu fut tiré, puis « après un long
temps » plusieurs autres... »
Que faisait la police, si bienveillante
quand il s’agit de monter un « com
plot communiste » ou une « affaire
d’espionnage » ? N’est-elle pas aussi
responsable? Et pour cacher sa res
ponsabilité, on veut faire croire au
peuple que Gorguloff est fou, comme
on avait voulu faire croire que c’était
un néo-bolchevik.
DENISEAU.
Commit dodo nions lutter
contre lo guerre ipérlollste
o
Dans une lettre enthousiaste, Ro
main Rolland et Henri Barbusse ont
appelé toutes les consciences qui vou
laient lutter contre la guerre et pour
la défense de FU. R. S. S. à s’unir. De
rechercher dans un congrès mondial
avec les délégués de toutes tendances,
et si possible de toutes les corpora
tions, les meilleurs moyens de s’oppo
ser et d’empêcher une nouvelle catas
trophe qui serait avec les nouveaux
modes de destruction cent fois plus dé
sastreuse que la dernière. A la suite
de cet appel un comité d’initiative ré
gional s’est constitué.
Le Parti Communiste n’a pas atten
du cet appel pour alerter les ouvriers
contre les dangers de guerre. Depuis
de longues années, dans toutes ses réu
nions, dans toutes ses campagnes, il
a prévu et alerté l’ensemble du prolé
tariat contre la course aux armements
et contre la guerre impérialiste.
Le Parti Communiste salue avec joie
l’initiative de Romain Rolland et de
Barbusse, et celle de la constitution
d’un Comité régional.
Nous pensons que sur la base de cet
appel un accord peut être fait entre les
différentes organisations qui veulent
1 lutter contre la guerre impérialiste..
Mais en aucun moment le Pfrti Com
muniste, profitant de '’expéri mee que
; lui ont donné des années de lutte con-
LE NUMERO ; 4© CENTIMES.
VENDREDI 29 JUILLET 1932.
Organe Régional Ç J;l;
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEV1LLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Contre la guerre et le fascisme
Pour le soutien du prolétariat allemand
Pour la défense des intérêts du prolétariat
SJfasÈS les usines, élans la. rue,
sM^m£i®stoxis Me I er moikt
La situation en Allemagne
Le 1 er août, travaillées manifestez
pour soutenir le prolétariat allemand
et contre la guerre
1 er août, front-unique
Four uos revendications
Contre la guerre
Pour la défense de i’B.R.S.S.
o
Comité d'initiative Régional pour le Congrès Mondial contre la guerre
Composé des organisations adhérentes au Comité d’initiative Régional
et au Manifeste de Romain ROLLAND et Henri BARBUSSE
SAMEDI 6 AOUT 1932,3 209.30, au CIRQUE de ROUEN
Grand Meeting centrai
public et contradictoire pour la lutte contre la guerre
avec le concours probable de
Vaillant-Couturier Francis Jourdain
des Amis de l’CJ.R.S.S. de la ligue Anti-impérialiste
Jean Duclos Gitton
de l’A.R.A G. de la C.G.T.U.
RIVIERE, de la 19 e U. R. — PAILLARD, du P. U. P.
La politique « du moindre mal » a con
duit le prolétariat d’Allemagne à la dicta
ture fasciste.
11 n’est pas possible que le Parti Commu
niste Français laisse passer de tels événe
ments sans dénoncer la capitulation du P.
S.A. en face du fascisme. La complaisance
particulière avec laquelle le P.S.A. a laissé
confisquer le pouvoir par les partisans d’Hit
ler, aux élections présidentielles, les socia
listes d’Allemagne ont fait voter les ouvriers
pour Hindenburg pour soi-disant barrer la
route à Hitler, comme en France ils font vo
ter pour les radicaux ou les républicains de
gauche pour barrer la route à la réaction.
Ils furent soutenus dans cette manœuvre
par le Populaire et le P.S.F.
Or les Hindenburg, les Bruning ont pré
paré la voie et l’avènement du gouvernement
Von Papen, qui a abouti à la dictature fas
ciste ouverte.
Là encore le P.S.A., appuyé et applaudi
par le P.S.F., s’est refusé à toute action et
a refusé le front unique avec le Part! Com
muniste d’Allemagne.
Pour faire échec au gouvernement de ter
reur et de misère.
A cet effet, le Journal de Rouen de sa
medi 23 juillet est significatif. Voici ce qu’il
déclare dans son article de première page :
« Les chefs de la sociale-démocratie, en
effet, ont de bonnes excuses. L’étendue du
chômage, le vide des caisses syndicales ne
sont pas favorables à la grève générale : l’a
gitation révolutionnaire risquerait de donner
le premier rôle et peut-être le pouvoir aux
communistes ».
Voilà de quelle façon le Parti Socialiste
Allemand a saboté le mot d’ordre de grève
générale lancé par notre parti frère d’Alle
magne contre la dictature fasciste. De peur
de donner le pouvoir aux communistes ils ont
reçu à bras ouverts sans résistance les repré
sentants d’Hitler.
Comme pour élire Hindenburg, le Parti
Socialiste Français soutient encore le P.
S.A. dans son acte de haute trahison envers
le prolétariat.
Dans le même article, le Journal de Rouen
déclare : « Personne n’a bougé. Jadis en
France, on répondait aux coups d’Etat par
des barricades. Les républicains allemands
me sont pas de cette école-là ».
Or, en France aussi, pays de l’impéria
lisme, où l’on arme et où l’on entretient la
plus formidable armée du monde avec les
nations vassales fascistes, Pologne, Rouma
nie, Tchécoslovaquie, armée de gardes
blancs. Pays où se trament les plans mons
trueux de la prochaine tuerie, où on m’hé
site pas à faire assassiner le Président de la
République pour faire aboutir les plus cyni
ques desseins. En France, où la police sait
si bien monter les affaires d’espionnage des
tinées contre le Parti Communiste. Le C.
A.P. et le Parti Socialiste se refusent de
faire le front unique avec les communistes
et recommandent aux ouvriers de la base de
ne pas participer au travaux du Congrès
Mondial contre la guerre.
Ne retrouve-t-on pas la même attitude ?
En Allemagne, le P.S.A. réclame la di
gnité et le calme et laisse faire Von Papen,
en France, à l’heure où la guerre est immi
nente et menace d’embraser le monde entier,
le Parti Socialiste et des syndicats confédé
rés disent : « Nous sommes pacifistes et
ça suffit », refusent de participer à l’action
contre la guerre et veulent écarter les ou
vriers de cette lutte et laissent faire et même,
mieux, participent et votent les crédits desti
nés à 1 ’horrible tuerie de demain.
En Allemagne comme en France, le Parti
Communiste continue d’alerter le prolétariat
et lutte efficacement contre le régime fas-
1 1 août 1914, malgré la déclaration de
Poincaré, « la mobilisation générale', ce
n est pas la guerre », celle-ci commençait son
horrible carnage qui devait réaliser dans la
boue le front unique sanglant des millions
de victimes des impérialistes employant la
guerre comme suprême argument.
Les traités n’étaient plus que des chiffons
de papier ; les engagements solennelles des
pacifistes de la IL Internationale et de la
C.G.T. disparaissaient derrière les appels de
Jouhaux qui allait, trois jours plus tard — ceux
qui partent et dont je suis — demander à ses
syndiqués à qui il avait promis, en 1911,
« plutôt l’insurrection que la guerre », « de
répondre présent à l’ordre de mobilisation » ;
le tribunal de 1?. Haye ayant rempli son rôle
de laboratoire de culture des illusions paci
fistes, n’avait plus qu’à attendre la fin du car
nage.
L 1 août 1932 ! A la situation politique et
économique tendue de 1914, s’ajoutent deux
facteurs absolument nouveaux qui rendent le
danger encore plus grand : la crise économi
que qui ravage cinq sixièmes du globe et la
Rus sie des soviets qui, sur l’autre sixième, édi
fie le Socialisme à un rythme rapide et ré
gulier, jetant dans le monde capitaliste aux
usines glacées, les chiffres de sa production
qui augmente sans cesse, apportant aux tra
vailleurs des améliorations incessantes.
Les impérialistes convoitent ce formidable
marché pour leur surproduction. Ils veulent
détruire ce centre d’attraction qui attire irré
sistiblement les travailleurs du monde entier
Ils veulent faire disparaître cette expérience
concluante qui pousse les prolétaires du monde
entier à réaliser sur le monde ce qui l’est dé
jà si magnifiquement sur un sixième.
Pour un nouveau partage du monde, les
impérialistes veulent la guerre. Pour lutter
contre le prolétariat mondial, pour écraser
la Russsie soviétique, son point d’appui, les
impérialismes veulent la guerre. Pour solu
tionner la crise économique en faveur de leurs
intérêts, les impérialismes ont besoin de jeter
sur le monde I horreur et l’épouvante.
1 er août 1932, la guerre armée jusqu’aux
dents est prête à intervenir. Le Japon a en
vahi la Mandchourie pour atteindre la Rus
sie avec la complicité de la Société des Na
tions qui enquête depuis plus de six mois.
Et dans les usines capitalistes : un travail
écrasant, des salaires de famine, un régime
de bagne aggravé par les amendes.
Les fonctionnaires, les travailleurs des ser
vices publics menacés d’une diminution de
5 % ? de diminution de traitement.
Les impôts indirects, la guerre des bar
rières douanières qui vont faire bondir le coût
de la vie.
Le chômage, la misère et la guerre, ce
sont les trois reines de beauté que le capi
talisme offre à la classe ouvrière.
Ouvriers, ouvrières du textile et des pro
duits chimiques, dockers de Rouen et du
Havre, métallurgistes des Chantiers de Nor
mandie, de Schneider ou du Trait, gars du
ciste, contre l’odieux traité d’esclavage de
Versailles, contre les fauteurs de guerre, de
chômage et de misère, contre le régime ca
pitaliste.
Le Parti Communiste de la région de la
Basse-Seine appelle à l’occasion du 1 er août
tous les travailleurs de la région, à quelle ten
dance qu’ils appartiennent, à se rassembler,
à manifester contre la guerre impérialiste, et
pour le soutien du prolétariat allemand dans
sa lutte à mort contre le fascisme.
Ouvriers communistes, socialistes, sans
parti, inorganisés, syndiqués unitaires, confé
dérés et chrétiens, front unique pour un I er
août de masse. DENISEAU.
Participation aux frais : 1 fr.
Amnistie de pacotille
o
Le tandem Herriot-Renoult ont fait
voter avec la complicité des socialistes
un projet d’amnistie destiné à semer
des illusions parmi les masses.
Projet étriqué amnistiant tous les dé
lits, sauf ceux qui se rapportent à la
propagande communiste.
Rien pour les soldats, les marins, les
déserteurs, les milliers d’indigènes des
colonies qui se sont dressés contre
l’oppression coloniale, contre l’impé
rialisme français assassin. Rien pour
notre camarade Gautier, poursuivi
pour soi-disant espionnage industriel.
Rien pour nos camarades Le Corre et
Costentin, poursuivis pour soi-disante
provocation au meurtre dans un but
de propagande anarchiste.
Le a Populaire » du 23 juillet daigne
s’indigner centre ces deux cas et récla
me au gouvernement d’arrêter les pour
suites et de faire l’amnistie.
Or ce n’est que par l’amendement
du socialiste Gouin que la bourgeoisie
frappe du droit commun les affaires
telles « qu’espionnage industriel, pro
vocation au meurtre ».
N’oubliez pas non plus qu’à la
Chambre comme ailleurs, seuls les
communistes se sont dressés pour ar
racher l’amnistie.
Les socialistes n’ont soufflé mot à
la Chambre sur l’amnistie, et c’est
quand le Parlement est en vacances
que le « Populaire » parle d’amnistie.
Ce n’est pas par des suppliques au
près du Parlement et du Gouverne
ment que nous obtiendrons la libéra
tion de tous les emprisonnés et que
nous arrêterons les poursuites enga
gées.
Seule Faction de masse fera reculer
la bourgeoisie.
Seule elle nous permettra d’arracher
des geôles ceux qui y souffrent, de vi
vre et d agir au grand jour, ceux qui
sont poursuivis ou condamnés et qui
sont obligés de vivre dans l’illégalité.
Ouvriers socialistes qui êtes vrai
ment indignés contre les abus du gou
vernement de gauche pour sa répres
sion contre les militants ouvriers, à cô
té des communistes, luttez pour l’am
nistie totale.
bâtiment de Rouen, du Havre, de Saint-
Etienne ou de Port-Jérôme, cheminots de
Sotteville, de Fécamp ou de Dieppe, mani
festez pour vos revendications, contre la guer
re impérialiste, pour la défense de FU.R.
S.S.
Que partout se constituent des comités
d’initiative sur la base de l’appel de Romaii
Rolland et d’Henri Barbtise.
Déjà 4 comités sont constitués : Elbeuf,
Le Havre, Sotteville et Rouen, où plus de
60 délégués et déléguées siégeaient lundi
dernier.
Un courant formidable contre la guerre est
créé, syndicats unitaires, syndiqués, sachez
y lier vos revendications le 1 er août.
Jean RlVtÈRE,
Âpres le Congrès
du comité d'initiative du Havre
contre la guerre impérialiste
O
Bien qu’il ait été hâtivement préparé, le
Congrès du Comité local n’en a pas moins eu
une certaine portée.
II a, en tout cas, eu cet avantage : c’est
d’avoir permis aux ouvriers présents dans la
salle de voir et apprécier à leur juste valeur
les socialistes et réformistes qui, dès le début
de la réunion (le représentant de la section
socialiste surtout) tentèrent de faire perdre du
temps, en interrompant fréquemment, pour des
futilités.
Ces messieurs, cela ne fait pas l’ombre d’un
doute, voulant exécuter les ordres du sommet
de la C.G.T. et du Parti socialiste, cher
chaient le prétexte pour démissionner du Co
mité auquel ils avaient adhéré sans conviction
aucune.
L’occasion de mettre leur projet à exécu
tion leur fut donnée par la magnifique inter
vention que fit notre camarade Le Corre, au
nom du Parti communiste.
Socialistes et réformistes reprochaient à Le
Corre, d’attaquer le Parti socialiste ? ? On
ne voit pas très bien comment, dans un con
grès où il s’agit de rechercher les causes de
la guerre et les moyens de lutter contre la guer
re, il serait possjble de faire, pour clarifier
la situation.
Au moment où, en l’espace de quelques se
maines, les bureaucraties réformistes et la
social-démocratie, viennent, une fois de plus,
de trahir le prolétariat, d’une façon abjecte,
en France, en soutenant le gouvernement Her-
riot, fauteur de misère et de répression. En
Belgique en sabotant la belle grève des mi
neurs du Borinage, au point de mériter l’élo
ge unanime de la grande presse capitaliste.
En Allemagne, en manœuvrant contre le
front unique des ouvriers, si nécessaire pour
lutter contre les bandes à Hitler.
Au moment où ces trahisons éclatantes, qui
resteront historiques, venant s’ajouter à tant
d’autres, sont consommées par les chefs so-
cial-réformistes, ce serait être complices de
leurs agissements que de ne pas les démas
quer.
Le Corre a fort bien fait de le souligner
dans son intervention ; il est nécessaire d’éclai
rer les ouvriers trompés.
Au fait, il n’y a pas lieu d’être très satis
fait de ce congrès, en raison du temps res
treint que comporte une seule séance d’une
soirée, il n’a pas été possible aux délégués
de la base d’intervenir dans ce congrès.
1 rois cents auditeurs environ étaient pré
sents dans la salle.
♦
Trente-trois organisations étaient représen
tées, c’est là un fait important qui démontre
qu’avec une meilleure agitation le Congrès
aurait été plus important.
Plusieurs résolutions ont été votées au cours
du Congrès ; ces résolutions condamnent la
guerre impérialiste et le régime qui l’engen
dre. En outre, elles donnent des moyens con
crets de lutte. Dans ce sens, la résolution du
syndicat unitaire des P.T.T. est tout à fait
remarquable.
Sur la base de ces résolutions, l’Union lo
cale unitaire va alerter les ouvriers du Ha
vre.
Lire la suite en 4 e page.
NOTRE OPINION
Gorgoloff est GOBOamoQ à mort
mais les vrais coupables et
complices ne sont pas inquiétés
GorguloJJ n est plus un ami des so
viets ni un agent de la Tchéka. Il
mourra en bon soldat tsariste et de
b impérialisme français. Malgré la dé
position, d’ailleurs bien grossière et
reconnue fausse, du provocateur Lat-
zareff, Gorguloff reste provocateur
blanc. Mais à présent, il est fou,
« c’est un dément ». Pourquoi donc ce
la ? Si ce n est pour cacher derrière
cette soi-disant jolie les complices de
l’attentat. Si ce n’est pour laisser vivre
en paix et en toute liberté les organisa
tions de gardes blancs auxquelles Gor-
gulojf a appartenu et collaboré.
Sauver les gardes blancs. Sauver la
police, tel a été le but poursuivi par
les assises et Ja presse bourgeoise.
Au lieu de chercher les responsabi
lités de ceux qui entouraient Doumer
le jour du crime, de ceux qui entre
tiennent les organisations de gardqs
blancs et laissent défiler ceux-ci dans
Paris et même sous l’Arc de Triom
phe, on a ergoté sur le cas mental du
provocateur. Pourtant, des déclara
tions faites le soir même du crime, par
exemple Mme Pax, qui déclare :
« Nous étions quelques-uns qui depuis
quelques instants étions intrigués par
l’attitude de celui qui devait être le
meurtrier } un homme de taille hercu
léenne, paraissant très agité. Un coup
de feu fut tiré, puis « après un long
temps » plusieurs autres... »
Que faisait la police, si bienveillante
quand il s’agit de monter un « com
plot communiste » ou une « affaire
d’espionnage » ? N’est-elle pas aussi
responsable? Et pour cacher sa res
ponsabilité, on veut faire croire au
peuple que Gorguloff est fou, comme
on avait voulu faire croire que c’était
un néo-bolchevik.
DENISEAU.
Commit dodo nions lutter
contre lo guerre ipérlollste
o
Dans une lettre enthousiaste, Ro
main Rolland et Henri Barbusse ont
appelé toutes les consciences qui vou
laient lutter contre la guerre et pour
la défense de FU. R. S. S. à s’unir. De
rechercher dans un congrès mondial
avec les délégués de toutes tendances,
et si possible de toutes les corpora
tions, les meilleurs moyens de s’oppo
ser et d’empêcher une nouvelle catas
trophe qui serait avec les nouveaux
modes de destruction cent fois plus dé
sastreuse que la dernière. A la suite
de cet appel un comité d’initiative ré
gional s’est constitué.
Le Parti Communiste n’a pas atten
du cet appel pour alerter les ouvriers
contre les dangers de guerre. Depuis
de longues années, dans toutes ses réu
nions, dans toutes ses campagnes, il
a prévu et alerté l’ensemble du prolé
tariat contre la course aux armements
et contre la guerre impérialiste.
Le Parti Communiste salue avec joie
l’initiative de Romain Rolland et de
Barbusse, et celle de la constitution
d’un Comité régional.
Nous pensons que sur la base de cet
appel un accord peut être fait entre les
différentes organisations qui veulent
1 lutter contre la guerre impérialiste..
Mais en aucun moment le Pfrti Com
muniste, profitant de '’expéri mee que
; lui ont donné des années de lutte con-
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