Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-06-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 juin 1932 10 juin 1932
Description : 1932/06/10 (N299). 1932/06/10 (N299).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571587w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
T ANNEE. — N° 299.
LE NUMERO l « CENTIMES,
VENDREDI 10 JUIN 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an
Six mois
Un grand congrès
contre la guerre
En présence des menaces de guerre
mondiale qui se précisent aujourd’hui
de tous côtés, le camarade Henri Bar
busse a pris l’initiative de susciter un
grand Congrès international contre la
guerre. Un certain nombre d'impor
tantes personnalités, pressenties par
lui, ont adhéré avec enthousiasme à
ce projet. Un comité d’initiative s’est
constitué qui comprend les noms de
Mme Sun Yat Sen, Sen Katayama,
Theodor Dreyser, Upton Sinclair,
John Dos Passes, Maxime Gorki,
Heinrich Mann, Albert Einstein, Ro
main Rolland, Paul Langevin, Paul
Signac, Frans Masereel, Henri Bar
busse. D’autres personnalités de tou
tes nations ont été sollicitées et nous
serons bientôt en mesure de donner la
composition complète du Comité d ini
tiative.
Nous publierons la semaine prochai
ne le texte de l’appel que Romain Rol
land et Plenri Barbusse ont rédigé dans
le but de faire connaître publiquement
cette initiative, d’en préciser le cadre
et le caractère et d’obtenir l’adhésion
des personnalités et des groupements
qui ont, de par leur objet ou leur es
prit, le devoir d’y participer.
L’idée de ce Congrès mondial con
tre la guerre ayant été diffusée dans
certains milieux, notamment par suite
d’un appel de Romain Rolland, déjà
de nombreux témoignages de solidarité
individuelle et collective se sont mani
festés. Nous en donnerons la liste au
fur et à mesure.
Nous convions tous ceux qui ont un
sens clair de la réalité des choses de
rallier cet immense effort et d’adhérer
à la manifestation qui aura lieu à Ge
nève fin juillet.
—>-••«►-<
L’afiaira Gorguloff
Après l’avoir nuancée de toutes les cou
leurs, vert, rouge, blanc, nous voyons aujour
d'hui la presse aux ordres du capitalisme fran
çais et de son gouvernement de gauche, es
sayer d’étouffer cette affaire.
Notre « Prolétaire » ne fera pas comme
la presse pourrie, elle dénoncera devant le
prolétariat de notre région, comme le fait
1’ « Humanité » dans tout le pays, les agis
sements des gardes blancs.
Gorguloff a été un agent exécuteur ; ses
complices sont bien le gouvernement ainsi que
les capitalistes, qui donnent de l’argent à ces
organisations de bandits gardes-blancs, qui ne
peuvent digérer que le prolétariat soit en train
de construire le socialisme en Russie soviéti
que, après les avoir chassés, eux qui vivaient
comme le font nos capitalistes, de la sueur et
du sang des ouvriers.
Le juge Fougery a décidé de clore 1 ins
truction. Qu’avons-nous vu à cette instruction ?
Rien, que de faux témoignages de gardes-
blancs, anciens généraux tsaristes ou gras pro
fiteurs et des policiers dont nous pouvons juger
la valeur, après les affaires de nos camarades
Costentin, Le Corre et Flenri Gautier. Mais
les kolkhosiens du village de Labinskaïa, où
est né et a servi 1 assassin garde-blanc de
Doumer, Paul Gorguloff, le juge d instruc
tion ne désire pas les entendre. C est là que
l’on voit la complicité entière des gouvernants.
Camarades, demandez avec nous l’expulsion
des gardes-blancs, la révocation des policiers
à la Chiappe, Julien et Guichard.
A causa de l’abondance des matières, lire
dans 8 jours :
Pour Le Havre ;
« Meyer prépare la guerre » ;
Pour Rouen !
« La condamnation des 4'bm ».
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tou* fonds au PROLETAIRE,
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s'adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
Contre la Répression 1 Debout î
Le déma£c£ue Meyer
NOTRE 0PHH0B
Arrachons Henri Gantier à la prison!
Dans l’action des masses ouvrières contre la
guerre impérialiste et la défense de la Russie
soviétique, la lutte contre la Répression , pour
VAmnistie intégrale en faveur de tous les
emprisonnés civils et militaires de la lutte de
classe revêt une importance capitale.
Guidées par le Parti communiste, seules,
les masses ouvrières, par leur lutte, arrache
ront des prisons toutes les victimes de la ré
pression.
Arracher à la bourgeoisie nos emprisonnés,
rendre au mouvement révolutionnaire nos mi
litants connus et estimés, c’est une question
de force. C’est aussi nous opposer efficace
ment au plan d’agression contre la Russie so
viétique.
En pleine crise économique comme nous
sommes, c’est aussi défendre nos conditions
d’existence menacées.
Rappelons cela partout, dans les usines, dans
les chantiers, au moment où le Cartel des gau
ches s’installe au gouvernail du navire ca
pitaliste, car nombreux sont les ouvriers qui
ont cru lutter pour l’amnistie en leur accor
dant leur confiance — surtout au moment où
ils s’apprêtent à voter une caricature d’amnis
tie, afin d’apaiser l’émotion populaire qui s’in
quiète devant les scandaleuses poursuites sans
précédent intentées à des militants communis
tes comme A lbert Costentin et Le Corre, Pas-
calini, le jeune soldat Carré.
Chaque travailleur doit se convaincre qu’un
meeting comme celui de l’Eldorado de Sotte-
ville, du Cercle Franklin, qu’un bon travail
d’éclaircissement auprès d’un camarade de tra
vail, que toute initiative d’action de la
part d ouvriers, valent mieux qu’une mau
vaise promesse d’un Meyer, ou un discours
de Marie.
Mais un des meilleurs moyens est encore
celui d’adhérer au Parti communiste, le seul
Ceux qui sont en liberté
Le concordat Béranger
Nous reviendrons prochainement plus en
détail sur les dernières circonstances du krach
Béranger.
Aujourd’hui soulignons 1 essentiel : les
frères Béranger, qui devraient depuis long
temps être emprisonnés, jouissent d une pro
tection toute particulière.
Pourtant, ils ne sont pas gênés pour jon
gler avec l’argent des déposants.
Fait qui pourrait paraître tout à fait extraor
dinaire : l’assemblée générale des volés vient
de leur accorder un concordat.
Toutes les prévisions du Parti communis
te, formulées dès le début de l’affaire, se réa
lisent aujourd’hui.
En ce temps-là, les Lebret et les Soudais,
en gens tout à fait désintéressés, menaient
campagne en faveur des banquiers « honnêtes,
probes », etc.
Les journaux de gauche, désintéressés sû
rement, étaient les plus ardents à défendre
l’honneur et même la Légion d’honneur des
Béranger,
Ils bourraient le crâne des volés en leur
faisant prendre au sérieux les promesses cy
niques et menteuses des Béranger.
Il y a dans cette affaire une série de cho
ses très singulières sur lesquelles nous revien
drons et dont les gens « compétents » pour
raient facilement nous donner une explica
tion. toute « financière ! »
Ceux qui viennent d’accorder le concordat
aux Béranger, ce sont les gros créanciers.
Contre les petits. Ceux-ci, en grand nombre,
ont voté contre, malgré un scandaleux racol-
lage fait les jours précédents dans l’assem
blée.
Les Béranger ont joué la comédie du mar
tyre après avoir liquidé l’argent de leurs créan
ciers et ça leur a réussi à l’aide de certaines
complicités certainement très intéressées.
Le Comité de défense, en se prononçant
pour le concordat a, lui-même, trahi les créan
ciers au profit des Béranger, dont ledit Co
mité eût dû, depuis longtemps, exiger l’em
prisonnement.
Mais le Comité de Défense, ce sont les
gros créanciers. Alors... les loups ne se man
gent pas.
Parti de la classe ouvrière ; d’adhérer au Se
cours Rouge International, qui est l’organisa
tion de défense des emprisonnés.
Cq qu’est notre camarade
Henri Gaukier
Essayer de faire, d’un travailleur honnête,
d’un militant intègre, un « espion », au sens
bourgeois du mot, n’est pas commode — sur
tout quand on veut en faire un « espion so
viétique » — car l’espèce en. est rare.
D’où les mensonges et les légendes répan
dues par la presse bourgeoise.
Ceux qui entretiennent dans les usines des
mouchards ou espions professionnels pour sur
veiller les faits et gestes des travailleurs qui
ne pensent pas comme leur exploiteur, ceux
qui ont recours aux provocateurs à la Gorgu-
loff, ceux qui protègent les véritables espions
de Mussolini chez nous, comme l’a révélé la
récente affaire de Marseille, fabriquent des
« espions soviétiques » à 1 image de ceux
qu'ils utilisent,
Leur mauvais coup peut rendre auprès de
ceux qui ne connaissent pas les militants qu’ils
« habillent ». C’est sans effet auprès de ceux
qui les connaissent. Et ceux qui connaissent
ou ont connu Henri Gaulier, pourront attes
ter que le « Prolétaire » dit vrai et que les
journaux bourgeois ont menti, une fois de plus.
Depuis I 1 ans, Henri Gautier milite dans
notre région. Il est né à Graville, auprès des
Tréfileries, Cité Chauvin, dans la maison où
il a encore son domicile. Et la police, qui y
est venue perquisitionner nombre de fois, le
sait, bien qu’elle affirme, comme l’a écrit
le « Phare de Nantes » du 25 mai, qu’il n’a
pas de domicile connu. De plus, il est inscrit
sur les listes électorales du Havre.
Lire la suite en 2° page.
g—wwi wMiWi mmnœ mÊmutasammÊÊiKimu lenmmvMnrsmmBmamaÊmm
Contre la diminution des salaires
Les Mers ne Bdübd
oui font leor comité te loue
—o
Mardi 7 juin, à 18 h. 30, pies de 400 ca
marades assistaient à la réunion organisée
à la Bourse du Travail dans le but d’exa
miner la situation faite aux travailleurs du
port et aux corporations ■ intéressées.
Aprcs les interventions des camarades
Jolly, des Mariniers Le Mintcr, des Ma
rins, Rivière, de l’Union Régionale, et E11-
gler, des Ports et Docks, un Comité de lut
te comprenant 32 membres a été constitué.
Ce Comité de lutte aura à faire face à de
multiples tâches. Quoique déjà large, il au
ra encore besoin d’être élargi. La liaison
avec les chômeurs devra être recherchée par
l’introduction dans le Comité de lutte de
délégués nommés directement par l’assem
blée générale des chômeurs.
C’est de là que partira la manœuvre pa
tronale. C’est avec les chômeurs à qui tou
tes les municipalités feront les menaces de
suppression d’allocation en cas de refus de
travailler que les entrepreneurs du port ten
teront de briser le mouvement que les doc
kers préparent contre la diminution des sa
laires et pour l’augmentation. Les chômeurs
de Rouen ne seront pas les seuls appelés,
mais par l’intermédiaire de la Préfecture,
qui n’a rien à refuser à MM. les patrons,
ce sera ceux du département tout entier;
c’est donc avec tous les chômeurs qu’il nous
faut être liés; c’est avec un Comité Régio
nal de chômeurs.
Négligez cela, ce serait vouloir la défaite
ou vouloir rendre impossible toute lutte des
dockers.
Un autre point doit également ne pas être
négligé du tout : c’est le problème du re
crutement. Tout do.it être mis en œuvre
pour amener des dizaines et des dizaines de
nouveaux adhérents au Syndicat Unitaire. (
Les dangers qui nous menacent tous sont
assez bien compris pour quz personne puis
se refuser les sacrifices qui s’imposent.
C’est une question d’organisation. Avec
de la méthode et de la bonne volonté nos ca
marades du Groupe des Partisans de la Ç:
Des promesses
aux actes!
Finie la période électorale....
Nous a-t-on assez rebattu les oreilles du
■côté des Meyeristes pendant et avant cette
campagne, avec « l’Amnistie, large, autant
qu’on peut la désirer », le « Pacifisme et la
défense des ouvriers » et autres promesses
comme sait si bien en fabriquer le ministre
Meyer.
Or, s’il vous plaît, voyons un peu pour
l’amnistie. Master Meyer se garde bien d’en
souffler mot.
C’est au contraire sous son règne que ses
flics et provocateurs « travaillent » contre nos
organisations.
Le Secours Rouge International veut-il
organiser un meeting contre la répression qui
frappe présentement nos camarades Costen
tin, Le Corre, Pascalini, Henri Gautier ?
L’ami de l’archiprêtre Alleaume refuse
toute salle invoquant que le S.R.I. est une
organisation, « politique ».
Examinons maintenant jusqu'où va l’amour
du maire du Havre pour la Paix.
Au Havre, nous ne cessons de le répéter
aux ouvriers, on prépare la guerre avec une
hâte fébrile,
A plusieurs reprises, l’Union locale Uni
taire sollicita la salle Franklin pour organiser
des meetings contre cette préparation inten
sive à la guerre.
Même pour les syndicats, pas de salles
(pour les syndicats unitaires s’entend) à la
Bourse du Travail, livrée d’un bout de l’an
née à l’autre aux sociétés patronales, clérica
les et fascistes.
Le pacifisme de Meyer, c’est une denrée
qui se vend en période électorale seulement.
Hors cette période, M. le Ministre se
donne à fond, en bon bourgeois défenseur
de ses intérêts, pour la préparation de la
guerre de demain.
Pour la nuit du 2 juin, les autorités mili
taires et civiles du Havre avaient tout mis au
point pour l’attaque aérienne dont on lira les
détails par ailleurs.
A cette occasion, Meyer a adressé au pré
sident de l’Amac un appel dans lequel il de
mande que lui soif fournie la liste des mem
bres de cette association d’anciens combat
tants, désireux de « prêter leur concours bé
névole à l’administration municipale pour les
services quelle devrait organiser en vue de
la défense passive de la population civile
lors des attaques aériennes : creusement de
tranchées, abris, extinction des lumières sur
la voie publique, etc., etc. »,
M. le*Maire a également prié (lit-on en
core dans l’appel) qu’on lui indique les mem
bres de l’Amac, NON MOBILISABLES, qui,
en temps de guerre, demanderaient à être
incorporés, moyennant une rémunération nor
male, pour la durée des hostilités, dans les
services de la police.
L’homme au « Stylo d’or à Kellog » et
à la Statue de la Paix ne se paie pas de mots.
11 n’y va pas avec le dos de la cuiller
notre grand pacifiste. 11 embauche déjà des
flics pour la prochaine dernière, en vue d'as
surer l’ordre dans la rue de Normandie, nou
vellement baptisée « rue Aristide Briand »,
par délibération du Conseil municipal.
Alors les gars des usines, des chantiers et
du port, le voyez-vous Meyer-le-pacifiste.
N’avons-nous pas raison, nous, les commu
nistes, lorsque nous mettons dans le même
sac : bourgeoisie de droite et de gauche jus
qu’aux socialistes.
Plus que jamais la lutte à outrance contre
la guerre qui approche de jour en jour est
indispensable. Notre Parti et notre Jeunesse
Communiste n’y failliront pas.
Roger HAUGUEL.
G.T.U. doivent faire sur ce point un très
bon travail.
L’Union Régionale et la C. G. T. U.
comptent sur eux.
Jean RIVIERE.
P.-S. — Deux ordres du jour ont été vo
tés à l’unanimité. L’un de solidarité avec
les dockers grévistes de Port-de-Bouc, dont
l’un des leurs vient de tomber victime d’une
balle de mousqueton. L’autre ordre du jour
réclamant la libération de notre camarade
Henri Gautier. J. R.
s’installe
0—-
Le gouvernement radical s est ins
tallé.
Son premier jour a été ce quil devait
être.
Déclaration ministérielle à grands
mots ronflants sur la démocratie.
A menaces très peu Voilées contre
les travailleurs .
Plaidoirie de circonstances atténuan
tes pour P effondrement futur de la
démagogie cartelliste.
Semblant d’opposition de Tardieu.
Petit chahut bien organisé de « droi
te » contre « gauche ».
Mais, dans les déclarations apparaît
déjà assez lumineusement l’accord
unanime de demain, TUnion Sacrée
de demain.
Herriot a obtenu près de 400 Poix.
C’est-à-dire qu’une bonne partie de
ce qu’on appelle en période électo
rale « la réaction », a voté pour lui.
Son ministère a d’ailleurs la compo
sition la plus éclectique.
On y trouve Germain-Martin, Sar-
raut (« le communisme, voilà l’enne
mi! »), Queuille pain-cher, Painlevé
du Chemin-des-Dames, le cher Bon-
cour à Tardieu, Leygues-Chauchard,
le noir caméléon Candace, Léon
Meyer, assommeur d’ouvriers havrais
et fricoteur d’élections avec les réac
tionnaires, etc., etc.
Pas étonnant que le gros Edouard
fasse là-dessus le grand rassemble
ment.
La « Dépêche de Rouen » nous an
nonce qu’on a beaucoup applaudi à
droite et elle semble s’en réjouir! Ce
la nous change de sa prose électorale.
Le pauvre André Marie, qui s’était
fait prématurément annoncer comme
ministre, est resté sur le carreau : pour
vu qu’il n’ait pas la jaunisse!
En la circonstance, Coty, Thureau -
Dangin, Bureau, Quesnel sont presque
devenus des hommes de gauche.
Ils se sont abstenus.
Avec les amis de Maurice Gautier,
les Garchery, Sellier, Chasseigne et
compagnie d’illustres renégats.
Comme on se rencontre.
Herriot commence.
Encadré du poincariste Lebrun à la
présidence de la République, du so
cialiste Bouisson à la présidence de
la Chambre et du boncouriste Boncour *
trait d’union entre les fractions de la
bourgeoisie.
Herriot commence.
Avec le même programme que Tar
dieu.
La « Dépêche de Rouen » reconnaît
la chose.
En ajoutant que c’est Tardieu lui-
même qui avait pris le programme des
radicaux.
Alors, quelle est donc la querelle?
quelle était donc la querelle ?
Bientôt, par les mesures que Va
prendre rapidement le gouvernement
Herriot, on Vçl s’apercevoir que la dic
tature capitaliste n’est pas plus douce
avec la « gauche » qu’avec la « droi
te )).
A notre Parti Communiste d’orga
niser la résistance.
Brêmont,
LE NUMERO l « CENTIMES,
VENDREDI 10 JUIN 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an
Six mois
Un grand congrès
contre la guerre
En présence des menaces de guerre
mondiale qui se précisent aujourd’hui
de tous côtés, le camarade Henri Bar
busse a pris l’initiative de susciter un
grand Congrès international contre la
guerre. Un certain nombre d'impor
tantes personnalités, pressenties par
lui, ont adhéré avec enthousiasme à
ce projet. Un comité d’initiative s’est
constitué qui comprend les noms de
Mme Sun Yat Sen, Sen Katayama,
Theodor Dreyser, Upton Sinclair,
John Dos Passes, Maxime Gorki,
Heinrich Mann, Albert Einstein, Ro
main Rolland, Paul Langevin, Paul
Signac, Frans Masereel, Henri Bar
busse. D’autres personnalités de tou
tes nations ont été sollicitées et nous
serons bientôt en mesure de donner la
composition complète du Comité d ini
tiative.
Nous publierons la semaine prochai
ne le texte de l’appel que Romain Rol
land et Plenri Barbusse ont rédigé dans
le but de faire connaître publiquement
cette initiative, d’en préciser le cadre
et le caractère et d’obtenir l’adhésion
des personnalités et des groupements
qui ont, de par leur objet ou leur es
prit, le devoir d’y participer.
L’idée de ce Congrès mondial con
tre la guerre ayant été diffusée dans
certains milieux, notamment par suite
d’un appel de Romain Rolland, déjà
de nombreux témoignages de solidarité
individuelle et collective se sont mani
festés. Nous en donnerons la liste au
fur et à mesure.
Nous convions tous ceux qui ont un
sens clair de la réalité des choses de
rallier cet immense effort et d’adhérer
à la manifestation qui aura lieu à Ge
nève fin juillet.
—>-••«►-<
L’afiaira Gorguloff
Après l’avoir nuancée de toutes les cou
leurs, vert, rouge, blanc, nous voyons aujour
d'hui la presse aux ordres du capitalisme fran
çais et de son gouvernement de gauche, es
sayer d’étouffer cette affaire.
Notre « Prolétaire » ne fera pas comme
la presse pourrie, elle dénoncera devant le
prolétariat de notre région, comme le fait
1’ « Humanité » dans tout le pays, les agis
sements des gardes blancs.
Gorguloff a été un agent exécuteur ; ses
complices sont bien le gouvernement ainsi que
les capitalistes, qui donnent de l’argent à ces
organisations de bandits gardes-blancs, qui ne
peuvent digérer que le prolétariat soit en train
de construire le socialisme en Russie soviéti
que, après les avoir chassés, eux qui vivaient
comme le font nos capitalistes, de la sueur et
du sang des ouvriers.
Le juge Fougery a décidé de clore 1 ins
truction. Qu’avons-nous vu à cette instruction ?
Rien, que de faux témoignages de gardes-
blancs, anciens généraux tsaristes ou gras pro
fiteurs et des policiers dont nous pouvons juger
la valeur, après les affaires de nos camarades
Costentin, Le Corre et Flenri Gautier. Mais
les kolkhosiens du village de Labinskaïa, où
est né et a servi 1 assassin garde-blanc de
Doumer, Paul Gorguloff, le juge d instruc
tion ne désire pas les entendre. C est là que
l’on voit la complicité entière des gouvernants.
Camarades, demandez avec nous l’expulsion
des gardes-blancs, la révocation des policiers
à la Chiappe, Julien et Guichard.
A causa de l’abondance des matières, lire
dans 8 jours :
Pour Le Havre ;
« Meyer prépare la guerre » ;
Pour Rouen !
« La condamnation des 4'bm ».
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tou* fonds au PROLETAIRE,
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s'adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
Contre la Répression 1 Debout î
Le déma£c£ue Meyer
NOTRE 0PHH0B
Arrachons Henri Gantier à la prison!
Dans l’action des masses ouvrières contre la
guerre impérialiste et la défense de la Russie
soviétique, la lutte contre la Répression , pour
VAmnistie intégrale en faveur de tous les
emprisonnés civils et militaires de la lutte de
classe revêt une importance capitale.
Guidées par le Parti communiste, seules,
les masses ouvrières, par leur lutte, arrache
ront des prisons toutes les victimes de la ré
pression.
Arracher à la bourgeoisie nos emprisonnés,
rendre au mouvement révolutionnaire nos mi
litants connus et estimés, c’est une question
de force. C’est aussi nous opposer efficace
ment au plan d’agression contre la Russie so
viétique.
En pleine crise économique comme nous
sommes, c’est aussi défendre nos conditions
d’existence menacées.
Rappelons cela partout, dans les usines, dans
les chantiers, au moment où le Cartel des gau
ches s’installe au gouvernail du navire ca
pitaliste, car nombreux sont les ouvriers qui
ont cru lutter pour l’amnistie en leur accor
dant leur confiance — surtout au moment où
ils s’apprêtent à voter une caricature d’amnis
tie, afin d’apaiser l’émotion populaire qui s’in
quiète devant les scandaleuses poursuites sans
précédent intentées à des militants communis
tes comme A lbert Costentin et Le Corre, Pas-
calini, le jeune soldat Carré.
Chaque travailleur doit se convaincre qu’un
meeting comme celui de l’Eldorado de Sotte-
ville, du Cercle Franklin, qu’un bon travail
d’éclaircissement auprès d’un camarade de tra
vail, que toute initiative d’action de la
part d ouvriers, valent mieux qu’une mau
vaise promesse d’un Meyer, ou un discours
de Marie.
Mais un des meilleurs moyens est encore
celui d’adhérer au Parti communiste, le seul
Ceux qui sont en liberté
Le concordat Béranger
Nous reviendrons prochainement plus en
détail sur les dernières circonstances du krach
Béranger.
Aujourd’hui soulignons 1 essentiel : les
frères Béranger, qui devraient depuis long
temps être emprisonnés, jouissent d une pro
tection toute particulière.
Pourtant, ils ne sont pas gênés pour jon
gler avec l’argent des déposants.
Fait qui pourrait paraître tout à fait extraor
dinaire : l’assemblée générale des volés vient
de leur accorder un concordat.
Toutes les prévisions du Parti communis
te, formulées dès le début de l’affaire, se réa
lisent aujourd’hui.
En ce temps-là, les Lebret et les Soudais,
en gens tout à fait désintéressés, menaient
campagne en faveur des banquiers « honnêtes,
probes », etc.
Les journaux de gauche, désintéressés sû
rement, étaient les plus ardents à défendre
l’honneur et même la Légion d’honneur des
Béranger,
Ils bourraient le crâne des volés en leur
faisant prendre au sérieux les promesses cy
niques et menteuses des Béranger.
Il y a dans cette affaire une série de cho
ses très singulières sur lesquelles nous revien
drons et dont les gens « compétents » pour
raient facilement nous donner une explica
tion. toute « financière ! »
Ceux qui viennent d’accorder le concordat
aux Béranger, ce sont les gros créanciers.
Contre les petits. Ceux-ci, en grand nombre,
ont voté contre, malgré un scandaleux racol-
lage fait les jours précédents dans l’assem
blée.
Les Béranger ont joué la comédie du mar
tyre après avoir liquidé l’argent de leurs créan
ciers et ça leur a réussi à l’aide de certaines
complicités certainement très intéressées.
Le Comité de défense, en se prononçant
pour le concordat a, lui-même, trahi les créan
ciers au profit des Béranger, dont ledit Co
mité eût dû, depuis longtemps, exiger l’em
prisonnement.
Mais le Comité de Défense, ce sont les
gros créanciers. Alors... les loups ne se man
gent pas.
Parti de la classe ouvrière ; d’adhérer au Se
cours Rouge International, qui est l’organisa
tion de défense des emprisonnés.
Cq qu’est notre camarade
Henri Gaukier
Essayer de faire, d’un travailleur honnête,
d’un militant intègre, un « espion », au sens
bourgeois du mot, n’est pas commode — sur
tout quand on veut en faire un « espion so
viétique » — car l’espèce en. est rare.
D’où les mensonges et les légendes répan
dues par la presse bourgeoise.
Ceux qui entretiennent dans les usines des
mouchards ou espions professionnels pour sur
veiller les faits et gestes des travailleurs qui
ne pensent pas comme leur exploiteur, ceux
qui ont recours aux provocateurs à la Gorgu-
loff, ceux qui protègent les véritables espions
de Mussolini chez nous, comme l’a révélé la
récente affaire de Marseille, fabriquent des
« espions soviétiques » à 1 image de ceux
qu'ils utilisent,
Leur mauvais coup peut rendre auprès de
ceux qui ne connaissent pas les militants qu’ils
« habillent ». C’est sans effet auprès de ceux
qui les connaissent. Et ceux qui connaissent
ou ont connu Henri Gaulier, pourront attes
ter que le « Prolétaire » dit vrai et que les
journaux bourgeois ont menti, une fois de plus.
Depuis I 1 ans, Henri Gautier milite dans
notre région. Il est né à Graville, auprès des
Tréfileries, Cité Chauvin, dans la maison où
il a encore son domicile. Et la police, qui y
est venue perquisitionner nombre de fois, le
sait, bien qu’elle affirme, comme l’a écrit
le « Phare de Nantes » du 25 mai, qu’il n’a
pas de domicile connu. De plus, il est inscrit
sur les listes électorales du Havre.
Lire la suite en 2° page.
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Contre la diminution des salaires
Les Mers ne Bdübd
oui font leor comité te loue
—o
Mardi 7 juin, à 18 h. 30, pies de 400 ca
marades assistaient à la réunion organisée
à la Bourse du Travail dans le but d’exa
miner la situation faite aux travailleurs du
port et aux corporations ■ intéressées.
Aprcs les interventions des camarades
Jolly, des Mariniers Le Mintcr, des Ma
rins, Rivière, de l’Union Régionale, et E11-
gler, des Ports et Docks, un Comité de lut
te comprenant 32 membres a été constitué.
Ce Comité de lutte aura à faire face à de
multiples tâches. Quoique déjà large, il au
ra encore besoin d’être élargi. La liaison
avec les chômeurs devra être recherchée par
l’introduction dans le Comité de lutte de
délégués nommés directement par l’assem
blée générale des chômeurs.
C’est de là que partira la manœuvre pa
tronale. C’est avec les chômeurs à qui tou
tes les municipalités feront les menaces de
suppression d’allocation en cas de refus de
travailler que les entrepreneurs du port ten
teront de briser le mouvement que les doc
kers préparent contre la diminution des sa
laires et pour l’augmentation. Les chômeurs
de Rouen ne seront pas les seuls appelés,
mais par l’intermédiaire de la Préfecture,
qui n’a rien à refuser à MM. les patrons,
ce sera ceux du département tout entier;
c’est donc avec tous les chômeurs qu’il nous
faut être liés; c’est avec un Comité Régio
nal de chômeurs.
Négligez cela, ce serait vouloir la défaite
ou vouloir rendre impossible toute lutte des
dockers.
Un autre point doit également ne pas être
négligé du tout : c’est le problème du re
crutement. Tout do.it être mis en œuvre
pour amener des dizaines et des dizaines de
nouveaux adhérents au Syndicat Unitaire. (
Les dangers qui nous menacent tous sont
assez bien compris pour quz personne puis
se refuser les sacrifices qui s’imposent.
C’est une question d’organisation. Avec
de la méthode et de la bonne volonté nos ca
marades du Groupe des Partisans de la Ç:
Des promesses
aux actes!
Finie la période électorale....
Nous a-t-on assez rebattu les oreilles du
■côté des Meyeristes pendant et avant cette
campagne, avec « l’Amnistie, large, autant
qu’on peut la désirer », le « Pacifisme et la
défense des ouvriers » et autres promesses
comme sait si bien en fabriquer le ministre
Meyer.
Or, s’il vous plaît, voyons un peu pour
l’amnistie. Master Meyer se garde bien d’en
souffler mot.
C’est au contraire sous son règne que ses
flics et provocateurs « travaillent » contre nos
organisations.
Le Secours Rouge International veut-il
organiser un meeting contre la répression qui
frappe présentement nos camarades Costen
tin, Le Corre, Pascalini, Henri Gautier ?
L’ami de l’archiprêtre Alleaume refuse
toute salle invoquant que le S.R.I. est une
organisation, « politique ».
Examinons maintenant jusqu'où va l’amour
du maire du Havre pour la Paix.
Au Havre, nous ne cessons de le répéter
aux ouvriers, on prépare la guerre avec une
hâte fébrile,
A plusieurs reprises, l’Union locale Uni
taire sollicita la salle Franklin pour organiser
des meetings contre cette préparation inten
sive à la guerre.
Même pour les syndicats, pas de salles
(pour les syndicats unitaires s’entend) à la
Bourse du Travail, livrée d’un bout de l’an
née à l’autre aux sociétés patronales, clérica
les et fascistes.
Le pacifisme de Meyer, c’est une denrée
qui se vend en période électorale seulement.
Hors cette période, M. le Ministre se
donne à fond, en bon bourgeois défenseur
de ses intérêts, pour la préparation de la
guerre de demain.
Pour la nuit du 2 juin, les autorités mili
taires et civiles du Havre avaient tout mis au
point pour l’attaque aérienne dont on lira les
détails par ailleurs.
A cette occasion, Meyer a adressé au pré
sident de l’Amac un appel dans lequel il de
mande que lui soif fournie la liste des mem
bres de cette association d’anciens combat
tants, désireux de « prêter leur concours bé
névole à l’administration municipale pour les
services quelle devrait organiser en vue de
la défense passive de la population civile
lors des attaques aériennes : creusement de
tranchées, abris, extinction des lumières sur
la voie publique, etc., etc. »,
M. le*Maire a également prié (lit-on en
core dans l’appel) qu’on lui indique les mem
bres de l’Amac, NON MOBILISABLES, qui,
en temps de guerre, demanderaient à être
incorporés, moyennant une rémunération nor
male, pour la durée des hostilités, dans les
services de la police.
L’homme au « Stylo d’or à Kellog » et
à la Statue de la Paix ne se paie pas de mots.
11 n’y va pas avec le dos de la cuiller
notre grand pacifiste. 11 embauche déjà des
flics pour la prochaine dernière, en vue d'as
surer l’ordre dans la rue de Normandie, nou
vellement baptisée « rue Aristide Briand »,
par délibération du Conseil municipal.
Alors les gars des usines, des chantiers et
du port, le voyez-vous Meyer-le-pacifiste.
N’avons-nous pas raison, nous, les commu
nistes, lorsque nous mettons dans le même
sac : bourgeoisie de droite et de gauche jus
qu’aux socialistes.
Plus que jamais la lutte à outrance contre
la guerre qui approche de jour en jour est
indispensable. Notre Parti et notre Jeunesse
Communiste n’y failliront pas.
Roger HAUGUEL.
G.T.U. doivent faire sur ce point un très
bon travail.
L’Union Régionale et la C. G. T. U.
comptent sur eux.
Jean RIVIERE.
P.-S. — Deux ordres du jour ont été vo
tés à l’unanimité. L’un de solidarité avec
les dockers grévistes de Port-de-Bouc, dont
l’un des leurs vient de tomber victime d’une
balle de mousqueton. L’autre ordre du jour
réclamant la libération de notre camarade
Henri Gautier. J. R.
s’installe
0—-
Le gouvernement radical s est ins
tallé.
Son premier jour a été ce quil devait
être.
Déclaration ministérielle à grands
mots ronflants sur la démocratie.
A menaces très peu Voilées contre
les travailleurs .
Plaidoirie de circonstances atténuan
tes pour P effondrement futur de la
démagogie cartelliste.
Semblant d’opposition de Tardieu.
Petit chahut bien organisé de « droi
te » contre « gauche ».
Mais, dans les déclarations apparaît
déjà assez lumineusement l’accord
unanime de demain, TUnion Sacrée
de demain.
Herriot a obtenu près de 400 Poix.
C’est-à-dire qu’une bonne partie de
ce qu’on appelle en période électo
rale « la réaction », a voté pour lui.
Son ministère a d’ailleurs la compo
sition la plus éclectique.
On y trouve Germain-Martin, Sar-
raut (« le communisme, voilà l’enne
mi! »), Queuille pain-cher, Painlevé
du Chemin-des-Dames, le cher Bon-
cour à Tardieu, Leygues-Chauchard,
le noir caméléon Candace, Léon
Meyer, assommeur d’ouvriers havrais
et fricoteur d’élections avec les réac
tionnaires, etc., etc.
Pas étonnant que le gros Edouard
fasse là-dessus le grand rassemble
ment.
La « Dépêche de Rouen » nous an
nonce qu’on a beaucoup applaudi à
droite et elle semble s’en réjouir! Ce
la nous change de sa prose électorale.
Le pauvre André Marie, qui s’était
fait prématurément annoncer comme
ministre, est resté sur le carreau : pour
vu qu’il n’ait pas la jaunisse!
En la circonstance, Coty, Thureau -
Dangin, Bureau, Quesnel sont presque
devenus des hommes de gauche.
Ils se sont abstenus.
Avec les amis de Maurice Gautier,
les Garchery, Sellier, Chasseigne et
compagnie d’illustres renégats.
Comme on se rencontre.
Herriot commence.
Encadré du poincariste Lebrun à la
présidence de la République, du so
cialiste Bouisson à la présidence de
la Chambre et du boncouriste Boncour *
trait d’union entre les fractions de la
bourgeoisie.
Herriot commence.
Avec le même programme que Tar
dieu.
La « Dépêche de Rouen » reconnaît
la chose.
En ajoutant que c’est Tardieu lui-
même qui avait pris le programme des
radicaux.
Alors, quelle est donc la querelle?
quelle était donc la querelle ?
Bientôt, par les mesures que Va
prendre rapidement le gouvernement
Herriot, on Vçl s’apercevoir que la dic
tature capitaliste n’est pas plus douce
avec la « gauche » qu’avec la « droi
te )).
A notre Parti Communiste d’orga
niser la résistance.
Brêmont,
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