Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-05-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mai 1932 20 mai 1932
Description : 1932/05/20 (N297). 1932/05/20 (N297).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571584n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
7° ANNEE. — N° 297
4 Organe Régional
du Ble>c Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION Sc ADMINISTRATION
323, rue de la République, SQTTEVILLE-LES-RQUEN
Adresser le montant de* abonnements et tou* fonds au PROLETAIRE, '
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au c PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
Après la victoire des « gauches »
LE COURE POURSUIVI
Gomme pour Gostentin, il s’agit d’une provocation policière
Notre camarade Le Cotre,' instituteur à
Saint-Vigor, et candidat du Parti dans la
3° circonscription du Havre contre l’affairiste
Bureau et le gendre de Citroën, est comparu
devant le juge d’instruction qui lui a signifie
qu’il était inculpé de provocation au meurtre
dans un but de propagande anarchiste.
II s’agit de propos qui auraient été tenus
par notre camarade au meeting du 29 avril
au Cercle Franklin du Havre, meeting très
beau et très enthousiaste, où Le Corre fit
acclamer par les ouvriers le programme de
notre Parti.
Les policiers n'ont pas 1 imagination fer
tile ; leur cerveau ne leur permet pas de
grands efforts intellectuels.
Ceux du Havre sur ce point peuvent don
ner la main au Chiappe de Petit-Quevilly.
A Costentin on reprocha d’avoir parlé de
« tirer sur les capitalistes »,
A Le Corre on reproche d’avoir parlé de
« tourner les armes contre la bourgeoisie »
et de « passer de l’autre côté de la barri
cade » (?).
Dans les deux cas, cela pue le faux poli
cier à plein nez.
On sait comment le commissaire Marosclli
par son attitude au tribunal a donné la preuve
qu’il mentait.
Ses frères du Havre sont aussi bien exer
cés sur ce point.
xxx
Chose particulièrement intéressante, on
poursuit Le Corre pour avoir mis en paralèlle
l’attitude des social-patriotes et celles des
communistes.
La justice bourgeoise me veut pas qu on
dénonce la trahison socialiste, celle de la der
nière, et celle de la prochaine.
De même que Costentin fut poursuivi pour
un discours où il dénonçait particulièrement
la participation des radicaux et socialistes à
l’armement effréné de l’impérialisme français.
N’oublions pas que les flics du Havre,
auteurs de cette nouvelle provocation sont
sous les ordres du radical-socialiste Léon
Meyer,
Comme Maroselb était sous les ordres du
radical-socialiste Lozai.
xxx
Commandés par leurs maîtres bourgeois,
policiers et juges s’acharnent tout particuliè
rement dans notre région contre les militants
communistes qui dénoncent les menaces de
guerre antisoviétique, de plus en plus pré
cises.
I ous les moyens sont employés.
Contre Costentin, une condamnation scan
daleuse dans laquelle la justice a mis toute
sa haine de classe a soulevé la légitime co
lère des travailleurs de la région.
Malgré la vague d’indignation soulevée
par ce jugement de Consei de guerre, on se
prépare à renouveler le mauvais coup contre
Le Corre.
Nous ne laisserons pas faire. Les travail
leurs du Havre et de toute fa région ù&iiifer
leront leur colère.
Le déclanchement de cette affaire après les
élections ouvrira les yeux à beaucoup encore
tout pleins d’illusions,
La bourgeoisie veut la guerre. Elle nous
y pousse à grands pas.
Notre région, dans um conflit antisoviéti
que, est appelée à jouer un rôle très impor
tant.
La bourgeoisie de droite ou de gauche,
avec l’appui des social-patriotes, essaie de
détruire les cadres du Parti Communiste, le
seul parti décidé à organiser par tous les
moyens la lutte contre la guerre impérialiste.
C’est le moment pour tous nos amis sym
pathisants de venir nous y donner un bon coup
de main.
Ces Messieurs les Chefs Socialistes
La campagne des élections est pas
sée.
Les politiciens socialistes, comme
les autres, vont de nouveau cesser de
prendre contact avec les travailleurs et
jouir bourgeoisement de quelques suc
cès électoraux tout provisoires.
Ces Messieurs, faisant leur bilan,
hurlent contre le Parti Communiste et
sa tactique classe contre classe.
Voyons donc un peu ces révolution
naires s’ils sont qualifiés pour donner
des leçons de probité politique.
Ils ne sont pas satisfaits que nous
ayons fait ramasser la bûche à 1 affai
riste Uhry, au trop célèbre Dumoulin,
aux beaux menteurs socialistes de
« gôche » Zyromsky, Farinet et Pivert,
au provocateur du 2° bureau Grum-
bach, au polonais Locquin et à quel
ques beaux échantillons du même
genre.
Qui donc crie si fort ?
Est-ce le socialiste des fêtes Jeanne
d Arc, Morel, profiteur des anciens
combattants, jusqu’à la Légion d’hon
neur et qui s’est désisté pour le porte-
traîne des cardinaux et l’cmprisonncur
de Rivière, l’avocat d’affaires Mé
tayer ?
Est-ce le socialiste patriote de 14 à
18 avec la peau des autres, I illoy, de
venu le petit toutou des radicaux de
la 2° circonscription et qui passe mar
ché électoral d’une part avec le bour-
' geois Crutel, d’autre part avec le pu-
piste Gautier ?
Est-ce le socialo-patriote encore avec
la peau des autres, Lebret, qui se pré
sente comme candidat unique des gau
ches, mais non pas comme S.F.I.O.
et pour qui votent et font voter les
exploiteurs comme les Fraenckel?
Est-ce encore Chauvet, ou tel socia
liste de Pavilly qui ont mis le pavillon
de leur parti en poche pour se faire
les démarcheurs électoraux du bour
geois André Marie, radical de concen
tration ?
Est-ce le maire de Serqueux, qui
s’est dégonflé dans l’arrondissement
de Neufchâtel ?
Est-ce Lescoutra, transporté d’Eu au
Havre comme candidat d Union des
gauches ?
Est-ce Descheerder ou son concur
rent malheureux socialiste orthodoxe
en attendant le n° raccommodage ?
Est-ce ce pauvre Naze que les radi
caux Monlivillons jettent aux orties
après en avoir fait leur instrument do
cile ?
Est-ce le briseur de grève Lemereier
dont les aboiements n’ont pas enlevé
les foules fécampoises ou bolbécaises
ou lillebonnaises et dont le célèbre
amour-propre doit prendre quelque
chose ?
Est-ce le directeur d école Lamotte,
fameux révolutionnaire qui connaît le
Pour l’Amnistie intégrale
Contre la guerre impérialiste
Pour !a Défense rte l’U.R,3,S,
Grandes Démonstrations
Populaires
Le Samedi 28 Mai, à 20 h. 30
à l’ELDQRADQ DE SOTTEViLLE
Le Dimanche 29 Mai, a 15 h,
SALLE DES FETES DU HOULME
Sous la présidence d’honneur de
tous les emprisonnés pour leur action
de classe et la présidence effective du
camarade
Jean RIVIÈRE
Secrétaire cle la 19° U. R,
Sorti la veille Je Bonne-Nouvelle
Ar ec la participation du camarade
MIDOZi
Député
Secrétaire de la Fédération Unitaire
des Cheminots
Au cours de ces deux réunions, dé
monstration d'art prolétarien par
Les Blouses Bleues de Bobigny
Participation aux frais : i franc
Retenez dès maintenant Vos
billets !
à ROUEN
Encore une victime
du régime capitaliste
« Ils ont des droits sur nous ! » disait le si
nistre Clemenceau en parlant des anciens com
battants revenus du carnage de 5 airs.
Oui, le droit de crever de faim après avoir
donné les meilleures années de leur vie, leur
force à la défense des coffres-forts capitalis
tes.
Un mutilé de guerre, veuf, père de trois
enfants, en chômage depuis de longs mois,
s’est suicidé en se précipitant dans la Seine.
La liste des victimes du capitalisme s’est
allongée d’un nom de plus. Le résultat en est
trois orphelins qui deviendront peut-être à leur
four d’autres victimes, car on connaît la solli
citude du régime pour les orphelins des tra
vailleurs.
Encore un fait, divers, écrit cyniquement la
<( Dépêche », quant au « Journal de Rouen »,
il ose soutenir la thèse de la congestion subite,
alors que les témoins de la scène ont vu le
pauvre homme se précipiter dans le fleuve.'
Cependant, dernièrement, les bourgeois
avaient bien mangé et dansé au profil des chô
meurs, au bal de l’Hôtel de Ville. Voilà un
pauvre travailleur qui est mort de l’indiges
tion que ces messieurs et dames se sont don
nés.
Chômeurs ! n’acceptez pas d’être transfor
més en mendiants par les Métayer et Cic !
Organisez-vous et luttez avec le Parti com
muniste pour arracher des indemnités qui vous
permettent de vivre, vous et votre famille.
socialisme aussi bien que Dieppe con
naît la propreté et qui se désiste pour
le gauche radical Rirnberl, lequel vo
la maintes fois la confiance à I ardieu-
Laval ?
Est-ce le provocateur Levasseur, de
L^ouviers, qui se dégonfle comme can
didat, empêche son parti d’en présen
ter un et se fait l’aboyeur électoral cle
l’arriviste bourgeois Mendès-lFrance ?
Est-ce le trop célèbre Rcinhold, lé
gionnaire bourgeois, qui vient de ra
masser le coup de grâce et qui se dé
siste pour Chauvin, ministre de Poin
caré et radical concentrationniste ?
Est-ce Murtin de Gisors, à qui For
cirai, pour le récompenser de sa doci
lité d’agent électoral, vient de jouer
de sales tours et qui se met tout de-
même à plat ventre devant lui ?
Et nous en oublions.
Décidément, la collection des chefs
socialiste de Basse-Seine ne dépare
pas celle des grands chefs. Au con
traire...
AU CONSEIL GÉNÉRAL
DE LA SEINE-INFERIEURE
Manifestation d’union sacrés
Nous reviendrons plus longuement
la semaine prochaine et les semaines
suivantes sur la session actuelle du
Conseil Général.
Dans sa première séance, le Conseil
Général s’est donné un bureau.
La succession de Bignon a été con
fiée à Bureau, l’homme des armateurs,
le rapporteur des milliards de la mari
ne de guerre.
La vice-présidence a été donnée au
réactionnaire Coty, le copain cle com
bine électorale de Léon Meyer.
Après quoi le Conseil Général s’est
livré à la manifestation la plus typi
que d’Union Sacrée pour la prochaine
dernière.
Ayant lait voler un ordre du jour
pour la mort de Dourner, les réaction
naires de droite en déposèrent un au
tre dans lequel ils saluent h avène
ment du Lebrun de la Meuse, Prési
dent de la République ultra-réaction
naire.
Ils le glorifient pour son chauvinis
me à la Poincaré et à la C lemenceau
et se félicitent de l’unanimité bour
geoise qu’a su réunir sur son nom ce
président de la guerre.
L’ordre du jour de la droite a été
voté à l’unanimité.
I ous les radicaux, grands mangeurs
de réactionnaires en période électora
le, ont fait l’union avec eux sur cet or
dre du jour,
La comédie est déjà finie.
Les Métayer, Marie, Meyer, etc.,
reprennent leur véritable figure qui va
encore plus s’accuser clans les jours
qui viennent.
Quant au socialiste Lebret (socia
liste provisoire, dit-on), comme par
hasard, il s’était fait excuser.
On sait que c’est un as pour les em
pêchements opportuns et qu’il a tou
jours un lumbago de réserve quand ça
l’embête de paraître quelque part.
II ne tenait pas à être présent le
jour des vœux politiques, ça se com
prend.
Au Conseil Général, c’est bien
l’Union Sacrée.
Elle se fera partout, contre le pro
létariat.
Ap lès les îll usions sur la « gauche »,
vont venir les désillusions d’autant
plus rapides que la situation est gra
ve.
Gomme le « Lusitania »
((
r»
Pour toutes les catastrophes, l'au
teur est maintenant trouvé.
Le grand paquebot « Philippar » a
flambé dans l’Océan Indien,
Le « Journal de Rouen » et toute la
grande presse nous racontent qu’il
s’agit d’un attentat communiste.
Attentat communiste aussi proba
blement, le fait que c’est un navire
soviétique qui a sauvé une grande par-
lie des passagers !
Mais tous ces bobards, toute cette sa
le campagne qui sent ses fonds secrets
à plein nez, et qui veut créer un cou
rant de haine et de terreur autour de
notre Parti, que couvre tout cela?
Tout cela couvre la marchandise de
guerre de l’impérialisme français.
Quand un sous-marin allemand cou
la le « Lusitania », on hurla aux bour
reaux, au crime ignoble, à la sauvage
rie teutonne.
NOTRE OPINION
mmaaemmm ■ — mm imihh— n i mm———m
PARIS-imOMBAÏ
Printemps 1932.
Quel été nous annonce-t-il ?
De quel sang sera-t-il teinté ?
Le capitalisme, à bouchées doubles
de crimes, court vers ses buts.
Il tremble, il frissonne.
L’édifice bouge, menace de s’écrou
ler.
I uer, tuer encore, Voila le remède.
Comment écraser cette Russie so
viétique qui grandit, grandit?
Comment réintégrer les boyards, les
blancs, les exploiteurs au l^nout ?
La guerre.
Préparée au moyen des provoca
tions classiques.
II faut plus que Sarajevo.
On fera plus, et mieux.
Dourner a été tué, avec la permis
sion de la police.
D autres tuent maintenant le pre
mier ministre japonais Inul^aï.
Pour la guerre plus vite.
Un colonel, conférençant à Lille, a
dit, le 22 avril: « La guerre entre le
Japon et la Russie avant deux mois... »
Plus qu’un mois.
L’année japonaise est prête.
La France lui accumule les approvi
sionnements de massacre; par les
a Georges Philippar ».
Le monde est une chaudière.
Mais avant de commencer la guerre,
il faut briser toute résistance, arrêter
la révolution.
On ne fait pas la guerre en Mand
chourie quand le peuple des Indes est
en révolte.
Mac Donald, par scs provocateurs
policiers, jette les uns contre les autres
Hindous et Musulmans.
Pu is il les fait massacrer par ses
mercenaires.
Plus de cent tués à Bombay, 1.000
blessés, chiffres avoués.
Peuple martyr.
Comme le peuple chinois, avec lui,
il se lèvera, brisera le carcan d’acier
de 1’ impérialisme.
Les Partis Communistes ont un de
voir impérieux, immédiat.
Tout tenter pour empêcher la guer
re antisoviétique s’il en est temps en
core.
Et si elle a lieu, lutte sans trêve con
tre le capitalisme gorgé du sang des
travailleurs.
Lutte sans merci contre le régime
qui ne doit pas pouvoir se sauver de
la fin qu’il a bien gagnée.
Brémont.
Depuis, on a dû avouer que le « Lu
sitania. » faisait autre chose que trans
porter des innocents, mais qu’il con
tenait au contraire des munitions, du
matériel de guerre en quantité dans ses
cales, à l’insu clés passagers.
Même fait pour le « Philippar ».
Le u Philippar »-, paquebot fran
çais, était déjà, en temps cle paix, un
transport de guerre.
Le « Journal de Rouen » doit avouer
une auto-mitrailleuse.
En vérité, des autos-mitrailleuses,
des munitions.
Fournies par la France au Japon,
pour la guerre antisoviétique.
Le « Philippar » allait porter la
mort contre les populations chinoises
et sibériennes.
Son contenu l’a fait flamber.
Des vies humaines sacrifiées enco
re, pour la guerre.
Mais de tels événements démas
quent bien comme le danger est im
médiat.
Et soulignent la nécessité impérieu
se d'élargir notre action contre la
guerre.
4 Organe Régional
du Ble>c Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION Sc ADMINISTRATION
323, rue de la République, SQTTEVILLE-LES-RQUEN
Adresser le montant de* abonnements et tou* fonds au PROLETAIRE, '
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au c PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
Après la victoire des « gauches »
LE COURE POURSUIVI
Gomme pour Gostentin, il s’agit d’une provocation policière
Notre camarade Le Cotre,' instituteur à
Saint-Vigor, et candidat du Parti dans la
3° circonscription du Havre contre l’affairiste
Bureau et le gendre de Citroën, est comparu
devant le juge d’instruction qui lui a signifie
qu’il était inculpé de provocation au meurtre
dans un but de propagande anarchiste.
II s’agit de propos qui auraient été tenus
par notre camarade au meeting du 29 avril
au Cercle Franklin du Havre, meeting très
beau et très enthousiaste, où Le Corre fit
acclamer par les ouvriers le programme de
notre Parti.
Les policiers n'ont pas 1 imagination fer
tile ; leur cerveau ne leur permet pas de
grands efforts intellectuels.
Ceux du Havre sur ce point peuvent don
ner la main au Chiappe de Petit-Quevilly.
A Costentin on reprocha d’avoir parlé de
« tirer sur les capitalistes »,
A Le Corre on reproche d’avoir parlé de
« tourner les armes contre la bourgeoisie »
et de « passer de l’autre côté de la barri
cade » (?).
Dans les deux cas, cela pue le faux poli
cier à plein nez.
On sait comment le commissaire Marosclli
par son attitude au tribunal a donné la preuve
qu’il mentait.
Ses frères du Havre sont aussi bien exer
cés sur ce point.
xxx
Chose particulièrement intéressante, on
poursuit Le Corre pour avoir mis en paralèlle
l’attitude des social-patriotes et celles des
communistes.
La justice bourgeoise me veut pas qu on
dénonce la trahison socialiste, celle de la der
nière, et celle de la prochaine.
De même que Costentin fut poursuivi pour
un discours où il dénonçait particulièrement
la participation des radicaux et socialistes à
l’armement effréné de l’impérialisme français.
N’oublions pas que les flics du Havre,
auteurs de cette nouvelle provocation sont
sous les ordres du radical-socialiste Léon
Meyer,
Comme Maroselb était sous les ordres du
radical-socialiste Lozai.
xxx
Commandés par leurs maîtres bourgeois,
policiers et juges s’acharnent tout particuliè
rement dans notre région contre les militants
communistes qui dénoncent les menaces de
guerre antisoviétique, de plus en plus pré
cises.
I ous les moyens sont employés.
Contre Costentin, une condamnation scan
daleuse dans laquelle la justice a mis toute
sa haine de classe a soulevé la légitime co
lère des travailleurs de la région.
Malgré la vague d’indignation soulevée
par ce jugement de Consei de guerre, on se
prépare à renouveler le mauvais coup contre
Le Corre.
Nous ne laisserons pas faire. Les travail
leurs du Havre et de toute fa région ù&iiifer
leront leur colère.
Le déclanchement de cette affaire après les
élections ouvrira les yeux à beaucoup encore
tout pleins d’illusions,
La bourgeoisie veut la guerre. Elle nous
y pousse à grands pas.
Notre région, dans um conflit antisoviéti
que, est appelée à jouer un rôle très impor
tant.
La bourgeoisie de droite ou de gauche,
avec l’appui des social-patriotes, essaie de
détruire les cadres du Parti Communiste, le
seul parti décidé à organiser par tous les
moyens la lutte contre la guerre impérialiste.
C’est le moment pour tous nos amis sym
pathisants de venir nous y donner un bon coup
de main.
Ces Messieurs les Chefs Socialistes
La campagne des élections est pas
sée.
Les politiciens socialistes, comme
les autres, vont de nouveau cesser de
prendre contact avec les travailleurs et
jouir bourgeoisement de quelques suc
cès électoraux tout provisoires.
Ces Messieurs, faisant leur bilan,
hurlent contre le Parti Communiste et
sa tactique classe contre classe.
Voyons donc un peu ces révolution
naires s’ils sont qualifiés pour donner
des leçons de probité politique.
Ils ne sont pas satisfaits que nous
ayons fait ramasser la bûche à 1 affai
riste Uhry, au trop célèbre Dumoulin,
aux beaux menteurs socialistes de
« gôche » Zyromsky, Farinet et Pivert,
au provocateur du 2° bureau Grum-
bach, au polonais Locquin et à quel
ques beaux échantillons du même
genre.
Qui donc crie si fort ?
Est-ce le socialiste des fêtes Jeanne
d Arc, Morel, profiteur des anciens
combattants, jusqu’à la Légion d’hon
neur et qui s’est désisté pour le porte-
traîne des cardinaux et l’cmprisonncur
de Rivière, l’avocat d’affaires Mé
tayer ?
Est-ce le socialiste patriote de 14 à
18 avec la peau des autres, I illoy, de
venu le petit toutou des radicaux de
la 2° circonscription et qui passe mar
ché électoral d’une part avec le bour-
' geois Crutel, d’autre part avec le pu-
piste Gautier ?
Est-ce le socialo-patriote encore avec
la peau des autres, Lebret, qui se pré
sente comme candidat unique des gau
ches, mais non pas comme S.F.I.O.
et pour qui votent et font voter les
exploiteurs comme les Fraenckel?
Est-ce encore Chauvet, ou tel socia
liste de Pavilly qui ont mis le pavillon
de leur parti en poche pour se faire
les démarcheurs électoraux du bour
geois André Marie, radical de concen
tration ?
Est-ce le maire de Serqueux, qui
s’est dégonflé dans l’arrondissement
de Neufchâtel ?
Est-ce Lescoutra, transporté d’Eu au
Havre comme candidat d Union des
gauches ?
Est-ce Descheerder ou son concur
rent malheureux socialiste orthodoxe
en attendant le n° raccommodage ?
Est-ce ce pauvre Naze que les radi
caux Monlivillons jettent aux orties
après en avoir fait leur instrument do
cile ?
Est-ce le briseur de grève Lemereier
dont les aboiements n’ont pas enlevé
les foules fécampoises ou bolbécaises
ou lillebonnaises et dont le célèbre
amour-propre doit prendre quelque
chose ?
Est-ce le directeur d école Lamotte,
fameux révolutionnaire qui connaît le
Pour l’Amnistie intégrale
Contre la guerre impérialiste
Pour !a Défense rte l’U.R,3,S,
Grandes Démonstrations
Populaires
Le Samedi 28 Mai, à 20 h. 30
à l’ELDQRADQ DE SOTTEViLLE
Le Dimanche 29 Mai, a 15 h,
SALLE DES FETES DU HOULME
Sous la présidence d’honneur de
tous les emprisonnés pour leur action
de classe et la présidence effective du
camarade
Jean RIVIÈRE
Secrétaire cle la 19° U. R,
Sorti la veille Je Bonne-Nouvelle
Ar ec la participation du camarade
MIDOZi
Député
Secrétaire de la Fédération Unitaire
des Cheminots
Au cours de ces deux réunions, dé
monstration d'art prolétarien par
Les Blouses Bleues de Bobigny
Participation aux frais : i franc
Retenez dès maintenant Vos
billets !
à ROUEN
Encore une victime
du régime capitaliste
« Ils ont des droits sur nous ! » disait le si
nistre Clemenceau en parlant des anciens com
battants revenus du carnage de 5 airs.
Oui, le droit de crever de faim après avoir
donné les meilleures années de leur vie, leur
force à la défense des coffres-forts capitalis
tes.
Un mutilé de guerre, veuf, père de trois
enfants, en chômage depuis de longs mois,
s’est suicidé en se précipitant dans la Seine.
La liste des victimes du capitalisme s’est
allongée d’un nom de plus. Le résultat en est
trois orphelins qui deviendront peut-être à leur
four d’autres victimes, car on connaît la solli
citude du régime pour les orphelins des tra
vailleurs.
Encore un fait, divers, écrit cyniquement la
<( Dépêche », quant au « Journal de Rouen »,
il ose soutenir la thèse de la congestion subite,
alors que les témoins de la scène ont vu le
pauvre homme se précipiter dans le fleuve.'
Cependant, dernièrement, les bourgeois
avaient bien mangé et dansé au profil des chô
meurs, au bal de l’Hôtel de Ville. Voilà un
pauvre travailleur qui est mort de l’indiges
tion que ces messieurs et dames se sont don
nés.
Chômeurs ! n’acceptez pas d’être transfor
més en mendiants par les Métayer et Cic !
Organisez-vous et luttez avec le Parti com
muniste pour arracher des indemnités qui vous
permettent de vivre, vous et votre famille.
socialisme aussi bien que Dieppe con
naît la propreté et qui se désiste pour
le gauche radical Rirnberl, lequel vo
la maintes fois la confiance à I ardieu-
Laval ?
Est-ce le provocateur Levasseur, de
L^ouviers, qui se dégonfle comme can
didat, empêche son parti d’en présen
ter un et se fait l’aboyeur électoral cle
l’arriviste bourgeois Mendès-lFrance ?
Est-ce le trop célèbre Rcinhold, lé
gionnaire bourgeois, qui vient de ra
masser le coup de grâce et qui se dé
siste pour Chauvin, ministre de Poin
caré et radical concentrationniste ?
Est-ce Murtin de Gisors, à qui For
cirai, pour le récompenser de sa doci
lité d’agent électoral, vient de jouer
de sales tours et qui se met tout de-
même à plat ventre devant lui ?
Et nous en oublions.
Décidément, la collection des chefs
socialiste de Basse-Seine ne dépare
pas celle des grands chefs. Au con
traire...
AU CONSEIL GÉNÉRAL
DE LA SEINE-INFERIEURE
Manifestation d’union sacrés
Nous reviendrons plus longuement
la semaine prochaine et les semaines
suivantes sur la session actuelle du
Conseil Général.
Dans sa première séance, le Conseil
Général s’est donné un bureau.
La succession de Bignon a été con
fiée à Bureau, l’homme des armateurs,
le rapporteur des milliards de la mari
ne de guerre.
La vice-présidence a été donnée au
réactionnaire Coty, le copain cle com
bine électorale de Léon Meyer.
Après quoi le Conseil Général s’est
livré à la manifestation la plus typi
que d’Union Sacrée pour la prochaine
dernière.
Ayant lait voler un ordre du jour
pour la mort de Dourner, les réaction
naires de droite en déposèrent un au
tre dans lequel ils saluent h avène
ment du Lebrun de la Meuse, Prési
dent de la République ultra-réaction
naire.
Ils le glorifient pour son chauvinis
me à la Poincaré et à la C lemenceau
et se félicitent de l’unanimité bour
geoise qu’a su réunir sur son nom ce
président de la guerre.
L’ordre du jour de la droite a été
voté à l’unanimité.
I ous les radicaux, grands mangeurs
de réactionnaires en période électora
le, ont fait l’union avec eux sur cet or
dre du jour,
La comédie est déjà finie.
Les Métayer, Marie, Meyer, etc.,
reprennent leur véritable figure qui va
encore plus s’accuser clans les jours
qui viennent.
Quant au socialiste Lebret (socia
liste provisoire, dit-on), comme par
hasard, il s’était fait excuser.
On sait que c’est un as pour les em
pêchements opportuns et qu’il a tou
jours un lumbago de réserve quand ça
l’embête de paraître quelque part.
II ne tenait pas à être présent le
jour des vœux politiques, ça se com
prend.
Au Conseil Général, c’est bien
l’Union Sacrée.
Elle se fera partout, contre le pro
létariat.
Ap lès les îll usions sur la « gauche »,
vont venir les désillusions d’autant
plus rapides que la situation est gra
ve.
Gomme le « Lusitania »
((
r»
Pour toutes les catastrophes, l'au
teur est maintenant trouvé.
Le grand paquebot « Philippar » a
flambé dans l’Océan Indien,
Le « Journal de Rouen » et toute la
grande presse nous racontent qu’il
s’agit d’un attentat communiste.
Attentat communiste aussi proba
blement, le fait que c’est un navire
soviétique qui a sauvé une grande par-
lie des passagers !
Mais tous ces bobards, toute cette sa
le campagne qui sent ses fonds secrets
à plein nez, et qui veut créer un cou
rant de haine et de terreur autour de
notre Parti, que couvre tout cela?
Tout cela couvre la marchandise de
guerre de l’impérialisme français.
Quand un sous-marin allemand cou
la le « Lusitania », on hurla aux bour
reaux, au crime ignoble, à la sauvage
rie teutonne.
NOTRE OPINION
mmaaemmm ■ — mm imihh— n i mm———m
PARIS-imOMBAÏ
Printemps 1932.
Quel été nous annonce-t-il ?
De quel sang sera-t-il teinté ?
Le capitalisme, à bouchées doubles
de crimes, court vers ses buts.
Il tremble, il frissonne.
L’édifice bouge, menace de s’écrou
ler.
I uer, tuer encore, Voila le remède.
Comment écraser cette Russie so
viétique qui grandit, grandit?
Comment réintégrer les boyards, les
blancs, les exploiteurs au l^nout ?
La guerre.
Préparée au moyen des provoca
tions classiques.
II faut plus que Sarajevo.
On fera plus, et mieux.
Dourner a été tué, avec la permis
sion de la police.
D autres tuent maintenant le pre
mier ministre japonais Inul^aï.
Pour la guerre plus vite.
Un colonel, conférençant à Lille, a
dit, le 22 avril: « La guerre entre le
Japon et la Russie avant deux mois... »
Plus qu’un mois.
L’année japonaise est prête.
La France lui accumule les approvi
sionnements de massacre; par les
a Georges Philippar ».
Le monde est une chaudière.
Mais avant de commencer la guerre,
il faut briser toute résistance, arrêter
la révolution.
On ne fait pas la guerre en Mand
chourie quand le peuple des Indes est
en révolte.
Mac Donald, par scs provocateurs
policiers, jette les uns contre les autres
Hindous et Musulmans.
Pu is il les fait massacrer par ses
mercenaires.
Plus de cent tués à Bombay, 1.000
blessés, chiffres avoués.
Peuple martyr.
Comme le peuple chinois, avec lui,
il se lèvera, brisera le carcan d’acier
de 1’ impérialisme.
Les Partis Communistes ont un de
voir impérieux, immédiat.
Tout tenter pour empêcher la guer
re antisoviétique s’il en est temps en
core.
Et si elle a lieu, lutte sans trêve con
tre le capitalisme gorgé du sang des
travailleurs.
Lutte sans merci contre le régime
qui ne doit pas pouvoir se sauver de
la fin qu’il a bien gagnée.
Brémont.
Depuis, on a dû avouer que le « Lu
sitania. » faisait autre chose que trans
porter des innocents, mais qu’il con
tenait au contraire des munitions, du
matériel de guerre en quantité dans ses
cales, à l’insu clés passagers.
Même fait pour le « Philippar ».
Le u Philippar »-, paquebot fran
çais, était déjà, en temps cle paix, un
transport de guerre.
Le « Journal de Rouen » doit avouer
une auto-mitrailleuse.
En vérité, des autos-mitrailleuses,
des munitions.
Fournies par la France au Japon,
pour la guerre antisoviétique.
Le « Philippar » allait porter la
mort contre les populations chinoises
et sibériennes.
Son contenu l’a fait flamber.
Des vies humaines sacrifiées enco
re, pour la guerre.
Mais de tels événements démas
quent bien comme le danger est im
médiat.
Et soulignent la nécessité impérieu
se d'élargir notre action contre la
guerre.
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