Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1931-08-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 août 1931 21 août 1931
Description : 1931/08/21 (N258). 1931/08/21 (N258).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571546z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
tü
6* ANNEE. — N° 258.
% . >
LE NUMERO : 40 CENTIMES.
VENDREDI 21 AOUT 1931.
JCezPumaVie
NOTRE OPINION
Le
la ciïtli
Organe Régional £/-J ; K/vn
du Bloc Ouvrier et Paysan Tk
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
16, Rue Damiette — ROUEN — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tou* fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
Gomment les Communistes doivent préparer
le Congrès Confédéral
D’abord discuter sérieusement de la
situation dans laquelle se trouve le
syndicat.
Est-ce que les effectifs sont en pro
gression ? Non. Alors il faut chercher
pourquoi. '
S’ils sont en régression, raison de
plus pour chercher plus ardemment
les causes de ce mal qui conduit beau
coup de camarades à penser que la si
tuation présente n’est pas favorable au
recrutement.
Mettons-nous d’accord sur la situa
tion favorable.
Le Congrès confédéral de 1929 avait
prévu les difficultés du régime capita
liste, la crise qui allait le frapper en
France, comme dans les autres pays
capitalistes, dans la période de déclin.
L’attaque qui allait se faire de plus en
plus durement contre les conditions de
travail et d’existence de la classe ou
vrière par le patronat qui veut, malgré
la crise, conserver ses bénéfices. Tout
avait été prévu et dénoncé dans ce der
nier congrès de la C. G. T. U. : accen
tuation de la rationalisation écrasant
physiquement l’ouvrier et multipliant
les accidents ; production, fébrilement
développée et diminution de la con
sommation par la course à l’abaisse
ment des salaires; développement du
chômage partiel et complet.
Quelle est la situation aujourd’hui ?
Exactement comme le congrès l’avait
prévue.
Les milliers de travailleurs du textile
de la vallée du Cailly, de l’Austreber-
the, de Darnétal, d’Elbeuf, Louviers,
Le Havre, Bolbee, est-ce qu’ils peu
vent donner tort à la C. G. T. U. ? Ce
n’est pas possible.
Les milliers de métallurgistes des
Chantiers Normands, de Lozai, de
Perchot, du Trait, des Tréfileries du
Havre et de Darnétal, de Schneider,
des T. P. H. ou de la C. G. T., etc.,
frappés de diminution de salaire et de
chômage peuvent-ils être en désaccord
avec la C.G.T.U.? Non!
Les dockers du Havre qui ont vail
lamment lutté contre l’Office du Tra
vail qui masquait une manœuvre pour
la diminution des salaires, les dockers
de Rouen qui subissent un chômage
intensif et une diminution de salaire
peuvent-ils désapprouver les perspec
tives de la C.G.T.U. ?
Les maçons, les terrassiers, les cou
vreurs, écartés du travail par la réduc
tion des travaux, l’emploi de nouveaux
matériaux et de machines modernes,
attaqués dans leurs salaires et jetés
dans le chômage, nous donnent égale
ment raison.
Les cheminots, pour qui la rationali
sation n’a pas constitué un progrès
mais a ouvert beaucoup de tombes, qui
sentent à leur tour le poids de la crise
économique menaçant leurs salaires,
retraites et les améliorations acquises
dans les luttes passées, peuvent-ils se
dresser contre la C. G. T. U. ? Non!
Alors pourquoi tous ces travailleurs,
frappés chaque jour plus durement, ne
sont-ils pas en majorité dans les rangs
de nos syndicats unitaires ? Réfléchis,
camarade communiste.
Suivant l’enseignement du discours
de Losovsky, examine tout le travail
de ton syndicat, son activité quotidien
ne, ses méthodes d’agitation, de pro
pagande et d’organisation, sa direc
tion et celle des sections syndicales,
l’absence de travail sur la base des re
vendications immédiates ou le manque
que de popularisation des quelques
revendications bien établies; l’absence
de démocratie syndicale, non pas la
volonté d’étouffer toute discussion, sui
vant la méthode des Engler et con
sorts, mais l’absence de méthodes per
mettant d’élargir la discussion à l’en
semble des adhérents du syndicat et à
l’ensemble des ouvriers du chantier,
de l’usine, de l’atelier ou du service;
l’excès de charge sur les épaules des
communistes qui ont pensé que leur
rôle était de tout faire par eux-mêmes,
esprit dangereux qui a écarté ou em
pêché l’effort de bonnes volontés et en
quelques mois a rendu nos camarades
fatigués et sceptiques parfois.
Après avoir réfléchi sur tous ces
points, cherche autour de toi, camara
de communiste; n’y a-t-il pas des ou
vriers sans parti, honnêtes, ne deman
dant qu’à mettre leur activité au ser
vice du syndicalisme ? Si, il y en a. Il
y en a même dans les organisations ad
verses. Ton devoir c’est d’entraîner au
service de la classe ouvrière toutes les
énergies, toutes les bonnes volontés,
sans aucune exception.
Après une étude sérieuse de la situa
tion de ton industrie, discute avec tes
camarades communistes, fais leur part
de tes observations, de tes suggestions;
recherchez ensemble des propositions
claires de plan'de travail avec des ob
jectifs précis, des méthodes d’organi
sation et de discussion englobant un
nombre sans cesse plus grand d’ou
vriers; des revendications immédiates
avec lesquelles aucun ouvrier ne puisse
se déclarer en désaccord.
Faites ces propositions en syndiqués
soucieux du développement de votre
organisation en face des conflits qui
montent de la crise comme une tem
pête et menace de ravager votre clas-
La vie du Prolétaire
L'OPINIONjm RABCOR
Voici une lettre d’un correspondant,
nous la publions intégralement, car el
le prouve que ce camarade comprend
toute l’importance pour les ouvriers
d’avoir un journal à eux, pour leur dé
fense. Mais tous nos camarades ont-
ils fait le nécessaire pour aider leur
journal ?
Nous disons non.
Notre camarade nous envoie sa co
tisation à la souscription, soit 5 fr.
C’est un exemple qui devrait être sui
vi par nos milliers de lecteurs pour re
dresser la situation de leur journal qui
est toujours critique.
E..., le 2 août il931.
Camarade du « Prolétaire »,
J’ai le désir de faire plus, mais ma
modeste bourse ne me permet d’en
voyer que 5 fr. au « Prolétaire ».
Ce serait un crime de laisser dispa
raître le a Prolétaire » faute d’argent,
au moment où la classe ouvrière est
attaquée par le capital.
Au moment où éclatent les scanda
les financiers qui nous montrent toute
la pourriture du régime, des financiers
qui drainent l’argent de la petite épar
gne.
Notre Vaillant journal doit vivre pour
aider les luttes inévitables des travail
leurs.
Je fais appel à vous tous, les lecteurs
du « Prolétaire », pour faire comme
moi, aider selon Vos moyens notre
journal.
Fraternellement,
Un Rabcor.
La Répression
se.
De la discussion large, féconde, de
l’auto-critique impitoyable, la confian
ce renaîtra et les objectifs que nous
nous sommes tracés seront réalisables.
Donne à la classe ouvrière la certitu
de que tu es sans réserve avec elle, elle
sera avec nous pour l’unité syndicale
de classe dont le 6° Congrès de la C.
G. T. U. doit construire les fondations.
Ainsi seulement tu auras prouvé que
tu es communiste.
Jean Rivière.
^ <
ÇA S JL A
La situation est critique en Angleterre. Le
gouvernement travailliste vient de faire appel
à ses amis les conservateurs et libéraux pour
que ceux-ci l’aide à appliquer les « mesures »
pour remédier à la crise. Les socialistes an
glais font appel à l’union sacrée pour sauver
la patrie capitaliste en danger !
Que de chemin parcouru par les social-
traîtres !
Auparavant, il attendaient à être invités par
les autres partis bourgeois, maintenant, ce sont
eux qui lancent les invitations.
XXX
En Irlande, l’agitation est grande. Le gou
vernement « libre » craint de nouveau des
troubles sanglants.
Dans ce pays comme dans tout le monde
capitaliste, la crise est à l’origine du mécon
tentement.
XXX
En Espagne, le mouvement de grèves et des
chômeurs se renforce sans cesse de nouveaux
combattants.
Dans la province de Cordoue, la grève
générale est en préparatoin.
A Tarragone, les chômeurs se sont réunis
au nombre de 7.500 et menacent de prendre
les usines si ils n’ont pas de travail.
Sous 1 influence de notre jeune parti, les
masses espagnoles mènent une lutte ardente.
Le gouvernement parle de mettre le P.C.
espagnol dans l’illégalité ; c’est aux ouvriers
français d’aider leurs frères d’Espagne dans
leur lutte pour la légalité du P.C.E. et pour
leur libération.
En France la répression s’accentue
de plus en plus; c’est bien le régime
du flic roi.
La fascisation de l’Etat se poursuit;
l’appareil policier se renforce.
Des faits nombreux viennent confir
mer cette appréciation.
A Oissel, notre camarade Le Corre
est déplacé sur la base de faux rap
port, et n’ayant pas eu les moyens de
se défendre devant ses « supérieurs ».
Les sauvageries des flics , le 1 er
août, contre nos camarades chômeurs
du Havre.
A Ivry, deux de nos camarades ven
daient « L’Avant-Garde » ; les flics
voulurent les arrêter; nos camarades
tentèrent de leur échapper. Dans la
poursuite un flic tomba et nos cama
rades furent inculpés de violence à
agents.
Ce furent eux qui furent passés à
« tabac » par les flics, selon leur habi
tude.
Pour un délit qu’ils n’avaient pas
commis, ces deux camarades viennent
d’être condamnés à un an de prison au
droit commun.
Un de nos bons camarades vient de
mourir victime de la justice de classe.
Plusieurs fois il fut emprisonné pour
son action révolutionnaire.
Le régime de la prison, où il avait
été obligé de faire la grève de la faim
pour obtenir sa mise au régime politi
que, avait miné sa santé.
Et c’est notre camarade Tao enlevé
en Indochine par la police, qui veut,
selon le désir du gouvernement, le fai
re disparaître.
Tao est mis sous la surveillance des
bourgeois annamites, serviteurs de
I ’ impérialisme français.
C’est dire qu’il est en danger de
mort, car les bourgeois portent une hai
ne formidable au dévoué militant qui
lutte pour la libération du peuple ana-
mite.
A Toulon vient de se tenir le Conseil
de guerre.
a
Il a infligé 27 années de prison à 9
matelots disciplinaires de Calvi qui
s’étaient révoltés contre les brutalités
de leurs chaouehs. Ceux qui ont vécu
les horreurs des bagnes militaires com
prennent très bien le geste de révolte
des neuf petits gars travailleurs honnê
tes.
Dans le Nord, Ramette, secrétaire
du parti, est emprisonné pour avoir,
dans « l’Enchaîné », relaté la lutte des
barricades de Roubaix.
A Marseille, c’est le secrétaire ré
gional du parti qui, à la suite du 1 er
août, est emprisonné.
La liste des combattants révolution
naires frappés par la répression gou
vernementale est bien longue; la liste
des combattants révolutionnaires chas
sés des usines par la répression est
bien longue aussi.
Les travailleurs doivent se défendre ;
à la violence bourgeoise ils doivent op
poser la violence prolétarienne ; ils doi
vent aider les emprisonnés qui tombent
dans la lutte contre la bourgeoisie.
Pour cela il faut s’organiser dans le
Secours Rouge International, dans le
Parti Communiste.
Devant le danger, les travailleurs
viennent en aide au "Prolétaire”
Liste 94, Le Havre, lil fr. 50; Chau-
son, à Petit-Quevilly, 5 fr. ; Les pa
rents d’un élève de l’école Michelet, à
Rouen, 10 fr. ; Versement sur liste 917,
cellule 57, 15 fr. ; Liste 918, cellule 56,
•2 fr.; Listes 1335, 1339, 1346, 1347,
Le Havre, 96 fr. ; Versement sur listes
1155 et 1 156, cellule Douanes, Rouen,
52 fr. ; Liste Vacher, cellule 56,
72 fr. 50; Liste 214, 17 fr. ; Liste 1190,
Déville, 14 fr. ; liste 1157, cellule 57,
57 fr. ; Versement 6 adhérents cellule
Rouen-Nord, 70 fr.; Syndicat Unitaire
des Cheminots de Sotteville, 100 fr.
1 otal de la liste : 522 fr.
Total général: 2.569 fr. 10.
XXX
Camarades ctu Parti, versas un acomirte
sur vos listes; expédiez-nous le plus rapide
ment possible les fonds que vous avez re
cueillis.
Les préparatifs de Guerre
Au Trait, lancement,'d’un sous-marin
En attendant la Conférence du dé
sarmement, chaque pays capitaliste
pousse activement la construction d’ar
mements.
Les Chantiers de la Seine Maritime
viennent de lancer le sous-marin « An-
tiope ».
Sans doute que les chefs socialistes
verront là une manifestation de la vo
lonté pacifique de la France de Briand-
Laval, car dans notre région ils font
partie de la droite du parti S.F.I.O. et
sont d’accord avec les P. Boncour.
| Travailleurs socialistes, la course
aux armements n’a jamais amené la
paix aux travailleurs du monde,
j Seule l’action des partis communis
tes contre la guerre, par la lutte des
ouvriers contre la bourgeoisie, peut
empêcher que « l’Antiope », comme
tous les engins de guerre, serve à mas
sacrer d’autres travailleurs.
yiiiimiiiiEmimiingisiimiimmmimmaiiiiiiiHnmiiiiiiiiiüsisiiiiïëiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiH
LA COURSE A LA MORT
Vive la 17 e Journée Internationale
des Jeunes
Cela fera 17 ans le 6 septembre pro
chain que la Jeunesse socialiste, en
pleine guerre impérialiste, organisait
la première journée internationale des
Jeunes, pour entraîner les masses à
arrêter le carnage de la guerre mon
diale, pour lutter contre la bourgeoisie.
C’est en 1916, à la deuxième journée
internationale des Jeunes que Karl
Liebl^necht, le André Marty allemand,
qui, à Berlin, en uniforme, haranguait,
entraînait les ouvriers à manifester
contre la guerre.
Depuis, sous la direction de l’Inter
nationale communiste des Jeunes, ce
fut la répétition de manifestations, de
meetings, groupant des centaines de
jeunes ) qui montraient leur haine à
la guerre impérialiste ; désormais seule,
la J. C. continue la lutte, seule elle
continue à suivre les enseignements de
Karl Liebknecht.
La 1 7 e Journée internationale des
Jeunes doit être, comme les précéden
tes, une journée de lutte contre la
guerre, car 1931, c’est la préparation
intense à la guerre antisoviétique.
Dans notre région, la fabrication du
matériel de guerre se fait à plein ren
dement, chez Schneider, aux Chan
tiers Normands au Havre, à la C.F.M
à Déville, chez Butler, chez Kuhlman
à Oissel, etc., ce sont des sous-marins,
des culasses d’obus, des gaz, etc., qui
sortent régulièrement de ces usines.
Notre devoir de J. C. est d’entraîner
les jeunes travailleurs, travailleuses, à
lutter contre la guerre, mais aussi de
les entraîner à lutter pour leurs reven
dications immédiates. Nous devons
avoir derrière nous la masse des jeunes
qui travaillent dans les boîtes capitalis
tes, comme Badin, Kuhlmann, Chan
tiers de Normandie, Tréfileries du Ha
vre, Deménibus, etc., qui gagnent des
salaires de famine, travaillent trois ou
P. Boncour, grand chef social-pa-
triote, a proclamé que la Pologne mon
tait la garde devant la civilisation, con
tre la barbarie bolchevique.
Il paraît que la Pologne est bien
malade.
Ce pays, où les socialistes polonais
aident Pilsushi, ami de Boncour, à
consolider le régime capitaliste, est
touché de plus en plus par la crise.
C’est un pays civilisé, celui qui di
rigé par une poignée de parasites
jouissant de fortunes colossales amas
sées sur la misère du prolétariat ?
Après des licenciements de travail
leurs, après la diminution des salaires,
pour faire des économies des munici
palités suppriment des lits dans les hô
pitaux.
La municipalité de Varsovie vient
de supprimer les colonies de vacances
des enfants.
2.000 instituteurs vont être licenciés.
Toutes ces mesures d’économies se
raient supportées par les travailleurs!
Mais en Pologne, les ouvriers, mal
gré la terreur, luttent contre le plan
de misère de la bourgeoisie.
Civilisation, tous ces pays où la cri
se sévit, où des centaines de millions
d’êtres humains ne peuvent pas se
nourrir, se vêtir, se chauffer.
Et c’est cela que les chefs socialis
tes entendent défendre contre le bol-
chevisme } contre la prise du pouvoir,
des usines et des champs par les ou
vriers et paysans.
Les chefs socialistes défendent les
parasites, parce qu’ils sont de la mê
me bande; ils sont devenus de « bons »
bourgeois, et ils luttent à leur façon
pour garder leurs privilèges.
La civilisation, c’est l’U.R.S.S. où
les parasites sont supprimés, où le chô
mage n’existe pas, où les ouvriers et
paysans au pouvoir bâtissent la socié
té nouvelle, le socialisme.
BREMONT.
quatre jours la semaine, les jeunes
chômeurs, chômeuses qui crèvent de
faim, notre devoir est de travailler
énergiquement pour que les jeunes
établissent et déposent leurs cahiers de
revendications. Nous devons aussi en
profiter pour démasquer devant la
masse des jeunes, la trahison des chefs
de la Jeunesse socialiste, ces défen
seurs de la bourgeoisie, qui osent enco
re se réclamer d’être des antimilitaris
tes, lorsqu’ils invitent l’impérialisme
français à renforcer ses armements,
qu’ils refusent la lutte antimilitariste à
la caserne, lorsque tous leurs actes dé
montrent le contraire de leurs paroles,
de leurs écrits; ils osent se proclamer
les suiveurs de K. Liebl^necht, lorsque
ce sont les social-chauvins Noske et
Scheidemenn qui l’ont fait assassiner
avec Rosa Luxembourg.
Nous lançons un appel sérieux à tous
les jeunes exploités de la région, à ceux
surtout qui fabriquent les engins de
mort, à ceux qui chôment partielle
ment ou totalement, aux J. S., aux
J. O. C., ceux qui veulent lutter contre
la guerre, non pas par des paroles,
mais par des actes. Nous leur disons,
cette année plus que jamais : luttez
avec la J. C. contre la guerre, pour la
paix, par la lutte révolutionnaire, com
me notre chef André Marty nous l’en
seignait en 1917 dans la Mer Noire;
luttez pour Vos revendications, venez
nombreux aux meetings, aux réunions
d’usines organisées par la J. C.; éta
blissez et déposez Vos cahiers de reven
dications. Renforcez la J. C., faites
partie de la promotion André Marty.
Tous dans la lutte sous la direction
du P. C. et de la J. C.
En avant les J. C. pour un recrute
ment de massepour gagner à nous la
masse des jeunes, pour la réalisation
de nos tâches; tenons haut le drapeau
de l’antimilitarisme bolcheviste et ce
lui de l’Internationale Communiste des
Jeunes.
Vive la 17 e Journée internationale
des Jeunes!
Vivent K. Liebfynecht et A. Marty!
J. LEPETIT, des J.C.
VWVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl
LIRE EN 3 e PAGE :
AU HAVRE
*
Une belle victoire
au Chantier du Petit-Port
Aux Fonderies Havraises
VtAVVV\A\WVVVAAaWVaWWVAAOAAaAA/VVVVWVXAA/lVWV
6* ANNEE. — N° 258.
% . >
LE NUMERO : 40 CENTIMES.
VENDREDI 21 AOUT 1931.
JCezPumaVie
NOTRE OPINION
Le
la ciïtli
Organe Régional £/-J ; K/vn
du Bloc Ouvrier et Paysan Tk
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
16, Rue Damiette — ROUEN — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tou* fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
Gomment les Communistes doivent préparer
le Congrès Confédéral
D’abord discuter sérieusement de la
situation dans laquelle se trouve le
syndicat.
Est-ce que les effectifs sont en pro
gression ? Non. Alors il faut chercher
pourquoi. '
S’ils sont en régression, raison de
plus pour chercher plus ardemment
les causes de ce mal qui conduit beau
coup de camarades à penser que la si
tuation présente n’est pas favorable au
recrutement.
Mettons-nous d’accord sur la situa
tion favorable.
Le Congrès confédéral de 1929 avait
prévu les difficultés du régime capita
liste, la crise qui allait le frapper en
France, comme dans les autres pays
capitalistes, dans la période de déclin.
L’attaque qui allait se faire de plus en
plus durement contre les conditions de
travail et d’existence de la classe ou
vrière par le patronat qui veut, malgré
la crise, conserver ses bénéfices. Tout
avait été prévu et dénoncé dans ce der
nier congrès de la C. G. T. U. : accen
tuation de la rationalisation écrasant
physiquement l’ouvrier et multipliant
les accidents ; production, fébrilement
développée et diminution de la con
sommation par la course à l’abaisse
ment des salaires; développement du
chômage partiel et complet.
Quelle est la situation aujourd’hui ?
Exactement comme le congrès l’avait
prévue.
Les milliers de travailleurs du textile
de la vallée du Cailly, de l’Austreber-
the, de Darnétal, d’Elbeuf, Louviers,
Le Havre, Bolbee, est-ce qu’ils peu
vent donner tort à la C. G. T. U. ? Ce
n’est pas possible.
Les milliers de métallurgistes des
Chantiers Normands, de Lozai, de
Perchot, du Trait, des Tréfileries du
Havre et de Darnétal, de Schneider,
des T. P. H. ou de la C. G. T., etc.,
frappés de diminution de salaire et de
chômage peuvent-ils être en désaccord
avec la C.G.T.U.? Non!
Les dockers du Havre qui ont vail
lamment lutté contre l’Office du Tra
vail qui masquait une manœuvre pour
la diminution des salaires, les dockers
de Rouen qui subissent un chômage
intensif et une diminution de salaire
peuvent-ils désapprouver les perspec
tives de la C.G.T.U. ?
Les maçons, les terrassiers, les cou
vreurs, écartés du travail par la réduc
tion des travaux, l’emploi de nouveaux
matériaux et de machines modernes,
attaqués dans leurs salaires et jetés
dans le chômage, nous donnent égale
ment raison.
Les cheminots, pour qui la rationali
sation n’a pas constitué un progrès
mais a ouvert beaucoup de tombes, qui
sentent à leur tour le poids de la crise
économique menaçant leurs salaires,
retraites et les améliorations acquises
dans les luttes passées, peuvent-ils se
dresser contre la C. G. T. U. ? Non!
Alors pourquoi tous ces travailleurs,
frappés chaque jour plus durement, ne
sont-ils pas en majorité dans les rangs
de nos syndicats unitaires ? Réfléchis,
camarade communiste.
Suivant l’enseignement du discours
de Losovsky, examine tout le travail
de ton syndicat, son activité quotidien
ne, ses méthodes d’agitation, de pro
pagande et d’organisation, sa direc
tion et celle des sections syndicales,
l’absence de travail sur la base des re
vendications immédiates ou le manque
que de popularisation des quelques
revendications bien établies; l’absence
de démocratie syndicale, non pas la
volonté d’étouffer toute discussion, sui
vant la méthode des Engler et con
sorts, mais l’absence de méthodes per
mettant d’élargir la discussion à l’en
semble des adhérents du syndicat et à
l’ensemble des ouvriers du chantier,
de l’usine, de l’atelier ou du service;
l’excès de charge sur les épaules des
communistes qui ont pensé que leur
rôle était de tout faire par eux-mêmes,
esprit dangereux qui a écarté ou em
pêché l’effort de bonnes volontés et en
quelques mois a rendu nos camarades
fatigués et sceptiques parfois.
Après avoir réfléchi sur tous ces
points, cherche autour de toi, camara
de communiste; n’y a-t-il pas des ou
vriers sans parti, honnêtes, ne deman
dant qu’à mettre leur activité au ser
vice du syndicalisme ? Si, il y en a. Il
y en a même dans les organisations ad
verses. Ton devoir c’est d’entraîner au
service de la classe ouvrière toutes les
énergies, toutes les bonnes volontés,
sans aucune exception.
Après une étude sérieuse de la situa
tion de ton industrie, discute avec tes
camarades communistes, fais leur part
de tes observations, de tes suggestions;
recherchez ensemble des propositions
claires de plan'de travail avec des ob
jectifs précis, des méthodes d’organi
sation et de discussion englobant un
nombre sans cesse plus grand d’ou
vriers; des revendications immédiates
avec lesquelles aucun ouvrier ne puisse
se déclarer en désaccord.
Faites ces propositions en syndiqués
soucieux du développement de votre
organisation en face des conflits qui
montent de la crise comme une tem
pête et menace de ravager votre clas-
La vie du Prolétaire
L'OPINIONjm RABCOR
Voici une lettre d’un correspondant,
nous la publions intégralement, car el
le prouve que ce camarade comprend
toute l’importance pour les ouvriers
d’avoir un journal à eux, pour leur dé
fense. Mais tous nos camarades ont-
ils fait le nécessaire pour aider leur
journal ?
Nous disons non.
Notre camarade nous envoie sa co
tisation à la souscription, soit 5 fr.
C’est un exemple qui devrait être sui
vi par nos milliers de lecteurs pour re
dresser la situation de leur journal qui
est toujours critique.
E..., le 2 août il931.
Camarade du « Prolétaire »,
J’ai le désir de faire plus, mais ma
modeste bourse ne me permet d’en
voyer que 5 fr. au « Prolétaire ».
Ce serait un crime de laisser dispa
raître le a Prolétaire » faute d’argent,
au moment où la classe ouvrière est
attaquée par le capital.
Au moment où éclatent les scanda
les financiers qui nous montrent toute
la pourriture du régime, des financiers
qui drainent l’argent de la petite épar
gne.
Notre Vaillant journal doit vivre pour
aider les luttes inévitables des travail
leurs.
Je fais appel à vous tous, les lecteurs
du « Prolétaire », pour faire comme
moi, aider selon Vos moyens notre
journal.
Fraternellement,
Un Rabcor.
La Répression
se.
De la discussion large, féconde, de
l’auto-critique impitoyable, la confian
ce renaîtra et les objectifs que nous
nous sommes tracés seront réalisables.
Donne à la classe ouvrière la certitu
de que tu es sans réserve avec elle, elle
sera avec nous pour l’unité syndicale
de classe dont le 6° Congrès de la C.
G. T. U. doit construire les fondations.
Ainsi seulement tu auras prouvé que
tu es communiste.
Jean Rivière.
^ <
ÇA S JL A
La situation est critique en Angleterre. Le
gouvernement travailliste vient de faire appel
à ses amis les conservateurs et libéraux pour
que ceux-ci l’aide à appliquer les « mesures »
pour remédier à la crise. Les socialistes an
glais font appel à l’union sacrée pour sauver
la patrie capitaliste en danger !
Que de chemin parcouru par les social-
traîtres !
Auparavant, il attendaient à être invités par
les autres partis bourgeois, maintenant, ce sont
eux qui lancent les invitations.
XXX
En Irlande, l’agitation est grande. Le gou
vernement « libre » craint de nouveau des
troubles sanglants.
Dans ce pays comme dans tout le monde
capitaliste, la crise est à l’origine du mécon
tentement.
XXX
En Espagne, le mouvement de grèves et des
chômeurs se renforce sans cesse de nouveaux
combattants.
Dans la province de Cordoue, la grève
générale est en préparatoin.
A Tarragone, les chômeurs se sont réunis
au nombre de 7.500 et menacent de prendre
les usines si ils n’ont pas de travail.
Sous 1 influence de notre jeune parti, les
masses espagnoles mènent une lutte ardente.
Le gouvernement parle de mettre le P.C.
espagnol dans l’illégalité ; c’est aux ouvriers
français d’aider leurs frères d’Espagne dans
leur lutte pour la légalité du P.C.E. et pour
leur libération.
En France la répression s’accentue
de plus en plus; c’est bien le régime
du flic roi.
La fascisation de l’Etat se poursuit;
l’appareil policier se renforce.
Des faits nombreux viennent confir
mer cette appréciation.
A Oissel, notre camarade Le Corre
est déplacé sur la base de faux rap
port, et n’ayant pas eu les moyens de
se défendre devant ses « supérieurs ».
Les sauvageries des flics , le 1 er
août, contre nos camarades chômeurs
du Havre.
A Ivry, deux de nos camarades ven
daient « L’Avant-Garde » ; les flics
voulurent les arrêter; nos camarades
tentèrent de leur échapper. Dans la
poursuite un flic tomba et nos cama
rades furent inculpés de violence à
agents.
Ce furent eux qui furent passés à
« tabac » par les flics, selon leur habi
tude.
Pour un délit qu’ils n’avaient pas
commis, ces deux camarades viennent
d’être condamnés à un an de prison au
droit commun.
Un de nos bons camarades vient de
mourir victime de la justice de classe.
Plusieurs fois il fut emprisonné pour
son action révolutionnaire.
Le régime de la prison, où il avait
été obligé de faire la grève de la faim
pour obtenir sa mise au régime politi
que, avait miné sa santé.
Et c’est notre camarade Tao enlevé
en Indochine par la police, qui veut,
selon le désir du gouvernement, le fai
re disparaître.
Tao est mis sous la surveillance des
bourgeois annamites, serviteurs de
I ’ impérialisme français.
C’est dire qu’il est en danger de
mort, car les bourgeois portent une hai
ne formidable au dévoué militant qui
lutte pour la libération du peuple ana-
mite.
A Toulon vient de se tenir le Conseil
de guerre.
a
Il a infligé 27 années de prison à 9
matelots disciplinaires de Calvi qui
s’étaient révoltés contre les brutalités
de leurs chaouehs. Ceux qui ont vécu
les horreurs des bagnes militaires com
prennent très bien le geste de révolte
des neuf petits gars travailleurs honnê
tes.
Dans le Nord, Ramette, secrétaire
du parti, est emprisonné pour avoir,
dans « l’Enchaîné », relaté la lutte des
barricades de Roubaix.
A Marseille, c’est le secrétaire ré
gional du parti qui, à la suite du 1 er
août, est emprisonné.
La liste des combattants révolution
naires frappés par la répression gou
vernementale est bien longue; la liste
des combattants révolutionnaires chas
sés des usines par la répression est
bien longue aussi.
Les travailleurs doivent se défendre ;
à la violence bourgeoise ils doivent op
poser la violence prolétarienne ; ils doi
vent aider les emprisonnés qui tombent
dans la lutte contre la bourgeoisie.
Pour cela il faut s’organiser dans le
Secours Rouge International, dans le
Parti Communiste.
Devant le danger, les travailleurs
viennent en aide au "Prolétaire”
Liste 94, Le Havre, lil fr. 50; Chau-
son, à Petit-Quevilly, 5 fr. ; Les pa
rents d’un élève de l’école Michelet, à
Rouen, 10 fr. ; Versement sur liste 917,
cellule 57, 15 fr. ; Liste 918, cellule 56,
•2 fr.; Listes 1335, 1339, 1346, 1347,
Le Havre, 96 fr. ; Versement sur listes
1155 et 1 156, cellule Douanes, Rouen,
52 fr. ; Liste Vacher, cellule 56,
72 fr. 50; Liste 214, 17 fr. ; Liste 1190,
Déville, 14 fr. ; liste 1157, cellule 57,
57 fr. ; Versement 6 adhérents cellule
Rouen-Nord, 70 fr.; Syndicat Unitaire
des Cheminots de Sotteville, 100 fr.
1 otal de la liste : 522 fr.
Total général: 2.569 fr. 10.
XXX
Camarades ctu Parti, versas un acomirte
sur vos listes; expédiez-nous le plus rapide
ment possible les fonds que vous avez re
cueillis.
Les préparatifs de Guerre
Au Trait, lancement,'d’un sous-marin
En attendant la Conférence du dé
sarmement, chaque pays capitaliste
pousse activement la construction d’ar
mements.
Les Chantiers de la Seine Maritime
viennent de lancer le sous-marin « An-
tiope ».
Sans doute que les chefs socialistes
verront là une manifestation de la vo
lonté pacifique de la France de Briand-
Laval, car dans notre région ils font
partie de la droite du parti S.F.I.O. et
sont d’accord avec les P. Boncour.
| Travailleurs socialistes, la course
aux armements n’a jamais amené la
paix aux travailleurs du monde,
j Seule l’action des partis communis
tes contre la guerre, par la lutte des
ouvriers contre la bourgeoisie, peut
empêcher que « l’Antiope », comme
tous les engins de guerre, serve à mas
sacrer d’autres travailleurs.
yiiiimiiiiEmimiingisiimiimmmimmaiiiiiiiHnmiiiiiiiiiüsisiiiiïëiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiH
LA COURSE A LA MORT
Vive la 17 e Journée Internationale
des Jeunes
Cela fera 17 ans le 6 septembre pro
chain que la Jeunesse socialiste, en
pleine guerre impérialiste, organisait
la première journée internationale des
Jeunes, pour entraîner les masses à
arrêter le carnage de la guerre mon
diale, pour lutter contre la bourgeoisie.
C’est en 1916, à la deuxième journée
internationale des Jeunes que Karl
Liebl^necht, le André Marty allemand,
qui, à Berlin, en uniforme, haranguait,
entraînait les ouvriers à manifester
contre la guerre.
Depuis, sous la direction de l’Inter
nationale communiste des Jeunes, ce
fut la répétition de manifestations, de
meetings, groupant des centaines de
jeunes ) qui montraient leur haine à
la guerre impérialiste ; désormais seule,
la J. C. continue la lutte, seule elle
continue à suivre les enseignements de
Karl Liebknecht.
La 1 7 e Journée internationale des
Jeunes doit être, comme les précéden
tes, une journée de lutte contre la
guerre, car 1931, c’est la préparation
intense à la guerre antisoviétique.
Dans notre région, la fabrication du
matériel de guerre se fait à plein ren
dement, chez Schneider, aux Chan
tiers Normands au Havre, à la C.F.M
à Déville, chez Butler, chez Kuhlman
à Oissel, etc., ce sont des sous-marins,
des culasses d’obus, des gaz, etc., qui
sortent régulièrement de ces usines.
Notre devoir de J. C. est d’entraîner
les jeunes travailleurs, travailleuses, à
lutter contre la guerre, mais aussi de
les entraîner à lutter pour leurs reven
dications immédiates. Nous devons
avoir derrière nous la masse des jeunes
qui travaillent dans les boîtes capitalis
tes, comme Badin, Kuhlmann, Chan
tiers de Normandie, Tréfileries du Ha
vre, Deménibus, etc., qui gagnent des
salaires de famine, travaillent trois ou
P. Boncour, grand chef social-pa-
triote, a proclamé que la Pologne mon
tait la garde devant la civilisation, con
tre la barbarie bolchevique.
Il paraît que la Pologne est bien
malade.
Ce pays, où les socialistes polonais
aident Pilsushi, ami de Boncour, à
consolider le régime capitaliste, est
touché de plus en plus par la crise.
C’est un pays civilisé, celui qui di
rigé par une poignée de parasites
jouissant de fortunes colossales amas
sées sur la misère du prolétariat ?
Après des licenciements de travail
leurs, après la diminution des salaires,
pour faire des économies des munici
palités suppriment des lits dans les hô
pitaux.
La municipalité de Varsovie vient
de supprimer les colonies de vacances
des enfants.
2.000 instituteurs vont être licenciés.
Toutes ces mesures d’économies se
raient supportées par les travailleurs!
Mais en Pologne, les ouvriers, mal
gré la terreur, luttent contre le plan
de misère de la bourgeoisie.
Civilisation, tous ces pays où la cri
se sévit, où des centaines de millions
d’êtres humains ne peuvent pas se
nourrir, se vêtir, se chauffer.
Et c’est cela que les chefs socialis
tes entendent défendre contre le bol-
chevisme } contre la prise du pouvoir,
des usines et des champs par les ou
vriers et paysans.
Les chefs socialistes défendent les
parasites, parce qu’ils sont de la mê
me bande; ils sont devenus de « bons »
bourgeois, et ils luttent à leur façon
pour garder leurs privilèges.
La civilisation, c’est l’U.R.S.S. où
les parasites sont supprimés, où le chô
mage n’existe pas, où les ouvriers et
paysans au pouvoir bâtissent la socié
té nouvelle, le socialisme.
BREMONT.
quatre jours la semaine, les jeunes
chômeurs, chômeuses qui crèvent de
faim, notre devoir est de travailler
énergiquement pour que les jeunes
établissent et déposent leurs cahiers de
revendications. Nous devons aussi en
profiter pour démasquer devant la
masse des jeunes, la trahison des chefs
de la Jeunesse socialiste, ces défen
seurs de la bourgeoisie, qui osent enco
re se réclamer d’être des antimilitaris
tes, lorsqu’ils invitent l’impérialisme
français à renforcer ses armements,
qu’ils refusent la lutte antimilitariste à
la caserne, lorsque tous leurs actes dé
montrent le contraire de leurs paroles,
de leurs écrits; ils osent se proclamer
les suiveurs de K. Liebl^necht, lorsque
ce sont les social-chauvins Noske et
Scheidemenn qui l’ont fait assassiner
avec Rosa Luxembourg.
Nous lançons un appel sérieux à tous
les jeunes exploités de la région, à ceux
surtout qui fabriquent les engins de
mort, à ceux qui chôment partielle
ment ou totalement, aux J. S., aux
J. O. C., ceux qui veulent lutter contre
la guerre, non pas par des paroles,
mais par des actes. Nous leur disons,
cette année plus que jamais : luttez
avec la J. C. contre la guerre, pour la
paix, par la lutte révolutionnaire, com
me notre chef André Marty nous l’en
seignait en 1917 dans la Mer Noire;
luttez pour Vos revendications, venez
nombreux aux meetings, aux réunions
d’usines organisées par la J. C.; éta
blissez et déposez Vos cahiers de reven
dications. Renforcez la J. C., faites
partie de la promotion André Marty.
Tous dans la lutte sous la direction
du P. C. et de la J. C.
En avant les J. C. pour un recrute
ment de massepour gagner à nous la
masse des jeunes, pour la réalisation
de nos tâches; tenons haut le drapeau
de l’antimilitarisme bolcheviste et ce
lui de l’Internationale Communiste des
Jeunes.
Vive la 17 e Journée internationale
des Jeunes!
Vivent K. Liebfynecht et A. Marty!
J. LEPETIT, des J.C.
VWVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl
LIRE EN 3 e PAGE :
AU HAVRE
*
Une belle victoire
au Chantier du Petit-Port
Aux Fonderies Havraises
VtAVVV\A\WVVVAAaWVaWWVAAOAAaAA/VVVVWVXAA/lVWV
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