Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1931-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 juillet 1931 31 juillet 1931
Description : 1931/07/31 (N255). 1931/07/31 (N255).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571543q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
6’ ANNEE, - N 1 255,
LE NUMERO : '40 CENTIMES.
VENDREDI 31 JUILLET H 931,
JCezfooiétaüte
Organe Régional £ J;l; __
du Bloc Ouvrier et Paysan ^lUum/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION <& ADMINISTRATION
16, Rue Damiette — ROUIE!* — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser
étage).
au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
Travailleurs, Travailleuses, le 1 er Août, manifestez I
Pour vos revendications, contre le plan de misère que veut vous imposer le patronat.
Contre la guerre impérialiste, pour la paix.
SUR LA BASE DE L’USINE OU LOCALEMENT RÉPONDEZ AUX MOTS D’ORDRE DU PARTI.
DANS LA BASSE-SEINE
La préparation à la guerre impérialiste
Chez Schneider à Harfleur
14 batteries de canons de 105 mm.
pour la Pologne. La Roumanie a passé
une commande de 180 canons.
Il a été procédé dernièrement aux
essais du nouveau canon automatique
de 75 mm. ; résultat, 9 obus en quel
ques secondes.
Aux Tréfileries du Havre
Fils de fer barbelés, fils à balles, les
presses à emboutir les casseroles peu
vent en deux heures être transformées
et emboutir des douilles d’obus.
Aux chantiers
Augustin Normand au Havre
On construit actuellement quatre
sous-marins dont un est sur cale, un
en chantier, un presque achevé, un à
flot.
Aux chantiers
de la Méditerannée
On construit des torpilleurs.
Gare du Havre
Des agrandissements sont en route,
qui permettent de faire face au trafic
intense du temps de guerre.
Sur le port du Havre
Les travaux du port sont activés
pour permettre aux bateaux de fort
tonnage (navires de guerre) de péné
trer dans le port à toute heure.
Chez Worms au Trait
Construction de sous-marins.
Chez Malétra, Kuhlmann
Fabrication d’acide nitrique, sulfu
rique, etc., pour la fabrication des ex
plosifs et gaz.
Dans toute la région
Fêtes chauvines pour exalter le pa
triotisme.
Fêtes Jeanne d’Arc à Rouen, revue
navale au Havre, mascarade du il 4
juillet, visite de Pétain, maréchal de
France et grand massacreur d’ouvriers
et de paysans.
Manœuvre du 129 e R. I.
au Havre
„ Dernièrement les ouvriers eurent la
surprise en allant au travail le matin de
voir au carrefour des mitrailleuses et
fusils-mitrailleurs en position de tir.
Mobilisation industrielle
En date du 10 février 1931, une cir
culaire du ministre de l’agriculture au
directeur de là laiterie Hauser, lui de
mandant de faire des propositions
d’affectation spéciale pour le person
nel dont la présence sera jugée indis
pensable à la laiterie en cas de guer
re.
Les faits que nous citons sont exacts,
ils nous ont été signalés par nos cor
respondants.
Ces faits viennent démolir la thèse
de ceux qui clament la volonté pacifi
que de la France.
La vérité est tout autre; la France
des bourgeois prépare la guerre et la
répression du mouvement des masses
contre la guerre.
Contre la guerre impéria
liste, pour la paix, le 1 er Août
les travailleurs de la ville et
des champs manifesteront
leur volonté d’abattre le fau
teur de guerre :
LE CAPITALISME
ilia grande bataille du Nord
Hé Sott&ville à XZonbai.
Le 1 er juin, notre camarade Brunet, chau
dronnier en cuivre aux Ateliers de Quatre-
Mares, tombait, victime de la rationalisation.
Sur le champ, 500 ouvriers manifestent, à
la sortie, nouvelle manifestation. Le soir,
réunion des cheminots unitaires, confédérés,
inorganisés. Constitution d’un large comité de
lutte qui s’engageait à mener la bataille avec
l’ensemble du personnel pour défendre les
revendications, la santé et la vie des chemi
nots.
Les chefs et la Compagnie criminels étaient
en mauvaise posture. Aussitôt, les chefs con
fédérés accourent. Leurs coups sont portés
contre le comité de lutte. II résiste ; alors,
le secrétaire écrit à Dautry pour lui deman
der de venir défendre la rationalisation en
péril.
Dautry avait senti le danger. 11 est venu et
a livré la bataille au comité de lutte.
Dans le Nord, le 18 mai, les ouvriers et ou
vrières entrent en lutte contre la diminution
des salaires, malgré les chefs réformistes, so
cialistes et chrétiens.
Les 125.000 grévistes forment un bloc
compact, solidement uni par une foi inébran
lable dans la victoire.
Privations, sacrifices, répression, coups, em
prisonnements, rien ne fait reculer les vail
lants lutteur#
Les gardes mobiles sabrent ; ils construi
sent des barricades et les chassent. Aux sa
bres, ils répondent par des pavés ; aux ordres
de circuler par Y Internationale.
La bourgeoisie, qui a peur devant ce for
Ceux à qui la bourgeoisie donne la parole pour trancher ses
différends.
Ceux qui broient la chair des ouvriers et des paysans.
Ceux qui serviront au prolétariat pour abattre la bourgeoisie.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiBsiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimmiiiiimiiiisisii3isi9iiiis9iuuiissiimi
APRÈS LA COALITION
midable mouvement, fait de nouvelles pro
positions, appuyées par Laval, le larbin
d’Oustric. Nouvelles réductions de préten
tions patronales, nouvelles manœuvres de la
police, des chefs réformistes, socialistes et
chrétiens.
Aujourd’hui, leurs manœuvres aboutissent
à la nécessité, pour le comité central de grè
ve, de donner l’ordre de rentrée pour mer
credi. Pour se disculper, ils accusent les so
cialistes dirigeant la Centrale du Textile Bel
ge en ces termes :
« Le Consortium patronal était serai par
la duplicité des dirigeants du Textile belge ».
Les dirigeants réformistes et socialistes fran
çais oublient trop facilement les insultes de
Bardies, du « Populaire », contre les com
battants des barricades de Roubaix, les ma
nœuvres avec le groupe patronal dit indé
pendant, les manœuvres avec Laval, les ap
pels à la dignité et au calme pour être mieux
écrasés par les gardes mobiles et pour me pas
gêner la rentrée des jaunes.
Le prolétariat n’oubliera pas que les chefs
réformistes, français et belges, ont trahi les
Textiles du Nord parce qu’ils sont pour la
collaboration avec lp patronat et non pas pour
la lutte ; ils sont pour l’intérêt général et non
pas pour la défense de l’intérêt des ouvriers.
La défense de l’intérêt général dans cette
période de difficultés, c’est, évidemment, fai
re supporter aux ouvriers et ouvrières les effets
de la crise économique par une diminution de
salaire.
Jean RIVIÈRE.
En petit comité, dans un bureau de
la Préfecture, les chefs de l’adminis
tration de l’Enseignement ont décidé
le déplacement de notre camarade Le
Corre.
La nette volonté de l’isoler, de le
tenir éloigné de tout centre proléta
rien, apparaît clairement.
Le Corre est nommé à Saint-Vigor,
dans le pays de Caux.
C’est aussi dans le pays de Caux,
la région des koulaks et des pires calo-
tins que Briard avait été envoyé.
Nous lutterons pour que cette me
sure de répression soit rapportée; nous
défendrons avec d’autant plus d’achar
nement notre camarade Le Corre qu’il
a été l’objet, de la part des adversaires,
de la plus basse campagne de ragots.
Nous dénoncerons sans trêve, plus
que nous ne l’avons fait jusqu’ici, les
directeurs mouchards, dignes frères
des policiers amateurs employés par
les industriels.
Nous dénoncerons les Rosquin-
Blondel, réactionnaires, apprentis fas
cistes, qui ne s’intéressent à l’école
laïque que pour tenter d’en faire chas
ser les instituteurs communistes.
Nous dénoncerons les municipalités,
qu’elles soient bourgeoises ou « pu-
pistes », lorsqu’elles se rangeront,
comme celle de Gautier, à Oissel, aux
côtés du Préfet Desmars, de l’Inspec
teur d’Académie Meyer, de Blondel,
des patrons, pour que soit atteint par
la répression un instituteur commu
niste.
Non communiste, Le Corre n’aurait
jamais été déplacé d’office, on ne peut
sortir de là.
Ceux qui voient autre chose, ou bien
ont été trompés par ceux qui y avaient
intérêt, ou bien sont des adversaires
décidés à tout.
Nous nous défendrons.
Pas en calomniant, pas en salissant
à la manière de l’agent de Blondel.
En disant la vérité.
Sur la répression, ceux qui l’ap
puient, ceux qui en profitent, ceux
qu’elle frappe... ceux qu’elle ne frap
pera jamais.
A. CoSTENTIN.
du Syndicat unit, de l’Enseig t .
DANS LES HOSPICES DU HAVRE
Cependant que l’administration mu
nicipale fait des dépenses somptueuses
pour des choses inutiles ou pour les
besoins des bourgeois exclusivement,
tout ce qui concerne les ouvriers est
délaissé.
Nous l’avons bien des fois démontré
et le démontrerons encore. C’est ainsi
qu’un groupe de vieillards nous a
transmis une lettre dans laquelle ils
se plaignent des brimades dont ils sont
l’objet.
Par ordre de M. l’Econome, inter
diction est faite aux vieillards de sortir
dans la cour d’honneur. Le vieillard
qui enfreint cet ordre est consigné et
sa sortie du dimanche suivant est sup
primée.
La lettre est signée par 23 vieillards.
Voilà comment sont traités de pau
vres vieux qui, usés avant l’âge par
une vie de dur labeur, devraient pour
tant avoir droit à tous les égards dûs
à leur âge.
Mais en régime capitaliste, il en est
ainsi, lorsque les ouvriers sont devenus
incapables de produire; pour eux, au
cune considération.
Ouvriers du Havre, organisez-vous
dans vos organisations de classe pour
balayer la municipalité radicale du dé
magogue Meyer et la remplacer par
une municipalité du bloc ouvrier et
paysan, composée d’ouvriers capables
en toutes circonstances de prendre en
mains l’intérêt de tous les travailleurs.
L’exemple des municipalités commu
nistes est probant, les bourgeois, mal
gré leur mauvaise foi, ne sont jamais
parvenus à démontrer le contraire.
Le scandale des oustricards
terminé par un
scandaleux acquittement
La pourriture du régime n est plus à
démontrer. Le scandale Oustric ne fait
que l’illustrer. Dans cette période de
crise , les scandales éclatent plus pro
ches les uns des autres, montrant toute
T ignominie du régime capitaliste.
Les efforts de la bourgeoisie pour
masquer toute cette boue, sont vains.
Le peuple se Voit dirigé par des Vo
leurs.
La Haute-Cour était appelée à se
prononcer en dernier ressort sur cette
affaire, le 21 juillet.
Elle a entendu 13 témoins. Les faits
bien connus accablent les accusés et
particulièrement l’ancien ministre Pé~
ret.
Moret, ex-directeur général des
fonds au ministère des finances, ac
cuse Péret d’avoir drainé les capitaux
français à l’étranger par l’introduction
des fausses Valeurs de la Sina-Viscosa
en 1926, au moment de la dépréciation
du franc.
Oustric recevait des bons conseils
de Péret et de Besnard, d’André Hes
se et de Misoffe, des politiciens de
gauche et de droite et distribuait en
compensation quelques centaines de
billets de mille.
Il fayt être un abominable commu
niste pour refuser à un ministre le
droit de gagner honnêtement sa vie.
La Haute-Cour, composée essentiel
lement d’honnêtes gens de cette espè
ce, ne pouvait qu’acquiter.
Les ministres anciens, présents ou
futurs, tous conseillers et obligés de
grands corrupteurs, ne pouvaient
souhaiter que la fin de ce procès qui
était aussi le leur.
Les députés de droite et de gauche,
des royalistes aux socialistes, étaient
d’accord pour limiter les dégâts. Tar
dieu et Flandin, attaqués, avaient ri
posté en flanquant Blum dans l’affaire
Peugeot. Les socialistes lâchèrent
Tardieu et les réactionnaires abandon
nèrent Blum-Peugeot.
De l’extrême droite royaliste à l’ex
trême gauche socialiste , ils sont tous
dans la boue.
La Haute-Cour s’est contentée de
reprocher les « pratiques déplorables »
des politiciens au service d’Oustric.
Les principaux coupables sont ac
quittés. Les grands actionnaires du
Crédit Rouennais sont blancs comme
neige et le Directeur mérite une con
damnation. C’est la justice!
Les communistes, les militants de la
C.G.T.U., les ouvriers luttant contre
la misère que Veulent leur imposer ces
coquins enrichis, sont emprisonnés.
Oustric, Besnard, Vidal et Raoul
Péret s’en Vont libres et joyeux vers
d’autres affaires, salués par la justice
de classe, sous les fleurs offertes par
les belles dames qui participent au
gaspillage des millions volés.
La République continue...
Jean RIVIÈRE.
IIIIIIIIIIIIIIISmillIllllllllSIflIllllillllllllHIII
Chaque jour, lisez
« L'HUMANITE »
Le grand quotidien communiste
d’information
NOTRE OPINION
Paris - LoQUres - Berlin
Les bêtes de proie de l’impérialisme
continuent à s’agiter au chevet de
l’Allemagne capitaliste malade.
De l’autre côté du Rhin, la situa
tion ne s’améliore pas.
Les banques sautent les unes après
les autres.
Les industriels ferment leurs usines.
Les fonctionnaires ont été payés,
les chômeurs ont reçu leurs allocations,
les patrons ont pu retirer des fonds
pour payer les salaires.
Mais pendant combien de temps la
chose sera-t-elle possible ?
En une prochaine fin de mois, ce
peut être la formidable catastrophe du
non-paiement.
La Conférence de Paris a échoué.
La Conférence de Londres a échoué.
Evénement sensationnel : le gouver
nement allemand est venu à Paris.
Puis notre gouvernement s’est trans
porté avec lui à Londres.
A Paris, la France avait un plan de
mise en tutelle politique et économi
que de l’Allemagne.
Les ministres socialistes d’Angle
terre, travaillant pour leur propre im
périalisme, ont jeté par terre le nou
veau Versailles aggravé qu’exigeait
Laval.
A Londres, le gouvernement fran
çais a pris sa revanche et a brisé les
efforts de l’Amérique et de l’Angle
terre qui espéraient domestiquer l’Al
lemagne à leur profit.
C’est ce que le Journal de Rouen,
qui n’est pas regardant, appelle le
« triomphe » de Laval!
Ce triomphe a consisté à faire de
la Conférence de Londres un fiasco
complet.
Pendant que Laval savoure à Paris
une telle victoire, Mac Donald et Hen-
derson, ministres socialistes de roi et
Stimson des Etats-Unis, filent en dou
ce à Berlin où ils essaient cette fois de
mieux réussir aux dépens de l’impéria
lisme français.
La bataille des impérialismes est de
plus en plus aiguë et redoutable.
C’est l’aggravation de la misère des
masses ouvrières d’Allemagne qui se
joue ainsi.
Quel impérialisme se gorgera le
mieux ?
Au bout de tout cela il y a la guerre „
Seule la classe ouvrière peut entra
ver les desseins sinistres du capitalis
me.
C’est pour cela que le prolétariat doit
manifester et manifestera le 1 er août.
Brémont.
LA VIE DU “ PROLO ”
Il faut dire que les résultats que nous obte
nons pour le soutien de notre journal sont
insuffisants.
Du côté des membres du Parti, nous pou
vons citer en exemple la cellule 57, la 56 de
Rouen qui ont fait un gros effort et nous ont
affirmé qu’ils allaient faire mieux encore.
Des sympathisants trop peu nombreux nous
ont envoyé leurs cotisations.
Encore une fois, nous vous disons que nous
avons besoin de la participation active de tous
les lecteurs pour passer ce mauvais moment.
Il nous faut des gros sous.
Le devoir de chaque lecteur, c’est de sou
tenir son journal de classe.
Si chacun des lecteurs de notre journal est
fermement convaincu que notre journal est
une arme de combat entre les mains du pro
létariat pour la lutte contre la bourgeoisie, il
est clair alors que nous devons avoir des résul
tats plus grands.
Camarades lecteurs, membres du Parti, ce
m’est pas un appel ordinaire que nous vous
lançons.
Il ne faut pas dire que c’est l’éternel ta
page.
Comprenez qu’il faut faire un gros effort
peur la fin de juillet et commencement d’août.
Des gros sous, des gros sous.
Pour les grévistes du Nord
P.T.T. de Rouen, liste n° 160, Mé
nard 82 »
et Lemarie 25 »
« Prolétarienne » de Darnétal, versé
par Ménard 30 »
Rouen-Etat, liste n° 1226, Merlin .. 30 »
Quilievéré 57 »
Marin® de Rouen, n° 1255 21 »
Bâtiment Sotteville, n° 1282, Gusta
ve 36 50
Employés de Rouen, n° 1563, Pou
part 53 50
-9
Total précédent .. 2.824 45
Total général.. 3.159 45
LE NUMERO : '40 CENTIMES.
VENDREDI 31 JUILLET H 931,
JCezfooiétaüte
Organe Régional £ J;l; __
du Bloc Ouvrier et Paysan ^lUum/
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION <& ADMINISTRATION
16, Rue Damiette — ROUIE!* — Téléphone 45 78
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE, 16, rue Damiette, Rouen
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser
étage).
au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2 e
Travailleurs, Travailleuses, le 1 er Août, manifestez I
Pour vos revendications, contre le plan de misère que veut vous imposer le patronat.
Contre la guerre impérialiste, pour la paix.
SUR LA BASE DE L’USINE OU LOCALEMENT RÉPONDEZ AUX MOTS D’ORDRE DU PARTI.
DANS LA BASSE-SEINE
La préparation à la guerre impérialiste
Chez Schneider à Harfleur
14 batteries de canons de 105 mm.
pour la Pologne. La Roumanie a passé
une commande de 180 canons.
Il a été procédé dernièrement aux
essais du nouveau canon automatique
de 75 mm. ; résultat, 9 obus en quel
ques secondes.
Aux Tréfileries du Havre
Fils de fer barbelés, fils à balles, les
presses à emboutir les casseroles peu
vent en deux heures être transformées
et emboutir des douilles d’obus.
Aux chantiers
Augustin Normand au Havre
On construit actuellement quatre
sous-marins dont un est sur cale, un
en chantier, un presque achevé, un à
flot.
Aux chantiers
de la Méditerannée
On construit des torpilleurs.
Gare du Havre
Des agrandissements sont en route,
qui permettent de faire face au trafic
intense du temps de guerre.
Sur le port du Havre
Les travaux du port sont activés
pour permettre aux bateaux de fort
tonnage (navires de guerre) de péné
trer dans le port à toute heure.
Chez Worms au Trait
Construction de sous-marins.
Chez Malétra, Kuhlmann
Fabrication d’acide nitrique, sulfu
rique, etc., pour la fabrication des ex
plosifs et gaz.
Dans toute la région
Fêtes chauvines pour exalter le pa
triotisme.
Fêtes Jeanne d’Arc à Rouen, revue
navale au Havre, mascarade du il 4
juillet, visite de Pétain, maréchal de
France et grand massacreur d’ouvriers
et de paysans.
Manœuvre du 129 e R. I.
au Havre
„ Dernièrement les ouvriers eurent la
surprise en allant au travail le matin de
voir au carrefour des mitrailleuses et
fusils-mitrailleurs en position de tir.
Mobilisation industrielle
En date du 10 février 1931, une cir
culaire du ministre de l’agriculture au
directeur de là laiterie Hauser, lui de
mandant de faire des propositions
d’affectation spéciale pour le person
nel dont la présence sera jugée indis
pensable à la laiterie en cas de guer
re.
Les faits que nous citons sont exacts,
ils nous ont été signalés par nos cor
respondants.
Ces faits viennent démolir la thèse
de ceux qui clament la volonté pacifi
que de la France.
La vérité est tout autre; la France
des bourgeois prépare la guerre et la
répression du mouvement des masses
contre la guerre.
Contre la guerre impéria
liste, pour la paix, le 1 er Août
les travailleurs de la ville et
des champs manifesteront
leur volonté d’abattre le fau
teur de guerre :
LE CAPITALISME
ilia grande bataille du Nord
Hé Sott&ville à XZonbai.
Le 1 er juin, notre camarade Brunet, chau
dronnier en cuivre aux Ateliers de Quatre-
Mares, tombait, victime de la rationalisation.
Sur le champ, 500 ouvriers manifestent, à
la sortie, nouvelle manifestation. Le soir,
réunion des cheminots unitaires, confédérés,
inorganisés. Constitution d’un large comité de
lutte qui s’engageait à mener la bataille avec
l’ensemble du personnel pour défendre les
revendications, la santé et la vie des chemi
nots.
Les chefs et la Compagnie criminels étaient
en mauvaise posture. Aussitôt, les chefs con
fédérés accourent. Leurs coups sont portés
contre le comité de lutte. II résiste ; alors,
le secrétaire écrit à Dautry pour lui deman
der de venir défendre la rationalisation en
péril.
Dautry avait senti le danger. 11 est venu et
a livré la bataille au comité de lutte.
Dans le Nord, le 18 mai, les ouvriers et ou
vrières entrent en lutte contre la diminution
des salaires, malgré les chefs réformistes, so
cialistes et chrétiens.
Les 125.000 grévistes forment un bloc
compact, solidement uni par une foi inébran
lable dans la victoire.
Privations, sacrifices, répression, coups, em
prisonnements, rien ne fait reculer les vail
lants lutteur#
Les gardes mobiles sabrent ; ils construi
sent des barricades et les chassent. Aux sa
bres, ils répondent par des pavés ; aux ordres
de circuler par Y Internationale.
La bourgeoisie, qui a peur devant ce for
Ceux à qui la bourgeoisie donne la parole pour trancher ses
différends.
Ceux qui broient la chair des ouvriers et des paysans.
Ceux qui serviront au prolétariat pour abattre la bourgeoisie.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiBsiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimmiiiiimiiiisisii3isi9iiiis9iuuiissiimi
APRÈS LA COALITION
midable mouvement, fait de nouvelles pro
positions, appuyées par Laval, le larbin
d’Oustric. Nouvelles réductions de préten
tions patronales, nouvelles manœuvres de la
police, des chefs réformistes, socialistes et
chrétiens.
Aujourd’hui, leurs manœuvres aboutissent
à la nécessité, pour le comité central de grè
ve, de donner l’ordre de rentrée pour mer
credi. Pour se disculper, ils accusent les so
cialistes dirigeant la Centrale du Textile Bel
ge en ces termes :
« Le Consortium patronal était serai par
la duplicité des dirigeants du Textile belge ».
Les dirigeants réformistes et socialistes fran
çais oublient trop facilement les insultes de
Bardies, du « Populaire », contre les com
battants des barricades de Roubaix, les ma
nœuvres avec le groupe patronal dit indé
pendant, les manœuvres avec Laval, les ap
pels à la dignité et au calme pour être mieux
écrasés par les gardes mobiles et pour me pas
gêner la rentrée des jaunes.
Le prolétariat n’oubliera pas que les chefs
réformistes, français et belges, ont trahi les
Textiles du Nord parce qu’ils sont pour la
collaboration avec lp patronat et non pas pour
la lutte ; ils sont pour l’intérêt général et non
pas pour la défense de l’intérêt des ouvriers.
La défense de l’intérêt général dans cette
période de difficultés, c’est, évidemment, fai
re supporter aux ouvriers et ouvrières les effets
de la crise économique par une diminution de
salaire.
Jean RIVIÈRE.
En petit comité, dans un bureau de
la Préfecture, les chefs de l’adminis
tration de l’Enseignement ont décidé
le déplacement de notre camarade Le
Corre.
La nette volonté de l’isoler, de le
tenir éloigné de tout centre proléta
rien, apparaît clairement.
Le Corre est nommé à Saint-Vigor,
dans le pays de Caux.
C’est aussi dans le pays de Caux,
la région des koulaks et des pires calo-
tins que Briard avait été envoyé.
Nous lutterons pour que cette me
sure de répression soit rapportée; nous
défendrons avec d’autant plus d’achar
nement notre camarade Le Corre qu’il
a été l’objet, de la part des adversaires,
de la plus basse campagne de ragots.
Nous dénoncerons sans trêve, plus
que nous ne l’avons fait jusqu’ici, les
directeurs mouchards, dignes frères
des policiers amateurs employés par
les industriels.
Nous dénoncerons les Rosquin-
Blondel, réactionnaires, apprentis fas
cistes, qui ne s’intéressent à l’école
laïque que pour tenter d’en faire chas
ser les instituteurs communistes.
Nous dénoncerons les municipalités,
qu’elles soient bourgeoises ou « pu-
pistes », lorsqu’elles se rangeront,
comme celle de Gautier, à Oissel, aux
côtés du Préfet Desmars, de l’Inspec
teur d’Académie Meyer, de Blondel,
des patrons, pour que soit atteint par
la répression un instituteur commu
niste.
Non communiste, Le Corre n’aurait
jamais été déplacé d’office, on ne peut
sortir de là.
Ceux qui voient autre chose, ou bien
ont été trompés par ceux qui y avaient
intérêt, ou bien sont des adversaires
décidés à tout.
Nous nous défendrons.
Pas en calomniant, pas en salissant
à la manière de l’agent de Blondel.
En disant la vérité.
Sur la répression, ceux qui l’ap
puient, ceux qui en profitent, ceux
qu’elle frappe... ceux qu’elle ne frap
pera jamais.
A. CoSTENTIN.
du Syndicat unit, de l’Enseig t .
DANS LES HOSPICES DU HAVRE
Cependant que l’administration mu
nicipale fait des dépenses somptueuses
pour des choses inutiles ou pour les
besoins des bourgeois exclusivement,
tout ce qui concerne les ouvriers est
délaissé.
Nous l’avons bien des fois démontré
et le démontrerons encore. C’est ainsi
qu’un groupe de vieillards nous a
transmis une lettre dans laquelle ils
se plaignent des brimades dont ils sont
l’objet.
Par ordre de M. l’Econome, inter
diction est faite aux vieillards de sortir
dans la cour d’honneur. Le vieillard
qui enfreint cet ordre est consigné et
sa sortie du dimanche suivant est sup
primée.
La lettre est signée par 23 vieillards.
Voilà comment sont traités de pau
vres vieux qui, usés avant l’âge par
une vie de dur labeur, devraient pour
tant avoir droit à tous les égards dûs
à leur âge.
Mais en régime capitaliste, il en est
ainsi, lorsque les ouvriers sont devenus
incapables de produire; pour eux, au
cune considération.
Ouvriers du Havre, organisez-vous
dans vos organisations de classe pour
balayer la municipalité radicale du dé
magogue Meyer et la remplacer par
une municipalité du bloc ouvrier et
paysan, composée d’ouvriers capables
en toutes circonstances de prendre en
mains l’intérêt de tous les travailleurs.
L’exemple des municipalités commu
nistes est probant, les bourgeois, mal
gré leur mauvaise foi, ne sont jamais
parvenus à démontrer le contraire.
Le scandale des oustricards
terminé par un
scandaleux acquittement
La pourriture du régime n est plus à
démontrer. Le scandale Oustric ne fait
que l’illustrer. Dans cette période de
crise , les scandales éclatent plus pro
ches les uns des autres, montrant toute
T ignominie du régime capitaliste.
Les efforts de la bourgeoisie pour
masquer toute cette boue, sont vains.
Le peuple se Voit dirigé par des Vo
leurs.
La Haute-Cour était appelée à se
prononcer en dernier ressort sur cette
affaire, le 21 juillet.
Elle a entendu 13 témoins. Les faits
bien connus accablent les accusés et
particulièrement l’ancien ministre Pé~
ret.
Moret, ex-directeur général des
fonds au ministère des finances, ac
cuse Péret d’avoir drainé les capitaux
français à l’étranger par l’introduction
des fausses Valeurs de la Sina-Viscosa
en 1926, au moment de la dépréciation
du franc.
Oustric recevait des bons conseils
de Péret et de Besnard, d’André Hes
se et de Misoffe, des politiciens de
gauche et de droite et distribuait en
compensation quelques centaines de
billets de mille.
Il fayt être un abominable commu
niste pour refuser à un ministre le
droit de gagner honnêtement sa vie.
La Haute-Cour, composée essentiel
lement d’honnêtes gens de cette espè
ce, ne pouvait qu’acquiter.
Les ministres anciens, présents ou
futurs, tous conseillers et obligés de
grands corrupteurs, ne pouvaient
souhaiter que la fin de ce procès qui
était aussi le leur.
Les députés de droite et de gauche,
des royalistes aux socialistes, étaient
d’accord pour limiter les dégâts. Tar
dieu et Flandin, attaqués, avaient ri
posté en flanquant Blum dans l’affaire
Peugeot. Les socialistes lâchèrent
Tardieu et les réactionnaires abandon
nèrent Blum-Peugeot.
De l’extrême droite royaliste à l’ex
trême gauche socialiste , ils sont tous
dans la boue.
La Haute-Cour s’est contentée de
reprocher les « pratiques déplorables »
des politiciens au service d’Oustric.
Les principaux coupables sont ac
quittés. Les grands actionnaires du
Crédit Rouennais sont blancs comme
neige et le Directeur mérite une con
damnation. C’est la justice!
Les communistes, les militants de la
C.G.T.U., les ouvriers luttant contre
la misère que Veulent leur imposer ces
coquins enrichis, sont emprisonnés.
Oustric, Besnard, Vidal et Raoul
Péret s’en Vont libres et joyeux vers
d’autres affaires, salués par la justice
de classe, sous les fleurs offertes par
les belles dames qui participent au
gaspillage des millions volés.
La République continue...
Jean RIVIÈRE.
IIIIIIIIIIIIIIISmillIllllllllSIflIllllillllllllHIII
Chaque jour, lisez
« L'HUMANITE »
Le grand quotidien communiste
d’information
NOTRE OPINION
Paris - LoQUres - Berlin
Les bêtes de proie de l’impérialisme
continuent à s’agiter au chevet de
l’Allemagne capitaliste malade.
De l’autre côté du Rhin, la situa
tion ne s’améliore pas.
Les banques sautent les unes après
les autres.
Les industriels ferment leurs usines.
Les fonctionnaires ont été payés,
les chômeurs ont reçu leurs allocations,
les patrons ont pu retirer des fonds
pour payer les salaires.
Mais pendant combien de temps la
chose sera-t-elle possible ?
En une prochaine fin de mois, ce
peut être la formidable catastrophe du
non-paiement.
La Conférence de Paris a échoué.
La Conférence de Londres a échoué.
Evénement sensationnel : le gouver
nement allemand est venu à Paris.
Puis notre gouvernement s’est trans
porté avec lui à Londres.
A Paris, la France avait un plan de
mise en tutelle politique et économi
que de l’Allemagne.
Les ministres socialistes d’Angle
terre, travaillant pour leur propre im
périalisme, ont jeté par terre le nou
veau Versailles aggravé qu’exigeait
Laval.
A Londres, le gouvernement fran
çais a pris sa revanche et a brisé les
efforts de l’Amérique et de l’Angle
terre qui espéraient domestiquer l’Al
lemagne à leur profit.
C’est ce que le Journal de Rouen,
qui n’est pas regardant, appelle le
« triomphe » de Laval!
Ce triomphe a consisté à faire de
la Conférence de Londres un fiasco
complet.
Pendant que Laval savoure à Paris
une telle victoire, Mac Donald et Hen-
derson, ministres socialistes de roi et
Stimson des Etats-Unis, filent en dou
ce à Berlin où ils essaient cette fois de
mieux réussir aux dépens de l’impéria
lisme français.
La bataille des impérialismes est de
plus en plus aiguë et redoutable.
C’est l’aggravation de la misère des
masses ouvrières d’Allemagne qui se
joue ainsi.
Quel impérialisme se gorgera le
mieux ?
Au bout de tout cela il y a la guerre „
Seule la classe ouvrière peut entra
ver les desseins sinistres du capitalis
me.
C’est pour cela que le prolétariat doit
manifester et manifestera le 1 er août.
Brémont.
LA VIE DU “ PROLO ”
Il faut dire que les résultats que nous obte
nons pour le soutien de notre journal sont
insuffisants.
Du côté des membres du Parti, nous pou
vons citer en exemple la cellule 57, la 56 de
Rouen qui ont fait un gros effort et nous ont
affirmé qu’ils allaient faire mieux encore.
Des sympathisants trop peu nombreux nous
ont envoyé leurs cotisations.
Encore une fois, nous vous disons que nous
avons besoin de la participation active de tous
les lecteurs pour passer ce mauvais moment.
Il nous faut des gros sous.
Le devoir de chaque lecteur, c’est de sou
tenir son journal de classe.
Si chacun des lecteurs de notre journal est
fermement convaincu que notre journal est
une arme de combat entre les mains du pro
létariat pour la lutte contre la bourgeoisie, il
est clair alors que nous devons avoir des résul
tats plus grands.
Camarades lecteurs, membres du Parti, ce
m’est pas un appel ordinaire que nous vous
lançons.
Il ne faut pas dire que c’est l’éternel ta
page.
Comprenez qu’il faut faire un gros effort
peur la fin de juillet et commencement d’août.
Des gros sous, des gros sous.
Pour les grévistes du Nord
P.T.T. de Rouen, liste n° 160, Mé
nard 82 »
et Lemarie 25 »
« Prolétarienne » de Darnétal, versé
par Ménard 30 »
Rouen-Etat, liste n° 1226, Merlin .. 30 »
Quilievéré 57 »
Marin® de Rouen, n° 1255 21 »
Bâtiment Sotteville, n° 1282, Gusta
ve 36 50
Employés de Rouen, n° 1563, Pou
part 53 50
-9
Total précédent .. 2.824 45
Total général.. 3.159 45
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