Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1906-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1906 01 septembre 1906
Description : 1906/09/01 (N9)-1906/09/30. 1906/09/01 (N9)-1906/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565412s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
Guerre à la Guerre
8 e Année. — N° 0.
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
SEPTEMBRE 1906
Organe
Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
ABONNEMENTS
RÉDACTION
DIRECTION :
ADMINISTRATION
PROPAGANDE
France 1 Fr.
Union Postale... 2 —
Henri. Huchet
Paul ALLEGRET
AI me II. Huchet
Des conditions spéciales se
ront offertes à tous ceux
qui en feront la demande.
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINlSTRATION, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hôtel-de-Ville. — LE HAVRE
lie Pacifisme
et
les Catholiques
Il y a des idées qui sont dans l’air. J’ai reçu,
depuis un mois, plusieurs lettres traitant le meme
sujet, un de ceux sur lesquels nous nous som
mes quelquefois expliqués ici et qu’il vaut la
peine de reprendre: l’accord mutuel et la coopé
ration des chrétiens des différentes Eglises pour
l’œuvre de la Paix. Un de mes correspondants,
catholique convaincu cl pratiquant, soutire des
malentendus qui séparent des hommes égale
ment sincères et serait heureux de travailler
dans quelque mesure à rapprocher les distances.
Un autre, en m’onvoyant un article-écrit dans le
Peuple Français , par M. Paul Bureau, profes
seur à l’Institut Catholique, me dit : « Je trouve
cet article vrai et loyal. Vous jugerez sans doute
qu’il serait dommage de n’en pas parler dans
l’Universel comme un appoint aux idées qui nous
sont chères dans notre apostolat commun. » Cet
article porte le titre qui figure en tète de cette
colonne : son auteur, à propos d’une lettre de
M. Ru yssen invitant les Catholiques à collaborer
au Mouvement Pacifiste, dit nettement ce qu’il
pense de l’attitude de ses coreligionnaires sur ce
point.
Après avoir caractérisé l’enseignement du
Christ sur la Paix et la profondeur de sa pro
pagande pacifiste auprès de laquelle « toutes les
nôtres ne sont que jeux d’enfants », M. Bureau
esquisse à grandes lignes l’histoire de la primi
tive Eglise, qui scella sa Prédication d’universel
Amour par ses actes. Il montre les Chrétiens
d’alors, ces « sans patrie », premiers héros du
scrupule de conscience, marchant à la mort sous
les huées des patriotes qui les accablaient de
leurs coups... «Voilà, dit-il, nos grands ancêtres,
voilà nos annales, aucun groupement pacifiste
n’en peut citer d’aussi glorieux. Mais alors, dira-
t-on, allez-vous soutenir que les Catholiques du
XIX e siècle ont été des amis de la Paix? » Ici
qu’on me permette de laisser la parole aM. Paul
Bureau pour une citation de quelque ampleur :
«Non, certes, je ne le soutiendrai pas, parce qu’en
le faisant j’olïenserais gravement la vérité, et pour
me confondre il suffirait de m’opposer la statistique
des nombreuses éditions des œuvres de Joseph de
Maistre, dans lesquelles furent exposées, pour la
grande joie de trois générations chrétiennes, les six
raisons qui prouvent le caractère divin de la guerre.
Il n’y a rien à répondre à M. Ruyssen lorsqu'il re
marque que les réunions et les congrès pacifistes ne
recrutent « guèreque des incroyants, des indifférents
en matière de religion, des protestants, des juifs ou
des francs-maçons ». Comment en sommes-nous
venus là, comment les catholiques ont-ils commis
l’énorme faute d’oublier Y enseignement du « Prince
de la Paix » en un temps où « tant d’incroyants con
sacrent leur vie et leur enthousiasme à prêcher :
« Heureux les pacifiques » ? Comment les adhérents
de la plus admirable et de la plus puissante associa
tion internationale qui ait jamais existé se sont-ils
faits les champions du nationalisme agressif en
France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en
Espagne; comment ont-ils accepté d’être reniés par
les représentants les plus qualifiés de l’esprit paci
fiste moderne, eux dont les ancêtres avaient été les
premiers semeurs de cet esprit pacifiste ? Comment
n'ont-ils pas su récolter dans le succès et la joie les
belles moissons préparées naguère dans les larmes
et au milieu des supplices ?
Etrange et douloureux problème, dont il nt faut
pas chercher la solution, en la séparant de la réponse
à donner à beaucoup d’autres questions similaires,
qui concernent l'attitude des catholiques en face de
la Science, de la démocratie de la République, du
Capitalisme, etc., etc . Plus on fouille le problème,
plus on se sent obligé de remonter au seizième siècle,
à ce siècle redoutable, où tant d’hommes et tant de
forces, qui ne furent pas tous mauvais, contribuèrent
à nouer la grande équivoque, ou pour mieux dire
l’invraisemblable imbroglio au milieu duquel se dé
battent les sociétés nodernes. Puisque M. Ruyssen
et ses amis savent que de cet imbroglio les catholi
ques ne sont pas seuls responsables, qu’ils nous
aident à le résoudre ; en persévérant dans leurs efforts
actuels, ils feront œuvre de bons citoyens, et leur
perspicacité ne peut pas ignorer qu’il existe, pour
répondre à leur collaboration, un groupement com
pact de catholiques bien décidés à travailler, en cette
matière comme en beaucoup d’autres, à la restau
ration « du Catholicisme vrai, traditionnel et vivant,
tel qu'il apparaît à travers l'histoire (le scs docteurs,
de ses héros et de ses saints ».
Cet étrange et douloureux problème a pes*
lourdement sur les destinées de la France : noirs
sommes je le crois, à la veille d’une période de
notre histoire où il déchaînera une crise plus
violente et peut-être plus féconde que dans le
passé. Le malaise que « la grande équivoque »
engendre chez nous, a aujourd’hui une terrible
répercussion dans Lime de notre peuple. Ah!
si ceux qui parlent, comme vient de parler
M. Bureau, pouvaient voir ce qu’est devenue la
Religion dans les campagnes et les montagnes
de France, et combien peu elle diffère du Paga
nisme des Congolais, je crois qu’ils souffriraient
encore bien davantage du trouble où nous nous
débattons à l’heure actuelle.
Mais c’est égal : voilà un noble langage et
nous ne pouvons que rendre hommage à ces
hommes. Maintenant réussiront-ils dans leur
projet? Ils ont ouvert leurs cœurs aux besoins
actuels de la France: l’entraîneroni-ils derrière
eux? Ne sont-ils pas retenus par trop d’attaches
à des institutions qui n’ont pas la force de la vie?
C’est le secret de Dieu et nous savons que son
Esprit souffle où il veut; il peut accomplir des
miracles. Pour ce qui nous concerne, nous ré
pondrons sans aucune hésitation ni arrière
pensée à l’appel de M. Bureau, nous lui deman
dons seulement de changer un mot à ses con
clusions, et au lieu de parler de la restauration
du Catholicisme (ce qui ne signifie pas la même
chose pour tout le monde), nous parlerons avec
lui de la restauration du Christianisme , vrai et
vivant. Paul ALLEGRET.
Credo du Travailleur
Air : Credo du Paysan
I
Dans la cité tout repose et sommeille
Repos gagné après un dur labeur,
Mais vient le jour, le chant clu coq réveille
Jusqu'au lointain le brave travailleur
Calme, dispos, aux champs ou à Vusine
Il va chantant, heureux, plein de gaieté
Car le soleil, tandis qu’il s'achemine,
Semble éclairer, pour lui, la liberté.
RTtFRAIPf
Il croit, en toi, liberté pacifique,
Symbole de bonheur et de fécondité,
Auréolant la grande République,
Il croit en l’avenir , il croit en sa beauté,
Il croit en l'avenir an mot de liberté.
II
Le seul désir de l’humble prolétaire
Serait que tous vivent main dans la main,
Que tons égaux marchent sur cette terre
Vers l’avenir, le soleil de demain,
Et qu’ouvriers, patrons ou millionnaires
Tous des humains soient, sublime beauté,
Non ennemis, mais des amis, des frères,
Sous les plis du drapeau d’égalité.
HE F II Al X
Il croit, en toi, belle et, noble devise,
Symbole de bonheur et-de fécondité
Et que demain plus rien ne nous divise
Il croit en l'avenir, il croit en sa beauté,
Il croit en l’avenir au mot d’égalité.
III
Il ne veut plus les horreurs de la guerre
Assez de morts, assez de deuils, de sang!
I! veut (fil enfui la cause humanitaire
Chez les mortels vienne aussi prendre rang,
Que le soleil éclairant tout le monde
Redonne à tous la joie et la santé,
Et qu'aux deux motsque l'on chante à la ronde
S'ajoute celui-ci : Fraternité.
REFRAIN
Il croit à la fraternité sublime,
Symbole de bonheur 1 et de fécondité
Il croit en toi, devise magnanime
Il croit en l'avenir, il croit en sa beauté
Il croit en l’avenir au mol : Fraternité.
_ —
y ! si mm avions cela t
A la suite d'une conférence évangélique, un
ouvrier s’écriait : «Ah ! si nous avions cela !» Cela,
c’est 1 Evangile éternel, c'est la réforme morale,
c’est la réforme religieuse, c'est le progrès social,
c’est le Christ prêché à tous, c’est la vie spirituelle
se développant sur sa vraie base; c’est la fin du
règne de l’impiété qui dégrade, de la superstition
qui abrutit, c’est la sécurité, c'est la force, c’est le
salut ! — Chrétiens qui croyez à l’Evangile, c’est
eela que la France vous demande.
8 e Année. — N° 0.
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
SEPTEMBRE 1906
Organe
Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
ABONNEMENTS
RÉDACTION
DIRECTION :
ADMINISTRATION
PROPAGANDE
France 1 Fr.
Union Postale... 2 —
Henri. Huchet
Paul ALLEGRET
AI me II. Huchet
Des conditions spéciales se
ront offertes à tous ceux
qui en feront la demande.
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINlSTRATION, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hôtel-de-Ville. — LE HAVRE
lie Pacifisme
et
les Catholiques
Il y a des idées qui sont dans l’air. J’ai reçu,
depuis un mois, plusieurs lettres traitant le meme
sujet, un de ceux sur lesquels nous nous som
mes quelquefois expliqués ici et qu’il vaut la
peine de reprendre: l’accord mutuel et la coopé
ration des chrétiens des différentes Eglises pour
l’œuvre de la Paix. Un de mes correspondants,
catholique convaincu cl pratiquant, soutire des
malentendus qui séparent des hommes égale
ment sincères et serait heureux de travailler
dans quelque mesure à rapprocher les distances.
Un autre, en m’onvoyant un article-écrit dans le
Peuple Français , par M. Paul Bureau, profes
seur à l’Institut Catholique, me dit : « Je trouve
cet article vrai et loyal. Vous jugerez sans doute
qu’il serait dommage de n’en pas parler dans
l’Universel comme un appoint aux idées qui nous
sont chères dans notre apostolat commun. » Cet
article porte le titre qui figure en tète de cette
colonne : son auteur, à propos d’une lettre de
M. Ru yssen invitant les Catholiques à collaborer
au Mouvement Pacifiste, dit nettement ce qu’il
pense de l’attitude de ses coreligionnaires sur ce
point.
Après avoir caractérisé l’enseignement du
Christ sur la Paix et la profondeur de sa pro
pagande pacifiste auprès de laquelle « toutes les
nôtres ne sont que jeux d’enfants », M. Bureau
esquisse à grandes lignes l’histoire de la primi
tive Eglise, qui scella sa Prédication d’universel
Amour par ses actes. Il montre les Chrétiens
d’alors, ces « sans patrie », premiers héros du
scrupule de conscience, marchant à la mort sous
les huées des patriotes qui les accablaient de
leurs coups... «Voilà, dit-il, nos grands ancêtres,
voilà nos annales, aucun groupement pacifiste
n’en peut citer d’aussi glorieux. Mais alors, dira-
t-on, allez-vous soutenir que les Catholiques du
XIX e siècle ont été des amis de la Paix? » Ici
qu’on me permette de laisser la parole aM. Paul
Bureau pour une citation de quelque ampleur :
«Non, certes, je ne le soutiendrai pas, parce qu’en
le faisant j’olïenserais gravement la vérité, et pour
me confondre il suffirait de m’opposer la statistique
des nombreuses éditions des œuvres de Joseph de
Maistre, dans lesquelles furent exposées, pour la
grande joie de trois générations chrétiennes, les six
raisons qui prouvent le caractère divin de la guerre.
Il n’y a rien à répondre à M. Ruyssen lorsqu'il re
marque que les réunions et les congrès pacifistes ne
recrutent « guèreque des incroyants, des indifférents
en matière de religion, des protestants, des juifs ou
des francs-maçons ». Comment en sommes-nous
venus là, comment les catholiques ont-ils commis
l’énorme faute d’oublier Y enseignement du « Prince
de la Paix » en un temps où « tant d’incroyants con
sacrent leur vie et leur enthousiasme à prêcher :
« Heureux les pacifiques » ? Comment les adhérents
de la plus admirable et de la plus puissante associa
tion internationale qui ait jamais existé se sont-ils
faits les champions du nationalisme agressif en
France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en
Espagne; comment ont-ils accepté d’être reniés par
les représentants les plus qualifiés de l’esprit paci
fiste moderne, eux dont les ancêtres avaient été les
premiers semeurs de cet esprit pacifiste ? Comment
n'ont-ils pas su récolter dans le succès et la joie les
belles moissons préparées naguère dans les larmes
et au milieu des supplices ?
Etrange et douloureux problème, dont il nt faut
pas chercher la solution, en la séparant de la réponse
à donner à beaucoup d’autres questions similaires,
qui concernent l'attitude des catholiques en face de
la Science, de la démocratie de la République, du
Capitalisme, etc., etc . Plus on fouille le problème,
plus on se sent obligé de remonter au seizième siècle,
à ce siècle redoutable, où tant d’hommes et tant de
forces, qui ne furent pas tous mauvais, contribuèrent
à nouer la grande équivoque, ou pour mieux dire
l’invraisemblable imbroglio au milieu duquel se dé
battent les sociétés nodernes. Puisque M. Ruyssen
et ses amis savent que de cet imbroglio les catholi
ques ne sont pas seuls responsables, qu’ils nous
aident à le résoudre ; en persévérant dans leurs efforts
actuels, ils feront œuvre de bons citoyens, et leur
perspicacité ne peut pas ignorer qu’il existe, pour
répondre à leur collaboration, un groupement com
pact de catholiques bien décidés à travailler, en cette
matière comme en beaucoup d’autres, à la restau
ration « du Catholicisme vrai, traditionnel et vivant,
tel qu'il apparaît à travers l'histoire (le scs docteurs,
de ses héros et de ses saints ».
Cet étrange et douloureux problème a pes*
lourdement sur les destinées de la France : noirs
sommes je le crois, à la veille d’une période de
notre histoire où il déchaînera une crise plus
violente et peut-être plus féconde que dans le
passé. Le malaise que « la grande équivoque »
engendre chez nous, a aujourd’hui une terrible
répercussion dans Lime de notre peuple. Ah!
si ceux qui parlent, comme vient de parler
M. Bureau, pouvaient voir ce qu’est devenue la
Religion dans les campagnes et les montagnes
de France, et combien peu elle diffère du Paga
nisme des Congolais, je crois qu’ils souffriraient
encore bien davantage du trouble où nous nous
débattons à l’heure actuelle.
Mais c’est égal : voilà un noble langage et
nous ne pouvons que rendre hommage à ces
hommes. Maintenant réussiront-ils dans leur
projet? Ils ont ouvert leurs cœurs aux besoins
actuels de la France: l’entraîneroni-ils derrière
eux? Ne sont-ils pas retenus par trop d’attaches
à des institutions qui n’ont pas la force de la vie?
C’est le secret de Dieu et nous savons que son
Esprit souffle où il veut; il peut accomplir des
miracles. Pour ce qui nous concerne, nous ré
pondrons sans aucune hésitation ni arrière
pensée à l’appel de M. Bureau, nous lui deman
dons seulement de changer un mot à ses con
clusions, et au lieu de parler de la restauration
du Catholicisme (ce qui ne signifie pas la même
chose pour tout le monde), nous parlerons avec
lui de la restauration du Christianisme , vrai et
vivant. Paul ALLEGRET.
Credo du Travailleur
Air : Credo du Paysan
I
Dans la cité tout repose et sommeille
Repos gagné après un dur labeur,
Mais vient le jour, le chant clu coq réveille
Jusqu'au lointain le brave travailleur
Calme, dispos, aux champs ou à Vusine
Il va chantant, heureux, plein de gaieté
Car le soleil, tandis qu’il s'achemine,
Semble éclairer, pour lui, la liberté.
RTtFRAIPf
Il croit, en toi, liberté pacifique,
Symbole de bonheur et de fécondité,
Auréolant la grande République,
Il croit en l’avenir , il croit en sa beauté,
Il croit en l'avenir an mot de liberté.
II
Le seul désir de l’humble prolétaire
Serait que tous vivent main dans la main,
Que tons égaux marchent sur cette terre
Vers l’avenir, le soleil de demain,
Et qu’ouvriers, patrons ou millionnaires
Tous des humains soient, sublime beauté,
Non ennemis, mais des amis, des frères,
Sous les plis du drapeau d’égalité.
HE F II Al X
Il croit, en toi, belle et, noble devise,
Symbole de bonheur et-de fécondité
Et que demain plus rien ne nous divise
Il croit en l'avenir, il croit en sa beauté,
Il croit en l’avenir au mot d’égalité.
III
Il ne veut plus les horreurs de la guerre
Assez de morts, assez de deuils, de sang!
I! veut (fil enfui la cause humanitaire
Chez les mortels vienne aussi prendre rang,
Que le soleil éclairant tout le monde
Redonne à tous la joie et la santé,
Et qu'aux deux motsque l'on chante à la ronde
S'ajoute celui-ci : Fraternité.
REFRAIN
Il croit à la fraternité sublime,
Symbole de bonheur 1 et de fécondité
Il croit en toi, devise magnanime
Il croit en l'avenir, il croit en sa beauté
Il croit en l’avenir au mol : Fraternité.
_ —
y ! si mm avions cela t
A la suite d'une conférence évangélique, un
ouvrier s’écriait : «Ah ! si nous avions cela !» Cela,
c’est 1 Evangile éternel, c'est la réforme morale,
c’est la réforme religieuse, c'est le progrès social,
c’est le Christ prêché à tous, c’est la vie spirituelle
se développant sur sa vraie base; c’est la fin du
règne de l’impiété qui dégrade, de la superstition
qui abrutit, c’est la sécurité, c'est la force, c’est le
salut ! — Chrétiens qui croyez à l’Evangile, c’est
eela que la France vous demande.
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