Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1904-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1904 01 juillet 1904
Description : 1904/07/01 (N15)-1904/07/31. 1904/07/01 (N15)-1904/07/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653875
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
Guerre à la Guerre
6 e Année. — N° 15.
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
- JUILLET 1904
Lr )
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATION, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hôtel-de-Ville. — LE HAVRE
SI J’ÉTAIS FÉE
POÉSIE
dite au Grand-Théâtre de Nîmes, à l’occasion
du Congrès National de la Paix, le 8 avril
1904, par son auteur.
Si j'étais fée, oh ! sur la terre entière
Je répandrais le calme et le bonheur;
Je laisserais les enfants à leur mère;
Je laisserais à la tige sa fleur.
L'agneau timide au bord de la rivière,
Au nez du loup, viendrait boire sans peur;
Pour l'écolier et pour le chat voleur,
Le nid bavard serait chose sacrée;
Et le lapin , sur l'herbe parfumée,
Tranquillement se rirait du chasseur.
Si j'étais fée.
Si j'étais fée, à l'abri des alarmes,
Le laboureur ouvrirait des sillons;
Faucille et faux seraient ses seules armes,
Son seul butin l'or pur de ses moissons.
Pour le travail qui les rend solidaires,
Les nations, unissant leurs eflorts.
S'empresseraient d'abaisser leurs frontières,
L J humanité ne ferait qu’un seul corps.
Tous s’aimeraient, et la haine étouffée
Ne serait plus qu’un posthume remords.
Si j'étais fée.
Si j’étais fée, ai-je dit; mais hélas!
Je vois trop bien que je ne le suis pas ;
On a perdu la magique baguette.
Les hommes sont jaloux et querelleurs ;
Les nations qui devraient être sœurs,
S'abandonnant à leur rage inquiète,
A s'entre-nuire appliquent tout leur soin,
Et l'âge d'or que je rêve est bien loin.
Et je soupire, en cherchant dans mon coin
Comment guérir notre race insensée :
Si j'étais fée !...
Frédéric Passy
Il me faut revenir — ce ne sera peut-être
pas la dernière lois — sur notre campagne en
laveur du scrupule de conscience.
D’abord, je voudrais m’adresser à certains
amis qui m’ont dit ou m’ont écrit qu’ils étaient
troublés par nos idées : ils ne nous comprennent
pas bien et il leur semble que nous ne taisons
pas là une très excellente besogne. Tous ceux
qui ont pu s’entretenir avec nous à cœur ouvert
n’ont pas tardé à se sentir à l’aise ; et je vous
prie de croire, cependant, que parmi eux beau
coup ne nous étaient pas acquis d’avance ! Ils
nous jugeaient, d’après ce qu’ils avaient lu ou
entendu dire, et ils nous jugeaient, mal : nous
ayant mieux compris, ils nous ont approuvés. A
vrai dire, il me paraît difficile, après un peu de
réflexion, qu’il en soit autrement. Tout ce que
nous demandons, c’est qu’on ne nous prête pas
des intentions révolutionnaires que nous n’avons
pas. Quant à ceux qui m’écrivent, il me faudrait,
pour les .éclairer, pouvoir leur communiquer
mon dossier du Congrès de Nîmes, les argu
ments qui m’ont convaincu moi-même, et les
pièces que j’y ai annexées, comprenant entre
autres, les circulaires impériales et ministérielles
aux généraux allemands commandants de corps
d’armée. Quand je le pourrai, c’est-à-dire quand
j’aurai le temps et l’argent nécessaire, je le
ferai imprimer et le répandrai.
Je voudrais, en second lieu, répondre un mot
à certains journaux qui ont publié la note sui
vante :
Le Congrès qui s’est tenu à Nîmes les 7, 8 et 9
avril, a été extrêmement intéressant, d’autant plus
qu’il coïncidait avec l’heureuse conclusion de l'accord
franco-anglais. La qnesdon-la plus controversée a été
celle soulevée par Paul Allégret, des conscrits aux
quels des scrupules de conscience interdisent de por
ter les armes. Malgré le brillant plaidoyer de M. Allé-
gret, appuyé par M me Séverine, par M. Fr. Passy et
par d’autres, le Congrès n’a pas osé prendre en main
la cause de ces victimes de la conscience.
Nous demandons à notre amie Séverine, à MM.
Allégret et Fr. Passy de vouloir bien venir développer
leur thèse à Amsterdam, les 26, 27 et 28 juin. Nul
doute que leur motion trouvera, au milieu des socia
listes libertaires internationaux, plus d’écho à Amster
dam qu’elle n’en a trouvé à Nîmes
Eh bien, non! ce que ne savaient sans doute
pas ceux qui ont écrit ces lignes et qui les
étonnera quelque peu, c’est que ce sont préci
sément les socialistes libertaires qui ont, avec
acharnement, combattu et fait échouer notre
proposition de Nîmes. Us ont donné à leurs
adversaires un bon fouet pour se faire battre ;
et il ne faudra pas qu’ils soient trop surpris si
on n’oublie pas de si tôt, dans leurs propres
milieux, l’étrange inconséquence de leur attitude
lors du dernier Congrès de la Paix.
*
* *
Et cependant, il faut bien croire que nous
avions raison. La très simple et véridique his
toire qui vient de se passer ce mois-ci, dans
l’une de nos plus grandes villes de garnison, en
sera une première et lumineuse démonstration.
11 s’est trouvé un soldat qui, après avoir obéi
scrupuleusement à ses chefs et commencé
l’exercice du maniement d’armes, s’est senti, un
jour — il y a de cela huit ou dix semaines —
saisi par le fameux scrupule de conscience. Au
cune influence ne s’est exercée sur lui : il ne
fait pas partie d’une société pacifique ; il ne lit
pas ['Universel ; je ne sais pas à quelle église
il se rattache, je ne le connais pas, ne l’ai jamais
vu, ne lui ai jamais écrit, ni moi, ni aucun de
nos amis. Ce scrupule lui est venu « tout seul »,
en lisant l’Evangile, m’a-t-on raconté. Vous
devinez ce qui s’est passé : il a été mis en
prison.
Jusqu’ici, rien que de très ordinaire. Mais
voici qui devient plus intéressant : une enquête
— celte enquête dont nous avons tant parlé à
Nîmes — a été faite par ses chefs. Cet homme
avait été jusque-là si parfait soldat, on lui rendait
unanimement un si excellent témoignage, que
l’autorité militaire voulut d’elle-même le sous
traire au Conseil de guerre : bientôt même, son
scrupule bizarre fut assimilé à un cas patholo
gique ; on interna ce malade d’un nouveau
genre dans un hôpital afin de le soumettre à
l’examen des majors ! Et comme conclusion,
voici la lettre que nous venons de recevoir :
27 Juin 1904.
... J’ai la joie de vous apprendre que le soldat X...
a été versé depuis jeudi dans les infirmiers, par ordre
du général commandant le corps d’armée. Il est main
tenant infirmier dans l’hôpital môme où il a été pri
sonnier...
Nous reconnaissons à un commandant de
corps d’armée le droit de prendre une mesure
aussi humanitaire. Nous ne nous reconnaissions
pas à nous-mêmes le droit de le réclamer et nous
demandions à Nîmes une plus rude épreuve.
Nous ne sommes pas étonnés de voir que dans
certaines âmes, nos idées aient pu faire un aussi
réjouissant chemin : nous en éprouvons pour
tant une légitime fierté. Nous ne commettrons
pas la faute de féliciter ce général : il a agi en
homme de conscience et ne demande pas à être
remercié. Nous dédions cet exemple aux « paci
fiques » qui nous ont combattus àNimes.
Paul Allégret.
RÉUNION DU COMITÉ CENTRAL
des (( Amis de la Paix »
Le Comité Central des Amis de la Paix s J est.
réuni le 2 juin, à Rouen.
M. Allégret fait un exposé des progrès actuels
du mouvement pacifique en France. Les chrétiens
commencent à prendre part à la grande bataille
pour la Paix: mais ils sont peu nombreux encore
et ils se heurtent à une grande puissance d'oppo
sition faite d'inertie, de parti pris ou d'hostilité.
Ils ont devant eux une grande tache et doivent
redoubler d’efforts pour entraîner derrière eux la
masse qui n'a pas encore compris son devoir à ce
sujet.
Après cet exposé et un échange d’observations
entre les membres présents, les décisions suivantes
sont prises à l'unanimité :
1° Pendant le cours de l'hiver prochain, une
campagne de conférences sera faite en faveur du
mouvement pacifique chrétien dans les églises de
Normandie.
2° La délibération suivante sera envogée à la
Délégation Permanente : « Les Amis de la Paix
réunis à Rouen en Comité Central, envoient leur
cordial salut à la Délégation Permanente des So
ciétés françaises de la Paix. Ils se réjouissent des
progrès de la cause pacifique, dont le programme
est si conforme aux idées du christianisme évan
gélique qu’ils représentent ; et ils adressent leurs
félicitations a la Délégation Permanente pour la
large part qui lui revient dans la diffusion des
idées de Paix et d'Arbitrage. »
ABONNEMENTS
RÉDACTION
IIIItlKTIOV :
ADMINISTRATION
/ Jf
PROPAGANDE
France 1 Fr
H. Huchet
Paul ALLÉGRET
Yves Le Bail
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande
*
Union Postale... 2 —
M ine H. Huichet
AU HAVRE
AL me Yves Le Bail
Pac
3° Le Comité émet le vœu que la questiojn du
icifisme chrétien soit mise à l'ordre du jour des
6 e Année. — N° 15.
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
- JUILLET 1904
Lr )
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATION, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hôtel-de-Ville. — LE HAVRE
SI J’ÉTAIS FÉE
POÉSIE
dite au Grand-Théâtre de Nîmes, à l’occasion
du Congrès National de la Paix, le 8 avril
1904, par son auteur.
Si j'étais fée, oh ! sur la terre entière
Je répandrais le calme et le bonheur;
Je laisserais les enfants à leur mère;
Je laisserais à la tige sa fleur.
L'agneau timide au bord de la rivière,
Au nez du loup, viendrait boire sans peur;
Pour l'écolier et pour le chat voleur,
Le nid bavard serait chose sacrée;
Et le lapin , sur l'herbe parfumée,
Tranquillement se rirait du chasseur.
Si j'étais fée.
Si j'étais fée, à l'abri des alarmes,
Le laboureur ouvrirait des sillons;
Faucille et faux seraient ses seules armes,
Son seul butin l'or pur de ses moissons.
Pour le travail qui les rend solidaires,
Les nations, unissant leurs eflorts.
S'empresseraient d'abaisser leurs frontières,
L J humanité ne ferait qu’un seul corps.
Tous s’aimeraient, et la haine étouffée
Ne serait plus qu’un posthume remords.
Si j'étais fée.
Si j’étais fée, ai-je dit; mais hélas!
Je vois trop bien que je ne le suis pas ;
On a perdu la magique baguette.
Les hommes sont jaloux et querelleurs ;
Les nations qui devraient être sœurs,
S'abandonnant à leur rage inquiète,
A s'entre-nuire appliquent tout leur soin,
Et l'âge d'or que je rêve est bien loin.
Et je soupire, en cherchant dans mon coin
Comment guérir notre race insensée :
Si j'étais fée !...
Frédéric Passy
Il me faut revenir — ce ne sera peut-être
pas la dernière lois — sur notre campagne en
laveur du scrupule de conscience.
D’abord, je voudrais m’adresser à certains
amis qui m’ont dit ou m’ont écrit qu’ils étaient
troublés par nos idées : ils ne nous comprennent
pas bien et il leur semble que nous ne taisons
pas là une très excellente besogne. Tous ceux
qui ont pu s’entretenir avec nous à cœur ouvert
n’ont pas tardé à se sentir à l’aise ; et je vous
prie de croire, cependant, que parmi eux beau
coup ne nous étaient pas acquis d’avance ! Ils
nous jugeaient, d’après ce qu’ils avaient lu ou
entendu dire, et ils nous jugeaient, mal : nous
ayant mieux compris, ils nous ont approuvés. A
vrai dire, il me paraît difficile, après un peu de
réflexion, qu’il en soit autrement. Tout ce que
nous demandons, c’est qu’on ne nous prête pas
des intentions révolutionnaires que nous n’avons
pas. Quant à ceux qui m’écrivent, il me faudrait,
pour les .éclairer, pouvoir leur communiquer
mon dossier du Congrès de Nîmes, les argu
ments qui m’ont convaincu moi-même, et les
pièces que j’y ai annexées, comprenant entre
autres, les circulaires impériales et ministérielles
aux généraux allemands commandants de corps
d’armée. Quand je le pourrai, c’est-à-dire quand
j’aurai le temps et l’argent nécessaire, je le
ferai imprimer et le répandrai.
Je voudrais, en second lieu, répondre un mot
à certains journaux qui ont publié la note sui
vante :
Le Congrès qui s’est tenu à Nîmes les 7, 8 et 9
avril, a été extrêmement intéressant, d’autant plus
qu’il coïncidait avec l’heureuse conclusion de l'accord
franco-anglais. La qnesdon-la plus controversée a été
celle soulevée par Paul Allégret, des conscrits aux
quels des scrupules de conscience interdisent de por
ter les armes. Malgré le brillant plaidoyer de M. Allé-
gret, appuyé par M me Séverine, par M. Fr. Passy et
par d’autres, le Congrès n’a pas osé prendre en main
la cause de ces victimes de la conscience.
Nous demandons à notre amie Séverine, à MM.
Allégret et Fr. Passy de vouloir bien venir développer
leur thèse à Amsterdam, les 26, 27 et 28 juin. Nul
doute que leur motion trouvera, au milieu des socia
listes libertaires internationaux, plus d’écho à Amster
dam qu’elle n’en a trouvé à Nîmes
Eh bien, non! ce que ne savaient sans doute
pas ceux qui ont écrit ces lignes et qui les
étonnera quelque peu, c’est que ce sont préci
sément les socialistes libertaires qui ont, avec
acharnement, combattu et fait échouer notre
proposition de Nîmes. Us ont donné à leurs
adversaires un bon fouet pour se faire battre ;
et il ne faudra pas qu’ils soient trop surpris si
on n’oublie pas de si tôt, dans leurs propres
milieux, l’étrange inconséquence de leur attitude
lors du dernier Congrès de la Paix.
*
* *
Et cependant, il faut bien croire que nous
avions raison. La très simple et véridique his
toire qui vient de se passer ce mois-ci, dans
l’une de nos plus grandes villes de garnison, en
sera une première et lumineuse démonstration.
11 s’est trouvé un soldat qui, après avoir obéi
scrupuleusement à ses chefs et commencé
l’exercice du maniement d’armes, s’est senti, un
jour — il y a de cela huit ou dix semaines —
saisi par le fameux scrupule de conscience. Au
cune influence ne s’est exercée sur lui : il ne
fait pas partie d’une société pacifique ; il ne lit
pas ['Universel ; je ne sais pas à quelle église
il se rattache, je ne le connais pas, ne l’ai jamais
vu, ne lui ai jamais écrit, ni moi, ni aucun de
nos amis. Ce scrupule lui est venu « tout seul »,
en lisant l’Evangile, m’a-t-on raconté. Vous
devinez ce qui s’est passé : il a été mis en
prison.
Jusqu’ici, rien que de très ordinaire. Mais
voici qui devient plus intéressant : une enquête
— celte enquête dont nous avons tant parlé à
Nîmes — a été faite par ses chefs. Cet homme
avait été jusque-là si parfait soldat, on lui rendait
unanimement un si excellent témoignage, que
l’autorité militaire voulut d’elle-même le sous
traire au Conseil de guerre : bientôt même, son
scrupule bizarre fut assimilé à un cas patholo
gique ; on interna ce malade d’un nouveau
genre dans un hôpital afin de le soumettre à
l’examen des majors ! Et comme conclusion,
voici la lettre que nous venons de recevoir :
27 Juin 1904.
... J’ai la joie de vous apprendre que le soldat X...
a été versé depuis jeudi dans les infirmiers, par ordre
du général commandant le corps d’armée. Il est main
tenant infirmier dans l’hôpital môme où il a été pri
sonnier...
Nous reconnaissons à un commandant de
corps d’armée le droit de prendre une mesure
aussi humanitaire. Nous ne nous reconnaissions
pas à nous-mêmes le droit de le réclamer et nous
demandions à Nîmes une plus rude épreuve.
Nous ne sommes pas étonnés de voir que dans
certaines âmes, nos idées aient pu faire un aussi
réjouissant chemin : nous en éprouvons pour
tant une légitime fierté. Nous ne commettrons
pas la faute de féliciter ce général : il a agi en
homme de conscience et ne demande pas à être
remercié. Nous dédions cet exemple aux « paci
fiques » qui nous ont combattus àNimes.
Paul Allégret.
RÉUNION DU COMITÉ CENTRAL
des (( Amis de la Paix »
Le Comité Central des Amis de la Paix s J est.
réuni le 2 juin, à Rouen.
M. Allégret fait un exposé des progrès actuels
du mouvement pacifique en France. Les chrétiens
commencent à prendre part à la grande bataille
pour la Paix: mais ils sont peu nombreux encore
et ils se heurtent à une grande puissance d'oppo
sition faite d'inertie, de parti pris ou d'hostilité.
Ils ont devant eux une grande tache et doivent
redoubler d’efforts pour entraîner derrière eux la
masse qui n'a pas encore compris son devoir à ce
sujet.
Après cet exposé et un échange d’observations
entre les membres présents, les décisions suivantes
sont prises à l'unanimité :
1° Pendant le cours de l'hiver prochain, une
campagne de conférences sera faite en faveur du
mouvement pacifique chrétien dans les églises de
Normandie.
2° La délibération suivante sera envogée à la
Délégation Permanente : « Les Amis de la Paix
réunis à Rouen en Comité Central, envoient leur
cordial salut à la Délégation Permanente des So
ciétés françaises de la Paix. Ils se réjouissent des
progrès de la cause pacifique, dont le programme
est si conforme aux idées du christianisme évan
gélique qu’ils représentent ; et ils adressent leurs
félicitations a la Délégation Permanente pour la
large part qui lui revient dans la diffusion des
idées de Paix et d'Arbitrage. »
ABONNEMENTS
RÉDACTION
IIIItlKTIOV :
ADMINISTRATION
/ Jf
PROPAGANDE
France 1 Fr
H. Huchet
Paul ALLÉGRET
Yves Le Bail
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande
*
Union Postale... 2 —
M ine H. Huichet
AU HAVRE
AL me Yves Le Bail
Pac
3° Le Comité émet le vœu que la questiojn du
icifisme chrétien soit mise à l'ordre du jour des
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 89.19%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 89.19%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k45653875/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k45653875/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k45653875/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k45653875
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k45653875
Facebook
Twitter