Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1904-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (N10)-1904/02/28. 1904/02/01 (N10)-1904/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653823
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
Guerre à la Guerre
V j£
6 e Année. — N° 10.
MENSUEL
Oincj Centimes le INJ’u.mér'O
FÉVRIER 1904
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
“ PAIX SUR LA TERRE I ”
ABONNEMENTS
France 1 Fr.
Union Postale... 2 —
RÉDACTION
IHIIECTIOX :
ADMINISTRATION
IT. Huchet
Paul ALLÉGRET
Yves Le Bail
AX me IT. Bucliet
AU HAVRE
jSt me ,Yves Le Bail
PROPAGANDE
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande,
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATION, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hotel-de-Ville. LE HAVRE
Au Parti de la Paix
Dédié à M. le Pasteur ALLEGRET,
Président des Amis de la Paix
O Parti de la Paix! ô Parti consolant!
De meme que la Force invincible et première
De toutes les couleurs compose la lumière
Oui jaillit dans les deux de Castre étincelant,
Tu composas d'un geste hiératique et lent
Avec tous les drapeaux arrachés aux frontières,
Ce faisceau coloré qui , dans tes mains altières ,
Se change sur nos fronts en un étendard blanc!
Ah! puissent, conviés par ta voix équitable ,
S'asseoir les Nations à ton unique table
Dans la Cité d’amour qui grandit sous ta main!
Puisse , dans la splendeur d'une aurore prochaine ,
Le vrai Christ ennemi du sang et de la haine,
Planter ton étendard sur l'édifice humain!
Georges Thouret.
Havre , Janvier igoj.
Question d’Aujourd’hui et le lésais
« Il ne faut pas se lasser d’entreprendre
l’éducation de l’opinion simultanément dans
tous les pays du monde civilisé, et dans toutes
les classes. Les ouvriers et les paysans n’ont
plus besoin d’étre convertis : ils aspirent à ne
plus servir de chair à canon. De meme les intel
lectuels. Mais les commerçants, les industriels,
les administrateurs, tous ceux qui croient avoir
intérêt à perpétuer indéfiniment les antago
nismes internationaux, ceux-là il faut leur ex
pliquer leur erreur... »
Ainsi s’exprime M. d’Eslournelles de Constant
dans la préface qu’il a écrite pour Y Almanach
de la Paix de 1904. J’ai lu avec plaisir les
excellentes choses qu’il dit, et qu’il dit fort bien;
j’ai le regret de n’étre pas de son avis en ce qui
concerne l’affirmation ci-dessus. On m’accorde
en général un caractère optimiste : mon opti
misme ne peut cependant pas atteindre à celui
de M. d’Estournelles dans cette question si
actuelle, si nécessaire et si importante de l’édu
cation de l’opinion. Je crois qu’il se trompe et
que son erreur peut être dangereuse pour notre
propagande pacifique.
L’honorable président du groupe parlemen
taire de l’arbitrage considère comme définitive
ment convertis à la cause de la paix les ouvriers
et les paysans d’une part, les intellectuels de
l’autre. Pour ceux-ci j’ai la partie trop belle à
essayer de le contredire : il n’y a qu’a lire nos
principales revues et nos grands journaux! A
part une minorité d’hommes de conscience,
d’énergie et d’activité, qui un peu partout sont
entrés dans le mouvement des Universités po
pulaires ou dans les organes d’avant-garde, les
(( intellectuels » ne sont guère nos amis. J’ai
sous les yeux un article de M. de Coubertin
publié sous ce titre : l’Œuvre de Paix. A en
juger par ceux qui se sont donné le malin
plaisir de m’en offrir gratuitement la lecture,
je dois croire qu’il correspondait exactement à
ieurs pensées intimes et devait contenir une
bonne leçon à l’adresse d’un pacifique militant.
En veut-on connaître l’esprit? Ecoutez :
Si les pacifistes se montrent satisfaits de l’année
1903, c’est que vraiment ils ne sont point difficiles.
Sans doute, au cours de ces douze mois, ils ont co
pieusement banqueté. Tudieu! messeigneurs, que de
festoiements, que de lumières électriques, que de
foies gras et de musiques suaves ! Mais ils ont en
même temps abondamment péroré et c’est une cir
constance grave qu’à travers tant de discours, d’ail
leurs fort éloquents, il demeure impossible, de relever
une parole sérieuse. On s’est salué,. félicité, compli
menté et embrassé. Rien n’a été dit qui permette de
fonder une espérance solide et durable sur cette arbi
trage qu’on nous présentait comme « devant abolir la
guerre » ; et dont ies débuts, il faut l’avouer, avaient
déjà quelque peu trompé notre attente Les paci-
listes, le sourire aux lèvres, se sont flattés de tuer la
guerre : ils ont tendu devant elle le filet de l’arbitrage,
comme des enfants joyeux qui poseraient des fils de
fer sur la crête des falaises, pour arrêter le vent. ...
Qu’on rapproche cela des conversations de
salon, du prestige dont jouit toujours, dans nos
familles, la préparation à la carrière militaire,
du vote de la Chambre sur la motion Hubbard
(où étiez-vous M. d’Estournelles?); des réponses
à l’enquête ouverte par les Questions Diploma
tiques et Coloniales sur l’arbitrage franco-an
glais, etc... et l’on verra ce qu’il reste des intel
lectuels gagnés à la cause de la Paix!
Parlons maintenant des paysans et des ou
vriers. Je ne connais pas assez la mentalité des
premiers pour en disserter savamment : j’en
tends cependant dire par des gens qui s’y con
naissent que les campagnes constituent actuel
lement dans les trois quarts de nos départements
la grande masse arriérée, attachée encore aux
idées rétrogrades d’autrefois, nationaliste, étroite
et réactionnaire. Je suis entré ces derniers temps
dans quelques fermes de mon pays et j’ai été
frappé de ceci — c’est un fait que je livre à la
méditation de mes collègues en pacifisme —
c’est que les seules gravures ornant la chambre
commune ou dort, mange et vit le paysan nor
mand, sont les suppléments enluminés ou les
almanachs criards du Petit Journal. Le piou
piou françait charge, la baïonnette au canon,
dans la plaine aux flaques de carmin, et allègre
ment s’élance par dessus les crânes ouverts et
les cadavres amoncelés; tandis que dans le haut
de 1 image s’envolent gracieusement les obus
rouges et dorés. Tel est le rêve glorieux du sol
dat — sang et feu, art et poésie — qui préside
encore a l’éducation des enfants de la glèbe.
Et quant aux ouvriers, j’aimerais que M.
d’Estournelles put entendre les camarades qui
passent leur vie dans nos grands ateliers ou
nos grandes usines, nous raconter en certaines
séances des a Amis de la Paix », leurs expérien
ces de travail. C’est là, dans les conversations
sans fard qui se nouent autour des machines,
sous le feu des chaudières — comme aussi,
hélas ! dans la confraternité des tournées chez
le débitant — qu’on peut tâter le pouls à l’opi
nion du peuple. Nos amis en reviennent navrés
et découragés, tant le poison de l’éducation
guerrière leur paraît encore redoutable. Et
d’eux-mêmes, pour pouvoir s’armer par l’étude
et se rendre capables de répondre aux assauts
des prétendus bons patriotes, ils ont obtenu de
notre société la création d’un cercle d’étude,
libre association de pacifiques décidés, où l’on
fait provision d’arguments pour la discussion
de demain.
D’ailleurs, qu’on nous montre donc la poussée
de la masse venant épauler et seconder nos ef-
lorts ! On parle de quelques adhésions syndicales
ou ouvrières’; on a applaudi pour la première
fois quelques-uns de leurs délégués à Ronen, et
en particulier les représentants d’organisations
socialistes ou radicales comme Smith, Green,
Le Foyer, etc., mais j’ai peur que la grande
masse des travailleurs soit encore passive,
inerte, indifférente, prête à couvrir d’enthou
siastes bravos la diatribe guerrière ou le couplet
qui sent la poudre.
Non, mes amis, il n’est pas encore temps de
célébrer l’attachement fidèle de l’opinion uni
verselle à la justice dans la paix : ce serait se
leurrer d’un fol espoir. Il est temps de travaill
er ; de s’organiser mieux que nous ne le som
mes ; d’entreprendre une méthodique propa
gande ; de multiplier les images, les brochures,
les conférences. « Le levain commence à peine
à faire lever la pâte », et pour employer encore
une comparaison de l’Evangile : la semence
qui doit devenir un grand arbre n’est pour
l’instant qu’une bien faible plante !
Paul Allégret.
L’article annoncé de M. Dartigue ne paraî
tra qu’en mars.
V j£
6 e Année. — N° 10.
MENSUEL
Oincj Centimes le INJ’u.mér'O
FÉVRIER 1904
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
“ PAIX SUR LA TERRE I ”
ABONNEMENTS
France 1 Fr.
Union Postale... 2 —
RÉDACTION
IHIIECTIOX :
ADMINISTRATION
IT. Huchet
Paul ALLÉGRET
Yves Le Bail
AX me IT. Bucliet
AU HAVRE
jSt me ,Yves Le Bail
PROPAGANDE
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande,
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATION, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hotel-de-Ville. LE HAVRE
Au Parti de la Paix
Dédié à M. le Pasteur ALLEGRET,
Président des Amis de la Paix
O Parti de la Paix! ô Parti consolant!
De meme que la Force invincible et première
De toutes les couleurs compose la lumière
Oui jaillit dans les deux de Castre étincelant,
Tu composas d'un geste hiératique et lent
Avec tous les drapeaux arrachés aux frontières,
Ce faisceau coloré qui , dans tes mains altières ,
Se change sur nos fronts en un étendard blanc!
Ah! puissent, conviés par ta voix équitable ,
S'asseoir les Nations à ton unique table
Dans la Cité d’amour qui grandit sous ta main!
Puisse , dans la splendeur d'une aurore prochaine ,
Le vrai Christ ennemi du sang et de la haine,
Planter ton étendard sur l'édifice humain!
Georges Thouret.
Havre , Janvier igoj.
Question d’Aujourd’hui et le lésais
« Il ne faut pas se lasser d’entreprendre
l’éducation de l’opinion simultanément dans
tous les pays du monde civilisé, et dans toutes
les classes. Les ouvriers et les paysans n’ont
plus besoin d’étre convertis : ils aspirent à ne
plus servir de chair à canon. De meme les intel
lectuels. Mais les commerçants, les industriels,
les administrateurs, tous ceux qui croient avoir
intérêt à perpétuer indéfiniment les antago
nismes internationaux, ceux-là il faut leur ex
pliquer leur erreur... »
Ainsi s’exprime M. d’Eslournelles de Constant
dans la préface qu’il a écrite pour Y Almanach
de la Paix de 1904. J’ai lu avec plaisir les
excellentes choses qu’il dit, et qu’il dit fort bien;
j’ai le regret de n’étre pas de son avis en ce qui
concerne l’affirmation ci-dessus. On m’accorde
en général un caractère optimiste : mon opti
misme ne peut cependant pas atteindre à celui
de M. d’Estournelles dans cette question si
actuelle, si nécessaire et si importante de l’édu
cation de l’opinion. Je crois qu’il se trompe et
que son erreur peut être dangereuse pour notre
propagande pacifique.
L’honorable président du groupe parlemen
taire de l’arbitrage considère comme définitive
ment convertis à la cause de la paix les ouvriers
et les paysans d’une part, les intellectuels de
l’autre. Pour ceux-ci j’ai la partie trop belle à
essayer de le contredire : il n’y a qu’a lire nos
principales revues et nos grands journaux! A
part une minorité d’hommes de conscience,
d’énergie et d’activité, qui un peu partout sont
entrés dans le mouvement des Universités po
pulaires ou dans les organes d’avant-garde, les
(( intellectuels » ne sont guère nos amis. J’ai
sous les yeux un article de M. de Coubertin
publié sous ce titre : l’Œuvre de Paix. A en
juger par ceux qui se sont donné le malin
plaisir de m’en offrir gratuitement la lecture,
je dois croire qu’il correspondait exactement à
ieurs pensées intimes et devait contenir une
bonne leçon à l’adresse d’un pacifique militant.
En veut-on connaître l’esprit? Ecoutez :
Si les pacifistes se montrent satisfaits de l’année
1903, c’est que vraiment ils ne sont point difficiles.
Sans doute, au cours de ces douze mois, ils ont co
pieusement banqueté. Tudieu! messeigneurs, que de
festoiements, que de lumières électriques, que de
foies gras et de musiques suaves ! Mais ils ont en
même temps abondamment péroré et c’est une cir
constance grave qu’à travers tant de discours, d’ail
leurs fort éloquents, il demeure impossible, de relever
une parole sérieuse. On s’est salué,. félicité, compli
menté et embrassé. Rien n’a été dit qui permette de
fonder une espérance solide et durable sur cette arbi
trage qu’on nous présentait comme « devant abolir la
guerre » ; et dont ies débuts, il faut l’avouer, avaient
déjà quelque peu trompé notre attente Les paci-
listes, le sourire aux lèvres, se sont flattés de tuer la
guerre : ils ont tendu devant elle le filet de l’arbitrage,
comme des enfants joyeux qui poseraient des fils de
fer sur la crête des falaises, pour arrêter le vent. ...
Qu’on rapproche cela des conversations de
salon, du prestige dont jouit toujours, dans nos
familles, la préparation à la carrière militaire,
du vote de la Chambre sur la motion Hubbard
(où étiez-vous M. d’Estournelles?); des réponses
à l’enquête ouverte par les Questions Diploma
tiques et Coloniales sur l’arbitrage franco-an
glais, etc... et l’on verra ce qu’il reste des intel
lectuels gagnés à la cause de la Paix!
Parlons maintenant des paysans et des ou
vriers. Je ne connais pas assez la mentalité des
premiers pour en disserter savamment : j’en
tends cependant dire par des gens qui s’y con
naissent que les campagnes constituent actuel
lement dans les trois quarts de nos départements
la grande masse arriérée, attachée encore aux
idées rétrogrades d’autrefois, nationaliste, étroite
et réactionnaire. Je suis entré ces derniers temps
dans quelques fermes de mon pays et j’ai été
frappé de ceci — c’est un fait que je livre à la
méditation de mes collègues en pacifisme —
c’est que les seules gravures ornant la chambre
commune ou dort, mange et vit le paysan nor
mand, sont les suppléments enluminés ou les
almanachs criards du Petit Journal. Le piou
piou françait charge, la baïonnette au canon,
dans la plaine aux flaques de carmin, et allègre
ment s’élance par dessus les crânes ouverts et
les cadavres amoncelés; tandis que dans le haut
de 1 image s’envolent gracieusement les obus
rouges et dorés. Tel est le rêve glorieux du sol
dat — sang et feu, art et poésie — qui préside
encore a l’éducation des enfants de la glèbe.
Et quant aux ouvriers, j’aimerais que M.
d’Estournelles put entendre les camarades qui
passent leur vie dans nos grands ateliers ou
nos grandes usines, nous raconter en certaines
séances des a Amis de la Paix », leurs expérien
ces de travail. C’est là, dans les conversations
sans fard qui se nouent autour des machines,
sous le feu des chaudières — comme aussi,
hélas ! dans la confraternité des tournées chez
le débitant — qu’on peut tâter le pouls à l’opi
nion du peuple. Nos amis en reviennent navrés
et découragés, tant le poison de l’éducation
guerrière leur paraît encore redoutable. Et
d’eux-mêmes, pour pouvoir s’armer par l’étude
et se rendre capables de répondre aux assauts
des prétendus bons patriotes, ils ont obtenu de
notre société la création d’un cercle d’étude,
libre association de pacifiques décidés, où l’on
fait provision d’arguments pour la discussion
de demain.
D’ailleurs, qu’on nous montre donc la poussée
de la masse venant épauler et seconder nos ef-
lorts ! On parle de quelques adhésions syndicales
ou ouvrières’; on a applaudi pour la première
fois quelques-uns de leurs délégués à Ronen, et
en particulier les représentants d’organisations
socialistes ou radicales comme Smith, Green,
Le Foyer, etc., mais j’ai peur que la grande
masse des travailleurs soit encore passive,
inerte, indifférente, prête à couvrir d’enthou
siastes bravos la diatribe guerrière ou le couplet
qui sent la poudre.
Non, mes amis, il n’est pas encore temps de
célébrer l’attachement fidèle de l’opinion uni
verselle à la justice dans la paix : ce serait se
leurrer d’un fol espoir. Il est temps de travaill
er ; de s’organiser mieux que nous ne le som
mes ; d’entreprendre une méthodique propa
gande ; de multiplier les images, les brochures,
les conférences. « Le levain commence à peine
à faire lever la pâte », et pour employer encore
une comparaison de l’Evangile : la semence
qui doit devenir un grand arbre n’est pour
l’instant qu’une bien faible plante !
Paul Allégret.
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