Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1903-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1903 01 décembre 1903
Description : 1903/12/01 (N8)-1903/12/31. 1903/12/01 (N8)-1903/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653808
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
Organe du Mouvement Pacifique C
de Langue ^ Française
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
rétien
ABONNEMENTS
RÉDACTION
niRECTIOK :
ADMINISTRATION
PROPAGANDE
France 1 Fr.
Union Postale... 2 —
I X . IX u. c 1 1 e t
Paul ALLÉGRET
Yves Le 11 ail
Des abonnements Gratuits
JAI me H. TT u ch. et
AU HAVRE
At me Yves Le lia il
seront servis a tous ceux
qui en feront la demande.
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATION, s’adresser au Bureau de l'UNIVERSEL, 19, Place de l’Hôtel-de-Ville. — LE HAVRE
Le Soleil levant nous a visités d’en haut,
pour éclairer ceux qui sont assis dans les
ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour
diriger nos pas dans le chemin de la Paix»
Luc 1/79.
11 y a de la joie pour ceux qui conseil
lent la Paix.
Prov. X1I/20.
Chant pour Noël
Voici de tes enfants, Seigneur, une poignée.
Seuls , nous ne pouvons rien contre tés ennemis,
Mais au contact du mal , notre âme est indignée■;
Nous voulons voir ta cause en tous les cœurs gagnée
Et sous ton étendard , le monde entier soumis.
Nous voulons proclamer le glorieux message
Qui parle de salut et guérit la douleur ;
Du péché , de la haine, arrêter le ravage .,
Répandre la lumière , abolir l’esclavage
Et, messagers de paix , consoler le malheur.
Nous avons dans nos cœurs une vive espérance ;
Oui , nous croyons aux temps glorieux et nouveaux
Où nul ne connaîtra ni larme , ni souffrance ,
Et nous voulons hâter ce jour de délivrance :
O Dieu , daigne bénir nos vœux et nos travaux.
Viens , et nous (ensuivrons, ô notre capitaine !
Viens , et de ton esprit par toi-même embrasés ,
Unis dans ton amour , nous marcherons sans peine.
La victoire avec toi nous paraîtra certaine,
Les sentiers les plus durs nous deviendront aisés !
(Cant. Pop. N° 177.)
Réunions organisées au Havre
PAR
“ LES AMIS DE LA PAIX ”
Salle de conférences, 35, rue d’Estimauville, à 8 h. 1/4
Vendredi 4 Décembre, conférence publique. — LA PAIX
INDIVIDUELLE (M. et M™ e H. HUCHET).
Vendredi 11 Décembre. — LA PAIX DU FOYER
(M. et M me LE BAIL).
Vendredi 18 Décembre. — LA PAIX NATIONALE
(M. ALLÉGRET).
Le Dimanche 20 Décembre (Dimanche de la Paix),
à trois heures précises , fête annuelle des Amis de la
Paix, 65, rue de Paris, au Restaurant de l’Avenir (sur
invitation).
Le Mercredi 30 Décembre, 35, rue d’Estimauville, à
8 h. 1/4 du soir, Séance statutaire des Membres.
k Mitres le lMse tareê
Nous avons signalé, dans notre dernier nu
méro, la délibération du synode des Vallées
Vaudoises et la pétition des ecclésiastiques an
glicans, demandant la mise à part d’un diman
che de décembre pour la Paix. Ce sont là de ces
a signes des temps » auxquels nous nous repro
cherions de ne pas être attentifs, car ils nous
montrent la voie à suivre : c’est aux asssem-
blées ou aux corps représentant les sociétés
religieuses qu’il appartient maintenant d’élever
la voix en faveur de la Paix. On parle beaucoup
d’autre part de Yu/Uori des chrétiens : pourquoi
tous ceux qui se réclament du Christ ne s’uni
raient-ils pas dans un effort spécial et commun
pour la Paix dont la première et peu compro
mettante manifestation serait l’institution du
Dimanche de la Paix ?
Déjà quelques pasteurs appartenant à (rois
Eglises différentes ont pris l’initiative, en ces
dernières années, d’adresser un appel aux pro
testants français. Voici le texte de leur circu
laire pour i()o4 :
Messieurs et chers Frères,
Nous aimons, comme les années précédentes, à vous
adresser ces lignes, moins pour plaider auprès de vous
la cause de la paix entre les hommes, que pour vous
inviter à la porter devant le peuple chrétien, l'un des
dimanches qui précèdent Noël, de préférence le 20
décembre.
Ce jour-là, en même temps que des prières spé
ciales pour la Paix seront adressées à Dieu, vous
trouverez bon, sans doute, do rappeler aux fidèles
comment se raflache à la prière de Jésus : « Que ton
règne vienne ! » le devoir de désirer, de préparer, de
hâter l'avènement de la paix sur la terre. Bien des
signes réjouissants attestent le progrès que cette
cause sainte a déjà fait dans les cœurs de tous ou
presque tous, et l’empire qu’exerce sur les princes et
sur les peuples, en dépit de lant de douleurs accumu
lées encore aujourd’hui par les fureurs de la guerre,
cette réalité bénie, entrevue par nos ardentes espéran -
ces : « la Paix entre les hommes. »
Nous sommes heureux de penser que l’iuslilut'iun
d’un « Dimanche de la Paix » tend de plus en plus à
s'acclimater dans nos liglises protestantes et nous
croyons répondre à votre propre désir eu vous la
recommandant de tout notre cœur.
Vos frères en Jésus-Christ.
Au nom d’un groupe de pasteurs :
Benjamin Couve.
C’est déjà quelque chose, et même beaucoup.
Mais nous voudrions plus encore. Nous plaçant
au-dessus de toute étiquette ecclésiastique, nous
nous adressons aux membres de l’Eglise Uni
verselle et nous leur demandons d’apporter à la
cause de la Paix l’appui de leurs prières ou de
leur parole. Nous demandons à ceux des mem
bres du clergé catholique qui nous lisent et qui
ont à leur disposition un moyen de publicité
quelconque, revue, journal ou semaine reli
gieuse, de consacrer un article spécial au Di
manche de la Paix. Nous demandons en même
temps aux rédacteurs de tous nos journaux
protestants de ne pas reléguer dans un coin de
colonne de 5** ou (P page l’appel pour la Paix,
mais d’en faire le sujet,., d’un premier article dans
un prochain numéro. Gela est facile, pratique,
et peut être fait en décembre iqo3.
Pour l’avenir, nous aimerions que les grandes
assemblées ecclésiastiques fussent enfin appelées
en i avons déjà vu, pour ce qui concerne l’Eglise
catholique, un imposant congrès de prêtres se
réunir cl s’entretenir de beaucoup de choses qui
ne touchaient que d’assez loin au culte. Nous
pouvons donc espérer une assemblée analogue,
et avons le droit, de supplier les prêtres gagnés
à nos idées d’y introduire la question pacifique.
Nous voyons chaque année les commissions
exécutives et permanentes des Eglises réformées
ou luthériennes, les conseils divers des Egli
ses libres, méthodistes et baptistes, soumet
tre à l’examen de leurs corps respectifs des
quantités de rapports et de vœux dont le carac
tère pratique va s’accentuant d’année en année
l’Eglise chrétienne se rend compte qu’elle a son
mot à dire dans tout ce qui touche au progrès
social et moral, comme au développement reli
gieux, de la société où Dieu l’a placée comme
une lumière. Pourquoi s’opiniâtrerait-elle à
rester muette en présence d’un grave débat qui
passionne actuellement les esprits de nos con
temporains? Nous voudrions que le peuple chré
tien se mobilisât et que les immenses réserves
de l’armée pacifique, enfin, se missent en mou
vement.
Si notre voix pouvait être entendue, le Di
manche de la Paix de décembre iqo/j. ne serait
plus une manifestation sans vigueu-r et sans
portée : ce serait un acte solennel et décisif,
affirmant la volonté des disciples du Christ de
déclarer la guerre à la guerre autrement (pie
par des soupirs ou des réticences! En attendant,
nous ouvrons notre journal aux communications
et aux vœux qui pourront nous être adressés ;
et nous demandons à Dieu de donner à notre
appel d’aujourd’hui la seule force et la seule
autorité qu’il puisse a\oir, celles d’une parole
inspirée par l’obéissance à sa Volonté. "
Paul Alléüret.
//Universel publiera dans son prochain numéro
un « Appel aux Chrétiens Suisses », de M Tu. Piton.
Ç
*
■
de Langue ^ Française
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Paul ALLÉGRET
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seront servis a tous ceux
qui en feront la demande.
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATION, s’adresser au Bureau de l'UNIVERSEL, 19, Place de l’Hôtel-de-Ville. — LE HAVRE
Le Soleil levant nous a visités d’en haut,
pour éclairer ceux qui sont assis dans les
ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour
diriger nos pas dans le chemin de la Paix»
Luc 1/79.
11 y a de la joie pour ceux qui conseil
lent la Paix.
Prov. X1I/20.
Chant pour Noël
Voici de tes enfants, Seigneur, une poignée.
Seuls , nous ne pouvons rien contre tés ennemis,
Mais au contact du mal , notre âme est indignée■;
Nous voulons voir ta cause en tous les cœurs gagnée
Et sous ton étendard , le monde entier soumis.
Nous voulons proclamer le glorieux message
Qui parle de salut et guérit la douleur ;
Du péché , de la haine, arrêter le ravage .,
Répandre la lumière , abolir l’esclavage
Et, messagers de paix , consoler le malheur.
Nous avons dans nos cœurs une vive espérance ;
Oui , nous croyons aux temps glorieux et nouveaux
Où nul ne connaîtra ni larme , ni souffrance ,
Et nous voulons hâter ce jour de délivrance :
O Dieu , daigne bénir nos vœux et nos travaux.
Viens , et nous (ensuivrons, ô notre capitaine !
Viens , et de ton esprit par toi-même embrasés ,
Unis dans ton amour , nous marcherons sans peine.
La victoire avec toi nous paraîtra certaine,
Les sentiers les plus durs nous deviendront aisés !
(Cant. Pop. N° 177.)
Réunions organisées au Havre
PAR
“ LES AMIS DE LA PAIX ”
Salle de conférences, 35, rue d’Estimauville, à 8 h. 1/4
Vendredi 4 Décembre, conférence publique. — LA PAIX
INDIVIDUELLE (M. et M™ e H. HUCHET).
Vendredi 11 Décembre. — LA PAIX DU FOYER
(M. et M me LE BAIL).
Vendredi 18 Décembre. — LA PAIX NATIONALE
(M. ALLÉGRET).
Le Dimanche 20 Décembre (Dimanche de la Paix),
à trois heures précises , fête annuelle des Amis de la
Paix, 65, rue de Paris, au Restaurant de l’Avenir (sur
invitation).
Le Mercredi 30 Décembre, 35, rue d’Estimauville, à
8 h. 1/4 du soir, Séance statutaire des Membres.
k Mitres le lMse tareê
Nous avons signalé, dans notre dernier nu
méro, la délibération du synode des Vallées
Vaudoises et la pétition des ecclésiastiques an
glicans, demandant la mise à part d’un diman
che de décembre pour la Paix. Ce sont là de ces
a signes des temps » auxquels nous nous repro
cherions de ne pas être attentifs, car ils nous
montrent la voie à suivre : c’est aux asssem-
blées ou aux corps représentant les sociétés
religieuses qu’il appartient maintenant d’élever
la voix en faveur de la Paix. On parle beaucoup
d’autre part de Yu/Uori des chrétiens : pourquoi
tous ceux qui se réclament du Christ ne s’uni
raient-ils pas dans un effort spécial et commun
pour la Paix dont la première et peu compro
mettante manifestation serait l’institution du
Dimanche de la Paix ?
Déjà quelques pasteurs appartenant à (rois
Eglises différentes ont pris l’initiative, en ces
dernières années, d’adresser un appel aux pro
testants français. Voici le texte de leur circu
laire pour i()o4 :
Messieurs et chers Frères,
Nous aimons, comme les années précédentes, à vous
adresser ces lignes, moins pour plaider auprès de vous
la cause de la paix entre les hommes, que pour vous
inviter à la porter devant le peuple chrétien, l'un des
dimanches qui précèdent Noël, de préférence le 20
décembre.
Ce jour-là, en même temps que des prières spé
ciales pour la Paix seront adressées à Dieu, vous
trouverez bon, sans doute, do rappeler aux fidèles
comment se raflache à la prière de Jésus : « Que ton
règne vienne ! » le devoir de désirer, de préparer, de
hâter l'avènement de la paix sur la terre. Bien des
signes réjouissants attestent le progrès que cette
cause sainte a déjà fait dans les cœurs de tous ou
presque tous, et l’empire qu’exerce sur les princes et
sur les peuples, en dépit de lant de douleurs accumu
lées encore aujourd’hui par les fureurs de la guerre,
cette réalité bénie, entrevue par nos ardentes espéran -
ces : « la Paix entre les hommes. »
Nous sommes heureux de penser que l’iuslilut'iun
d’un « Dimanche de la Paix » tend de plus en plus à
s'acclimater dans nos liglises protestantes et nous
croyons répondre à votre propre désir eu vous la
recommandant de tout notre cœur.
Vos frères en Jésus-Christ.
Au nom d’un groupe de pasteurs :
Benjamin Couve.
C’est déjà quelque chose, et même beaucoup.
Mais nous voudrions plus encore. Nous plaçant
au-dessus de toute étiquette ecclésiastique, nous
nous adressons aux membres de l’Eglise Uni
verselle et nous leur demandons d’apporter à la
cause de la Paix l’appui de leurs prières ou de
leur parole. Nous demandons à ceux des mem
bres du clergé catholique qui nous lisent et qui
ont à leur disposition un moyen de publicité
quelconque, revue, journal ou semaine reli
gieuse, de consacrer un article spécial au Di
manche de la Paix. Nous demandons en même
temps aux rédacteurs de tous nos journaux
protestants de ne pas reléguer dans un coin de
colonne de 5** ou (P page l’appel pour la Paix,
mais d’en faire le sujet,., d’un premier article dans
un prochain numéro. Gela est facile, pratique,
et peut être fait en décembre iqo3.
Pour l’avenir, nous aimerions que les grandes
assemblées ecclésiastiques fussent enfin appelées
en i
catholique, un imposant congrès de prêtres se
réunir cl s’entretenir de beaucoup de choses qui
ne touchaient que d’assez loin au culte. Nous
pouvons donc espérer une assemblée analogue,
et avons le droit, de supplier les prêtres gagnés
à nos idées d’y introduire la question pacifique.
Nous voyons chaque année les commissions
exécutives et permanentes des Eglises réformées
ou luthériennes, les conseils divers des Egli
ses libres, méthodistes et baptistes, soumet
tre à l’examen de leurs corps respectifs des
quantités de rapports et de vœux dont le carac
tère pratique va s’accentuant d’année en année
l’Eglise chrétienne se rend compte qu’elle a son
mot à dire dans tout ce qui touche au progrès
social et moral, comme au développement reli
gieux, de la société où Dieu l’a placée comme
une lumière. Pourquoi s’opiniâtrerait-elle à
rester muette en présence d’un grave débat qui
passionne actuellement les esprits de nos con
temporains? Nous voudrions que le peuple chré
tien se mobilisât et que les immenses réserves
de l’armée pacifique, enfin, se missent en mou
vement.
Si notre voix pouvait être entendue, le Di
manche de la Paix de décembre iqo/j. ne serait
plus une manifestation sans vigueu-r et sans
portée : ce serait un acte solennel et décisif,
affirmant la volonté des disciples du Christ de
déclarer la guerre à la guerre autrement (pie
par des soupirs ou des réticences! En attendant,
nous ouvrons notre journal aux communications
et aux vœux qui pourront nous être adressés ;
et nous demandons à Dieu de donner à notre
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