Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (N9)-1901/09/30. 1901/09/01 (N9)-1901/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653556
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
GUERRE ^ LA GUERRE
Æ
iMR&rç:
Y &
Mi
li A
B
3 e Année. N° 9.
MEISTSUEL,
SEPTEMBRE' 1901
\ K j
i. TJ O 01 0 /
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
X-i ’ É "V -A. INT G* ILE, O 7 ES T 3L.A. LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix-Bleue
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre 1 Fr.
» franco à domicile.. 2 »
Société : Les Amis de la Paix
UNION ÉVANGÉLIQUE FRANÇAISE
Conférences populaires gratuites
à 8 heures 1/4 du soir
Mardis et Vendredis
rue d’Estimauville, 35, Le Havre
Mercredis, r. de l’Orphelinat, Sanvic
Dimanches, rue Cassard, 6, Le Havre
Il n’est fait aucune collecte dans les salles
CORRESPONDANTS
Les dévoués collaborateurs de VUniversel
ont comme mission de recueillir des abonne
ments gratuits ou payants. Pour les gratuits ,
ils se chargent eux-mêmes de la distribution;
pour les payants , ils nous envoient les noms
et adresses des nouveaux abonnés. Mais ils
ont la liberté, en ce qui concerne le montant
des abonnements, de verser tout ou partie à la
caisse du journal, soit même de le garder
entièrement au profit des œuvres évangéli
ques de leur localité.
Approuvant notre programme d’opposi
tion : à la guerre, au cléricalisme, au jésui
tisme latin et saxon, ainsi que la campagne
que nous poursuivons contre l’alcoolisme,
l’immoralité et l’esclavage du dimanche.
Ils nous sont de précieux auxiliaires, en
même temps que de sages conseillers pour
leurs concitoyens.
L’ordre et l’économie étant non-seulement
des vertus domestiques, mais aussi des qua
lités chrétiennes, nous avisons nos lecteurs,
qu’à l’avenir, toute personne qui désirera
être abonné gratuitement au journal, devra
adresser une demande dans ce sens.
Quant à nos correspondants, nous les
prions d’avoir la bienveillance de nous com
muniquer avant le 20 de chaque mois, le
nombre d’exemplaires qu’ils ont besoin, pour
la propagande évangélique.
LA DIRECTION.
SOC OU GLAIVE
(Suite)
Le prophète dit encore : « Ils forgeront
leurs glaives en socs de charrue ; » c’est la
suprême raison. Mais, aujourd’hui , nous
forgeons les socs en glaives, ce qui est la su
prême déraison ; en d’autres termes, nous
jetons dans le budget de la guerre les sommes
qui devraient alimenter l’agriculture ; et
non-seulement l’agriculture, mais l’indus
trie et le commerce, l’art et les sciences, les
travaux publics et l’instruction.
La guerre a coûté à l’Europe, dans notre
siècle, outre douze millions d’hommes, des
centaines de milliards, chiffre que l’imagina
tion est incapable de se représenter. La seule
guerre de 1870 a coûté trente milliards aux
belligérants, et ceux-ci ont payé plus cher
encore pour maintenir, depuis lors, l’état de
paix armée. « Sur tous les budgets du monde
civilisé, la plus grosse part est consacrée,
quand la guerre ne se fait point, à subvenir
aux préparatifs de la guerre qui pourrait se
faire, et à payer les conséquences de la
guerre qui s’est faite ; deux tiers et davan
tage pour les oeuvres de mort, un tiers, un
quart pour les oeuvres de vie ; voilà le bilan
du ménage de la partie la plus éclairée du
genre humain. » (F. Passy : La question de
la Paix). Dans un pays voisin du nôtre, on
dépense pour l’armée une somme qui suffirait
à construire, chaque année, des logements
sains pour cent mille familles. En suppo
sant à 90 fr. le chiffre moyen de l’impôt pour
chaque Français, nous sommes obligés de
constater que, sur cette somme, 60 fr. vont
au budget de la guerre ; car notre dette pu
blique, presque entière, est le résultat des
emprunts contractés pour les batailles du
passé (1).
Ces chiffres-là devraient figurer sur toutes
les murailles, pour éclairer la nation. Les
plus instruits sont des ignorants sur ce point.
Sait-on ce que nous coûtent, non-seulement
la guerre, mais les bruits de guerre? En
1898, pendant quelques jours, nous avons
respiré l’odeur de la poudre ; eh bien ! ces
quelques journées de malaise politique ont
coûté 60 millions à la France, qui fortifiait
fiévreusement ses côtes, réparait les ma
chines, chargeait les navires de biscuit et de
charbon.
Une fois la guerre déchaînée, le gaspil
lage touche à la frénésie. Si l’on compte le
prix de fabrication d’un canon, et le chiffre
de coups qu’il peut tirer avant d’être hors
d’usage, on calcule que nous avons des pièces
d’artillerie dont le moindre coup revient à
2,450 fr., c’est-à-dire plus cher que l’entre
tien d’un bon employé des postes pendant un
an (2). Avec des engins plus perfectionnés,
le coup revient à 4,600 fr. et même à 8,500 fr.
Il y a, en effet, tels projectiles qui emploient
1,900 fr. de poudre (soit le traitement d’un
premier commis de chemins de fer) et 2,175
fr. de métal (soit le pain d’une famille d’ou
vriers pendant quatre ans !
Aussi ne sera-t-on pas étonné d’appren
dre nue chaque mort, sur le champ de ba
taille, représente environ une dépense de
20,000 fr.
Voilà ce qui est contenu dans cette simple
formule : « Les nations forgent leurs socs
en glaives. » Je me suis abstenu de citer cer
taines statistiques, dont les lecteurs auraient>
le cerveau meurtri ; car les charges finan
cières de la guerre défient l’imagination. Et
cependant, à quoi bon montrer que la guerre
est ruineuse ? La question n’est point de sa
voir si elle est profitable ou non, car si la
guerre était un devoir, il faudrait l’accom
plir coûte que coûte. Mais la guerre est-elle
légitime ? Voilà le problème.
Eh bien ! abordons le problème ; et voyons
si la guerre se justifie, soit devant la raison,
soit devant la conscience. (A suivre).
Wilfred Monod.
(1) 11 est donc vrai qu’en achetant un timbre de 15 centimes,
je fournis à l’Etat un sou pour solder les guerres du passé,
el un sou pour préparer les guerres de l’avenir. Il emploiera
le troisième sou pour les œuvres de paix, pour faire ensei
gner aux futurs soldats le commandement évangélique : Tu
ne tueras point !
( 2 ) Et l’Etat refuse des bureaux de poste supplémentaires h
Rouen.
One gagnent les peuples aux batail
les gagnées ? Que perdent-ils aux
batailles perdues ? batailles gagnées
et batailles perdues, ne sont-ce pas
toujours les peuples qui payent les
frais de la guerre sans en retirer
jamais aucun avantage ?
Victor llugo.
Lire à la 3 e page
« LE TRAFIC SALUTISTE »
De Ch. 11ENRY*
ÊTES-VOUS FATIGUÉ ?
Lecteur, je crois que bien des gens ici-bas
sont las et fatigués des vicissitudes de la
vie, mais n’entrevoient dans l’avenir rien
d’encourageant ni de réjouissant, et n’aper
çoivent que ténèbres lorsque leurs regards
se dirigent vers la vie future ? Seriez-vous
de ce nombre ?
Je crois qu’il est bien des personnes par
faitement malheureuses au fond, mais qui ne
veulent pas en convenir, — malheureuses
parce qu’elles sentent que leur vie n’est pas
telle qu’elle devrait être, — malheureuses
parce qu’elles ne sont pas préparées à mou
rir. — Seriez-vous de ce nombre ?
Il est, même en ce monde, un repos pour
les âmes fatiguées, si elles voulaient le cher
cher. Il est pour ceux qui sont travaillés et
chargés un soulagement parfait, s’ils veulent
seulement le chercher là où il se trouve. II
est, même de ce côté de la tombe, un bon
heur véritable, solide, inébranlable, pour
quiconque s’en voudra enquérir sérieuse
ment auprès de Celui qui en est la source.
Et ce repos, où est-il ? Où se trouve ce
soulagement ? Où chercher, à qui demander
ce bonheur ? Ce bonheur se trouve en Christ.
C’est Lui qui le dispense à tout enfant des
hommes qui consent à se déclarer malheu
reux et perdu, et qui lui demande humble
ment son secours. Ce repos est le doux par
tage de tous ceux qui écoutent la voix de
Jésus et qui le suivent. Il est la possession
et le précieux héritage de quiconque croit
en Christ. « Venez à moi », dit-il, « vous
tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous
soulagerai. » — « Nous qui avons cru »,
s’écrie son serviteur Saint Paul, « nous
entrons dans son repos. » (Matth., XI, 28;
Iiébr., IV, 3.)
Lecteur, je vous invite aujourd’hui, au
nom de mon Maître, à venir à Jésus et à
devenir son disciple. Si vous désirez être
heureux, cessez de chercher le bonheur dans
les vaines joies de ce monde. Abandonnez
l’orgueil, la folie, l’aveuglement de votre
vaine manière de vivre. Venez à Jésus comme
un pauvre pêcheur, humilié et misérable,
venez lui confier le salut de votre âme, venez
vous consacrer, vous donner à Lui, et aus
sitôt ce repos dont je vous ai parlé deviendra
votre repos, votre paix, votre joie et votre
suprême félicité. Venez !
L èe 19Q1 • ' »
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3 e Année. N° 9.
MEISTSUEL,
SEPTEMBRE' 1901
\ K j
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Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
X-i ’ É "V -A. INT G* ILE, O 7 ES T 3L.A. LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix-Bleue
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre 1 Fr.
» franco à domicile.. 2 »
Société : Les Amis de la Paix
UNION ÉVANGÉLIQUE FRANÇAISE
Conférences populaires gratuites
à 8 heures 1/4 du soir
Mardis et Vendredis
rue d’Estimauville, 35, Le Havre
Mercredis, r. de l’Orphelinat, Sanvic
Dimanches, rue Cassard, 6, Le Havre
Il n’est fait aucune collecte dans les salles
CORRESPONDANTS
Les dévoués collaborateurs de VUniversel
ont comme mission de recueillir des abonne
ments gratuits ou payants. Pour les gratuits ,
ils se chargent eux-mêmes de la distribution;
pour les payants , ils nous envoient les noms
et adresses des nouveaux abonnés. Mais ils
ont la liberté, en ce qui concerne le montant
des abonnements, de verser tout ou partie à la
caisse du journal, soit même de le garder
entièrement au profit des œuvres évangéli
ques de leur localité.
Approuvant notre programme d’opposi
tion : à la guerre, au cléricalisme, au jésui
tisme latin et saxon, ainsi que la campagne
que nous poursuivons contre l’alcoolisme,
l’immoralité et l’esclavage du dimanche.
Ils nous sont de précieux auxiliaires, en
même temps que de sages conseillers pour
leurs concitoyens.
L’ordre et l’économie étant non-seulement
des vertus domestiques, mais aussi des qua
lités chrétiennes, nous avisons nos lecteurs,
qu’à l’avenir, toute personne qui désirera
être abonné gratuitement au journal, devra
adresser une demande dans ce sens.
Quant à nos correspondants, nous les
prions d’avoir la bienveillance de nous com
muniquer avant le 20 de chaque mois, le
nombre d’exemplaires qu’ils ont besoin, pour
la propagande évangélique.
LA DIRECTION.
SOC OU GLAIVE
(Suite)
Le prophète dit encore : « Ils forgeront
leurs glaives en socs de charrue ; » c’est la
suprême raison. Mais, aujourd’hui , nous
forgeons les socs en glaives, ce qui est la su
prême déraison ; en d’autres termes, nous
jetons dans le budget de la guerre les sommes
qui devraient alimenter l’agriculture ; et
non-seulement l’agriculture, mais l’indus
trie et le commerce, l’art et les sciences, les
travaux publics et l’instruction.
La guerre a coûté à l’Europe, dans notre
siècle, outre douze millions d’hommes, des
centaines de milliards, chiffre que l’imagina
tion est incapable de se représenter. La seule
guerre de 1870 a coûté trente milliards aux
belligérants, et ceux-ci ont payé plus cher
encore pour maintenir, depuis lors, l’état de
paix armée. « Sur tous les budgets du monde
civilisé, la plus grosse part est consacrée,
quand la guerre ne se fait point, à subvenir
aux préparatifs de la guerre qui pourrait se
faire, et à payer les conséquences de la
guerre qui s’est faite ; deux tiers et davan
tage pour les oeuvres de mort, un tiers, un
quart pour les oeuvres de vie ; voilà le bilan
du ménage de la partie la plus éclairée du
genre humain. » (F. Passy : La question de
la Paix). Dans un pays voisin du nôtre, on
dépense pour l’armée une somme qui suffirait
à construire, chaque année, des logements
sains pour cent mille familles. En suppo
sant à 90 fr. le chiffre moyen de l’impôt pour
chaque Français, nous sommes obligés de
constater que, sur cette somme, 60 fr. vont
au budget de la guerre ; car notre dette pu
blique, presque entière, est le résultat des
emprunts contractés pour les batailles du
passé (1).
Ces chiffres-là devraient figurer sur toutes
les murailles, pour éclairer la nation. Les
plus instruits sont des ignorants sur ce point.
Sait-on ce que nous coûtent, non-seulement
la guerre, mais les bruits de guerre? En
1898, pendant quelques jours, nous avons
respiré l’odeur de la poudre ; eh bien ! ces
quelques journées de malaise politique ont
coûté 60 millions à la France, qui fortifiait
fiévreusement ses côtes, réparait les ma
chines, chargeait les navires de biscuit et de
charbon.
Une fois la guerre déchaînée, le gaspil
lage touche à la frénésie. Si l’on compte le
prix de fabrication d’un canon, et le chiffre
de coups qu’il peut tirer avant d’être hors
d’usage, on calcule que nous avons des pièces
d’artillerie dont le moindre coup revient à
2,450 fr., c’est-à-dire plus cher que l’entre
tien d’un bon employé des postes pendant un
an (2). Avec des engins plus perfectionnés,
le coup revient à 4,600 fr. et même à 8,500 fr.
Il y a, en effet, tels projectiles qui emploient
1,900 fr. de poudre (soit le traitement d’un
premier commis de chemins de fer) et 2,175
fr. de métal (soit le pain d’une famille d’ou
vriers pendant quatre ans !
Aussi ne sera-t-on pas étonné d’appren
dre nue chaque mort, sur le champ de ba
taille, représente environ une dépense de
20,000 fr.
Voilà ce qui est contenu dans cette simple
formule : « Les nations forgent leurs socs
en glaives. » Je me suis abstenu de citer cer
taines statistiques, dont les lecteurs auraient>
le cerveau meurtri ; car les charges finan
cières de la guerre défient l’imagination. Et
cependant, à quoi bon montrer que la guerre
est ruineuse ? La question n’est point de sa
voir si elle est profitable ou non, car si la
guerre était un devoir, il faudrait l’accom
plir coûte que coûte. Mais la guerre est-elle
légitime ? Voilà le problème.
Eh bien ! abordons le problème ; et voyons
si la guerre se justifie, soit devant la raison,
soit devant la conscience. (A suivre).
Wilfred Monod.
(1) 11 est donc vrai qu’en achetant un timbre de 15 centimes,
je fournis à l’Etat un sou pour solder les guerres du passé,
el un sou pour préparer les guerres de l’avenir. Il emploiera
le troisième sou pour les œuvres de paix, pour faire ensei
gner aux futurs soldats le commandement évangélique : Tu
ne tueras point !
( 2 ) Et l’Etat refuse des bureaux de poste supplémentaires h
Rouen.
One gagnent les peuples aux batail
les gagnées ? Que perdent-ils aux
batailles perdues ? batailles gagnées
et batailles perdues, ne sont-ce pas
toujours les peuples qui payent les
frais de la guerre sans en retirer
jamais aucun avantage ?
Victor llugo.
Lire à la 3 e page
« LE TRAFIC SALUTISTE »
De Ch. 11ENRY*
ÊTES-VOUS FATIGUÉ ?
Lecteur, je crois que bien des gens ici-bas
sont las et fatigués des vicissitudes de la
vie, mais n’entrevoient dans l’avenir rien
d’encourageant ni de réjouissant, et n’aper
çoivent que ténèbres lorsque leurs regards
se dirigent vers la vie future ? Seriez-vous
de ce nombre ?
Je crois qu’il est bien des personnes par
faitement malheureuses au fond, mais qui ne
veulent pas en convenir, — malheureuses
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telle qu’elle devrait être, — malheureuses
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Il est, même en ce monde, un repos pour
les âmes fatiguées, si elles voulaient le cher
cher. Il est pour ceux qui sont travaillés et
chargés un soulagement parfait, s’ils veulent
seulement le chercher là où il se trouve. II
est, même de ce côté de la tombe, un bon
heur véritable, solide, inébranlable, pour
quiconque s’en voudra enquérir sérieuse
ment auprès de Celui qui en est la source.
Et ce repos, où est-il ? Où se trouve ce
soulagement ? Où chercher, à qui demander
ce bonheur ? Ce bonheur se trouve en Christ.
C’est Lui qui le dispense à tout enfant des
hommes qui consent à se déclarer malheu
reux et perdu, et qui lui demande humble
ment son secours. Ce repos est le doux par
tage de tous ceux qui écoutent la voix de
Jésus et qui le suivent. Il est la possession
et le précieux héritage de quiconque croit
en Christ. « Venez à moi », dit-il, « vous
tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous
soulagerai. » — « Nous qui avons cru »,
s’écrie son serviteur Saint Paul, « nous
entrons dans son repos. » (Matth., XI, 28;
Iiébr., IV, 3.)
Lecteur, je vous invite aujourd’hui, au
nom de mon Maître, à venir à Jésus et à
devenir son disciple. Si vous désirez être
heureux, cessez de chercher le bonheur dans
les vaines joies de ce monde. Abandonnez
l’orgueil, la folie, l’aveuglement de votre
vaine manière de vivre. Venez à Jésus comme
un pauvre pêcheur, humilié et misérable,
venez lui confier le salut de votre âme, venez
vous consacrer, vous donner à Lui, et aus
sitôt ce repos dont je vous ai parlé deviendra
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