Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1901-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1901 01 juillet 1901
Description : 1901/07/01 (N7)-1901/07/31. 1901/07/01 (N7)-1901/07/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565353c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
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1
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GrUBERB ^rV LA GUEJRTUE
3“ Année. N° 7.
IVEEUNT STLJELL.
JUILLET 1901.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST HL HL 1 IB E TL T É !
ABONNEMENTS :
DIRECTION :
PROPAGANDE
:
France 1 Fr.
H. HUCHET et G. HÉBERT
100 exemplaires pris au Havre ..
1 Fr. —
Etranger 2 »
Evangélistes
» franco à domicile
2 » —
Société : La Croix-Bleue
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
Société : Les Amis de la Paix
UNION ÉVA NGÉLIQUE FRANÇAISE
Conférences populaires gratuites
à 8 heures du soir
Dimanches, mardis et Vendredis
rue d’Estimauville, 35, Le Havre
mercredis, r. de l’Orphelinat, Sanvic
Dimanches, rue Cassaid, G, Le Havre
11 n’est fait aucune collecte dans les salles
AVIS IMPORTANT
L’abonnement à l’Universel, organe
de l’Union Evangélique française est gra
tuit pour Ionie personne qui en fait
la demande. On petit aussi s’abonner
en versant une somme quelconque,
jsi petite qu’elle soit. La caisse du
journal n’est alimentée que par des
dons volontaires. Woscorrespondants
sont également avisés que, pour fa
voriser l’évangélisation par le moyen
de la presse, nous laisserons notre
feuille, durant cette troisième année ,
les cent exemplaires à un franc pour
le Havre, deux francs pour la France
et l’Etranger, rendus franco à domi
cile.
*
* *
A la suite de nombreuses réclama
tions, nous prions les abonnés du
journal qui ne recevraient pas régulière
ment « VUniversel », de bien vouloir
nous est informer immédiatement au
Havre, 4», rue Frédéric-Bcllangcr,
la Direction n’ayant plus de corres
pondants Eii de représentants auto
risés dans le départcmcntde la Seine.
La Direction.
Educati on na tionale
Havre, 20 juin 1901
Mon cher M. Hébert,
Vous m’avez demandé un article pour
l’universel du mois de juillet, et je vous l’ai
promis. C’est là un de ces coups de main
-qu’on ne se refuse pas entre compagnons
d’armes.
Or donc, ce matin, en me disposant à
l’écrire, voici que je tombe, au moment où
je m’assieds à ma table de travail, sur le
dernier numéro du Relèvement social , le
vaillant périodique de notre ami Comte,
toujours crâne et solide dans la bonne lutte.
Et, comme de juste, mon regard va droit à
ces mots qui m’attirent comme l’aimant, et
que vous connaissez bien à l’Universel :
« guerre à la guerre I » Ils servaient de
titre à un article de M. le professeur Richard,
article que j’ai lu avec tant de plaisir que
je veux en faire ici largement profiter vos
lecteurs: c’est une prose qui vaudra mieux
que la mienne.
Toutefois, avant de citer ce que j’aurais
moi-même écrit — ou aimé écrire, — quel
ques mots de préliminaire réserve sur un
point. Dans une première partie de son ar
ticle, M. Richard établit par des arguments
historiques, qu’il ne faut guère compter,
pour enrayer la guerre, sur les progrès du
droit international et la diffusion de l’idée
d’arbitrage. Je ne partage pas entièrement,
sur ce point, l’opinion de M. Richard.
D'abord, aux arguments historiques qu’il
cite, nous pourrions en opposer d’autres, les
exemples classiques que nous citons dans
nos conférences, des nombreux recours à
l’arbitrage qui, depuis le milieu du siècle,
ont été suivis d’effet et ont empêché un
conflit sanglant. Mais, alors même que ces
recours à l’arbitrage, au lieu de devenir de
plus en plus nombreux, auraient toujours
échoué ; alors même que toujours et partout
jusqu’ici, les nations auraient refusé ou dé
daigné une sentence arbitrale, par passion
intérêt ou chauvinisme ; alors même il
serait bon et utile que des conférences juri
diques et môme politiques se réunissent sur
le terrain de l’arbitrage; il serait bon qu’un
tribunal international prononce des sen
tences et lance des appels, quand même ce
serait la voix criant au désert; cela serait
bon, car toutes ces manifestations seraient
autant de coups de marteau qui, peu à peu,
enfonceraient l’idée d’arbitrage dans le cer
veau des nations. Et cela surtout serait bon
parce que cela est la Vérité , cela est VIdéal,
cela est le But à montrer aux peuples. Ils
seront peut-être lents à le comprendre et à
le désirer, mais en matière d’éducation na
tionale, il faut savoir se résoudre à être
souvent pris pour des songe-creux ou des
idéalistes : ce fut toujours le salaire des
précurseurs.
Et maintenant, voici la fin de l’article que
je puis citer in-extenso :
* Ce qu’il faut tenter, c’est l’éducation d’un type
humain nouveau, le type pacifique. Former des
hommes qui n’adoreront pas béatement les con
quérants, des hommes pour qui Tropmann et
Napoléon seront deux homicides dont l’un a tué
sept et l’autre deux millions de ses semblables,
des hommes pour qui la guerre la plus juste serait
comparable à une exécution capitale et ne confé
rerait pas plus de gloire : voilà une œuvre plus
efficace que de créer des cours d’arbitrage ou de
réunir des Congrès de la paix.
Qu’on le sache bien ! cette tâche est ingrate et
presque irréalisable. C’est une véritable cure de
l’imagination humaine qu’il faudrait entreprendre.
L’adolescent a l’imagination épique. Les grands
coups de sabre qui coupent en deux l’homme et le
cheval, les mêlées, les chants de guerre et de
carnage font ses délices. La Paix ne lui présente
qu’une ligure niaise et insignifiante.
Le plus grave, c’est que la guerre et l’homme
de guerre ont été si bien idéalisés que les discré
diter, c’est, semble-t-il, discréditer le dévouement.
Sans doute, le progrès humain a été l'œuvre des
pacifiques; mais comment en convaincre la jeu
nesse future, quand toute la littérature de tous
les temps et de tous les peuples est conjurée pour
faire croire le contraire?
Je sais bien un petit livre dont la lecture assidue
pourrait contrebalancer celle de tous les poètes
épiques, lyriques, dramatiques, de tous les ro
manciers, de tous les rhéteurs, sermonnaires,
orateurs politiques, un livre qui pourrait, à la
longue, créer dans l’humanité une conscience
pacifique, parce qu’il nous raconte la vie d’un
héros, d’un martyr de la Paix dont la grandeur et
la gloire effacent celles de tous les conquérants
réunis. Mais ce livre est si inconnu à nos compa
triotes et leur a presque toujours été si soigneu
sement caché, que ce n’est point la peine d’eu
parler »
J’ai, moi aussi, mon petit livre méconnu
à recommander, le seul petit livre qui puisse
refaire une conscience d’homme et, par con
séquent, l’âme d’un peuple, et je crois bien
que celui de M. Gaston Richard et le mien
doivent avoir quelques points de ressem
blance ! Or, hommes frères de ce temps,
pourquoi passez-vous toujours à côté de la
Force, de la Paix, et de la Vie ? serait-ce
parce que l’on ne vous a montré jusqu’ici
que la Croix qui opprime et fait des ca
davres ?
Oui, je vous comprends. C’est pourquoi je
voudrais vous montrer le Christ fraternel, le
Christ pacifique et Prince de la Paix, le
Christ de toutes les âmes vraiment chré
tiennes, le Christ vivant !
« Seigneur, à qui irions-nous qu’à toi ? »
Paul Allègret.
QU’AVEZ-VOÜS A FAIRE :
Lecteur, sentez-vous que Dieu vous
attire vers Lui par son Saint-Esprit ?
Eprouvez-vous quelque intérêt pour le salut de
votre âme ? Votre conscience vous dit-elle en
ce moment que vous n’êtes pas encore par
donné, que votre cœur n’est pas encore
changé, et désirez-vous savoir ce que vous
avez à faire? Ecoutez ; je vais vous le dire.
II vous faut sans retard vous approcher
du Seigneur Jésus-Christ par la prière, le
supplier d’avoir pitié de vous et de vous
donner son Esprit en plus grande abon
dance. Allez immédiatement et directement
à Lui, car II est la fontaine des eaux vives,et
Il vous donnera son Esprit. (Jean VII, 39.)
Demandez-lui avant tout cet Esprit. N’allez
pas vous imaginer que vous êtes rejeté,
exclu du salut et sans espérance. Le Saint-
Esprit est promis à tous ceux qui le deman
dent. Allez, demandez, insistez ; ne laissez
pas de repos au Seigneur qu’il ne vous ait
donné un nouveau cœur. Criez à Lui de
toutes les forces de votre âme, et dites-Iui :
« Bénis-moi, oh ! bénis-moi, vivifie-moi,
ressuscite-moi d’entre les morts ! »
Je ne saurais, pour ma part, donner d’au
tre conseil aux âmes angoissées qui désirent
le salut. Je ne suis pas de ceux qui disent de
demander d’abord le Saint-Esprit, afin d’aller
plus tard à Christ. Ainsi ne parlent pas les
Ecritures. J’y vois, au contraire, que qui
conque se sent pauvre, misérable et perdu,
doit avant tout aller simplement, directe
ment et immédiatement à Jésus-Christ. II
dit lui-même : « Si quelqu’un a soif, qu’il
vienne à moi et qu’il boive » (Jean VIII, 37);
et je sais d’autre part qu’à Lui appartient
la charge expresse de baptiser du St-Esprit;
« en Lui réside toute plénitude. » Ne soyons
pas plus sages que la Bible. C’est en Christ
que l’âme rencontre son Dieu ; aussi, je vous
le répète, allez à Jésus et lui exposez nos
besoins.
Lecteur, souvenez-vous-en ! Je viens de
vous dire ce que vous avez à faire. Si vous
voulez être sauvé, allez à Christ en ce.
moment même.
zL L
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GrUBERB ^rV LA GUEJRTUE
3“ Année. N° 7.
IVEEUNT STLJELL.
JUILLET 1901.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST HL HL 1 IB E TL T É !
ABONNEMENTS :
DIRECTION :
PROPAGANDE
:
France 1 Fr.
H. HUCHET et G. HÉBERT
100 exemplaires pris au Havre ..
1 Fr. —
Etranger 2 »
Evangélistes
» franco à domicile
2 » —
Société : La Croix-Bleue
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
Société : Les Amis de la Paix
UNION ÉVA NGÉLIQUE FRANÇAISE
Conférences populaires gratuites
à 8 heures du soir
Dimanches, mardis et Vendredis
rue d’Estimauville, 35, Le Havre
mercredis, r. de l’Orphelinat, Sanvic
Dimanches, rue Cassaid, G, Le Havre
11 n’est fait aucune collecte dans les salles
AVIS IMPORTANT
L’abonnement à l’Universel, organe
de l’Union Evangélique française est gra
tuit pour Ionie personne qui en fait
la demande. On petit aussi s’abonner
en versant une somme quelconque,
jsi petite qu’elle soit. La caisse du
journal n’est alimentée que par des
dons volontaires. Woscorrespondants
sont également avisés que, pour fa
voriser l’évangélisation par le moyen
de la presse, nous laisserons notre
feuille, durant cette troisième année ,
les cent exemplaires à un franc pour
le Havre, deux francs pour la France
et l’Etranger, rendus franco à domi
cile.
*
* *
A la suite de nombreuses réclama
tions, nous prions les abonnés du
journal qui ne recevraient pas régulière
ment « VUniversel », de bien vouloir
nous est informer immédiatement au
Havre, 4», rue Frédéric-Bcllangcr,
la Direction n’ayant plus de corres
pondants Eii de représentants auto
risés dans le départcmcntde la Seine.
La Direction.
Educati on na tionale
Havre, 20 juin 1901
Mon cher M. Hébert,
Vous m’avez demandé un article pour
l’universel du mois de juillet, et je vous l’ai
promis. C’est là un de ces coups de main
-qu’on ne se refuse pas entre compagnons
d’armes.
Or donc, ce matin, en me disposant à
l’écrire, voici que je tombe, au moment où
je m’assieds à ma table de travail, sur le
dernier numéro du Relèvement social , le
vaillant périodique de notre ami Comte,
toujours crâne et solide dans la bonne lutte.
Et, comme de juste, mon regard va droit à
ces mots qui m’attirent comme l’aimant, et
que vous connaissez bien à l’Universel :
« guerre à la guerre I » Ils servaient de
titre à un article de M. le professeur Richard,
article que j’ai lu avec tant de plaisir que
je veux en faire ici largement profiter vos
lecteurs: c’est une prose qui vaudra mieux
que la mienne.
Toutefois, avant de citer ce que j’aurais
moi-même écrit — ou aimé écrire, — quel
ques mots de préliminaire réserve sur un
point. Dans une première partie de son ar
ticle, M. Richard établit par des arguments
historiques, qu’il ne faut guère compter,
pour enrayer la guerre, sur les progrès du
droit international et la diffusion de l’idée
d’arbitrage. Je ne partage pas entièrement,
sur ce point, l’opinion de M. Richard.
D'abord, aux arguments historiques qu’il
cite, nous pourrions en opposer d’autres, les
exemples classiques que nous citons dans
nos conférences, des nombreux recours à
l’arbitrage qui, depuis le milieu du siècle,
ont été suivis d’effet et ont empêché un
conflit sanglant. Mais, alors même que ces
recours à l’arbitrage, au lieu de devenir de
plus en plus nombreux, auraient toujours
échoué ; alors même que toujours et partout
jusqu’ici, les nations auraient refusé ou dé
daigné une sentence arbitrale, par passion
intérêt ou chauvinisme ; alors même il
serait bon et utile que des conférences juri
diques et môme politiques se réunissent sur
le terrain de l’arbitrage; il serait bon qu’un
tribunal international prononce des sen
tences et lance des appels, quand même ce
serait la voix criant au désert; cela serait
bon, car toutes ces manifestations seraient
autant de coups de marteau qui, peu à peu,
enfonceraient l’idée d’arbitrage dans le cer
veau des nations. Et cela surtout serait bon
parce que cela est la Vérité , cela est VIdéal,
cela est le But à montrer aux peuples. Ils
seront peut-être lents à le comprendre et à
le désirer, mais en matière d’éducation na
tionale, il faut savoir se résoudre à être
souvent pris pour des songe-creux ou des
idéalistes : ce fut toujours le salaire des
précurseurs.
Et maintenant, voici la fin de l’article que
je puis citer in-extenso :
* Ce qu’il faut tenter, c’est l’éducation d’un type
humain nouveau, le type pacifique. Former des
hommes qui n’adoreront pas béatement les con
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Napoléon seront deux homicides dont l’un a tué
sept et l’autre deux millions de ses semblables,
des hommes pour qui la guerre la plus juste serait
comparable à une exécution capitale et ne confé
rerait pas plus de gloire : voilà une œuvre plus
efficace que de créer des cours d’arbitrage ou de
réunir des Congrès de la paix.
Qu’on le sache bien ! cette tâche est ingrate et
presque irréalisable. C’est une véritable cure de
l’imagination humaine qu’il faudrait entreprendre.
L’adolescent a l’imagination épique. Les grands
coups de sabre qui coupent en deux l’homme et le
cheval, les mêlées, les chants de guerre et de
carnage font ses délices. La Paix ne lui présente
qu’une ligure niaise et insignifiante.
Le plus grave, c’est que la guerre et l’homme
de guerre ont été si bien idéalisés que les discré
diter, c’est, semble-t-il, discréditer le dévouement.
Sans doute, le progrès humain a été l'œuvre des
pacifiques; mais comment en convaincre la jeu
nesse future, quand toute la littérature de tous
les temps et de tous les peuples est conjurée pour
faire croire le contraire?
Je sais bien un petit livre dont la lecture assidue
pourrait contrebalancer celle de tous les poètes
épiques, lyriques, dramatiques, de tous les ro
manciers, de tous les rhéteurs, sermonnaires,
orateurs politiques, un livre qui pourrait, à la
longue, créer dans l’humanité une conscience
pacifique, parce qu’il nous raconte la vie d’un
héros, d’un martyr de la Paix dont la grandeur et
la gloire effacent celles de tous les conquérants
réunis. Mais ce livre est si inconnu à nos compa
triotes et leur a presque toujours été si soigneu
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J’ai, moi aussi, mon petit livre méconnu
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Christ pacifique et Prince de la Paix, le
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Eprouvez-vous quelque intérêt pour le salut de
votre âme ? Votre conscience vous dit-elle en
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donné, que votre cœur n’est pas encore
changé, et désirez-vous savoir ce que vous
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Il vous donnera son Esprit. (Jean VII, 39.)
Demandez-lui avant tout cet Esprit. N’allez
pas vous imaginer que vous êtes rejeté,
exclu du salut et sans espérance. Le Saint-
Esprit est promis à tous ceux qui le deman
dent. Allez, demandez, insistez ; ne laissez
pas de repos au Seigneur qu’il ne vous ait
donné un nouveau cœur. Criez à Lui de
toutes les forces de votre âme, et dites-Iui :
« Bénis-moi, oh ! bénis-moi, vivifie-moi,
ressuscite-moi d’entre les morts ! »
Je ne saurais, pour ma part, donner d’au
tre conseil aux âmes angoissées qui désirent
le salut. Je ne suis pas de ceux qui disent de
demander d’abord le Saint-Esprit, afin d’aller
plus tard à Christ. Ainsi ne parlent pas les
Ecritures. J’y vois, au contraire, que qui
conque se sent pauvre, misérable et perdu,
doit avant tout aller simplement, directe
ment et immédiatement à Jésus-Christ. II
dit lui-même : « Si quelqu’un a soif, qu’il
vienne à moi et qu’il boive » (Jean VIII, 37);
et je sais d’autre part qu’à Lui appartient
la charge expresse de baptiser du St-Esprit;
« en Lui réside toute plénitude. » Ne soyons
pas plus sages que la Bible. C’est en Christ
que l’âme rencontre son Dieu ; aussi, je vous
le répète, allez à Jésus et lui exposez nos
besoins.
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