Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1899-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1899 01 décembre 1899
Description : 1899/12/01 (N8)-1899/12/31. 1899/12/01 (N8)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653341
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
GUEKKK LA LA GXJBLIRB
N" 8.
ÜNÆEISTSTLJIEI-. DÉCEMBRE 1899.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Prime offerte aux abonnés
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Dépôts à condition en Bretagne
Union Evangélique Française
OUVERTURE - OUVERTURE
d’une nouvelle salle d’Evangélisation
Mardi 12 et Vendredi 15 Décembre 1890
à huit heures du soir
35, ru.e d’Estimauville, 35
Le Havre
MM. les Pasteurs ALLÉGRET et Paul MOIOD
de l’Eglise Réformée de France
Ont bien voulu accepter notre invitation
pour l’inauguration de cette nouvelle salle,
où l’Evangile sera annoncé toutes les
semaines, Dimanche, Mardi et Vendredi, à
huit heures du soir.
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Les Directeurs,
Hébert et Huchet.
Union Evangélique Française
Je suis en eux, et tu es en
moi, afin qu’ils soient perfec
tionnés dans l’unité. ,
(Jean, XVII.)
Par ce titre nous faisons un appel à tous
les protestants qui désirent travailler d’un
commun accord au salut de nos compatriotes.
Quelques-uns prétendent qu’une union
évangélique est une chose impossible. Com
ment m’unir, disent-ils, avec des centaines
et des milliers d’individus quand je ne trouve
pas un seul esprit fait identiquement sur le
mien, un seul jugement qui apprécie les
choses à ma manière.
Nous comprenons parfaitement que telle
personne ne pourrait cadrer sur tous les
points avec son voisin de droite ou de
gauche, mais où peut exister l’harmonie,
c’est sur le salut qui est en Jésus-Christ et
sur ce point nous pouvons et nous
devons être tous d’accord. Travailler
à l’avancement du règne de Dieu, étant unis
dans l’amour aux églises nationales évan
géliques qui cherchent le salut de notre pays
comme je l’ai démontré dans le dernier
numéro par l’article « Soyons unis ». Ce
qui est indispensable avant tout pour tra
vailler efficacement à l’œuvre du Seigneur,
c'est de savoir s’effacer, c’est à dire de ne
plus voir sa propre œuvre, son propre travail,
sa propre mission, sa propre église. Ce ne
sont pas nos goûts, nos idées, nos juge
ments, notre volonté qui doivent passer les
premiers, mais l’avancement du règne de
Dieu.
Voilà pourquoi, nous tendons une
■nain fraternelle à tous les chré
tiens évangéliques, mêmes étran
gers ; malgré que nous repoussons énergi
quement les dominations étrangères qui
veulent gouverner ou exercer une supréma
tie sur notre peuple. Car, pour le bien de la
France, il faut absolument s’affranehir de la
tutelle de ces pouvoirs centralisés à Rome,
à Londres ou ailleurs.
L’Eglise de Christ est universelle
dans l’amour, mais l’organisation
des églises doit être essentiellement
nationale et leur direction complète
ment locale ; jouissant ainsi de cette
indépendance et de cette solidarité
des temps apostoliques basées sur
le régime démocrate et non auto
crate.
Certes, je ne veux pas faire du caractère
chrétien un habit pour toutes les tailles.
Chacun a son don particulier. Ce n’est pas
en vain qu’il est dit : que Dieu à établi dans
l’Eglise : premièrement, les apôtres ; secon
dement, les prophètes ; troisièmement, les
docteurs, pour l’œuvre du ministère, pour
l’édification du corps de Christ; notre devoir
est donc d’être unis ensemble pour le travail
que le Seigneur nous confie.
En conséquence, nous passons de la théorie
à la pratique : prochainement, nous ouvri
rons de nouvelles salles d’évangélisation. A
cet effet, nous sollicitons l’intérêt de tous
les chrétiens qui comprennent le but que
nous poursuivons.
Nous avons besoin de matériel, comme des
bancs, textes, tapis, en un mot, tout ce qui
est nécessaire pour l’aménagement d’une
salle de conférence.
Nous recevrons avec reconnaissance les
dons que l’on voudra bien nous adresser.
Ecrire à la direction de L’Universel, 43,
rue Frédéric-Bellanger, Le Havre.
C. Hébert.
La Guerre et le Christianisme
Il ne s’agit point ici de savoir si la guerre
peut se justifier par les raisons et les maxi
mes des nations païennes ; il doit nous suf
fire de voir si elle peut se concilier avec
l’Esprit de l’Evangile et avec les obligations
que nous impose la religion du Christ.
Dans les prédictions de David, d’Esaïe et
d’autres prophètes « la Paix », même «une
abondance de «paix », est sans cesse associée
à la domination universelle et perpétuelle du
Messie ( Ps. LXXII, v. 8), qui est appelé « le
Prince de la Paix», celui dont il est dit
« qu’il n’y aura point de fin à l’accroissement
de son règne ». Cette promesse ne s’adresse
pas seulement aux individus et aux églises,
c’est aussi aux peuples de la terre qu’est
annoncée la paix sous le Messie, par la
bouche de deux témoins inspirés, et presque
dans les mêmes termes : « Ils forgeront
leurs épées en hoyaux et leurs halle
bardes en serpes, line nation ne
lèvera plus l’épée contre l’autre, et
ils ne s’abandonneront plus à faire
la guerre [Mich., ch. IV, v. 3; Es., ch. II,
v. 4). Cettre promesse réitérée est-elle dé
pourvue de sens ? ne renferme-t-elle pas
pour nous des obligations du plus haut inté
rêt non-seulement quant à la conduite des
individus, mais aussi à celle des Etats ?
Lorsqu’après de longues années d’attente,
le temps de l’accomplissement de ces prophé
ties est arrivé, un chant de louanges s’est
fait entendre, proclamant la nouvelle dis
pensation : « Paix sur la terre, bonne
volonté envers les hommes » ! et ces
paroles se trouvent étroitement associées à
celles-ci : « Gloire à Dieu au plus haut
des cicux ! » Le Messie si longtemps at
tendu est enfin venu, non comme les grands
conquérants du monde qui arrivent au faîte
du pouvoir par la violence et le carnage,
mais avec un message de paix et de réconci
liation : « Il est venu, non pour faire
périr les hommes, mais pour les sau
ver ». lia prié sur la croix pour ses ennemis:
toute sa vie, couronnée par les souffrances
et par la mort, a été une manifestation de
compassion, de patience et d’amour.
« Nous avons vu sa gloire » dit l’Apôtre,
« une gloire telle que celle du Fils unique
venu du Père, plein de grâce et de vérité ».
C’est Lui que Dieu a bien voulu nous don
ner pour exemple de toute justice, et il
n’existe, pour un Chrétien, aucun appel con
tre son autorité. Comment donc ses disciples
peuvent-ils haïr, quand II leur commande
d’aime?- ; et comment peuvent-ils justifier la
guerre sans désavouer l’exemple et l’autorité
de Celui qui leur a expressément ordonné
d’aimer même leurs ennemis ?
La guerre excite la colère, la vengeance,
l’ambition, la cruauté, et même la soif du
sang, sans parler des autres passions qu'elle
entraîne à sa suite. L’Evangile, au contraire,
commande, exige même, la pratique de la
compassion, de l’oubli des injures, de la pa-
N" 8.
ÜNÆEISTSTLJIEI-. DÉCEMBRE 1899.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Prime offerte aux abonnés
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Dépôts à condition en Bretagne
Union Evangélique Française
OUVERTURE - OUVERTURE
d’une nouvelle salle d’Evangélisation
Mardi 12 et Vendredi 15 Décembre 1890
à huit heures du soir
35, ru.e d’Estimauville, 35
Le Havre
MM. les Pasteurs ALLÉGRET et Paul MOIOD
de l’Eglise Réformée de France
Ont bien voulu accepter notre invitation
pour l’inauguration de cette nouvelle salle,
où l’Evangile sera annoncé toutes les
semaines, Dimanche, Mardi et Vendredi, à
huit heures du soir.
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Les Directeurs,
Hébert et Huchet.
Union Evangélique Française
Je suis en eux, et tu es en
moi, afin qu’ils soient perfec
tionnés dans l’unité. ,
(Jean, XVII.)
Par ce titre nous faisons un appel à tous
les protestants qui désirent travailler d’un
commun accord au salut de nos compatriotes.
Quelques-uns prétendent qu’une union
évangélique est une chose impossible. Com
ment m’unir, disent-ils, avec des centaines
et des milliers d’individus quand je ne trouve
pas un seul esprit fait identiquement sur le
mien, un seul jugement qui apprécie les
choses à ma manière.
Nous comprenons parfaitement que telle
personne ne pourrait cadrer sur tous les
points avec son voisin de droite ou de
gauche, mais où peut exister l’harmonie,
c’est sur le salut qui est en Jésus-Christ et
sur ce point nous pouvons et nous
devons être tous d’accord. Travailler
à l’avancement du règne de Dieu, étant unis
dans l’amour aux églises nationales évan
géliques qui cherchent le salut de notre pays
comme je l’ai démontré dans le dernier
numéro par l’article « Soyons unis ». Ce
qui est indispensable avant tout pour tra
vailler efficacement à l’œuvre du Seigneur,
c'est de savoir s’effacer, c’est à dire de ne
plus voir sa propre œuvre, son propre travail,
sa propre mission, sa propre église. Ce ne
sont pas nos goûts, nos idées, nos juge
ments, notre volonté qui doivent passer les
premiers, mais l’avancement du règne de
Dieu.
Voilà pourquoi, nous tendons une
■nain fraternelle à tous les chré
tiens évangéliques, mêmes étran
gers ; malgré que nous repoussons énergi
quement les dominations étrangères qui
veulent gouverner ou exercer une supréma
tie sur notre peuple. Car, pour le bien de la
France, il faut absolument s’affranehir de la
tutelle de ces pouvoirs centralisés à Rome,
à Londres ou ailleurs.
L’Eglise de Christ est universelle
dans l’amour, mais l’organisation
des églises doit être essentiellement
nationale et leur direction complète
ment locale ; jouissant ainsi de cette
indépendance et de cette solidarité
des temps apostoliques basées sur
le régime démocrate et non auto
crate.
Certes, je ne veux pas faire du caractère
chrétien un habit pour toutes les tailles.
Chacun a son don particulier. Ce n’est pas
en vain qu’il est dit : que Dieu à établi dans
l’Eglise : premièrement, les apôtres ; secon
dement, les prophètes ; troisièmement, les
docteurs, pour l’œuvre du ministère, pour
l’édification du corps de Christ; notre devoir
est donc d’être unis ensemble pour le travail
que le Seigneur nous confie.
En conséquence, nous passons de la théorie
à la pratique : prochainement, nous ouvri
rons de nouvelles salles d’évangélisation. A
cet effet, nous sollicitons l’intérêt de tous
les chrétiens qui comprennent le but que
nous poursuivons.
Nous avons besoin de matériel, comme des
bancs, textes, tapis, en un mot, tout ce qui
est nécessaire pour l’aménagement d’une
salle de conférence.
Nous recevrons avec reconnaissance les
dons que l’on voudra bien nous adresser.
Ecrire à la direction de L’Universel, 43,
rue Frédéric-Bellanger, Le Havre.
C. Hébert.
La Guerre et le Christianisme
Il ne s’agit point ici de savoir si la guerre
peut se justifier par les raisons et les maxi
mes des nations païennes ; il doit nous suf
fire de voir si elle peut se concilier avec
l’Esprit de l’Evangile et avec les obligations
que nous impose la religion du Christ.
Dans les prédictions de David, d’Esaïe et
d’autres prophètes « la Paix », même «une
abondance de «paix », est sans cesse associée
à la domination universelle et perpétuelle du
Messie ( Ps. LXXII, v. 8), qui est appelé « le
Prince de la Paix», celui dont il est dit
« qu’il n’y aura point de fin à l’accroissement
de son règne ». Cette promesse ne s’adresse
pas seulement aux individus et aux églises,
c’est aussi aux peuples de la terre qu’est
annoncée la paix sous le Messie, par la
bouche de deux témoins inspirés, et presque
dans les mêmes termes : « Ils forgeront
leurs épées en hoyaux et leurs halle
bardes en serpes, line nation ne
lèvera plus l’épée contre l’autre, et
ils ne s’abandonneront plus à faire
la guerre [Mich., ch. IV, v. 3; Es., ch. II,
v. 4). Cettre promesse réitérée est-elle dé
pourvue de sens ? ne renferme-t-elle pas
pour nous des obligations du plus haut inté
rêt non-seulement quant à la conduite des
individus, mais aussi à celle des Etats ?
Lorsqu’après de longues années d’attente,
le temps de l’accomplissement de ces prophé
ties est arrivé, un chant de louanges s’est
fait entendre, proclamant la nouvelle dis
pensation : « Paix sur la terre, bonne
volonté envers les hommes » ! et ces
paroles se trouvent étroitement associées à
celles-ci : « Gloire à Dieu au plus haut
des cicux ! » Le Messie si longtemps at
tendu est enfin venu, non comme les grands
conquérants du monde qui arrivent au faîte
du pouvoir par la violence et le carnage,
mais avec un message de paix et de réconci
liation : « Il est venu, non pour faire
périr les hommes, mais pour les sau
ver ». lia prié sur la croix pour ses ennemis:
toute sa vie, couronnée par les souffrances
et par la mort, a été une manifestation de
compassion, de patience et d’amour.
« Nous avons vu sa gloire » dit l’Apôtre,
« une gloire telle que celle du Fils unique
venu du Père, plein de grâce et de vérité ».
C’est Lui que Dieu a bien voulu nous don
ner pour exemple de toute justice, et il
n’existe, pour un Chrétien, aucun appel con
tre son autorité. Comment donc ses disciples
peuvent-ils haïr, quand II leur commande
d’aime?- ; et comment peuvent-ils justifier la
guerre sans désavouer l’exemple et l’autorité
de Celui qui leur a expressément ordonné
d’aimer même leurs ennemis ?
La guerre excite la colère, la vengeance,
l’ambition, la cruauté, et même la soif du
sang, sans parler des autres passions qu'elle
entraîne à sa suite. L’Evangile, au contraire,
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