Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1927-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01-1927/09/30. 1927/07/01-1927/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565301n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
!
29» ANNÉE
L 'UNIVERSEL
Fondé en 1898, supprimé par la censure militaire pendant la Guerre mondiale
Mouoement Pacifique Chrétien
« l’internationale de l’amour »
Directeur-Fondateur : Henri HUCHET.
RÉDACTION :
Dr M. DUMESNIL, Rédacteur en chef. — Henriette DUMESNIL-HUCHET, Secrétaire
ERMENONVILLE, Général PERCIN, Frédéric BONHOMME, GRILLOT DE GIVRY,
Louis GUÉTANT, Claire GÉNIAUX, Joël THÉZARD, Dr Henry MARIAVÉ.
Dr M. J. ELLIOTT, Mme MARFURT-TORFS, Pr Hermann KUTTER
Sophie TEDING van BERKHOUT van TAACK TRAKRANEN
Les articles n'engagent que leurs auteurs
ADMINISTRATION ;
Abonnement
:
Chèques postaux :
Un an
5 francs.
Dr DUMESNIL
Le numéro ...
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PARIS n° 217.31
Souscriptions :
Membre adhérent 1 O francs.
Membre actif 20 francs.
Membre militant.... 50 francs.
37, rue Poussin, PARIS, XVF. Tel. : Auteuil 36-98
L’ E S P
L’Humanité a toujours été divisée en belli
queux et en pacifiques. La Chrétienté conti
nue la tradition. Il y a les croyants de l’An
cien-Testament : Dieu avec nous, et ceux du
Nouveau : Jésus pour nous.
La Bible est un composé d’exhortations
guerrières et de prophéties pacifiques. Fata
lement les opinions de ses lecteurs se sont tou
jours heurtées et se heurtent encore à cette
apparence contradictoire.
Le premier meurtre relaté dans la Genèse,
est celui d’Abel par Caïn, voilà le sang inno
cent qui coule dans les sillons. Jéhovah va-t-il
exercer sa vengeance, en punissant de la peine
capitale l’assassin de son frère. Nullement,
il le condamne, simplement, au vagabondage,
et même de peur que quelqu’un ne porte
atteinte à ses jours, il met un signe sur Caïn.
D’aucuns penseront, peut-être, que c’est là
l’origine de la croix de guerre !
En tout cas, Jéhovah fut abolitionniste ;
avant la lettre de la Loi « Tu ne tueras point»,
il en applique la jurisprudence. On sait que les
enfants et les petits enfants de Caïn ne furent
guère meilleurs que lui. Ainsi Tubal Caïn com
mença à forger toute espèce d’instruments
tranchant^ d’airain et de fer, sans doute, aussi
des armes, et Lamech déclare cyniquement :
Je tuerai un homme si je suis blessé, même un
jeune homme si je suis meurtri. C’est l’Esprit
de la Guerre.
Aussi la méchanceté s’étendit sur la terre,
et attira sur les hommes la justice immanente
du Déluge. Après le cataclysme, avec les res
capés de l’arche le monde recommença, mais
l’esprit resta le même ; l’homme ne chercha
pas à s’amender mais à se préserver contre le
retour du fléau justicier. Ils s’unissent, un pour
tous, tous pour un, pour bâtir la tour de Babel,
mais leurs esprits divisés et belliqueux amè
nent la confusion des langues.
Cependant avec le patriarche Abraham, père
de tous les croyants : Juifs, Chrétiens et Musul
mans, nous percevons la naissance de VEsprit
pacifique. Il ne s’agit pas de faire le panégy
rique d’Abraham, ce sans-patrie, émigré au
pays des pharaons, qui fait une fortune colos
sale grâce à des moyens que la morale conju
gale réprouve, mais il n’était pas parfait et
Sara n’en pouvait rpais, entre un rusé mari
et un roi entreprenant.
Quoi qu’il en soit, possesseur de nombreux
troupeaux et de nombreux domestiques, il
s’en fut avec son neveu Lot également enrichi
par les bons conseils et l’exemple de son oncle,
mais la place manquait pour établir leurs ca
ravansérails. Bientôt ce furent des menaces ; la
nécessité d’expansion, de colonisation faisait
naître des sentiments belliqueux. C’est alors
qu’Abraham devient un héraut pacifique :
Je te prie, dit-il à son neveu, quil ny ait point
de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers
et les tiens, car nous sommes jrères, si tu choisis
la gauche,“je prendrai la droite, et si tu prends
la droite, je m’en irai à gauche. Voilà bien le
premier geste pacifique qui nous vient de la
nuit des temps bibliques.
Lot ne se le fit pas dire deux fois, mais mal
heureusement pour lui, il choisit une contrée
habitée par des indigènes détestables.
Il y trouva pourtant l’occasion de prouver
qu’il avait profité de l’exemple pacifique de
son oncle, en protégeant deux étrangers réfu
giés sous son toit contre les instincts de brutes
des habitants. Cela peut choquer notre notion
de l’honneur, mais il n’en est pas moins vrai
que c’est le deuxième geste pacifique relaté
dans la Bible.
En somme Abraham et Lot furent les devan
ciers des « non-résistants : Anabaptistes, Mem-
nonistes, Quakers, Nazaréens, Picards, Doucko-
bors ; Frères de l’Amour, tous ces chrétiens
communient dans l’Idéal évangélique que vécut
un François d’Assise.
Des patriarches nous passons aux Rois d’Is
raël. De leur Esprit pacifique , il vaut mieux ne
pas parler. David, un Berger devenu Roi,
était un grand guerrier ; il payait, il est vrai
de sa personne, excepté, toutefois, quand
il était embusqué pour raisons de cœur, tandis
qu’il envoyait le capitaine Urie faire son devoir
patriotique. Mais l’Eternel ne lui permit pas
R I T P ACI
: d’élever le Temple, car dit-il : Tu as répandu
beaucoup de sang, et tu as fait de grandes guerres ;
tu ne bâtiras pas de maison à mon nom, car tu
as répandu beaucoup de sang sur la terre devant
moi.
Avec les prophètes commencent les pro
messes messianiques et les espérances paci
fiques :
C’est Esaïe s’écriant : Il exercera les jugements
parmi les nations, et il reprendra plusieurs
peuples, ils forgeront leurs épées en hoyaux, et
leurs hallebardes en serpes. Une nation ne lèvera
plus l’épée contre l’autre, et ils ne se prépare
ront plus à faire la guerre.
C’est déjà le message avant-coureur annonçant :
Paix sur la terre, bienveillance envers
LES HOMMES.
Il y a bien la contre-partie avec Joël :
Publiez ceci parmi les nations, préparez la
guerre, réveillez les hommes forts ; que tous les
gens de guerre s’approchent, qu’ils montent.
Forgez des épées de vos hoyaux et des lances de
vos serpes, et que le faible dise je suis fort.
Ce sont les deux Ecoles : d’un côté La Paix
par l’Amour, de l’autre la Paix par l’Armée.
C’est encore l’économie de l’Ancien Testa
ment, nous allons pénétrer dans le Nouveau
par Jean Baptiste, celui qui doit préparer la
voie du Seigneur. Ce précurseur est l’homme
de la repentance et de la Paix par le Droit.
Aux soldats romains qui viennent à son baptême
il dit : N’usez point de violence, ni de tromperie
envers personne, mais contentez-vous de votre
solde.
C’est déjà bien, mais il y a place pour mieux,
et en pacifisme, le mieux évangélique n’est
jamais ennemi du bien humanitaire.
Voici Jésus : il apporte la Charte de Y Esprit
pacifique du Sermon sur la Montagne. Aimez
vos ennemis, rendez le bien pour le mal, bénis
sez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux
qui vous persécutent. Et aux enseignements,
il joint l’exemple en reprenant les disciples
qui demandent que le feu du ciel extermine
un bourg samaritain inhospitalier, en priant
pour ses bourreaux qui l’ont cloué sur cette
croix de laquelle il aurait pu échapper s’il
avait demandé à son Père céleste une légion
d’anges, ce qu’il ne pouvait faire puisqu’il
avait même refusé T intervenirn armée de
Pierre auquel il avait ordonné de remettre
l’épée au fourreau même pour la légitime dé
fense.
Faut-il encore citer les paraboles, entre autres
celle du Bon Samaritain qui exalte la charité
d’hommes méprisés et détestés par les Juifs.'
Parabole qui a inspiré un Dunant à Solférino,
et a valu à l’humanité la Croix-Rouge.
Ah ! si Jérusalem avait voulu de cette Paix,
de cet Esprit pacifique du Christ, que de mal
heurs auraient été évités aux Juifs. Seuls les
disciples ne furent pas au nombre des victimes
de Titus, ils se souvinrent qu’avant tout, il”
étaient les Messagers de la Bonne Nouvelle,
et que leur devoir était de vivre pour le Salut
du Monde.
Les temps apostoliques commencent avec
le baptême de feu de la Pentecôte qui fut une
véritable manifestation du Saint-Esprit, le pre
mier Congrès universel de la Paix où tous les
étrangers présents comprenaient l’Espéranto de
l’Amour divin.
Pierre le nationaliste a enfin compris que
Dieu ne fait pas acception de personnes de
puis sa révélation au sujet du Centenier Cor
neille. L’Universalisme va s’étendre avec l’a
pôtre Paul, intellectuel, et ancien pharisien
fanatique qui reconnaît aussi lui qu’en vérité :
Il ny a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus
d’esclave, ni d’homme libre ; il n’y a plus
d’homme, ni de femme, car vous êtes tous un
en Jésus-Christ. '
Et le bien-aimé Jean confirmera ces décla
rations en proclamant :
Car le message que vous avez entendu dès le
commencement, c est que nous nous aimions
les uns les autres ; non point comme Caïn, qui
était du malin et qui tua son frère.
Mais on n’est pas pacifique par vocation,
on ne le devient que par élection, grâce accor
dée par le Salut en Christ. Le baptême du feu
qui nous donne l’amour n’a rien de commun
FIQUE
| avec le baptême d’eau qui fait de nous de soi-
disant chrétiens. Dans la primitive Eglise, ils
- furent nombreux les disciples fidèles à l’esprit
du Nazaréen. Tertullien, Clément d’Alexan
drie, Origène, Lactance, Ambroise, Jér.ome,
Augustin etc., etc., sont autant de personna
lités ayant communié* avec Y Esprit pacifique
et universaliste.
De simples prêtres comme l’abbé de Saint-
Pierre et le curé d’Ars ont été des défenseurs
de la Paix de Dieu en s’élevant contre les hor
reurs de la guerre. Mais ils ne sont pas les seuls,
Luther le Réformateur allemand a aussi dit :
La guerre est un des plus grands fléaux de l’hu
manité ; elle détruit la religion, l’état, la famille.
En vérité toutes les calamités lui sont préféra
bles. La famine et la peste ne sont rien à côté
d’elle. Et notre Ernest Renan, l’auteur de la
Vie de Jésus, .a dit : La Guerre est la source
du privilège des grands et l’origine de tous les
maux du Peuple, qui n’a lieu que parce que
des hommes de guerre y trouvent leur profit.
L’homme de guerre, c’est notre maître, et notre
maître est notre ennemi. Et s’il fallait citer tous
les témoignages antiques et les propos anti
militaristes des Wyclefîe, John Colet, Yivès,
Guillaume Postel, Erasme, Pascal il faudrait
encore plusieurs colonnes de Y Universel, mais
on peut les résumer en ceci : La guerre sème
la guerre. Elle est une folie et contraire au Chris
tianisme. Mais je veux terminer cette étude
de Y Esprit paci fique par la citation d’un phi
losophe allemand Holbach : Qu’il ne doit y
avoir qu’une morale pour les nations comme
pour les individus. C’est toute la thèse du M.
P. C. Avouons que les belligérants catholiques,
orthodoxes et protestants, sans parler des juifs
et des musulmans qui ne se réclament pas de
Jésus-Christ, ont singulièrement oublié cette
morale de l’Evangile reconnue par les apôtres
et proclamée par l’élite de la Chrétienté à
travers les siècles.
Frappons-nous la poitrine comme le peager,
n’imitons pas l’orgueilleux pharisien pour le
quel l’étranger était le barbare et l’impur.
Elevons nos regards vers le Saint, le Parfait,
le Juste pour qu’il fasse de nous des débon
naires et des pacifiques pour que le règne de
Dieu vienne sur la terre comme au ciel.
Henri HUCHET.
vmzm mi minpannnn YjnYmn
P7IGE7Î RELIEE
En réalité, la religion que nous voyons pro-
Jesser, celte de l'Eglise, est mensongère. Il y en
a même plusieurs : catholique, orthodoxe, pro
testante, etc., et toutes sont en hostilité perma
nente. Il existe aussi une Jausse science, égale
ment divisée, et dont les chapelles se combaltenl.
Il y a des mensonges politiques, internationaux,
de partis ; mensonges d’art, mensonges de tradi-
dition et d’habitude, mensonges de (ouïes sortes,
mais nulle règle de conduite morale imposée par
une conception religieuse.
Aussi les hommes du monde chrétien mènent-
ils une existence de bêles, prennent pour guides
leurs intérêts égoïstes et sont en continuelle lutte
entre eux. Ce qui les distingue des animaux,
c’est la constance chez ces derniers des besoins
de ventre et la fixité de griffes ou de défenses
tandis que les hommes passent avec une hâte ver
tigineuse des routes au chemin de Jer, de la lo
comotion animale à la vapeur, de la parole et du
manuscrit à l’impression, au télégraphe, au télé
phone ; des bateaux à voile aux vapeurs transat
lantiques, de l’arme blanche aux canons, mi
trailleuses, bombes, machines de guerre volantes,
C’est cette vie trépidante qui devient de plus en
plus Jolie, de plus en plus malheureuse, parce
que les hommes, au lieu de s’orienter sur un prin
cipe spirituel, moral, qui les unirait en une so
ciété de paix et de concorde, se guident par leurs
instincts bestiaux qu’ils cherchent à satisjaire en
mettant à profit leurs Jacultés intellectuelles.
TOLSTOÏ.
Messieurs dit Parlement,
tirez les premiers !
Sans doute serait-ce calomnier nos députés
que de prétendre que s’ils ont voté la dernière
loi militaire dans l’enthousiasme, c’est qu’elle
ne les frappe point. J’imagine pourtant qu’elle
aurait obtenu moins de suffrages si l’un de
ses articles décrétait : « Tous les membres du
Parlement seront, à tour de rôle, envoyés en
mission aux armées. Aucune attaque ne pourra
être déclenchée s’il ne se trouve, dans la pre
mière vague d’assaut, une proportion de dix
parlementaires pour mille soldats ».
Tant que ceux qui déclarent la guerre, ou
la préparent, ou ne l’empêchent pas, tant que
les responsables ne payeront point de leur
personne, il n’y a pas de paix à espérer.
N’est-il pas scandaleux que jouissent de
l’immunité, les diplomates, les ministres, les
rois, empereurs et présidents, les députés,
tous chefs d’Etat à quelque titre ? N’est-il
pas monstrueux qu’au cours de la dernière
guerre, alors que des millions d’innocents étaient
tués, aucun des grands coupables, reconnus
et désignés comme tels, n’ait été inquiété ?
Vildrac, dans le numéro d ’Eurofe du 15 mai
1927, cite un mot qui mérite de devenir his
torique.
« Je me souviens, conte-t-il, d’un jeune
aviateur que j’ai connu en 1915 à Clermont
en Argonne. Il était allé en escadrille, jeter
des bombes sur la gare de Metz. Au retour,
il lui restait deux engins qu’il prit l’initiative
de lâcher au passage sur Stenay, résidence du
Kronprinz. Après l’atterrissage, ce novice ne
manqua pas de consigner fièrement son exploit
dans un rapport. Il fut appelé à l’Etat-Major
de la Troisième Armée et tancé d’importance :
«Mais, lui dit-on, vous voulez donc nous faire
tuer ! »
Ce mot éclaire sinistrement la guerre. Tan
dis que les grands chefs, civils et militaires,
demeurent à l’abri sans qu’ils aient même be
soin de se cacher, on mène à ia ùiort le bétail
du menu peuple.
Eh bien ! je vous le demande au nom de
nos camarades déjà sacrifiés, anciens combat
tants, continuerons-nous à servir de pions
dociles ad*, joueurs des chancelleries et des
parlements ? N’aurons-nou^ pas le courage
de leur crier : « Vous d’abord ! Montrez l’exem
ple ? »
Pour moi, je croirai aux guerres justes, aux
guerres saintes, lorsque nos chefs, y partici
peront effectivement, lorsqu’ils seront les pre
miers exposés aux coups de l’ennemi. Je m’en
gage à les suivre, ce jour-là, jusqu’où ils vou
dront, et jusqu’à la mort s’il le faut. Mais tant
qu’ils ne payeront pas de leur personne, je
leur déclare catégoriquement, foi de poilu che
vronné, mutilé, décoré : « Qu’ils ne comptent
plus sur moi ! »
H. NADEL.
LHRTILLER1E ÉLECTRIOUE
Nous l’aurons pour la « prochaine dernière
guerre », d’actives recherches se poursuivant un'
peu partout pour lui donner une place, mais
d’ores et déjà, chez' nous, l’ingénieur Fauchon-
Villeplée met au point un canon électrique dont
les caractéristiques sont les suivantes, d’après la
revue La Nature :
Poids de l’obus, ioo kgr. — Vitesse^initiale,
i ,-6oo jn/sec. — Longueur du canon, 3o m. —
Poids du canon, i5o tonnes. — Puissance de la
génératrice électrique (3 obusa 1 heure), 6oo C.V.
L’obus recevra, dans ces conditions, pendant
3/8o e de secondes, 7.100.000 ampères, sous un
voltage variant de 25o à i.35o volts.
Les avantages de ce nouvel engin sont multi
ples '. ni fumée, ni bruit, usure a peu près nulle,
rendement supérieur, économie de poids et d ar
gent, tir très rapide, recul réduit, réglage de la
portée très aisé, suppression des dangers d’explo
sions, puissance seulement limitée, par 1 énergie
instantanée des sources d’électricité...
Femmes, faites des enfants, voilà pour la
chair à canon !
29» ANNÉE
L 'UNIVERSEL
Fondé en 1898, supprimé par la censure militaire pendant la Guerre mondiale
Mouoement Pacifique Chrétien
« l’internationale de l’amour »
Directeur-Fondateur : Henri HUCHET.
RÉDACTION :
Dr M. DUMESNIL, Rédacteur en chef. — Henriette DUMESNIL-HUCHET, Secrétaire
ERMENONVILLE, Général PERCIN, Frédéric BONHOMME, GRILLOT DE GIVRY,
Louis GUÉTANT, Claire GÉNIAUX, Joël THÉZARD, Dr Henry MARIAVÉ.
Dr M. J. ELLIOTT, Mme MARFURT-TORFS, Pr Hermann KUTTER
Sophie TEDING van BERKHOUT van TAACK TRAKRANEN
Les articles n'engagent que leurs auteurs
ADMINISTRATION ;
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Le numéro ...
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PARIS n° 217.31
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Membre adhérent 1 O francs.
Membre actif 20 francs.
Membre militant.... 50 francs.
37, rue Poussin, PARIS, XVF. Tel. : Auteuil 36-98
L’ E S P
L’Humanité a toujours été divisée en belli
queux et en pacifiques. La Chrétienté conti
nue la tradition. Il y a les croyants de l’An
cien-Testament : Dieu avec nous, et ceux du
Nouveau : Jésus pour nous.
La Bible est un composé d’exhortations
guerrières et de prophéties pacifiques. Fata
lement les opinions de ses lecteurs se sont tou
jours heurtées et se heurtent encore à cette
apparence contradictoire.
Le premier meurtre relaté dans la Genèse,
est celui d’Abel par Caïn, voilà le sang inno
cent qui coule dans les sillons. Jéhovah va-t-il
exercer sa vengeance, en punissant de la peine
capitale l’assassin de son frère. Nullement,
il le condamne, simplement, au vagabondage,
et même de peur que quelqu’un ne porte
atteinte à ses jours, il met un signe sur Caïn.
D’aucuns penseront, peut-être, que c’est là
l’origine de la croix de guerre !
En tout cas, Jéhovah fut abolitionniste ;
avant la lettre de la Loi « Tu ne tueras point»,
il en applique la jurisprudence. On sait que les
enfants et les petits enfants de Caïn ne furent
guère meilleurs que lui. Ainsi Tubal Caïn com
mença à forger toute espèce d’instruments
tranchant^ d’airain et de fer, sans doute, aussi
des armes, et Lamech déclare cyniquement :
Je tuerai un homme si je suis blessé, même un
jeune homme si je suis meurtri. C’est l’Esprit
de la Guerre.
Aussi la méchanceté s’étendit sur la terre,
et attira sur les hommes la justice immanente
du Déluge. Après le cataclysme, avec les res
capés de l’arche le monde recommença, mais
l’esprit resta le même ; l’homme ne chercha
pas à s’amender mais à se préserver contre le
retour du fléau justicier. Ils s’unissent, un pour
tous, tous pour un, pour bâtir la tour de Babel,
mais leurs esprits divisés et belliqueux amè
nent la confusion des langues.
Cependant avec le patriarche Abraham, père
de tous les croyants : Juifs, Chrétiens et Musul
mans, nous percevons la naissance de VEsprit
pacifique. Il ne s’agit pas de faire le panégy
rique d’Abraham, ce sans-patrie, émigré au
pays des pharaons, qui fait une fortune colos
sale grâce à des moyens que la morale conju
gale réprouve, mais il n’était pas parfait et
Sara n’en pouvait rpais, entre un rusé mari
et un roi entreprenant.
Quoi qu’il en soit, possesseur de nombreux
troupeaux et de nombreux domestiques, il
s’en fut avec son neveu Lot également enrichi
par les bons conseils et l’exemple de son oncle,
mais la place manquait pour établir leurs ca
ravansérails. Bientôt ce furent des menaces ; la
nécessité d’expansion, de colonisation faisait
naître des sentiments belliqueux. C’est alors
qu’Abraham devient un héraut pacifique :
Je te prie, dit-il à son neveu, quil ny ait point
de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers
et les tiens, car nous sommes jrères, si tu choisis
la gauche,“je prendrai la droite, et si tu prends
la droite, je m’en irai à gauche. Voilà bien le
premier geste pacifique qui nous vient de la
nuit des temps bibliques.
Lot ne se le fit pas dire deux fois, mais mal
heureusement pour lui, il choisit une contrée
habitée par des indigènes détestables.
Il y trouva pourtant l’occasion de prouver
qu’il avait profité de l’exemple pacifique de
son oncle, en protégeant deux étrangers réfu
giés sous son toit contre les instincts de brutes
des habitants. Cela peut choquer notre notion
de l’honneur, mais il n’en est pas moins vrai
que c’est le deuxième geste pacifique relaté
dans la Bible.
En somme Abraham et Lot furent les devan
ciers des « non-résistants : Anabaptistes, Mem-
nonistes, Quakers, Nazaréens, Picards, Doucko-
bors ; Frères de l’Amour, tous ces chrétiens
communient dans l’Idéal évangélique que vécut
un François d’Assise.
Des patriarches nous passons aux Rois d’Is
raël. De leur Esprit pacifique , il vaut mieux ne
pas parler. David, un Berger devenu Roi,
était un grand guerrier ; il payait, il est vrai
de sa personne, excepté, toutefois, quand
il était embusqué pour raisons de cœur, tandis
qu’il envoyait le capitaine Urie faire son devoir
patriotique. Mais l’Eternel ne lui permit pas
R I T P ACI
: d’élever le Temple, car dit-il : Tu as répandu
beaucoup de sang, et tu as fait de grandes guerres ;
tu ne bâtiras pas de maison à mon nom, car tu
as répandu beaucoup de sang sur la terre devant
moi.
Avec les prophètes commencent les pro
messes messianiques et les espérances paci
fiques :
C’est Esaïe s’écriant : Il exercera les jugements
parmi les nations, et il reprendra plusieurs
peuples, ils forgeront leurs épées en hoyaux, et
leurs hallebardes en serpes. Une nation ne lèvera
plus l’épée contre l’autre, et ils ne se prépare
ront plus à faire la guerre.
C’est déjà le message avant-coureur annonçant :
Paix sur la terre, bienveillance envers
LES HOMMES.
Il y a bien la contre-partie avec Joël :
Publiez ceci parmi les nations, préparez la
guerre, réveillez les hommes forts ; que tous les
gens de guerre s’approchent, qu’ils montent.
Forgez des épées de vos hoyaux et des lances de
vos serpes, et que le faible dise je suis fort.
Ce sont les deux Ecoles : d’un côté La Paix
par l’Amour, de l’autre la Paix par l’Armée.
C’est encore l’économie de l’Ancien Testa
ment, nous allons pénétrer dans le Nouveau
par Jean Baptiste, celui qui doit préparer la
voie du Seigneur. Ce précurseur est l’homme
de la repentance et de la Paix par le Droit.
Aux soldats romains qui viennent à son baptême
il dit : N’usez point de violence, ni de tromperie
envers personne, mais contentez-vous de votre
solde.
C’est déjà bien, mais il y a place pour mieux,
et en pacifisme, le mieux évangélique n’est
jamais ennemi du bien humanitaire.
Voici Jésus : il apporte la Charte de Y Esprit
pacifique du Sermon sur la Montagne. Aimez
vos ennemis, rendez le bien pour le mal, bénis
sez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux
qui vous persécutent. Et aux enseignements,
il joint l’exemple en reprenant les disciples
qui demandent que le feu du ciel extermine
un bourg samaritain inhospitalier, en priant
pour ses bourreaux qui l’ont cloué sur cette
croix de laquelle il aurait pu échapper s’il
avait demandé à son Père céleste une légion
d’anges, ce qu’il ne pouvait faire puisqu’il
avait même refusé T intervenirn armée de
Pierre auquel il avait ordonné de remettre
l’épée au fourreau même pour la légitime dé
fense.
Faut-il encore citer les paraboles, entre autres
celle du Bon Samaritain qui exalte la charité
d’hommes méprisés et détestés par les Juifs.'
Parabole qui a inspiré un Dunant à Solférino,
et a valu à l’humanité la Croix-Rouge.
Ah ! si Jérusalem avait voulu de cette Paix,
de cet Esprit pacifique du Christ, que de mal
heurs auraient été évités aux Juifs. Seuls les
disciples ne furent pas au nombre des victimes
de Titus, ils se souvinrent qu’avant tout, il”
étaient les Messagers de la Bonne Nouvelle,
et que leur devoir était de vivre pour le Salut
du Monde.
Les temps apostoliques commencent avec
le baptême de feu de la Pentecôte qui fut une
véritable manifestation du Saint-Esprit, le pre
mier Congrès universel de la Paix où tous les
étrangers présents comprenaient l’Espéranto de
l’Amour divin.
Pierre le nationaliste a enfin compris que
Dieu ne fait pas acception de personnes de
puis sa révélation au sujet du Centenier Cor
neille. L’Universalisme va s’étendre avec l’a
pôtre Paul, intellectuel, et ancien pharisien
fanatique qui reconnaît aussi lui qu’en vérité :
Il ny a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus
d’esclave, ni d’homme libre ; il n’y a plus
d’homme, ni de femme, car vous êtes tous un
en Jésus-Christ. '
Et le bien-aimé Jean confirmera ces décla
rations en proclamant :
Car le message que vous avez entendu dès le
commencement, c est que nous nous aimions
les uns les autres ; non point comme Caïn, qui
était du malin et qui tua son frère.
Mais on n’est pas pacifique par vocation,
on ne le devient que par élection, grâce accor
dée par le Salut en Christ. Le baptême du feu
qui nous donne l’amour n’a rien de commun
FIQUE
| avec le baptême d’eau qui fait de nous de soi-
disant chrétiens. Dans la primitive Eglise, ils
- furent nombreux les disciples fidèles à l’esprit
du Nazaréen. Tertullien, Clément d’Alexan
drie, Origène, Lactance, Ambroise, Jér.ome,
Augustin etc., etc., sont autant de personna
lités ayant communié* avec Y Esprit pacifique
et universaliste.
De simples prêtres comme l’abbé de Saint-
Pierre et le curé d’Ars ont été des défenseurs
de la Paix de Dieu en s’élevant contre les hor
reurs de la guerre. Mais ils ne sont pas les seuls,
Luther le Réformateur allemand a aussi dit :
La guerre est un des plus grands fléaux de l’hu
manité ; elle détruit la religion, l’état, la famille.
En vérité toutes les calamités lui sont préféra
bles. La famine et la peste ne sont rien à côté
d’elle. Et notre Ernest Renan, l’auteur de la
Vie de Jésus, .a dit : La Guerre est la source
du privilège des grands et l’origine de tous les
maux du Peuple, qui n’a lieu que parce que
des hommes de guerre y trouvent leur profit.
L’homme de guerre, c’est notre maître, et notre
maître est notre ennemi. Et s’il fallait citer tous
les témoignages antiques et les propos anti
militaristes des Wyclefîe, John Colet, Yivès,
Guillaume Postel, Erasme, Pascal il faudrait
encore plusieurs colonnes de Y Universel, mais
on peut les résumer en ceci : La guerre sème
la guerre. Elle est une folie et contraire au Chris
tianisme. Mais je veux terminer cette étude
de Y Esprit paci fique par la citation d’un phi
losophe allemand Holbach : Qu’il ne doit y
avoir qu’une morale pour les nations comme
pour les individus. C’est toute la thèse du M.
P. C. Avouons que les belligérants catholiques,
orthodoxes et protestants, sans parler des juifs
et des musulmans qui ne se réclament pas de
Jésus-Christ, ont singulièrement oublié cette
morale de l’Evangile reconnue par les apôtres
et proclamée par l’élite de la Chrétienté à
travers les siècles.
Frappons-nous la poitrine comme le peager,
n’imitons pas l’orgueilleux pharisien pour le
quel l’étranger était le barbare et l’impur.
Elevons nos regards vers le Saint, le Parfait,
le Juste pour qu’il fasse de nous des débon
naires et des pacifiques pour que le règne de
Dieu vienne sur la terre comme au ciel.
Henri HUCHET.
vmzm mi minpannnn YjnYmn
P7IGE7Î RELIEE
En réalité, la religion que nous voyons pro-
Jesser, celte de l'Eglise, est mensongère. Il y en
a même plusieurs : catholique, orthodoxe, pro
testante, etc., et toutes sont en hostilité perma
nente. Il existe aussi une Jausse science, égale
ment divisée, et dont les chapelles se combaltenl.
Il y a des mensonges politiques, internationaux,
de partis ; mensonges d’art, mensonges de tradi-
dition et d’habitude, mensonges de (ouïes sortes,
mais nulle règle de conduite morale imposée par
une conception religieuse.
Aussi les hommes du monde chrétien mènent-
ils une existence de bêles, prennent pour guides
leurs intérêts égoïstes et sont en continuelle lutte
entre eux. Ce qui les distingue des animaux,
c’est la constance chez ces derniers des besoins
de ventre et la fixité de griffes ou de défenses
tandis que les hommes passent avec une hâte ver
tigineuse des routes au chemin de Jer, de la lo
comotion animale à la vapeur, de la parole et du
manuscrit à l’impression, au télégraphe, au télé
phone ; des bateaux à voile aux vapeurs transat
lantiques, de l’arme blanche aux canons, mi
trailleuses, bombes, machines de guerre volantes,
C’est cette vie trépidante qui devient de plus en
plus Jolie, de plus en plus malheureuse, parce
que les hommes, au lieu de s’orienter sur un prin
cipe spirituel, moral, qui les unirait en une so
ciété de paix et de concorde, se guident par leurs
instincts bestiaux qu’ils cherchent à satisjaire en
mettant à profit leurs Jacultés intellectuelles.
TOLSTOÏ.
Messieurs dit Parlement,
tirez les premiers !
Sans doute serait-ce calomnier nos députés
que de prétendre que s’ils ont voté la dernière
loi militaire dans l’enthousiasme, c’est qu’elle
ne les frappe point. J’imagine pourtant qu’elle
aurait obtenu moins de suffrages si l’un de
ses articles décrétait : « Tous les membres du
Parlement seront, à tour de rôle, envoyés en
mission aux armées. Aucune attaque ne pourra
être déclenchée s’il ne se trouve, dans la pre
mière vague d’assaut, une proportion de dix
parlementaires pour mille soldats ».
Tant que ceux qui déclarent la guerre, ou
la préparent, ou ne l’empêchent pas, tant que
les responsables ne payeront point de leur
personne, il n’y a pas de paix à espérer.
N’est-il pas scandaleux que jouissent de
l’immunité, les diplomates, les ministres, les
rois, empereurs et présidents, les députés,
tous chefs d’Etat à quelque titre ? N’est-il
pas monstrueux qu’au cours de la dernière
guerre, alors que des millions d’innocents étaient
tués, aucun des grands coupables, reconnus
et désignés comme tels, n’ait été inquiété ?
Vildrac, dans le numéro d ’Eurofe du 15 mai
1927, cite un mot qui mérite de devenir his
torique.
« Je me souviens, conte-t-il, d’un jeune
aviateur que j’ai connu en 1915 à Clermont
en Argonne. Il était allé en escadrille, jeter
des bombes sur la gare de Metz. Au retour,
il lui restait deux engins qu’il prit l’initiative
de lâcher au passage sur Stenay, résidence du
Kronprinz. Après l’atterrissage, ce novice ne
manqua pas de consigner fièrement son exploit
dans un rapport. Il fut appelé à l’Etat-Major
de la Troisième Armée et tancé d’importance :
«Mais, lui dit-on, vous voulez donc nous faire
tuer ! »
Ce mot éclaire sinistrement la guerre. Tan
dis que les grands chefs, civils et militaires,
demeurent à l’abri sans qu’ils aient même be
soin de se cacher, on mène à ia ùiort le bétail
du menu peuple.
Eh bien ! je vous le demande au nom de
nos camarades déjà sacrifiés, anciens combat
tants, continuerons-nous à servir de pions
dociles ad*, joueurs des chancelleries et des
parlements ? N’aurons-nou^ pas le courage
de leur crier : « Vous d’abord ! Montrez l’exem
ple ? »
Pour moi, je croirai aux guerres justes, aux
guerres saintes, lorsque nos chefs, y partici
peront effectivement, lorsqu’ils seront les pre
miers exposés aux coups de l’ennemi. Je m’en
gage à les suivre, ce jour-là, jusqu’où ils vou
dront, et jusqu’à la mort s’il le faut. Mais tant
qu’ils ne payeront pas de leur personne, je
leur déclare catégoriquement, foi de poilu che
vronné, mutilé, décoré : « Qu’ils ne comptent
plus sur moi ! »
H. NADEL.
LHRTILLER1E ÉLECTRIOUE
Nous l’aurons pour la « prochaine dernière
guerre », d’actives recherches se poursuivant un'
peu partout pour lui donner une place, mais
d’ores et déjà, chez' nous, l’ingénieur Fauchon-
Villeplée met au point un canon électrique dont
les caractéristiques sont les suivantes, d’après la
revue La Nature :
Poids de l’obus, ioo kgr. — Vitesse^initiale,
i ,-6oo jn/sec. — Longueur du canon, 3o m. —
Poids du canon, i5o tonnes. — Puissance de la
génératrice électrique (3 obusa 1 heure), 6oo C.V.
L’obus recevra, dans ces conditions, pendant
3/8o e de secondes, 7.100.000 ampères, sous un
voltage variant de 25o à i.35o volts.
Les avantages de ce nouvel engin sont multi
ples '. ni fumée, ni bruit, usure a peu près nulle,
rendement supérieur, économie de poids et d ar
gent, tir très rapide, recul réduit, réglage de la
portée très aisé, suppression des dangers d’explo
sions, puissance seulement limitée, par 1 énergie
instantanée des sources d’électricité...
Femmes, faites des enfants, voilà pour la
chair à canon !
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