Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1925-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1925 01 mars 1925
Description : 1925/03/01-1925/03/31. 1925/03/01-1925/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45652887
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
27* ANNÉE
MENSUEL
MARS 1925
L’UHIVERSEL
Fondé en 1898, supprimé par la censure militaire pendant la Guerre mondiale
Houoement Pacifique Chrétien
« l’intkrnationale de l’amour »
Directeur-Fondateur : Henri HUCHET.
RÉDACTION :
D r M. DUMESNIL, Rédacteur en chef. — Henriette DUMESNIL-HUCHET, Secrétaire
ERMENONVILLE, Général PERCIN, Frédéric BONHOMME. GRILLOT DE GIVRY,
Louis GUÉTANT, Claire GÉNIAUX, Joël THÉZARD,
M. J. ELLIOTT, Mme MARFURT-TORFS, Hermann KUTTER
Sophie TEDING van BERKHOUT van TAACK TRAKRANEN
Les articles ri engagent que leurs auteurs
ADMINISTRATION :
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5 francs, i
Dr DUMESNIL
Le numéro
O fr. 25
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PARIS n“ 217.31
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Membre militant 20 francs.
51, Avenue Reiile, PARIS, XIV*. Tél. : Gobelins 70-33
L’ARMÉE NOUVELLE
Responsabilités de la Guerre
SU U FILSIFISIIIII DS HTIEWWE
La Maison de la Bonne Presse et La Croix ont
jugé à propos de procéder enfin à une réfutation
de ma brochure sur la Complicité du Clergé, et tout
spécialement de mon article du Journal du Peuple,
du 23 août 1922, dénonçant la falsification du caté
chisme. Cette... exécution tardive a eu lieu dans
dans le numéro du 3 janvier 1925 de la Documenta
tion Catholique, sorte de revue hebdomadaire
publiée par les honorables firmes précitées. A en
juger par le temps mis à accumuler les arguments,
je'dois être écrasé sous leur nombre et leur poids.
D’autant plus qu’ils sont renforcés d’une consulta
tion du P. Yves de la Brière, parue dans une pu
blication qui, je l’avoue, m’était totalement in
connue.
Depuis dix ans que nous dévoilons les men
songes de cette ignoble guerre et que nous en dé
nonçons les complicités, aussi bien de gauche que
de droite, nous réclamons en vain des contradic
teurs en possession de quelque logique française
Nous n’avons eu à constater jusqu’à présent que
les plus piteuses dérobades. Aurais-je eu cette
fois la bonne fortune de rencontrer un réfutateur
année de raisons ? Je reconnais avoir moi-même
envoyé ma brochure et mes articles à M. Jean
Guiraud, rédacteur en chef de la Croix, accom
pagnés d’une lettre de> ma plus belle écriture, par
laquelle je le priais de me réfuter, si j’étais dans
l'erreur. Est-ce à cette supplication qu’il est enfin
charitablement répondu ?
C’est ce que je voudrais examiner.
*
* *
J’apporte à l’étude de ce que je crois être mon
dossier, toute la componction requise. Mais pour
quoi faut-il qu’elle subisse, dès l’abord, une fâcheuse
impression des nombreuses erreurs et confusions
que j’y constate ?
Quatre pages entières sont employées à répon
dre à des articles de G. de la Fouchardière ou du
Rappel, qui sont bien postérieurs à mon article du
Journal du Peuple du 23 août 1922, lequel a été
l’initiateur de la question. Par contre,, mes arti
cles subséquents sont donnés comme des « échos
de la polémique « (!) D’autre part, le commenta
teur ignore complètement les beaux et forts ar
ticles de Séverine dans l’Ere Nouvelle (6 octobre
22 et 4 octobre 23) sur le même sujet. C’est grand
dommage !
Il résulte évidemment de ces erreurs et la
cunes, que le compilateur ignore mon premier ar
ticle, celui qui a donné naissance à ce qu’il appelle
« là polémique ». Cette ignorance lui permet de ne
pas en reproduire les arguments.
Il mentionne bien ma réponse à M. l’abbé Désers,
parue ici-même dans notre numéro d’avril der
nier (et non dans le Journal du Peuple, comme le
croit notre réfutateur), mais il n’en reproduit que
deux paragraphes et passe sous silence tout ce
qui est particulièrement documenté. Dans ces
conditions, puis-je me flatter d’être réfuté ?
Cette compilation indigente et insipide ne laisse
pas de s’assaisonner de copieuses annotations
tirées des docteurs de l’Eglise, de sorte que l’en
semble présente la plus singulière olla podrida que
l’on puisse imaginer.
*
* *
Plus sérieuse d’aspect et plus doctrinale se
présente la consultation donnée par le P. Yves
de la Brière. C’est, paraît-il, la revue la Paix par
le Droit, dont on connaît le pacifisme à éclipse,
qui a provoqué cette mise au point marquée de
l’orthodoxie la plus congrue. Et c’est ici que
l’affaire prend le tour de l’ironie. La paix avec droit
de l’une vaut le' meurtre avec droit de l’autre.
C’est 'restriction, distinguo, opportunité et ejusdem
farinae. Mais à pharisien, pharisien et demi. Si
les scrupules de l’étonnante Paix par le Droit
sont apaisés par la réponse*du Père Jésuite, c’est
qu’elle n’est pas exigeante...
Pour analyser convenablement ce magistral
morceau de casuistique, je sens toute mon insuffi
sance. C’est la plume des Provinciales qu’il fau
drait ici.
Je rappelle Te sujet de la discussion.
Dieu le Père a promulgué en son Décalogue
du Sinaï : tu ne tueras pas. C’est clair, concis,
catégorique, impératif et formel.
Le distique français :
Homicide point ne seras
De fait ni volontairement,
s’il avait ôté de la force au commandement
du moins ne l’avait pas altéré dans son essence.
Or, le catéchisme du diocèse de Paris (et de ses
suffragants) édité par Amette sous Poincaré,
en 1914, et que j’ai dénoncé dans mes articles,
comporte ce changement essentiel :
Homicide point ne seras
Sans droit ni volontairement.
J’ai fait remarquer la déformation perfide. De
la concision divine et impérative du Décalogue :
Tu ne tueras pas, en arriver à une obligation de
tuer selon l’arbitraire des forbans de la politique,
seuls juges de ce fameux « droit » effrontément
insinué dans le texte, cela est évidemment sata
nique.
Que répond donc le P. de la Brière ? Ceci :
« Une modijication du formulaire traditionnel des
commandements de Dieu ne doit pas être prise au
tragique. »
Ainsi donc, la modification apportée à la veille
et dans le but d’aider à la guerre qui a fait aes
millions de victimes, doit être prise gaiement !...
Voilà au moins qui est bien digne de Sparte...
Le paragraphe qui suit cette indécente entrée
en matière, n’est pas moins surprenant.
« Les expressions traditionnelles du Décalogue
et des commandements de l’Eglis/ en langue vulgaire
n’ont jamais eu valeipr authentique et officielle dans
l’Eglise de Dieu .
Alors, ce qui est authentique et officiel s’exprime
en langue non vulgaire. Mais quelle est donc cette
langue ésotérique dans laquelle le bien peut se
traduire par le mal, et l’interdiction de tuer, par
l’obligation ? ?
Le paragraphe suivant constitue un logogriphe
absolument indéchiffrable ; qu’on en juge :
« Toute leur autorité (des expressions tradition
nelles du Décalogue) venait de la conformité in
dubitable, et garantie par la hiérarchie religieuse,
entre la chose signifiée, en .substance, par ces for
mules populaires et la substance même des comman
dements authentiques de Dieu et de l’Eglise. Nonobs
tant l’exactitude fondamentale du sens, c’étaient des
formules assez banales et défectueuses, qui n’avaient
rien d’intangible. Ne confondons pas le dogme ou
le précepte divin avec son expression contingente en
langue vulgaire. »
Voilà donc à quelle logomachie embarrassée,
vide ou contradictoire en sont réduits ceux qui,
par des commentaires audacieux prétendent jus
tifier la déformation de la parole de Dieu ! Quel
premier châtiment !...
Au surplus, si le Père tente d’expliquer la fal
sification du commandement, il évite , avec soin
toute allusion aux commentaires qui, dans le
catéchisme de 1914, accompagnent cette falsifica
tion et l’aggravent.
J e les avais pourtant fait remarquer dans mon
article de 1922. L’un d’eux, le n° 247, ordonne les
devoirs envers la patrie. Déformation caracté
risée de l’esprit chrétien primitif, car le patrio
tisme est un sentiment qui vient du bas-fond de
l’antiquité païenne, que justement le Christ est
venu réformer. Rien dans son enseignement ne
recommande cette superstition.
Un autre, le n° 253, achève de fausser le cin
quième commandement, le voici
« — Est-il quelquefois permis de donner la mort
au prochain ?
— Oui, il est quelquefois permis de donner la
mort au prochain : i° pour punir un criminel con
damné par la justice ; 2 0 pour défendre sa patrie
contre l’ennemi, etc. »
De ces ordonnances confirmatoires, qui encou
rageaient par avance l’entr’égorgement de dix
millions de jeunes hommes, le.vieux casuiste ne
souffle mot... Sans doute pense-t-il encore qu’il
ne faut pas les prendre au tragique » ; à moins
qu’il ne les considère cette fois comme une
simple plaisanterie...
Enfin, quand.bien même nous accepterions l’in
croyable allégation du P. Yves de la Brière, à
savoir que les évêques ont le droit de modifier
(et cela selon leur bon plaisir et sans avoir à se
concerter) les textes des êommandements de Dieu,
il lui resterait à nous expliquer pourquoi c’est
justement et seulement sous Poincaré que cette
modification a eu lieu ; — c’est-à-dire sous l’homme
qui faisait de l’espoir de la guerre prochaine « sa
raison de vivre » ; et grâce à la connivence in
dispensable du Recteur de l’Institut catholique,
Le général Nollet va déposer un projet pour
abréger la durée du service militaire tout en
faisant de la France une nation armée pour sa
défense, conception Jean Jaurès.
Personnellement j’ai été et je suis toujours
opposé à l’obligation militaire, parce qu’elle
est une atteinte à la liberté individuelle. De
tout temps nous avons été les défenseurs de la
liberté de conscience et réclamé le service
civique pour les réfractaires ; or après plus
d’un quart de siècle de propagande à cette fin,
nous sommes bien obligés de reconnaître que
la question reste sans réponse.
J’estimais aussi qu’une armée de volontaires
était par vocation plus apte à la discipline,
et à défaut de ne pouvoir être des disciples du
Christ, au moins être ceux du' Baptiste, le
quel recommandait aux soldats de respecter
le droit des gens et de ne rien exiger d’inhumain.
« Ne faites violence à personne ; contentez-
vous de votre solde. » (Luc III, 14). En un
mot, être des prétoriens honnêtes et scrupuleux.
Tandis qu’une armée de conscription, certes
n’a rien de commun avec une armée de merce
naires, mais elle est une horde d’esclaves,
une phalange de mécontents qui n’attendent
que l’heure de la Révolution pour se venger
des humiliations bourgeoises et des vexations
de la Caserne.
Telle était mon interprétation, tels sont
autrement les courants d’opinions qui entraî
nent les peuples vers l’Armée nouvelle, la
quelle doit préparer la future guerre qui plon
gera la vieille Europe dans l’Anarchie.
Dans ces conditions, inutile de résister, il
est préférable d’aggraver si j’ose dire le mal
pour éviter le péril, c’est le moment d’appli
quer le sermon sur la Montagne, en sacrifiant
ses membres les plus marquants du corps so
cial pour éviter au monde de tomber dans la
Géhenne (Matthieu, V. 30).
Donc, mobilisation de la Nation, soit !
Comme saint Paul, je suis prêt à être séparé de
Christ, je consens à être anathème pour sauver
mes compatriotes et la jeunesse si belle de
mon peuple (Romains IX, 3). Mais mobilisa
tion des Capitaux au même titre que les hom
mes ; Y or n’est pas plus précieux que le sang.
Mobilisation de tous les citoyens, depuis le chef
de l’Etàt, Ministres, Députés et Sénateurs.
Mobilisation en premier des vieilles classes,
sans limite d’âge, seules exceptions pour les
nationaliste étroit et notoire, qui reconnaît lui-
même sa réputation de « poincariste » (1).
C’est là le fond et l’essentiel de la question.
Toutes les remarques et critiques que j’ai propo
sées contre les agissements du clergé, valent ex
clusivement en fonction de la guerre. Je ne lais
serai pas escamoter le principal de mon effort.
Poincaré, pour aider à la préparation de la guerre
qu’il désirait, s’est-il servi du magistère ecclésias
tique ? Tout l’essentiel de la question est là.
D’ailleurs, ainsi que je l’ai dit dans mes articles,
en offrant le premier des gages : sa propre béné
diction nuptiale ; le fauteuil à Baudrillart ; le
rétablissement de l’ambassade au Vatican ; le
retour des Congrégations, etc. C’est ce que j’ai
appelé le troc infâme.
Tant qu’on, n’aura pas réfuté expressément cela,
je serai en droit de considérer qu’on n’a rien ré
pondu à ma brochure sur la Complicité du Clergé
ERMENONVILLE.
P-S. — Je suis heureux de céder un peu de
place à l’un de nos lecteurs et amis, qui lui aussi
étudie les responsabilités, et verrt bien nous- faire
part du résultat de ses recherches sur un point
particulier.
On savait, grâce à la reconstitution de la pièce
102 (mutilée au Livre jaune), que notre gouver
nement avait connu la mobilisation russe le 3° au
soir. Notre ami démontre qu’il a dû en être informé
dès le 29.
Rappelons-nous que c’est le 3 1 , s °h deux jours
après, que Poincaré écrit au roi d’Angleterre :
« Nous avons recommandé à nos alliés une modé
ration dont ils ne se sont pas départis » !
(1) Dans le Correspondant du 10 lév. 24. « Une visite au Chili »
par Mgr. Baudrillart.
infirmes, les impotents et les incurables. En
avant sur la ligne de combat les célibataires et
les vieillards qui ne sont plus des soutiens de
famille, n’ayant pas la responsabilité de nour
rir des petites bouches qui disent : « Papa »
et « Maman ».
Mobilisa don. des riches et des pauvres, des
manuels et des intellectuels : « Des canons et
des Munitions ! » Et de la chair fraîche.
Mobilisation de toutes les femmes non mères
pour le service civil, les travaux d’utilité
publique, de la campagne. Bien entendu les
usines de guerre et les hôpitaux auraient aussi
leurs contingents associés par un recrutement
sélectionné par les Conseils de Révision pour
femmes. Plus de nobles dames de la Croix-
Rouge soignant plus les âmes que les corps,
soupirantes de voluptés ou de vanités. Le
tambour a battu la générale, les cloches ont
sonné le tocsin, ce n’est pas pou,r jouir ou
s’enrichir, mais bien pour « servir la Patrie » au
poste le plus dangereux comme dans la situa
tion la plus modeste. La guerre a été jusqu’à
ce jour la victoire des mercantis et des chena
pans ; la prochaine, il faut qu’elle soit la fin
des malhonnêtes gens, des profiteurs de la
Mort. La Mobilisation affichée, contrairement
au dire du roi des Menteurs, c’est la guerre !
Départ de tous les valides pour la frontière, et
comme c’est le signal d’un grand deuil et le
reniement du Christianisme : fermeture de
tous les lieux de culte et de tous les lieux pu
blics où on chante et on danse. Archevêques,
évêques, prêtres, pasteurs, rabbins, musiciens
et acteurs tous sac au dos ! Ce n’est plus le
temps d’édifier ou d’amuser, mais celui de
« tuer » non par procuration, car agir ainsi,
c’est « lâche », mais pour son propre compte,
en risquant sa peau. Pas de bourrage de crânes,
mais des netto} T eurs de tranchées aü couteau
national dans les dents. Et pas de quartier !
Le Général Nollet aurait tort de ne pas
prendre au sérieux le vœu des jeunesses laï
ques : « PRÉPARER LA MOBILISATION RAPIDE
DE TOUTES LES FORCES HUMAINES ET ÉCONO
MIQUES DE LA FRANCE EN CAS DE DANGER. »
{Ere Nouvelle, du 3 mars 1925).
En bon démocrate je me rallie à la thèse des
Jeunes. Mais place aussi aux vieux : D’ores et
déjà je fais appel aux anciens biffins et vi
triers du M. P. C. pour rallier le bataillon
du commandant Raymond Poincaré qui nous
fera traverser le Rhin à pied sec ; après que
nous aurons été à la peine pacifiste notre petit
Lorrain nous conduira à l’honneur militaire.
Pour nous mettre en route, nul besoin de
prendre l’Evangile ou l’Imitation de Jésus-
Christ dans notre musette. A la guerre comme à
la guerre ! ce n’est pas le Royaume de Dieu que
nous avons défendu, mais la Bêtise humaine.
Alors je vous conseille de déposer la Sainte Bi
ble sur l’autel de la Patrie, à moins que vous ne
préfériez la confier au Mont-de-Piété pour con
server la possibilité de redevenir chrétien et
apôtre de la Paix après la Guerre, sous les
auspices de l’Amitié internationale par les
Eglises ; et, croyez-le bien, il n’y aura rien de
changé dans la Civilisation qui continuera
la tradition de la Barbarie ancestrale.
Henri HUCHET.
©e©©©©©©®©©©c©©©«©©©
Un Cours D EsDeramo par T.S.F.
A la suite de l’autorisation spéciale qui vient
d’être donnée par le Sous-Secrétaire d’Etat aux
P. T. T., un cours d’Esperanto sera transmis tous
les jeudis à 20 heures, à partir du 12 mars pro-,
chain, par la station radiotéléphonique de l’Ecole
Supérieure des P. T. T.
Ce Cours sera professé par M. Cart. professeur
agrégé de l’Université ; il sera précédé des Con
férences sur les raisons d’être et le but de l’Espé
ranto, données par MM. Daniel Berthelot, membre
de l’Institut, André Baudet, trésorier de la Cham
bre de Commerce de,Paris et le docteur Pierre
Corret, président du Comité Français des Essais
Transatlantiques de T. S. F.
MENSUEL
MARS 1925
L’UHIVERSEL
Fondé en 1898, supprimé par la censure militaire pendant la Guerre mondiale
Houoement Pacifique Chrétien
« l’intkrnationale de l’amour »
Directeur-Fondateur : Henri HUCHET.
RÉDACTION :
D r M. DUMESNIL, Rédacteur en chef. — Henriette DUMESNIL-HUCHET, Secrétaire
ERMENONVILLE, Général PERCIN, Frédéric BONHOMME. GRILLOT DE GIVRY,
Louis GUÉTANT, Claire GÉNIAUX, Joël THÉZARD,
M. J. ELLIOTT, Mme MARFURT-TORFS, Hermann KUTTER
Sophie TEDING van BERKHOUT van TAACK TRAKRANEN
Les articles ri engagent que leurs auteurs
ADMINISTRATION :
Abonnement
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Chèques postaux :
Un an
5 francs, i
Dr DUMESNIL
Le numéro
O fr. 25
!"
PARIS n“ 217.31
Souscriptions :
Membre adhérent 5 francs.
Membre actif 1 O francs.
Membre militant 20 francs.
51, Avenue Reiile, PARIS, XIV*. Tél. : Gobelins 70-33
L’ARMÉE NOUVELLE
Responsabilités de la Guerre
SU U FILSIFISIIIII DS HTIEWWE
La Maison de la Bonne Presse et La Croix ont
jugé à propos de procéder enfin à une réfutation
de ma brochure sur la Complicité du Clergé, et tout
spécialement de mon article du Journal du Peuple,
du 23 août 1922, dénonçant la falsification du caté
chisme. Cette... exécution tardive a eu lieu dans
dans le numéro du 3 janvier 1925 de la Documenta
tion Catholique, sorte de revue hebdomadaire
publiée par les honorables firmes précitées. A en
juger par le temps mis à accumuler les arguments,
je'dois être écrasé sous leur nombre et leur poids.
D’autant plus qu’ils sont renforcés d’une consulta
tion du P. Yves de la Brière, parue dans une pu
blication qui, je l’avoue, m’était totalement in
connue.
Depuis dix ans que nous dévoilons les men
songes de cette ignoble guerre et que nous en dé
nonçons les complicités, aussi bien de gauche que
de droite, nous réclamons en vain des contradic
teurs en possession de quelque logique française
Nous n’avons eu à constater jusqu’à présent que
les plus piteuses dérobades. Aurais-je eu cette
fois la bonne fortune de rencontrer un réfutateur
année de raisons ? Je reconnais avoir moi-même
envoyé ma brochure et mes articles à M. Jean
Guiraud, rédacteur en chef de la Croix, accom
pagnés d’une lettre de> ma plus belle écriture, par
laquelle je le priais de me réfuter, si j’étais dans
l'erreur. Est-ce à cette supplication qu’il est enfin
charitablement répondu ?
C’est ce que je voudrais examiner.
*
* *
J’apporte à l’étude de ce que je crois être mon
dossier, toute la componction requise. Mais pour
quoi faut-il qu’elle subisse, dès l’abord, une fâcheuse
impression des nombreuses erreurs et confusions
que j’y constate ?
Quatre pages entières sont employées à répon
dre à des articles de G. de la Fouchardière ou du
Rappel, qui sont bien postérieurs à mon article du
Journal du Peuple du 23 août 1922, lequel a été
l’initiateur de la question. Par contre,, mes arti
cles subséquents sont donnés comme des « échos
de la polémique « (!) D’autre part, le commenta
teur ignore complètement les beaux et forts ar
ticles de Séverine dans l’Ere Nouvelle (6 octobre
22 et 4 octobre 23) sur le même sujet. C’est grand
dommage !
Il résulte évidemment de ces erreurs et la
cunes, que le compilateur ignore mon premier ar
ticle, celui qui a donné naissance à ce qu’il appelle
« là polémique ». Cette ignorance lui permet de ne
pas en reproduire les arguments.
Il mentionne bien ma réponse à M. l’abbé Désers,
parue ici-même dans notre numéro d’avril der
nier (et non dans le Journal du Peuple, comme le
croit notre réfutateur), mais il n’en reproduit que
deux paragraphes et passe sous silence tout ce
qui est particulièrement documenté. Dans ces
conditions, puis-je me flatter d’être réfuté ?
Cette compilation indigente et insipide ne laisse
pas de s’assaisonner de copieuses annotations
tirées des docteurs de l’Eglise, de sorte que l’en
semble présente la plus singulière olla podrida que
l’on puisse imaginer.
*
* *
Plus sérieuse d’aspect et plus doctrinale se
présente la consultation donnée par le P. Yves
de la Brière. C’est, paraît-il, la revue la Paix par
le Droit, dont on connaît le pacifisme à éclipse,
qui a provoqué cette mise au point marquée de
l’orthodoxie la plus congrue. Et c’est ici que
l’affaire prend le tour de l’ironie. La paix avec droit
de l’une vaut le' meurtre avec droit de l’autre.
C’est 'restriction, distinguo, opportunité et ejusdem
farinae. Mais à pharisien, pharisien et demi. Si
les scrupules de l’étonnante Paix par le Droit
sont apaisés par la réponse*du Père Jésuite, c’est
qu’elle n’est pas exigeante...
Pour analyser convenablement ce magistral
morceau de casuistique, je sens toute mon insuffi
sance. C’est la plume des Provinciales qu’il fau
drait ici.
Je rappelle Te sujet de la discussion.
Dieu le Père a promulgué en son Décalogue
du Sinaï : tu ne tueras pas. C’est clair, concis,
catégorique, impératif et formel.
Le distique français :
Homicide point ne seras
De fait ni volontairement,
s’il avait ôté de la force au commandement
du moins ne l’avait pas altéré dans son essence.
Or, le catéchisme du diocèse de Paris (et de ses
suffragants) édité par Amette sous Poincaré,
en 1914, et que j’ai dénoncé dans mes articles,
comporte ce changement essentiel :
Homicide point ne seras
Sans droit ni volontairement.
J’ai fait remarquer la déformation perfide. De
la concision divine et impérative du Décalogue :
Tu ne tueras pas, en arriver à une obligation de
tuer selon l’arbitraire des forbans de la politique,
seuls juges de ce fameux « droit » effrontément
insinué dans le texte, cela est évidemment sata
nique.
Que répond donc le P. de la Brière ? Ceci :
« Une modijication du formulaire traditionnel des
commandements de Dieu ne doit pas être prise au
tragique. »
Ainsi donc, la modification apportée à la veille
et dans le but d’aider à la guerre qui a fait aes
millions de victimes, doit être prise gaiement !...
Voilà au moins qui est bien digne de Sparte...
Le paragraphe qui suit cette indécente entrée
en matière, n’est pas moins surprenant.
« Les expressions traditionnelles du Décalogue
et des commandements de l’Eglis/ en langue vulgaire
n’ont jamais eu valeipr authentique et officielle dans
l’Eglise de Dieu .
Alors, ce qui est authentique et officiel s’exprime
en langue non vulgaire. Mais quelle est donc cette
langue ésotérique dans laquelle le bien peut se
traduire par le mal, et l’interdiction de tuer, par
l’obligation ? ?
Le paragraphe suivant constitue un logogriphe
absolument indéchiffrable ; qu’on en juge :
« Toute leur autorité (des expressions tradition
nelles du Décalogue) venait de la conformité in
dubitable, et garantie par la hiérarchie religieuse,
entre la chose signifiée, en .substance, par ces for
mules populaires et la substance même des comman
dements authentiques de Dieu et de l’Eglise. Nonobs
tant l’exactitude fondamentale du sens, c’étaient des
formules assez banales et défectueuses, qui n’avaient
rien d’intangible. Ne confondons pas le dogme ou
le précepte divin avec son expression contingente en
langue vulgaire. »
Voilà donc à quelle logomachie embarrassée,
vide ou contradictoire en sont réduits ceux qui,
par des commentaires audacieux prétendent jus
tifier la déformation de la parole de Dieu ! Quel
premier châtiment !...
Au surplus, si le Père tente d’expliquer la fal
sification du commandement, il évite , avec soin
toute allusion aux commentaires qui, dans le
catéchisme de 1914, accompagnent cette falsifica
tion et l’aggravent.
J e les avais pourtant fait remarquer dans mon
article de 1922. L’un d’eux, le n° 247, ordonne les
devoirs envers la patrie. Déformation caracté
risée de l’esprit chrétien primitif, car le patrio
tisme est un sentiment qui vient du bas-fond de
l’antiquité païenne, que justement le Christ est
venu réformer. Rien dans son enseignement ne
recommande cette superstition.
Un autre, le n° 253, achève de fausser le cin
quième commandement, le voici
« — Est-il quelquefois permis de donner la mort
au prochain ?
— Oui, il est quelquefois permis de donner la
mort au prochain : i° pour punir un criminel con
damné par la justice ; 2 0 pour défendre sa patrie
contre l’ennemi, etc. »
De ces ordonnances confirmatoires, qui encou
rageaient par avance l’entr’égorgement de dix
millions de jeunes hommes, le.vieux casuiste ne
souffle mot... Sans doute pense-t-il encore qu’il
ne faut pas les prendre au tragique » ; à moins
qu’il ne les considère cette fois comme une
simple plaisanterie...
Enfin, quand.bien même nous accepterions l’in
croyable allégation du P. Yves de la Brière, à
savoir que les évêques ont le droit de modifier
(et cela selon leur bon plaisir et sans avoir à se
concerter) les textes des êommandements de Dieu,
il lui resterait à nous expliquer pourquoi c’est
justement et seulement sous Poincaré que cette
modification a eu lieu ; — c’est-à-dire sous l’homme
qui faisait de l’espoir de la guerre prochaine « sa
raison de vivre » ; et grâce à la connivence in
dispensable du Recteur de l’Institut catholique,
Le général Nollet va déposer un projet pour
abréger la durée du service militaire tout en
faisant de la France une nation armée pour sa
défense, conception Jean Jaurès.
Personnellement j’ai été et je suis toujours
opposé à l’obligation militaire, parce qu’elle
est une atteinte à la liberté individuelle. De
tout temps nous avons été les défenseurs de la
liberté de conscience et réclamé le service
civique pour les réfractaires ; or après plus
d’un quart de siècle de propagande à cette fin,
nous sommes bien obligés de reconnaître que
la question reste sans réponse.
J’estimais aussi qu’une armée de volontaires
était par vocation plus apte à la discipline,
et à défaut de ne pouvoir être des disciples du
Christ, au moins être ceux du' Baptiste, le
quel recommandait aux soldats de respecter
le droit des gens et de ne rien exiger d’inhumain.
« Ne faites violence à personne ; contentez-
vous de votre solde. » (Luc III, 14). En un
mot, être des prétoriens honnêtes et scrupuleux.
Tandis qu’une armée de conscription, certes
n’a rien de commun avec une armée de merce
naires, mais elle est une horde d’esclaves,
une phalange de mécontents qui n’attendent
que l’heure de la Révolution pour se venger
des humiliations bourgeoises et des vexations
de la Caserne.
Telle était mon interprétation, tels sont
autrement les courants d’opinions qui entraî
nent les peuples vers l’Armée nouvelle, la
quelle doit préparer la future guerre qui plon
gera la vieille Europe dans l’Anarchie.
Dans ces conditions, inutile de résister, il
est préférable d’aggraver si j’ose dire le mal
pour éviter le péril, c’est le moment d’appli
quer le sermon sur la Montagne, en sacrifiant
ses membres les plus marquants du corps so
cial pour éviter au monde de tomber dans la
Géhenne (Matthieu, V. 30).
Donc, mobilisation de la Nation, soit !
Comme saint Paul, je suis prêt à être séparé de
Christ, je consens à être anathème pour sauver
mes compatriotes et la jeunesse si belle de
mon peuple (Romains IX, 3). Mais mobilisa
tion des Capitaux au même titre que les hom
mes ; Y or n’est pas plus précieux que le sang.
Mobilisation de tous les citoyens, depuis le chef
de l’Etàt, Ministres, Députés et Sénateurs.
Mobilisation en premier des vieilles classes,
sans limite d’âge, seules exceptions pour les
nationaliste étroit et notoire, qui reconnaît lui-
même sa réputation de « poincariste » (1).
C’est là le fond et l’essentiel de la question.
Toutes les remarques et critiques que j’ai propo
sées contre les agissements du clergé, valent ex
clusivement en fonction de la guerre. Je ne lais
serai pas escamoter le principal de mon effort.
Poincaré, pour aider à la préparation de la guerre
qu’il désirait, s’est-il servi du magistère ecclésias
tique ? Tout l’essentiel de la question est là.
D’ailleurs, ainsi que je l’ai dit dans mes articles,
en offrant le premier des gages : sa propre béné
diction nuptiale ; le fauteuil à Baudrillart ; le
rétablissement de l’ambassade au Vatican ; le
retour des Congrégations, etc. C’est ce que j’ai
appelé le troc infâme.
Tant qu’on, n’aura pas réfuté expressément cela,
je serai en droit de considérer qu’on n’a rien ré
pondu à ma brochure sur la Complicité du Clergé
ERMENONVILLE.
P-S. — Je suis heureux de céder un peu de
place à l’un de nos lecteurs et amis, qui lui aussi
étudie les responsabilités, et verrt bien nous- faire
part du résultat de ses recherches sur un point
particulier.
On savait, grâce à la reconstitution de la pièce
102 (mutilée au Livre jaune), que notre gouver
nement avait connu la mobilisation russe le 3° au
soir. Notre ami démontre qu’il a dû en être informé
dès le 29.
Rappelons-nous que c’est le 3 1 , s °h deux jours
après, que Poincaré écrit au roi d’Angleterre :
« Nous avons recommandé à nos alliés une modé
ration dont ils ne se sont pas départis » !
(1) Dans le Correspondant du 10 lév. 24. « Une visite au Chili »
par Mgr. Baudrillart.
infirmes, les impotents et les incurables. En
avant sur la ligne de combat les célibataires et
les vieillards qui ne sont plus des soutiens de
famille, n’ayant pas la responsabilité de nour
rir des petites bouches qui disent : « Papa »
et « Maman ».
Mobilisa don. des riches et des pauvres, des
manuels et des intellectuels : « Des canons et
des Munitions ! » Et de la chair fraîche.
Mobilisation de toutes les femmes non mères
pour le service civil, les travaux d’utilité
publique, de la campagne. Bien entendu les
usines de guerre et les hôpitaux auraient aussi
leurs contingents associés par un recrutement
sélectionné par les Conseils de Révision pour
femmes. Plus de nobles dames de la Croix-
Rouge soignant plus les âmes que les corps,
soupirantes de voluptés ou de vanités. Le
tambour a battu la générale, les cloches ont
sonné le tocsin, ce n’est pas pou,r jouir ou
s’enrichir, mais bien pour « servir la Patrie » au
poste le plus dangereux comme dans la situa
tion la plus modeste. La guerre a été jusqu’à
ce jour la victoire des mercantis et des chena
pans ; la prochaine, il faut qu’elle soit la fin
des malhonnêtes gens, des profiteurs de la
Mort. La Mobilisation affichée, contrairement
au dire du roi des Menteurs, c’est la guerre !
Départ de tous les valides pour la frontière, et
comme c’est le signal d’un grand deuil et le
reniement du Christianisme : fermeture de
tous les lieux de culte et de tous les lieux pu
blics où on chante et on danse. Archevêques,
évêques, prêtres, pasteurs, rabbins, musiciens
et acteurs tous sac au dos ! Ce n’est plus le
temps d’édifier ou d’amuser, mais celui de
« tuer » non par procuration, car agir ainsi,
c’est « lâche », mais pour son propre compte,
en risquant sa peau. Pas de bourrage de crânes,
mais des netto} T eurs de tranchées aü couteau
national dans les dents. Et pas de quartier !
Le Général Nollet aurait tort de ne pas
prendre au sérieux le vœu des jeunesses laï
ques : « PRÉPARER LA MOBILISATION RAPIDE
DE TOUTES LES FORCES HUMAINES ET ÉCONO
MIQUES DE LA FRANCE EN CAS DE DANGER. »
{Ere Nouvelle, du 3 mars 1925).
En bon démocrate je me rallie à la thèse des
Jeunes. Mais place aussi aux vieux : D’ores et
déjà je fais appel aux anciens biffins et vi
triers du M. P. C. pour rallier le bataillon
du commandant Raymond Poincaré qui nous
fera traverser le Rhin à pied sec ; après que
nous aurons été à la peine pacifiste notre petit
Lorrain nous conduira à l’honneur militaire.
Pour nous mettre en route, nul besoin de
prendre l’Evangile ou l’Imitation de Jésus-
Christ dans notre musette. A la guerre comme à
la guerre ! ce n’est pas le Royaume de Dieu que
nous avons défendu, mais la Bêtise humaine.
Alors je vous conseille de déposer la Sainte Bi
ble sur l’autel de la Patrie, à moins que vous ne
préfériez la confier au Mont-de-Piété pour con
server la possibilité de redevenir chrétien et
apôtre de la Paix après la Guerre, sous les
auspices de l’Amitié internationale par les
Eglises ; et, croyez-le bien, il n’y aura rien de
changé dans la Civilisation qui continuera
la tradition de la Barbarie ancestrale.
Henri HUCHET.
©e©©©©©©®©©©c©©©«©©©
Un Cours D EsDeramo par T.S.F.
A la suite de l’autorisation spéciale qui vient
d’être donnée par le Sous-Secrétaire d’Etat aux
P. T. T., un cours d’Esperanto sera transmis tous
les jeudis à 20 heures, à partir du 12 mars pro-,
chain, par la station radiotéléphonique de l’Ecole
Supérieure des P. T. T.
Ce Cours sera professé par M. Cart. professeur
agrégé de l’Université ; il sera précédé des Con
férences sur les raisons d’être et le but de l’Espé
ranto, données par MM. Daniel Berthelot, membre
de l’Institut, André Baudet, trésorier de la Cham
bre de Commerce de,Paris et le docteur Pierre
Corret, président du Comité Français des Essais
Transatlantiques de T. S. F.
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