Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1908-08-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 août 1908 30 août 1908
Description : 1908/08/30 (N35). 1908/08/30 (N35).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32853263
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/03/2020
Le Petit Havre
Administration : 35, Rue Fontenelle
Parait chaque Semaine.
C&n
10 e Année. N° 35. ntmar.cto 3C Août 1908.
« mes cuers rarenis,
- urt WUTE
(97
166 41 009
84°
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
1. — A moi les plaisirs... les folles ivresses... A
moi les gueuletons !... A moi la rigolade !... A moi
les apéros variés!... A moi la vie à grandes
guides!...
« Je mets la main à la plume à seule fin de oous marquer
que je m’en oas prendre mon sac ét pis tout mon fourbi pour
aller aux manœuores, manger tous les jours de la oiande de
conserve, et puis des fayots en bouffant des kilomètres en plein
soleil, acec Azor dessus mon dns...
7. — «... sans compter, mes chers parents, que je suis un peu malade et pas
très bien portant, et que le major il n’a pas ooulu me reconnaître, et que je n’ai
pas le rond, ou que j’ai déjà tout dépensé mon dernier prêt à acheter des tas de
médicaments et des médecines de toutes sortes, que tout ça c’est très cher et
qu'il faudrait aooir des fortunes pour y tenir...
Huit Pages : CINQ Centi
EN VENTE =
tous les Dépôts du PETIT HAVRE
LA BONNE LETTRE, par Charlÿ^
— Mes vieux, ils viennent de m’envoyer cent sous !...
Et tu parles, mon colon, si ça tombe à pic, juste avant le départ du régiment
pour les manœuvres !...
Faut vous dire aussi qu’je te leur z’y avais envoyé eun’ lettre pommée aux
oignons, à mes paternels !...
5. — « ... a me tatiguer mes pieds et suer ma chemise, coucher
par terre dans une étable à cochons avec l’adjupi derrière mon
dos, qui me menacera tout le temps de me ficher quatre jours si
je ne marche pas droit et tout le tremblement des exercices dans
des terres labourées ou bien dans les chemins qui montent...
8. — « Aussi, chers parents, je compte sur vous pour ne pas que
oous ayez le déshonneur de ooir cotre fils aller endurer toutes ces
souffrances sans un rotin dedans la poche de son pantalon rouge,
pasque je sais que oous aoez le cœur trop haut placé pour ne pas lui
enooyer tout de suite une pièce de 7 ou 8 francs qui lui seroiront a
oous bénir et à se dire sans crainte, ootre fils déooué.
Onésime Laoiande.»
3. — ... Eun’ lettre, mon canard, que vlà le brouil-
lelon qu’j’ai encore à la poche, ou que j’ieur z’y mon
tais des trucs... et des machins !...
Et puis, tenez, j’aime mieux vous la lire, c’te
lettre !...
6. — « ... à suivre ces animaux de cavaliers qui font exprès de mar
cher au galop pour nous faire bouffer du pas gymn tout le temps, et
surtout, ces idiots d’artilleurs qui, sous prétexte de nous protéger, se
payent notre tête pasqu'ils se baladent en voiture sur des caissons...
9. — Et vous voyez si ça a répondu, nein?
Par retour du courrier... V’Ian !... Eun’thune
qui tombe!... Aussi, mon yeu, tu parles, si
j'vas m’en payer...
— Pasque le plus chouette de l’histoire,
c’est...
(Lire la suitepage2.)
Administration : 35, Rue Fontenelle
Parait chaque Semaine.
C&n
10 e Année. N° 35. ntmar.cto 3C Août 1908.
« mes cuers rarenis,
- urt WUTE
(97
166 41 009
84°
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
1. — A moi les plaisirs... les folles ivresses... A
moi les gueuletons !... A moi la rigolade !... A moi
les apéros variés!... A moi la vie à grandes
guides!...
« Je mets la main à la plume à seule fin de oous marquer
que je m’en oas prendre mon sac ét pis tout mon fourbi pour
aller aux manœuores, manger tous les jours de la oiande de
conserve, et puis des fayots en bouffant des kilomètres en plein
soleil, acec Azor dessus mon dns...
7. — «... sans compter, mes chers parents, que je suis un peu malade et pas
très bien portant, et que le major il n’a pas ooulu me reconnaître, et que je n’ai
pas le rond, ou que j’ai déjà tout dépensé mon dernier prêt à acheter des tas de
médicaments et des médecines de toutes sortes, que tout ça c’est très cher et
qu'il faudrait aooir des fortunes pour y tenir...
Huit Pages : CINQ Centi
EN VENTE =
tous les Dépôts du PETIT HAVRE
LA BONNE LETTRE, par Charlÿ^
— Mes vieux, ils viennent de m’envoyer cent sous !...
Et tu parles, mon colon, si ça tombe à pic, juste avant le départ du régiment
pour les manœuvres !...
Faut vous dire aussi qu’je te leur z’y avais envoyé eun’ lettre pommée aux
oignons, à mes paternels !...
5. — « ... a me tatiguer mes pieds et suer ma chemise, coucher
par terre dans une étable à cochons avec l’adjupi derrière mon
dos, qui me menacera tout le temps de me ficher quatre jours si
je ne marche pas droit et tout le tremblement des exercices dans
des terres labourées ou bien dans les chemins qui montent...
8. — « Aussi, chers parents, je compte sur vous pour ne pas que
oous ayez le déshonneur de ooir cotre fils aller endurer toutes ces
souffrances sans un rotin dedans la poche de son pantalon rouge,
pasque je sais que oous aoez le cœur trop haut placé pour ne pas lui
enooyer tout de suite une pièce de 7 ou 8 francs qui lui seroiront a
oous bénir et à se dire sans crainte, ootre fils déooué.
Onésime Laoiande.»
3. — ... Eun’ lettre, mon canard, que vlà le brouil-
lelon qu’j’ai encore à la poche, ou que j’ieur z’y mon
tais des trucs... et des machins !...
Et puis, tenez, j’aime mieux vous la lire, c’te
lettre !...
6. — « ... à suivre ces animaux de cavaliers qui font exprès de mar
cher au galop pour nous faire bouffer du pas gymn tout le temps, et
surtout, ces idiots d’artilleurs qui, sous prétexte de nous protéger, se
payent notre tête pasqu'ils se baladent en voiture sur des caissons...
9. — Et vous voyez si ça a répondu, nein?
Par retour du courrier... V’Ian !... Eun’thune
qui tombe!... Aussi, mon yeu, tu parles, si
j'vas m’en payer...
— Pasque le plus chouette de l’histoire,
c’est...
(Lire la suitepage2.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.31%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.31%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k32853263/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k32853263/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k32853263/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k32853263
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k32853263
Facebook
Twitter