Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1907-05-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 mai 1907 19 mai 1907
Description : 1907/05/19 (N20). 1907/05/19 (N20).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32852616
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
Le Petit Havre
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
BBPeT LÉGA L
9me Année. N° 2U. uimuncne / 9 iHai. / d07.
Huit Pages : CINQ Centimes. •
Administration : 35, Rue Fontenelle L
L.E HAVRE
. EN VENTE :
shles Dépôts du PETIT HAVRE
A u mto 150 —r
m Parait chaque Semaine
A la poursuite d’un trésor. Nouveaux
1. — Ben oui, c’est moi! moi Lapipe! je reviens
mon voyage au centre de la terre. J'ai semé en route
Marteau et Félochard ; j’ai au moins 2 heures d’avance
sur eux, c’est plus qu’il ne m’en faut pour mettre à l'abri
mon trésor de,pépites d’or. Ah! ce que ma femme va
être contente de me revoir. Au moment de sonner, je suis
ému. Enfin allons-y. (Dring! dring!)
exploits de Lapipe, Marteau et Félochard, par Guénin
2. — Ciel ! qu'est-ce que c’est queça 7 une bannière d'orp^eon qu’a
perdu son manche ! mais non,:. on dirait... mais oui... c'est mon Lapipe !
ma grosse canaille de Lapipe ! Ah ça ! d’où viens-tu, brigand ?
-- Du centre de la terre, Poupoule.
— Du centre ?...
— Oui, tout simplement, et je rapporte une immense fortune.
3. — Dans ce coffre il y a plus de 3 millions en or. Tu parles,
. cherie, si je suis vanné d’avoir trimbalé ce magot depuis la gare.
Aussi je vais me payer une de ces poses à faire honte à une momie.
Mais avant, il faut que je mette mon trésor en sûreté, car ceux à
qui je l’ai barboté — Marteau et Félochard — me suivent de près
ils ont juré de me le reprendre.
Marteau et Félochard ne
(Lire la suite page S.)
mer.
5. — Sapristi ! as-tu entendu? on a frappé à la porte !... Si c’est Marteau et
Félochard. j'suis flambé!... et adieu la galette.
— Alors file par l’escalier de service avec ton coffre.
— C’est une idée ! tiens, je n’ai pas le temps d'enlever mes décorations, voi
là le paletot, et si tu ne me revois pas, conserve-le comme une relique, il est
digne de figurer dans un musée. Au revoir... ou adieu!
10.—... la joie d’avoir échappé à ses ennemis — du moins il le
croyait — avaient rendu malade. Personne sur « le Calorifère » ne
s’aperçut donc que deux nouveaux passagers se hissaient sur
le navire à la force du poignet, et le bateau était déjà loin des
côtes lorsque Marteau et Félochard, tout ruissellants, attirèrent
l’attention de l’équipage. Que faire ? On les accepta de force à
bord, le capitaine n'ayant pu se résoudre à les faire jeter à la
9. — Mais, en chasseurs entêtés, bien
décidés à ne pas manquer leur gibier doré,
ilsji’hésitèrentpas etse jetèrentà la mer
pour rejoindre «le Calorifère». Ce dernier
n’était qu'à quelques mètres-du quai, et,
en quelques brassées vigoureuses, les
deux copains l’eurent rejoint.-Sur le pont
du navire on s’empressafautour de La
pipe que l’émotion de cette poursuite...
8. — ... Lapipe n'hésita pas, il franchit la passerelle
s’affala sur le pont avec son précieux colis juste au mo
ment où l'hélice du bateau se mettait en mouvement. Le
navire en partance‘s’appelait « le Calorifère » et le but
de son voyage était une exploration des régions glacées
du Pôle Nord. Marteau et Félochard qui avaient vu de loin
rembarquement de Lapipe arrivèrent 15 secondes trop
tard pour en faire autant...
— . doutèrent pas un seul instant que le
Yeer coffre emporté par Lapipe ne contint
- la fortune tant convoitée. Avec un
ensemble touchant, les deux amis s’élancèrent à la poursuite
du ravisseur. Lapipe avait de l’avance et la poursuite fut
acharnée. Après trois jours d'une course folle les trois hom
mes arrivèrent au bord de la mer, dans un port important.
Un navire allait lever l’ancre. .
4. — Allons, ma douce Joséphine, jette un coup d’œil sur la bonne galette... ça ne coûte rien,
mais dépêche-toi, il n’y a pas de temps à perdre et je ne serai tranquille que lorsque me; Depl
tes seront bouclées dans un coffre-fort à la Banque de France. J’y mettrai aussi toutes mes
décorations, 27 kilos, que je balade depuis Melbourne. Quel voyage j’ai fait, Poupoule adoree.
6. — Pendant cette scène d’adieux déchirants. un va
carme épouvantable se faisait entendre sur le palier,
Marteau et Félochard étaient en train d’enfoncer la porte
du logement de Lapipe ; et lorsqu’ils purent: enfin péné
trer chez leur ennemi, ils aperçurent ce dernier, qui
chargé d’un lourd coffre, se sauvait
par une porte dérobée. A ) i y
XeokuMers GRAND CONCOURS - Le Tour de France. - 300 Prix de valeur. - Premier prix : UNE MOTOCYCLETTE
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
BBPeT LÉGA L
9me Année. N° 2U. uimuncne / 9 iHai. / d07.
Huit Pages : CINQ Centimes. •
Administration : 35, Rue Fontenelle L
L.E HAVRE
. EN VENTE :
shles Dépôts du PETIT HAVRE
A u mto 150 —r
m Parait chaque Semaine
A la poursuite d’un trésor. Nouveaux
1. — Ben oui, c’est moi! moi Lapipe! je reviens
mon voyage au centre de la terre. J'ai semé en route
Marteau et Félochard ; j’ai au moins 2 heures d’avance
sur eux, c’est plus qu’il ne m’en faut pour mettre à l'abri
mon trésor de,pépites d’or. Ah! ce que ma femme va
être contente de me revoir. Au moment de sonner, je suis
ému. Enfin allons-y. (Dring! dring!)
exploits de Lapipe, Marteau et Félochard, par Guénin
2. — Ciel ! qu'est-ce que c’est queça 7 une bannière d'orp^eon qu’a
perdu son manche ! mais non,:. on dirait... mais oui... c'est mon Lapipe !
ma grosse canaille de Lapipe ! Ah ça ! d’où viens-tu, brigand ?
-- Du centre de la terre, Poupoule.
— Du centre ?...
— Oui, tout simplement, et je rapporte une immense fortune.
3. — Dans ce coffre il y a plus de 3 millions en or. Tu parles,
. cherie, si je suis vanné d’avoir trimbalé ce magot depuis la gare.
Aussi je vais me payer une de ces poses à faire honte à une momie.
Mais avant, il faut que je mette mon trésor en sûreté, car ceux à
qui je l’ai barboté — Marteau et Félochard — me suivent de près
ils ont juré de me le reprendre.
Marteau et Félochard ne
(Lire la suite page S.)
mer.
5. — Sapristi ! as-tu entendu? on a frappé à la porte !... Si c’est Marteau et
Félochard. j'suis flambé!... et adieu la galette.
— Alors file par l’escalier de service avec ton coffre.
— C’est une idée ! tiens, je n’ai pas le temps d'enlever mes décorations, voi
là le paletot, et si tu ne me revois pas, conserve-le comme une relique, il est
digne de figurer dans un musée. Au revoir... ou adieu!
10.—... la joie d’avoir échappé à ses ennemis — du moins il le
croyait — avaient rendu malade. Personne sur « le Calorifère » ne
s’aperçut donc que deux nouveaux passagers se hissaient sur
le navire à la force du poignet, et le bateau était déjà loin des
côtes lorsque Marteau et Félochard, tout ruissellants, attirèrent
l’attention de l’équipage. Que faire ? On les accepta de force à
bord, le capitaine n'ayant pu se résoudre à les faire jeter à la
9. — Mais, en chasseurs entêtés, bien
décidés à ne pas manquer leur gibier doré,
ilsji’hésitèrentpas etse jetèrentà la mer
pour rejoindre «le Calorifère». Ce dernier
n’était qu'à quelques mètres-du quai, et,
en quelques brassées vigoureuses, les
deux copains l’eurent rejoint.-Sur le pont
du navire on s’empressafautour de La
pipe que l’émotion de cette poursuite...
8. — ... Lapipe n'hésita pas, il franchit la passerelle
s’affala sur le pont avec son précieux colis juste au mo
ment où l'hélice du bateau se mettait en mouvement. Le
navire en partance‘s’appelait « le Calorifère » et le but
de son voyage était une exploration des régions glacées
du Pôle Nord. Marteau et Félochard qui avaient vu de loin
rembarquement de Lapipe arrivèrent 15 secondes trop
tard pour en faire autant...
— . doutèrent pas un seul instant que le
Yeer coffre emporté par Lapipe ne contint
- la fortune tant convoitée. Avec un
ensemble touchant, les deux amis s’élancèrent à la poursuite
du ravisseur. Lapipe avait de l’avance et la poursuite fut
acharnée. Après trois jours d'une course folle les trois hom
mes arrivèrent au bord de la mer, dans un port important.
Un navire allait lever l’ancre. .
4. — Allons, ma douce Joséphine, jette un coup d’œil sur la bonne galette... ça ne coûte rien,
mais dépêche-toi, il n’y a pas de temps à perdre et je ne serai tranquille que lorsque me; Depl
tes seront bouclées dans un coffre-fort à la Banque de France. J’y mettrai aussi toutes mes
décorations, 27 kilos, que je balade depuis Melbourne. Quel voyage j’ai fait, Poupoule adoree.
6. — Pendant cette scène d’adieux déchirants. un va
carme épouvantable se faisait entendre sur le palier,
Marteau et Félochard étaient en train d’enfoncer la porte
du logement de Lapipe ; et lorsqu’ils purent: enfin péné
trer chez leur ennemi, ils aperçurent ce dernier, qui
chargé d’un lourd coffre, se sauvait
par une porte dérobée. A ) i y
XeokuMers GRAND CONCOURS - Le Tour de France. - 300 Prix de valeur. - Premier prix : UNE MOTOCYCLETTE
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.95%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.95%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k32852616/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k32852616/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k32852616/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k32852616
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k32852616
Facebook
Twitter