Titre : Le Réveil du Havre : organe républicain ["puis" organe républicain-socialiste indépendant "puis" organe du Parti républicain démocratique]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1893-08-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32854639q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 août 1893 16 août 1893
Description : 1893/08/16 (N102). 1893/08/16 (N102).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32633013
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-89667
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/04/2019
2 e Année — lü° 102 — Mercredi 16 Août 1893.
CINQ CENTIMES LE NUMERO
2 e Année — 28 Thcrmifer As 101 — N° i
Réveil
ORGANE RÉPUBLICAIN
paix DES ABO^EMTS :
UN AN SIX MOIS
Le Havre 5 fr. 3 fr.
Départements 6 fr. 3 50
ABMIKISTRATIO^j k RÉDACTION
15. B U B C A S IMIR-PÉRIER, 15
LE RÉVEIL DU II A VUE paraît tous les jours
PRIX DES IMRFIOXS :
Annonces. 25 cent. la ligne
Réclames 50 cent. ïa ligne
Oa traite à Forfait
ma
SS3KSS
D1VERSI0I (Réponse an “ Petit Havre
sr
AVIS
LE
REVEIL DU HAVRE
parait
TOUS LES •louas S
à T heures cia matin
SOMMAIRE LL PRÉSENT numéro
Diversion.
Mauvaises Raisons.
De Protégé des Rouennais.
Réunions publiques.
De Havre (père et fils) se fâche.
Des Critiques de l’Anti-Mascotte.
Gu gosse.
Ribot, Siegfried et G e .
Des Scandales du quai d’Orsay.
Erratum.
DIVERSION
Les feuilles a la solde de M. Siegfried, dé
pitées de voir le terrain que perd chaque jour
leur candidat, dont le corps électoral apprécie
aujourd’hui, comme il convient, la lamentable
insuffisance et les mauvais services passés,
essaient de créer une diversion ennofus accu
sant de mauvaise foi, à propos de la campagne
que nous menons dans ce journal contre le
député sortant de la première circonscription.
Les esprits indépendants ont déjà fait jus
tice de ce procédé ancien, mais commode, qui
consiste à prêter ses propres défauts à ses
adversaires, pour les empêcher de vous les
at ri huer.
C’est le procédé dù voleur surpris en fla
grant délit, et qui, pour tromper les gendarmes
qui le talonnent, crie lui-même le premier et
bien fort : « Au voleur! au voleur ! « C'est
aussi le procédé de Dom Bazile, un personnage
qui n’a jamais passé assurément pour un type
•de loyauté
Pour nous, ce n’est certes pas du Havre ni
du Journal du Havre que nous accepterons
jamais des leçons de franchise et de loyauté.
Nous trouvons même inconvenant qu’ils son
gent à nous les offrir.
Nous avons la prétention de mener ici
une campagne vigoureuse, mais parfaitement
loyale, contre la réélection du député de la
première circonscription, parce que cette
réélection constituerait, à nos yeux, le triom
phe d’une politique louche et dangereuse,
aussi bien au point de vue intérieur qu’au
point de vue extérieur, et au point de vue
local, le succès d’une coterie qui prétend accli
mater dans notre ville certains procédés
importés d’Amérique, où le dollar est, comme
l’on sait, le principal, presque Punique, agent
électoral.
Corruption et calomnie. Telle paraît être la
devise des agents de la candidature Siegfried.
De la corruption, nous n’avons cure. Nous
avons trop de confiance dans l’honnêteté, dans
les sentiments vraiment républicains de notre
population pour croire que des élections à
ràméricainc réussiront jamais chez nous.
Mais à la calomnie nous tenons à répondre,
par de solides réfutations ; car nos adversaires
ont certainement songé, en employant ce
COMITÉ RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
DES COMMERÇANTS, OUVRIERS & EMPLOYÉS
GUILLOT
CONSEILLER GÉNÉRAL -- CA MJ MT RÉPUBLICAIN
vilain moyen au mot du Bazile déjà nommé :
calomniez, il en restera toujours quelque
chose !
Nous répondons article par article aux
allégations contenues dans le Petit Havre d hier
matin. On verra ce qu’elles, valent; on verra
aussi ce qu’il faut penser d’adversaires qui
emploient d’aussi pitoyables arguments de
polémique.
i re Accusation : Les Employés des Postes,
et Télégraphes.
Voici ce que nous avons affirmé : c’est;
M. Lavy sur le chapitre 7 du budget des
Postes et Télégraphes demande qu’on augmenté^
le crédit pour tes facteurs de Paris et des-
grandes villes.
M. Siegfried, alors ministre du commerce
appuie dans le meme sens, demandant que ces
indemnités soient, étendues aux facteurs de
toutes les grandes villes.
Après cetfe déclaration il semblerait que
M. Siegfried prenant en considération la
misère de certains travailleurs, allait au moins
les aider dans la limite de ses forces ; il n’en
est rien, il vole contre la proposition Lavy.
Quant à l’explication de ce vote, elle est
toute entière dans ce fait, que c’est une-
tactique générale pour notre ex-représentant*
de feindre de majorer un article d,u budget
afin de le rendre'inacceptable. C’est ce que
le Petit Havre appelle' : faire son devoir.
Et d’une.
2 e Accusation : Le taux d’intérêt, des
retraitas des
Sociétés de Secours Mutuels.
Dans notre numéro du 11 août nous
admettions bien que M. Siegfried s’était
occupé des institutions de prévoyance et
d'assistance, mais nous déplorions que son
activité ait eu pour résultat de diminuer le
taux d’intérêt payé par la Caisse des Dépôts et
Consignations pour les retraites accordées à
leurs membres par les Sociétés de Secours
Mutuels. Et cela nous le maintenons.
Quant à l’amendement proposé par M.
Siegfried, le 4 mai 1893, nous ne le connais
sons pas, vu que dans la séance de ce jour il
s’est agi seulement de la question des octrois
et de celle des étrangers.
Et de deux !
3 e Accusation : La Presse vendue à
M. Siegfried.
Sur ce point nous n’insisterons pas : nous
demanderons seulement aux électeurs quelle
opinion il faut avoir d’un journal qui prétend
que M. Siegfried à été acclamé hier à la Scala.
Et de trois!
y
4 Ô Accusation : La participation aux
Bénéfices
Le journal cher à M. Siegfried nous reproche
d’avoir donné à son patron un brevet d’inca-
pacité, em prétendant qu’il n’a jamais songé
sur quelles bases doit être étabie la participa
tion aux bénéfices. Nous sommes persuadés
que tous les électeurs qui connaissent son
incapacité dans la question des alcools, dans
celle de la marine marchande, celle des
pétroles, etc..., etc..., ne trouveront pas
hotre affirmation dénuée de fondement.
D’ailleurs, dans cette question de la parti
cipation» aux bénéfices, M. Siegfried est aussi
faux socialiste que dans celle des maisons à
\ bon -marché.
%
5® Accusation : L’Ecole de Mulhouse.
Le Petit Havre insinue faussement que nous
faisons « un crime à M. Siegfried d’avoir été
un ami fidèle et passionné des Français-
d’Alsace. »
Ce que M. Siegfried a fait pour F Ecole de
Mulhouse,, nous l’avons toujours reconnu e&
nous le reconnaissons encore , est bien, très bien*
même, mais ce que nous lui avons reproché,. ce-
que nous lui reprocherons toujours , c’est de
u’avoir jamais fait pour l’Ecole de commerce
du Havre, ce qu’il avait fait pour celle de
Mulhouse.
Et cependant, le sacrifice n’était pas- si
grand pour lui, l’homme riche, qu’il ne pût
le faire égal pour les deux.
Le Petit Hd'qre essaie ensuite de mettre en
doute- nos sentiments patriotiques , sentiments
que dep ni s le co mm e n ce m e n t de cette campag u e
nous n’avons cessé d’affirmer en dénonça il*
aux électeurs les agissements néfastes, de M.
Siegfried pour la défense de la Patrie..
Est-ce bien au Petit Havre à douter de notre
amour pour nos frères d'Alsace,, et de- notre
dévouement à la terre natale, lui.,, le merce
naire d’un homme dont les actes,, lors de son
passage au ministère, ont. été si périlleux pour
la sécurité nationale qu’une campagne générale
se prépare dans les grandes feuilles de la capitale
pour que la nouvelle Chambre remédie rapi
dement, même au prix de grands sacrifices, à
ces mesures désastreuses.
Nous connaissons comme lui, et peut-être
mieux que lui, pour nous être trouvés mille
fois en contact lors des fêtes de Nancy, avec la
jeunesse française d’Alsace, les sentiments qui
l’animent, et nous déclarons, sans crainte d’être
démenti par les agents électoraux de M. Sieg
fried, qu’elle place sa confiance dans la grandeur
militaire de la France plutôt que dans les vaines
protestations et les professions de foi soi-disant
patriotiques de journalistes vendus.
Et, au nom de la Patrie menacée, nous con
seillons à nos frères d’Alsace de consacrer par
un vote -unanime, des hommes nouveaux, les
patriotes ardents qui, assurant par leurs réfor
mes la prospérité nationale, peuvent seuls
nous préparer à la Lutte future !
Et de cinq !
Que le Petit Havre le comprenne bien : nous
sommes prêts à donner la preuve de toutes nos^
assertions; et puisque les plumitifs de. no*,
adversaires s'essayent àîa polémique sérieuse,.»
qu’ils veuillent bien répondre, par exemple, à
notre article : M. Siegfried et le PanamaL
Qu’ils nous expliquent- de quel droit un»
représentant du Havre a toujours sacrifié:-xL
ses intérêts financiers ceux de ses concitoyens*!*
De quel droit, mandataire d’n ne ville libæ-
éehangiste, il s'est toujours montré pretec--
tfionniste ! De quel droit, enfin, l’amii de
Despêcher fait insulter par une presse payée,,
de vrais Français et de vrais Républicains IA
——.—-—- — .■ — ; .. , ,,
MAUVAISES-- raisons;
Dans notre article de dimanche, intitulé Dû;
Frousse , nous faisions, ressortir ce qu’il yaa de
peu héroïque dans l'attende de M,.Jules Siegfried,
; lorsqu’il refuse d’assister aux réunions organisées
;gar M. Denis Guillot. T
Le Petit Havre fe-iraè de comprendre autre -chose
que ce qiron lui dit, st- nous accuse d oubis-m; qp.,.
.M. Jules Siegfried a invité à ses-réunions M.
Denis Guiüot. îi râtelle rengagement pris par
M. Jules Siegfried pour la distribution de,prix d©
la Société des Employés de commerce quE& .eu,
lien samedi.
Nous répétons dfeoc qu’il est regrettable que.
M. Jules Siegfried »e fasse pas à Denis»
Guillot, les mêmes politesses que celui?çi lui.
fait, car puisque M. Denis Guillot va dans les,
réunions organisées par M., Siegfried*.comment
celui-ci ne comprend-il p is que. son devoir est
d’aller dans les réuuious organisées ]w M., Denis
Guillot ?
M. Jules Siegfried n’accepte la contradiction,
que dans une -salle à lui, et sur un terr ain,
choisi par hai ; voilà ce que irons tenons à
souligner.
Nous tenons encore à rappeler fa’pii agissant
ainsi M., Jutes Siegfried se dispense. d’accomplir
ses obligations envers le corps élecfcQçal.
En effet, tous les* 'engagements quelconques;
cèdent le pas aux obligations qu’impose La déc 1 aé
ration de candidature. M. Julesr Siegfried doit
avant tout se soumettre entièrement., à la
nécessité ^éclairer complètement et conM'adictoi-
renient t#us les électeurs de la, circonscription^
sur le mandat qu’il a accepté ©t sur celui qu’il
sollicite* Aucun engagement particule.- ne peut
s’opposer à celui-lk
Ce mesfc d’ailleurs pas une excuses qui puisse
satisfaire le corps électoral que de répondue ©q
invoquant un engagement pur une distribution
de prise ! Pourquoi ne pas invoquer aussi L'excuse
d’uu bal, d’un concert, d’une soirée,, d.’un.e- partie
de campagne,, etc. ? La, distribution de prix, en
question pouvait parfaitement set faire sans M.
Siegfried, et. nous savons que les antres années,
M.. Siegfrieis ne sentait pas à ce point lu nécessité
inéluctable, d'y figurer,.
Du reste-, M, Siegfried a décliné en. bloc toutes
Les invitations de M. Denis Gn.illot, tandis que
M. Denis,Guillot a. accepté en bloo et avec em
pressement toutes, les invitations de M. Siegfried.
Cette opposition d’attitudes est significative.
Puis M. Siegfried est invité par M. Denis
Guillot. pour tonte la semaine et. M. Siegfried ü’ia
pas dit quels sont les engagements qui, en dehors
de ceux de samedi et de lundi, l’empêcheront do sa
rendre aux invitations de M. Denis Guillot.
C’est doue bien à une dérobade caractéristique
que le refus de M, Siegfried nous fait assister.
LE PROTÉGÉ
DES ROUENNAIS
Dans un numéro de lundi dernier, le Journal
de Rouen, l’éternel ennemi des. intérêts havrais,
fait des vœux pour l’élection de M. Siegfried.
CINQ CENTIMES LE NUMERO
2 e Année — 28 Thcrmifer As 101 — N° i
Réveil
ORGANE RÉPUBLICAIN
paix DES ABO^EMTS :
UN AN SIX MOIS
Le Havre 5 fr. 3 fr.
Départements 6 fr. 3 50
ABMIKISTRATIO^j k RÉDACTION
15. B U B C A S IMIR-PÉRIER, 15
LE RÉVEIL DU II A VUE paraît tous les jours
PRIX DES IMRFIOXS :
Annonces. 25 cent. la ligne
Réclames 50 cent. ïa ligne
Oa traite à Forfait
ma
SS3KSS
D1VERSI0I (Réponse an “ Petit Havre
sr
AVIS
LE
REVEIL DU HAVRE
parait
TOUS LES •louas S
à T heures cia matin
SOMMAIRE LL PRÉSENT numéro
Diversion.
Mauvaises Raisons.
De Protégé des Rouennais.
Réunions publiques.
De Havre (père et fils) se fâche.
Des Critiques de l’Anti-Mascotte.
Gu gosse.
Ribot, Siegfried et G e .
Des Scandales du quai d’Orsay.
Erratum.
DIVERSION
Les feuilles a la solde de M. Siegfried, dé
pitées de voir le terrain que perd chaque jour
leur candidat, dont le corps électoral apprécie
aujourd’hui, comme il convient, la lamentable
insuffisance et les mauvais services passés,
essaient de créer une diversion ennofus accu
sant de mauvaise foi, à propos de la campagne
que nous menons dans ce journal contre le
député sortant de la première circonscription.
Les esprits indépendants ont déjà fait jus
tice de ce procédé ancien, mais commode, qui
consiste à prêter ses propres défauts à ses
adversaires, pour les empêcher de vous les
at ri huer.
C’est le procédé dù voleur surpris en fla
grant délit, et qui, pour tromper les gendarmes
qui le talonnent, crie lui-même le premier et
bien fort : « Au voleur! au voleur ! « C'est
aussi le procédé de Dom Bazile, un personnage
qui n’a jamais passé assurément pour un type
•de loyauté
Pour nous, ce n’est certes pas du Havre ni
du Journal du Havre que nous accepterons
jamais des leçons de franchise et de loyauté.
Nous trouvons même inconvenant qu’ils son
gent à nous les offrir.
Nous avons la prétention de mener ici
une campagne vigoureuse, mais parfaitement
loyale, contre la réélection du député de la
première circonscription, parce que cette
réélection constituerait, à nos yeux, le triom
phe d’une politique louche et dangereuse,
aussi bien au point de vue intérieur qu’au
point de vue extérieur, et au point de vue
local, le succès d’une coterie qui prétend accli
mater dans notre ville certains procédés
importés d’Amérique, où le dollar est, comme
l’on sait, le principal, presque Punique, agent
électoral.
Corruption et calomnie. Telle paraît être la
devise des agents de la candidature Siegfried.
De la corruption, nous n’avons cure. Nous
avons trop de confiance dans l’honnêteté, dans
les sentiments vraiment républicains de notre
population pour croire que des élections à
ràméricainc réussiront jamais chez nous.
Mais à la calomnie nous tenons à répondre,
par de solides réfutations ; car nos adversaires
ont certainement songé, en employant ce
COMITÉ RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
DES COMMERÇANTS, OUVRIERS & EMPLOYÉS
GUILLOT
CONSEILLER GÉNÉRAL -- CA MJ MT RÉPUBLICAIN
vilain moyen au mot du Bazile déjà nommé :
calomniez, il en restera toujours quelque
chose !
Nous répondons article par article aux
allégations contenues dans le Petit Havre d hier
matin. On verra ce qu’elles, valent; on verra
aussi ce qu’il faut penser d’adversaires qui
emploient d’aussi pitoyables arguments de
polémique.
i re Accusation : Les Employés des Postes,
et Télégraphes.
Voici ce que nous avons affirmé : c’est;
M. Lavy sur le chapitre 7 du budget des
Postes et Télégraphes demande qu’on augmenté^
le crédit pour tes facteurs de Paris et des-
grandes villes.
M. Siegfried, alors ministre du commerce
appuie dans le meme sens, demandant que ces
indemnités soient, étendues aux facteurs de
toutes les grandes villes.
Après cetfe déclaration il semblerait que
M. Siegfried prenant en considération la
misère de certains travailleurs, allait au moins
les aider dans la limite de ses forces ; il n’en
est rien, il vole contre la proposition Lavy.
Quant à l’explication de ce vote, elle est
toute entière dans ce fait, que c’est une-
tactique générale pour notre ex-représentant*
de feindre de majorer un article d,u budget
afin de le rendre'inacceptable. C’est ce que
le Petit Havre appelle' : faire son devoir.
Et d’une.
2 e Accusation : Le taux d’intérêt, des
retraitas des
Sociétés de Secours Mutuels.
Dans notre numéro du 11 août nous
admettions bien que M. Siegfried s’était
occupé des institutions de prévoyance et
d'assistance, mais nous déplorions que son
activité ait eu pour résultat de diminuer le
taux d’intérêt payé par la Caisse des Dépôts et
Consignations pour les retraites accordées à
leurs membres par les Sociétés de Secours
Mutuels. Et cela nous le maintenons.
Quant à l’amendement proposé par M.
Siegfried, le 4 mai 1893, nous ne le connais
sons pas, vu que dans la séance de ce jour il
s’est agi seulement de la question des octrois
et de celle des étrangers.
Et de deux !
3 e Accusation : La Presse vendue à
M. Siegfried.
Sur ce point nous n’insisterons pas : nous
demanderons seulement aux électeurs quelle
opinion il faut avoir d’un journal qui prétend
que M. Siegfried à été acclamé hier à la Scala.
Et de trois!
y
4 Ô Accusation : La participation aux
Bénéfices
Le journal cher à M. Siegfried nous reproche
d’avoir donné à son patron un brevet d’inca-
pacité, em prétendant qu’il n’a jamais songé
sur quelles bases doit être étabie la participa
tion aux bénéfices. Nous sommes persuadés
que tous les électeurs qui connaissent son
incapacité dans la question des alcools, dans
celle de la marine marchande, celle des
pétroles, etc..., etc..., ne trouveront pas
hotre affirmation dénuée de fondement.
D’ailleurs, dans cette question de la parti
cipation» aux bénéfices, M. Siegfried est aussi
faux socialiste que dans celle des maisons à
\ bon -marché.
%
5® Accusation : L’Ecole de Mulhouse.
Le Petit Havre insinue faussement que nous
faisons « un crime à M. Siegfried d’avoir été
un ami fidèle et passionné des Français-
d’Alsace. »
Ce que M. Siegfried a fait pour F Ecole de
Mulhouse,, nous l’avons toujours reconnu e&
nous le reconnaissons encore , est bien, très bien*
même, mais ce que nous lui avons reproché,. ce-
que nous lui reprocherons toujours , c’est de
u’avoir jamais fait pour l’Ecole de commerce
du Havre, ce qu’il avait fait pour celle de
Mulhouse.
Et cependant, le sacrifice n’était pas- si
grand pour lui, l’homme riche, qu’il ne pût
le faire égal pour les deux.
Le Petit Hd'qre essaie ensuite de mettre en
doute- nos sentiments patriotiques , sentiments
que dep ni s le co mm e n ce m e n t de cette campag u e
nous n’avons cessé d’affirmer en dénonça il*
aux électeurs les agissements néfastes, de M.
Siegfried pour la défense de la Patrie..
Est-ce bien au Petit Havre à douter de notre
amour pour nos frères d'Alsace,, et de- notre
dévouement à la terre natale, lui.,, le merce
naire d’un homme dont les actes,, lors de son
passage au ministère, ont. été si périlleux pour
la sécurité nationale qu’une campagne générale
se prépare dans les grandes feuilles de la capitale
pour que la nouvelle Chambre remédie rapi
dement, même au prix de grands sacrifices, à
ces mesures désastreuses.
Nous connaissons comme lui, et peut-être
mieux que lui, pour nous être trouvés mille
fois en contact lors des fêtes de Nancy, avec la
jeunesse française d’Alsace, les sentiments qui
l’animent, et nous déclarons, sans crainte d’être
démenti par les agents électoraux de M. Sieg
fried, qu’elle place sa confiance dans la grandeur
militaire de la France plutôt que dans les vaines
protestations et les professions de foi soi-disant
patriotiques de journalistes vendus.
Et, au nom de la Patrie menacée, nous con
seillons à nos frères d’Alsace de consacrer par
un vote -unanime, des hommes nouveaux, les
patriotes ardents qui, assurant par leurs réfor
mes la prospérité nationale, peuvent seuls
nous préparer à la Lutte future !
Et de cinq !
Que le Petit Havre le comprenne bien : nous
sommes prêts à donner la preuve de toutes nos^
assertions; et puisque les plumitifs de. no*,
adversaires s'essayent àîa polémique sérieuse,.»
qu’ils veuillent bien répondre, par exemple, à
notre article : M. Siegfried et le PanamaL
Qu’ils nous expliquent- de quel droit un»
représentant du Havre a toujours sacrifié:-xL
ses intérêts financiers ceux de ses concitoyens*!*
De quel droit, mandataire d’n ne ville libæ-
éehangiste, il s'est toujours montré pretec--
tfionniste ! De quel droit, enfin, l’amii de
Despêcher fait insulter par une presse payée,,
de vrais Français et de vrais Républicains IA
——.—-—- — .■ — ; .. , ,,
MAUVAISES-- raisons;
Dans notre article de dimanche, intitulé Dû;
Frousse , nous faisions, ressortir ce qu’il yaa de
peu héroïque dans l'attende de M,.Jules Siegfried,
; lorsqu’il refuse d’assister aux réunions organisées
;gar M. Denis Guillot. T
Le Petit Havre fe-iraè de comprendre autre -chose
que ce qiron lui dit, st- nous accuse d oubis-m; qp.,.
.M. Jules Siegfried a invité à ses-réunions M.
Denis Guiüot. îi râtelle rengagement pris par
M. Jules Siegfried pour la distribution de,prix d©
la Société des Employés de commerce quE& .eu,
lien samedi.
Nous répétons dfeoc qu’il est regrettable que.
M. Jules Siegfried »e fasse pas à Denis»
Guillot, les mêmes politesses que celui?çi lui.
fait, car puisque M. Denis Guillot va dans les,
réunions organisées par M., Siegfried*.comment
celui-ci ne comprend-il p is que. son devoir est
d’aller dans les réuuious organisées ]w M., Denis
Guillot ?
M. Jules Siegfried n’accepte la contradiction,
que dans une -salle à lui, et sur un terr ain,
choisi par hai ; voilà ce que irons tenons à
souligner.
Nous tenons encore à rappeler fa’pii agissant
ainsi M., Jutes Siegfried se dispense. d’accomplir
ses obligations envers le corps élecfcQçal.
En effet, tous les* 'engagements quelconques;
cèdent le pas aux obligations qu’impose La déc 1 aé
ration de candidature. M. Julesr Siegfried doit
avant tout se soumettre entièrement., à la
nécessité ^éclairer complètement et conM'adictoi-
renient t#us les électeurs de la, circonscription^
sur le mandat qu’il a accepté ©t sur celui qu’il
sollicite* Aucun engagement particule.- ne peut
s’opposer à celui-lk
Ce mesfc d’ailleurs pas une excuses qui puisse
satisfaire le corps électoral que de répondue ©q
invoquant un engagement pur une distribution
de prise ! Pourquoi ne pas invoquer aussi L'excuse
d’uu bal, d’un concert, d’une soirée,, d.’un.e- partie
de campagne,, etc. ? La, distribution de prix, en
question pouvait parfaitement set faire sans M.
Siegfried, et. nous savons que les antres années,
M.. Siegfrieis ne sentait pas à ce point lu nécessité
inéluctable, d'y figurer,.
Du reste-, M, Siegfried a décliné en. bloc toutes
Les invitations de M. Denis Gn.illot, tandis que
M. Denis,Guillot a. accepté en bloo et avec em
pressement toutes, les invitations de M. Siegfried.
Cette opposition d’attitudes est significative.
Puis M. Siegfried est invité par M. Denis
Guillot. pour tonte la semaine et. M. Siegfried ü’ia
pas dit quels sont les engagements qui, en dehors
de ceux de samedi et de lundi, l’empêcheront do sa
rendre aux invitations de M. Denis Guillot.
C’est doue bien à une dérobade caractéristique
que le refus de M, Siegfried nous fait assister.
LE PROTÉGÉ
DES ROUENNAIS
Dans un numéro de lundi dernier, le Journal
de Rouen, l’éternel ennemi des. intérêts havrais,
fait des vœux pour l’élection de M. Siegfried.
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