Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1970
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 1970 1970
Description : 1970 (A137). 1970 (A137).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32143293
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/08/2020
L’hôtel-Dieu du quai aux Videcoqs.
De nouveau, les Havrais se retrouvaient devant le problème du
transfert de leur hôtel-Dieu.
Or, peu de temps auparavant, le 23 Septembre 1591, les édiles
s’étaient réunis en l’hôtel commun pour délibérer sur la nécessité de
trouver un lieu propre et nécessaire pour la commodité et utilité de la
ville, pour faire un massacre ou tuerie pour la boucherie d’icelle.
Il avait été vu un emplacement vide, fort propre pour cette
affaire et appartenant à honorable Homme Claude de Lespine qui
l’avait acquis pour la somme de soixante escus et enclos de murs
revenant à 20 escus.
Il s’agissait d’une place située et assise sur la rue Françoise (6)
au bout de l’islet près les remparts, du costé de la porte d’Ingouville
d’icelle ville, bornée d’un costé ladicte rue Françoise, d’autre costé
le quay appelé quay aux Videcoqs, d’un bout d’une place appartenant
à Maître Etienne Petit et d’aultre bout la rue des Remparts (7)
d’icelle ville.
Décision prise incontinent, l’acquisition se fit le surlendemain
« Mercredy avant Midy, 25 e jour du dit mois de Septembre devant
Fleurigand, advocat, notaire et tabellion hérédital en la ville de Grâce,
en la maison de Jean Homond (8).
Comment s’opéra le changement d’affectation du terrain, comment
la Ville fut-elle indemnisée de la dépossession de son Hôtel-Dieu de
la rue du Grand-Croissant, avec quels fonds put-elle financer la
construction des nouveaux bâtiments hospitaliers, quand ces derniers
furent-ils mis en service ?
Une lacune des Archives du Havre empêche de répondre à toutes
ces questions.
Seul, un recoupement partiel établit que les travaux de construc
tion n’étaient pas terminés en 1599 : le 16 mars de cette même année,
Jean de Merles, sergent-major de la garnison, léguait 100 écus « pour
le bâtiment encommencé de l’hôpital ».
Les plans perspectifs du XVII e siècle ne nous permettent de
nous représenter les constructions que d’une façon très sommaire.
Celui de Jacques Gomboust, ingénieur du roi, dressé en 1655
ou 1657, nous montre à l’Est, sur le quai aux Videcoqs, une cour
carrée close de murs. A l’Ouest, des bâtiments bordent, sur deux côtés,
une autre cour. Ce sont, au nord, sur la rue des Remparts, une
construction sans caractère particulier et, en retour d’équerre, sur la
rue Françoise, un édifice dont les pignons sont surmontés d’antéfixes
et qui pourrait être pris pour la chapelle. Au sud enfin, touchant ce
dernier bâtiment par son angle sud-est, le clocher.
De nouveau, les Havrais se retrouvaient devant le problème du
transfert de leur hôtel-Dieu.
Or, peu de temps auparavant, le 23 Septembre 1591, les édiles
s’étaient réunis en l’hôtel commun pour délibérer sur la nécessité de
trouver un lieu propre et nécessaire pour la commodité et utilité de la
ville, pour faire un massacre ou tuerie pour la boucherie d’icelle.
Il avait été vu un emplacement vide, fort propre pour cette
affaire et appartenant à honorable Homme Claude de Lespine qui
l’avait acquis pour la somme de soixante escus et enclos de murs
revenant à 20 escus.
Il s’agissait d’une place située et assise sur la rue Françoise (6)
au bout de l’islet près les remparts, du costé de la porte d’Ingouville
d’icelle ville, bornée d’un costé ladicte rue Françoise, d’autre costé
le quay appelé quay aux Videcoqs, d’un bout d’une place appartenant
à Maître Etienne Petit et d’aultre bout la rue des Remparts (7)
d’icelle ville.
Décision prise incontinent, l’acquisition se fit le surlendemain
« Mercredy avant Midy, 25 e jour du dit mois de Septembre devant
Fleurigand, advocat, notaire et tabellion hérédital en la ville de Grâce,
en la maison de Jean Homond (8).
Comment s’opéra le changement d’affectation du terrain, comment
la Ville fut-elle indemnisée de la dépossession de son Hôtel-Dieu de
la rue du Grand-Croissant, avec quels fonds put-elle financer la
construction des nouveaux bâtiments hospitaliers, quand ces derniers
furent-ils mis en service ?
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Seul, un recoupement partiel établit que les travaux de construc
tion n’étaient pas terminés en 1599 : le 16 mars de cette même année,
Jean de Merles, sergent-major de la garnison, léguait 100 écus « pour
le bâtiment encommencé de l’hôpital ».
Les plans perspectifs du XVII e siècle ne nous permettent de
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Celui de Jacques Gomboust, ingénieur du roi, dressé en 1655
ou 1657, nous montre à l’Est, sur le quai aux Videcoqs, une cour
carrée close de murs. A l’Ouest, des bâtiments bordent, sur deux côtés,
une autre cour. Ce sont, au nord, sur la rue des Remparts, une
construction sans caractère particulier et, en retour d’équerre, sur la
rue Françoise, un édifice dont les pignons sont surmontés d’antéfixes
et qui pourrait être pris pour la chapelle. Au sud enfin, touchant ce
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