Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-12-20
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 décembre 1913 20 décembre 1913
Description : 1913/12/20 (A33,N11824). 1913/12/20 (A33,N11824).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52638670v
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
N 11,824
55“ Année
ANNONCES
BUBEAU du JOUENAL, 112, bout* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
Admiaistrateur-Délégué
(6 Pages) 5 Cenumes — EDITION DO MATIN — 5 Centimes
===============*====== =*=**==**==
Petit
* AU HAVRE
A PARIS
LES AFFAIRES D’ORIENT
Paris, trois heures matin
DEPECHES COMMERCIALES
Les Finances turques .
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne f’Administratiog
« M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration, Improssions 61 Annouces. IL. 10.47
mpeuscopesaizedeerastess
VTO
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le PETIT HAVRE est (signs pour las Annonças JafHofalras il tègelas
M. Joannès Couvert, président de la
Chambre de commerce, nous a adressé en
ces termes sis condoléances à l’occasion de
la mort de notre rédacteur en chef :
« Joannès Couvert, président de la Cham
bre de commerce, vivement ému par la
perte cruelle que viennent d’éprouver Mes
sieurs les rédacteurs du journal Le Havre,
s’associe à leur douleur et regrette bien
sincèrement la fin inattendue de l’homme
distingué et excellent, que fut le constant
et vaillant défenseur du Havre, de son com
merce et de son port.
» 18 décembre 1913 ».
Nous avons reçu le télégramme suivant :
« Conseil direction Comité Républicain
Commerce Industrie vous adresse ses plus
sincères condoléances pour perte doulou
reuse que venez de faire.
» MASCURAUD ».
Notre ami M. Jules Derriey a adressé à
M. Randolet, administrateur du Petit Havre,
la lettre suivante :
a Paris, le 18 décembre 1913.
» Cher Monsieur,
» Je viens
d'apprendre avec le plus vif
S de Monsieur F’énoux et ayant
regret le décès de
toujours présente à la mémoire son affabi-
lite et les excellentes relations que j’eus
avec, lui et avec vous, je vous prie de vou-
Samedi 20 Dcembre 4913
Rédaetoar en Chef. Gérant
HiPPOLYTE FENOUX
turesser tout ce qui concerne la Redactics
a M. HPPOLYTE FÉNOUX
15, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE: Rédaction, N. 7 60
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
CONSTANTINOPLE. — Le Jeune Turc publie
une nouvelle communiqués par l'ambassade
d’Allemagne, selon laquelle Djavid Bey ren
tre à Constantinople porteur de l’engagement
écrit d'un groupe do banques allemandes
d’accorder à la Turquie une avance de deux
cents millions de francs.
LES AFFAIRES DU MAROC
*
loir bien agréer l’expression de mes sincères
regrets et d’en faire part au personnel du
Petit Havre.
v Croyez, cher Monsieur, aux sentiments
dévoués et reconnaissants de votre
» Jules DERRIEY. »
M. J. de Coninck nous a témoigné ses
sentiments de condoléances en ces termes :
« Comme vice-président de la Caisse
d’Epargne, président de la Société d’En-
couragement à ‘Agriculture, de la Société
de Protection des Animaux, de la Société
des Amis des Arts, de l’Assistance par le
Travail,-de la Société de l’Aviron, je viens
adresser aux journaux Le Havre et Le Petit
Havre l’expression de notre profonde et
douloureuse sympathie pour la mort de
leur rédacteur en chef, Hippolyte Fénoux.
Il était pour nous toujours si accueillant et
si aimable, et nous le considérions comme
un véritable ami sur lequel nous pouvions
toujours compter. C’était en plus pour moi
un vieux camarade qu’il m’est pénible de
voir partir.
» Veuillez agréer, Messieurs, avec toute
ma sympathie mes salutations distinguées.
» J. de Coninck. » .
De la Société Mutuelle de Prévoyance des
Employés de Commerce :
« Le Havre, le 18 décembre 1913
» Messieurs les Merbres du Conseil
d’Administration et de la Rédaction
des journaux Le Havre et le Petit
Havre. E/V.
» C’est avec peine que notre Conseil
d’Administration, réuni hier soir en séance
ordinaire, a appris le décès de Monsieur
H. Fénoux, que de bons et anciens rapports
unissaient à notre Association. Aussi a-t-il
tenu à vous transmettre ses plus sincères
condoléances pour la perte que vous venez
défaire.
» Nous vous prions de les accepter et de
recevoir, Messieurs, la nouvelle assurance
de nos sentiments les meilleurs.
» Le Président,
» GUILLAUMOT. »
Du Syndicat général des Tireurs fran
çais :
« Havre, le 18 Décembre 1913.
» Messieurs,
» Notre émotion a été grande en appre
nant le décès de l’excellent M. Hippolyte
Fénoux, voire regretté rédacteur en chef.
Nous nous souviendrons de l’accueil si
sympathique que nous avons toujours trou
vé près de lui.
» Au nom du Syndicat tout entier, nous
exprimons la grande part que nous prenons
au deuil de votre Administration et de votre
rédaction.
» Le Président,
» J.-B. GRANDIN.
» Le Secrétaire général,
» Lous Cardon. »
Le Conseil d’Administration du Journal
Le Havre, la Rédaction et le Personnel ; M.
Jacques Fénoux et Mme Jacques Fénoux, ses
enfants ; la famille et les amis, ont la dou
leur de faire part de la perte cruelle qu’ils
viennent d’éprouver en la personne de
Monsieur Hippolyte FÉNOUX
Rédacteur en Chef
les Journaux Le Havre et Le Petit Havre
Chevalier de la Légion- d’Honneur
décédé le 47 décembre 4913, à l’âge de 72 ans
Les convoi, service et inhumation, auront
lieu aujourd’hui samedi, à 9 heures du
matin.
On se réunira à F église Saint-Michel.
L’inhumation aura lieu au Cimetière do
Sainte-Adresse.
Des voitures stationneront place Carnot et
place de T Hôtel-de-Ville.
S70
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3ONNEMENTS !
la Seine-Inférieure, PEure i
la gomme...,,.,
partements... !
»
[Trois Moisi Six Mois
m==eeERRP,
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JO
8 Fr.
24 Fr.
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- —— r. As% a “
shonne e^alameRi, SANS FR^tS, tous les Bttreaug fie Po^ta e -erz5a y
METAUX
LONDRES, 19 Décembre, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON *
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant..,
cal ne
£63 43 -
-/-
12/6
3 mois
£ 63 17/6
7/6
ETAIN
Comptant..
£ 469
10/-
8 mois ;
calme
£ 470 16/-
7/6
FER
Comptant..
calme
£50/-
-1-
-1-
3 mois !
£ 50/9
V-
-1-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 18 décembre 1913.
NEW-YORK, 19 DÉCEMBRE
Cotons « décembre, baisse 6 points ;
janvier, baisse 13 points ; mars, baisse
11 points; mai, baisse 10 points. — Facile.
Calés s baisse 3 points à inchangé.
NEW-YORK, 19 DÉCEMBRE
Cuivre Standard disp
— janvier
A malgamat. Cop...
Fer
L K JOU&
14 05
70 7/8
15 —
.. PRECZDCX?
44
14
69
15
25
20
5 8
25
CHICAGO, 19 DÉCEMBRE
Blé sur
Maïs sur
Décembre.
Mai
Décembre.
Mai
C. DU iOUR C. PRSCED
83 1 4 87 3 4
91 1 4 90 78
69 7 8 69 7/8
69 5 8 69 1/2
10 62 10 67
10 97 14 —
Saindoux sur.
Janvier...
Mai...
LA MARINE DE GUERRE
Dans l’exposé des motifs du projet de loi
portant modification de l’échelonnement (les
constructions de cuirassés, le ministre de la
marina demande la mise en chantier à partir
du fer janvier 1914 au lieu du ier octobre
1914 du cuirassé 111, car il importe au plus
haut degré que l’unité nouvelle destinee à
entrer en escadre avec les unités de 1913 ne
soft pas terminée longtemps après Les bâti-
monts du même type dont les derniers ont
été mis en chantier le er octobre 1913.
Par contre, le ministre de la marine de-
mande la mise en chantier du cuirassé 112
en 4915 au lieu d’octobre 1914, pour qu’il
puisse entrer dans la série des nouveaux
types.
M. BRIAND A SAINT-ÉTIENNE
SAINT-ETIENNE. — M. Aristide Briand, an
cien président du Conseil, est arrivé hier
soir.
Il a fait connaître qu’il ne se rendrait pas
à la réunion contradictoire organisée à la
Bourse du travail par les socialistes uni
fiés.
EFFONDREMENT D’UNE MAISON EN
CONSTRUCTION
Hier après-midi, vers quatre heures, une
maison en construction au no 47 de la rue
Belgrand et de la Haxo prolongée s’est effon
drée entraînant avec elle les ouvriers qui
travaillaient sur des échafaudages.
Des secours furent rapidement organisés ;
les pompiers des casernes voisines immédia
tement appelés arrivèrent avec des torches
et des projecteurs électriques et les travaux
de sauvetage commencèrent alors.
Sept victimes étaient peu après retirées de
dessous les décombres et transportées à l’hô
pital Tenon pour y recevoir des soins.
Une des victimes a le thorax enfoncé et a
la tête en partie broyée ; une autre, a un
bras et une jambe brisée.
Ce sont les ouvriers les plus atteints.
Quatre ouvriers avaient réussi à se dé
gager des matériaux sans le secours des pom
piers.
L'identité des victimes n’a pu être exacte
ment établie, le chef de chantier se trouvant
parmi les ouvriers enseveli .
Deux ouvriers qui se trouvaient dans un
bâtiment contigu ont été également entraî
nes par la chute des matériaux ; on croit
qu'ils se trouvent encore ensevelis.
Actuellement, les pompiers continuent les
travaux de déblaiement pour retrouver les
deux ou trois ouvriers manquants.
M. Hennion, préfet de police, et le colonel
Cordier dirigent les secours.
A 6 heures an jeune ouvrier de nationalité
italienne, Joseph Menotti, est enfin dégagé.
Une heure plus tard on dégage égaiement un
nommé Lefort.
Voici les noms de quelques-uns des bles-
sés : Joseph Garoli, Schurano otParassi, tous
trois Italiens ; Maurice Briolamé et Paul
Bassandry, — ceux-ci très grièvement bles
ses ; enfin les deux frères Fresty, Louis Alle-
bourg et Pierre Razet.
Le président du Conseil des ministres a
envoyé sur les lieux son chef de cabinet qui
a remis un premier secours pour les fa
milles.
Dès qu’il a eu connaissance de la nouvelle
de l’accident, le président de la République
a envoyé à l’Hopital Tenon le capitaine
Grandclément pour prendre des nouvelles
des blessés,
Sur huit ouvriers transportés à l’Hôpital
pour y recevoiredes soins, cinq seulement y
sont restés en traitement : quatre Italiens et
Ernest Lefort, 31 ans, né à Rouen, marié et
père d’an enfant.
Tous les blessés sont atteints de contusions
internes.
Le pronostic est réservé pour deux ou
vriers italiens.
AUTORISATION D’EMPRUNT
L'Officiel publie un décret autorisant le dé
partement de la Seine-Inférieure à contrac
ter an emorunt et à s’imposer extraordinai-
renient.
Tanger. — Selon des nouvelles de source
indigène, Raisuli aurait été proclamé sultan
par les notables Riflains et Djebala.
Ouled Dhassen,chef delaharka de Tetuan,
devient kalifat.
Cette nouvelle mérite confirmation.
Le contre-projet Augagneur fut donc re-
jeté, mais, tout de même, il se trouva 247
députés pour le voler.
Jusqu’alors, on n'avait parlé que de ré-
du ire les chiffres proposés par la Commission
du budget. A p irtir de ce moment, ce furent
des augmentations que l’on réclama, aug
mentations pour le personnel des arsenaux,
pour les médecins militaires, mais le minis
tre des finances trouva ces générosités trop
dispendieuses et la Chambre lui donna rai
son. Le débat continuera lundi matin.
Au Luxembourg, on a poursuivi, sans la
terminer encore, la discussion sur le régime
des aliénés et voté — à l’unanimité — le
projet créant un nouveau corps d’armée.
T. H.
LE RETOUR DE LA « JOCONDE »
Florence — Le tribunal a décide d'ajour
ner lotît 1 délibération au sujet de la deman
de de mise en liberté provisoire formulée
par Peroggia et de donner au juge d’instruc
tion un délai de dix jours pour faire un nou
veau rapport.
Hier soir, aussitôt après la fermeture de la
Gilerie des Offices, la faconde a été déposée
dans une caisse pour être transportée à Ro
me aujourd’hui.
GRÈVE D’AUXILIAIRES DES
POSTES EN ANGLETERRE
Glasgow. — Deux cents employés auxi
liaires des postes appeles à travailler pen
dant la période des fêtes de Noël, se sont
ms en grève hier soir pour obtenir une aug.
mention de salaires.
LES TROUBLES EN IRLANDE
Belfast. — La douane continue a saisir
des expéditions d’armes destinées à l Ulster.
SENAT
Séance du 19 Décembre
La séance est ouverte sous la présidence de M.
ANTONIN DUBOST, président.
M. MAUJAN depose une proposition de loi
ayant pour objet de modifier les lois organiques
relatives a l’slection des députés.
La proposition est renvoyée à la Commission.
Le Sénat adopte la proposition de loi tendant à
rattacher aux beauz-arts le musée Guimet.
Le Régime des Aliénés
On revient ensuite a la proposition modifiant la
loi de 1838 sur le régime des aliénés. Diverses
observations sont présentées sur les articles con-
cernant le droit de visite des établissements de
fous, et tes pouvoirs et les responsabilités des
administrateurs de ces maisons, la compo-ition
des commissions de surveillance, l’autonomie fi-
nincière des établissements publics, le fonction
nement dos établissements privés.
Le Sénat s’arrête à l’article 50 et renvoie la dis
cussion à la prochaine séance.
Le Sénat adopte le projet créant un nouveau
corps d’armée — le 21 e corps. Puis on met en
discussion la proposition de M. Labbé tendant à
rendre obligatoire dans T armée la vaccination an
tityphoïdique.
Cette proposition est adoptée.
La séance est levée à 7 h. 5.
Séance mardi.
servics sont simplement un remboursement de
l’Etat.
Réduire les soldes des officiers généraux irait à
l’encontre du but élevé que la Chambre doit se
proposer et qui esi de retenir à l’armée les offi
ciers de valeur.
M. DRIANT fait observer que si l’amendement
de M. Augagncur était adopté, le commandant, et
même le capitaine, du quatrième échelon, aurait
une solde supérieure à celle du lieute nant-colone:
lui même.
Il demande à M. Augagneur pourquoi on trouve
autant de fonctionnaires qu’on veut et pourquoi
on ne trouve plus d’officiers.
m. le MINSSTRE de LA GUERRE soutient qu’il
est difficile de s’arrêter au grade de commandant
sans provoquer une rupture d’équilibre dans
l’échelle des soldes.
L'adoption de l’amendement risquerait d’être
interprétée au dehors, et par les officiers de tout
grade, comme un acte d’hostilité à l’égard du
haut commandement.
Il ne suffit pas d’assurer le prestige du haut
commandement, il faut lui accorder toute l’auto
rité qui s’attache au relèvement des soldes.
m. AUGAGNEUR répond qu’on ne saurait inter
préter comme un acte d’hostilité contre l’armée
ce qui est un acte de sagesse.
Ce n’est pas seulement une question da 4 mil
lions d’économies qui est en jeu. Il s’agit d’éviter
une fatale répercussion des dépenses sur les au
tres services.
Le prestige des magistrats et des éducateurs du
peuple est aussi intéressant que celui des offi-
ciers.
L’armée n’est pas une entité différente du pays.
L’amendement n’implique pas l’adoption des ta
rifs proposés : c’est une décision de principe qui
limite aux officiers subalternes l’augmentation
des soldes
M. le GÉNÉRAL PFDOYA déclare qu’il ne peut
pas accepier i‘amendement do M. Augagneur.
m le PRÉSIDENT met aux voix l’amendement
de M Aug gueur qui est repoussé, après pointage,
par 310 voix contre 247.
M. MAHIEU demande qu’on augmenta le crédit
prévu pour le Département dé la Marine :
1* De 80,*t0 francs, en vue de l’amélioration do
la situation matérielle des commis, agents, écri
vains ;
2 De 300,000 francs, en vue de l’amélioration
de la situation matérielle des chefs ouvriers et
ouvriers.
M. le ministre dit-il répond que ce ne sont pas
des militaires.
m le rapporteur : Evidemment.
m. M&HIEU : Si ce ne sont pas des militaires
ce ne sont pas non plus des civils puisq ‘ils sont
passibles des Conseils de guerre même pour les
délits commis en dehors du service et qu’ils ne
peuvent se marier qu’ayec l’autorisation ' '
chefs.
L’AJOURNEMENT DE LA DOUMA
Saint PÉTER-BOURG — La Douma est ajour-
née par ukase impérial du 20 décembre au
27 janvier.
L'ÉRUPTION DU VOLCAN DES HÉBRIDES
Sydney. — Le vapeur Pac>fn qui vient
d'arriver, rapporte des récits navrants, au
sujet de l'éruption du volcan des îles Hébri
des, le 15 décembre.
Il dit que 4 à 500 indigènes ont péri.
L’ARRIVEE DU VAPEUR « CURZON »
Malte. — Le vapeur Curzon qui avait été
considéré comme perdu est arrivé hier sain
et sauf à Port-Saïd.
----------
DERNIÈRE HEURE SPORTIVE
Match de boxe entre Jim Johnson et
Jack Johnson
Hier soir a eu lieu un match de boxe en
dix rounds entre Jack Johnson, champion
du monde, et Jim J hnson.
Le match a été déclaré nul.
Les quatre premiers rounds sont à l’avan-
tage deJack Johnson; les six derniers rounds
sont plus lents.
Jim Johnson force l’allure et les juges dé
clarent match nul.
Après le combat, on apprend que Jack
Johnson a le bras gauche cassé depuis le
troisièmo roond.
Les docteurs, après avoir examiné le
blessé, ont délivré un certificat.
Séances du 19 Décembre
(Séance du matin)
La séance est ouverte à 9 h. 20, sous la prési
dence de m DRON
La Chambre discute le projet relatif au relève
ment de la solde des officiers et sous-officiers.
M. Benazet, rapporteur, dit que le projet est in
dispensable pour assurer un meilleur recrutement
de notre armée et une rémunération plus juste
des services rendus au pays.
Le ministre de la guerre insiste pour le vote
du projet avant le 31 d-cembre.
Une motion d’ajournement de M. Paturet est re
poussée par 473 voix contre 71.
La suite de la discussion est renvoyée à l’après-
midi.
La séaace est levée à midi 13,
Il serait injuste d'exclure du bénéfice
ceux qui sont au bas de l'échelle.
M. MONI6, ministre de la marine, dit
l'effori doit tendre à mettre lin a la crise
versent et la guerre es la marine.
de leurs
de la loi
que tout
que tra-
LE PARLEMENT
Impressions de Séance
(B3 ROIAE COEAESFOADANT FAAFAGULNA)
i Paris, 19 décembre.
Ajournant à huitains la reprise des inter-
peliations sur l’Ouenza, qui figuraient au
programme de cet après-midi, la Chambre a
consacré ses deux séances d’aujourd’hui au
projet de relèvement des soldes militaires.
Comme il fallait s’y attendre, ce projet si
juste, si urgent s’est heurté à l’opposition
systématique ou déguisée des socialistes et
de la majeure partie des radicaux-unifiés qui,
déjà, s’etaient efforcés, par tous les moyens
possibles d'empêcher sa mise à l’ordre du
jour. Ce fut d’abord M. Briquet dont la thèse
un peu étrange se résumait à ceci que, pour
conjurer la crise du commandement, il suffi-
rait de « rassurer les officiers républicains ».
Ensuite, M. Jaurès donna de sa personne,
ne voulant pas, declara-t-il, sanctionner un
régime militaire « épuisant et absurde ».
Puis M. Paturet tenta une nouvelle ma
nœuvre dilatoire en demandant le renvoi
du projet jusqu’au moment où l’on di-cute-
rait le budget. Cette manœuvre ayant échoué
piteusement, on entame les contre-projets.
Alors, de sa voix réfrigérante et monotone
M. Vaillant vint réclamer pour tous les ou
vriers, employés ou fonctionnaires civils un
minimum de traitement et de salaire, ce a
n’avait aucun rapport avec le sujet en déli
bération, mais, quand il s’agit d'affirmer ses
doctrines collectivistes, M. Vaillant ne s’em
barrasse pas pour si peu.
Le contre-projet Augagneur, qui arrivait
en seconde ligne, avait un tout autre carac
tère. M. Augagneur acceptait, à la rigueur,
qu'on relevât les soldes, mais seulement jus
qu’au grade de commandant inclusivement.
Quant aux lieutenants colonels, aux colonels,
aux généraux, ils pouraient, comme on dit,
continuera... se brosser le ventre. Est-ce
que, en plus do leur solde, ils ne touchent
pas des indemnités « considérables ? » — Eh
bien, et vous, lui cria M. Driant, quand vous
étiez à Madagascar, est-ce que vous ne tou-
chiez pas des indemnités ?
Ce n’est pas la même chose, répondit 1 an
cien gouverneur général. Evidemment, car,
alors, c’est lui qui palpait. .. Le ministre de
la guerre, le général Pedoya, firent observer
que si l’on suivait M. Augagneur on arrive-
rait à ce résultat paradoxal qu’un lieute
nant-colonel toucherait 1,500 francs de moins
qu’un commandant ou qu’un cabitaine, ou
bien, si l’on tenait compte de la différence de
solde, que les capitaines n'obtiendraient au
cune augmentation..-
(Séance de l'aprés-midi)
ni PAUL DFSCHANEL préside.
A l'unanimité de 551 votants, la Chambre adopfe
Sans detat un crédit de 780,000 francs pour com-
battre l'invasion des campagnols. Elle vote de
même un projet crevant de 3,80 a 4,20 0/0 le taux
maximum de l’emprunt de la Ville de Paris, auto
rise pif la loi do 13 juillet 1913, pour la construc-
lion, l'acquisition ou l’assainissement d'habitations
à bon marcne.
M EESRY demande à interpeller sur une per-
quisition arbitraire commise par M. Aschwanden,
commissaire spécial a la Sûreté générale, a l’aidé
d'un mandat antid.té. Il demande que ce débat
vienne apres les interpellations sur l'Ouenza.
M. RENGULT, ministre de l'intérieur : Il n’y a
pas de raison de donner une place spéciale à
cette interpellation. En effet, une instruction ju
diciaire étant ouverte, cette interpellation ne
pourrait avoir de suite.
H n’y a donc pas lieu de molifier l'ordre du
jour.
A main levée la Chambre décide de maintenir
l’ordre du jour.
Les soldes militaires
On reprend ensuite la discussion du projet sur
le relèvement des soldes militaires.
Sur l'article premier du projet de la Com-
mission, plusieurs contre projets sont dép-sés.
Le premier est développé par M. VAILLANT. Il
tend à l’établissement en commençant par les
salaires et traitements les plus bas d’un minimum
de salaire ou de traitement pour tous les ou-
vriers employés et fonctionnaires de l'Eiat, des
departements et des communes.
D'autres dispositions fixent les conditions où
ce salaire ou traitement minimum sera ac
cordé.
M VAILLANT déclare qu’on ne doit pas faire
aux officiers un traitement de privilège. Il ne
faut pas continuer do séparer l’armée de la
nation.
M. LÉNAZET, rapporteur, déclare que le con-
ter-projet n’a qu’un rapport très lointain avec la
question en discussion.
Le contre-projet est repoussé.
Le contre-projet Vaillant est repoussé par 387
voix coaire 170.
M. GIROD, au nom de M. Garat et au sien, retire
provisoirement son contre -projet afin de faire
aboutir le projet de la Commission avant le 4er
janvier.
m. le GÉNÉRAL PÉDOYA fait la même déclara
tion. . ,
m. AUGAGNEUR développe un contre-projet por
tant que les suppléments de solde seront accordés
uniquement aux sons-officiers, officiers subalter
nes et aux officiers du grade de commandant.
Les soldes sont-elles insuffisantes au delà du
grade de commandant ? L orateur ne le croit
pas.
Un colonel reçoit 40,236 fr. par an.
Il faut tenir compte qu’au delà du grade de com-
mandant, les officiers reçoivent, en sus de la solde,
des indemnités importantes.
La solde réglementaire des généraux de brigade
est de 4 2,6 JO francs.
Lo général de brigade le moins favorisé touche,
indemnités diverses comprises, 13,810 francs.
Il v a des généraux de brigade qui touchent
21,600 francs.
M. NOULENS, MINISTRE DE LA GUERRE :
Chacune des indemnités répond à une s tuation
qui entraîne des frais considérables.
J limais on n'additionne les indemnités et les
soldes.
M. AUGAGNEUR : II ne faut pas jouer sur les
mots. .
Par ailleurs, la solde normale des généraux de
division est de 18,900 francs.
M. DRIANT : A Madagascascar, vous touchiez
des indemnités.
M. AUGAGNEUR : J’ai touché les indemnités
fixées par une loi, et je n’ai pas demandé d aug-
mentauon. ,
il fait observer que les indemnités attribués aux
généraux de division sont telles qu’ils touchent
au minimum 25,000 francs. Il en est qui touchent
45,525 francs. • • ' J
L’orateur estime que les soldes des officiers
généraux sont suffisantes et qu’on ne doit pas les
élever. , , ,
O liant aux officiers subalternes, on peut faire
pour eux certains sacrifices sans qu’il y ait une
répercussion dans d’autres services publics
M. le RAPPORTEUR conteste que les indemni
tés attribuées aux officiers supérieurs soient
aussi élevées que l’a prétendu M Augagneur.
Les indemnites allouées aux généraux et çolo-
nels titulaires de certaines fonctions pour frais de
Mais il est une limite qu’on ne doit pas fran
chir : le personnel visé par l’amendement ne
souffre nullement d’une crise de recrutement.
Lors de la discussion du budget, il y aura lieu
d’examiner si la situation de ce personnel ne doit
pas être améliorée.
Le ministre demande à la Chambre de repousser
l’amendement qui ne rentre pas dans le cadre de
h loi.
M. de LANESSAN demande au ministre de s’en
gager à déposer un projet de loi tendant à relever
la solde de ce personnel.
m. le MINISTE de LA M&RINE répond qu’on
retrouvera dans le budget les crédits réalisant les
améliorations au profit des catégories dont on a
parlé.
Le seul engagement qu’il prend, c’est d’étudier
la question dans un esprit de bienveillance.
M. M-HIEU insiste pour qu’une amélioration
soit accordee aux commis et agents techn ques.
m. GOUDE prend acte des déclarations du ml-
nistre de la marine, mais déclare qu’il mainiient
l’amendement.
M. CAILLAUX, ministre des finances, demande
à la Chambre d’écarier ‘amendement, comme il
demandera d’écarter tous ceux qui constitueront
une angmeniation sur les propositions acceptées
par la Commission du budget.
Il ajoute que l’Elat ne s’est pas désintéressé du
sort des travailleurs des arsenaux, ni du sort des
commis oui travaillent à côte d’eux.
Le projet en discussion aura des répercussions
sur l’ensemble des traitements des fonctionnaires
civils. Il y aura lieu de faire pour cela un travail
d’ensemble.
Le jour où on aurait voté l’augmentation pour
les ouvriers et commis de la marine, il faudrait
l’étendre aux ouvriers et aux employés de 1 ad-
minisiration de la guerre.
ii importe que la Chambre se borne strictement
à l’exemen du projet de loi et ne fasse pas, pour
certaines catégories, ce qui ne pourrait être fait
pour d'autres catégories egalement intéressantes.
M. LE PRÉVUE T met aux voix la prise en
consideration de l’amendement de M. Mahieu.
Par 371 voix contre 173, ‘amendement n’est pas
pris en considération.
m. GOUDE présente un amendement tendant à
augmenter de 550,600 fr. le crédit prévu pour le
dep irtement de la marine, en vue d’assurer
l’équivalence des soldes des sous-officiers de
l’armée de terre et des sous officiers de la ma-
rine.
l’attention de la Chambre sur la crise
qui sévit sur le personnel des mécaniciens et sur
la nécessité de relever les soldes à un taux qui
facilite les conditions du recrutement.
m. LE RAPPORTEUR répond que les spécialités
du pont jouissent d’une augmentation supérieure
à celle des maitres et des seconds maîtres.
Quant aux maîtres, ils sont augmentés de 0 Îr.60,
et les seconds maîtres de 0 fr. 40.
D’autre part, la Commission du budget a décidé
de relever les soldes des différentes catégories,
dont a parlé M. Goude, dans les mêmes condi-
lions que celles des équipages de la flotte. (Très
bien ! Très bien il
m. le MINISTRE des FINANCES dit que, pour
les raisons exposées par M. le rapporteur, le goU-
vernemest repousse l’amendement.
M. LACHAUD réclame un relèvement de solde
pour les médecins militaires.
Sur la demande du ministre de la guerre, la-
mendement est adopte.
M. DANÉLOU fait accepter un amendement en
faveur des gurdiens de batterie. ,
La suite de la discussion est renvoyée a lundi
matin.
La séance est levée à 7 h. 15.
ETRAN (EH&
ALSACE-LORRAINE
Condamnation du Lieutenant von Forstner
Hier ont eu lieu à Strasbourg, devant le
Conseil de guerre de la 30® division, les dé
bats du procès intenté au lieutenant von
Forstner. .
L’accusation était ainsi conçue : « Blessu
res corporelles volontaires en faisant usage
d’une arme non autorisée, à la suite des évé
nements de Dettwiller du 2 décembre. »
Après l’interrogatoire de l'inculpé et l’audi
tion des témoins, dont le colonel von Reut-
ter, le procureur prononce son réquisitoire
" bue la surexcitation des esprits aux
et attnL , -
exagérations de la presse. Il déclare que von
Forstner avait le droit de faire arrêter le cor
donnier, mais qu’il ne devait pas le frapper.
Il demande au tribunal une condamnation a
43 jours de prison. ,
M® Stein, du barreau do Carisruhe, pré-
sente la défense du lieutenant von Forstner
dont il demanda ‘acquittement, celui-Ci
avant agi d’après les ordres de son coronen.
A midi trente, le Conseil de guerre se re
tire pour délibérer et revient avec une sen
tence affirmative. . .
En conséquence, le lieutenant Forstner est
condamné à quarante-trois jours de prison.
ETATS-UNIS
La plainte d’une Sténographe
Miss Freeman, sténographe de M Charles
Berry, directeur d’ane agence de police pri-
vée, poursuit la femme de son patron en
100.000 dollars de dommag s-intérêts pour
kvjures grossières proférées en public. Miss
Freeman détaille les insultes et les taxes de
la façon suivante :
Pour avoir été appelée ivrognesse, coût
5,000 dollars ; voleuse, 10.000 dollars ; pros-
tituee, 10.000 dollars ; maîressse du mari,
25,000 dollars ; entretenue par le mari,
25 000 autres, et enfin 25,000 derniers dol
lars pour « panser la dignité blessee. »
Une Expédition antarctique perdue
Le capitaine Lanes, du Polar Bear, qui est
retourné à Seattle après être revenu de la
région antarctique, déclare qu’il faut mai-
heureusement renoncer à tout espoir de re-
trouver les vingt-cinq hommes d’equipage
constituant la mission polaire du Kurkuck.
Ce bateau a été éprouvé, à la fin du mois
de septembre dernier, par une violente tem-
pête, et c’est dans la rafale qu’il a disparu,
probablement perdu dans les glaces.
BULLETIN MILITAIRE
Les Manœuvres en 1914
D’après la France Militaire, les évolutions
et manœuvres auront lieu, en 1914, dans les
conditions ci-après :
Evolutions combinées dans les camps d’ins
truction. — 1er et 2e corps, 3e division de ca
valerie : Sissonne.
3 e , 80 et 20e corps : Mailly.
4e. 5e et 6e corps : Châlons.
7e et 21e corps : le Valdahon.
3e, 10e et 11e corps, troupes coloniales :
Coë quidam.
9°, 12® et 13® corps, 10e division de cava
lerie : la Courtine.
16® et 17e corps, troupes coloniales : Æ
Larzac.
18® corps : Songe.
Manœuvre spéciale du 15*'corps. — Cette
manœuvre aura pour objet l'étude d’opra-
lions spéciales dans la région de Nice pen
dant une durée de six jours. Y prendront
part, le 15® corps d’armée y compris les
groupes alpins de cette région, les 6e et 11»
hussards, la 2® division coloniale, une divi
sion de réserve des éléments d’artillerie pré
levés sur le 14 e corps.
Manœuvres progressives. — Dans tous les
corps d’armée, sauf les 3 9 , 10® et 15 e corps ;
à l’issue des manœuvres progressives, a) les
9e, 13 e , 16® et 17e corps exécuteront pendant
deux jours, sous la direction d’un membre
du conseil supérieur de la guerre,une opéra*
tion contre ennemi figuré.
b) Les 1 er et 2® corps seront opposés l’un à
l’autre pendant une période de trois jours
sous la direction d’un membre du conseil
supérieur de la guerre. A cette manœuvre
participeront les bataillons de zouaves dispo
nibles du gouvernement militaire de Paris,
la 5® brigade coloniale et la 3 e division de
cavalerie.
Evolutions et manœuvres de cavalerie. — Les
brigades de la 10® division seront réparties
pour les manœuvres entre les 12®, 17° et 18e
corps. Les 6® et 9® divisions exécuteront des
évolutions d’une durée de sept jours en ter
rains variés. La 9 e division participera en
suite aux manœuvres progressives du 9e
corps ; les brigades de la 6e division seront
réparties pour les manœuvres entre les 448
et 15® corps.
Les Are, 4® et 5® divisions au camp de Châ-
Ions et les 2®, 7® et 8® divisions au camp de
Mailly évolueront pendant sept jours par
groupes de trois divisions. Ces deux groupes
formant deux corps de cavalerie exécuteront
une manœuvre d’ensemble d une durée de
trois jours sous 4a direction du général Sar-
det, inspecteur général de la cavalerie.
La 12® division d’infanterie mettra à la dis
position de chacun de ces corps une brigade
mixte.
INFORMATIONS
La Fête de Nicolas II
M. Gaston Doumergne, président du Con
seil, accompagné de M. William Martin, di
recteur du protocole, s’est rendu ce matin à
l'église russe de la rue Duru, à Paris, où il a
assisté au Te Deum célébré à l’occasion de la
fête de l’empereur Nicolas II. —
Le président de la République s’était fait
représenter à cette cérémonie par le colonel
Aldebert.
Départ du général Lyautey
Le général Lyautey, parti de Rabat en au-
tomobile, s’est embarqué à Casablanca sur
le Versatiles, se rendant en France par la
voie de Bordeaux. Il est accompagné de M.
Tirard, secrétaire général du protectorat, et
doses deux officiers d'ordonnance. De nom
breuses autorités militaires et civiles se sont
rendues au quai pour saluer le résident gé
néral à son départ. La foule lui a fait une
ovation enthousiaste.
Le Duc d’Orléans
victime d’an accident
Le duc d’Orléans vient d’être victime d’un
accident qui aurait pu avoir des conséquen
ces graves. .. ..
Il s’était rendu dans un établissement de
patinage à Bruxelles, et se livrait sur la
glace à de nombreuses évolutions, lorsqu un
patineur étranger arriva à toute vitesse.
Pour éviter une collision, le duc d Or
léans fit un geste un peu brusque, perdit
l’équilibre et tomba lourdement sur la glace.
Il ne put se relever et à ses amis empresses
il dit :
— Voilà une méchante chute, car j'ai *
bras cassé.
Le duc fut transporté dans un salon de
l’établissement où il perdit connaissance.
Le duc de Montpensier, son frère, repar
depuis la veille après avoir passé demr oTs
à Bruxelles a été aussitôt prévenu en meme
temps que l'on mandait en toute hatele doc-
teur ncamier, de Paris, qui est attendu
pour réduire la fracture.
On déclarait à midi, dans l’entourage du
princ, que l’étal du blessé est satisfaisant:
1
55“ Année
ANNONCES
BUBEAU du JOUENAL, 112, bout* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
Admiaistrateur-Délégué
(6 Pages) 5 Cenumes — EDITION DO MATIN — 5 Centimes
===============*====== =*=**==**==
Petit
* AU HAVRE
A PARIS
LES AFFAIRES D’ORIENT
Paris, trois heures matin
DEPECHES COMMERCIALES
Les Finances turques .
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne f’Administratiog
« M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration, Improssions 61 Annouces. IL. 10.47
mpeuscopesaizedeerastess
VTO
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le PETIT HAVRE est (signs pour las Annonças JafHofalras il tègelas
M. Joannès Couvert, président de la
Chambre de commerce, nous a adressé en
ces termes sis condoléances à l’occasion de
la mort de notre rédacteur en chef :
« Joannès Couvert, président de la Cham
bre de commerce, vivement ému par la
perte cruelle que viennent d’éprouver Mes
sieurs les rédacteurs du journal Le Havre,
s’associe à leur douleur et regrette bien
sincèrement la fin inattendue de l’homme
distingué et excellent, que fut le constant
et vaillant défenseur du Havre, de son com
merce et de son port.
» 18 décembre 1913 ».
Nous avons reçu le télégramme suivant :
« Conseil direction Comité Républicain
Commerce Industrie vous adresse ses plus
sincères condoléances pour perte doulou
reuse que venez de faire.
» MASCURAUD ».
Notre ami M. Jules Derriey a adressé à
M. Randolet, administrateur du Petit Havre,
la lettre suivante :
a Paris, le 18 décembre 1913.
» Cher Monsieur,
» Je viens
d'apprendre avec le plus vif
S de Monsieur F’énoux et ayant
regret le décès de
toujours présente à la mémoire son affabi-
lite et les excellentes relations que j’eus
avec, lui et avec vous, je vous prie de vou-
Samedi 20 Dcembre 4913
Rédaetoar en Chef. Gérant
HiPPOLYTE FENOUX
turesser tout ce qui concerne la Redactics
a M. HPPOLYTE FÉNOUX
15, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE: Rédaction, N. 7 60
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
CONSTANTINOPLE. — Le Jeune Turc publie
une nouvelle communiqués par l'ambassade
d’Allemagne, selon laquelle Djavid Bey ren
tre à Constantinople porteur de l’engagement
écrit d'un groupe do banques allemandes
d’accorder à la Turquie une avance de deux
cents millions de francs.
LES AFFAIRES DU MAROC
*
loir bien agréer l’expression de mes sincères
regrets et d’en faire part au personnel du
Petit Havre.
v Croyez, cher Monsieur, aux sentiments
dévoués et reconnaissants de votre
» Jules DERRIEY. »
M. J. de Coninck nous a témoigné ses
sentiments de condoléances en ces termes :
« Comme vice-président de la Caisse
d’Epargne, président de la Société d’En-
couragement à ‘Agriculture, de la Société
de Protection des Animaux, de la Société
des Amis des Arts, de l’Assistance par le
Travail,-de la Société de l’Aviron, je viens
adresser aux journaux Le Havre et Le Petit
Havre l’expression de notre profonde et
douloureuse sympathie pour la mort de
leur rédacteur en chef, Hippolyte Fénoux.
Il était pour nous toujours si accueillant et
si aimable, et nous le considérions comme
un véritable ami sur lequel nous pouvions
toujours compter. C’était en plus pour moi
un vieux camarade qu’il m’est pénible de
voir partir.
» Veuillez agréer, Messieurs, avec toute
ma sympathie mes salutations distinguées.
» J. de Coninck. » .
De la Société Mutuelle de Prévoyance des
Employés de Commerce :
« Le Havre, le 18 décembre 1913
» Messieurs les Merbres du Conseil
d’Administration et de la Rédaction
des journaux Le Havre et le Petit
Havre. E/V.
» C’est avec peine que notre Conseil
d’Administration, réuni hier soir en séance
ordinaire, a appris le décès de Monsieur
H. Fénoux, que de bons et anciens rapports
unissaient à notre Association. Aussi a-t-il
tenu à vous transmettre ses plus sincères
condoléances pour la perte que vous venez
défaire.
» Nous vous prions de les accepter et de
recevoir, Messieurs, la nouvelle assurance
de nos sentiments les meilleurs.
» Le Président,
» GUILLAUMOT. »
Du Syndicat général des Tireurs fran
çais :
« Havre, le 18 Décembre 1913.
» Messieurs,
» Notre émotion a été grande en appre
nant le décès de l’excellent M. Hippolyte
Fénoux, voire regretté rédacteur en chef.
Nous nous souviendrons de l’accueil si
sympathique que nous avons toujours trou
vé près de lui.
» Au nom du Syndicat tout entier, nous
exprimons la grande part que nous prenons
au deuil de votre Administration et de votre
rédaction.
» Le Président,
» J.-B. GRANDIN.
» Le Secrétaire général,
» Lous Cardon. »
Le Conseil d’Administration du Journal
Le Havre, la Rédaction et le Personnel ; M.
Jacques Fénoux et Mme Jacques Fénoux, ses
enfants ; la famille et les amis, ont la dou
leur de faire part de la perte cruelle qu’ils
viennent d’éprouver en la personne de
Monsieur Hippolyte FÉNOUX
Rédacteur en Chef
les Journaux Le Havre et Le Petit Havre
Chevalier de la Légion- d’Honneur
décédé le 47 décembre 4913, à l’âge de 72 ans
Les convoi, service et inhumation, auront
lieu aujourd’hui samedi, à 9 heures du
matin.
On se réunira à F église Saint-Michel.
L’inhumation aura lieu au Cimetière do
Sainte-Adresse.
Des voitures stationneront place Carnot et
place de T Hôtel-de-Ville.
S70
/
<
ecereyyergyrm=-====== =======-----------
3ONNEMENTS !
la Seine-Inférieure, PEure i
la gomme...,,.,
partements... !
»
[Trois Moisi Six Mois
m==eeERRP,
Un A3 |
F*.
JO
8 Fr.
24 Fr.
fi® F.
== »
- —— r. As% a “
shonne e^alameRi, SANS FR^tS, tous les Bttreaug fie Po^ta e -erz5a y
METAUX
LONDRES, 19 Décembre, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON *
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant..,
cal ne
£63 43 -
-/-
12/6
3 mois
£ 63 17/6
7/6
ETAIN
Comptant..
£ 469
10/-
8 mois ;
calme
£ 470 16/-
7/6
FER
Comptant..
calme
£50/-
-1-
-1-
3 mois !
£ 50/9
V-
-1-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 18 décembre 1913.
NEW-YORK, 19 DÉCEMBRE
Cotons « décembre, baisse 6 points ;
janvier, baisse 13 points ; mars, baisse
11 points; mai, baisse 10 points. — Facile.
Calés s baisse 3 points à inchangé.
NEW-YORK, 19 DÉCEMBRE
Cuivre Standard disp
— janvier
A malgamat. Cop...
Fer
L K JOU&
14 05
70 7/8
15 —
.. PRECZDCX?
44
14
69
15
25
20
5 8
25
CHICAGO, 19 DÉCEMBRE
Blé sur
Maïs sur
Décembre.
Mai
Décembre.
Mai
C. DU iOUR C. PRSCED
83 1 4 87 3 4
91 1 4 90 78
69 7 8 69 7/8
69 5 8 69 1/2
10 62 10 67
10 97 14 —
Saindoux sur.
Janvier...
Mai...
LA MARINE DE GUERRE
Dans l’exposé des motifs du projet de loi
portant modification de l’échelonnement (les
constructions de cuirassés, le ministre de la
marina demande la mise en chantier à partir
du fer janvier 1914 au lieu du ier octobre
1914 du cuirassé 111, car il importe au plus
haut degré que l’unité nouvelle destinee à
entrer en escadre avec les unités de 1913 ne
soft pas terminée longtemps après Les bâti-
monts du même type dont les derniers ont
été mis en chantier le er octobre 1913.
Par contre, le ministre de la marine de-
mande la mise en chantier du cuirassé 112
en 4915 au lieu d’octobre 1914, pour qu’il
puisse entrer dans la série des nouveaux
types.
M. BRIAND A SAINT-ÉTIENNE
SAINT-ETIENNE. — M. Aristide Briand, an
cien président du Conseil, est arrivé hier
soir.
Il a fait connaître qu’il ne se rendrait pas
à la réunion contradictoire organisée à la
Bourse du travail par les socialistes uni
fiés.
EFFONDREMENT D’UNE MAISON EN
CONSTRUCTION
Hier après-midi, vers quatre heures, une
maison en construction au no 47 de la rue
Belgrand et de la Haxo prolongée s’est effon
drée entraînant avec elle les ouvriers qui
travaillaient sur des échafaudages.
Des secours furent rapidement organisés ;
les pompiers des casernes voisines immédia
tement appelés arrivèrent avec des torches
et des projecteurs électriques et les travaux
de sauvetage commencèrent alors.
Sept victimes étaient peu après retirées de
dessous les décombres et transportées à l’hô
pital Tenon pour y recevoir des soins.
Une des victimes a le thorax enfoncé et a
la tête en partie broyée ; une autre, a un
bras et une jambe brisée.
Ce sont les ouvriers les plus atteints.
Quatre ouvriers avaient réussi à se dé
gager des matériaux sans le secours des pom
piers.
L'identité des victimes n’a pu être exacte
ment établie, le chef de chantier se trouvant
parmi les ouvriers enseveli .
Deux ouvriers qui se trouvaient dans un
bâtiment contigu ont été également entraî
nes par la chute des matériaux ; on croit
qu'ils se trouvent encore ensevelis.
Actuellement, les pompiers continuent les
travaux de déblaiement pour retrouver les
deux ou trois ouvriers manquants.
M. Hennion, préfet de police, et le colonel
Cordier dirigent les secours.
A 6 heures an jeune ouvrier de nationalité
italienne, Joseph Menotti, est enfin dégagé.
Une heure plus tard on dégage égaiement un
nommé Lefort.
Voici les noms de quelques-uns des bles-
sés : Joseph Garoli, Schurano otParassi, tous
trois Italiens ; Maurice Briolamé et Paul
Bassandry, — ceux-ci très grièvement bles
ses ; enfin les deux frères Fresty, Louis Alle-
bourg et Pierre Razet.
Le président du Conseil des ministres a
envoyé sur les lieux son chef de cabinet qui
a remis un premier secours pour les fa
milles.
Dès qu’il a eu connaissance de la nouvelle
de l’accident, le président de la République
a envoyé à l’Hopital Tenon le capitaine
Grandclément pour prendre des nouvelles
des blessés,
Sur huit ouvriers transportés à l’Hôpital
pour y recevoiredes soins, cinq seulement y
sont restés en traitement : quatre Italiens et
Ernest Lefort, 31 ans, né à Rouen, marié et
père d’an enfant.
Tous les blessés sont atteints de contusions
internes.
Le pronostic est réservé pour deux ou
vriers italiens.
AUTORISATION D’EMPRUNT
L'Officiel publie un décret autorisant le dé
partement de la Seine-Inférieure à contrac
ter an emorunt et à s’imposer extraordinai-
renient.
Tanger. — Selon des nouvelles de source
indigène, Raisuli aurait été proclamé sultan
par les notables Riflains et Djebala.
Ouled Dhassen,chef delaharka de Tetuan,
devient kalifat.
Cette nouvelle mérite confirmation.
Le contre-projet Augagneur fut donc re-
jeté, mais, tout de même, il se trouva 247
députés pour le voler.
Jusqu’alors, on n'avait parlé que de ré-
du ire les chiffres proposés par la Commission
du budget. A p irtir de ce moment, ce furent
des augmentations que l’on réclama, aug
mentations pour le personnel des arsenaux,
pour les médecins militaires, mais le minis
tre des finances trouva ces générosités trop
dispendieuses et la Chambre lui donna rai
son. Le débat continuera lundi matin.
Au Luxembourg, on a poursuivi, sans la
terminer encore, la discussion sur le régime
des aliénés et voté — à l’unanimité — le
projet créant un nouveau corps d’armée.
T. H.
LE RETOUR DE LA « JOCONDE »
Florence — Le tribunal a décide d'ajour
ner lotît 1 délibération au sujet de la deman
de de mise en liberté provisoire formulée
par Peroggia et de donner au juge d’instruc
tion un délai de dix jours pour faire un nou
veau rapport.
Hier soir, aussitôt après la fermeture de la
Gilerie des Offices, la faconde a été déposée
dans une caisse pour être transportée à Ro
me aujourd’hui.
GRÈVE D’AUXILIAIRES DES
POSTES EN ANGLETERRE
Glasgow. — Deux cents employés auxi
liaires des postes appeles à travailler pen
dant la période des fêtes de Noël, se sont
ms en grève hier soir pour obtenir une aug.
mention de salaires.
LES TROUBLES EN IRLANDE
Belfast. — La douane continue a saisir
des expéditions d’armes destinées à l Ulster.
SENAT
Séance du 19 Décembre
La séance est ouverte sous la présidence de M.
ANTONIN DUBOST, président.
M. MAUJAN depose une proposition de loi
ayant pour objet de modifier les lois organiques
relatives a l’slection des députés.
La proposition est renvoyée à la Commission.
Le Sénat adopte la proposition de loi tendant à
rattacher aux beauz-arts le musée Guimet.
Le Régime des Aliénés
On revient ensuite a la proposition modifiant la
loi de 1838 sur le régime des aliénés. Diverses
observations sont présentées sur les articles con-
cernant le droit de visite des établissements de
fous, et tes pouvoirs et les responsabilités des
administrateurs de ces maisons, la compo-ition
des commissions de surveillance, l’autonomie fi-
nincière des établissements publics, le fonction
nement dos établissements privés.
Le Sénat s’arrête à l’article 50 et renvoie la dis
cussion à la prochaine séance.
Le Sénat adopte le projet créant un nouveau
corps d’armée — le 21 e corps. Puis on met en
discussion la proposition de M. Labbé tendant à
rendre obligatoire dans T armée la vaccination an
tityphoïdique.
Cette proposition est adoptée.
La séance est levée à 7 h. 5.
Séance mardi.
servics sont simplement un remboursement de
l’Etat.
Réduire les soldes des officiers généraux irait à
l’encontre du but élevé que la Chambre doit se
proposer et qui esi de retenir à l’armée les offi
ciers de valeur.
M. DRIANT fait observer que si l’amendement
de M. Augagncur était adopté, le commandant, et
même le capitaine, du quatrième échelon, aurait
une solde supérieure à celle du lieute nant-colone:
lui même.
Il demande à M. Augagneur pourquoi on trouve
autant de fonctionnaires qu’on veut et pourquoi
on ne trouve plus d’officiers.
m. le MINSSTRE de LA GUERRE soutient qu’il
est difficile de s’arrêter au grade de commandant
sans provoquer une rupture d’équilibre dans
l’échelle des soldes.
L'adoption de l’amendement risquerait d’être
interprétée au dehors, et par les officiers de tout
grade, comme un acte d’hostilité à l’égard du
haut commandement.
Il ne suffit pas d’assurer le prestige du haut
commandement, il faut lui accorder toute l’auto
rité qui s’attache au relèvement des soldes.
m. AUGAGNEUR répond qu’on ne saurait inter
préter comme un acte d’hostilité contre l’armée
ce qui est un acte de sagesse.
Ce n’est pas seulement une question da 4 mil
lions d’économies qui est en jeu. Il s’agit d’éviter
une fatale répercussion des dépenses sur les au
tres services.
Le prestige des magistrats et des éducateurs du
peuple est aussi intéressant que celui des offi-
ciers.
L’armée n’est pas une entité différente du pays.
L’amendement n’implique pas l’adoption des ta
rifs proposés : c’est une décision de principe qui
limite aux officiers subalternes l’augmentation
des soldes
M. le GÉNÉRAL PFDOYA déclare qu’il ne peut
pas accepier i‘amendement do M. Augagneur.
m le PRÉSIDENT met aux voix l’amendement
de M Aug gueur qui est repoussé, après pointage,
par 310 voix contre 247.
M. MAHIEU demande qu’on augmenta le crédit
prévu pour le Département dé la Marine :
1* De 80,*t0 francs, en vue de l’amélioration do
la situation matérielle des commis, agents, écri
vains ;
2 De 300,000 francs, en vue de l’amélioration
de la situation matérielle des chefs ouvriers et
ouvriers.
M. le ministre dit-il répond que ce ne sont pas
des militaires.
m le rapporteur : Evidemment.
m. M&HIEU : Si ce ne sont pas des militaires
ce ne sont pas non plus des civils puisq ‘ils sont
passibles des Conseils de guerre même pour les
délits commis en dehors du service et qu’ils ne
peuvent se marier qu’ayec l’autorisation ' '
chefs.
L’AJOURNEMENT DE LA DOUMA
Saint PÉTER-BOURG — La Douma est ajour-
née par ukase impérial du 20 décembre au
27 janvier.
L'ÉRUPTION DU VOLCAN DES HÉBRIDES
Sydney. — Le vapeur Pac>fn qui vient
d'arriver, rapporte des récits navrants, au
sujet de l'éruption du volcan des îles Hébri
des, le 15 décembre.
Il dit que 4 à 500 indigènes ont péri.
L’ARRIVEE DU VAPEUR « CURZON »
Malte. — Le vapeur Curzon qui avait été
considéré comme perdu est arrivé hier sain
et sauf à Port-Saïd.
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DERNIÈRE HEURE SPORTIVE
Match de boxe entre Jim Johnson et
Jack Johnson
Hier soir a eu lieu un match de boxe en
dix rounds entre Jack Johnson, champion
du monde, et Jim J hnson.
Le match a été déclaré nul.
Les quatre premiers rounds sont à l’avan-
tage deJack Johnson; les six derniers rounds
sont plus lents.
Jim Johnson force l’allure et les juges dé
clarent match nul.
Après le combat, on apprend que Jack
Johnson a le bras gauche cassé depuis le
troisièmo roond.
Les docteurs, après avoir examiné le
blessé, ont délivré un certificat.
Séances du 19 Décembre
(Séance du matin)
La séance est ouverte à 9 h. 20, sous la prési
dence de m DRON
La Chambre discute le projet relatif au relève
ment de la solde des officiers et sous-officiers.
M. Benazet, rapporteur, dit que le projet est in
dispensable pour assurer un meilleur recrutement
de notre armée et une rémunération plus juste
des services rendus au pays.
Le ministre de la guerre insiste pour le vote
du projet avant le 31 d-cembre.
Une motion d’ajournement de M. Paturet est re
poussée par 473 voix contre 71.
La suite de la discussion est renvoyée à l’après-
midi.
La séaace est levée à midi 13,
Il serait injuste d'exclure du bénéfice
ceux qui sont au bas de l'échelle.
M. MONI6, ministre de la marine, dit
l'effori doit tendre à mettre lin a la crise
versent et la guerre es la marine.
de leurs
de la loi
que tout
que tra-
LE PARLEMENT
Impressions de Séance
(B3 ROIAE COEAESFOADANT FAAFAGULNA)
i Paris, 19 décembre.
Ajournant à huitains la reprise des inter-
peliations sur l’Ouenza, qui figuraient au
programme de cet après-midi, la Chambre a
consacré ses deux séances d’aujourd’hui au
projet de relèvement des soldes militaires.
Comme il fallait s’y attendre, ce projet si
juste, si urgent s’est heurté à l’opposition
systématique ou déguisée des socialistes et
de la majeure partie des radicaux-unifiés qui,
déjà, s’etaient efforcés, par tous les moyens
possibles d'empêcher sa mise à l’ordre du
jour. Ce fut d’abord M. Briquet dont la thèse
un peu étrange se résumait à ceci que, pour
conjurer la crise du commandement, il suffi-
rait de « rassurer les officiers républicains ».
Ensuite, M. Jaurès donna de sa personne,
ne voulant pas, declara-t-il, sanctionner un
régime militaire « épuisant et absurde ».
Puis M. Paturet tenta une nouvelle ma
nœuvre dilatoire en demandant le renvoi
du projet jusqu’au moment où l’on di-cute-
rait le budget. Cette manœuvre ayant échoué
piteusement, on entame les contre-projets.
Alors, de sa voix réfrigérante et monotone
M. Vaillant vint réclamer pour tous les ou
vriers, employés ou fonctionnaires civils un
minimum de traitement et de salaire, ce a
n’avait aucun rapport avec le sujet en déli
bération, mais, quand il s’agit d'affirmer ses
doctrines collectivistes, M. Vaillant ne s’em
barrasse pas pour si peu.
Le contre-projet Augagneur, qui arrivait
en seconde ligne, avait un tout autre carac
tère. M. Augagneur acceptait, à la rigueur,
qu'on relevât les soldes, mais seulement jus
qu’au grade de commandant inclusivement.
Quant aux lieutenants colonels, aux colonels,
aux généraux, ils pouraient, comme on dit,
continuera... se brosser le ventre. Est-ce
que, en plus do leur solde, ils ne touchent
pas des indemnités « considérables ? » — Eh
bien, et vous, lui cria M. Driant, quand vous
étiez à Madagascar, est-ce que vous ne tou-
chiez pas des indemnités ?
Ce n’est pas la même chose, répondit 1 an
cien gouverneur général. Evidemment, car,
alors, c’est lui qui palpait. .. Le ministre de
la guerre, le général Pedoya, firent observer
que si l’on suivait M. Augagneur on arrive-
rait à ce résultat paradoxal qu’un lieute
nant-colonel toucherait 1,500 francs de moins
qu’un commandant ou qu’un cabitaine, ou
bien, si l’on tenait compte de la différence de
solde, que les capitaines n'obtiendraient au
cune augmentation..-
(Séance de l'aprés-midi)
ni PAUL DFSCHANEL préside.
A l'unanimité de 551 votants, la Chambre adopfe
Sans detat un crédit de 780,000 francs pour com-
battre l'invasion des campagnols. Elle vote de
même un projet crevant de 3,80 a 4,20 0/0 le taux
maximum de l’emprunt de la Ville de Paris, auto
rise pif la loi do 13 juillet 1913, pour la construc-
lion, l'acquisition ou l’assainissement d'habitations
à bon marcne.
M EESRY demande à interpeller sur une per-
quisition arbitraire commise par M. Aschwanden,
commissaire spécial a la Sûreté générale, a l’aidé
d'un mandat antid.té. Il demande que ce débat
vienne apres les interpellations sur l'Ouenza.
M. RENGULT, ministre de l'intérieur : Il n’y a
pas de raison de donner une place spéciale à
cette interpellation. En effet, une instruction ju
diciaire étant ouverte, cette interpellation ne
pourrait avoir de suite.
H n’y a donc pas lieu de molifier l'ordre du
jour.
A main levée la Chambre décide de maintenir
l’ordre du jour.
Les soldes militaires
On reprend ensuite la discussion du projet sur
le relèvement des soldes militaires.
Sur l'article premier du projet de la Com-
mission, plusieurs contre projets sont dép-sés.
Le premier est développé par M. VAILLANT. Il
tend à l’établissement en commençant par les
salaires et traitements les plus bas d’un minimum
de salaire ou de traitement pour tous les ou-
vriers employés et fonctionnaires de l'Eiat, des
departements et des communes.
D'autres dispositions fixent les conditions où
ce salaire ou traitement minimum sera ac
cordé.
M VAILLANT déclare qu’on ne doit pas faire
aux officiers un traitement de privilège. Il ne
faut pas continuer do séparer l’armée de la
nation.
M. LÉNAZET, rapporteur, déclare que le con-
ter-projet n’a qu’un rapport très lointain avec la
question en discussion.
Le contre-projet est repoussé.
Le contre-projet Vaillant est repoussé par 387
voix coaire 170.
M. GIROD, au nom de M. Garat et au sien, retire
provisoirement son contre -projet afin de faire
aboutir le projet de la Commission avant le 4er
janvier.
m. le GÉNÉRAL PÉDOYA fait la même déclara
tion. . ,
m. AUGAGNEUR développe un contre-projet por
tant que les suppléments de solde seront accordés
uniquement aux sons-officiers, officiers subalter
nes et aux officiers du grade de commandant.
Les soldes sont-elles insuffisantes au delà du
grade de commandant ? L orateur ne le croit
pas.
Un colonel reçoit 40,236 fr. par an.
Il faut tenir compte qu’au delà du grade de com-
mandant, les officiers reçoivent, en sus de la solde,
des indemnités importantes.
La solde réglementaire des généraux de brigade
est de 4 2,6 JO francs.
Lo général de brigade le moins favorisé touche,
indemnités diverses comprises, 13,810 francs.
Il v a des généraux de brigade qui touchent
21,600 francs.
M. NOULENS, MINISTRE DE LA GUERRE :
Chacune des indemnités répond à une s tuation
qui entraîne des frais considérables.
J limais on n'additionne les indemnités et les
soldes.
M. AUGAGNEUR : II ne faut pas jouer sur les
mots. .
Par ailleurs, la solde normale des généraux de
division est de 18,900 francs.
M. DRIANT : A Madagascascar, vous touchiez
des indemnités.
M. AUGAGNEUR : J’ai touché les indemnités
fixées par une loi, et je n’ai pas demandé d aug-
mentauon. ,
il fait observer que les indemnités attribués aux
généraux de division sont telles qu’ils touchent
au minimum 25,000 francs. Il en est qui touchent
45,525 francs. • • ' J
L’orateur estime que les soldes des officiers
généraux sont suffisantes et qu’on ne doit pas les
élever. , , ,
O liant aux officiers subalternes, on peut faire
pour eux certains sacrifices sans qu’il y ait une
répercussion dans d’autres services publics
M. le RAPPORTEUR conteste que les indemni
tés attribuées aux officiers supérieurs soient
aussi élevées que l’a prétendu M Augagneur.
Les indemnites allouées aux généraux et çolo-
nels titulaires de certaines fonctions pour frais de
Mais il est une limite qu’on ne doit pas fran
chir : le personnel visé par l’amendement ne
souffre nullement d’une crise de recrutement.
Lors de la discussion du budget, il y aura lieu
d’examiner si la situation de ce personnel ne doit
pas être améliorée.
Le ministre demande à la Chambre de repousser
l’amendement qui ne rentre pas dans le cadre de
h loi.
M. de LANESSAN demande au ministre de s’en
gager à déposer un projet de loi tendant à relever
la solde de ce personnel.
m. le MINISTE de LA M&RINE répond qu’on
retrouvera dans le budget les crédits réalisant les
améliorations au profit des catégories dont on a
parlé.
Le seul engagement qu’il prend, c’est d’étudier
la question dans un esprit de bienveillance.
M. M-HIEU insiste pour qu’une amélioration
soit accordee aux commis et agents techn ques.
m. GOUDE prend acte des déclarations du ml-
nistre de la marine, mais déclare qu’il mainiient
l’amendement.
M. CAILLAUX, ministre des finances, demande
à la Chambre d’écarier ‘amendement, comme il
demandera d’écarter tous ceux qui constitueront
une angmeniation sur les propositions acceptées
par la Commission du budget.
Il ajoute que l’Elat ne s’est pas désintéressé du
sort des travailleurs des arsenaux, ni du sort des
commis oui travaillent à côte d’eux.
Le projet en discussion aura des répercussions
sur l’ensemble des traitements des fonctionnaires
civils. Il y aura lieu de faire pour cela un travail
d’ensemble.
Le jour où on aurait voté l’augmentation pour
les ouvriers et commis de la marine, il faudrait
l’étendre aux ouvriers et aux employés de 1 ad-
minisiration de la guerre.
ii importe que la Chambre se borne strictement
à l’exemen du projet de loi et ne fasse pas, pour
certaines catégories, ce qui ne pourrait être fait
pour d'autres catégories egalement intéressantes.
M. LE PRÉVUE T met aux voix la prise en
consideration de l’amendement de M. Mahieu.
Par 371 voix contre 173, ‘amendement n’est pas
pris en considération.
m. GOUDE présente un amendement tendant à
augmenter de 550,600 fr. le crédit prévu pour le
dep irtement de la marine, en vue d’assurer
l’équivalence des soldes des sous-officiers de
l’armée de terre et des sous officiers de la ma-
rine.
l’attention de la Chambre sur la crise
qui sévit sur le personnel des mécaniciens et sur
la nécessité de relever les soldes à un taux qui
facilite les conditions du recrutement.
m. LE RAPPORTEUR répond que les spécialités
du pont jouissent d’une augmentation supérieure
à celle des maitres et des seconds maîtres.
Quant aux maîtres, ils sont augmentés de 0 Îr.60,
et les seconds maîtres de 0 fr. 40.
D’autre part, la Commission du budget a décidé
de relever les soldes des différentes catégories,
dont a parlé M. Goude, dans les mêmes condi-
lions que celles des équipages de la flotte. (Très
bien ! Très bien il
m. le MINISTRE des FINANCES dit que, pour
les raisons exposées par M. le rapporteur, le goU-
vernemest repousse l’amendement.
M. LACHAUD réclame un relèvement de solde
pour les médecins militaires.
Sur la demande du ministre de la guerre, la-
mendement est adopte.
M. DANÉLOU fait accepter un amendement en
faveur des gurdiens de batterie. ,
La suite de la discussion est renvoyée a lundi
matin.
La séance est levée à 7 h. 15.
ETRAN (EH&
ALSACE-LORRAINE
Condamnation du Lieutenant von Forstner
Hier ont eu lieu à Strasbourg, devant le
Conseil de guerre de la 30® division, les dé
bats du procès intenté au lieutenant von
Forstner. .
L’accusation était ainsi conçue : « Blessu
res corporelles volontaires en faisant usage
d’une arme non autorisée, à la suite des évé
nements de Dettwiller du 2 décembre. »
Après l’interrogatoire de l'inculpé et l’audi
tion des témoins, dont le colonel von Reut-
ter, le procureur prononce son réquisitoire
" bue la surexcitation des esprits aux
et attnL , -
exagérations de la presse. Il déclare que von
Forstner avait le droit de faire arrêter le cor
donnier, mais qu’il ne devait pas le frapper.
Il demande au tribunal une condamnation a
43 jours de prison. ,
M® Stein, du barreau do Carisruhe, pré-
sente la défense du lieutenant von Forstner
dont il demanda ‘acquittement, celui-Ci
avant agi d’après les ordres de son coronen.
A midi trente, le Conseil de guerre se re
tire pour délibérer et revient avec une sen
tence affirmative. . .
En conséquence, le lieutenant Forstner est
condamné à quarante-trois jours de prison.
ETATS-UNIS
La plainte d’une Sténographe
Miss Freeman, sténographe de M Charles
Berry, directeur d’ane agence de police pri-
vée, poursuit la femme de son patron en
100.000 dollars de dommag s-intérêts pour
kvjures grossières proférées en public. Miss
Freeman détaille les insultes et les taxes de
la façon suivante :
Pour avoir été appelée ivrognesse, coût
5,000 dollars ; voleuse, 10.000 dollars ; pros-
tituee, 10.000 dollars ; maîressse du mari,
25,000 dollars ; entretenue par le mari,
25 000 autres, et enfin 25,000 derniers dol
lars pour « panser la dignité blessee. »
Une Expédition antarctique perdue
Le capitaine Lanes, du Polar Bear, qui est
retourné à Seattle après être revenu de la
région antarctique, déclare qu’il faut mai-
heureusement renoncer à tout espoir de re-
trouver les vingt-cinq hommes d’equipage
constituant la mission polaire du Kurkuck.
Ce bateau a été éprouvé, à la fin du mois
de septembre dernier, par une violente tem-
pête, et c’est dans la rafale qu’il a disparu,
probablement perdu dans les glaces.
BULLETIN MILITAIRE
Les Manœuvres en 1914
D’après la France Militaire, les évolutions
et manœuvres auront lieu, en 1914, dans les
conditions ci-après :
Evolutions combinées dans les camps d’ins
truction. — 1er et 2e corps, 3e division de ca
valerie : Sissonne.
3 e , 80 et 20e corps : Mailly.
4e. 5e et 6e corps : Châlons.
7e et 21e corps : le Valdahon.
3e, 10e et 11e corps, troupes coloniales :
Coë quidam.
9°, 12® et 13® corps, 10e division de cava
lerie : la Courtine.
16® et 17e corps, troupes coloniales : Æ
Larzac.
18® corps : Songe.
Manœuvre spéciale du 15*'corps. — Cette
manœuvre aura pour objet l'étude d’opra-
lions spéciales dans la région de Nice pen
dant une durée de six jours. Y prendront
part, le 15® corps d’armée y compris les
groupes alpins de cette région, les 6e et 11»
hussards, la 2® division coloniale, une divi
sion de réserve des éléments d’artillerie pré
levés sur le 14 e corps.
Manœuvres progressives. — Dans tous les
corps d’armée, sauf les 3 9 , 10® et 15 e corps ;
à l’issue des manœuvres progressives, a) les
9e, 13 e , 16® et 17e corps exécuteront pendant
deux jours, sous la direction d’un membre
du conseil supérieur de la guerre,une opéra*
tion contre ennemi figuré.
b) Les 1 er et 2® corps seront opposés l’un à
l’autre pendant une période de trois jours
sous la direction d’un membre du conseil
supérieur de la guerre. A cette manœuvre
participeront les bataillons de zouaves dispo
nibles du gouvernement militaire de Paris,
la 5® brigade coloniale et la 3 e division de
cavalerie.
Evolutions et manœuvres de cavalerie. — Les
brigades de la 10® division seront réparties
pour les manœuvres entre les 12®, 17° et 18e
corps. Les 6® et 9® divisions exécuteront des
évolutions d’une durée de sept jours en ter
rains variés. La 9 e division participera en
suite aux manœuvres progressives du 9e
corps ; les brigades de la 6e division seront
réparties pour les manœuvres entre les 448
et 15® corps.
Les Are, 4® et 5® divisions au camp de Châ-
Ions et les 2®, 7® et 8® divisions au camp de
Mailly évolueront pendant sept jours par
groupes de trois divisions. Ces deux groupes
formant deux corps de cavalerie exécuteront
une manœuvre d’ensemble d une durée de
trois jours sous 4a direction du général Sar-
det, inspecteur général de la cavalerie.
La 12® division d’infanterie mettra à la dis
position de chacun de ces corps une brigade
mixte.
INFORMATIONS
La Fête de Nicolas II
M. Gaston Doumergne, président du Con
seil, accompagné de M. William Martin, di
recteur du protocole, s’est rendu ce matin à
l'église russe de la rue Duru, à Paris, où il a
assisté au Te Deum célébré à l’occasion de la
fête de l’empereur Nicolas II. —
Le président de la République s’était fait
représenter à cette cérémonie par le colonel
Aldebert.
Départ du général Lyautey
Le général Lyautey, parti de Rabat en au-
tomobile, s’est embarqué à Casablanca sur
le Versatiles, se rendant en France par la
voie de Bordeaux. Il est accompagné de M.
Tirard, secrétaire général du protectorat, et
doses deux officiers d'ordonnance. De nom
breuses autorités militaires et civiles se sont
rendues au quai pour saluer le résident gé
néral à son départ. La foule lui a fait une
ovation enthousiaste.
Le Duc d’Orléans
victime d’an accident
Le duc d’Orléans vient d’être victime d’un
accident qui aurait pu avoir des conséquen
ces graves. .. ..
Il s’était rendu dans un établissement de
patinage à Bruxelles, et se livrait sur la
glace à de nombreuses évolutions, lorsqu un
patineur étranger arriva à toute vitesse.
Pour éviter une collision, le duc d Or
léans fit un geste un peu brusque, perdit
l’équilibre et tomba lourdement sur la glace.
Il ne put se relever et à ses amis empresses
il dit :
— Voilà une méchante chute, car j'ai *
bras cassé.
Le duc fut transporté dans un salon de
l’établissement où il perdit connaissance.
Le duc de Montpensier, son frère, repar
depuis la veille après avoir passé demr oTs
à Bruxelles a été aussitôt prévenu en meme
temps que l'on mandait en toute hatele doc-
teur ncamier, de Paris, qui est attendu
pour réduire la fracture.
On déclarait à midi, dans l’entourage du
princ, que l’étal du blessé est satisfaisant:
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