Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-12-19
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 décembre 1913 19 décembre 1913
Description : 1913/12/19 (A33,N11823). 1913/12/19 (A33,N11823).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526386696
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
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Année -
(6 Pagres)
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5Cenumes — EDITION DU MATIN — 5 Centimes (6 Pages)
Vendredi 19 Décembre 4993
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O. RANDOLET
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Petit Havre
i
! AU HAVRE
A PARIS.
AN NON GES
BUREAU du Journal, 112, bouts de Strasbourg.
! L’AGENCE HAVAS, 8. piace de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Rédaetsar en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redactios
a M. HIPPOLYTE Fénoux
35, Rue Fontonelle, 35
TÉLÉPHONE j Rédaction, No 7 60
Le PETIT HAVRE est désigné pour les Annenost foinelalres et légales
AA MORT
DE
M, Hippolyte FENOUX
Les témoignages de haute estime et de
profonde sympathie à la mémoire de notre
très regretté Rédacteur en Chef, Hippolyte
Fénoux, nous arrivent de toutes parts.
M. Jules Siegfried, député, nous adresse
le télégramme suivant :
« La nouvelle de la mort de notre cher
Fénoux m’a douloureusement surpris.
C’était un ami sûr et dévoué. Empêché, à
mon grand regret, d’assister à ses obsè
ques, je charge mon fils André de me re
présenter à cette triste cérémonie.
» Il dira sur la tombe de notre ami si re
gretté les paroles d’adieu que j’aurais tant
voulu prononcer moi-même.
» Sympathies profondément attristées.
» Jules Siegfried. »
De M. Georges Bureau, député de la 3 e
circonscription du Havre, nous avons reçu
le télégramme suivant :
« Très ému douloureuse nouvelle, je par
tage le deuil des républicains du Havre.
» Georges Bureau ».
Nous avons reçu de M. Louis Brindeau,
directeur politique, du Journal du Havre,
sénateur de la Seine-Inférieure, la dépêche
suivante :
« Vous adresse expression de mes plus
vjves condoléances.
» BRINDEAU ».
De M. Louis Quesnel, sénateur de la
Seine-Inférieure, le télégramme suivant :
« La disparition de M. Fénoux cause une
douloureuse surprise parmi tous ceux qui
avaient pu apprécier les qualités et le ca-
ractère de votre distingué directeur. Avec
mes sincères condoléances,-je vous prie
d’agréer mes regrets de ne pouvoir assister
aux obsèques.
» LOUIS QUESNEL, sénateur ».
Notre collaborateur André Siegfried nous
adresse la lettre suivante :
« Paris, le 17 décembre 1913.
» Je savais que M. Fénoux avait été sé
rieusement indisposé. Mais votre dépêche
m’atterre. C’est un vrai deuil pour les
miens et moi-même que la disparition de
cet ami si fidèle, si charmant, si excellent.
» Comme je sais l’affection qu’il inspi
rait. autour de lui, dans toute l’administra
tion et la rédaction du Petit Havre, je vous
prie de partager l’expression de ma sympa
thie la plus vive et la plus profonde.
» Croyez-moi votre dévoué.
» André Siegfried. »
Nous enregistrons avec reconnaissance
les hommages suivants, rendus par nos
confrères de la presse locale et régionale à
la mémoire de notre cher disparu :
Du Havre-Eclair :
Nous apprenons avec regret la mort de
notre estime confrère, M. Hippolyte Fénoux,
rédacteur en chef du Petit Havre, décédé des
suites d’une congestion cérébrale...
M. Hippolyte Fénoux était une figure ha-
vraise des plus connues et bien qu’il ait été
mêlé depuis près d’un demi-siècie aux luttes
des partis, il comptait des sy mpathies dans
tous les camps...
Nous n’avons point à apprécier le rôle po-
liüqae joué par notre confrère défunt, mais
il nous plaît de rendre hommage à la cour
toisie dont il ne se départit jamais dans ses
polémiques et à la cordialité de ses relations.
C’était le moins rancunier et le plus jovial
des adversaires.
Ajoutons que M. Hippolyte Fénoux était
un des vice-présidents fondateurs et le
doyen de VAssociation Syndicale des Journa
listes Professionnels de Normandie, dont sa
verve étonnamment jeune égayait les réu
nions.
Sa mort est une cruelle épreuve pour
M. Jacques Fénoux, son fils, qu’il aimait
tendrement et dont il suivait avec un or-
gaeil compréhensible la brillante carrière
artistique.
Nous le prions, ainsi que nos confrères du
Petit Havre, de croire à nos condoléances
bien sincères.
Du Journal de Rouen :
Nous avons reçu avec une douloureuse
surprise la nouvelle de la mort de M. Hippo-
lyte Fénoux, rédacteur en chef du Havre et
du Petit Havre, vice-président de l’Associa-
lion syndicale des journalistes professionnels
de Normandie. C’est un de nos plus distin-
gués et sympathiques confrères de la presse
départementale qui disparait, au grand re
gret de ses concitoyens et de tous ceux qui,
l’ont connu.
Plus que septuagénaire, M. Fénoux, grâce
à la vigueur de sa constitution, semblait dé
fier les atteintes de l’âge, quand, la semaine
dernière, il fut frappé d’une congestion cé
rébrale. Des soins éclairés et dévoués, aidés
par la résistance de sa nature, avaient ce
pendant bientôt déterminé un mieux sensi
ble dans son état ; mais, malgré l’espoir qu'il
était permis à son entourage de conserver,
le malade s’est éteint brusquement mercredi,
à onze heures et demie du matin.
Ecrivain de talent, conférencier spirituel,
M. Fénoux, en dehors des heures consacrées
à la politique, avait une passion presque ex
clusive pour le théâtre. Il avait vu avec une
joie mêlée d’un orgueil bien naturel son fils,
M. Jacques Fénoux, entré à la Comede-
Française, devenir l’un des plus brillants
sociétaires de notre première scène natio
nale. Les succès du jeune artiste étaient son
grand bonheur.
Lorsque se fonda l’Association syndicale
des journalistes professionneis de Norman
die, Hippolyte Fénoux en fut l’un des
LES AFFAIRES D’ORIEET
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
premiers adhérents. Élu vice-président, il
apportait dans les délibérations de l’associa-
tion un jugement sûr, une bonhomie cor
diale, un esprit de bienveillance et de con
ciliation qui lui conféraient une grande au
torité et ne contribuaient pas peu au charme
de ces réunions confraternelles.
Avec lui, les luttes politiques restaient
toujours courtoises, et c’est ce qui lui per-
menait d’entretenir avec ses adversaires mê
mes des rapports d’un caractère volontiers
affectueux. On peut dire de M. Hippolyte Fé
noux, dans toute la vérité du mot, qu’il n’a
vait que des amis.
A son fils, M. Jacques Fénoux, à sa famille,
aux collaborateurs de l’excelent et regretté
défunt, à la rédaction du Havre et do Petit
Havre, nous exprimons nos condoléances les
plus sympathiques.
De la Démocratie Hatraise :
Au moment de mettre soas presse, nous
parvient la nouvelle de la mort survenue
dans la matinée de mercredi, de M. Hippo-
lyte Fénoux, rédacteur en chef du Petit
Havre.
Les très nombreux amis que M. Fénoux
comptait au Havre apprendront comme
nous avec an vif regret la disparition de cet
homme de bien, dont l’esprit primesautier
et l’aménité exquise retenaient si vivement
la sympathie de tous ceux qui l’appro
chaient.
Malgré les divergences de vues qui se sont
élevées au sein de notre parti, nous voulons
nous rappeler, au moment où la mort trap
pe l’un de ceux qui combattirent avec nous
pour la cause républicaine, la part qu’il sut
prendre aux combats qu’alors nous livrions
en commun pour le triomphe de l’idée.
Aussi bien, les divisions qui, depuis, ont
pu se produire, n’ont pu altérer la cordialité
des rapports que nous gardions envers lui.
Il était resté de nos amis, car il devait à la
hauteur de son caractère de savoir allier à
l’intransigeance en matière politique, toute
la cordialité d’une loyale et vieille amitié.
Nous présentons a M. et à Mme Jacques
Fénoux, si cruellement frappés par ce demi,
ainsi qu’à nos confrères de la rédaction du
Petit Havre l’expression de nos très sympati
ques condoléances.
De la Dépêche de Rouen, sous la signature
de son rédacteur en chef, M. Ernest Morel :
Un deuil cruel atteint profondément l’ad
ministration, la rédaction et tout le personnel
de nos excellents confrères, Le Havre et le
Petit Havre.
M. Hippolyte Fénoux, le très estimé et très
aimé red acteur en chef de ces deux organes
républicains a succombé, à l’âge de 71 ans,
a ii y snifoc d’nna onuro maladin
La presse de notre région perd en Hippo-
lyte Fencux un homme de grand talent ; le
parti républicain, t’un de ses combattants de
la première heure.
Nous prions M Jacques Fénoux, son fils,
sociétaire de la Comedie-Françise, l’admi
nistration, la rédaction et le personnel du
Havre et du Petit Havre, d’agreer nos plus
vives, plus sympathiques et plus confrater-
nelles condoléances.
Tous ceux qui, comme nous, ont connu
le regretté défunt, que l’on ne pouvait fré
quenter sans l’aimer, partageront la très pro
fonde et très sincère tristesse qui nous
étreint.
De nombreux journaux de Paris ont si
gnalé hier le deuil qui vient de nous frap
per.
Citons notamment une note de M. Régis
Gignoux, dans le Figaro. Notre confrère
rend un juste hommage à notre rédacteur
en chef, qui, dit-il. « s’était acquis par son
talent et son caractère la haute estime et
l’affectueuse sympathie de tous ses confrè
res ».
Parmi les autres notes parues, mention
nons celles de la Presse, du Radical, de
YEclair, du Gaulois, du Matin, de la Libre
Parole, du Journal, de l'Echo de Paris, du
Soleil, de VExcelsior, de l’Homme Libre, des
Nouvelles, de la Petite République, du Temps,
de la Liberté, du Journal des Débats, de
Comœdia, du Gil Blas, etc.
Le président de F « Association et Syn
dicat de la Presse Républicaine Départe
mentale » nous exprime ses sentiments
dans le télégramme suivant :
« Profondément affligé de la mort de no
tre excellent collègue Hippolyte Fénoux,
vous prie agréer sincères condoléances de
la Presse Républicaine départementale et
les miennes. La mort de ce journaliste de
talent et de loyauté causera d’unanimes re
grets parmi ses confrères de l’Association
dont il était membre du Comité.
» Gustave Dubar, président ».
Le télégramme suivant nous a été adres
sé par M. A. Bretteville, directeur du Réveil
d’Yvetot:
« Surpris par douloureuse nouvelle,vous
adresse sympathies et profonds regrets.
» Bretteville. »
Notre confrère, M. Arnould Galopin, ré
dacteur au Journal, nous télégraphie :
« Suis profondément affligé de la mort
de mon distingué compatriote et ami Hip
polyte Fénoux et m’associe du fond du cœur
au deuil qui frappe Jacques Fénoux et ré
daction Havre et Petit Havre,
> Arnould Galopin. »
M. Denis Guillot, ancien adjoint au maire
du Havre, vous exprime ses condoléances
en ces termes :
« Denis Guillot, avocat, présente ses sa
lutations les plus distinguées à Messieurs
les rédacteurs du Havre et du Petit Havre
et leur adresse l’expression de ses bien sin
cères condoléances à l’occasion de la perte
cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la
personne de leur rédacteur en chef M. Hip
polyte Fénoux. »
L'impresario Ch. Baret nous a ainsi ex
primé ses condoléances :
« J’apprends le grand malheur qui frap
pe Le Petit Havre. De tout cœur, je m'asso-
. cie à son deuil. J’aimais beaucoup ce brave
et excellent homme, toujours si bienveil
lant. »
M. Ch. Baret nous a prié, d’autre part,de
déposer en son nom une couronne de fleurs
sur la tombe de notre regretté rédacteur en
chef.
Nous avons reçu les lettres suivantes qui
émanent de deux importants groupements
havrais.
De la Société d’Enseignement par l’As
pect:
. « Le Conseil d’Administration de la So
ciété d’Initiative d’Enseignement par l’As
pect prend une grande part à la perte dou
loureuse qui frappe cruellement l'adminis-
trationet la rédaction des journaux Le Ha
vre et Le Petit Havre. Il n’oublie pas que, en
1880, M. H. Fénoux, ami intime de M. Jar
din, accorda à l'œuvre naissante un con
cours amical et dévoué qu’il lui a toujours
continué et qui a contribué à assurer son
développement et sa prospérité. Aussi s’em-
presse-t-il d’adresser à sa mémoire, au mo
ment où il disparaît si inopinément, un
souvenir ému et reconnaissant.
» G. Serrurier,
» vice-président fondateur. »
De l’Union Fédérale de Tir :
« Le Havre, le 18 décembre 1913.
» Messieurs,
» C’est avec un bien vif sentiment d’é
motion que nous apprenons le décès de
l’excellent rédacteur en chef des journaux
Le Havre et le Petit Havre.
» En toutes circonstances, nous avons
trouvé près de M. Fénoux un accueil des
plus sympathiques et une bienveillance
dont nous conservons le meilleur souve
nir.
» Au nom de l’Union Fédérale de Tir et
de ses dix-sept Sociétés affiliées, nous te
nons, Messieurs, à vous exprimer la part
que nous prenons dans le deuil qui atteint
votre journal, et croyez à nos sincères sen
timents de sympathie.
Le s+rvice de ‘anthropométrie vient de
découvrir la véritable identité de la femme
arrêtée au Théâtre du Vaudeville pour vol
d’une fourrure de grande valeur, de bijoux
et d’une riche toilette dans un hôtel de la
rive gauche.
Elle s’appelle Estelle Elisabeth Carpentier;
elle est née le 18 septembre 1887 à Salomel
dans un département de la Somme. Elle
exerce la profession de garde-malade.
LE DÉNOUEMENT D’UN
INCIDENT SCOLAIRE
Versailles. — Le Tribunal correctionnel
de Versailles présidé par M. Worms, a con
damné par défaut Mme D.. ..âgée de 49 ans,
à un mois de prison pour avoir, en octobre
dernier, outragé un instituteur de l’école
communale de Sèvres.
L’instituteur avait refusé de rendre à Mme
D... un catéchisme qu’il avait confisqué à
son jeune enfant, alors que celui-ci le lisait
dans la cour de l’école, pendant une récréa
tion.
L’EMBARQUEMENT DES
JEUNES MOUSSES
M. de Monzie avait reçu de nombreuses
réclamations au sujet de la loi du 17 avril
1997 qui n’autorise l’embarquement des jeu
nes mousses pour les grandes pêches que
s’ils avaient quinze ans révolus.
M. Ajam, sous-secrétaire d’Etat à la ma
rine marchande, vient de décider que tout
en respectant le principe de la loi, les jeu
nes mousses qui seront munis d’un certifi
cat médical de capacité et qui auront à bord
un pirent pouvant veiller sur leur sort
pourront être embarqués pour la grande
pêche.
» Le secrélairei
TROCQUET.
Le président,
E. LEJARD. »
Le Conseil d’Administration du Journal
Le Havre, la Rédaction et le Personnel ; M.
Jacques Fénoux et Mme Jacques Fénoux, ses
enfants : la famille et les amis, ont la dou
leur de faire part de la perte cruelle qu’ils
viennent d’éprouver en la personne de
Monsieur Hippolyte FENOUX
Rédacteur eu Chef
des Journaux Le Havre et Le Petit Havre
Chevalier de la Légion-d’Honneur
décédé le 17 décembre 1013, à l’âge de 72 ans
Les convoi, service et inhumation, auront
lieu le samedi 20 décembre, à 9 heures du
matin.
On se réunira à l’église Saint-Michel.
L’inhumation aura lieu au Cimetière de
Sainte-Adresse.
Des voitures stationneront place Carnot et
place de l’Hôtel-de-Ville.
LES VOLS DE DIAMANTS
Bruxelles —- La police anversoise vient
d’art èter un des auteurs présumés du vol
de 309,000 francs de diamants commis à An
vers, rue du Pélican, le 19 novembre der
nier.
Il y a huit jours un diamantaire anversois
rencontrait, dans un café d’Anvers, un an
cien ouvrier diamantaire nommé Boock, qui
lui offrit de lui vendre un diamant.
Le diamantaire lui demanda s’il n’en avait
pas d’autres. L’ouvrier lai offrit alors une
« partie » de 32 brillants pour laquelle il de
manda quinze mille francs,—à peine la moi
tié de sa valeur.
Le diamantaire ayant obtenu que le ven
deur lui confiât les 32 brillants, alla les mon-
trer à M. Klipper, la victime du vol des
300.000 francs de diamants qui les reconnut
immédiatement.
Rendez vous fut donné alors à Boock, dans
un café où quatre agents de la police des
recherches procédèrent à son arrestation.
Le secret le plus absolu avait été gardé sur
cette arrestation.
La police voulait mettre la main sur une
demi-aouzaine d’autres individus vus ces
derniers jours en compagnie du voleur. L’un
d’eux a été arrêté hier malin.
La police est sur le point d’opérer quatre
autres arrestations.
MORT DE M. PUJARD
Dijon. — M. Pujard. procureur général,
près la Cour d’appel de Dijon, est mort hier.
AVANT LE RETOUR DE «LAJOCONDE»
Rome. — En vertu d’on accord murvena
enire M* B.rrère, ambassadeur de France, et
l’administration italienne, la Joconde sera ex-
posée à Rome durant la semaine prochaine,
dans un des musées de l’Etat où le service
d’ordre pourra être facilement organisé.
Avant de rentrer en France, le célèbre ta
bleau de Léonard de Vinci sera exposé du
rant un jour ou deux à la Scala de Milan.
Paris, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUR
LONDRES, 28 Décembre. Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant..
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
faible
£ 64 5/-
H-
20/-
8 mois
2 64 5/-
-h
15/-
ETAIN
Comptant. /
irrégul.
t 469 10/-
-/-
52/6
3 mois '
£ 171 8/-
~1~
45/-
FER
Comptant..
calme
£50/-
-N
3 mois.... /
i 50/9
-/-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 17 décembre 1013.
NEW-YORK, 18 DÉCEMBRE
Cotons t décembre, hausse 1 point ;
janvier, hausse 3 points ; mars, hausse
3 points; mai, hausse 5 points.— Soutenu.
Calés i hausse 3 à 9 points.
NEW-YORK, 18 DÉCEMBRE
Cuivre Standard disp.
— janvier
Amalgasmat. Cop...
Fer
t, 00 jont
44 25
44
20
69
5 8
15
25
14
14
69
15
L PRRCEOCN?
25
25
3 8
25
CHICAGO, 18 DÉCEMBRE
Blé sur
Mais sur....
Saindoux sur
Décembre.
Mai
• Décembre.
Mai
Janvier...
Mai.......
c. DU ;ocr
87 3 4
90 7/8
69 7/8
69 1/2
40 67
il —
C. PRECED
88 7 8
92
70
70
10
44
5 8
1 4
70
DANS L’ARMÉE
Le général de division Servière, inspecteur
technique de l’ariiilerie à pied des côtes,
passe au cadre de réserve.
Les généraux de brigade Drouhez et Fame-
chon disponibles, sont placés sur leur de
mande au cadre de réserve.
ABONNEMENTS
• Havre, la Seine-Inférieure, PEura.
I’Oîsg et la Somme
utres Département#.. j
nion Postale
TnOis MOIS; Six Mois
4 60
G F*.
• Fr.
12 ee
20 Fr.
Un An
.. . A*® B 4
FRr <3, dans tous les Bureaux de Poste P» g
La Question Albanaise
FLORENCE. — La Commission internatio
nale de la délimitation de la frontière entre
l'Albanie et la Grèce a accepté à l'unanimité
et jusque dans ses détails, la ligne proposée
par l’Angleterre et qui est conforma aux
vues de l'Italie et de l'Autriche-Hongrie.
LE PARLEMENT
CHUTE GRAVE D’UN CAPITAINE
Nice. — Le capitaine Dozal, du 6 e chas-
sears, s’est fracturé le crâae en tombant de
cheval.
Il a été conduit à l’hôpital dans un état
très grave.
LA COMMISSION PERMANENTE
DES SUCRES
Bruxelles. — La Commission permanente
des sucres a ratifié les dispositions prises en
vue d’assurer la continuation de l’échange
des publications statistiques sucrières entre
le bureau permanent et l’Angleterre.
Elle a, en outre, conformément à l'article
4 de la coaveation, fixé les droits compensa
teurs qui seraient appliques dans les pays
de l'Union aux sucres primés d’origine ita
lienne.
UNE CANTATRICE INCULPÉE
D’ESPIOSNAGE
Rome. — Suivant le Giornale d'Italia une
cantatrice américaine actuellement à Parente
et nommée Mme D. M..., serait l’objet d’une
enquête car on la soupçonnerait de se livrer
à l’espionnage au profit d'une nation euro
péenne.
AU PARLERENT ITALIEN
Rome. — La Chambre a terminé hier la
discussion de l’adresse en réponse au dis
cours du trône.
L’ordre du jour pur et simple demandé
par le gouvernement, a été voté par 362
voix contre 90 et 13 abstentions sur 465 vo
tants.
MUTINERIE A BORD D’UN VAPEUR
Malte. — Le vapeur Curzon, du gouver
nement de l’Inde, parti pour Port-Saïd le 4er
décembre, à trois heures de l’après-midi,
n’est pas arrivé à destination.
Une partie de son équipage, composé de
Cingalais et de Somalis, s’était mutinée à
Malte où le navire se trouvait en répara
tions. , , ,
Un croiseur est parti à la recherche du
Curzon.
L’ESCADRE ANGLAISE EN ESPAGNE
BARCELONE. — De grandes têtes sont orga
nisées a l’occasion de R’arrivée de l’escadre
anglaise. -
L’aviateur français Texier a évolue aU-des-
bus des navires anglais.
Impressions de Sé&noe
(m nomue COnAEIFONDANT vanncuuimn)
Paris, 18 décembre.
Il est bon de varier ses plaisirs, mais, tout
de même, la Chambre dépasse à cet égard
les limites p-rmises. Savez-vous combien
elle a de dicussions en train à l’heure ac-
tue le ? une demi-douzaine l Et ces discus
sions, qui portent sur les sujets les plus di
vers, elle les prend, les abandonne, les re
prend, les entremêle avec une telle maëstria
qu’elle arrive à tout embrouiller.
Ce matin, pour n’en pas perdre l’habitu
de, elle a mis un nouveau projet sur le
chantier, celui relatif aux prestations, et se
lon son habitude aussi, l’a laissé en plan. La
question, d’ailleurs, nécessite un examen
approfondi et ce n’est pas en une matinée
qu’on pouvait espérer la résoudre.
Le projet que M. Ceccaldi défendait, au
nom de la Commission des travaux publics,
présente, en effet, le grave inconvénient de
faire payer par les grandes villes la rançon
du dégrèvement qu’on désire accorder aux
petites communes et M. Bouge a dit le mot
de la situation quand, répondant à l’appel
que le rapporteur adressait aux députés ur
bains, il s’est écrié : « Vous voulez faire de
nous des décapités par persuasion!... Au
surplus, le gouvernement n’accepte pas le
projet de la Commission.
Il lui préfère le système de M. du Hal-
gouetqui permettrait aux communes d’af-
fecter a leur propre réseau de chemins la
totalité du produit de leurs prestations et de
leurs centimes spéciaux.
C’est donc vraisemblablement par le ren
voi à la Commission proposé par le sous-
secrétaire d’Etat à l’intérieur que la discus
sion amorcés ce matin se terminera.
Au débat de l'après-midi, M. Groussier,
rapporteur de la Commission du suffrage
universel, a développé la motion dont les
termes avaient été arrêlés hier par le grou
pe de la R. P. Salué à son apparition à la tri-
nane par les Bravos des propurtionuatistes,
M. Groussier s’est donné le malin plaisir de
rappeler que la plupart des ministres actuels
avaient condamné, comme l’immense majo
rité de la Chambre, le scrutin d’arrondisse-
ment et que même, à certains moments, ils
avaient accepté le système du quotient.
Il ne voyait donc pas ce qui pourrait em
pêcher le.gouvernement d’insister auprès du
Sénat, comme le demandait la motion, de
hâter la discussion de la réforme électorale
et de soutenir devant lui le principe de la
représentation des minorités.
La réponse du président du Conseil a été
brève. M. Doumergue s’est borné à rappeler
que le gouvernement avait indiqué dans sa
déclaration l’atiitude qu’il prendrait au sujet
de la réforme électorale, qu’il demanderait
à la Haute Assemblée de se prononcer aussi
rapidement que possible et qa’il s’emploie
rait à rechercher les éléments d’une transac
tion sérieuse.
Bref, M. Dumergue ne s'opposait pas, au
vote de la motion Groussier. C’eût été, d’ail
leurs, une grave imprudence de sa part, car,
de toute manière elle eut été votée.
En fin de séance, on a entamé, pour la
laisser en suspens, bien entendu, la discus-
son du projet de transfert du Musée du
Luxembourg dans l’ancien séminaire de
Saint Sulpice. Une de plus ! Demain matin,
avec le projet sur les soldes, la liste s’allon-
gera encore...
Au Sénat, on a voté rapidement le projet
relatif à l’élection des juges consulaires mais
copieusement discuté, pour la repousser
d’aulenrs, une motion tendant à instituer
une commission permanente des affaires ex-
térieures, des colonies et du protectorat ana
logue à celle qui existe au Palais Bourbon.
T.II.
w -
SENAT
Séance du 18 D -cembre
La séance est ouverte sous la présidence de M.
ANTO\IN dudost, président.
Le Sénat, après avoir adopté plusieurs projets
d’intérêt local, reprend l’examen de la proposition
de loi tendant à modifier la loi de 1883 concernant
l’élection des juges consulaires.
M. SAVARY, rapporteur, a la parole. Il expose
l’économie de la proposition qui est adoptée.
On ajourne au mois de janvier la proposition
relative à l’évaluation des immeubles dépendant
Aac canocciang
Puis on aborde la discussion des résolutions
tendant a créer au Sénat une Commission perma
nente des affaires extérieures, des protectorats et
des colonies.
m DECRAIS combat ces résolutions que défend
le rapporteur, m. CHASTENET, en arguant de ce
fait qu’il y aurait pour nous plus de sécurité si
une Commission des affaires extérieures pouvait
étudier les affaires et signaler les périls.
M. MILLIS LACROIX combit les motions, car
on ne peut, dit-il, enga er la politique et les fi
nances du pays sans avoir reçu l’adhésion du Par
lement. ....
m. LUCIEN Hubert est favorable à la création
de la Commission nouvelle qui, a son avis, joue-
fait un rôle utile à cause de la méthode et de la
continuité dans le travail.
Après une intervention de M. a. BÉRARD, e
passage a la discussion de l’article unique de la
motion est repousse par 243 voix contre 78.
La séance est levée à 6 h. 45.
Séance aujourd’hui à 3 heures.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du 18 Décembre
(Séance du matin)
La séance est ouverte à 9 h. 18, sous la prési
dence do M. PUECI, vice-président.
La Suppression des Prestations
La Chambre a commencé ce matin la discussion
d’une proposition de loi tendant à la suppression
des prestations et à leur remplacement par des
centimes d'Etat spéciaux. .
m. PLISSORNIER, dans la discussion générale,
a rappelé que cinquante départements se sont
prononcés pour cette suppression.
Actuellement, 50,000 automobiles parcourant les
chemins ruraux. Puisque tout le monde s on sert,
tée par l’unification des services de voirie vici
nale et nationale.
Le sous-secrétaire d’Etal à l’intérieur, M. RAOUL
PERLT, a apporté l’avis du gouvernement :
La Commission des travaux publics propose en
réalité de créer des centimes généraux ; en ce
point lavis de la Commission du budget est india»
pensable. Pour remplacer les 70 millions produits
par les prestations H faudrait 16 centimes géné
raux. Le régime actuel ne paraît plus d-f ndable:
mais si le ministre de l’intérieur est disposé à fs-
voriser les communes rurales, it doit défendre les
interets de tous les contribuables.
L Chambre ne saurait souscrire a une mesura
qui aboutirait à une iniquité fiscale en grevant
cerlaines villes dans la proportion de g.To fr.
pour E beuf, de 40.659 pour Châlons-sur-Szône de
36,000 pou Pau, de 11,120 pour Saint-Chamond, de
54,4 9 pour Boulogne-sur-Seine. de 81,000 pour la
Mans et en surimpsant de 12,800,000 fr le sens
département de la Seine.
Le gouvernement accepterait sous réserve de
certaines modifications le système établi par Fa«
mendement de M. du Halgouët. Quand li Commis
sion du budget aura donne son avis et quand celle
des travaux publics aura délibéré à nouveau sur
cet amendement, le gouvernement sera le premier
à demander la reprise de la discussion,
La suite du débat continuera à une date qui sera
fixée ultérieurement.
(Séance de l’apres-midi)
m. paul DESCHANEL préside.
La Réforme électorale
le PRÉSIDENT : J’ai reçu de M. Arihur Grous.
sier et plusieurs de ses collègues la proposition
de résolution que voici :
« La Chambre, fidèle à ses votes d? 194, de
1912 et du 18 novembre 19 3, compie sur le gou
vernement pour demander instamment au sénat
de hâter la discussion de la réforme électorale et
pour soutenir devant lui le principe du scrutin do
liste avec représentation des minorités, trois fois
affirmé par elle et accepté par les huit ministères
précédents. »
La discussion immédiate est de droit, la mo
tion étant signée de plus de quarante membres
présents.
M GROUSSIER a la parole.
Sa présence a la tribune est saluée de vifs ap-
laudissements au centre à droite et sur divers
ancs à gauche et à l’extrême gauche.
Plus le temps passe, dit-il, et plus le pays a la
droit de savoir a quoi s’en tenir sur la question
de la réforme électorale. La Commission sénato
riale traite cette question par le silence.
C’est pourquoi nous insistons auprès du gou-
vernement pour agir sur cette Commission. La
Sénat doit être saisi. Il y a plus de 5 mois que le
scrutin d’arrondissement est condamné par la
Chambre.
Nous demandons, nous, qu’on substitue à ce
système le scrutin do liste avec représentation des
minorités.
La représentation des minorités a été acceptée
par de nombreux ministères comprenant la plu-
part des ministres acuels.
MM. Renoult, Doumergue, Viviani, Noulens et
Raynaud, en divers ministères, se sont prononcés
pour le quotient avec représentation des minori-
lés. Apres le ministère Briand, le ministere alonis
s’est prononcé dans le même sens. La déclaration
du garde des sceaux de ce dernier ministère, M.
Antoine Perrier, avait été rédigée par M. Monis.
Elle comportait le quolient et la representtion
des minorités. Ce double principe a été voté sous
le ministère Gai laux.
M. Caillaux déclarait même que tout le monde
était dacco d sur la question du quotient. Ce
jour-là, la Chambre tout entière le votait. Elen’y
voyait riea d’antirépublicain. (Rires.)
m mai. AVIALLE : C’était un vote de fin de séan
ce ! (Exel mations, i
m. GROUSSIER : Vous l’avez votée sans contes-
taiion.
m. PONSOT : J’ai porté la mienne à la tribune.
m. DRIANT : Vous avez voté, cela suffit.
m GROUSSIER : MM. Ceillaux, Malvy, Renoult
et Lebrun l’ont votée aussi.
Do même dans le ministère Poincaré MM. Le
brun et Fernand Divid. Cela fait 40 ou 41 des mi-
nistres actuels avec M. Nélin, qui a également
voté la réforme électorale le 0 juillet 1912.
M. GROUSSIER soutient qu’une transaction en
tre la Chambre et le Sénat est possible : la Chain
bre est entrée dans la voie des concessions en
votant l’amendement Lefèvre.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’autre
transaction acceptable.
Si le Sénat et si la majorité de la Chambre le
voulaient, on pourrait arriver à résoudre le pro
blême électoral.
Des membres de la majorité de la Chambre ont
eu quelque influence sur le S nat.
ni le rapporteur ne nie pas que la proposi
tion ait été faite a la Commission d’examiner le
texte du Sénat. Mais il maintient que personne ne
l’a défendu à la Chambre.
m JAVAL : L’intention unanime de mes amit
était de reprendre pour base de discussion le pro
jet adopté par le Sénat.
Si je n’ai pas déposé à titre de contre-projet le
texte du Sénat, c’est que la présidence lui a fait
observer qu’il n’en avait pas le droit, ce texte
étant l’objet essentiel do la discussion.
On eût pu aboutir devant la Chambre à une
transaction si l’on avait repris le principe de
l’amendement Peytrel.
m GRUUSSIER fait reproche à M. Javal et à ses
amis de n’avoir pas appelé la Chambre à se pro
noncer sur le scrutin de liste.
L’orateur demande au gouvernement de faire
tous ses efforts pour presser la discussion devant
le Sénat.
Le Sénat peut arrêter la reforme ; mais il n’est
au pouvoir ni d’un parti, ni d’une assemblée
d’étouffer une idée de justice.
Avec ou contre vous, la proportionnelle sers
votée.
m GASTON DOUMERGUE, président du Conseil,
répend que le gouvernement a fait connaître dans
la déclaration l’attitude qu’il prendrait au sujet de
la réforme électorale.
Il ne saurait être question de reprendre la CiS-
cussion devant la Chambre. Le Sénat en est ae-
tuellement saisi. / ,
Le gouvernement a déclaré qu’il demanderait al
Sénat de se prononcer aussi rapidement quepoS:
sible et qu’il s’emploierait à rechercher au Sena,
les éléments d’une transaction sérieuse.
La Chambre a approuvé les déclarations du gou
vernement. . , , .
Dans ces conditions, je nai pas à m élever con
tre la motion de M. Groussier.
Le gouvernement doit être entendu au début de
la semaine par la Commission sénatoriale de la
réforme électorale. Il insistera auprès d elle pour
qu’elle presse ses travaux.
Je demanderai à la Commission et au Sénat do
rechercher un texte transactionnel.
Déjà, le gouvernement a fait un effort auprès du
Sénat pour que la discussion de la loi des mines
commenceprochaia ement. La discussion va s’ou
vrir.
Il s’est de même mis d’accord avec la Commis
sion de législation fiscale pour obtenir la prompte
inscription à l’ordre du jour de l impôt sur le ret
"Il a pressé devant la Chambre la défense de
l’école laïque. , 1 .
Si le gouvernement a dû limiter son programma
à quelques points précis, c’est a cause de la pnxV
mité des élections et aussi pour que la majorité,
qui lui a donné sa confiance, apporte au corps
électoral non pas des mots mais des réalités.
m. LOUIS ANDRIEUX fait observer que la mo
tion soumise a la Chambre ne demande pas seu
lement au gouvernement de faire un effort loyal
pour hâter la discussion, mais quelle a aussi
pour but de l’inviter à soutenir devant le sénat la
principe de la représentation des minores,, s
L’orateur déclare, comme majoritaire, 00 P
TSJS8&» met aux vols U«solutio»
Chemins ruraux. Puisque tout le monue P 25
il est juste as® tout le monde participe à leur en-
a-cuen J U cforme proposée Sevra être complu j exzeplés.
de M. Groussier. .
® XÏ1T Fa°TSn est adoptée.
E Chambre adopte sansdepate.prolnt.deoo:
modotteanR“Tet&ro; pour s militaires, | indigènes
n ' qui comptent dix ans au moins de
isofion est adoptée.
Année -
(6 Pagres)
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5Cenumes — EDITION DU MATIN — 5 Centimes (6 Pages)
Vendredi 19 Décembre 4993
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Le PETIT HAVRE est désigné pour les Annenost foinelalres et légales
AA MORT
DE
M, Hippolyte FENOUX
Les témoignages de haute estime et de
profonde sympathie à la mémoire de notre
très regretté Rédacteur en Chef, Hippolyte
Fénoux, nous arrivent de toutes parts.
M. Jules Siegfried, député, nous adresse
le télégramme suivant :
« La nouvelle de la mort de notre cher
Fénoux m’a douloureusement surpris.
C’était un ami sûr et dévoué. Empêché, à
mon grand regret, d’assister à ses obsè
ques, je charge mon fils André de me re
présenter à cette triste cérémonie.
» Il dira sur la tombe de notre ami si re
gretté les paroles d’adieu que j’aurais tant
voulu prononcer moi-même.
» Sympathies profondément attristées.
» Jules Siegfried. »
De M. Georges Bureau, député de la 3 e
circonscription du Havre, nous avons reçu
le télégramme suivant :
« Très ému douloureuse nouvelle, je par
tage le deuil des républicains du Havre.
» Georges Bureau ».
Nous avons reçu de M. Louis Brindeau,
directeur politique, du Journal du Havre,
sénateur de la Seine-Inférieure, la dépêche
suivante :
« Vous adresse expression de mes plus
vjves condoléances.
» BRINDEAU ».
De M. Louis Quesnel, sénateur de la
Seine-Inférieure, le télégramme suivant :
« La disparition de M. Fénoux cause une
douloureuse surprise parmi tous ceux qui
avaient pu apprécier les qualités et le ca-
ractère de votre distingué directeur. Avec
mes sincères condoléances,-je vous prie
d’agréer mes regrets de ne pouvoir assister
aux obsèques.
» LOUIS QUESNEL, sénateur ».
Notre collaborateur André Siegfried nous
adresse la lettre suivante :
« Paris, le 17 décembre 1913.
» Je savais que M. Fénoux avait été sé
rieusement indisposé. Mais votre dépêche
m’atterre. C’est un vrai deuil pour les
miens et moi-même que la disparition de
cet ami si fidèle, si charmant, si excellent.
» Comme je sais l’affection qu’il inspi
rait. autour de lui, dans toute l’administra
tion et la rédaction du Petit Havre, je vous
prie de partager l’expression de ma sympa
thie la plus vive et la plus profonde.
» Croyez-moi votre dévoué.
» André Siegfried. »
Nous enregistrons avec reconnaissance
les hommages suivants, rendus par nos
confrères de la presse locale et régionale à
la mémoire de notre cher disparu :
Du Havre-Eclair :
Nous apprenons avec regret la mort de
notre estime confrère, M. Hippolyte Fénoux,
rédacteur en chef du Petit Havre, décédé des
suites d’une congestion cérébrale...
M. Hippolyte Fénoux était une figure ha-
vraise des plus connues et bien qu’il ait été
mêlé depuis près d’un demi-siècie aux luttes
des partis, il comptait des sy mpathies dans
tous les camps...
Nous n’avons point à apprécier le rôle po-
liüqae joué par notre confrère défunt, mais
il nous plaît de rendre hommage à la cour
toisie dont il ne se départit jamais dans ses
polémiques et à la cordialité de ses relations.
C’était le moins rancunier et le plus jovial
des adversaires.
Ajoutons que M. Hippolyte Fénoux était
un des vice-présidents fondateurs et le
doyen de VAssociation Syndicale des Journa
listes Professionnels de Normandie, dont sa
verve étonnamment jeune égayait les réu
nions.
Sa mort est une cruelle épreuve pour
M. Jacques Fénoux, son fils, qu’il aimait
tendrement et dont il suivait avec un or-
gaeil compréhensible la brillante carrière
artistique.
Nous le prions, ainsi que nos confrères du
Petit Havre, de croire à nos condoléances
bien sincères.
Du Journal de Rouen :
Nous avons reçu avec une douloureuse
surprise la nouvelle de la mort de M. Hippo-
lyte Fénoux, rédacteur en chef du Havre et
du Petit Havre, vice-président de l’Associa-
lion syndicale des journalistes professionnels
de Normandie. C’est un de nos plus distin-
gués et sympathiques confrères de la presse
départementale qui disparait, au grand re
gret de ses concitoyens et de tous ceux qui,
l’ont connu.
Plus que septuagénaire, M. Fénoux, grâce
à la vigueur de sa constitution, semblait dé
fier les atteintes de l’âge, quand, la semaine
dernière, il fut frappé d’une congestion cé
rébrale. Des soins éclairés et dévoués, aidés
par la résistance de sa nature, avaient ce
pendant bientôt déterminé un mieux sensi
ble dans son état ; mais, malgré l’espoir qu'il
était permis à son entourage de conserver,
le malade s’est éteint brusquement mercredi,
à onze heures et demie du matin.
Ecrivain de talent, conférencier spirituel,
M. Fénoux, en dehors des heures consacrées
à la politique, avait une passion presque ex
clusive pour le théâtre. Il avait vu avec une
joie mêlée d’un orgueil bien naturel son fils,
M. Jacques Fénoux, entré à la Comede-
Française, devenir l’un des plus brillants
sociétaires de notre première scène natio
nale. Les succès du jeune artiste étaient son
grand bonheur.
Lorsque se fonda l’Association syndicale
des journalistes professionneis de Norman
die, Hippolyte Fénoux en fut l’un des
LES AFFAIRES D’ORIEET
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
premiers adhérents. Élu vice-président, il
apportait dans les délibérations de l’associa-
tion un jugement sûr, une bonhomie cor
diale, un esprit de bienveillance et de con
ciliation qui lui conféraient une grande au
torité et ne contribuaient pas peu au charme
de ces réunions confraternelles.
Avec lui, les luttes politiques restaient
toujours courtoises, et c’est ce qui lui per-
menait d’entretenir avec ses adversaires mê
mes des rapports d’un caractère volontiers
affectueux. On peut dire de M. Hippolyte Fé
noux, dans toute la vérité du mot, qu’il n’a
vait que des amis.
A son fils, M. Jacques Fénoux, à sa famille,
aux collaborateurs de l’excelent et regretté
défunt, à la rédaction du Havre et do Petit
Havre, nous exprimons nos condoléances les
plus sympathiques.
De la Démocratie Hatraise :
Au moment de mettre soas presse, nous
parvient la nouvelle de la mort survenue
dans la matinée de mercredi, de M. Hippo-
lyte Fénoux, rédacteur en chef du Petit
Havre.
Les très nombreux amis que M. Fénoux
comptait au Havre apprendront comme
nous avec an vif regret la disparition de cet
homme de bien, dont l’esprit primesautier
et l’aménité exquise retenaient si vivement
la sympathie de tous ceux qui l’appro
chaient.
Malgré les divergences de vues qui se sont
élevées au sein de notre parti, nous voulons
nous rappeler, au moment où la mort trap
pe l’un de ceux qui combattirent avec nous
pour la cause républicaine, la part qu’il sut
prendre aux combats qu’alors nous livrions
en commun pour le triomphe de l’idée.
Aussi bien, les divisions qui, depuis, ont
pu se produire, n’ont pu altérer la cordialité
des rapports que nous gardions envers lui.
Il était resté de nos amis, car il devait à la
hauteur de son caractère de savoir allier à
l’intransigeance en matière politique, toute
la cordialité d’une loyale et vieille amitié.
Nous présentons a M. et à Mme Jacques
Fénoux, si cruellement frappés par ce demi,
ainsi qu’à nos confrères de la rédaction du
Petit Havre l’expression de nos très sympati
ques condoléances.
De la Dépêche de Rouen, sous la signature
de son rédacteur en chef, M. Ernest Morel :
Un deuil cruel atteint profondément l’ad
ministration, la rédaction et tout le personnel
de nos excellents confrères, Le Havre et le
Petit Havre.
M. Hippolyte Fénoux, le très estimé et très
aimé red acteur en chef de ces deux organes
républicains a succombé, à l’âge de 71 ans,
a ii y snifoc d’nna onuro maladin
La presse de notre région perd en Hippo-
lyte Fencux un homme de grand talent ; le
parti républicain, t’un de ses combattants de
la première heure.
Nous prions M Jacques Fénoux, son fils,
sociétaire de la Comedie-Françise, l’admi
nistration, la rédaction et le personnel du
Havre et du Petit Havre, d’agreer nos plus
vives, plus sympathiques et plus confrater-
nelles condoléances.
Tous ceux qui, comme nous, ont connu
le regretté défunt, que l’on ne pouvait fré
quenter sans l’aimer, partageront la très pro
fonde et très sincère tristesse qui nous
étreint.
De nombreux journaux de Paris ont si
gnalé hier le deuil qui vient de nous frap
per.
Citons notamment une note de M. Régis
Gignoux, dans le Figaro. Notre confrère
rend un juste hommage à notre rédacteur
en chef, qui, dit-il. « s’était acquis par son
talent et son caractère la haute estime et
l’affectueuse sympathie de tous ses confrè
res ».
Parmi les autres notes parues, mention
nons celles de la Presse, du Radical, de
YEclair, du Gaulois, du Matin, de la Libre
Parole, du Journal, de l'Echo de Paris, du
Soleil, de VExcelsior, de l’Homme Libre, des
Nouvelles, de la Petite République, du Temps,
de la Liberté, du Journal des Débats, de
Comœdia, du Gil Blas, etc.
Le président de F « Association et Syn
dicat de la Presse Républicaine Départe
mentale » nous exprime ses sentiments
dans le télégramme suivant :
« Profondément affligé de la mort de no
tre excellent collègue Hippolyte Fénoux,
vous prie agréer sincères condoléances de
la Presse Républicaine départementale et
les miennes. La mort de ce journaliste de
talent et de loyauté causera d’unanimes re
grets parmi ses confrères de l’Association
dont il était membre du Comité.
» Gustave Dubar, président ».
Le télégramme suivant nous a été adres
sé par M. A. Bretteville, directeur du Réveil
d’Yvetot:
« Surpris par douloureuse nouvelle,vous
adresse sympathies et profonds regrets.
» Bretteville. »
Notre confrère, M. Arnould Galopin, ré
dacteur au Journal, nous télégraphie :
« Suis profondément affligé de la mort
de mon distingué compatriote et ami Hip
polyte Fénoux et m’associe du fond du cœur
au deuil qui frappe Jacques Fénoux et ré
daction Havre et Petit Havre,
> Arnould Galopin. »
M. Denis Guillot, ancien adjoint au maire
du Havre, vous exprime ses condoléances
en ces termes :
« Denis Guillot, avocat, présente ses sa
lutations les plus distinguées à Messieurs
les rédacteurs du Havre et du Petit Havre
et leur adresse l’expression de ses bien sin
cères condoléances à l’occasion de la perte
cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la
personne de leur rédacteur en chef M. Hip
polyte Fénoux. »
L'impresario Ch. Baret nous a ainsi ex
primé ses condoléances :
« J’apprends le grand malheur qui frap
pe Le Petit Havre. De tout cœur, je m'asso-
. cie à son deuil. J’aimais beaucoup ce brave
et excellent homme, toujours si bienveil
lant. »
M. Ch. Baret nous a prié, d’autre part,de
déposer en son nom une couronne de fleurs
sur la tombe de notre regretté rédacteur en
chef.
Nous avons reçu les lettres suivantes qui
émanent de deux importants groupements
havrais.
De la Société d’Enseignement par l’As
pect:
. « Le Conseil d’Administration de la So
ciété d’Initiative d’Enseignement par l’As
pect prend une grande part à la perte dou
loureuse qui frappe cruellement l'adminis-
trationet la rédaction des journaux Le Ha
vre et Le Petit Havre. Il n’oublie pas que, en
1880, M. H. Fénoux, ami intime de M. Jar
din, accorda à l'œuvre naissante un con
cours amical et dévoué qu’il lui a toujours
continué et qui a contribué à assurer son
développement et sa prospérité. Aussi s’em-
presse-t-il d’adresser à sa mémoire, au mo
ment où il disparaît si inopinément, un
souvenir ému et reconnaissant.
» G. Serrurier,
» vice-président fondateur. »
De l’Union Fédérale de Tir :
« Le Havre, le 18 décembre 1913.
» Messieurs,
» C’est avec un bien vif sentiment d’é
motion que nous apprenons le décès de
l’excellent rédacteur en chef des journaux
Le Havre et le Petit Havre.
» En toutes circonstances, nous avons
trouvé près de M. Fénoux un accueil des
plus sympathiques et une bienveillance
dont nous conservons le meilleur souve
nir.
» Au nom de l’Union Fédérale de Tir et
de ses dix-sept Sociétés affiliées, nous te
nons, Messieurs, à vous exprimer la part
que nous prenons dans le deuil qui atteint
votre journal, et croyez à nos sincères sen
timents de sympathie.
Le s+rvice de ‘anthropométrie vient de
découvrir la véritable identité de la femme
arrêtée au Théâtre du Vaudeville pour vol
d’une fourrure de grande valeur, de bijoux
et d’une riche toilette dans un hôtel de la
rive gauche.
Elle s’appelle Estelle Elisabeth Carpentier;
elle est née le 18 septembre 1887 à Salomel
dans un département de la Somme. Elle
exerce la profession de garde-malade.
LE DÉNOUEMENT D’UN
INCIDENT SCOLAIRE
Versailles. — Le Tribunal correctionnel
de Versailles présidé par M. Worms, a con
damné par défaut Mme D.. ..âgée de 49 ans,
à un mois de prison pour avoir, en octobre
dernier, outragé un instituteur de l’école
communale de Sèvres.
L’instituteur avait refusé de rendre à Mme
D... un catéchisme qu’il avait confisqué à
son jeune enfant, alors que celui-ci le lisait
dans la cour de l’école, pendant une récréa
tion.
L’EMBARQUEMENT DES
JEUNES MOUSSES
M. de Monzie avait reçu de nombreuses
réclamations au sujet de la loi du 17 avril
1997 qui n’autorise l’embarquement des jeu
nes mousses pour les grandes pêches que
s’ils avaient quinze ans révolus.
M. Ajam, sous-secrétaire d’Etat à la ma
rine marchande, vient de décider que tout
en respectant le principe de la loi, les jeu
nes mousses qui seront munis d’un certifi
cat médical de capacité et qui auront à bord
un pirent pouvant veiller sur leur sort
pourront être embarqués pour la grande
pêche.
» Le secrélairei
TROCQUET.
Le président,
E. LEJARD. »
Le Conseil d’Administration du Journal
Le Havre, la Rédaction et le Personnel ; M.
Jacques Fénoux et Mme Jacques Fénoux, ses
enfants : la famille et les amis, ont la dou
leur de faire part de la perte cruelle qu’ils
viennent d’éprouver en la personne de
Monsieur Hippolyte FENOUX
Rédacteur eu Chef
des Journaux Le Havre et Le Petit Havre
Chevalier de la Légion-d’Honneur
décédé le 17 décembre 1013, à l’âge de 72 ans
Les convoi, service et inhumation, auront
lieu le samedi 20 décembre, à 9 heures du
matin.
On se réunira à l’église Saint-Michel.
L’inhumation aura lieu au Cimetière de
Sainte-Adresse.
Des voitures stationneront place Carnot et
place de l’Hôtel-de-Ville.
LES VOLS DE DIAMANTS
Bruxelles —- La police anversoise vient
d’art èter un des auteurs présumés du vol
de 309,000 francs de diamants commis à An
vers, rue du Pélican, le 19 novembre der
nier.
Il y a huit jours un diamantaire anversois
rencontrait, dans un café d’Anvers, un an
cien ouvrier diamantaire nommé Boock, qui
lui offrit de lui vendre un diamant.
Le diamantaire lui demanda s’il n’en avait
pas d’autres. L’ouvrier lai offrit alors une
« partie » de 32 brillants pour laquelle il de
manda quinze mille francs,—à peine la moi
tié de sa valeur.
Le diamantaire ayant obtenu que le ven
deur lui confiât les 32 brillants, alla les mon-
trer à M. Klipper, la victime du vol des
300.000 francs de diamants qui les reconnut
immédiatement.
Rendez vous fut donné alors à Boock, dans
un café où quatre agents de la police des
recherches procédèrent à son arrestation.
Le secret le plus absolu avait été gardé sur
cette arrestation.
La police voulait mettre la main sur une
demi-aouzaine d’autres individus vus ces
derniers jours en compagnie du voleur. L’un
d’eux a été arrêté hier malin.
La police est sur le point d’opérer quatre
autres arrestations.
MORT DE M. PUJARD
Dijon. — M. Pujard. procureur général,
près la Cour d’appel de Dijon, est mort hier.
AVANT LE RETOUR DE «LAJOCONDE»
Rome. — En vertu d’on accord murvena
enire M* B.rrère, ambassadeur de France, et
l’administration italienne, la Joconde sera ex-
posée à Rome durant la semaine prochaine,
dans un des musées de l’Etat où le service
d’ordre pourra être facilement organisé.
Avant de rentrer en France, le célèbre ta
bleau de Léonard de Vinci sera exposé du
rant un jour ou deux à la Scala de Milan.
Paris, trois heures matin
DÉPÊCHES COMMERCIALES
METAUR
LONDRES, 28 Décembre. Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant..
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
faible
£ 64 5/-
H-
20/-
8 mois
2 64 5/-
-h
15/-
ETAIN
Comptant. /
irrégul.
t 469 10/-
-/-
52/6
3 mois '
£ 171 8/-
~1~
45/-
FER
Comptant..
calme
£50/-
-N
3 mois.... /
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Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 17 décembre 1013.
NEW-YORK, 18 DÉCEMBRE
Cotons t décembre, hausse 1 point ;
janvier, hausse 3 points ; mars, hausse
3 points; mai, hausse 5 points.— Soutenu.
Calés i hausse 3 à 9 points.
NEW-YORK, 18 DÉCEMBRE
Cuivre Standard disp.
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CHICAGO, 18 DÉCEMBRE
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DANS L’ARMÉE
Le général de division Servière, inspecteur
technique de l’ariiilerie à pied des côtes,
passe au cadre de réserve.
Les généraux de brigade Drouhez et Fame-
chon disponibles, sont placés sur leur de
mande au cadre de réserve.
ABONNEMENTS
• Havre, la Seine-Inférieure, PEura.
I’Oîsg et la Somme
utres Département#.. j
nion Postale
TnOis MOIS; Six Mois
4 60
G F*.
• Fr.
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20 Fr.
Un An
.. . A*® B 4
FRr <3, dans tous les Bureaux de Poste P» g
La Question Albanaise
FLORENCE. — La Commission internatio
nale de la délimitation de la frontière entre
l'Albanie et la Grèce a accepté à l'unanimité
et jusque dans ses détails, la ligne proposée
par l’Angleterre et qui est conforma aux
vues de l'Italie et de l'Autriche-Hongrie.
LE PARLEMENT
CHUTE GRAVE D’UN CAPITAINE
Nice. — Le capitaine Dozal, du 6 e chas-
sears, s’est fracturé le crâae en tombant de
cheval.
Il a été conduit à l’hôpital dans un état
très grave.
LA COMMISSION PERMANENTE
DES SUCRES
Bruxelles. — La Commission permanente
des sucres a ratifié les dispositions prises en
vue d’assurer la continuation de l’échange
des publications statistiques sucrières entre
le bureau permanent et l’Angleterre.
Elle a, en outre, conformément à l'article
4 de la coaveation, fixé les droits compensa
teurs qui seraient appliques dans les pays
de l'Union aux sucres primés d’origine ita
lienne.
UNE CANTATRICE INCULPÉE
D’ESPIOSNAGE
Rome. — Suivant le Giornale d'Italia une
cantatrice américaine actuellement à Parente
et nommée Mme D. M..., serait l’objet d’une
enquête car on la soupçonnerait de se livrer
à l’espionnage au profit d'une nation euro
péenne.
AU PARLERENT ITALIEN
Rome. — La Chambre a terminé hier la
discussion de l’adresse en réponse au dis
cours du trône.
L’ordre du jour pur et simple demandé
par le gouvernement, a été voté par 362
voix contre 90 et 13 abstentions sur 465 vo
tants.
MUTINERIE A BORD D’UN VAPEUR
Malte. — Le vapeur Curzon, du gouver
nement de l’Inde, parti pour Port-Saïd le 4er
décembre, à trois heures de l’après-midi,
n’est pas arrivé à destination.
Une partie de son équipage, composé de
Cingalais et de Somalis, s’était mutinée à
Malte où le navire se trouvait en répara
tions. , , ,
Un croiseur est parti à la recherche du
Curzon.
L’ESCADRE ANGLAISE EN ESPAGNE
BARCELONE. — De grandes têtes sont orga
nisées a l’occasion de R’arrivée de l’escadre
anglaise. -
L’aviateur français Texier a évolue aU-des-
bus des navires anglais.
Impressions de Sé&noe
(m nomue COnAEIFONDANT vanncuuimn)
Paris, 18 décembre.
Il est bon de varier ses plaisirs, mais, tout
de même, la Chambre dépasse à cet égard
les limites p-rmises. Savez-vous combien
elle a de dicussions en train à l’heure ac-
tue le ? une demi-douzaine l Et ces discus
sions, qui portent sur les sujets les plus di
vers, elle les prend, les abandonne, les re
prend, les entremêle avec une telle maëstria
qu’elle arrive à tout embrouiller.
Ce matin, pour n’en pas perdre l’habitu
de, elle a mis un nouveau projet sur le
chantier, celui relatif aux prestations, et se
lon son habitude aussi, l’a laissé en plan. La
question, d’ailleurs, nécessite un examen
approfondi et ce n’est pas en une matinée
qu’on pouvait espérer la résoudre.
Le projet que M. Ceccaldi défendait, au
nom de la Commission des travaux publics,
présente, en effet, le grave inconvénient de
faire payer par les grandes villes la rançon
du dégrèvement qu’on désire accorder aux
petites communes et M. Bouge a dit le mot
de la situation quand, répondant à l’appel
que le rapporteur adressait aux députés ur
bains, il s’est écrié : « Vous voulez faire de
nous des décapités par persuasion!... Au
surplus, le gouvernement n’accepte pas le
projet de la Commission.
Il lui préfère le système de M. du Hal-
gouetqui permettrait aux communes d’af-
fecter a leur propre réseau de chemins la
totalité du produit de leurs prestations et de
leurs centimes spéciaux.
C’est donc vraisemblablement par le ren
voi à la Commission proposé par le sous-
secrétaire d’Etat à l’intérieur que la discus
sion amorcés ce matin se terminera.
Au débat de l'après-midi, M. Groussier,
rapporteur de la Commission du suffrage
universel, a développé la motion dont les
termes avaient été arrêlés hier par le grou
pe de la R. P. Salué à son apparition à la tri-
nane par les Bravos des propurtionuatistes,
M. Groussier s’est donné le malin plaisir de
rappeler que la plupart des ministres actuels
avaient condamné, comme l’immense majo
rité de la Chambre, le scrutin d’arrondisse-
ment et que même, à certains moments, ils
avaient accepté le système du quotient.
Il ne voyait donc pas ce qui pourrait em
pêcher le.gouvernement d’insister auprès du
Sénat, comme le demandait la motion, de
hâter la discussion de la réforme électorale
et de soutenir devant lui le principe de la
représentation des minorités.
La réponse du président du Conseil a été
brève. M. Doumergue s’est borné à rappeler
que le gouvernement avait indiqué dans sa
déclaration l’atiitude qu’il prendrait au sujet
de la réforme électorale, qu’il demanderait
à la Haute Assemblée de se prononcer aussi
rapidement que possible et qa’il s’emploie
rait à rechercher les éléments d’une transac
tion sérieuse.
Bref, M. Dumergue ne s'opposait pas, au
vote de la motion Groussier. C’eût été, d’ail
leurs, une grave imprudence de sa part, car,
de toute manière elle eut été votée.
En fin de séance, on a entamé, pour la
laisser en suspens, bien entendu, la discus-
son du projet de transfert du Musée du
Luxembourg dans l’ancien séminaire de
Saint Sulpice. Une de plus ! Demain matin,
avec le projet sur les soldes, la liste s’allon-
gera encore...
Au Sénat, on a voté rapidement le projet
relatif à l’élection des juges consulaires mais
copieusement discuté, pour la repousser
d’aulenrs, une motion tendant à instituer
une commission permanente des affaires ex-
térieures, des colonies et du protectorat ana
logue à celle qui existe au Palais Bourbon.
T.II.
w -
SENAT
Séance du 18 D -cembre
La séance est ouverte sous la présidence de M.
ANTO\IN dudost, président.
Le Sénat, après avoir adopté plusieurs projets
d’intérêt local, reprend l’examen de la proposition
de loi tendant à modifier la loi de 1883 concernant
l’élection des juges consulaires.
M. SAVARY, rapporteur, a la parole. Il expose
l’économie de la proposition qui est adoptée.
On ajourne au mois de janvier la proposition
relative à l’évaluation des immeubles dépendant
Aac canocciang
Puis on aborde la discussion des résolutions
tendant a créer au Sénat une Commission perma
nente des affaires extérieures, des protectorats et
des colonies.
m DECRAIS combat ces résolutions que défend
le rapporteur, m. CHASTENET, en arguant de ce
fait qu’il y aurait pour nous plus de sécurité si
une Commission des affaires extérieures pouvait
étudier les affaires et signaler les périls.
M. MILLIS LACROIX combit les motions, car
on ne peut, dit-il, enga er la politique et les fi
nances du pays sans avoir reçu l’adhésion du Par
lement. ....
m. LUCIEN Hubert est favorable à la création
de la Commission nouvelle qui, a son avis, joue-
fait un rôle utile à cause de la méthode et de la
continuité dans le travail.
Après une intervention de M. a. BÉRARD, e
passage a la discussion de l’article unique de la
motion est repousse par 243 voix contre 78.
La séance est levée à 6 h. 45.
Séance aujourd’hui à 3 heures.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du 18 Décembre
(Séance du matin)
La séance est ouverte à 9 h. 18, sous la prési
dence do M. PUECI, vice-président.
La Suppression des Prestations
La Chambre a commencé ce matin la discussion
d’une proposition de loi tendant à la suppression
des prestations et à leur remplacement par des
centimes d'Etat spéciaux. .
m. PLISSORNIER, dans la discussion générale,
a rappelé que cinquante départements se sont
prononcés pour cette suppression.
Actuellement, 50,000 automobiles parcourant les
chemins ruraux. Puisque tout le monde s on sert,
tée par l’unification des services de voirie vici
nale et nationale.
Le sous-secrétaire d’Etal à l’intérieur, M. RAOUL
PERLT, a apporté l’avis du gouvernement :
La Commission des travaux publics propose en
réalité de créer des centimes généraux ; en ce
point lavis de la Commission du budget est india»
pensable. Pour remplacer les 70 millions produits
par les prestations H faudrait 16 centimes géné
raux. Le régime actuel ne paraît plus d-f ndable:
mais si le ministre de l’intérieur est disposé à fs-
voriser les communes rurales, it doit défendre les
interets de tous les contribuables.
L Chambre ne saurait souscrire a une mesura
qui aboutirait à une iniquité fiscale en grevant
cerlaines villes dans la proportion de g.To fr.
pour E beuf, de 40.659 pour Châlons-sur-Szône de
36,000 pou Pau, de 11,120 pour Saint-Chamond, de
54,4 9 pour Boulogne-sur-Seine. de 81,000 pour la
Mans et en surimpsant de 12,800,000 fr le sens
département de la Seine.
Le gouvernement accepterait sous réserve de
certaines modifications le système établi par Fa«
mendement de M. du Halgouët. Quand li Commis
sion du budget aura donne son avis et quand celle
des travaux publics aura délibéré à nouveau sur
cet amendement, le gouvernement sera le premier
à demander la reprise de la discussion,
La suite du débat continuera à une date qui sera
fixée ultérieurement.
(Séance de l’apres-midi)
m. paul DESCHANEL préside.
La Réforme électorale
le PRÉSIDENT : J’ai reçu de M. Arihur Grous.
sier et plusieurs de ses collègues la proposition
de résolution que voici :
« La Chambre, fidèle à ses votes d? 194, de
1912 et du 18 novembre 19 3, compie sur le gou
vernement pour demander instamment au sénat
de hâter la discussion de la réforme électorale et
pour soutenir devant lui le principe du scrutin do
liste avec représentation des minorités, trois fois
affirmé par elle et accepté par les huit ministères
précédents. »
La discussion immédiate est de droit, la mo
tion étant signée de plus de quarante membres
présents.
M GROUSSIER a la parole.
Sa présence a la tribune est saluée de vifs ap-
laudissements au centre à droite et sur divers
ancs à gauche et à l’extrême gauche.
Plus le temps passe, dit-il, et plus le pays a la
droit de savoir a quoi s’en tenir sur la question
de la réforme électorale. La Commission sénato
riale traite cette question par le silence.
C’est pourquoi nous insistons auprès du gou-
vernement pour agir sur cette Commission. La
Sénat doit être saisi. Il y a plus de 5 mois que le
scrutin d’arrondissement est condamné par la
Chambre.
Nous demandons, nous, qu’on substitue à ce
système le scrutin do liste avec représentation des
minorités.
La représentation des minorités a été acceptée
par de nombreux ministères comprenant la plu-
part des ministres acuels.
MM. Renoult, Doumergue, Viviani, Noulens et
Raynaud, en divers ministères, se sont prononcés
pour le quotient avec représentation des minori-
lés. Apres le ministère Briand, le ministere alonis
s’est prononcé dans le même sens. La déclaration
du garde des sceaux de ce dernier ministère, M.
Antoine Perrier, avait été rédigée par M. Monis.
Elle comportait le quolient et la representtion
des minorités. Ce double principe a été voté sous
le ministère Gai laux.
M. Caillaux déclarait même que tout le monde
était dacco d sur la question du quotient. Ce
jour-là, la Chambre tout entière le votait. Elen’y
voyait riea d’antirépublicain. (Rires.)
m mai. AVIALLE : C’était un vote de fin de séan
ce ! (Exel mations, i
m. GROUSSIER : Vous l’avez votée sans contes-
taiion.
m. PONSOT : J’ai porté la mienne à la tribune.
m. DRIANT : Vous avez voté, cela suffit.
m GROUSSIER : MM. Ceillaux, Malvy, Renoult
et Lebrun l’ont votée aussi.
Do même dans le ministère Poincaré MM. Le
brun et Fernand Divid. Cela fait 40 ou 41 des mi-
nistres actuels avec M. Nélin, qui a également
voté la réforme électorale le 0 juillet 1912.
M. GROUSSIER soutient qu’une transaction en
tre la Chambre et le Sénat est possible : la Chain
bre est entrée dans la voie des concessions en
votant l’amendement Lefèvre.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’autre
transaction acceptable.
Si le Sénat et si la majorité de la Chambre le
voulaient, on pourrait arriver à résoudre le pro
blême électoral.
Des membres de la majorité de la Chambre ont
eu quelque influence sur le S nat.
ni le rapporteur ne nie pas que la proposi
tion ait été faite a la Commission d’examiner le
texte du Sénat. Mais il maintient que personne ne
l’a défendu à la Chambre.
m JAVAL : L’intention unanime de mes amit
était de reprendre pour base de discussion le pro
jet adopté par le Sénat.
Si je n’ai pas déposé à titre de contre-projet le
texte du Sénat, c’est que la présidence lui a fait
observer qu’il n’en avait pas le droit, ce texte
étant l’objet essentiel do la discussion.
On eût pu aboutir devant la Chambre à une
transaction si l’on avait repris le principe de
l’amendement Peytrel.
m GRUUSSIER fait reproche à M. Javal et à ses
amis de n’avoir pas appelé la Chambre à se pro
noncer sur le scrutin de liste.
L’orateur demande au gouvernement de faire
tous ses efforts pour presser la discussion devant
le Sénat.
Le Sénat peut arrêter la reforme ; mais il n’est
au pouvoir ni d’un parti, ni d’une assemblée
d’étouffer une idée de justice.
Avec ou contre vous, la proportionnelle sers
votée.
m GASTON DOUMERGUE, président du Conseil,
répend que le gouvernement a fait connaître dans
la déclaration l’attitude qu’il prendrait au sujet de
la réforme électorale.
Il ne saurait être question de reprendre la CiS-
cussion devant la Chambre. Le Sénat en est ae-
tuellement saisi. / ,
Le gouvernement a déclaré qu’il demanderait al
Sénat de se prononcer aussi rapidement quepoS:
sible et qu’il s’emploierait à rechercher au Sena,
les éléments d’une transaction sérieuse.
La Chambre a approuvé les déclarations du gou
vernement. . , , .
Dans ces conditions, je nai pas à m élever con
tre la motion de M. Groussier.
Le gouvernement doit être entendu au début de
la semaine par la Commission sénatoriale de la
réforme électorale. Il insistera auprès d elle pour
qu’elle presse ses travaux.
Je demanderai à la Commission et au Sénat do
rechercher un texte transactionnel.
Déjà, le gouvernement a fait un effort auprès du
Sénat pour que la discussion de la loi des mines
commenceprochaia ement. La discussion va s’ou
vrir.
Il s’est de même mis d’accord avec la Commis
sion de législation fiscale pour obtenir la prompte
inscription à l’ordre du jour de l impôt sur le ret
"Il a pressé devant la Chambre la défense de
l’école laïque. , 1 .
Si le gouvernement a dû limiter son programma
à quelques points précis, c’est a cause de la pnxV
mité des élections et aussi pour que la majorité,
qui lui a donné sa confiance, apporte au corps
électoral non pas des mots mais des réalités.
m. LOUIS ANDRIEUX fait observer que la mo
tion soumise a la Chambre ne demande pas seu
lement au gouvernement de faire un effort loyal
pour hâter la discussion, mais quelle a aussi
pour but de l’inviter à soutenir devant le sénat la
principe de la représentation des minores,, s
L’orateur déclare, comme majoritaire, 00 P
TSJS8&» met aux vols U«solutio»
Chemins ruraux. Puisque tout le monue P 25
il est juste as® tout le monde participe à leur en-
a-cuen J U cforme proposée Sevra être complu j exzeplés.
de M. Groussier. .
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E Chambre adopte sansdepate.prolnt.deoo:
modotteanR“Tet&ro; pour s militaires, | indigènes
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