Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-12-06
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 décembre 1913 06 décembre 1913
Description : 1913/12/06 (A33,N11810). 1913/12/06 (A33,N11810).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52638656k
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
N* 11,810
(6 Pages)
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5 Centimes — EDITION DU MATIN — 5 Centimes
(CS Pages)
Samedi 6 Décembre 49 3
Administealear-Déléguë
O. RANDOLET
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à M. O. RANDOLBT
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havzs
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Le Petit Havre
AU HAVRE.... BUREAU DU JOURNAL, 112, boni* de Strasbourg.
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
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HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTB Finoux
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A PARIS
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure, 1
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En Vente
L’ALMANACH
DU
PETIT HA VRE
POUR 1914
L’Almanach du Petit Havre pour
1914 est en vente.
L’année 1913 y est retracée en ses
Faits principaux : année politique, dans
ses diverses manifestation s en France,
au Havre ; année locale, rappelée dans
une série de chapitres variés dont
l’intérêt documentaire est augmenté
par de nombreuses reproductions
photographiques, portraits, sites,
paysages, etc.
L’Almanach du Petit Havre
Il est évident que si M. René Renoult, qui
est un des lieutenants de M. Caillaux et l’un
des orateurs écoutés du parti radical, con
sentait à accorder sa collaboration, la com
binaison Jean Dupuy verrait ses chances de
succès s’accroître sensiblement.
En tous cas, les efforts faits par M. Jean
Dupuy sont suivis avec le plus vif intérêt par
le monde politique.
Déolaration de M. Gaston Doumergue
En sortant de chez M. Jean Dupuy hier
soir, à huit heures, M. Gaston Doumergue,
sénateur du Gard, a bien voulu donner quel-
Sues renseignements sur son entrevue avec
.. Jean Dupuy.
M. Gaston Doumergue n’a pas eu à refuser
de portefuille, M. Jean Dupuy ne lui en
ayant offert aucun. Il avait tenu seulement à
ui demander son avis sur la situation poli
tique et sur les graves questions à l’ordre du
jour, comme il l’avait demandé dans le cou
rant de l’avrès-midi à diverses personnalités
républicaines.
M. Gaston Doumergue a exposé ses vues
à M. Jean Dupuy qui l’a écouté avec le plus
vif intérêt.
Le sénateur du Gard a déclaré que la com
binaison Jean Dupuy ne pouvait, à l’heure
présente, être considérée comme faite ni
comme avortée. Il resterait de nombreuses
u (iisi iimiii
(DE notre correspondant particulier)
Un Rapatriement
ze
Le Steamer « Ville-du-Temple » échoué sur la Côte Anglaise
comprend comme d’usage, une par
tie littéraire, distractions des soirées
d’hiver en famille, et une partie
documentaire «renfermant tous les
renseignements qui en font un vade-
mecum indispensable : pleines mers,
listes des fonctionnaires, maires et
adjoints du Havre, foires de la Nor
mandie, guide de médecine élémentaire,
guide pratique de l'agriculture. Il pu
blie en outre, des recettes culinaires,
une multitude de renseignements de
tous genres, qu’on a coutume de trou
ver dans cette publication.
C’est l’Almanach populaire par
excellence.
*
U Almanach du PETIT HA VRE est
en vente dans nos bureaux et nos
dépôts au prix de
5O CENTIMES
Pour le recevoir par la poste,
adresser à l'Administration, 35, rue
Fontenelle : SO eenlimes.
Ssss5tta:
Paris, trois heures matin
===== = - =v= xer==%
DÉPÊCHES COMMERCIALES
MBTAUX
LONDRES, 5 Décembre, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant.. (
ferme
£ 65 10/-
8/-
3 mois /
£ 64 7/6
-/-
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Comptant..
calme
£ 474 10/-
10/-
-/-
3 mois
£ 175 15/-
10/- .
-Z-
FER
Comptant ..
ferme
£ 49/4 %
Ad
-I-
3 mois....
£ 50/3
2 d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 4 décembre 1913.
NEW-YORK, 5 DÉCEMBRE
Cotons s décembre, baisse 5 points ; jan
vier, baisse 15 points ; mars, baisse 14 points ;
mai, baisse 14 points. — A peine soutenu.
Calés * baisse 11 à 13 points.
NEW-YORK, 6 DÉCEMBRE
€. su loua
difficultés à résoudre, mais le sénateur du
Gard, qui tient M. Dapuy en grande estime,
ne serait pas étonné qu'il parvienne à sur
monter tous les obstacles et à mener à bien
uil parvienne à sur-
sa combinaison. On ne sera d’ailleurs fixé à
ce sujet que demain, car dans la soirée, M.
Jean Dupuy a conféré avec le Président de
la République et avec quelques amis, et il
est vraisemblable qu’après lui avoir exposé
les résultats des entretiens qu’il a eus cette
après-midi et soumis les objections qu’il a
recueillies, ils chercheront tous les deux les
moyens de réaliser l’union du parti républi
cain par un programme politique orienté à
gauche.
LES INCIDENTS DE SAVERNE
Le départ du 99® d’infanterie
Strasbourg. — La nouvelle du départ du
99e régiment pour les baraquements de Ha-
guenau a produit la meilleure impression
en Alsace-Lorraine et particulièrement à
Saverne. La population, cependant, aurait
préféré que les seuls officiers responsables
fussent punis, c’est-à-dire les quelques lieu
tenants et le co onel du régiment.
Le régiment partira aujourd’hui si le ma
tériel est prêt.
Les familles des officiers resteront à Sa-
verne.
On affirme que C’est sur la demnude da
colonel von Reuter que le régiment quitte
Saverne. Il sera remplacé par le 82 e , actuel-
lement en garnison à Darmstadt.
NOUVELLES MILITAIRES
M. Ganter, lieutenant-colonel d’infanterie
breveté au 7he régiment à Rouen, a été dési
gné pour commander le 2e groupe d’aviation
à Reims.
CONDAMNATION D'UN ASSASSIN
Nantes. — Un nommé Faurisson, âgé de
17 ans, qui, le 15 octobre dernier, assassina
avec préméditation une domestique pour
pouvoir voler dans une maison où il avait
travaillé précédemment, vient d’être con
damné aux travaux forcés à perpétuité.
NOUVEL EXPLOIT DES SUFFRAGETTES
Londres. — Un immeuble a été détruit
près de Glasgow ; il est évalué à 60,000 livres
sterling.
Des manifestes suffragistes ont été trouvés
aux abords de l’immeuble.
MRS PANKHURST EH PRISON
Londres. — Mrs Pankhurst arrivée hier à
Plymouth se trouve actuellement dans un
état de prostration complète ; elle refuse
toute boisson et toute nourriture.
m= =r t g = m m
LES GRÈVES ANGLAISES
Swindon. — Une solution est intervenue
hier après-midi entre les représentants de la
Great Western et les cheminots de cette
compagnie.
Cuivre Standard disp.
— janvier
Amalgamai. Cop...
Fer
70 5/8
15 25
C. P&ICADENT
14 25
14. 25
71 1/8
45 25
CHICAGO, 5 DÉCEMBRE
——
C. DU JOUR
C. PRECED
Blé sur
Décembre.
88 4/8
87 3/4
Mai
91 3/4
91 3/8
Mais sur
Décembre.
72 3/8
71 7/8
Mai
71 1/2
71 3/8
Saindoux sur.
Janvier...
10 82
10 80
Mai.......
41 12
11 07
VÉDRINES A CONSTANTINOPLÉ
Constantinople. — L’aviateur Védrines,
parti hier matin, à 11 h. 40, de Sofia, est ar
rivé sans incident, à 5 h. 30, à l’aérodrome
de San Stefano.
---------------------------------------
ETRANGER:
ANGLETERRE
Arrestation de Mme Pankhurst
Mme Pankhurst, la générale des suffraget
tes, revenait jeudi en Angleterre, après avoir
fait une campagne de propagande et de col
lecte aux Etats-Unis. Elle se trouvait à bord
Consultations de M. Jean Dupuy
M. Jean Dupuy a eu hier après-midi des
conversations avec MM. Louis Barthou, Clé-
menceau, Briand, Caillaux, Combes, Ribot
et Gaston Doumergue.
Il s’est rendu chez M. Léon Bourgeois qu’il
n’a pu rencontrer. Il est allé au Sénat ou il
s’est entretenu avec quelques membres de
la Haute Assemblée.
Il a reçu à son domicile plusieurs dé
putés.
M. Jean Dupuy est arrivé à 9 heures à
l’Elysée et a eu avec le président de la Ré
publique une conversation qui s’est prolon
gée jusqu’à 10 h. 20.
Il a fait part au président de l’état de ses
pourparlers qu’il continuera demain.
Il fera alors connaître à la fin de la ma
tinée, à M. Poincaré s’il accepte, oui ou non,
la mission de constituer le cabinet.
On a beaucoup prononcé aujourd’hui le
nom de M. René Renoult comme devant être
un des pivots de la nouvelle combinaison.
du Majestic, attendu vers midi à Plymouth.
Un corps important de suffragettes s’était
’ port pour empêcher, si possi-
lon de leur chef, mais le chef
réuni dans le
ble, l’arrestation uo 1OUIl vuci, anais aa-cuOL
de la police de Plymouth s’est rendu, dans
un petit vapeur, au devant du Majestic. Il a
arrêté Mme Pankhurst à bord du transatlan-
tique et l’a amenée à Devonport. Une auto
mobile rapide a emmené la prisonnière à
Exeter, où elle a été placée dans une exprès
à destination de Londres.
Les suffragettes, qui attendaient le Majestic
à Plymouth et s’étaient fait accompagner
d’une musique, firent jouer la Marseillaise
quand le transatlantique entra dans le port,
mais grande fut leur colère quand elles se
virent dupées.
5
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE IMTEHHATIONRLE
108, rue St-Lazare, 108
(immeuble de r HOTEL TLRMINUS)
Paris, 5 décembre.
La combinaison Ribot est morte avant
d’avoir vécu. L’honorable sénateur du Pas-
de-Calais, qui n’avait accepté que condi
tionnellement l’offre de M. Poincaré, a dé
claré ce matin au président de la Républi
que qu’il ne croyait pas pouvoir assumer,
dans les circonstances présentes, la mission
de constituer le nouveau cabinet.
Le refus de M. Ribot n’a pas causé beau
coup d’étonnement dans le monde parle
mentaire. Malgré la haute autorité dont
jouit cet éminent homme d’Etat, malgré la
faveur avec laquelle son nom avait été ac
cueilli, on ne croyait guère au succès de ses
démarches.
En effet, dès les premiers pourparlers, M.
Ribot s’est heurté à l'hostilité ouverte, sys
tématique de M. Caillaux et de ses amis et
c’est cette intransigeance qui a fait avorter
la combinaison.
Évidemment, M. Ribot ne pouvait pas es
pérer que les radicaux-socialistes 1 i donne
raient un concours effectif, mais il espérait,
du moins, qu’il ne trouverait pas en eux des
adversaires acharnés qui, dans l’impossibi
lité de prendre eux-mêmes le pouvoir, fe
raient échouer, par leur ambition, par leurs
rancunes, la tâche qu’il avait acceptée par
devoir patriotique. Cette tâche, M. Ribot n’a
pas pu la remplir, mais c’est un honneur
pour lui de l’avoir tenté.
Le président de la République s’est alors
adressé à M. Jean Dupuy. Celui-ci sera-t-il
plus heureux ? Lui non plus n’a pas accepté
formellement la mission que lui offrait M.
Poincaré. Il a demandé, selon la formule
consacrée, à « consulter ses amis » et, tout
de suite, il s’est mis à l’œuvre. On en revient
donc à la combinaison qui avait été indi
quée dès le premier moment.
Interrogé sur ses intentions, M. Jean Du-
puy a déclaré que son désir était de consti
tuer un Cabinet de concentration à gauche,
mais, afin de s’assurer si ce désir était réali
sable, il a voulu s'entretenir de la situation
avec les présidents de la Chambre et du Sé
nat, avec le président du Conseil d’hier, et
les personnat s6o 1o Pl-m o- =o d-- donv
Assemblées, M. Ribot, M. Caillaux, M. Briand,
M. Léon Bourgeois, M. Combes. C’était la tra
ditionnelle tournée de visites qui recommen
çait.
Donc, M. Jean Dupuy « marche », mais
marche-t-il pour son propre compte ?
Si l’on en croit certains bruits, le sénateur
des Hautes-Pyrénées ne ferait que sonder le
terrain et réunir les premiers éléments
d’une combinaison dont il ne serait pas fina
lement le chef. Cette besogne préliminaire,
accomplie, il s’effacerait, tout en conservant
pour lui-même un portefeuille et céderait la
place à un autre personnage politique, M.
Delcassé peut-être, dont l’arrivée à Paris est
attendue d’un moment à l’autre.
En tout cas, il est bon de se méfier des
nouvelles fantaisistes, des listes ministériel
les même que l’on met en circulation.
N’a-t-on pas été en effet, j usqu’à donner la
composition d’un prétendu cabinet Mille-
rand alors que celui-ci n’a jamais été appelé
à l’Elysée, même à titre consultatif.
Avant de distribuer ainsi les portefeuilles,
il faut au moins attendre que l’on connaisse
officiellement le nom du nouveau président du
Conseil.
Th. Henry.
Les manœuvres des radioauz unifiés
La décision prise jeudi soir par le Comité
exécutif du parti radical unifié, qui tend à
interdire aux membres de ce parti toute par-
ticipation à un Cabinet autre qu'un Cabinet
purement radical, a fait hier l’objet de nom
breux commentaires.
On considérait généralement que par ses
manœuvres d’obstruction qui n'ont pas per-
mis à M. Ribot d’entreprendre ses consulta-
tions et qui seraient susceptibles d’entraver
celles de M. Jean Dupuy, le nouveau parti
engage gravement l’avenir et assuma de
lourdes responsabilités.
La question de la dissoluticn
On a envisagé dans certains milieux, à
l’occasion de la crise ministérielle, l’éven
tualité d’une dissolution de la Chambre. Il
semble que cette question ait été posée de
façon un peu inconsidérée.
En effet la dissolution de la Chambre com
porte d’une part un vote du Sénat, d’autre
part l’existence d’un budget. Or le seul bud
get actuellement voté est celui de 1913, et
pour celui de 1914, il n’a été encore voté au-
cun douzième provisoire.
Il résulte de cette considération de droit et
UPDES tuusldoraton de tait que la question
de la dissolution ne pourrait être posée qu’a
près le vote par les deux Chambres soit du
budget de 1914, soit d’un nombre suffisant
de douzièmes provisoires.
iasociaesticzenustesa
Photo Daily Mirror
Cliché Petit Homra
Yo
SS
es
a.k
_i
wesegsee
L’ÈPAVE
L’interview que nous avors prise jeudi des
marins naufragés du steamer Vüle-dn-
Temple, nous a permis de faire hier un ré
cit simple et complet de la perte de ce navi
re sur la côte anglaise.
Trompé par un brouillard intense alors
qu’il se trouvait dans le canal de Bristol, ce
steamer qui est du port de Bayonne, se mit
à la côte. Après s’être renfloué par ses pro
pres moyens il dût être abandonné par son
équipage parce qu’il coulait par voie d’eau.
Désemparé, il alla s’échouer pour la seconde
fois et se plaça à l’endroit appelé Rundle
Stone, près de Land’s End.
C’est à cet endroit que le représente 1a
photographie ci-dessus. Les marins du Ville-
du-Temple, en nous la remettant hier,
croyaient encore qu’il pourrait être sauveté
Mais, depuis, la tempête a fait des siennes,
et les nouvelles venues d’Angleterre don<
nent le navire comme définitivement perdu.
Projeté par de violents coups de ressad
sur les rochers que l’on voit, le steamer
s’est rompu par l’arrière. La Compagnie de
sauvetage West of England, qui a pris pos
session de l’épave, n’aura d’autre ressource,
pour en tirer profit, que celle d’achever sa
démolition sur place. g. m.
Le Banquet de'Saint-Etienne
Le banquet démocratique que M. Aristide
Briand, ancien président du conseil, député
de la Loire, devait présider le 14 du courant
à Saint-Étienne, a été remis au dimanche
21 décembre ; un grand nombre de députés
et de sénateurs quiavaient envoyé leur adhé
sion ayant demandé ce renvoi en raison des
événements politiques et de la situation créée
par la crise ministérielle.
Les Incidents de Saverne
A Donaueschingen
Berlin, 5 décembre.
Le comte de Wedel, statthalter d’Alsace-
Lorraine, et le général Deimling, sont arrivés
à 10 heures du matin à Donaueschingen, où
ils ont été reçus par le chef du cabinet mi
litaire, le général de Renekel et le colonel
von Plessen. Le chancelier arriva peu après.
M. de Bethmann-Hollwegje comte de Wedel
et le général von Deimling ont été reçus aus
sitôt par l’empereur qui part à 4 heures pour
Stuttgart.
Le seul fait nouveau à signaler est que ce
matin on déclarait dans les milieux bien in
formés que le chancelier s’est rendu à Do-
naueschingen de sa propre initiative et non
à la demande de l’empereur. Le télégramme
reçu parM. de Bethmann-Hollweg au cours
de la séance du Reichstag n’avait point trait,
dit-on, à son subit départ pour l’Allemagne
du Sud. Les conversations de Donaueschin
gen auraient simplement pour but de con
venir des mesures nécessaires pour ramener
à Saverne cette harmonie entre les autorités
civiles et les autorités militaires qui est pour
l’heure le plus vif désir du gouvernement.
On dément, d’autre part, que le chancelier
ut l’intention d’offrir à l’empereur sa démis-
ait l’intention d’offrir
sion. .
Dans les couloirs du Reichstag, on n’ajoute
pas foi aux nouvelles annonçant la très pro
chaine retraite du chancelier ou du comte
de Wedel.
La séance d’avant-hier et le vote d’hier
ont fait trop de bruit pour recevoir une
sanction aussi immédiate.
L’empereur Guillaume II est parti à trois
heures de Donaueschingen pour Stuttgart.
A la gare se trouvaient le prince de Furs-
tenberg et sa famille. Le chancelier, le stat-
thalter d’Alsace-Lorraine, comte de Wedel,
le général von Deimling, n’y étaient point
venus. L’empereur paraissait de bonne hu
meur.
Le chancelier rentrera ce soir à Berlin.
La Garnison de Saverne sera envoyée
dans un Camp d’instruction
Donaueschingen, 5 décembre.
L’empereur a décidé que la garnison de
Saverne serait envoyée jusqu’à nouvel ordre
dans un camp d’instruction.
La procédure actuellement ouverte devant
le Conseil de guerre sera activée.
Le Vote de blâme et
l’Opinion allemande
Berlin, 5 décembre.
Dans un meeting du parti progressiste tenu
hier soir à Lubeck, on a approuvé pleine
ment l’attitude des députés du parti lors de
la discussion au Reichstag de l’interpellation
de Saverne et approuvé le_ vote de défiance
au chancelier.
La Tlotte française en Grèce
Athènes, 5 décembre.
Toute la population du Pirée a accompagné
hier, les portant littéralement en triomphe,
au milieu des acclamations et des vivats, les
marins français qui rejoignaient leurs vais-
seaux.
Hommes, femmes, enfants, emportés par
les mêmes sentiments d’enthousiasme et de
reconnaissance, se disputaient l’honneur de
fêter une dernière fois les marins, qui ne
parvenaient pas à dissimuler l’émotion que
leur causait cette manifestation de vibrante
amitié, dont la simplicité et la sincérité
étaient plus éloquentes que tous les discours
officiels.
La flotte française a appareillé dafts
l’après-midi, à destination de Volo.
Dans la matinée, l’amiral Coundouriotis
et l’amiral Karr, chef de la mission navale
anglaise, s’étaient rendus à bord du Vol
taire, pour y saluer l’amiral Boué de La-
peyrère.
Le général Eydoux, chef de la mission mi
litaire française, accompagne l’amiral Boué
de Lapeyrère à Volo.
Les préparatifs en vue de la réception de
la flotte française, se poursuivent fièvreuse
ment à Volo.
Partout la ville a déjà revêtu son as
pect des jours de grande fête. Des milliers
de drapeaux français ont été distribués aux
habitants par les Comités d’organisation. Des
arcs de triomphes ont été dressés dans toutes
les rues aboutissant au port, ainsi qu’à tous
les carrefours et sur les principales places.
Les maisons particulières et les édifices
publics brillamment pavoisés et dévorés de
guirlandes de fleurs,sont couvertes d'inscrip
tions de bienvenue et de banderoles portant
ces mots : « Vive la France ! Vive la grande
nation libératrice ! »
Il a été décidé qu’au moment de l’arrivée
des escadres, toutes les embarcations et na
vires du port pavoisés aux couleurs françai
ses se porteront à leur rencontre.
Le Conseil municipal offrira un grand ban
quet aux états-majors des escadres.
Tous les habitants des villages du mont
Pélion ont résolu de descendre en masse à
Volo pour y participer à la réception prépa
rée aux marins français.
-os==-==™
NOS COLONIES
ministres chérifiens une collaboration effec
tive et le renouvellement des méthodes ad
ministratives pour les mettre en harmonie
avec le but poursuivi.
El Guebbas a répondu en disant combien
il avait apprécié les progrès déjà réalisés,
grâce à l’excellente méthode qui a été adop
tée ; il a assuré le résident qu’il s’emploie
rait auprès de Moulaï Youssef pour cultiver
les heureuses dispositions que montre le
sultan « à faire œuvre de souverain régéné
rateur ». El Guebbas a terminé en assurant
le résident qu’il pouvait compter sur son en
tier concours.
BULLETIN MILITAIRE
les membres du Comité d'organisation de
l’exposition.
Alors que la musique de la garde républi
caine exécutait la Marseillaise, le président
de la République a fait son entrée dans le
Grand Palais au milieu d’une haie formée
par la garde municipale à cheval en grande
tenue et sabre au clair.
M. Poincaré s’est arrêté quelques instants
sur le seuil du monument pour contempler
l’ensemble imposant de celte exposition,
puis le cortège s’est formé et la visite des
stands a commencé aussitôt sous la conduite
de M. André Granet, commissaire général.
Enfin, à onze heures moins le quart, M.
Poincaré quittait le Grand Palais, respec
tueusement salqé par les personnalités pré
sentes.
MAROC
Le général Lyautey et la
formule de protectorat
Rabat, 5 décembre.
Le général Lyautey a exposé au grand-
vizir El Guebbas, au cours d'une audience,
hier soir, la formule du protectorat telle
qu’il la comprend et telle qu’il a commencé
à l’appliquer.
Le résident a déclaré que le rôle de la
France consistait surtout à servir au Maroc
de conseiller, de guide et de soutien; décon
seiller, attendu que le makhzen manque de
moyens et de méthodes d’administration, en
rapport avec les fins poursuivies pour faire
évoluer le pays vers la civilisation et pro
grès ; de soutien, parce que le makhzen ne
possède pas les moyens nécessaires pour
faire respecter ses décisions.
Le général Lyautey a ajouté quil était
convaincu qu'El Guebbas, dont le passé ré
pondait de l’avenir, était désigné particuliè
rement pour faciliter l'évolution nécessaire
(du makhzen et au'il saurait obtenir de ses
La réquisition des voitures
automobiles et des motocyolettes
Le minisire de la guerre vient d’adresser
aux préfets des instructions au sujet du re
censement des voitures automobiles et des
motocyclettes pouvant être réquisitionnées
pour le besoin de l’armée en cas de mobili-
saiion.
Cette opération devra être terminée au
plus tard le 31 décembre. En conséquence,
les propriétaires de voitures automobiles et
de motocyclettes doivent donc se présenter
avant cette date, délai de rigueur, à la mai
rie de leur domicile, pour y faire les déclara
tions suivantes :
fo Nom, profession et domicile du proprié
taire ;
2o Nombre et désignation des voitures
classées en deux catégories : voitures de
transport poids lourds et voitures de touris
me, ainsi que les motocycettes ;
20 Nom du conducteur habituel et sa situa-
tion au point de vue du recrutement.
Ces déclarations doivent être faites spon
tanément par les propriétaires informés
uniquement par voie d’affiches ; ceux qui ne
se conformeront pas aux prescriptions de la
loi sur les réquisitions tomberont sous le
coup des dispositions pénales de ladite loi et
pourront être condamnés à une amende al
lant de 50 à 2,000 francs.
-—---------------------—---
INFORMATIONS
Les Réformes temporaires
En réponse à un député, le ministre a
précisé les conditions des réformes tempo-
raires et confirmé les renseigaements que
nous avons déjà publiés à ce sujet :
Eu ce qui concerne la classe 1913,1e temps
passé dans la réforme temporaire compte
pour le service actif, que l’intéressé ait été
réformé temporairement à son arrivée au
corps ou au cours de son service (art. 10 de
la loi du 7 août 1913).
En ce qui concerne les classes 1911 et 1912,
le temps passé en réforme temporaire ne
compte pour le service actif que si la ré-
forme temporaire a été prononcée après un
certain temps passé au corps et par suite de:
maladie contractée au service (art. 38 de la’
loi du 21 mars 1905).
Le projet de loi actuellement déposé sur le
bureau du Sénat tend à revenir, sur ce point,
aux dispositions de la loi du 21 mars 1905.
M. Poincaré visite la cinquième
Exposition Internationale de la
locomotion aérienne.
M. Poincaré a présidé hier matin à l’inau
guration officielle de la cinquième expo
sition internationale de la locomotion
aérienne. ‘ . .
Accompagné du général Beaudemoulin,
secrétaire général militaire de la présidence,
M. Poincaré est arrivé à dix heures exacte
ment au Grand Palais, à l’entrée duquel un
dais avait été installé.
A sa descente de voiture, le président de la
République a été salué par MM. Etienne, mi
nistre de la guerre ; Pierre Baudin, ministre
de la marine ; Joseph Thierry, ministre des
travaux publics ; Delanney, préfet de la Sei
ne ; Hennion, préfet de police ; Touny, di
recteur de la police municipale.
MM. Lintilhac, vice-président du Sénat ;
Rivet, questeur du Sénat ; le généra. 10-
rentin, grand-chancelier de la Légion-d Hon-
neur ; le général Michel, gouverneur mili
taire de Paris ; le général Bernard, directeur
de Paéronautipue au ministère de la guerre. ;
M. William Martin, chef du protocole ; le
docteur Reymond, sénateur, ainsi que par
Entre Corbeaux
L’irréductibilité des corbeaux et leur inap-
titude à se laisser domestiquer viennent
d’être confirmées d’nne manière bizarre.
Des éleveurs allemands ont conçu le pro
jet d’utiliser le noir et sinistre oiseau com
me messager à l’instar des pigeons voya
geurs. Les premiers essais ont 1 té assez sa
tisfaisants. Les corbeaux, amadoués par des
victuailles qu’on leur offrait au dressoir, re
venaient avec ponctualité, rapportant les
messages dont on les avait chargés. .
La chose alla bien durant tout l été. Mais,
sitôt que les brumes d’automne eurent ra
mené les bandes sauvages de corbeaux, on
constata avec inquiétude que le service des
messageries fonctionnait de mal en pis ; les
corbeaux facteurs ne rentraient plus au
logis.
Une surveillance exercée durant ces der
niers temps permit de constater ce fait étran
ge : les bandes de corbeaux sauvages, aper
cevant les corbeaux dressés, se précipitaient
vers eux, et, soit par la persuasion, soit par
la violence, ils les contraignaient à rester au
milieu d’eux ! On a vu des corbeaux messa
gers qui se refusaient sans doute a aban
donner leur mission, massacrés par leurs
collègues indépendants.
L'Huile de Pingouin
Jusqu’à ces temps derniers, le pingouin
était un oiseau très prolifique qui peuplait
les paysages glacés des régions polaires OL1
vivait libre, quiet, sans crainte d’aléa, com.
me peut le faire un être absolument sans
emPlest laid, le pauvre pingouin, disgra-
cieux, et dame, comme oiseau d agmmom:
Sa chair ne vaut pas le diable, donc, com
mg8i"ptumago est peu tentant Dour les 6léy
(6 Pages)
smseamamasmnserepags
5 Centimes — EDITION DU MATIN — 5 Centimes
(CS Pages)
Samedi 6 Décembre 49 3
Administealear-Déléguë
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne I’Administratics
à M. O. RANDOLBT
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havzs
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Le Petit Havre
AU HAVRE.... BUREAU DU JOURNAL, 112, boni* de Strasbourg.
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Rédacteur ei Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTB Finoux
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TÉLÉPHONE! Rédaction, No 7.60
ABONNEMENTS
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A PARIS
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- J Le PETIT HAVRE est désigné
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Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Le Havre, la Seine-Inférieure, l’Eure, 1
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En Vente
L’ALMANACH
DU
PETIT HA VRE
POUR 1914
L’Almanach du Petit Havre pour
1914 est en vente.
L’année 1913 y est retracée en ses
Faits principaux : année politique, dans
ses diverses manifestation s en France,
au Havre ; année locale, rappelée dans
une série de chapitres variés dont
l’intérêt documentaire est augmenté
par de nombreuses reproductions
photographiques, portraits, sites,
paysages, etc.
L’Almanach du Petit Havre
Il est évident que si M. René Renoult, qui
est un des lieutenants de M. Caillaux et l’un
des orateurs écoutés du parti radical, con
sentait à accorder sa collaboration, la com
binaison Jean Dupuy verrait ses chances de
succès s’accroître sensiblement.
En tous cas, les efforts faits par M. Jean
Dupuy sont suivis avec le plus vif intérêt par
le monde politique.
Déolaration de M. Gaston Doumergue
En sortant de chez M. Jean Dupuy hier
soir, à huit heures, M. Gaston Doumergue,
sénateur du Gard, a bien voulu donner quel-
Sues renseignements sur son entrevue avec
.. Jean Dupuy.
M. Gaston Doumergue n’a pas eu à refuser
de portefuille, M. Jean Dupuy ne lui en
ayant offert aucun. Il avait tenu seulement à
ui demander son avis sur la situation poli
tique et sur les graves questions à l’ordre du
jour, comme il l’avait demandé dans le cou
rant de l’avrès-midi à diverses personnalités
républicaines.
M. Gaston Doumergue a exposé ses vues
à M. Jean Dupuy qui l’a écouté avec le plus
vif intérêt.
Le sénateur du Gard a déclaré que la com
binaison Jean Dupuy ne pouvait, à l’heure
présente, être considérée comme faite ni
comme avortée. Il resterait de nombreuses
u (iisi iimiii
(DE notre correspondant particulier)
Un Rapatriement
ze
Le Steamer « Ville-du-Temple » échoué sur la Côte Anglaise
comprend comme d’usage, une par
tie littéraire, distractions des soirées
d’hiver en famille, et une partie
documentaire «renfermant tous les
renseignements qui en font un vade-
mecum indispensable : pleines mers,
listes des fonctionnaires, maires et
adjoints du Havre, foires de la Nor
mandie, guide de médecine élémentaire,
guide pratique de l'agriculture. Il pu
blie en outre, des recettes culinaires,
une multitude de renseignements de
tous genres, qu’on a coutume de trou
ver dans cette publication.
C’est l’Almanach populaire par
excellence.
*
U Almanach du PETIT HA VRE est
en vente dans nos bureaux et nos
dépôts au prix de
5O CENTIMES
Pour le recevoir par la poste,
adresser à l'Administration, 35, rue
Fontenelle : SO eenlimes.
Ssss5tta:
Paris, trois heures matin
===== = - =v= xer==%
DÉPÊCHES COMMERCIALES
MBTAUX
LONDRES, 5 Décembre, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant.. (
ferme
£ 65 10/-
8/-
3 mois /
£ 64 7/6
-/-
5/-
ETAIN
Comptant..
calme
£ 474 10/-
10/-
-/-
3 mois
£ 175 15/-
10/- .
-Z-
FER
Comptant ..
ferme
£ 49/4 %
Ad
-I-
3 mois....
£ 50/3
2 d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 4 décembre 1913.
NEW-YORK, 5 DÉCEMBRE
Cotons s décembre, baisse 5 points ; jan
vier, baisse 15 points ; mars, baisse 14 points ;
mai, baisse 14 points. — A peine soutenu.
Calés * baisse 11 à 13 points.
NEW-YORK, 6 DÉCEMBRE
€. su loua
difficultés à résoudre, mais le sénateur du
Gard, qui tient M. Dapuy en grande estime,
ne serait pas étonné qu'il parvienne à sur
monter tous les obstacles et à mener à bien
uil parvienne à sur-
sa combinaison. On ne sera d’ailleurs fixé à
ce sujet que demain, car dans la soirée, M.
Jean Dupuy a conféré avec le Président de
la République et avec quelques amis, et il
est vraisemblable qu’après lui avoir exposé
les résultats des entretiens qu’il a eus cette
après-midi et soumis les objections qu’il a
recueillies, ils chercheront tous les deux les
moyens de réaliser l’union du parti républi
cain par un programme politique orienté à
gauche.
LES INCIDENTS DE SAVERNE
Le départ du 99® d’infanterie
Strasbourg. — La nouvelle du départ du
99e régiment pour les baraquements de Ha-
guenau a produit la meilleure impression
en Alsace-Lorraine et particulièrement à
Saverne. La population, cependant, aurait
préféré que les seuls officiers responsables
fussent punis, c’est-à-dire les quelques lieu
tenants et le co onel du régiment.
Le régiment partira aujourd’hui si le ma
tériel est prêt.
Les familles des officiers resteront à Sa-
verne.
On affirme que C’est sur la demnude da
colonel von Reuter que le régiment quitte
Saverne. Il sera remplacé par le 82 e , actuel-
lement en garnison à Darmstadt.
NOUVELLES MILITAIRES
M. Ganter, lieutenant-colonel d’infanterie
breveté au 7he régiment à Rouen, a été dési
gné pour commander le 2e groupe d’aviation
à Reims.
CONDAMNATION D'UN ASSASSIN
Nantes. — Un nommé Faurisson, âgé de
17 ans, qui, le 15 octobre dernier, assassina
avec préméditation une domestique pour
pouvoir voler dans une maison où il avait
travaillé précédemment, vient d’être con
damné aux travaux forcés à perpétuité.
NOUVEL EXPLOIT DES SUFFRAGETTES
Londres. — Un immeuble a été détruit
près de Glasgow ; il est évalué à 60,000 livres
sterling.
Des manifestes suffragistes ont été trouvés
aux abords de l’immeuble.
MRS PANKHURST EH PRISON
Londres. — Mrs Pankhurst arrivée hier à
Plymouth se trouve actuellement dans un
état de prostration complète ; elle refuse
toute boisson et toute nourriture.
m= =r t g = m m
LES GRÈVES ANGLAISES
Swindon. — Une solution est intervenue
hier après-midi entre les représentants de la
Great Western et les cheminots de cette
compagnie.
Cuivre Standard disp.
— janvier
Amalgamai. Cop...
Fer
70 5/8
15 25
C. P&ICADENT
14 25
14. 25
71 1/8
45 25
CHICAGO, 5 DÉCEMBRE
——
C. DU JOUR
C. PRECED
Blé sur
Décembre.
88 4/8
87 3/4
Mai
91 3/4
91 3/8
Mais sur
Décembre.
72 3/8
71 7/8
Mai
71 1/2
71 3/8
Saindoux sur.
Janvier...
10 82
10 80
Mai.......
41 12
11 07
VÉDRINES A CONSTANTINOPLÉ
Constantinople. — L’aviateur Védrines,
parti hier matin, à 11 h. 40, de Sofia, est ar
rivé sans incident, à 5 h. 30, à l’aérodrome
de San Stefano.
---------------------------------------
ETRANGER:
ANGLETERRE
Arrestation de Mme Pankhurst
Mme Pankhurst, la générale des suffraget
tes, revenait jeudi en Angleterre, après avoir
fait une campagne de propagande et de col
lecte aux Etats-Unis. Elle se trouvait à bord
Consultations de M. Jean Dupuy
M. Jean Dupuy a eu hier après-midi des
conversations avec MM. Louis Barthou, Clé-
menceau, Briand, Caillaux, Combes, Ribot
et Gaston Doumergue.
Il s’est rendu chez M. Léon Bourgeois qu’il
n’a pu rencontrer. Il est allé au Sénat ou il
s’est entretenu avec quelques membres de
la Haute Assemblée.
Il a reçu à son domicile plusieurs dé
putés.
M. Jean Dupuy est arrivé à 9 heures à
l’Elysée et a eu avec le président de la Ré
publique une conversation qui s’est prolon
gée jusqu’à 10 h. 20.
Il a fait part au président de l’état de ses
pourparlers qu’il continuera demain.
Il fera alors connaître à la fin de la ma
tinée, à M. Poincaré s’il accepte, oui ou non,
la mission de constituer le cabinet.
On a beaucoup prononcé aujourd’hui le
nom de M. René Renoult comme devant être
un des pivots de la nouvelle combinaison.
du Majestic, attendu vers midi à Plymouth.
Un corps important de suffragettes s’était
’ port pour empêcher, si possi-
lon de leur chef, mais le chef
réuni dans le
ble, l’arrestation uo 1OUIl vuci, anais aa-cuOL
de la police de Plymouth s’est rendu, dans
un petit vapeur, au devant du Majestic. Il a
arrêté Mme Pankhurst à bord du transatlan-
tique et l’a amenée à Devonport. Une auto
mobile rapide a emmené la prisonnière à
Exeter, où elle a été placée dans une exprès
à destination de Londres.
Les suffragettes, qui attendaient le Majestic
à Plymouth et s’étaient fait accompagner
d’une musique, firent jouer la Marseillaise
quand le transatlantique entra dans le port,
mais grande fut leur colère quand elles se
virent dupées.
5
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIBRAIRIE IMTEHHATIONRLE
108, rue St-Lazare, 108
(immeuble de r HOTEL TLRMINUS)
Paris, 5 décembre.
La combinaison Ribot est morte avant
d’avoir vécu. L’honorable sénateur du Pas-
de-Calais, qui n’avait accepté que condi
tionnellement l’offre de M. Poincaré, a dé
claré ce matin au président de la Républi
que qu’il ne croyait pas pouvoir assumer,
dans les circonstances présentes, la mission
de constituer le nouveau cabinet.
Le refus de M. Ribot n’a pas causé beau
coup d’étonnement dans le monde parle
mentaire. Malgré la haute autorité dont
jouit cet éminent homme d’Etat, malgré la
faveur avec laquelle son nom avait été ac
cueilli, on ne croyait guère au succès de ses
démarches.
En effet, dès les premiers pourparlers, M.
Ribot s’est heurté à l'hostilité ouverte, sys
tématique de M. Caillaux et de ses amis et
c’est cette intransigeance qui a fait avorter
la combinaison.
Évidemment, M. Ribot ne pouvait pas es
pérer que les radicaux-socialistes 1 i donne
raient un concours effectif, mais il espérait,
du moins, qu’il ne trouverait pas en eux des
adversaires acharnés qui, dans l’impossibi
lité de prendre eux-mêmes le pouvoir, fe
raient échouer, par leur ambition, par leurs
rancunes, la tâche qu’il avait acceptée par
devoir patriotique. Cette tâche, M. Ribot n’a
pas pu la remplir, mais c’est un honneur
pour lui de l’avoir tenté.
Le président de la République s’est alors
adressé à M. Jean Dupuy. Celui-ci sera-t-il
plus heureux ? Lui non plus n’a pas accepté
formellement la mission que lui offrait M.
Poincaré. Il a demandé, selon la formule
consacrée, à « consulter ses amis » et, tout
de suite, il s’est mis à l’œuvre. On en revient
donc à la combinaison qui avait été indi
quée dès le premier moment.
Interrogé sur ses intentions, M. Jean Du-
puy a déclaré que son désir était de consti
tuer un Cabinet de concentration à gauche,
mais, afin de s’assurer si ce désir était réali
sable, il a voulu s'entretenir de la situation
avec les présidents de la Chambre et du Sé
nat, avec le président du Conseil d’hier, et
les personnat s6o 1o Pl-m o- =o d-- donv
Assemblées, M. Ribot, M. Caillaux, M. Briand,
M. Léon Bourgeois, M. Combes. C’était la tra
ditionnelle tournée de visites qui recommen
çait.
Donc, M. Jean Dupuy « marche », mais
marche-t-il pour son propre compte ?
Si l’on en croit certains bruits, le sénateur
des Hautes-Pyrénées ne ferait que sonder le
terrain et réunir les premiers éléments
d’une combinaison dont il ne serait pas fina
lement le chef. Cette besogne préliminaire,
accomplie, il s’effacerait, tout en conservant
pour lui-même un portefeuille et céderait la
place à un autre personnage politique, M.
Delcassé peut-être, dont l’arrivée à Paris est
attendue d’un moment à l’autre.
En tout cas, il est bon de se méfier des
nouvelles fantaisistes, des listes ministériel
les même que l’on met en circulation.
N’a-t-on pas été en effet, j usqu’à donner la
composition d’un prétendu cabinet Mille-
rand alors que celui-ci n’a jamais été appelé
à l’Elysée, même à titre consultatif.
Avant de distribuer ainsi les portefeuilles,
il faut au moins attendre que l’on connaisse
officiellement le nom du nouveau président du
Conseil.
Th. Henry.
Les manœuvres des radioauz unifiés
La décision prise jeudi soir par le Comité
exécutif du parti radical unifié, qui tend à
interdire aux membres de ce parti toute par-
ticipation à un Cabinet autre qu'un Cabinet
purement radical, a fait hier l’objet de nom
breux commentaires.
On considérait généralement que par ses
manœuvres d’obstruction qui n'ont pas per-
mis à M. Ribot d’entreprendre ses consulta-
tions et qui seraient susceptibles d’entraver
celles de M. Jean Dupuy, le nouveau parti
engage gravement l’avenir et assuma de
lourdes responsabilités.
La question de la dissoluticn
On a envisagé dans certains milieux, à
l’occasion de la crise ministérielle, l’éven
tualité d’une dissolution de la Chambre. Il
semble que cette question ait été posée de
façon un peu inconsidérée.
En effet la dissolution de la Chambre com
porte d’une part un vote du Sénat, d’autre
part l’existence d’un budget. Or le seul bud
get actuellement voté est celui de 1913, et
pour celui de 1914, il n’a été encore voté au-
cun douzième provisoire.
Il résulte de cette considération de droit et
UPDES tuusldoraton de tait que la question
de la dissolution ne pourrait être posée qu’a
près le vote par les deux Chambres soit du
budget de 1914, soit d’un nombre suffisant
de douzièmes provisoires.
iasociaesticzenustesa
Photo Daily Mirror
Cliché Petit Homra
Yo
SS
es
a.k
_i
wesegsee
L’ÈPAVE
L’interview que nous avors prise jeudi des
marins naufragés du steamer Vüle-dn-
Temple, nous a permis de faire hier un ré
cit simple et complet de la perte de ce navi
re sur la côte anglaise.
Trompé par un brouillard intense alors
qu’il se trouvait dans le canal de Bristol, ce
steamer qui est du port de Bayonne, se mit
à la côte. Après s’être renfloué par ses pro
pres moyens il dût être abandonné par son
équipage parce qu’il coulait par voie d’eau.
Désemparé, il alla s’échouer pour la seconde
fois et se plaça à l’endroit appelé Rundle
Stone, près de Land’s End.
C’est à cet endroit que le représente 1a
photographie ci-dessus. Les marins du Ville-
du-Temple, en nous la remettant hier,
croyaient encore qu’il pourrait être sauveté
Mais, depuis, la tempête a fait des siennes,
et les nouvelles venues d’Angleterre don<
nent le navire comme définitivement perdu.
Projeté par de violents coups de ressad
sur les rochers que l’on voit, le steamer
s’est rompu par l’arrière. La Compagnie de
sauvetage West of England, qui a pris pos
session de l’épave, n’aura d’autre ressource,
pour en tirer profit, que celle d’achever sa
démolition sur place. g. m.
Le Banquet de'Saint-Etienne
Le banquet démocratique que M. Aristide
Briand, ancien président du conseil, député
de la Loire, devait présider le 14 du courant
à Saint-Étienne, a été remis au dimanche
21 décembre ; un grand nombre de députés
et de sénateurs quiavaient envoyé leur adhé
sion ayant demandé ce renvoi en raison des
événements politiques et de la situation créée
par la crise ministérielle.
Les Incidents de Saverne
A Donaueschingen
Berlin, 5 décembre.
Le comte de Wedel, statthalter d’Alsace-
Lorraine, et le général Deimling, sont arrivés
à 10 heures du matin à Donaueschingen, où
ils ont été reçus par le chef du cabinet mi
litaire, le général de Renekel et le colonel
von Plessen. Le chancelier arriva peu après.
M. de Bethmann-Hollwegje comte de Wedel
et le général von Deimling ont été reçus aus
sitôt par l’empereur qui part à 4 heures pour
Stuttgart.
Le seul fait nouveau à signaler est que ce
matin on déclarait dans les milieux bien in
formés que le chancelier s’est rendu à Do-
naueschingen de sa propre initiative et non
à la demande de l’empereur. Le télégramme
reçu parM. de Bethmann-Hollweg au cours
de la séance du Reichstag n’avait point trait,
dit-on, à son subit départ pour l’Allemagne
du Sud. Les conversations de Donaueschin
gen auraient simplement pour but de con
venir des mesures nécessaires pour ramener
à Saverne cette harmonie entre les autorités
civiles et les autorités militaires qui est pour
l’heure le plus vif désir du gouvernement.
On dément, d’autre part, que le chancelier
ut l’intention d’offrir à l’empereur sa démis-
ait l’intention d’offrir
sion. .
Dans les couloirs du Reichstag, on n’ajoute
pas foi aux nouvelles annonçant la très pro
chaine retraite du chancelier ou du comte
de Wedel.
La séance d’avant-hier et le vote d’hier
ont fait trop de bruit pour recevoir une
sanction aussi immédiate.
L’empereur Guillaume II est parti à trois
heures de Donaueschingen pour Stuttgart.
A la gare se trouvaient le prince de Furs-
tenberg et sa famille. Le chancelier, le stat-
thalter d’Alsace-Lorraine, comte de Wedel,
le général von Deimling, n’y étaient point
venus. L’empereur paraissait de bonne hu
meur.
Le chancelier rentrera ce soir à Berlin.
La Garnison de Saverne sera envoyée
dans un Camp d’instruction
Donaueschingen, 5 décembre.
L’empereur a décidé que la garnison de
Saverne serait envoyée jusqu’à nouvel ordre
dans un camp d’instruction.
La procédure actuellement ouverte devant
le Conseil de guerre sera activée.
Le Vote de blâme et
l’Opinion allemande
Berlin, 5 décembre.
Dans un meeting du parti progressiste tenu
hier soir à Lubeck, on a approuvé pleine
ment l’attitude des députés du parti lors de
la discussion au Reichstag de l’interpellation
de Saverne et approuvé le_ vote de défiance
au chancelier.
La Tlotte française en Grèce
Athènes, 5 décembre.
Toute la population du Pirée a accompagné
hier, les portant littéralement en triomphe,
au milieu des acclamations et des vivats, les
marins français qui rejoignaient leurs vais-
seaux.
Hommes, femmes, enfants, emportés par
les mêmes sentiments d’enthousiasme et de
reconnaissance, se disputaient l’honneur de
fêter une dernière fois les marins, qui ne
parvenaient pas à dissimuler l’émotion que
leur causait cette manifestation de vibrante
amitié, dont la simplicité et la sincérité
étaient plus éloquentes que tous les discours
officiels.
La flotte française a appareillé dafts
l’après-midi, à destination de Volo.
Dans la matinée, l’amiral Coundouriotis
et l’amiral Karr, chef de la mission navale
anglaise, s’étaient rendus à bord du Vol
taire, pour y saluer l’amiral Boué de La-
peyrère.
Le général Eydoux, chef de la mission mi
litaire française, accompagne l’amiral Boué
de Lapeyrère à Volo.
Les préparatifs en vue de la réception de
la flotte française, se poursuivent fièvreuse
ment à Volo.
Partout la ville a déjà revêtu son as
pect des jours de grande fête. Des milliers
de drapeaux français ont été distribués aux
habitants par les Comités d’organisation. Des
arcs de triomphes ont été dressés dans toutes
les rues aboutissant au port, ainsi qu’à tous
les carrefours et sur les principales places.
Les maisons particulières et les édifices
publics brillamment pavoisés et dévorés de
guirlandes de fleurs,sont couvertes d'inscrip
tions de bienvenue et de banderoles portant
ces mots : « Vive la France ! Vive la grande
nation libératrice ! »
Il a été décidé qu’au moment de l’arrivée
des escadres, toutes les embarcations et na
vires du port pavoisés aux couleurs françai
ses se porteront à leur rencontre.
Le Conseil municipal offrira un grand ban
quet aux états-majors des escadres.
Tous les habitants des villages du mont
Pélion ont résolu de descendre en masse à
Volo pour y participer à la réception prépa
rée aux marins français.
-os==-==™
NOS COLONIES
ministres chérifiens une collaboration effec
tive et le renouvellement des méthodes ad
ministratives pour les mettre en harmonie
avec le but poursuivi.
El Guebbas a répondu en disant combien
il avait apprécié les progrès déjà réalisés,
grâce à l’excellente méthode qui a été adop
tée ; il a assuré le résident qu’il s’emploie
rait auprès de Moulaï Youssef pour cultiver
les heureuses dispositions que montre le
sultan « à faire œuvre de souverain régéné
rateur ». El Guebbas a terminé en assurant
le résident qu’il pouvait compter sur son en
tier concours.
BULLETIN MILITAIRE
les membres du Comité d'organisation de
l’exposition.
Alors que la musique de la garde républi
caine exécutait la Marseillaise, le président
de la République a fait son entrée dans le
Grand Palais au milieu d’une haie formée
par la garde municipale à cheval en grande
tenue et sabre au clair.
M. Poincaré s’est arrêté quelques instants
sur le seuil du monument pour contempler
l’ensemble imposant de celte exposition,
puis le cortège s’est formé et la visite des
stands a commencé aussitôt sous la conduite
de M. André Granet, commissaire général.
Enfin, à onze heures moins le quart, M.
Poincaré quittait le Grand Palais, respec
tueusement salqé par les personnalités pré
sentes.
MAROC
Le général Lyautey et la
formule de protectorat
Rabat, 5 décembre.
Le général Lyautey a exposé au grand-
vizir El Guebbas, au cours d'une audience,
hier soir, la formule du protectorat telle
qu’il la comprend et telle qu’il a commencé
à l’appliquer.
Le résident a déclaré que le rôle de la
France consistait surtout à servir au Maroc
de conseiller, de guide et de soutien; décon
seiller, attendu que le makhzen manque de
moyens et de méthodes d’administration, en
rapport avec les fins poursuivies pour faire
évoluer le pays vers la civilisation et pro
grès ; de soutien, parce que le makhzen ne
possède pas les moyens nécessaires pour
faire respecter ses décisions.
Le général Lyautey a ajouté quil était
convaincu qu'El Guebbas, dont le passé ré
pondait de l’avenir, était désigné particuliè
rement pour faciliter l'évolution nécessaire
(du makhzen et au'il saurait obtenir de ses
La réquisition des voitures
automobiles et des motocyolettes
Le minisire de la guerre vient d’adresser
aux préfets des instructions au sujet du re
censement des voitures automobiles et des
motocyclettes pouvant être réquisitionnées
pour le besoin de l’armée en cas de mobili-
saiion.
Cette opération devra être terminée au
plus tard le 31 décembre. En conséquence,
les propriétaires de voitures automobiles et
de motocyclettes doivent donc se présenter
avant cette date, délai de rigueur, à la mai
rie de leur domicile, pour y faire les déclara
tions suivantes :
fo Nom, profession et domicile du proprié
taire ;
2o Nombre et désignation des voitures
classées en deux catégories : voitures de
transport poids lourds et voitures de touris
me, ainsi que les motocycettes ;
20 Nom du conducteur habituel et sa situa-
tion au point de vue du recrutement.
Ces déclarations doivent être faites spon
tanément par les propriétaires informés
uniquement par voie d’affiches ; ceux qui ne
se conformeront pas aux prescriptions de la
loi sur les réquisitions tomberont sous le
coup des dispositions pénales de ladite loi et
pourront être condamnés à une amende al
lant de 50 à 2,000 francs.
-—---------------------—---
INFORMATIONS
Les Réformes temporaires
En réponse à un député, le ministre a
précisé les conditions des réformes tempo-
raires et confirmé les renseigaements que
nous avons déjà publiés à ce sujet :
Eu ce qui concerne la classe 1913,1e temps
passé dans la réforme temporaire compte
pour le service actif, que l’intéressé ait été
réformé temporairement à son arrivée au
corps ou au cours de son service (art. 10 de
la loi du 7 août 1913).
En ce qui concerne les classes 1911 et 1912,
le temps passé en réforme temporaire ne
compte pour le service actif que si la ré-
forme temporaire a été prononcée après un
certain temps passé au corps et par suite de:
maladie contractée au service (art. 38 de la’
loi du 21 mars 1905).
Le projet de loi actuellement déposé sur le
bureau du Sénat tend à revenir, sur ce point,
aux dispositions de la loi du 21 mars 1905.
M. Poincaré visite la cinquième
Exposition Internationale de la
locomotion aérienne.
M. Poincaré a présidé hier matin à l’inau
guration officielle de la cinquième expo
sition internationale de la locomotion
aérienne. ‘ . .
Accompagné du général Beaudemoulin,
secrétaire général militaire de la présidence,
M. Poincaré est arrivé à dix heures exacte
ment au Grand Palais, à l’entrée duquel un
dais avait été installé.
A sa descente de voiture, le président de la
République a été salué par MM. Etienne, mi
nistre de la guerre ; Pierre Baudin, ministre
de la marine ; Joseph Thierry, ministre des
travaux publics ; Delanney, préfet de la Sei
ne ; Hennion, préfet de police ; Touny, di
recteur de la police municipale.
MM. Lintilhac, vice-président du Sénat ;
Rivet, questeur du Sénat ; le généra. 10-
rentin, grand-chancelier de la Légion-d Hon-
neur ; le général Michel, gouverneur mili
taire de Paris ; le général Bernard, directeur
de Paéronautipue au ministère de la guerre. ;
M. William Martin, chef du protocole ; le
docteur Reymond, sénateur, ainsi que par
Entre Corbeaux
L’irréductibilité des corbeaux et leur inap-
titude à se laisser domestiquer viennent
d’être confirmées d’nne manière bizarre.
Des éleveurs allemands ont conçu le pro
jet d’utiliser le noir et sinistre oiseau com
me messager à l’instar des pigeons voya
geurs. Les premiers essais ont 1 té assez sa
tisfaisants. Les corbeaux, amadoués par des
victuailles qu’on leur offrait au dressoir, re
venaient avec ponctualité, rapportant les
messages dont on les avait chargés. .
La chose alla bien durant tout l été. Mais,
sitôt que les brumes d’automne eurent ra
mené les bandes sauvages de corbeaux, on
constata avec inquiétude que le service des
messageries fonctionnait de mal en pis ; les
corbeaux facteurs ne rentraient plus au
logis.
Une surveillance exercée durant ces der
niers temps permit de constater ce fait étran
ge : les bandes de corbeaux sauvages, aper
cevant les corbeaux dressés, se précipitaient
vers eux, et, soit par la persuasion, soit par
la violence, ils les contraignaient à rester au
milieu d’eux ! On a vu des corbeaux messa
gers qui se refusaient sans doute a aban
donner leur mission, massacrés par leurs
collègues indépendants.
L'Huile de Pingouin
Jusqu’à ces temps derniers, le pingouin
était un oiseau très prolifique qui peuplait
les paysages glacés des régions polaires OL1
vivait libre, quiet, sans crainte d’aléa, com.
me peut le faire un être absolument sans
emPlest laid, le pauvre pingouin, disgra-
cieux, et dame, comme oiseau d agmmom:
Sa chair ne vaut pas le diable, donc, com
mg8i"ptumago est peu tentant Dour les 6léy
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