Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-11-01
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1913 01 novembre 1913
Description : 1913/11/01 (A33,N11795). 1913/11/01 (A33,N11795).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52638621c
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/05/2023
5 Centimes
(6 Pages)
Samedi I* Novembre 1943
Année
r H,795
tkeeas
Pages)
5 Centimes
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ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
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Trois Mois
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Le Havre, la Seins-Inférieure, l’Eure ।
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5======
| Dernière Heure |
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DÉPÊCHES COMMERCIALES
NEW-YORK, 31 OCTOBRE
Cotons. : décembre, hausse 16 points ;
janvier, hausse 16 points ; mars, hausse
16 points; mai, hausse 18 points. — Ferme,
Cafés t baisse 16 à 21 points.
Los Etats-Unis
0118 Mexique
METAUX
LONDRES, 31 Octobre, Dévéche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant. .i
ferme
£ 73 10/-
-/-
8 mois
£ 72 1,6
5/-
ETAIN
Comptant ..
ferme
£ 482 15/-
5/-
3 mois !
£ 184 -/-
5/-
-Z-
FER
Comptant ..
cai.ne
£51/3
3d
8 mois......
£ 52/-
2% d
aen
pri x comparés avec ceux de la deuxième Bourse
au 30 octobre 1913.
NEW-YORK, 31 OCTOBRE
Cuivre Standard disp.
— décembre
A malgamat. Cop. ..
Fer
CHICAGO, 31
{. 8C J0U
15 62
15 97
72 1/2
15 75
{. P&ZGRDZNT
15
16
73
15
87
25
3 8
75
OCTOBRE
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sur.
C. DU I0UR
c. PRECED
Décembre.
86 4/4
86 -/-
Mai
90 3/4
90 7/8
Décembre.
70 1/4
70 1/4
Mai
71 4/4
71 5'8
Octobre...
10 50
10 47
Janvier...
10 61
10 65
DÉLÉGATION D’INSTITUTEURS
A LA PRESIDENCE DU CONSEIL
M. Barthou, président du Conseil, a reçu
hier après-midi les membres du bureau de
la Fédération des Amicales d’instituteurs et
d’institutrices publics de France et des Co
lonies.
Les délégués ont demandé la modification
du décret relatif au choix des manuels sco
laires en introduisant les conseillers départe-
mentaux et des instituteurs et des institutri
ces au sein de la Commission départementale
devant examiner les livres choisis par les
maîtres et en décidant que lorsque cette
Commission ou le recteur n’accepteront point
tel ou tel ouvrage, celui-ci sera renvoyé pour
nouvel examen devant la réunion cantonale
des instituteurs.
M. Brthou a répondu que rien ne faisait
obstacle à la réalisation des desiderata des
instituteurs et qu’il était disposé à modifier
le décret en ce sens après avis du Conseil
Supérieur de l’instruction publique.
ARRESTATION D’UN BANQUIER
La police vient d’arrêter, à son domicile
de la rue Rossini, un banquier qui fait l’ob
jet de nombreuses plaintes en escroquerie.
L’entreprise qu’il dirigeait avait huit suc
cursales en province.
Le montant des détournements s'élève
400,000 francs.
à
RETOUR DE M.LUTAUD A ALGER
Alger. — M. Lutand, gouverneur général
de l’Algérie, est arrivé hier soir, venant de
Marseille par le paquebot Mustapha.
ACCIDENT D'AUTOMOBILE DÉMENTI
M. Caillaux déclare que, contrairement à
la nouvelle publiée par plusieurs journaux,
il n’a été victime d'aucun accident d’automo
bile.
MINISTÈRE DU TRAVAIL
Des médailles d’honneur sont accordées à :
Mlle Léontine Bandry, au Havre, 37 ans de
services chez M. Esbran.
Mlle Marie Gauchy, 42 ans de services chez
M. Rispal.
Mlle Louise Legrain, 49 ans de
dont 30 chez M. Brunschvig.
Mlle Alexandrine Louvel, 40 ans
ces chez Mlle Feuilloley.
Mlle Alexandrine Moy, 37 ans de
Chez M. Rispal.
M. Collais, à Fécamp, 36 ans de
services
de servi-
services
services
Chez M. Joly Acher.
Mlle Croche more, à Etretat, 42 ans de ser
vices chez M. Leleu.
Mlle Decure, à Bolbec, 30 ans de services
Chez M. Daniel.
Mlle Edet, à Bolbec, 31 ans de services chez
M. Mimerel.
an nnHF PvEne::
nU UUiIIE EASSSiIn
DU PARTI RADICAL ET
RADICAL-SOCIALISTE
île bureau du Comité exécutif du parti ra
dical et radical-socialiste s’est reuni sous la
présidence de M. Caillaux.
Le bureau a immédiatement entrepris l’or
ganisation des Commissions qui seront char
gées de mettre a exécution les résolutions du
Longrès de Pau.
LE CONGRÈS DU PARTI
RÉPUBLICAIN SOCIALISTE
GRENOBLE. — Aujourd’hui commenceront
les travaux du troisième congrès national du
parti républicain socialiste.
DÉVALISÉ DANS LE MÉTRO
M. René Chotard, entrepreneur de travaux
publics à Choisy-le-Roi, a été dévalisé dans
le Métro ; on lui a volé son portefeuille qui
contenait une somme de 21,000 francs en
billets de banque.
---------
LES AFFAIRES DU MAROC
RABAT.— On mande d’Agadir que le Friant
a bombardé le 28 courant avec succès les
tribus Kuma, voisines de l’embouchure de
l’Oued Souss, point de refuge des dissidents
qui ont attaqué un poste le 27.
DRAME DE LA JALOUSIE
REIMS. — Léon Duchene, 32 ans, au cours
d’une scène de jalousie, a frappé sa maî
tresse une nommée Louise Fortier, 22 ans,
de cinq coups de couteau.
La victime a été transportée dans un état
grave à l’hôpital.
Le meurtrier a été arrêté.
LA COUPE POMMERY
STETTIN. — L’aviateur Gilbert a atterri à
Pueiniz, en Poméranie, à 3 h. 45 de l’après-
midi.
LE MAUVAIS TEMPS
ZETTE.— Le mauvais temps persiste. Jeudi,
la foudre a tué à Frontignan, nn nommé
Vincent, âgé de 28 ans, père de trois en
fants, qui s’était mis à l’abri sous un oli
vier.
PRÉCOCE MEURTRIER
nommé
URENOBLE.— Un valet de ferme. —
Ducret, âgé de seize ans, vient de tuer à
coups de fusil un des fils de son
Charles Chevrier, âgé de trois ans.
Le précoce meurtrier a été arrêté ; il ne
semble pas se rendre compte de l’horreur
de son crime.
patron,
wroncerrenecgepooame
DOUBLE CONDAMNATION D’UN PRÊTRE
MONTAUBAN. — M. Pechberty, 43 ans, curé
de la Madeleine, près de Montpezat, avait
été condamné, le 5 juillet dernier, à quinze
jours de prison pour avoir frappé l'institu
trice du village.
Après avoir nié à l’audience, le curé avait
avoué le fait, alors qu’il purgeait sa peine à
la prison.
Poursuivi devant le tribunal correctionnel
à propos de cette même affaire.
• 2* 3 .YYY —11Y —P19 - -x- -
nation de temoins; le curé Pechberty ; été
, pour subor-
chberty a été
condamné à huit jours de prison et son
chantre, nommé Gaillard, à 100 fr. d’amende
avec sursis.
ACCIDENT DE DILIGENCE
BEZIERS. — Une diligence ayant heurté un
rail des tramwsys électriques, versa, et
huit voyageurs furent blessés. Le postillon
est actuellement dans un état désespéré,
US AFFAIRES D'ORIENT
L’Agitation albanaise
CETTIGNÉ. — On signale une certaine agi
tation des populations albanaises.
Des groupements se forment sur la rive
gauche du Drin.
Information démentie
La légation de Bulgarie déclare qu’aucun
officier bulgare n’a été chargé de provoquer
M. Pierre Loti.
Le lieutenant Torcom, qui l’a fait de sa
propre initiative, est d’ailleurs d’origine ar
ménienne ; il a agi à titre individuel et sans
avoir à se couvrir d’aucun mandat.
LES ÉLECTIONS EN ITALIE
Rome. — Le sous secrétaire d’Etat de la
guerre, qui a été battu aux élections de di
manche dernier, vient de donner sa démis
sion.
Succédant au président Madero, qui lui-
même avait renversé Porfirio Diaz, le pré
sident Huerta ne fut point reconnu par les
Etats-Unis. Et comme il avait essayé, mais
sans succès, de s’imposer par la manière
forte, il a bien fallu recourir, au Mexique,
à une élection présidentielle dont le scru
tin s’est ouvert dimanche dernier.
On n’en connaît pas encore le résultat.
Mais on estime, d’après une dépêche venue
de Mexico et transmise de New-York, que,
contrairement à ce que l’on avait dit tout
d’abord, le nombre des votants aura peut-
être été suffisant pour rendre le scrutin
valable. En ces conditions, le ministre des
affaires étrangères du Mexique a déclaré
que si les généraux Huerta et Blanquet,
candidats à la présidence et à la vice-prési
dence, étaient élus, le Congrès déclarerait
nulle l’élection du général Huerta et que
le général Blanquet prendrait la présidence
jusqu’à la nouvelle élection. On sait
d’ailleurs que le général Huerta a déclaré
lui-même que, s’il était élu, il n’accepterait
pas la présidence.
Cette solution est-elle de nature à rame
ner le calme et l’ordre dans la République
mexicaine, et l’élimination du général
Huerta, par cette démission plus ou moins
volontaire, fera-t-elle disparaître ses parti
sans ? On l’ignore.
Mais, si les troublespersistent.il apparaît
bien que les Etats-Unis sont résolus à inter
venir. Le président Wilson a cependant dé
claré avant-hier que les intentions politi
ques du Cabinet de Washington ne seront
connues qu’après la publication des résul
tats de l’élection mexicaine.
D’autre part, le chargé d’affaires des
Etats-Unis annonce que les membres du
corps diplomatique, à Mexico, critiquent
sévèrement la politique du laissez-faire des
Etats-Unis et rendent ce pays responsable
du meurtre de leurs nationaux. Cette affir
mation ne peut avoir pour effet que de pré
parer l’opinion américaine à l’intervention
souhaitée. Et comme le général Huerta, en
laissant la présidence à M. Blanquet, serait
résolu à se mettre lui-même à la tête de
l’armée, on assure que cette éventualité
--- ----- mal nnnnaillie à Washington
DtidIt dUBL lirai a vv uc--- -- .
que celle d’une prolongation de la dictature
actuelle.
En tout cas, les Etats-Unis ont demandé
à l’Europe de ne prendre aucune décision à
l’égard du Mexique, aussi longtemps qu’ils
n’en auront pas pris une eux-mêmes, — et
l’on annonce que la France, que l’Angle-
terre et que l’Allemagne, répondant à la
demande de M. Bryan, secrétaire d’État à
Washington, ont fait savoir qu’elles n’arrê
teraient point leur ligne de conduite avant
d’avoir échangé des vues entre elles et avec
les Etats-Unis.
Il y a, dans cette décision, un fait impor
tant et qu’il importe de souligner.
Le président Woodrow Wilson a sans
doute pris soin de donner quelques expli
cations rassurantes et, dans le discours
qu’il vient de prononcer à Mobile, il a dé
claré : « Je désire profiter de cette occasion
pour dire que les Etats-Unis ne chercheront
plus à acquérir un pouce de territoire par
voie de conquête ». Mais, tout de même,
les puissances n’en ont pas moins reconnu
les droits spéciaux auxquels prétendent les
Etats-Unis, en subordonnant leur action à
celle du cabinet de Washington.
C’est une nouvelle application de la doc
trine de Monroë,une nouvelle manifestation
du principe qu’elle proclame : « L’Améri
que aux Américains », en vertu duquel les
publique en refusant ses invitations lors de
ses voyages dans les Bouches-du-Rhône,
dans la Haute-Garonne et dans les Landes.
L’ordre du jour voté par la Fédération de
la Seine ne répare donc rien et ne fait plutôt
que souligner l’inconvenance des congres
sistes de Pau. La responsabilité du Congrès
et de ses dirigeants subsiste tout entière dans
ce que M. Louis Martin, député du Var, qua
lifie « une faute d’un joli calibre et une dé
plorable injustice ».
jambe droite. Il a été transporté à l’hôpital
civil de Versailles La place a été prévenue
et l’appareil est gardé militairement.
Pendant ce temps Stœffler a dégagé les dé
bris de son appareil qui étaient pris dans les
arbustes près du bassin.
(Le Temps)
LES AFFAIRES D'ORIENT
M. Ghenadief à Paris
M. Ghenadief, ministre des affaires étran
gères de Bulgarie, a été reçu hier après-midi,
à trois heures, au quai d’Orsay, par M. Ste
phen Pichon.
L’Italie et la Grèce
Constantinople, 31 octobre.
On apprend ici que le cabinet italien a fait
sonder le gouvernement grec en vue d’un
rapprochement et d’une politique à longue
portée. Il s’agirait de s’entendre, Italie, Au
triche, Grèce et Roumanie pour former en
Orient un groupement contre les Etats sla
ves et l’influence russe.
Le cabinet d’Athènes est resté très réservé
et très circonspect en présence de ces ouver
tures. Peut-être faut-il attribuer à cette froi
deur les dispositions plus antigrecques du
gouvernement italien dans la question de
t’Epire.
La mission militaire allemande en Turquie
Constantinople, 31 octobre.
L’iradé sanctionnant l’accord turco-alle-
mand concernant l’envoi d’une mission mi
litaire allemande, sous les ordres d’un géné
ral pour la réorganisation de l’armée avec
pouvoirs étendus a paru aujourd’hui.
Les emprunts bulgares
Vienne, 31 octobre.
Le ministre des finances bulgare, M. Tont-
Une Aventurière de haut vol
M. Tortat, juge d’instruction, vient de faire
arrêter et a interrogé jeudi une aventurière
de haut vol, Camille Dupré, âgée de trente-
huit ans. Elle a refusé de faire connaître son
adresse, et le juge ignore même si elle lui a
donné son vrai nom.
Elle a commis quantité d’escroqueries,
dont on connaît quelques-unes, sous les
noms les plus divers. Elle était générale
ment connue sous le nom de Dupre d’Uvil-
liera de Lavernay. Elle se disait « Dame
de France », affirmait être chevalier de la
Légion-d’Honneur, disait avoir un frère of
ficier supérieur à Brazzaville, être proprié
taire en Bourgogne, avoir 50,000 francs de
revenus et plus de 500,000 francs d’hérita
ges sûrs. Tout dernièrement, elle se donnait
comme cousine du comte de Mortemart,
puis se transformait en comtesse de Morte
mart.
Citons ses escroqueries les plus récentes :
300 francs à un hôtelier de la rue Baudin ;
650 francs à la concierge du numéro 144 de
la rue de Courcelles ;
3,000 francs au docteur Pazot, 218, boule
vard Saint-Germain ;
3,000 francs à une cuisinière, Mme Jeanne
Birman, 53, rue de Boulinvilliers.
Pour escroquer cette dernière, elle lui dit
qu’elle venait de vendre à Rothschild un Mu-
rillo et un Millet, l’an 500,000 francs, l’autre
300,000 francs.
Ma concierge m’a perdu un papier dont j’ai
absolument besoin pour conclure la vente, dit-
elle a Mme Birman. Elle le trouvera incessam
ment. J’aurais besoin, d’ici là, de 3,000 francs.
Pouvez-vous me les avancer pour quelques
jours ?
Mme Birman y consentit et il est probable
qu'elle ne les reverra plus jamais.
L’aventurière a refusé de répondre aux
questions du juge. Elle s’est bornée à décla
rer qu’elle avait de l’argent à toucher, mais
n’a pas voulu donner le nom des personnes
qui devaient le lui verser.
Square SAINT-ROCH. — De 16 à 17h. Concert par
la Musique du 129» Régiment d’infanterie
Grand-Theatre. — En matinée et soirée. Re
présentation théâtrale.
Théatre-Girque OMNIA. — En matinée et soirée
séances de Cinéma Pathé frères.
Cinéma-Gaumont. — Matinée et soirée.
KURSAAL-CINÉMA. — En matinée et soirée, séan
ces de Cinéma.
FOLIES-BERGÉRE. — En matinée et en soirée, re
présentations de comédie.
Grande Taverne.— Académie de billard, grands
concerts.
Brasserie Universelle. — Apéritif-concert et
soirée musicale.
Sanvic. — A la Mairie. — A 9 h. 1/2, Réa
nion du Conseil municipal.
Bléville. — A la Mairie. —A 10 h. Installation
du Conseil municipal.
Grandcamp. — Foire.
Çriquetot-TEsneval. — Foire.
PAR-CI, PAR-LA
Américains sont intervenus à Cuba
et
chef, déclare à la ‘A
Bulgarie ne songe pas ac
rir la ligne bulgare des
orientaux.
Pr - libre que la
n i à acqué-
cumins de fer
financières doi-
De difficiles négociations
vent encore être engagées auparavant entre
la Bulgarie, la dette publique ottomane et la
régie des tabacs.
Le ministre ajoute que lorsqu’il aura mené
à bien la question d'un emprunt de 30 mil
lions de bons du Trésor à Vienne, il se ren-
dra à Paris pour y négocier le placement
d'wn emprunt bulgare de 250 à 300 millions
de francs.
Le délégué albanais à la Commission
internationale de contrôle
Valions, 31 octobre.
Mufid bey, ministre des affaires étrangères
du gouvernement provisoire de Y*— ’ 5
donné sa démission.
Il a été nommé délégué à la Commission
internationale de contrôle.
Chez les Mineurs
L’initiative prise par le comité internatio
nal des mineurs de réunir en conférence à
Paris les représentants de la Fédération des
travailleurs du sous-sols et les délégués de la
fédération dissidente des mineurs de houille
pour essayer de refaire en France « l’unité
minière », n'a donné aucun résultat.
Après deux réunions strictement privées,
présidées par M. Smilie, secrétaire du comi
té international, il a été reconnu qu’il serait
impossible de trouver une formule de con
ciliation. Les délégués étrangers avaient
d’ailleurs, dès le début, déclaré que le comi
té international n’intervenait qu’à titre offi-
deux, et par simple camaraderie, mais qu’il
ne pouvait trancher la question ni imposer
une décision.
Quand M. Lamendin eût exposé la thèse
des syndicats dissidents, M. Bartuel, secré
taire de la fédération des travailleurs du
sous-30l adhérente à la C. G. T., fit observer
INFORMATIONS
que le aifférenu -orC deusio
nationales ne pouvait é..O arbitré que par la
C.G.T. Et il engagea la fédération des ml-
neurs de houille à en appeler à la commis-
Le Ministre de la Guerre à Calais
Le ministre de la guerre s’est rendu hier à
Calais-Maritime, accompagné du général Le
grand, premier chef d’état-major de l’armée,
du général Mangin, directeur de l’artillerie ;
du général Grazziani, chef de son cabinet, et
de plusieurs officiers, pour assister à des
exercices de tir.
LES TROUBLES AU MEXIQUE
New York. — Une dépêche de Nogalès
(Mexique) annonce que le général Gonzalès
pendant l’attaque de la ville de Monterrey a
pris aux troupes du général Huerta, 4 ca
nons, 6 mitrailleuses, 8 trains de munitions,
plus 1,000 rifles autant de selles et de harna
chement et 400,000 cartouches.
Un général, un grand nombre d’officiers
et quatre cents soldais de Huerta ont été.
tués.
Les constitutionnalistss ont commencé des
opérations militaires contre les capitales de
Chiahua et Guliacan.
Manifestations contre le Maintien de la Classe
On communique la note suivante :
M. Louis Barthou, président du Conseil, a
reçu hier matin M. Bachimont, député de
l’Aube, qui venait lui transmettre une mo
tion volée à la fédération radicale socialiste
de l’Aube et par le Congrès radical socialiste
de Pau, demandant au gouvernement d’user
de larges mesures de clémence en faveur des
soldats condamnés à la suite des manifesta
tions relatives au maintien de la classe sous
les drapeaux.
M. Bachimont a fait appel aux sentiments
de générosité du gouvernement. M. Barthou
a répondu que le souci du maintien de la
discipline dans l’armée imposait au gouver
nement des obligations auxquelles il ne pou
vait se soustraire, mais que le ministre de la
guerre, tenant compte des regrets manifes
tés par les coupables et de leur conduite, a
déjà pris des mesures individuelles pour at
ténuer ou effacer les conséquences des sanc
tions encourues.
Il continuera à user, dans ce sens, de la
bienveillance la plus large pour répondre
aux sentiments dont M. Bachimont s’est fait,
à plusieurs reprises, l’interprète.
c’est une démonstration de cette politique
d’expansion panaméricaine que les Etats-
Unis n’ont cessé de poursuivre.
Th. Vallée.
gsarmcenae z er rane r en aresaazneas anaat*
LA FAUTE IRRÉPARABLE
Une Croisière de M. de Monzie
dans la Méditerranée
M. de Monzie, après avoir visité dans la
matinée une partie des ports de la Méditer
ranée, a pris congé du préfet et des autorités
marseillaises et s'est embarqué à onze heures
à bord du paquebot Gallia, de la Compagnie
Sud-Atlantique, pour effectuer une croisière
dans la Méditerranée.
Le sous-secrétaire d’Etal à la marine mar
chande est accompagné de MM. Pénissat, ad
ministrateur général de la marine à Mar
seille ; Cablat, chef du personnel au sous-
secrétariat d’Etat ; Giraud, chef du cabinet ;
diverses notabilités marseillaises, les mem
bres du Conseil d’administration de la Com
pagnie Sud-Atlantique ; en tout deux cents
invités.
Le Gallia se rend à Alger. De là, M. de Mon
zie et les personnes qui l’accompagnent par
tiront après-demain pour Palerme, Naples, et
reviendront à Marseille.
Chez Euterpe
M. Messager casse les car
reaux.
(Les journaux J
Le torchon brûle à l'Opéra
Depuis quelque temps, c'est notoire,
On s'y battit. On s'y battra.
Le souflet y refleurira.
Le torchon brûle à /'Opéra.
La chronique a conté l’histoire.
Aux journaux Monsieur Messager
— Qui n’est pas de paix — dit sa plainte
Et sec, entend déménager
D’un pied furieux et léger
Aux journaux, Monsieur Messager
A conté ses peines sans feinte.
Potins, scandales annoncés
Couvent donc à l’Académie
De musique ; et voilà lancés
Des mots de colère embrasés.
Or, la Maison que vous savez
Est le temple... de l’Harmonie.
ALBERT-HERRENSCHMIDT.
===-=--= — r& e —
Conseil Municipal du Havre
Réunion du Conseil municipal à l’Hôtel de
Ville, mercredi prochain,. 5 novembre, à 8 h. 1/i
du soir.
ORDRE DU JOUR :
1. 4 e Session ordinaire, nomination des secré
taires ;
2. Communications ;
3. Questions et propositions ;
4. Impressions pour les services municipaux
cahier des charges : rapport ;
5. Bulletin municipal, impression, cahier de?
charges : rapport ;
6. Budgets et comptes, impression, cahier des
charges : rapport ;
7. Fournitures de bureau pour les services mu
nicipaux, cahier des charges : rapport ;
8. Contentieux, questions diverses ;
9. Pensions de retraite ;
10. Demandes de secours ;
l{. Caisse d’Epargne, Conseil des directeurs, re
nouvellement partiel ;
12. Bourses dans les lycées de garçons et de
filles, rectifications ; - '
Organisations 13. Ecole supérieure de Commerce ; demandes
. -5 ri a hancno • poyno' :
sion confédérale des conflits.
Les représentants des Syndicats du Nord
et du Pas-de-Calais, interrogés par le prési
dent, déclarèrent qu’ils n’accepteraient ja
mais l’arbitrage de la C. G. T.
C’est alors que la conférence vota, sur la
proposition des délégués anglais, une mo
tion dont voici le sens :
Considérant que, de la discussion qui s’est
poursuivie, il ne peut être prévu de possibilité
d’entente pour l’instant, le Comité déclare que les
délibérations sont suspendues.
Si, dans l’avenir, les deux fractions françaises
font appel au Comité international, il intervien
dra à ce moment.
La motion fut adoptée.
La conférence fut ensuite déclarée close
après le vote d’une modification aux cartes
de transfert international et après que les
délégués se furent levés pour saluer la
mémoire des victimes faites par les récentes
catastrophes minières d’Angleterre et d’Amé-
que.
LES FEUILLETONS
DU
Petit Havre
de bourses : rapport ;
44. Lycée de Versailles, demande de bourse :
rapport ;
35. Service militaire, affaires diverses ;
16. ainitière communal, concessions à perpé
tuité, entretien, zature des contrats.
Les Marcs de Pommes
Nous avons annoncé que M. le maire allait
prendre un arrêté en vue de réglementer le
transport des marcs de pommes.C’est aujour
d’hui chose faite. Voici d’ailleurs les termes
de cet arrêté que M. le sous-préfet a déclaré
exécutoire à partir du 31 octobre 1913. .
« Le maire de la ville du Havre, officier de
la Légion-d’Honneur,
» Considérant que, dans l’intérêt de la sa
lubrité publique, il y a lieu d’empêcher les
déversements des marcs de pommes sur la
voie publique le plus souvent opérés clan
destinement pendant la nuit ;
» Vu la loi du 5 avril 1884,
» Arrête :
» Article premier. — Le transport des
marcs de pommes est interdit sur le territoi
re de la ville du Havre, de 5 heures du soir
à 8 heures du matin.
Art. 2. — M. le commissaire central est
chargé d’assurer l’exécution du présent ar
rêté.
En l’Hôtel de Ville du Havre,le 29 septembre 1913.
MORGAND, adjoint.
La Fédération radicale et radicale socialiste
de la Seine, après avoir entendu mercredi le
compte rendu fait par son président, M.
Bonnet, du Congrès de Pau, a voté un ordre
du jour par lequel elle se déclare «pleine
de confiance dans le loyalisme du chef de
l’Etat » et proclame que « conformément à
la tradition républicaine, elle place la per
sonnalité du président de la République en
dehors et au-dessus des luttes politiques et
des querelles de partis ». Ainsi la Fédération
de la Seine s’est efforcée, pour ce qui la con
cerne, de se dégager de toute solidarité avec
les votants de la motion Bouyssou.
Mais il n’en reste pas moins que cette mo
tion, véritable agression contre le chef de
l’Etat, tant par les commentaires perfides et
violents dont l’accompagna le député des
Landes que par son texte même « signalant
à la vigilance des militants toutes les velléi
tés de politique personnelle », fut adoptée
sans aucune opposition, et sans que per
sonne demandât à la combattre. Tous les té-
moignagos sont conformes, et nous avons
particulièrement (Dépêche de Toulouse du 26
octobre) celui de M. Pelletan qui présidait la
scandaleuse séance. Et il n’en reste pas
moins que la tentative faite le lendemain
par quelques-uns pour effacer le vote de la
veille échoua devant l’hostilité des Pelletan,
des Bepmale et des Bouyssou, qui avaient,
tous les trois, déjà manifesté clairement leur
sentiment à l'égard du président de la Ré-
Mo Caillaux échappe à un Accident
M. Caillaux, ancien président du Conseil,
se rendait à la chasse, à Saint-Pierre-des-Or-
mes (Sarthe). Deux amis l'accompagnaient.
A un carrefour, un cheval attelé à une car
riole, qui s’était emballé aux appels de
trompe, s’est jeté dans l’auto.
Le chauffeur, M. Arthur Carlier, a tenté
d’éviter la collision en faisant un brusque
virage. Il n’a pu cependant éviter le choc,
qui a été extrêmement violent. La carriole
a été démolie. Son conducteur, M. Poisson
fils, charcutier à Saint-Vincent-des-Prés, pro
jeté à plusieurs mètres, n’a heureusement
reçu qu’une légère blessure au front.
L’auto a subi de graves avaries, mais ni
l’ancien président, ni ses amis, ni son chauf
feur n’ont été blessés.
Nous commencerons Demain
Dimanche la publication en feuilleton
d’une œuvre toute nouvelle, dont
nous sommes heureux d’offrir la pri
meur à nos lecteurs
La Retraite militaire aura lieu
Hundi seir
Par suite de la fête de la Toussaint, la re
traite militaire qui a lieu habituellement le
samedi soir, est reportée au lundi 3 novem
bre. . . ,
Elle suivra l’itinéraire suivant :
3e canton : Hangar G, rues de la Gironde,
Bellot, boulevard Amiral-Mouchez, rues Du
mont-d’Urville, de la Vallée, p lace Char les-
Humbert, rues Gustave -Brindeau, Denis Pa
pin, Berthelot, Demidoff, cours de la Repu
blique, boulevard de Strasbourg, Hôtel —
Gouverneur, caserne Kléber.
PAR
paul de GARROS
Nos Communications
par Chemin de fer
tel est le titre de ce roman, qui est
aussi attrayant par l’élégance du
style que passionnant par les raffi-
nements de l’intrigue.
L’Aviateur allemand Stœffler
fait une chute
L’aviateur allemand Stœffler avait quitté
Villacoublay en compagnie de son mécani
cien, hier matin, à deux heures, pour con
courir pour le prix de 109,000 marks, créé
en Allemagne pour être remis à l’aviateur
qui, avant hier minuit, aura effectué en li
gne droite un parcours supérieur à celui de
Brindejonc des Moulinais,c’est-à-dire de 1,380
kilomètres (Paris-Varsovie).
Cette tentative a eu une fin malheureuse.
On nous annonce de Versailles qu’au mo
ment où l’appareil passait au-dessus du châ
teau de Versailles, à 100 mètres de hauteur
environ, il capota et vint s’écraser dans le
parc, à dix mètres du bassin de Latone, près
du Tapis-Vert. Le pilote Stœffler a été relevé
indemne, mais son passager est blessé a la
Journée du Dimanche 2 Novembre 1913
Le Havre.
Au Muséum d’Histoire Naturelle. — Exposition
de poissons exotiques et de tortues aquatigues-
vivants.
Salle Franklin.— A 14 h. 4/2, Bal de la “Société
de Secours Mutuels des Chambres Syndicales Ou
vrières ».
Hôtel des Sociétés. — A 14 h. 30» Matinée dan-
saute de Mudern-Stjile.
A la suite de l’accident survenu récem-
ment au tunnel Beauvoisine, le Conseil gé
néral de la Seine-Inférieure et la Chambre
de commerce du Havre, ont pris desdeliDe:
rations ou formulé des vœux pour réclamer
la prompte réalisation de la seconde ligne
du Havre à Paris par traversée de la Seine.
M Siegfried a prévenu M. le Ministre des
Travaux Publics qu’il l’interpellerait à la ren
trée des Chambres sur les moyens à prendre
afin de hâter la procédure parlementaire, et
ensuite l’exécution du projet. .
De son côté, M. Ancel, député, se faisant
l’écho de l’émotion que nos communications
avec Paris a causé dans notre région, a ecr
à M. Claveille, directeur des chemins de tm
de l’Etat, pour le prier de faire toutce.g"
est en son pouvoir pour assurer, par le don
blement de la ligne Mottevilles-Glèrespi
possession d’une voie de secours “ I sane
en attendant la mise en service de a 8a,
dite du S.-O. dont la construction sera Torce
ment longue. déouté a de
Par la même occasion, M. le CP4
mandé à la direction quelques explication
sur les raisons uni ont motivé le ralenWf
(6 Pages)
Samedi I* Novembre 1943
Année
r H,795
tkeeas
Pages)
5 Centimes
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Adresser tout ce qui concerne l’Administration
à M. O. RANDOLET
35, Rue Fontanelle, 85
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
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4ssnanaa*rear*9/s1a 29 R2* E RE1 24RR
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Le Petit Havre
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Adresser tout ce qui concerne la Rédaction
à M. HIPPOLYTE FÉNOUX
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Bureau du Journal, 112, bould de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
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ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
ABONNEMENTS
Trois Mois
Six Mois
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Le Havre, la Seins-Inférieure, l’Eure ।
l’Oise et la Somme
Autres Départements............
Union Postale
U On t'abonna également, SANS FR^S, dans tous les Bureaax
5======
| Dernière Heure |
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DÉPÊCHES COMMERCIALES
NEW-YORK, 31 OCTOBRE
Cotons. : décembre, hausse 16 points ;
janvier, hausse 16 points ; mars, hausse
16 points; mai, hausse 18 points. — Ferme,
Cafés t baisse 16 à 21 points.
Los Etats-Unis
0118 Mexique
METAUX
LONDRES, 31 Octobre, Dévéche de 4 h. 30
CUIVRE
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
Comptant. .i
ferme
£ 73 10/-
-/-
8 mois
£ 72 1,6
5/-
ETAIN
Comptant ..
ferme
£ 482 15/-
5/-
3 mois !
£ 184 -/-
5/-
-Z-
FER
Comptant ..
cai.ne
£51/3
3d
8 mois......
£ 52/-
2% d
aen
pri x comparés avec ceux de la deuxième Bourse
au 30 octobre 1913.
NEW-YORK, 31 OCTOBRE
Cuivre Standard disp.
— décembre
A malgamat. Cop. ..
Fer
CHICAGO, 31
{. 8C J0U
15 62
15 97
72 1/2
15 75
{. P&ZGRDZNT
15
16
73
15
87
25
3 8
75
OCTOBRE
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sur.
C. DU I0UR
c. PRECED
Décembre.
86 4/4
86 -/-
Mai
90 3/4
90 7/8
Décembre.
70 1/4
70 1/4
Mai
71 4/4
71 5'8
Octobre...
10 50
10 47
Janvier...
10 61
10 65
DÉLÉGATION D’INSTITUTEURS
A LA PRESIDENCE DU CONSEIL
M. Barthou, président du Conseil, a reçu
hier après-midi les membres du bureau de
la Fédération des Amicales d’instituteurs et
d’institutrices publics de France et des Co
lonies.
Les délégués ont demandé la modification
du décret relatif au choix des manuels sco
laires en introduisant les conseillers départe-
mentaux et des instituteurs et des institutri
ces au sein de la Commission départementale
devant examiner les livres choisis par les
maîtres et en décidant que lorsque cette
Commission ou le recteur n’accepteront point
tel ou tel ouvrage, celui-ci sera renvoyé pour
nouvel examen devant la réunion cantonale
des instituteurs.
M. Brthou a répondu que rien ne faisait
obstacle à la réalisation des desiderata des
instituteurs et qu’il était disposé à modifier
le décret en ce sens après avis du Conseil
Supérieur de l’instruction publique.
ARRESTATION D’UN BANQUIER
La police vient d’arrêter, à son domicile
de la rue Rossini, un banquier qui fait l’ob
jet de nombreuses plaintes en escroquerie.
L’entreprise qu’il dirigeait avait huit suc
cursales en province.
Le montant des détournements s'élève
400,000 francs.
à
RETOUR DE M.LUTAUD A ALGER
Alger. — M. Lutand, gouverneur général
de l’Algérie, est arrivé hier soir, venant de
Marseille par le paquebot Mustapha.
ACCIDENT D'AUTOMOBILE DÉMENTI
M. Caillaux déclare que, contrairement à
la nouvelle publiée par plusieurs journaux,
il n’a été victime d'aucun accident d’automo
bile.
MINISTÈRE DU TRAVAIL
Des médailles d’honneur sont accordées à :
Mlle Léontine Bandry, au Havre, 37 ans de
services chez M. Esbran.
Mlle Marie Gauchy, 42 ans de services chez
M. Rispal.
Mlle Louise Legrain, 49 ans de
dont 30 chez M. Brunschvig.
Mlle Alexandrine Louvel, 40 ans
ces chez Mlle Feuilloley.
Mlle Alexandrine Moy, 37 ans de
Chez M. Rispal.
M. Collais, à Fécamp, 36 ans de
services
de servi-
services
services
Chez M. Joly Acher.
Mlle Croche more, à Etretat, 42 ans de ser
vices chez M. Leleu.
Mlle Decure, à Bolbec, 30 ans de services
Chez M. Daniel.
Mlle Edet, à Bolbec, 31 ans de services chez
M. Mimerel.
an nnHF PvEne::
nU UUiIIE EASSSiIn
DU PARTI RADICAL ET
RADICAL-SOCIALISTE
île bureau du Comité exécutif du parti ra
dical et radical-socialiste s’est reuni sous la
présidence de M. Caillaux.
Le bureau a immédiatement entrepris l’or
ganisation des Commissions qui seront char
gées de mettre a exécution les résolutions du
Longrès de Pau.
LE CONGRÈS DU PARTI
RÉPUBLICAIN SOCIALISTE
GRENOBLE. — Aujourd’hui commenceront
les travaux du troisième congrès national du
parti républicain socialiste.
DÉVALISÉ DANS LE MÉTRO
M. René Chotard, entrepreneur de travaux
publics à Choisy-le-Roi, a été dévalisé dans
le Métro ; on lui a volé son portefeuille qui
contenait une somme de 21,000 francs en
billets de banque.
---------
LES AFFAIRES DU MAROC
RABAT.— On mande d’Agadir que le Friant
a bombardé le 28 courant avec succès les
tribus Kuma, voisines de l’embouchure de
l’Oued Souss, point de refuge des dissidents
qui ont attaqué un poste le 27.
DRAME DE LA JALOUSIE
REIMS. — Léon Duchene, 32 ans, au cours
d’une scène de jalousie, a frappé sa maî
tresse une nommée Louise Fortier, 22 ans,
de cinq coups de couteau.
La victime a été transportée dans un état
grave à l’hôpital.
Le meurtrier a été arrêté.
LA COUPE POMMERY
STETTIN. — L’aviateur Gilbert a atterri à
Pueiniz, en Poméranie, à 3 h. 45 de l’après-
midi.
LE MAUVAIS TEMPS
ZETTE.— Le mauvais temps persiste. Jeudi,
la foudre a tué à Frontignan, nn nommé
Vincent, âgé de 28 ans, père de trois en
fants, qui s’était mis à l’abri sous un oli
vier.
PRÉCOCE MEURTRIER
nommé
URENOBLE.— Un valet de ferme. —
Ducret, âgé de seize ans, vient de tuer à
coups de fusil un des fils de son
Charles Chevrier, âgé de trois ans.
Le précoce meurtrier a été arrêté ; il ne
semble pas se rendre compte de l’horreur
de son crime.
patron,
wroncerrenecgepooame
DOUBLE CONDAMNATION D’UN PRÊTRE
MONTAUBAN. — M. Pechberty, 43 ans, curé
de la Madeleine, près de Montpezat, avait
été condamné, le 5 juillet dernier, à quinze
jours de prison pour avoir frappé l'institu
trice du village.
Après avoir nié à l’audience, le curé avait
avoué le fait, alors qu’il purgeait sa peine à
la prison.
Poursuivi devant le tribunal correctionnel
à propos de cette même affaire.
• 2* 3 .YYY —11Y —P19 - -x- -
nation de temoins; le curé Pechberty ; été
, pour subor-
chberty a été
condamné à huit jours de prison et son
chantre, nommé Gaillard, à 100 fr. d’amende
avec sursis.
ACCIDENT DE DILIGENCE
BEZIERS. — Une diligence ayant heurté un
rail des tramwsys électriques, versa, et
huit voyageurs furent blessés. Le postillon
est actuellement dans un état désespéré,
US AFFAIRES D'ORIENT
L’Agitation albanaise
CETTIGNÉ. — On signale une certaine agi
tation des populations albanaises.
Des groupements se forment sur la rive
gauche du Drin.
Information démentie
La légation de Bulgarie déclare qu’aucun
officier bulgare n’a été chargé de provoquer
M. Pierre Loti.
Le lieutenant Torcom, qui l’a fait de sa
propre initiative, est d’ailleurs d’origine ar
ménienne ; il a agi à titre individuel et sans
avoir à se couvrir d’aucun mandat.
LES ÉLECTIONS EN ITALIE
Rome. — Le sous secrétaire d’Etat de la
guerre, qui a été battu aux élections de di
manche dernier, vient de donner sa démis
sion.
Succédant au président Madero, qui lui-
même avait renversé Porfirio Diaz, le pré
sident Huerta ne fut point reconnu par les
Etats-Unis. Et comme il avait essayé, mais
sans succès, de s’imposer par la manière
forte, il a bien fallu recourir, au Mexique,
à une élection présidentielle dont le scru
tin s’est ouvert dimanche dernier.
On n’en connaît pas encore le résultat.
Mais on estime, d’après une dépêche venue
de Mexico et transmise de New-York, que,
contrairement à ce que l’on avait dit tout
d’abord, le nombre des votants aura peut-
être été suffisant pour rendre le scrutin
valable. En ces conditions, le ministre des
affaires étrangères du Mexique a déclaré
que si les généraux Huerta et Blanquet,
candidats à la présidence et à la vice-prési
dence, étaient élus, le Congrès déclarerait
nulle l’élection du général Huerta et que
le général Blanquet prendrait la présidence
jusqu’à la nouvelle élection. On sait
d’ailleurs que le général Huerta a déclaré
lui-même que, s’il était élu, il n’accepterait
pas la présidence.
Cette solution est-elle de nature à rame
ner le calme et l’ordre dans la République
mexicaine, et l’élimination du général
Huerta, par cette démission plus ou moins
volontaire, fera-t-elle disparaître ses parti
sans ? On l’ignore.
Mais, si les troublespersistent.il apparaît
bien que les Etats-Unis sont résolus à inter
venir. Le président Wilson a cependant dé
claré avant-hier que les intentions politi
ques du Cabinet de Washington ne seront
connues qu’après la publication des résul
tats de l’élection mexicaine.
D’autre part, le chargé d’affaires des
Etats-Unis annonce que les membres du
corps diplomatique, à Mexico, critiquent
sévèrement la politique du laissez-faire des
Etats-Unis et rendent ce pays responsable
du meurtre de leurs nationaux. Cette affir
mation ne peut avoir pour effet que de pré
parer l’opinion américaine à l’intervention
souhaitée. Et comme le général Huerta, en
laissant la présidence à M. Blanquet, serait
résolu à se mettre lui-même à la tête de
l’armée, on assure que cette éventualité
--- ----- mal nnnnaillie à Washington
DtidIt dUBL lirai a vv uc--- -- .
que celle d’une prolongation de la dictature
actuelle.
En tout cas, les Etats-Unis ont demandé
à l’Europe de ne prendre aucune décision à
l’égard du Mexique, aussi longtemps qu’ils
n’en auront pas pris une eux-mêmes, — et
l’on annonce que la France, que l’Angle-
terre et que l’Allemagne, répondant à la
demande de M. Bryan, secrétaire d’État à
Washington, ont fait savoir qu’elles n’arrê
teraient point leur ligne de conduite avant
d’avoir échangé des vues entre elles et avec
les Etats-Unis.
Il y a, dans cette décision, un fait impor
tant et qu’il importe de souligner.
Le président Woodrow Wilson a sans
doute pris soin de donner quelques expli
cations rassurantes et, dans le discours
qu’il vient de prononcer à Mobile, il a dé
claré : « Je désire profiter de cette occasion
pour dire que les Etats-Unis ne chercheront
plus à acquérir un pouce de territoire par
voie de conquête ». Mais, tout de même,
les puissances n’en ont pas moins reconnu
les droits spéciaux auxquels prétendent les
Etats-Unis, en subordonnant leur action à
celle du cabinet de Washington.
C’est une nouvelle application de la doc
trine de Monroë,une nouvelle manifestation
du principe qu’elle proclame : « L’Améri
que aux Américains », en vertu duquel les
publique en refusant ses invitations lors de
ses voyages dans les Bouches-du-Rhône,
dans la Haute-Garonne et dans les Landes.
L’ordre du jour voté par la Fédération de
la Seine ne répare donc rien et ne fait plutôt
que souligner l’inconvenance des congres
sistes de Pau. La responsabilité du Congrès
et de ses dirigeants subsiste tout entière dans
ce que M. Louis Martin, député du Var, qua
lifie « une faute d’un joli calibre et une dé
plorable injustice ».
jambe droite. Il a été transporté à l’hôpital
civil de Versailles La place a été prévenue
et l’appareil est gardé militairement.
Pendant ce temps Stœffler a dégagé les dé
bris de son appareil qui étaient pris dans les
arbustes près du bassin.
(Le Temps)
LES AFFAIRES D'ORIENT
M. Ghenadief à Paris
M. Ghenadief, ministre des affaires étran
gères de Bulgarie, a été reçu hier après-midi,
à trois heures, au quai d’Orsay, par M. Ste
phen Pichon.
L’Italie et la Grèce
Constantinople, 31 octobre.
On apprend ici que le cabinet italien a fait
sonder le gouvernement grec en vue d’un
rapprochement et d’une politique à longue
portée. Il s’agirait de s’entendre, Italie, Au
triche, Grèce et Roumanie pour former en
Orient un groupement contre les Etats sla
ves et l’influence russe.
Le cabinet d’Athènes est resté très réservé
et très circonspect en présence de ces ouver
tures. Peut-être faut-il attribuer à cette froi
deur les dispositions plus antigrecques du
gouvernement italien dans la question de
t’Epire.
La mission militaire allemande en Turquie
Constantinople, 31 octobre.
L’iradé sanctionnant l’accord turco-alle-
mand concernant l’envoi d’une mission mi
litaire allemande, sous les ordres d’un géné
ral pour la réorganisation de l’armée avec
pouvoirs étendus a paru aujourd’hui.
Les emprunts bulgares
Vienne, 31 octobre.
Le ministre des finances bulgare, M. Tont-
Une Aventurière de haut vol
M. Tortat, juge d’instruction, vient de faire
arrêter et a interrogé jeudi une aventurière
de haut vol, Camille Dupré, âgée de trente-
huit ans. Elle a refusé de faire connaître son
adresse, et le juge ignore même si elle lui a
donné son vrai nom.
Elle a commis quantité d’escroqueries,
dont on connaît quelques-unes, sous les
noms les plus divers. Elle était générale
ment connue sous le nom de Dupre d’Uvil-
liera de Lavernay. Elle se disait « Dame
de France », affirmait être chevalier de la
Légion-d’Honneur, disait avoir un frère of
ficier supérieur à Brazzaville, être proprié
taire en Bourgogne, avoir 50,000 francs de
revenus et plus de 500,000 francs d’hérita
ges sûrs. Tout dernièrement, elle se donnait
comme cousine du comte de Mortemart,
puis se transformait en comtesse de Morte
mart.
Citons ses escroqueries les plus récentes :
300 francs à un hôtelier de la rue Baudin ;
650 francs à la concierge du numéro 144 de
la rue de Courcelles ;
3,000 francs au docteur Pazot, 218, boule
vard Saint-Germain ;
3,000 francs à une cuisinière, Mme Jeanne
Birman, 53, rue de Boulinvilliers.
Pour escroquer cette dernière, elle lui dit
qu’elle venait de vendre à Rothschild un Mu-
rillo et un Millet, l’an 500,000 francs, l’autre
300,000 francs.
Ma concierge m’a perdu un papier dont j’ai
absolument besoin pour conclure la vente, dit-
elle a Mme Birman. Elle le trouvera incessam
ment. J’aurais besoin, d’ici là, de 3,000 francs.
Pouvez-vous me les avancer pour quelques
jours ?
Mme Birman y consentit et il est probable
qu'elle ne les reverra plus jamais.
L’aventurière a refusé de répondre aux
questions du juge. Elle s’est bornée à décla
rer qu’elle avait de l’argent à toucher, mais
n’a pas voulu donner le nom des personnes
qui devaient le lui verser.
Square SAINT-ROCH. — De 16 à 17h. Concert par
la Musique du 129» Régiment d’infanterie
Grand-Theatre. — En matinée et soirée. Re
présentation théâtrale.
Théatre-Girque OMNIA. — En matinée et soirée
séances de Cinéma Pathé frères.
Cinéma-Gaumont. — Matinée et soirée.
KURSAAL-CINÉMA. — En matinée et soirée, séan
ces de Cinéma.
FOLIES-BERGÉRE. — En matinée et en soirée, re
présentations de comédie.
Grande Taverne.— Académie de billard, grands
concerts.
Brasserie Universelle. — Apéritif-concert et
soirée musicale.
Sanvic. — A la Mairie. — A 9 h. 1/2, Réa
nion du Conseil municipal.
Bléville. — A la Mairie. —A 10 h. Installation
du Conseil municipal.
Grandcamp. — Foire.
Çriquetot-TEsneval. — Foire.
PAR-CI, PAR-LA
Américains sont intervenus à Cuba
et
chef, déclare à la ‘A
Bulgarie ne songe pas ac
rir la ligne bulgare des
orientaux.
Pr - libre que la
n i à acqué-
cumins de fer
financières doi-
De difficiles négociations
vent encore être engagées auparavant entre
la Bulgarie, la dette publique ottomane et la
régie des tabacs.
Le ministre ajoute que lorsqu’il aura mené
à bien la question d'un emprunt de 30 mil
lions de bons du Trésor à Vienne, il se ren-
dra à Paris pour y négocier le placement
d'wn emprunt bulgare de 250 à 300 millions
de francs.
Le délégué albanais à la Commission
internationale de contrôle
Valions, 31 octobre.
Mufid bey, ministre des affaires étrangères
du gouvernement provisoire de Y*— ’ 5
donné sa démission.
Il a été nommé délégué à la Commission
internationale de contrôle.
Chez les Mineurs
L’initiative prise par le comité internatio
nal des mineurs de réunir en conférence à
Paris les représentants de la Fédération des
travailleurs du sous-sols et les délégués de la
fédération dissidente des mineurs de houille
pour essayer de refaire en France « l’unité
minière », n'a donné aucun résultat.
Après deux réunions strictement privées,
présidées par M. Smilie, secrétaire du comi
té international, il a été reconnu qu’il serait
impossible de trouver une formule de con
ciliation. Les délégués étrangers avaient
d’ailleurs, dès le début, déclaré que le comi
té international n’intervenait qu’à titre offi-
deux, et par simple camaraderie, mais qu’il
ne pouvait trancher la question ni imposer
une décision.
Quand M. Lamendin eût exposé la thèse
des syndicats dissidents, M. Bartuel, secré
taire de la fédération des travailleurs du
sous-30l adhérente à la C. G. T., fit observer
INFORMATIONS
que le aifférenu -orC deusio
nationales ne pouvait é..O arbitré que par la
C.G.T. Et il engagea la fédération des ml-
neurs de houille à en appeler à la commis-
Le Ministre de la Guerre à Calais
Le ministre de la guerre s’est rendu hier à
Calais-Maritime, accompagné du général Le
grand, premier chef d’état-major de l’armée,
du général Mangin, directeur de l’artillerie ;
du général Grazziani, chef de son cabinet, et
de plusieurs officiers, pour assister à des
exercices de tir.
LES TROUBLES AU MEXIQUE
New York. — Une dépêche de Nogalès
(Mexique) annonce que le général Gonzalès
pendant l’attaque de la ville de Monterrey a
pris aux troupes du général Huerta, 4 ca
nons, 6 mitrailleuses, 8 trains de munitions,
plus 1,000 rifles autant de selles et de harna
chement et 400,000 cartouches.
Un général, un grand nombre d’officiers
et quatre cents soldais de Huerta ont été.
tués.
Les constitutionnalistss ont commencé des
opérations militaires contre les capitales de
Chiahua et Guliacan.
Manifestations contre le Maintien de la Classe
On communique la note suivante :
M. Louis Barthou, président du Conseil, a
reçu hier matin M. Bachimont, député de
l’Aube, qui venait lui transmettre une mo
tion volée à la fédération radicale socialiste
de l’Aube et par le Congrès radical socialiste
de Pau, demandant au gouvernement d’user
de larges mesures de clémence en faveur des
soldats condamnés à la suite des manifesta
tions relatives au maintien de la classe sous
les drapeaux.
M. Bachimont a fait appel aux sentiments
de générosité du gouvernement. M. Barthou
a répondu que le souci du maintien de la
discipline dans l’armée imposait au gouver
nement des obligations auxquelles il ne pou
vait se soustraire, mais que le ministre de la
guerre, tenant compte des regrets manifes
tés par les coupables et de leur conduite, a
déjà pris des mesures individuelles pour at
ténuer ou effacer les conséquences des sanc
tions encourues.
Il continuera à user, dans ce sens, de la
bienveillance la plus large pour répondre
aux sentiments dont M. Bachimont s’est fait,
à plusieurs reprises, l’interprète.
c’est une démonstration de cette politique
d’expansion panaméricaine que les Etats-
Unis n’ont cessé de poursuivre.
Th. Vallée.
gsarmcenae z er rane r en aresaazneas anaat*
LA FAUTE IRRÉPARABLE
Une Croisière de M. de Monzie
dans la Méditerranée
M. de Monzie, après avoir visité dans la
matinée une partie des ports de la Méditer
ranée, a pris congé du préfet et des autorités
marseillaises et s'est embarqué à onze heures
à bord du paquebot Gallia, de la Compagnie
Sud-Atlantique, pour effectuer une croisière
dans la Méditerranée.
Le sous-secrétaire d’Etal à la marine mar
chande est accompagné de MM. Pénissat, ad
ministrateur général de la marine à Mar
seille ; Cablat, chef du personnel au sous-
secrétariat d’Etat ; Giraud, chef du cabinet ;
diverses notabilités marseillaises, les mem
bres du Conseil d’administration de la Com
pagnie Sud-Atlantique ; en tout deux cents
invités.
Le Gallia se rend à Alger. De là, M. de Mon
zie et les personnes qui l’accompagnent par
tiront après-demain pour Palerme, Naples, et
reviendront à Marseille.
Chez Euterpe
M. Messager casse les car
reaux.
(Les journaux J
Le torchon brûle à l'Opéra
Depuis quelque temps, c'est notoire,
On s'y battit. On s'y battra.
Le souflet y refleurira.
Le torchon brûle à /'Opéra.
La chronique a conté l’histoire.
Aux journaux Monsieur Messager
— Qui n’est pas de paix — dit sa plainte
Et sec, entend déménager
D’un pied furieux et léger
Aux journaux, Monsieur Messager
A conté ses peines sans feinte.
Potins, scandales annoncés
Couvent donc à l’Académie
De musique ; et voilà lancés
Des mots de colère embrasés.
Or, la Maison que vous savez
Est le temple... de l’Harmonie.
ALBERT-HERRENSCHMIDT.
===-=--= — r& e —
Conseil Municipal du Havre
Réunion du Conseil municipal à l’Hôtel de
Ville, mercredi prochain,. 5 novembre, à 8 h. 1/i
du soir.
ORDRE DU JOUR :
1. 4 e Session ordinaire, nomination des secré
taires ;
2. Communications ;
3. Questions et propositions ;
4. Impressions pour les services municipaux
cahier des charges : rapport ;
5. Bulletin municipal, impression, cahier de?
charges : rapport ;
6. Budgets et comptes, impression, cahier des
charges : rapport ;
7. Fournitures de bureau pour les services mu
nicipaux, cahier des charges : rapport ;
8. Contentieux, questions diverses ;
9. Pensions de retraite ;
10. Demandes de secours ;
l{. Caisse d’Epargne, Conseil des directeurs, re
nouvellement partiel ;
12. Bourses dans les lycées de garçons et de
filles, rectifications ; - '
Organisations 13. Ecole supérieure de Commerce ; demandes
. -5 ri a hancno • poyno' :
sion confédérale des conflits.
Les représentants des Syndicats du Nord
et du Pas-de-Calais, interrogés par le prési
dent, déclarèrent qu’ils n’accepteraient ja
mais l’arbitrage de la C. G. T.
C’est alors que la conférence vota, sur la
proposition des délégués anglais, une mo
tion dont voici le sens :
Considérant que, de la discussion qui s’est
poursuivie, il ne peut être prévu de possibilité
d’entente pour l’instant, le Comité déclare que les
délibérations sont suspendues.
Si, dans l’avenir, les deux fractions françaises
font appel au Comité international, il intervien
dra à ce moment.
La motion fut adoptée.
La conférence fut ensuite déclarée close
après le vote d’une modification aux cartes
de transfert international et après que les
délégués se furent levés pour saluer la
mémoire des victimes faites par les récentes
catastrophes minières d’Angleterre et d’Amé-
que.
LES FEUILLETONS
DU
Petit Havre
de bourses : rapport ;
44. Lycée de Versailles, demande de bourse :
rapport ;
35. Service militaire, affaires diverses ;
16. ainitière communal, concessions à perpé
tuité, entretien, zature des contrats.
Les Marcs de Pommes
Nous avons annoncé que M. le maire allait
prendre un arrêté en vue de réglementer le
transport des marcs de pommes.C’est aujour
d’hui chose faite. Voici d’ailleurs les termes
de cet arrêté que M. le sous-préfet a déclaré
exécutoire à partir du 31 octobre 1913. .
« Le maire de la ville du Havre, officier de
la Légion-d’Honneur,
» Considérant que, dans l’intérêt de la sa
lubrité publique, il y a lieu d’empêcher les
déversements des marcs de pommes sur la
voie publique le plus souvent opérés clan
destinement pendant la nuit ;
» Vu la loi du 5 avril 1884,
» Arrête :
» Article premier. — Le transport des
marcs de pommes est interdit sur le territoi
re de la ville du Havre, de 5 heures du soir
à 8 heures du matin.
Art. 2. — M. le commissaire central est
chargé d’assurer l’exécution du présent ar
rêté.
En l’Hôtel de Ville du Havre,le 29 septembre 1913.
MORGAND, adjoint.
La Fédération radicale et radicale socialiste
de la Seine, après avoir entendu mercredi le
compte rendu fait par son président, M.
Bonnet, du Congrès de Pau, a voté un ordre
du jour par lequel elle se déclare «pleine
de confiance dans le loyalisme du chef de
l’Etat » et proclame que « conformément à
la tradition républicaine, elle place la per
sonnalité du président de la République en
dehors et au-dessus des luttes politiques et
des querelles de partis ». Ainsi la Fédération
de la Seine s’est efforcée, pour ce qui la con
cerne, de se dégager de toute solidarité avec
les votants de la motion Bouyssou.
Mais il n’en reste pas moins que cette mo
tion, véritable agression contre le chef de
l’Etat, tant par les commentaires perfides et
violents dont l’accompagna le député des
Landes que par son texte même « signalant
à la vigilance des militants toutes les velléi
tés de politique personnelle », fut adoptée
sans aucune opposition, et sans que per
sonne demandât à la combattre. Tous les té-
moignagos sont conformes, et nous avons
particulièrement (Dépêche de Toulouse du 26
octobre) celui de M. Pelletan qui présidait la
scandaleuse séance. Et il n’en reste pas
moins que la tentative faite le lendemain
par quelques-uns pour effacer le vote de la
veille échoua devant l’hostilité des Pelletan,
des Bepmale et des Bouyssou, qui avaient,
tous les trois, déjà manifesté clairement leur
sentiment à l'égard du président de la Ré-
Mo Caillaux échappe à un Accident
M. Caillaux, ancien président du Conseil,
se rendait à la chasse, à Saint-Pierre-des-Or-
mes (Sarthe). Deux amis l'accompagnaient.
A un carrefour, un cheval attelé à une car
riole, qui s’était emballé aux appels de
trompe, s’est jeté dans l’auto.
Le chauffeur, M. Arthur Carlier, a tenté
d’éviter la collision en faisant un brusque
virage. Il n’a pu cependant éviter le choc,
qui a été extrêmement violent. La carriole
a été démolie. Son conducteur, M. Poisson
fils, charcutier à Saint-Vincent-des-Prés, pro
jeté à plusieurs mètres, n’a heureusement
reçu qu’une légère blessure au front.
L’auto a subi de graves avaries, mais ni
l’ancien président, ni ses amis, ni son chauf
feur n’ont été blessés.
Nous commencerons Demain
Dimanche la publication en feuilleton
d’une œuvre toute nouvelle, dont
nous sommes heureux d’offrir la pri
meur à nos lecteurs
La Retraite militaire aura lieu
Hundi seir
Par suite de la fête de la Toussaint, la re
traite militaire qui a lieu habituellement le
samedi soir, est reportée au lundi 3 novem
bre. . . ,
Elle suivra l’itinéraire suivant :
3e canton : Hangar G, rues de la Gironde,
Bellot, boulevard Amiral-Mouchez, rues Du
mont-d’Urville, de la Vallée, p lace Char les-
Humbert, rues Gustave -Brindeau, Denis Pa
pin, Berthelot, Demidoff, cours de la Repu
blique, boulevard de Strasbourg, Hôtel —
Gouverneur, caserne Kléber.
PAR
paul de GARROS
Nos Communications
par Chemin de fer
tel est le titre de ce roman, qui est
aussi attrayant par l’élégance du
style que passionnant par les raffi-
nements de l’intrigue.
L’Aviateur allemand Stœffler
fait une chute
L’aviateur allemand Stœffler avait quitté
Villacoublay en compagnie de son mécani
cien, hier matin, à deux heures, pour con
courir pour le prix de 109,000 marks, créé
en Allemagne pour être remis à l’aviateur
qui, avant hier minuit, aura effectué en li
gne droite un parcours supérieur à celui de
Brindejonc des Moulinais,c’est-à-dire de 1,380
kilomètres (Paris-Varsovie).
Cette tentative a eu une fin malheureuse.
On nous annonce de Versailles qu’au mo
ment où l’appareil passait au-dessus du châ
teau de Versailles, à 100 mètres de hauteur
environ, il capota et vint s’écraser dans le
parc, à dix mètres du bassin de Latone, près
du Tapis-Vert. Le pilote Stœffler a été relevé
indemne, mais son passager est blessé a la
Journée du Dimanche 2 Novembre 1913
Le Havre.
Au Muséum d’Histoire Naturelle. — Exposition
de poissons exotiques et de tortues aquatigues-
vivants.
Salle Franklin.— A 14 h. 4/2, Bal de la “Société
de Secours Mutuels des Chambres Syndicales Ou
vrières ».
Hôtel des Sociétés. — A 14 h. 30» Matinée dan-
saute de Mudern-Stjile.
A la suite de l’accident survenu récem-
ment au tunnel Beauvoisine, le Conseil gé
néral de la Seine-Inférieure et la Chambre
de commerce du Havre, ont pris desdeliDe:
rations ou formulé des vœux pour réclamer
la prompte réalisation de la seconde ligne
du Havre à Paris par traversée de la Seine.
M Siegfried a prévenu M. le Ministre des
Travaux Publics qu’il l’interpellerait à la ren
trée des Chambres sur les moyens à prendre
afin de hâter la procédure parlementaire, et
ensuite l’exécution du projet. .
De son côté, M. Ancel, député, se faisant
l’écho de l’émotion que nos communications
avec Paris a causé dans notre région, a ecr
à M. Claveille, directeur des chemins de tm
de l’Etat, pour le prier de faire toutce.g"
est en son pouvoir pour assurer, par le don
blement de la ligne Mottevilles-Glèrespi
possession d’une voie de secours “ I sane
en attendant la mise en service de a 8a,
dite du S.-O. dont la construction sera Torce
ment longue. déouté a de
Par la même occasion, M. le CP4
mandé à la direction quelques explication
sur les raisons uni ont motivé le ralenWf
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