Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-10-31
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A33,N11794). 1913/10/31 (A33,N11794).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52638620z
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
5 Centumeg
(6 Pages)
Vendredi 31 Octobre 1913
53" Annee N 11,794
(6 Pages:
samogaa
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Le Petit
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HIPPOLYTE FÉNOUX
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L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pou?
le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigné pour Iss Annonces Judiciaires et légales
DÉPÊCHÉS COMMERCIALES
NEW-YORK, 80 OCTOBRE
Cotens : octobre, baisse 50 points : dé
cembre, baisse 25 points ; janvier, baisse
24 points ; mars, baisse 23 points.— Soutenu.
Calés : hausse 4 à 10 points.
&BONNEMENTS
THO1 NO1S Six Mois
UN AH
Le Havre, la Seine-Inférieure. l'Eur,
Autres Département
Union Postale
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bonne également, SAR3 FF: fS, dans tous les Bureasx
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Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
Su 29 octobre 1913.
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NEW-YORK, 30 OCTOBRE
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CHICAGO, 30 OCTOBRE
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Maïs sur
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C. DU JOUR
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Décembre.
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Mai
90 3/8
90 7/8
Décembre.
70 3 8
70 1 4
Mai
71 5/8
71 5/8
Octobre...
10 50
40 47
Janvier...
10 61
10 65
L’ÉQUILIBRE DU BUDGET DE 1914
C’est seulement mardi prochain, jour de
la reprise des travaux parlementaires que le
gouvernement à l’issue du Conseil des mi
nistres de la matinée, fera connaître ses ré
solutions en ce qui concerne la politique fi-
nancière et les conditions dans lesquelles il
compte réaliser l’équilibre du budget de
1914.
Nous avons indiqué précédemment certai-
nés des mesures suggérées par le ministre
UNE GRÈVE D'ÉQUIPAGE
La direction de la marine marchande com-
munique la note suivante :
A la suite des propositions faites par la
Compagnie Transatlantique, la grève qui
avait été éclaté à bord du paquebot Espagne
est terminée.
Le départ du paquebot pourra avoir lieu
demain matin au plus tard.
des finances et qui
suggérées par le ministre
ui ontreçu l’approbation du
cabinet.
Sur quelques points, M. Charles Dumont
a été amené, d’accord avec ses collègues, à
remanier ses propositions primitives.
C’est ainsi, assure-t-on, que pour faire face
aux dépenses militaires ayant un caractère
exceptionnel, le gouvernement qui va re-
courir, à proprement parler, à un impôt sur
le capital, compte cependant se procurer les
ressources nécessaires en frappant la richesse
acquise.
D’autre part, le cabinet aurait décidé de
faire un gros emprunt supérieur à un mil
liard pour alléger le budget des dépenses
non permanentes, comme celles résultant
de l’organisation du protectorat au Maroc et
consolider sa situation financière.
cn r==-===== =====
W. DE MONZIE A MARSEILLE
Marseille. — M. de Monzie s’est entretenu'
avec une délégation du Syndicat des inscrits,
maritimes sur la question des indigènes.
Le sous-secrétaire d’Etat a promis de faire
faire immédiatement une enquête adminis
trative sur cette question.
M. de Monzie a assisté hier soir à un ban
quet qui lui était offert par les officiers-mé-
caniciens du port de Marseille.
---9— ce
A PROPOS DE LA NOMINATION
DU NOUVEAU DIRECTEUR DE L'OPÉRA
M. Messager a écrit hier soir au ministre
de l’instruction publique une lettre dans la
quelle il donne sa démission de directeur de
l'Opéra.
Dans sa lettre, M. Messager rappelle que
deux fois déjà il démissionna pour incompa-
tibité de caracière entre son associé et lui,
mais que les ministres d’alors lui demandè
rent de rester. Il ajoute que sa dignité l'em-
flèche de conserver ses fonctions étant donné
a nomination de son successeur 44 mois avant
l'expiration de la concession actuelle, au
moment où une affaire scandaleuse tend à
jeter le discrédit sur la direction ac
tuelle.
LES AFFAIRES D'ORIENT
La Turquie et la Grèce
Constantinople. — La Sublime-Porte en
verra cette nuit ou ce matin au plus tard
des instructions longuement détaillées aux
délégués ottomans à Athènes.
Ces instructions seront rédigées sous une
forme conciliante.
Dans les milieux officiels on espère qu’un
accord ne tardera pas à intervenir au sujet
d’une paix prochaine.
Le généralissime Izzet Pacha est définitive
ment rentré à Constantinople ; il se consa
crera désormais au ministère de la guerre.
LES ARMEMENTS EN AUTRICHE
Vienne. — Le gouvernement vient de dé-
poser un projet de loi concernant l’augmen-
tation du contingent des recrues.
Le projet prévoit une augmentation gra
duelle dans les cinq prochaines années de
telle sorte que le contingent maximum sera
atteint en 1913 1944.
L'augmentation en Autriche-Hongrie sera
de 5,600 hommes en 1915, de 11,3000 en 1916,
de 17,000 en 1917, de 17,500 en 1018 et pour
les cinq années suivantes de 18,000, pour
T'armée commune.
eeer-===r=4f e c sr= c i
GREVE TRAGIQUE
Wellington (Nouvelle-Zélande). — La grè
ve des débardeurs et des bateliers a abouti à
des émeutes et à des rencontres entre la po
lice et les grévistes.
Deux agents et plusieurs grévistes ont été
blessés.
UNE CONFÉRENCE SUR LA GUERRE
DES BALKANS
Toulouse. — Au cours d’une conférence
sur les atrocités commises pendant la guerre
des Balkans, faite par M. Pélissier, corres
pondant de la Dépêche de Toulouse, et M.
Tchernoff, publiciste russe, la colonie bul
gare a protesté et il s’en est suivi un grand
désordre par suite de la présence dans la
salle d’étudiants turcs, serbes et grecs.
La police a dû intervenir pour expulser les
perturbateurs, mais ceux-ci ont continué
leurs manifestations dans la rue.
OPÉRATIONS DE POLICE
DANS LE CONGO PORTUGAIS
Lisbonne. — Un télégramme annonce qu’au
cours d’opérations de police dans ie Congo
portugais, une colonne commandée par le
lieutenant-colonel Ferreira Santos a eu un
capitaine et un sous-officier tués.
BULLETIN MILITAIRE
Notre commerce extérieur étant dans une
situation satisfaisante, on aurait tout lieu
de s’en montrer rassuré puisqu’un bon
mouvement d’importations et particulière
ment d’exportations est un des plus sûrs
indices de la prospérité générale d’un pays.
Mais si la position de notre trafic se con
solide chaque jour davantage,' elle peut et
doit cependant être améliorée encore. Lors
qu’on parcourt les statistiques on s’aper-
çoit qu’il nous reste môme de sérieux ef
forts à-tenter si nous voulons, en plus des
légères augmentations annuelles à peu près
régulières, développer nos transactions
d’une manière durable et surtout plus no
table.
Dans son récent rapport, M. Chapsal,
président de la Commission permanente
des valeurs de douane, nous démontre la
nécessité d’agir d’urgence. Il constate les
faits avec une netteté qui ne laisse place à
aucun doute et son impartialité scrupu
leuse donne une grande autorité à son
étude.
/ Il ressort des chiffres présentés que nous
avons atteint, pendant l’exercice 1912 sur
lequel porte les observations, un résultat
que nous n’avions jamais obtenu.Nos échan
ges, en dépit de circonstances internatio
nales fâcheuses ont, en une seule année,
bénéficié d’une plus-value de 800 millions.
Et, fait essentiel à noter, cette plus-va
lue s’est répartie dans d’excellentes condi
tions car nos exportations ont été près de
quatre fois plus importantes que les impor
tations ce qui décèle la bonne tenue de nos
diverses exploitations et usines. Si nous
n’avons pas, comme certains pays voisins,
l’occasion de constater des bonds prodi
gieux dans la production, nous avons au
moins la consolation de pouvoir affirmer
qu’à part d’inévitables fluctuations, l’acti
vité de nos centres industriels et commer
ciaux est presque toujours régulière. Nous
sommes du reste un des pays où le chô
mage, cette plaie de concentration écono
mique moderne, engendre le moins de mi
sère.
Et si nous entrons plus avant dans l’ana
lyse des statistiques, nous sommes amenés
à faire des observations réconfortantes.
Nous avons acheté moins d’objets d’alimen
tation qu’auparavant. Notre agriculture a
donc su parer en partie aux inconvénients
résultant du manque de main-d’œuvre en
recourantaux machines grâce auxquelles les
cultures peuvent être faites tandis que les
manufactures, vers lesquelles se dirigent
les forces vives de la campagne, mettent en
œuvre les matières premières que les im
portateurs déversent sur le marché.
Nous aurions donc, semble-t-il, de sé
rieux motifs de nous réjouir d’une activité
croissante. Mais, malheureusement, nous
ne sommes pas le seul peuple industrieux
qui a besoin d’entretenir et de rechercher
des débouchés. La concurrence est même
très âpre et il faut, pour vaincre et s’im
planter à l’étranger, une ténacité extraordi
naire.
Nos échanges, comme nous le disions
tout à l’heure, sont à première vue satis
faisants. Seulement, quand on les compare
à ceux des autres puissances, on voit avec
regret que nous occupons la douzième
place. En effet, on relève les augmentations
suivantes :
L’Angleterre de 8,6 0/0, l’Allemagne de
10,3, les Etats-Unis de 7,6, la République
Argentine de 23,1, les Indes anglaises de
11,3, l’Autriche-Hongrie de 12,4, le Japon
de 19,5, le Canada de 11,7, l’Italie de 7,2,
la Suisse de 9, l’Egypte de 8,3, la France
5,6.
guerre de 1870-71 ; les sacrifices imposés
par le juste souci du sort des travailleurs
et par l’accomplissement du devoir social ;
la poussée des peuples jeunes qui disposent
d’un outillage perfectionné et d’une main-
d’œuvre économique ».
Il est évidemment impossible de remé
dier immédiatement à toutes ces causes et
d’obtenir d’une année à l’autre une amélio
ration sensible. Cependant, en raison des
difficultés de même ordre qu’éprouvent ou
éprouveront inévitablement nos concur
rents, il est certain que nous pouvons, avec
de la volonté, nous mieux armer pour les
luttes commerciales et avoir l’ambition de
jouer un rôle important sur le marché mon
dial.
IL HOLLAÉNDER.
Conseil des Ministres
Actualité Photographique
UN NOUVEAU BATEAU PILOTE
DEUX NAUFRAGES
Casablanca. — L’équipage du Martini
sauvé.
Le Missolonghi a eu 14 hommes noyés.
est
UN LOCK-OUT
TROYES. — A la suite d’une manifestation
dirigée par un groupe d’ouvriers d’une ma
nufacture de bonneterie contre un contre
maître, la direction de cet établissement a
déclaré un lock-out qui atteint 2,050 ou-
mers.
eo=*===4g=-======
QUERELLE SANGLANTE
BÉZIERS.— A la suite d’une vive discussion,
fies ouvriers du Domaine de la Yole en sont
venus aux mains.
Plusieurs ont été blessés et l’un des com
battants croyant avoir mortellement frappé
un de ses camarades, s’est suicidé.
TERRIBLE ACCIDENT D'AUTOMOBILE
Bruxelles. — On mande de Tertre (Hai-
haut) à la Gazette, qu’une automobile allant
à vive allire sur la route de Baudour, ayant
rencontré un groupe de fillettes conduites
par deux institutrices, le chauffeur- donna un
coup de volant vers la droite pour éviter
deux enfants qui traversaient la route.
L’auto alla alors se jeter sur un groupe
d’enfants puis se renversa dans un fossé.
Deux fillettes sont à toute extrémité, qua
tre antres ont été moins grièvement blessées
et le conducteur de l’auto a la poitrine dé
foncée.
LES TROUBLES AU PORTUGAL
Lisbonne. — M. Mereira Almeida, publi-
Ciste, et son fils, ont été arrêtés à bord du
cargo boat danois T exas, ancré dans le Tage
et en partance pour Copenhague,
Les Commandants
de Corps d’armée
Le général de division Taverna est né le
18 mars 1854 à Nevers (Nièvre).
Il entra à Saint-Cyr le 12 novembre 1872.
Caporal le 2 septembre 1873, sergent le 26
novembre, il est promu sous-lieutenant le
fer octobre 1874, lieutenant le 18 février 1879,
capitaine le 49 mars 1883, commandant le
22 mars 1893, lieutenant-colonel le 3 avril
1899, colonel le ier octobre 1902, général de
brigade le 12 mars 1907, général de division
le 19 décembre 1911.
Il était nommé cette année au comman
dement du 8® corps.
Le général de division Alix est né le 19
novembre 1854 à Paris; engagé dans l’infan-
terie, il entra à Saint-Cyr le 18 avril 4872,
promu sous-lieutenant le 1er octobre 1875,
lieutenant le 30 septembre 1881, capitaine le
31 mars 1886, chef de bataillon le 24 décem-
bre 4894, lieutenant-colonel- le 3 novembre
1900, colonel le 26 septembre 1905, général
de brigade le 25 décembre 4908, général de
division le 23 mars 1912, il prit à Cette ie
commandement des troupes d’occupation
des confins marocains.
Le général de division Sarrail, est né à
Carcassonne (Aude), le 6 avril 1856. Il en
trait à Saint-Cyr le 10 octobre 1875, sous-lieu
tenant le 4er octobre 1877, lieutenant le 13
octobre 1882, capitaine le 30 novembre 1887,
chef de bataillon le 10 mars 1897, lieutennt-
colonel le 31 janvier 1902, il devient com
mandant militaire du Palais-Bourbon, colo
nel le 24 mars 1905, général de brigade le
25 mars 1908, général de division le 27 mars
1941, il était commandant de la 40 e division.
Le général de division Franchet d’Esperey,
actuellement commandant des troupes d’oc
cupation du Maroc occidental, est né le
25 mai 1856 à Mostaganem (Oran). Entré à
Saint-Cyr le 15 octobre 1874, il était promu
sous-lieutenant le 1er octobre 4876, lieute
nant le 13 mai 1881, capitaine le 28 octobre
4885, chef de bataillon le 2 octobre 4893,
lieutenant-colonel le 3 avril 1899, colonel le
12 juillet 1903, général de brigade le 23 mars
1908, général de division en 1912 et le 14
août de la même année orenait son com
mandement au Maroc.
En outre on sait — dans une ville
maritime comme Le Havre mieux que par
tout ailleurs — que nos importations et nos
exportations par mer, malgré les louables
initiatives de nos Compagnies de transport,
se font trop souvent sous pavillons étran
gers. Les navires français n’ont transporté
en 1912 que 11 millions de tonnes, tandis
que les navires des autres pays ont enlevé
23 millions de tonnes.
On voit, par ce bref aperçu, combien il
est indispensable de s’attacher au dévelop
pement de nos transactions. C’est un devoir
d’autant plus-impérieux pour nous que
nous nous rencontrons maintenant presque
partout avec des peuples jeunes et entre
prenants et qu’une évolution démocratique
de la consommation oriente la clientèle
vers des articles peu coûteux au préjudice
de la fabrication de luxe qui nous assure
encore, mais peut-être pas pour toujours,
une situation prépondérante sur la plupart
des marchés.
Il nous faudra beaucoup de persévérance
pour voir le chiffre de nos échanges nous
valoir une meilleure place vis-à-vis de nos
rivaux, car les causes qui tendent à entra
ver notre extension commerciale sont nom
breuses. Dans son rapport, le président de
la Commission permanente des valeurs de
douane résume les principales :
« Le défaut de natalité ; l’évolution dé
mocratique de la consommation orientant
la clientèle vers des articles peu coûteux et
facilement renouvelables, privant ainsi
d’une partie de ses avantages notre indus
trie, dont la fabrication de luxe constitue
la supériorité incontestable et incontestée ;
l’exode vers les villes, raréfiant la main-
d’œuvre pour les travaux des champs ; les
charges découlant des événements de la
Les ministres et sous-secrétaires d’Etat se
sont réunis hier, en Conseil des ministre?,
au château de Rambouillet, sous la prési
dence de M. Poincaré.
Tous les ministres et sous-secrétai rés
d’Etat étaient présents, à l’exception de M.
Baudin, ministre de la marine, soutirant,
de M. de Monzie, sous-secrétaire d’Etat à
la marine marchande, actuellement à Mar
seille, et de M. Paul Morel, sous-secrétaire
d’Etat à l’intérieur, en ce moment en Tu
nisie.
Les ministres, qui ont quitté la gare des
Invalides par train spécial à huit heures,
sont arrivés à Rambouillet à neuf heures et
ont été immédiatement conduits dans les
voitures de la présidence au château deRim-
bouillet, où la délibération a commencé aus
sitôt.
Les Affaires extérieures
Le ministre des affaires étrangères a mis
le Conseil au courant de la situation exté
rieure.
Mouvement diplomatique
M. Pichon, ministre des affa res étrangè
res a fait signer par le pré-i ent de la Ré-
pablique le mouvement diplomatique sui
vant :
M. Ganderax, ministre plénipotentiaire à
Luxembourg, est promu à la Ire classe et
placé en disponibilité.
M. Mollard, ministre pi nipotentiaire de
4re classe, chef du service du protocole, est
nommé envoyé extraordinaire et ministre
plénipotentiaire à Luxembourg.
M. Martin (Richard William), ministre plé-
nipotentiaire de 2e classe, sos-directe ir de
chancellerie, est nommé chef du service du
protocole, et en cette qualité est nommé in-
traducteur des ambassadeurs près le prési
dent de la République française.
M. Anzuy, conseiller d ambassade, chargé
d:s fonctions de secrétaire à la légaion de
la République française à Christiania, est
nemié sous-directeur des affaires de chan
celle ie.
L9 personnel du contrôle civil en Tunisie
M. Pichon a fait signer par le président de
la République un décret confiant au résident
général en Tunisie les pouvoirs réglemen
taires pour fixer par arrêtés les conditions
de recrutement, d’avancement et de disci
pline, les attributions et les traitements des
contrôleurs civils en Tunisie.
Le budget de 1914
Le Conseil a achevé l’examen des questions
financières posées à l’occasion du budget de
1914.
Ce projet sera déposé mardi prochain par
le ministre des finances sur le bureau de la
Chambre.
Nominations militaires
Sur la proposition du ministre de la guerre
sont nommés membres du Conseil supérieur
de la guerre :
Le général de division Ruffey, comman
dant le 13 e corps d’armée, en remplacement
du général Ménestrel, placé dans le cadre
de réserve par limite d’âge.
Le général de division de Castelnau, pre
mier sous-chef d’état-major de l’armée, en
remplacement du général Pau, placé dans
le cadre de réserve par limite d’âge.
Sont nommés commandants de corps
d’armée :
16® corps, le général Taverna, commandant
le 8e corps ;
13e corps, le général Alix, commandant le
16 e corps ;
8e corps, le général Sarrail, commandant
la 4e division d’infanterie ;
1er corps, le général Franchet d’Espérey.
commandant les troupes occidentales au
Maroc, en remplacement du général Cremer,
placé sur sa demande en disponibilité.
Sont nommés généraux de division : les
généraux de brigade Sembet. Bourdériat et
Délétoille.
Sont nommés généraux de brigade: ies co-
Jone’s Ancelin, Dupuis, Vambois, Boudier et
Gordon nier.
Le général Belin. commandant la 15e divi
sion du 8e corps d’armée, est nommé pre
mier sous-chef d’état-major de l’armée.
Le général de brigade Gallopin est nommé
commandant supérieur par intérim de la dé
fense des places du groupe de Nice et gou
verneur de cette ville.
Le général Thévenet, commandant supé
rieur de la défense des places du groupe d’E-
pinal, gouverneur d’Epinal, reçoit rang de
commandant de corps d’armée.
L’Arrondissement Maritime de Bizerte
En l’absence de M. Baudin, le président
du Conseil a fait signer par le président de
la République un décret organisant Je litto
ral algéro-tunisien en. un arrondissement
maritime dont le port chef-lieu serait Bi-
zerte.
La Direction de l’Opéra
Le président du Conseil, ministre de l’ins-
truction publique et des beaux-arts, a fait
part au Conseil de la décision qu’il a prise
sur la proposition du sous-secrétaire d’Etat
aux beaux-arts, de nommer M. Jacques Rou-
ché directeur du théâtre de l’Opéra pour une
période de sept années, à compter de l’expi-
ration de la concession actuellement en
cours.
M. Jacques Rouché-s’estassuré la collabo
ration, au titre de chef des études musicales,
: de M. Camille’ Chevillard, dont la nomina
tion en cette qualité a été agréée par le mi:
_nistre.
Tligte Polit Havre
Cliché Petit Havre
Laneement du « olle Brise NGn
Il a été procédé, hier matin, aux chantiers
Paumelle frères au Ianeement du nouveau
bateau pilote Jolie-Brise 20 6, construit pour
le compte de M. André Dagier, pilote de la
station du Havre.
L’opération qui a parfaitement réussi et
qui groupait un grand nombre de pilotes et
d’amis de la famille Dagier était terminée à
neuf heures.
Le3 expositions internationales
Le minisire du commerce a rendu compte
du voyage qu’il a fait en Belgique à l’occa-
sion de la distribution des récompenses de
l’exposition universelle et internationale de
Gand et appelé l’attention du Conseil sur les
résultats économiques de la particiption fran
çaise.
Il a en outre fait signer par le président
delà Répubique le projet de loi portant
approbation de la convention relative aux
expositions internationales signée à Berlin le
26 octobre 1912.
La journée de huit heures dans les mines
Le ministre du travail a fait connaître au
Conseil qu’il est d’accord avec M. Boudenoot,
rapporteur de la Commission du Sénat, pour
demander à la Haute-Assemblée de fixer au
mardi 11 novembre la discu-sion du projet
de loi relatif à la journée de huit heures dans
les mines.
Le Conseil a pris fin à midi un quart. Les
ministres et sous-secrétaires d’Etat ont été
retenus à déjeuner par le président de la Ré
publique et ont regagné Paris par train spé
cial à 2 heures 30.
Déclaration de M. Pachitoh
Belgrade, 30 octobre.
M. Pachitch a fait à la Skoupchtina un
long exposé du rôle de la Serbie dans le dé
veloppement des guerres et des crises diplo
matiques récentes.
Voici les conclusions de M. Pachitch :
« Nous ne pouvons que regretter profon
dément que, malgré notre bonne volonté
pour rétablir la confiance et les bonnes re
lations entre la Serbie et l’Autriche-Hongrie,
il se produise toujours quelque hasard inex
plicable qui vienne anéantir et empêcher
toute solution avantageuse pour les deux
parties.
» Malgré cela, nous avons des raisons de
croire qu’à l’avenir de tels faits ne se repro
duiront pas et que bientôt disparaîtront
toutes les tensions qui ont constitué jusqu’à
présent des obstaches pour la solution des
questions intéressant également la Serbie et
l’Au triche-Hongrie.
» La délimitation de nos frontières avec la
Grèce est en bonne voie, et nous espérons
qu’elle sera terminée avant le retour de la
mauvaise saison, qui pourrait arrêter les
travaux de cette délimitation.
» Avec la Bulgarie, notre accord peut être
considéré comme près d’être conclu. Des
difficultés n’existent encore que pour un
seul endroit, les cartes ne concordant pas
avec le terrain; mais cette divergence n’exis
tera bientôt plus, car le traité de paix pré
voit la façon de solutionner les divergences
concernant les frontières.
» Notre délimitation de frontières avec le
Monténégro touche aussi à sa fin.
» En ce qui concerne l’Albanie, nous som
mes délimités par la conférence des ambas
sadeurs de Londres, et nous n’avons plus
qu’à attendre maintenant que cette frontière
soit trache sur le terrain même par la Com
mission internationale. »
La Démobilisation bulgare
Sofia, 80 octobre.
Le ministre de la guerre a arrêté les dis
positions nécessaires en vue du licencie
ment de la classe 35, qui s’effectuera dans
dix jours. ,
Resteront encore sous les drapeaux. les
deux classes 36 et 37.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
A la LIARAIFIE ITEHMATIONALE
sos, rue sst-Lazare, 40®
(immeuble de /HOTEL TERMINUS)
Le Jol>e-Brtse a été pris en remorque et
conduit, par le remorqueur Fourmi dans le
bassin du Roy où l’on terminera son grée
ment.
Rappelons que le nouveau bateau qui jau
ge 27 tonneaux a une longueur de 17 mètres
une largeur de 4 m. 70 et un tirant d’eau de
2 m. 80.
BELGIQUE
Le Voyage du Ilol Albert à Berlin
Un télégramme de Berlin a annoncé, il y
quelques jours, que le roi Albert ferait vi
site le 5 novembre à l’empereurd’Allemagne
et qu’il passerait en revue à Lunebourg le
régiment de dragons hanovriens dont il est
colonel honoraire.
a
Au palais de Bruxelles on déclare ignorer
tout de ce voyage qui ne peut avoir aucun
caracière officiel. Cependant une note com
muniquée aux journaux faisait connaître
qu’il y a environ sept ans, l’empereur alle
mand a nommé le roi Albert chef du 2 e ré;
giment de dragons hanovriens n° 46, oui
est en garnison à Lunebourg ; que le roi,
suivant un usage de courtoisie, doit rendre
le 5 novembre à son régiment une visite
que de nombreux deuils et de nombreuses
obligations à remplir en Belgique l’avaient
obligé de différer.
La note ajoure que le roi reviendra par
Berlin où il s’arrêtera pour saluer l’empe
reur. Bien qu’il s’agisse là d’une visite toute
privée, on ne se dissimule pas que cette dé
marche du roi Albert peut avoir dans les
circonstances actuelles une certaine impor
tance politique. Le prétexte du voyage est
une visite du roi à son régiment à Lune-
bourg, mais le souverain s’arrêtera à B rlin
où il sera l’hôte de l’empereur, et où un dî
ner sera donné en son honneur. 0a dit mê
me que le roi recevra officiellement la colo
nie belge de Berlin,
-—— ——---------------------- 4
INFORMATIONS
Pierre Loti provoqué
par un officier bulgare
On annonce que le lieutenant d'infanierie
bulgare, Torkof, vient de partir pour Paris,
avec mandat de ses camarades de demander
raison à M. Pierre Loti pour les appréciations
qu’il a apportées dans une série d’articles
sur les procédés de l'armée bulgare au cours des
deux guerres balkaniques.
L’éminent académicien a beaucoup écrit
sur la Turquie et a rassemblé dans sa Tur
quie agonissante une suite de lettres, dont il
dit lui-même, « qu’elles ont été écrites fié
vreusement, dans l'indignation et la souf
france et publiées en hâte... pour essayer de
faire entendre un peu de vérité et pour de
mander un peu de justice ».
Plus loin, dans la préface de ce livre, il
ajoutait :
incendies, massacres, pillages. viols, mons
trueuses et indicibles mutilations de prisonniers,
rien ne manque au bilan des armées très chré
tiennes. J’accorde, si l’on veut, que tout cela est
inévitable quand des peuples primitifs sont dé
chaînés à la guerre ; aussi n’en aurais-je pas par
lé si les « libérateurs » n’avaient vraiment trop
joué de cette corde-là, pour ameuter les Jgno;
rants et les crédules contre les pauvres Turcs,qui
en ont fait beaucoup moins qu’eux-mêmes.
C’est donc à ce défenseur des vaincus que
le délégué des officiers bulgares, le lieute
nant Torkof,vient demander une réparation.
Les Caisses d’épargne en 1912
L'Officiel a publié, mercredi matin, le rap
port sur les opérations de la caisse nationale
d’épargne pendant l’année 1912. ..
La crise survenue au cours de 1911 avait
semblé prendre fin dans les derniers mois
de ladite année, et la situation, telle quelle
se présentait fin décembre 1911, avait per
mis d’escompter la reprise du mouvement
ascensionnel des dépôts. Les résultats
avaient répondu pour les débuts de 1912,
aux espérances, et en effet, au 1« juillet
1912, l’excédent des versements était ds
28,941,663 fr. 89, correspondant a 4,890,895
dépôts, contre 2,826,645 retraits de fonds.
Mais à partir de cette date, divers événe-
ments, et notamment l’appréhension de cer-
taines complications extérieures, au début
des hostilités en Orient, s’est traduite par
une augmentation dans 1© nombre et i
montant des retraits.
(6 Pages)
Vendredi 31 Octobre 1913
53" Annee N 11,794
(6 Pages:
samogaa
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à M. O. RANDOLET
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Le Petit
Rédacteur en Chef. Gérant
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&uresser tout ce Qui concerne la Rédaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontenelle, 35
TÉLÉPHONE: Rédaction, No 7.60
AU HAVRE
A PARIS
BUREAU du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pou?
le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigné pour Iss Annonces Judiciaires et légales
DÉPÊCHÉS COMMERCIALES
NEW-YORK, 80 OCTOBRE
Cotens : octobre, baisse 50 points : dé
cembre, baisse 25 points ; janvier, baisse
24 points ; mars, baisse 23 points.— Soutenu.
Calés : hausse 4 à 10 points.
&BONNEMENTS
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Le Havre, la Seine-Inférieure. l'Eur,
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bonne également, SAR3 FF: fS, dans tous les Bureasx
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LONDRES, 30 Octobre, Dèoêche de 4 h. 30
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Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
Su 29 octobre 1913.
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NEW-YORK, 30 OCTOBRE
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CHICAGO, 30 OCTOBRE
Blé sur
Maïs sur
Saindoux sar.
C. DU JOUR
C. PRECED
Décembre.
93 7/8
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Mai
90 3/8
90 7/8
Décembre.
70 3 8
70 1 4
Mai
71 5/8
71 5/8
Octobre...
10 50
40 47
Janvier...
10 61
10 65
L’ÉQUILIBRE DU BUDGET DE 1914
C’est seulement mardi prochain, jour de
la reprise des travaux parlementaires que le
gouvernement à l’issue du Conseil des mi
nistres de la matinée, fera connaître ses ré
solutions en ce qui concerne la politique fi-
nancière et les conditions dans lesquelles il
compte réaliser l’équilibre du budget de
1914.
Nous avons indiqué précédemment certai-
nés des mesures suggérées par le ministre
UNE GRÈVE D'ÉQUIPAGE
La direction de la marine marchande com-
munique la note suivante :
A la suite des propositions faites par la
Compagnie Transatlantique, la grève qui
avait été éclaté à bord du paquebot Espagne
est terminée.
Le départ du paquebot pourra avoir lieu
demain matin au plus tard.
des finances et qui
suggérées par le ministre
ui ontreçu l’approbation du
cabinet.
Sur quelques points, M. Charles Dumont
a été amené, d’accord avec ses collègues, à
remanier ses propositions primitives.
C’est ainsi, assure-t-on, que pour faire face
aux dépenses militaires ayant un caractère
exceptionnel, le gouvernement qui va re-
courir, à proprement parler, à un impôt sur
le capital, compte cependant se procurer les
ressources nécessaires en frappant la richesse
acquise.
D’autre part, le cabinet aurait décidé de
faire un gros emprunt supérieur à un mil
liard pour alléger le budget des dépenses
non permanentes, comme celles résultant
de l’organisation du protectorat au Maroc et
consolider sa situation financière.
cn r==-===== =====
W. DE MONZIE A MARSEILLE
Marseille. — M. de Monzie s’est entretenu'
avec une délégation du Syndicat des inscrits,
maritimes sur la question des indigènes.
Le sous-secrétaire d’Etat a promis de faire
faire immédiatement une enquête adminis
trative sur cette question.
M. de Monzie a assisté hier soir à un ban
quet qui lui était offert par les officiers-mé-
caniciens du port de Marseille.
---9— ce
A PROPOS DE LA NOMINATION
DU NOUVEAU DIRECTEUR DE L'OPÉRA
M. Messager a écrit hier soir au ministre
de l’instruction publique une lettre dans la
quelle il donne sa démission de directeur de
l'Opéra.
Dans sa lettre, M. Messager rappelle que
deux fois déjà il démissionna pour incompa-
tibité de caracière entre son associé et lui,
mais que les ministres d’alors lui demandè
rent de rester. Il ajoute que sa dignité l'em-
flèche de conserver ses fonctions étant donné
a nomination de son successeur 44 mois avant
l'expiration de la concession actuelle, au
moment où une affaire scandaleuse tend à
jeter le discrédit sur la direction ac
tuelle.
LES AFFAIRES D'ORIENT
La Turquie et la Grèce
Constantinople. — La Sublime-Porte en
verra cette nuit ou ce matin au plus tard
des instructions longuement détaillées aux
délégués ottomans à Athènes.
Ces instructions seront rédigées sous une
forme conciliante.
Dans les milieux officiels on espère qu’un
accord ne tardera pas à intervenir au sujet
d’une paix prochaine.
Le généralissime Izzet Pacha est définitive
ment rentré à Constantinople ; il se consa
crera désormais au ministère de la guerre.
LES ARMEMENTS EN AUTRICHE
Vienne. — Le gouvernement vient de dé-
poser un projet de loi concernant l’augmen-
tation du contingent des recrues.
Le projet prévoit une augmentation gra
duelle dans les cinq prochaines années de
telle sorte que le contingent maximum sera
atteint en 1913 1944.
L'augmentation en Autriche-Hongrie sera
de 5,600 hommes en 1915, de 11,3000 en 1916,
de 17,000 en 1917, de 17,500 en 1018 et pour
les cinq années suivantes de 18,000, pour
T'armée commune.
eeer-===r=4f e c sr= c i
GREVE TRAGIQUE
Wellington (Nouvelle-Zélande). — La grè
ve des débardeurs et des bateliers a abouti à
des émeutes et à des rencontres entre la po
lice et les grévistes.
Deux agents et plusieurs grévistes ont été
blessés.
UNE CONFÉRENCE SUR LA GUERRE
DES BALKANS
Toulouse. — Au cours d’une conférence
sur les atrocités commises pendant la guerre
des Balkans, faite par M. Pélissier, corres
pondant de la Dépêche de Toulouse, et M.
Tchernoff, publiciste russe, la colonie bul
gare a protesté et il s’en est suivi un grand
désordre par suite de la présence dans la
salle d’étudiants turcs, serbes et grecs.
La police a dû intervenir pour expulser les
perturbateurs, mais ceux-ci ont continué
leurs manifestations dans la rue.
OPÉRATIONS DE POLICE
DANS LE CONGO PORTUGAIS
Lisbonne. — Un télégramme annonce qu’au
cours d’opérations de police dans ie Congo
portugais, une colonne commandée par le
lieutenant-colonel Ferreira Santos a eu un
capitaine et un sous-officier tués.
BULLETIN MILITAIRE
Notre commerce extérieur étant dans une
situation satisfaisante, on aurait tout lieu
de s’en montrer rassuré puisqu’un bon
mouvement d’importations et particulière
ment d’exportations est un des plus sûrs
indices de la prospérité générale d’un pays.
Mais si la position de notre trafic se con
solide chaque jour davantage,' elle peut et
doit cependant être améliorée encore. Lors
qu’on parcourt les statistiques on s’aper-
çoit qu’il nous reste môme de sérieux ef
forts à-tenter si nous voulons, en plus des
légères augmentations annuelles à peu près
régulières, développer nos transactions
d’une manière durable et surtout plus no
table.
Dans son récent rapport, M. Chapsal,
président de la Commission permanente
des valeurs de douane, nous démontre la
nécessité d’agir d’urgence. Il constate les
faits avec une netteté qui ne laisse place à
aucun doute et son impartialité scrupu
leuse donne une grande autorité à son
étude.
/ Il ressort des chiffres présentés que nous
avons atteint, pendant l’exercice 1912 sur
lequel porte les observations, un résultat
que nous n’avions jamais obtenu.Nos échan
ges, en dépit de circonstances internatio
nales fâcheuses ont, en une seule année,
bénéficié d’une plus-value de 800 millions.
Et, fait essentiel à noter, cette plus-va
lue s’est répartie dans d’excellentes condi
tions car nos exportations ont été près de
quatre fois plus importantes que les impor
tations ce qui décèle la bonne tenue de nos
diverses exploitations et usines. Si nous
n’avons pas, comme certains pays voisins,
l’occasion de constater des bonds prodi
gieux dans la production, nous avons au
moins la consolation de pouvoir affirmer
qu’à part d’inévitables fluctuations, l’acti
vité de nos centres industriels et commer
ciaux est presque toujours régulière. Nous
sommes du reste un des pays où le chô
mage, cette plaie de concentration écono
mique moderne, engendre le moins de mi
sère.
Et si nous entrons plus avant dans l’ana
lyse des statistiques, nous sommes amenés
à faire des observations réconfortantes.
Nous avons acheté moins d’objets d’alimen
tation qu’auparavant. Notre agriculture a
donc su parer en partie aux inconvénients
résultant du manque de main-d’œuvre en
recourantaux machines grâce auxquelles les
cultures peuvent être faites tandis que les
manufactures, vers lesquelles se dirigent
les forces vives de la campagne, mettent en
œuvre les matières premières que les im
portateurs déversent sur le marché.
Nous aurions donc, semble-t-il, de sé
rieux motifs de nous réjouir d’une activité
croissante. Mais, malheureusement, nous
ne sommes pas le seul peuple industrieux
qui a besoin d’entretenir et de rechercher
des débouchés. La concurrence est même
très âpre et il faut, pour vaincre et s’im
planter à l’étranger, une ténacité extraordi
naire.
Nos échanges, comme nous le disions
tout à l’heure, sont à première vue satis
faisants. Seulement, quand on les compare
à ceux des autres puissances, on voit avec
regret que nous occupons la douzième
place. En effet, on relève les augmentations
suivantes :
L’Angleterre de 8,6 0/0, l’Allemagne de
10,3, les Etats-Unis de 7,6, la République
Argentine de 23,1, les Indes anglaises de
11,3, l’Autriche-Hongrie de 12,4, le Japon
de 19,5, le Canada de 11,7, l’Italie de 7,2,
la Suisse de 9, l’Egypte de 8,3, la France
5,6.
guerre de 1870-71 ; les sacrifices imposés
par le juste souci du sort des travailleurs
et par l’accomplissement du devoir social ;
la poussée des peuples jeunes qui disposent
d’un outillage perfectionné et d’une main-
d’œuvre économique ».
Il est évidemment impossible de remé
dier immédiatement à toutes ces causes et
d’obtenir d’une année à l’autre une amélio
ration sensible. Cependant, en raison des
difficultés de même ordre qu’éprouvent ou
éprouveront inévitablement nos concur
rents, il est certain que nous pouvons, avec
de la volonté, nous mieux armer pour les
luttes commerciales et avoir l’ambition de
jouer un rôle important sur le marché mon
dial.
IL HOLLAÉNDER.
Conseil des Ministres
Actualité Photographique
UN NOUVEAU BATEAU PILOTE
DEUX NAUFRAGES
Casablanca. — L’équipage du Martini
sauvé.
Le Missolonghi a eu 14 hommes noyés.
est
UN LOCK-OUT
TROYES. — A la suite d’une manifestation
dirigée par un groupe d’ouvriers d’une ma
nufacture de bonneterie contre un contre
maître, la direction de cet établissement a
déclaré un lock-out qui atteint 2,050 ou-
mers.
eo=*===4g=-======
QUERELLE SANGLANTE
BÉZIERS.— A la suite d’une vive discussion,
fies ouvriers du Domaine de la Yole en sont
venus aux mains.
Plusieurs ont été blessés et l’un des com
battants croyant avoir mortellement frappé
un de ses camarades, s’est suicidé.
TERRIBLE ACCIDENT D'AUTOMOBILE
Bruxelles. — On mande de Tertre (Hai-
haut) à la Gazette, qu’une automobile allant
à vive allire sur la route de Baudour, ayant
rencontré un groupe de fillettes conduites
par deux institutrices, le chauffeur- donna un
coup de volant vers la droite pour éviter
deux enfants qui traversaient la route.
L’auto alla alors se jeter sur un groupe
d’enfants puis se renversa dans un fossé.
Deux fillettes sont à toute extrémité, qua
tre antres ont été moins grièvement blessées
et le conducteur de l’auto a la poitrine dé
foncée.
LES TROUBLES AU PORTUGAL
Lisbonne. — M. Mereira Almeida, publi-
Ciste, et son fils, ont été arrêtés à bord du
cargo boat danois T exas, ancré dans le Tage
et en partance pour Copenhague,
Les Commandants
de Corps d’armée
Le général de division Taverna est né le
18 mars 1854 à Nevers (Nièvre).
Il entra à Saint-Cyr le 12 novembre 1872.
Caporal le 2 septembre 1873, sergent le 26
novembre, il est promu sous-lieutenant le
fer octobre 1874, lieutenant le 18 février 1879,
capitaine le 49 mars 1883, commandant le
22 mars 1893, lieutenant-colonel le 3 avril
1899, colonel le ier octobre 1902, général de
brigade le 12 mars 1907, général de division
le 19 décembre 1911.
Il était nommé cette année au comman
dement du 8® corps.
Le général de division Alix est né le 19
novembre 1854 à Paris; engagé dans l’infan-
terie, il entra à Saint-Cyr le 18 avril 4872,
promu sous-lieutenant le 1er octobre 1875,
lieutenant le 30 septembre 1881, capitaine le
31 mars 1886, chef de bataillon le 24 décem-
bre 4894, lieutenant-colonel- le 3 novembre
1900, colonel le 26 septembre 1905, général
de brigade le 25 décembre 4908, général de
division le 23 mars 1912, il prit à Cette ie
commandement des troupes d’occupation
des confins marocains.
Le général de division Sarrail, est né à
Carcassonne (Aude), le 6 avril 1856. Il en
trait à Saint-Cyr le 10 octobre 1875, sous-lieu
tenant le 4er octobre 1877, lieutenant le 13
octobre 1882, capitaine le 30 novembre 1887,
chef de bataillon le 10 mars 1897, lieutennt-
colonel le 31 janvier 1902, il devient com
mandant militaire du Palais-Bourbon, colo
nel le 24 mars 1905, général de brigade le
25 mars 1908, général de division le 27 mars
1941, il était commandant de la 40 e division.
Le général de division Franchet d’Esperey,
actuellement commandant des troupes d’oc
cupation du Maroc occidental, est né le
25 mai 1856 à Mostaganem (Oran). Entré à
Saint-Cyr le 15 octobre 1874, il était promu
sous-lieutenant le 1er octobre 4876, lieute
nant le 13 mai 1881, capitaine le 28 octobre
4885, chef de bataillon le 2 octobre 4893,
lieutenant-colonel le 3 avril 1899, colonel le
12 juillet 1903, général de brigade le 23 mars
1908, général de division en 1912 et le 14
août de la même année orenait son com
mandement au Maroc.
En outre on sait — dans une ville
maritime comme Le Havre mieux que par
tout ailleurs — que nos importations et nos
exportations par mer, malgré les louables
initiatives de nos Compagnies de transport,
se font trop souvent sous pavillons étran
gers. Les navires français n’ont transporté
en 1912 que 11 millions de tonnes, tandis
que les navires des autres pays ont enlevé
23 millions de tonnes.
On voit, par ce bref aperçu, combien il
est indispensable de s’attacher au dévelop
pement de nos transactions. C’est un devoir
d’autant plus-impérieux pour nous que
nous nous rencontrons maintenant presque
partout avec des peuples jeunes et entre
prenants et qu’une évolution démocratique
de la consommation oriente la clientèle
vers des articles peu coûteux au préjudice
de la fabrication de luxe qui nous assure
encore, mais peut-être pas pour toujours,
une situation prépondérante sur la plupart
des marchés.
Il nous faudra beaucoup de persévérance
pour voir le chiffre de nos échanges nous
valoir une meilleure place vis-à-vis de nos
rivaux, car les causes qui tendent à entra
ver notre extension commerciale sont nom
breuses. Dans son rapport, le président de
la Commission permanente des valeurs de
douane résume les principales :
« Le défaut de natalité ; l’évolution dé
mocratique de la consommation orientant
la clientèle vers des articles peu coûteux et
facilement renouvelables, privant ainsi
d’une partie de ses avantages notre indus
trie, dont la fabrication de luxe constitue
la supériorité incontestable et incontestée ;
l’exode vers les villes, raréfiant la main-
d’œuvre pour les travaux des champs ; les
charges découlant des événements de la
Les ministres et sous-secrétaires d’Etat se
sont réunis hier, en Conseil des ministre?,
au château de Rambouillet, sous la prési
dence de M. Poincaré.
Tous les ministres et sous-secrétai rés
d’Etat étaient présents, à l’exception de M.
Baudin, ministre de la marine, soutirant,
de M. de Monzie, sous-secrétaire d’Etat à
la marine marchande, actuellement à Mar
seille, et de M. Paul Morel, sous-secrétaire
d’Etat à l’intérieur, en ce moment en Tu
nisie.
Les ministres, qui ont quitté la gare des
Invalides par train spécial à huit heures,
sont arrivés à Rambouillet à neuf heures et
ont été immédiatement conduits dans les
voitures de la présidence au château deRim-
bouillet, où la délibération a commencé aus
sitôt.
Les Affaires extérieures
Le ministre des affaires étrangères a mis
le Conseil au courant de la situation exté
rieure.
Mouvement diplomatique
M. Pichon, ministre des affa res étrangè
res a fait signer par le pré-i ent de la Ré-
pablique le mouvement diplomatique sui
vant :
M. Ganderax, ministre plénipotentiaire à
Luxembourg, est promu à la Ire classe et
placé en disponibilité.
M. Mollard, ministre pi nipotentiaire de
4re classe, chef du service du protocole, est
nommé envoyé extraordinaire et ministre
plénipotentiaire à Luxembourg.
M. Martin (Richard William), ministre plé-
nipotentiaire de 2e classe, sos-directe ir de
chancellerie, est nommé chef du service du
protocole, et en cette qualité est nommé in-
traducteur des ambassadeurs près le prési
dent de la République française.
M. Anzuy, conseiller d ambassade, chargé
d:s fonctions de secrétaire à la légaion de
la République française à Christiania, est
nemié sous-directeur des affaires de chan
celle ie.
L9 personnel du contrôle civil en Tunisie
M. Pichon a fait signer par le président de
la République un décret confiant au résident
général en Tunisie les pouvoirs réglemen
taires pour fixer par arrêtés les conditions
de recrutement, d’avancement et de disci
pline, les attributions et les traitements des
contrôleurs civils en Tunisie.
Le budget de 1914
Le Conseil a achevé l’examen des questions
financières posées à l’occasion du budget de
1914.
Ce projet sera déposé mardi prochain par
le ministre des finances sur le bureau de la
Chambre.
Nominations militaires
Sur la proposition du ministre de la guerre
sont nommés membres du Conseil supérieur
de la guerre :
Le général de division Ruffey, comman
dant le 13 e corps d’armée, en remplacement
du général Ménestrel, placé dans le cadre
de réserve par limite d’âge.
Le général de division de Castelnau, pre
mier sous-chef d’état-major de l’armée, en
remplacement du général Pau, placé dans
le cadre de réserve par limite d’âge.
Sont nommés commandants de corps
d’armée :
16® corps, le général Taverna, commandant
le 8e corps ;
13e corps, le général Alix, commandant le
16 e corps ;
8e corps, le général Sarrail, commandant
la 4e division d’infanterie ;
1er corps, le général Franchet d’Espérey.
commandant les troupes occidentales au
Maroc, en remplacement du général Cremer,
placé sur sa demande en disponibilité.
Sont nommés généraux de division : les
généraux de brigade Sembet. Bourdériat et
Délétoille.
Sont nommés généraux de brigade: ies co-
Jone’s Ancelin, Dupuis, Vambois, Boudier et
Gordon nier.
Le général Belin. commandant la 15e divi
sion du 8e corps d’armée, est nommé pre
mier sous-chef d’état-major de l’armée.
Le général de brigade Gallopin est nommé
commandant supérieur par intérim de la dé
fense des places du groupe de Nice et gou
verneur de cette ville.
Le général Thévenet, commandant supé
rieur de la défense des places du groupe d’E-
pinal, gouverneur d’Epinal, reçoit rang de
commandant de corps d’armée.
L’Arrondissement Maritime de Bizerte
En l’absence de M. Baudin, le président
du Conseil a fait signer par le président de
la République un décret organisant Je litto
ral algéro-tunisien en. un arrondissement
maritime dont le port chef-lieu serait Bi-
zerte.
La Direction de l’Opéra
Le président du Conseil, ministre de l’ins-
truction publique et des beaux-arts, a fait
part au Conseil de la décision qu’il a prise
sur la proposition du sous-secrétaire d’Etat
aux beaux-arts, de nommer M. Jacques Rou-
ché directeur du théâtre de l’Opéra pour une
période de sept années, à compter de l’expi-
ration de la concession actuellement en
cours.
M. Jacques Rouché-s’estassuré la collabo
ration, au titre de chef des études musicales,
: de M. Camille’ Chevillard, dont la nomina
tion en cette qualité a été agréée par le mi:
_nistre.
Tligte Polit Havre
Cliché Petit Havre
Laneement du « olle Brise NGn
Il a été procédé, hier matin, aux chantiers
Paumelle frères au Ianeement du nouveau
bateau pilote Jolie-Brise 20 6, construit pour
le compte de M. André Dagier, pilote de la
station du Havre.
L’opération qui a parfaitement réussi et
qui groupait un grand nombre de pilotes et
d’amis de la famille Dagier était terminée à
neuf heures.
Le3 expositions internationales
Le minisire du commerce a rendu compte
du voyage qu’il a fait en Belgique à l’occa-
sion de la distribution des récompenses de
l’exposition universelle et internationale de
Gand et appelé l’attention du Conseil sur les
résultats économiques de la particiption fran
çaise.
Il a en outre fait signer par le président
delà Répubique le projet de loi portant
approbation de la convention relative aux
expositions internationales signée à Berlin le
26 octobre 1912.
La journée de huit heures dans les mines
Le ministre du travail a fait connaître au
Conseil qu’il est d’accord avec M. Boudenoot,
rapporteur de la Commission du Sénat, pour
demander à la Haute-Assemblée de fixer au
mardi 11 novembre la discu-sion du projet
de loi relatif à la journée de huit heures dans
les mines.
Le Conseil a pris fin à midi un quart. Les
ministres et sous-secrétaires d’Etat ont été
retenus à déjeuner par le président de la Ré
publique et ont regagné Paris par train spé
cial à 2 heures 30.
Déclaration de M. Pachitoh
Belgrade, 30 octobre.
M. Pachitch a fait à la Skoupchtina un
long exposé du rôle de la Serbie dans le dé
veloppement des guerres et des crises diplo
matiques récentes.
Voici les conclusions de M. Pachitch :
« Nous ne pouvons que regretter profon
dément que, malgré notre bonne volonté
pour rétablir la confiance et les bonnes re
lations entre la Serbie et l’Autriche-Hongrie,
il se produise toujours quelque hasard inex
plicable qui vienne anéantir et empêcher
toute solution avantageuse pour les deux
parties.
» Malgré cela, nous avons des raisons de
croire qu’à l’avenir de tels faits ne se repro
duiront pas et que bientôt disparaîtront
toutes les tensions qui ont constitué jusqu’à
présent des obstaches pour la solution des
questions intéressant également la Serbie et
l’Au triche-Hongrie.
» La délimitation de nos frontières avec la
Grèce est en bonne voie, et nous espérons
qu’elle sera terminée avant le retour de la
mauvaise saison, qui pourrait arrêter les
travaux de cette délimitation.
» Avec la Bulgarie, notre accord peut être
considéré comme près d’être conclu. Des
difficultés n’existent encore que pour un
seul endroit, les cartes ne concordant pas
avec le terrain; mais cette divergence n’exis
tera bientôt plus, car le traité de paix pré
voit la façon de solutionner les divergences
concernant les frontières.
» Notre délimitation de frontières avec le
Monténégro touche aussi à sa fin.
» En ce qui concerne l’Albanie, nous som
mes délimités par la conférence des ambas
sadeurs de Londres, et nous n’avons plus
qu’à attendre maintenant que cette frontière
soit trache sur le terrain même par la Com
mission internationale. »
La Démobilisation bulgare
Sofia, 80 octobre.
Le ministre de la guerre a arrêté les dis
positions nécessaires en vue du licencie
ment de la classe 35, qui s’effectuera dans
dix jours. ,
Resteront encore sous les drapeaux. les
deux classes 36 et 37.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
A la LIARAIFIE ITEHMATIONALE
sos, rue sst-Lazare, 40®
(immeuble de /HOTEL TERMINUS)
Le Jol>e-Brtse a été pris en remorque et
conduit, par le remorqueur Fourmi dans le
bassin du Roy où l’on terminera son grée
ment.
Rappelons que le nouveau bateau qui jau
ge 27 tonneaux a une longueur de 17 mètres
une largeur de 4 m. 70 et un tirant d’eau de
2 m. 80.
BELGIQUE
Le Voyage du Ilol Albert à Berlin
Un télégramme de Berlin a annoncé, il y
quelques jours, que le roi Albert ferait vi
site le 5 novembre à l’empereurd’Allemagne
et qu’il passerait en revue à Lunebourg le
régiment de dragons hanovriens dont il est
colonel honoraire.
a
Au palais de Bruxelles on déclare ignorer
tout de ce voyage qui ne peut avoir aucun
caracière officiel. Cependant une note com
muniquée aux journaux faisait connaître
qu’il y a environ sept ans, l’empereur alle
mand a nommé le roi Albert chef du 2 e ré;
giment de dragons hanovriens n° 46, oui
est en garnison à Lunebourg ; que le roi,
suivant un usage de courtoisie, doit rendre
le 5 novembre à son régiment une visite
que de nombreux deuils et de nombreuses
obligations à remplir en Belgique l’avaient
obligé de différer.
La note ajoure que le roi reviendra par
Berlin où il s’arrêtera pour saluer l’empe
reur. Bien qu’il s’agisse là d’une visite toute
privée, on ne se dissimule pas que cette dé
marche du roi Albert peut avoir dans les
circonstances actuelles une certaine impor
tance politique. Le prétexte du voyage est
une visite du roi à son régiment à Lune-
bourg, mais le souverain s’arrêtera à B rlin
où il sera l’hôte de l’empereur, et où un dî
ner sera donné en son honneur. 0a dit mê
me que le roi recevra officiellement la colo
nie belge de Berlin,
-—— ——---------------------- 4
INFORMATIONS
Pierre Loti provoqué
par un officier bulgare
On annonce que le lieutenant d'infanierie
bulgare, Torkof, vient de partir pour Paris,
avec mandat de ses camarades de demander
raison à M. Pierre Loti pour les appréciations
qu’il a apportées dans une série d’articles
sur les procédés de l'armée bulgare au cours des
deux guerres balkaniques.
L’éminent académicien a beaucoup écrit
sur la Turquie et a rassemblé dans sa Tur
quie agonissante une suite de lettres, dont il
dit lui-même, « qu’elles ont été écrites fié
vreusement, dans l'indignation et la souf
france et publiées en hâte... pour essayer de
faire entendre un peu de vérité et pour de
mander un peu de justice ».
Plus loin, dans la préface de ce livre, il
ajoutait :
incendies, massacres, pillages. viols, mons
trueuses et indicibles mutilations de prisonniers,
rien ne manque au bilan des armées très chré
tiennes. J’accorde, si l’on veut, que tout cela est
inévitable quand des peuples primitifs sont dé
chaînés à la guerre ; aussi n’en aurais-je pas par
lé si les « libérateurs » n’avaient vraiment trop
joué de cette corde-là, pour ameuter les Jgno;
rants et les crédules contre les pauvres Turcs,qui
en ont fait beaucoup moins qu’eux-mêmes.
C’est donc à ce défenseur des vaincus que
le délégué des officiers bulgares, le lieute
nant Torkof,vient demander une réparation.
Les Caisses d’épargne en 1912
L'Officiel a publié, mercredi matin, le rap
port sur les opérations de la caisse nationale
d’épargne pendant l’année 1912. ..
La crise survenue au cours de 1911 avait
semblé prendre fin dans les derniers mois
de ladite année, et la situation, telle quelle
se présentait fin décembre 1911, avait per
mis d’escompter la reprise du mouvement
ascensionnel des dépôts. Les résultats
avaient répondu pour les débuts de 1912,
aux espérances, et en effet, au 1« juillet
1912, l’excédent des versements était ds
28,941,663 fr. 89, correspondant a 4,890,895
dépôts, contre 2,826,645 retraits de fonds.
Mais à partir de cette date, divers événe-
ments, et notamment l’appréhension de cer-
taines complications extérieures, au début
des hostilités en Orient, s’est traduite par
une augmentation dans 1© nombre et i
montant des retraits.
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