Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-10-25
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 octobre 1913 25 octobre 1913
Description : 1913/10/25 (A33,N11788). 1913/10/25 (A33,N11788).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526386147
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
33" Année
r 11,788
Administrateur- Délégué
AGresser tout ce qui concerne l’Administration
g M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 85
(
Dernière Heure
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration. Impressions et Annonces, TEL 10.17
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
i AU HAVRE.
A PARIS...
Bureau du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, £4 Octobre, Dèoêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant..,
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
calme
£ 74 10/-
10/-
-/-
8 mois.....
£ 73 5/-
-/-
2/6
ETAIN
Comptant .
calme-
£ 484 18/-
2/6
8 mois
£ 185 10/-
2/6
-/-
FER
Comptant..
calme
£ 54/6
-/-
1 % d
3 mois....)
£52/3
M-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 23 octobre I MS.
CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres et sous-secrétaires d’Etat sa
sont réunis hier à 5 heures en Conseil de Ca
binet, au ministère de ‘instruction publt.
que, sous la présidence de M. Louis Bar-
thou.
Le Conseil a chargé M. Massé, ministre du
commerce, de représenter le gouvernement
dimanche prochain à la distribution des ré-
compenses de l’exposition de Gand.
Le Conseil a continué l’examen de la situa-
tion financière et des conditions dans les
quelles devra être équilibré le budget de
1914.
La discussion sera poursuivie aujourd’hui
dans une réunion que tiendront les minis
tres, dans la matinée, à Rambouillet, sous la
présidence de M. Poincaré.
* *
On voit par la note communiquée à l’is
sue du Conseil que les ministres ont conti-
nué la discussion du budget.
Ms’gre une énergique compression des dé-
penses, i budget de 1914 comportera des dé-
penses supérgres de 800 millions à l’exer-
cice précédent.
Les ministères pour lesquels les plus for
tes augmentations devront être consenties
sont : la guerre, pour 475 millions dont 208
millions pour le Maroc, 170 millions pour
les dépenses résultant de la loi de trois ans,
35 millions pour l’amélioration des soldes,
etc.; la marine, pour 48 millions ; la marine
marchande pour 9 millions ; l’intérieur, pour
35 millions : l’instruction publique, pour 35
millions ; le travail, pour 5 millions 1/2,
dont 4 pour les retraites ouvrières ; les tra
vaux publics, pour 8 millions 1/2, etc., etc.
Les ressources résultant éventuellement
du projet d’impôt sur le revenu dont le Sé
nat est saisi, de l’impôt sur le capital, de la
rectification de l’impôt sur les valeurs mo
bilières, sont évaluées, défalcation faite des
50 millions consacrés au dégrèvement de la
terre à 250 millions.
On met en avant diverses propositions de
surtaxe sur les produits des mines, les
absinthes, etc. Malgré tout, l’écart entre le
produit des ressources proposées et les dé
penses nouvelles ne sera pas complètement
comblé et il paraît probable que l’on fera
appel, pour la différence, à une émission
d’obligations à court terme.
UNE CIRCULAIRE DE M. BAUDIN
** La Liberté publie la dépêche suivante
« Brest. — Une nouvelle circulaire
du
ministre de la marine, complétant la circu
laire sur la célebration du Vendredi-Saint
sur les navires français en rade étrangère,
interdit les services religieux dans les eaux
françaises.
» Cette circulaire vise spécialement l’école
navale qui est à bord du Dugu ^y-Trouin, où
la messe est célébrée le dimanche. »
Note. — Au ministère de la marine on ne
donne aucune confirmation de cette infor
mation.
L’EXPROPRIATION DE LA FORÊT D’EU
Une délégation du Conseil général de la
Seine-Inférieure, composée de MM. Bouctot,
Lormier, Acher, Doutrelaut, Gerin, a été re
çue hier par M. Clémentel, ministre de l’agri
culture.
La délégation était accompagnée de MM.
Brelet, préfet, et Paul Bignon, président du
Conseil général.
La délégation est venue entretenir le mi
nistre de la question de l’expropriation de la
forêt d’Eu.
Le ministre a fourni à la délégation tous
renseignements utiles au sujet de cette ques-
Üon.
MM. Paul Bignon et Bouctot ont ensuite
entretenu le ministre de la question du per-
sonnel dont les droits acquis seront respec
tés.
Ils ont ensuite parlé des droits et usages
des riverains, ainsi que du maintien des ser
vitudes au profit des communes environ-
nantes.
wo==-<====-====
CONDAMNATION A MORT
’ Douai. —- La cour d’assises du Nord vient
de condamner à la peine de mort le nommé
Clément Monvoisin, âge de 27 ans, originaire
de Chanteloup.
Monvoisin, forçat évadé, s’était réfugié à
Du kerqne où il vivait sous un faux nom.
Le 27 juillet dernier, se trouvant au cabaret
du Poisson d'Or, il tua d’un coup de revol-
ver le nommé Bernaert qui l’avait bousculé.
LA MORT DE m™ WARNIER
Une confrontation a eu lieu hier dans le
cabinet du juge d’instruction Boucard, entre
M. Warnier et Mme Sutterya, mais elle n’a
donne aucun résultat.
Le magistrat a abjuré la dénonciatrice de
l’armurier de dire toute la vérité. Il lui a
représenté toute la gravité de ses accusa-
lions.
Mme Sutterya a maintenu toutes ses décla-
rations.
(€ Pages)
s Centimes
CDTTION DD MATIN
S Centrmes
(Cs Pages
Namedi 25 Octobre 1913
Le Petit
TROIS Mois Six Mois
Un AM
44% a 4
%8 Fr.
Après le Congrès de Pau
i 6 R.
20 »
1 6 Fr.
2= V
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Agresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE Fknoux
85, Rue Fontenelle, 35
téléphone : Rédaction. No 7 60
• Fr.
•a 6 we
Maquette de CARGILk
liché H&vrf
Bâtiments vus cle ls Plsee
Aspect dles
Jule s-Terrs”
lus assurer
Le Service Postal
Mais peut-on dire qu’il s’agit vraiment ,
ORGANE RÉPUBLICAIN, DÉMOCRATIQUE
Le pfets fort Tirage des Journaux de la Région
NEW-YORK, 24 OCTOBRE
Cotons $ octobre, baisse 15 points : dé
cembre, baisse 13 points ; janvier, baisse
18 points ; mars, baisse 20 points. — A peine
Soutenu.
Cafés t hausse 3 points à baisse 5 points.
. NEW-YORK, 24 OCTOBRE
.. 90 IÛK
L PRECIDINT
Cuivre Standard disp.
— décembre
16 37
16 31
16 75
16 75
Amalgamat. Cop...
Fer
73 78
15 75
74 1 2
15 75
CHICAGO, 24
OCTOB
RH
Blé sur......
Maïs sur......
Saindoux sur.
S’il faut en croire VAction, l’alliance en
tre radicaux-socialistes et socialistes uni
fiés serait désormais une réalité. Elle au
rait été scellée au cours de deux réunions
auxquelles ont pris part les représentais
les plus éminents du Comité exécutif radi
cal — entre autres Mi. Debierre et Fran
klin-Bouillon — et des membres influents
de la droite du parti socialiste unifié appar
tenant à la rédaction du journal V Humanité.
ABONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, P’Eur )
l’Oise et la Somme..... T •
| Autres Départements
Union Postale
On r‘
‘oonneegulement. dans tous les Bureaux de Pons g pranes 3
C. DU JOUR
C. PRECED
Décembre.
81 -/-
Si 3/8
Mai
83 3 4
89 » »
Décembre.
68 3 8
65 3 4
Mai
69 7 8
70 1/2
Octobre...
10 55
10 47
Janvier...
10 55
10 50
C’est par lâcheté, dit-elle, qu’elle n’a pas
parlé plus tôt.
« Je parle sans haine, ni passion, ni désir
de vengeance. Le souvenir de Charlotte,
seul, m’a amené à prévenir la justice 1 »
L’inculpé s’est énergiquement défendu. Il
a répété qu’il était victime d’une lâche ven
geance.
A l’issue de la confrontation, M. Warnier
a été autorisé a voir sa mère ; tous deux ont
abondamment pleuré.
ARRESTATION D UNE INFIRMIÈRE
Versailles. — M. Fougery, juge d’instruc
tion, a fait arrêter Mme Burkardt, infirmière
à Meudon, qui est inculpée d’avoir détourné
des bijoux au préjudice d’un certain nombre
de malades.
UNE AFFAIRE D’EMPOISONNEMENT
Versailles. = M. Fredin, juge d’instruc
tion, a entendu hier après-midi Mlle et Mme
Litloff, fille et femme du compositeur de
musique, qui furent empoisonnées, ainsi que
leur bonne, par un pharmacien de Sannois
qui leur vendit du datura stramonium, au
lieu de fleurs pectorales.
L’empoisonnement rendit la bonne folie ;
la malheureuse a du être internée à l’asile
d’aliénés de Clermont (Oise).
Mlle Litloff est en partie paralysée et son
état inspire toujours de vives inquiétudes.
Le juge a cherché à savoir comment du da-
tura stramonium leur avait été servi à la
place de la tisane demandée.
Le pharmacien nie avoir commis une im
prudence.
SENTINELLE ATTAQUÉE
Douai. — Un soldat du 15e d’artillerie, de
faction au parc d’aviation de la Brayelle, a
été attaqué à deux reprises par deux indi
vidus. L’un de ceux-ci réussit à franchir la
clôture et pénétra dans le parc. Lorsqu’il
sortit quelques minutes plus tard, la senti
nelle fit feu sur lui, mais ne put l’atteindre.
CONDAMNATION D’UN SOLDAT
Le premier Conseil de guerre vient de
condamner à deux ans de prison le soldat
Elie, du 23 e colonial, qui vola 500 francs au
lieutenant Dessirier, dont il était l’ordon
nance.
c-- -- oa -==-
LES CRIMES D’UM NEURASTHÉNIQUE
Epinal. — Un terrible drame s’est déroulé
au village de Vaubexy.
Le cafetier Guyot, qui était atteint de neu
rasthénie aiguë, a tué à coups de bâton sa
femme et blessé très grièvement sa fillette
âgée de 4 ans ; son fils ne dut son salut qu’en
prenant la fuite.
Lp meurtrier s’est ensuite fait sauter la
cervelle.
LE JEUNE REDUREAU SERA SOUMIS
A UN EXAMEN MEDICAL
Nantes. — Le Parquet general vient de dé
cider de soumettre à un examen médical le
jeune Redureau, auteur de l’assassinat de la
famille Mabit, au Bas-Briacé.
BRÛLÉ VIF
RIVE-DE Gier. — Hier soir, M. Jacquin, 48
ans, menuisier, né a Besançon, se friction
nait le corps avec de l’alcool camphré quand,
s’étant approché de la bougie qui l’éclairait,
le feu se communiqua à l’aicool et aux vête
ments de l’infortuné menuisier qui fut griè
vement brûlé.
M. Jacquin a succombé après une longue
et douloureuse agonie.
RECORD D’AVIATION
ANVERS. — Hier après-midi, l’aviateur Vers-
chaere, sur biplan, a fait un vol en vue de
battre le record du monde du vol avec pas
sagers, en hauteur et durée.
L’aviateur qui, l’an dernier, avait enlevé
388 kilos de charge, a battu son propre re-
cord en enlevant 450 kilos de charge utile,en
volant pendant 30 minutes et en atteignant
une altitude de mille mètres avec quatre pas
sagers.
LES TROUBLES AU MEXIQUE
New-York.— Une dépêche ae Mexico an
nonce que les insurgés ont attaqué mer
credi la ville de Monterrey (Etat de Nuevo
Leon).
Après un vif combat; les insurgés ont oc
cupé un chantier de la Compagnie de che
min de fer, situé à un mille de la ville.
Les assaillants disposaient de plusieurs ca
nons avec lesquels ils bombardaient les for
tifications fédérales.
LA CONDAMNATION DE
L’EX-CAPITAINE SANCHEZ
Madrid, — La Cour suprême de la guerre
vient de condamner à mort l’ex-capitaine
Sanchez et sa fille Louise à la réclusion per-
J pétuelie.
L’accord, paraît-il, s’est fait sans difficul-C
tés et voici à quelles conditions : La réforme
électorale par la repréesntation proportion
nelle serait laissée de côté ; on affirmerait
l’intention d’acheminer la démocratie vers
une complète laïcité par le monopole de
l’enseignement, enfin l’effort le plus vigou
reux de propagande se porterait en faveur
de l'impôt sur lu revenu avec déclaration
contrée, en faveur d’un retour à *la loi
militaire de 1905, c’est-à-dire contre le
mouvement d'opinion nationale qui amena
la majorité parlementaire à voter la loi de
trois ans. i
d’un accord entre les deux partis ? Et n’est- ?
ce pas plutôt une alliance rêvée entre cer^
tains socialistes et certains radicaux, et 1
dirigée contre le ministère actuel, une
combinaison tugitive, inconsistante, où les)
principes tiennent beaucoup moins de
place que les intérêts personnels ? '
Personne n'ignore que M. Caillaux a le
plus vif désir de revenir au pouvoir ; ses }
amis l’y poussent, et l’on cite même le nom
de ses futurs collaborateurs, parmi les
quels un socialiste unifié. En admettant,
ce qui est loin d’être prouvé, que le mi
nistère Barthou soit en péril et que M.
Caillaus soit appelé à recueillir sa suc-
cession, M. Caillaux serait-il vraiment as
suré de trouver les concours escomptés par
son entourage ?
Déjà nous savons que les socialistes uni
fiés sont très divisés au sujet de cet accord
avec les radicaux-socialistes. Et si M. Jau
rès a pris acte du programme minimum de
Pau, et s’il n’a point paru trop hostile à une
action commune, pourra-t-il décider la ma
jorité des groupes unifiés à cette participa
tion ministérielle dont le principe fut ri
goureusement condamné au Congrès d'Ams-
terdam ? C’est fort douteux, et les déclara
tions faites à notre confrère, M. Jules Râ
teau. du Gil Bios, par M. Jules Guesde, sont
sur ce point des plus significatives.
« M. Caillaux, dans son discours de Pau,
a laissé entendre qu’il ne rechercherait pas
notre alliance ; il a raison, a déclaré M. Ju
les Guesde, car de son alliance nous ne
voulons à aucun prix. Jamais, entendez-
vous bien, jamais le parti socialiste unifié
ne consentira à entrer dans le nouveau bloc.
Nous irons à la bataille électorale de l’an
née prochaine avec notre programme et
nos candidats ; et des candidats, nous en
aurons partout, aussi bien contre les radi
caux que contre les modérés et les réac
tionnaires. Nous ne prendrons aucun enga
gement et, au second tour, nous voterons
selon l’intérêt du parti, sans nous inquiéter
des personnes. »
En ce qui concerne son propre parti, M.
Caillaux n’est pas plus assuré d’un appui
unanime.
Chef nominal du parti radical-socialiste,
le voilà tenu par le programme minimum du
Congrès de Pau. Il se verrait donc contraint
d’introduire ce programme dans une décla
ration ministérielle. Mais on sait qu’une
cinquantaine de parlementaires seulement
assistaient au Congrès de Pau. Comment
M. Caillaux pourrait-il espérer de grouper
une majorité : sur le Monopole de l'enseigne
ment, sur P Inquisition fiscale, sur Y Abroga
tion de la loi militaire, — et nous ne di
sons pas seulement à la Chambre, mais au
sein même de son parti ?
Ainsi, dans leur empressement à se par
tager les dépouilles opimes d’un ennemi
qu’ils n’ont pas encore mis par terre, les
amis de M. Caillaux n’ont fait que compro
mettre celui qu’ils veulent mettre sur le
pavois.
Si M. Caillaux apparaît comme le chef
du Comité exécutif du parti radical et ra-
Dans quelqties jours limposant, mois péu
esthétique, bâtiment servant d’entrepôt aux
tabacs, sera définitivement débarrassé des
boucauts auxquels il donnait abri; Et bien
tôt, le marteau des démolisseurs va mettre
bas les massives murailles pour permettre,
l’an prochain, d’édifier sur le même empla-
cement le nouvel hôtel des postes, télégra
phes, téléphones.
La construction de ce nouveau bâtiment a
justement préoccupé, non seulement tout
le personnel des postes, des télégraphes et
des téléphones, qui ne pouvait plus assurer
un service normal dans les locaux qu’il
occupe actuellement, mais aussi toute
dical-socia liste, les dissentiments de
ce
parti continuent d’éclater aux yeux de
tous.
Et, par la protestation de M. Guesde et
des socialistes unifiés qu’inspirent de rigou
reux principes, voici que l’entente souhai
tée par certains radicaux, dans le but inté
ressé que l’on connaît, est rendue impossi
ble.
Car les socialistes clairvoyants ont com
pris que toute entente avec les radicaux —
qui courent encore après leur unification
depuis le Congrès de Pau, — serait pour
eux-mêmes une cause irrémédiable de dé
sunion.
notre population qui, très légitimement, ré
clamait un établissement digne de notre
cité, et suffisamment spacieux pour que
tous les services puissent y être effectués
dans des conditions satisfaisantes.
Et naturellement, l’on se demande de toutes
parts comment sera construit le nouveau
monument, quel sera son aspect et de quelle
façon les différents services seront-ils ré-
partis.
Nous sommes aujourd’hui en mesure de
leur fournir quelques renseignements précis
qui ne manqueront pas, croyons-nous,de les
intéresser.
Voici donc tout d’abord, non pas la façade
du monument, mais l’aspect sous lequel il
devra se présenter à l'œil d’un promeneur
placé sur la place Jules-Ferry.
Le côté gauche de notre gravure repré
sente la façade sur la rue Dupleix et le c ôté
droit montre la première partie des b ali
ments qui se trouveront en bordure de la
rue Victor-Hugo, la seconde partie se trou
vant nécessairement masquée par les édifi
ces formant l’angle de cette rue et de la
place.
L’ensemble, comme on le voit, rappelle
quelque peu les constructions du style fla
mand. L'aspect en est élégant et il faut
louer l’architecte, M. Cargill, d'être parvenu
à éviter que cet important établissement
ressemb!â à quelque grande usine.
Dès maintenant il apparaît que l’Hôtel
central des P. T. T., construit en pierres et en
briques vernissées, n’aura pas à souffrir du
voisinage des lignes harmonieuses de la
Bourse, et, bien qu’enserré entre quatre rues
de dimensions restreintes, il semble assez
dégagé pour offrir un réel attrait architec
tural.
De plus, s’il fallait concevoir des locaux
très vastes pour permettre l’installation de
tout le personnel et de tous les appareils, il
importait aussi que tous ces locaux soient
largement éclaires et aérés, de façon à assu-
rer à tous les employés une hygiène qui jus
qu’alors leur a trop souvent fait défaut.
Cette double exigence paraît avoir été ha
bilement réalisée.
Nous allons nous efforcer de montrer
comment.
Disons tout d’abord, qu’en principe, le
rez-de-chaussée a été affecté au service pos
tal, le premier étage au service télégraphi
que et le second au service téléphonique.
En réalité et principalement pour ména-
ger des logements aux receveurs, l’édifice
présente sur certains points une parue en
entresol qui constitue en fait un troisième
étage, mais, par une heureuse combinaison,
les dénivellations intérieures n’apparaissent.
pas extérieurement et les lignes des façades
s’harmonisent parfaitement.
Comme . lé représente notre gravurë, h
rue Dupleix est bordée par une longue ga
lerie qu’éclairant de nombreuses baies: Des
portes à tambours situées aux angles des
rues de la Bourse et Victor-Hugo donnent
accès à l’intérieur.
C est là que se trouve la salle affectée au
public. Les guichets y seront disposés paral
lèlement à la rue Dupleix et formeront un
léger retour aux extrémités.
Vers le Nord se trouveront le bureau du re
ceveur et les guichets du service des postes.
Ceux placés au Sud seront affectés au servi
ce des télégrammes.
Derrière les guicnets seront aménagés les
bureaux des commis principaux et la salle
des chargements.
Afin d’eviter, comme cela se produit ac
tuellement, que le public, massé devant les
guichets, ne masque la lumière du jour aux
employés, ceux-ci recevront un éclairage
supplémentaire par les toitures des terrasses
ménagées aux angles du bâtiment par la
construction en retrait de la partie supé
rieure de l’édifice.
Sur la rue Victor-Hugo, au delà de la salle
publique, seront disposés les guichets du
service télégraphique de nuit et les cabines
téléphoniques. Une petite porte que l’on voit
sur notre cliché servira d’entrée durant la
nuit.
En continuant à suivre la rue Victor-
Hugo, c’est-à-dire au delà du bâtiment que
représente notre gravure, nous trouvons un
ensemble qui présente dans ses grandes
lignes des dispositions assez analogues avec
celles de l’entrepôt des tabacs.
Entre deux voies charretières se trouve un
bâtiment peu élevé, il comprendra au rez-de-
chaussée le logement du concierge et, à l’en
tresol, les appartements du receveur des
postes.
Les voies charretières donnent accès dans
une vaste cour intérieure bordée d’une
verandah.
En pénétrant dans cette cour nous trou
vons immédiatement à gauche, après un es
calier de secours, le poste des facteurs télé
graphistes, le bureau d’expédition des télé
grammes, celui des facteurs chefs, un ves
tiaire et un garage de bicyclettes.
Un peu plus loin s’ouvre la salle des dé
parts postaux, que sépare des guichets une
cloison vitrée.
A droite de la cour, après l’escalier con
duisant aux appartements, s’étend la salle
d’arrivée des services postaux. Cette salle
borde dans toute sa longueur la rue Anfray.
Le service maritime y forme une section
spéciale.
Sur la rue de la Bourse, après la salle
publique et le cabinet du receveur dont
nous avons parié, sont établis le bureau
d’ordre et les boites aux lettres.
La salle des abonnés est disposée au mi
lieu de l’édifice sur cette même rue. Les
abonnés y disposeront de vastes tables pour
trier leur courrier. Il y aura en outre un
local spécial pour les vaguemestres, un ves
tiaire pour les agents des postes et une
chambre pour le gardien.
Au-dessus de la salle des abonnés,à l’entre
sol, un bureau est réservé au service des
câbles transatlantiques.
Le Service Télégraphique
Indépendamment des guichets et du ser
vice de factage installé au rez-de-chaussée, le
service télégraphique dispose des locaux qul
se trouvent au premier étage.
Dans la partie qui forme avancée, au-des
sus de la salie des guichets et entre les ter
rasses d’angles, seront installés les appareils
Morse et Sonnder. Tout à côté et occupant
le centre de l’édifice, se trouvera la vaste
salle des transmissions télégraphiques.
Dans la branche Sud-Ouest (représentés
à droite sur notre gravure), seront répartis
la chambre du commis, la salle de coupu
re, des essais, des mesures, un dépôt, Date*
lier du mécanicien et un laboratoire.
Sur la rue Anfray nous trouvons, à l’an
gle Sud Est, un dortoir pour les hommes et
des Water-closets ; au centre, un vestiaire,
une salle de cours, une bibliothèque et des
archives ; à l’angle Nord-Est, un vestiaire de
dames avec water-closets, et une Salle de
repos pour ies dames.
Sur sa rue de la Bourse, après une terras
se. prennent jour différentes pièces servant
de bureau administratif, de dépôt, de cabinet
pour le receveur, et de salle de repos.
Le Service téléphonique
La majeure partie du second étage est af-
fectée au service téléphonique.
L’ai le formant avancée sur la rue Dupleix
est réservée pour la salle des essais et le
groupe des transformateurs.
Dans la partie centrale, au-dessus de la
salle des transmissions du télégraphe, un
vaste local sera occupé par le multiple, ce
grand meuble qui sert à établir les commu
nications entre les abonnés et qui se trouve
actuellement trop à l’étroit dans les bureaux
de la Bourse.
Vers la rue Victor-Hugo, nous trouvons :
pos pour les dames, une salle
d’entrée pour les relais et la répartition des
câbles ; un escalier de secours conduisant
un salon de re
jusqu’au comble et une terrasse de repos
s’étendant au-dessus du logement du rece
veur des postes.
A propos de la répartition des câbles, il
convient de noter que l'édifice n’est pas sur
monté d’une herse pour la distribution des
fils extérieurs, les départs devant désormais
être effectués souterrainement.
Vers la rue de la Bourse sont disposés I®
bureau de la comptabilité, les services ad-
ministrati-fs, le cabinet du receveur, de
grands vestiaires, des salles de dépôts et des
appartements pour les monteurs et les mé
caniciens.
Le reste de cet étage, c’est-à-dire toute la
partie bordant la rue Anfray, est divisée en
deux logements pour l’usage personnel des
receveurs des télégraphes et des téléphones.
Un sous-sol spacieux renfermera les locaux
accessoires, tels que : salle des piles, dépôts
d’imprimés et de matériel, calorifère, salle
de chauffe, magasin à matériel, reserve de
2.500 sacs, salle d’archives, caves pour les
receveurs et le concierge, etc.
Tel sera dans ses grandes lignes, la vaste
et confortable construction que M. Cargill a
imaginée pour répondre aux impérieuses
exigences d'un service extrêmement com-
plexe, et dont les plans viennent d'être sou
mis à l'examen de nos conseillers munici
paux
Nous ne doutons pas que, comme eux, I®
publie et le personnel n’apprecient Feié-
gance monumentale du bâtiment et I’hd-
reuse ordonnance des différents locaux.
A. Petit.
Th. Vallée.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
i la HW® INTEAMATIOHAEE
108, rue Saint-Lazare, 108
(Immeuble de l'HOTEL TERHHHUSA
sa
Los impressions de voyage do
ministre de la marine
Le ministre de la marine est rentré hier
matin à Paris, revenant de Tunisie, où il a
spécialement étudié la situation de Bizerte,
les services que ce port peut rendre comme
point d’appui de la flotte, les moyens dont il
faut le doter pour rendre son utilisation le
plus profitable. M. Baudin a donné ses im
pressions sur le port maritime de la Tunisie
et aussi de ses projets.
« Bizerte, a dit M. Pierre Baudin, est dans
une situation stratégique incomparable. Par
sa position à la séparation du bassin occi-
dental et du bassin oriental de la Mediterra-
née, en face de la Sicile, Bizerte est la base
d’opérations désignée pour une action dans
l’Un ou Vautre des bassins ; il est de notre
devoir d’en faire le grand portdans lequel
nos escadres, au cours d’une guerre, devront
pouvoir se ravitailler, se réparer, se réarmer
dans une sécurité absolue.
» Les établissements de Bzerte présentent
un ensemble des plus interessants. Dans le
goulet, presque à l’entrée du lac se trouvent
le siège de la marine, les flottilles de contre-
torpilleurs et de sous-martns, des ateliers et
des magasins. Plus loin, bien plus loin, au
fond du lac est l’arsenal de Sidi-Abdallah
avec ses services importants, ses bassins de
radoub, ses ateliers de construction, ses ap-
provisionnements. De part et d autre, j ai
trouvé une organisation excellente ; le ser
vice des constructions navales, notamment,
fonctionne au mieux, il est parfaitement
dirigé, on y travaille, on y produit.
» Considérés en eux-mêmes, ces deux siè
ges de l’activité de la manne à Bizerte don-
nont toute satisfaction, mais ils* sont éloi
gnés, séparés, et leur disjonction n’est pas
sans inconvénient. L’emplacement choisi
pour l'arsenal tout an fond du lac est trop
loin de h mer, et Cotte situation oblige à un
un ensemble des
service de ravitaillement très considérable,
et partant très onéreux. Les navires de
guerre qui ont à s’approvisionner sont obli
ges d’entrer dans le lac, ce qui occasionne
des délais, et ne peuvent pénétrer dans la
pelite darse de l’arsenal, ce qui les oblige à
recevoir on charbon, ou d^nrees au moyen
de chalands. Il y a donc perte ne temps et
aussi serte d’argent. .
» Les raisons qi ont déterminé à placer
l’arsenal à Sidi-Abdallah étaient certaine
ment de haute valeur. Mais à l’usage, on
constate qu’il eût mieux valu le construire
non an iond du lac, mais à proximité de la
mer. . . .
» La question des approvisionnements
prime toute autre dans la circonstance. Les
matières premières arrivant à Bizerte, il faut
les transporter à Sidi-Abdalah, d où elles su
bissent un nouveau transport pour être mi
ses sur les navires. Il vaudrait mieux ies lais
ser à Biz rte et faire sur ce point des aména-
gements permettant aux navires de se ravi-
tailler à quai ou le long d’appontements. 04,
t's
ré
r 11,788
Administrateur- Délégué
AGresser tout ce qui concerne l’Administration
g M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 85
(
Dernière Heure
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration. Impressions et Annonces, TEL 10.17
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
i AU HAVRE.
A PARIS...
Bureau du Journal, 112, boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, £4 Octobre, Dèoêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant..,
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
calme
£ 74 10/-
10/-
-/-
8 mois.....
£ 73 5/-
-/-
2/6
ETAIN
Comptant .
calme-
£ 484 18/-
2/6
8 mois
£ 185 10/-
2/6
-/-
FER
Comptant..
calme
£ 54/6
-/-
1 % d
3 mois....)
£52/3
M-
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 23 octobre I MS.
CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres et sous-secrétaires d’Etat sa
sont réunis hier à 5 heures en Conseil de Ca
binet, au ministère de ‘instruction publt.
que, sous la présidence de M. Louis Bar-
thou.
Le Conseil a chargé M. Massé, ministre du
commerce, de représenter le gouvernement
dimanche prochain à la distribution des ré-
compenses de l’exposition de Gand.
Le Conseil a continué l’examen de la situa-
tion financière et des conditions dans les
quelles devra être équilibré le budget de
1914.
La discussion sera poursuivie aujourd’hui
dans une réunion que tiendront les minis
tres, dans la matinée, à Rambouillet, sous la
présidence de M. Poincaré.
* *
On voit par la note communiquée à l’is
sue du Conseil que les ministres ont conti-
nué la discussion du budget.
Ms’gre une énergique compression des dé-
penses, i budget de 1914 comportera des dé-
penses supérgres de 800 millions à l’exer-
cice précédent.
Les ministères pour lesquels les plus for
tes augmentations devront être consenties
sont : la guerre, pour 475 millions dont 208
millions pour le Maroc, 170 millions pour
les dépenses résultant de la loi de trois ans,
35 millions pour l’amélioration des soldes,
etc.; la marine, pour 48 millions ; la marine
marchande pour 9 millions ; l’intérieur, pour
35 millions : l’instruction publique, pour 35
millions ; le travail, pour 5 millions 1/2,
dont 4 pour les retraites ouvrières ; les tra
vaux publics, pour 8 millions 1/2, etc., etc.
Les ressources résultant éventuellement
du projet d’impôt sur le revenu dont le Sé
nat est saisi, de l’impôt sur le capital, de la
rectification de l’impôt sur les valeurs mo
bilières, sont évaluées, défalcation faite des
50 millions consacrés au dégrèvement de la
terre à 250 millions.
On met en avant diverses propositions de
surtaxe sur les produits des mines, les
absinthes, etc. Malgré tout, l’écart entre le
produit des ressources proposées et les dé
penses nouvelles ne sera pas complètement
comblé et il paraît probable que l’on fera
appel, pour la différence, à une émission
d’obligations à court terme.
UNE CIRCULAIRE DE M. BAUDIN
** La Liberté publie la dépêche suivante
« Brest. — Une nouvelle circulaire
du
ministre de la marine, complétant la circu
laire sur la célebration du Vendredi-Saint
sur les navires français en rade étrangère,
interdit les services religieux dans les eaux
françaises.
» Cette circulaire vise spécialement l’école
navale qui est à bord du Dugu ^y-Trouin, où
la messe est célébrée le dimanche. »
Note. — Au ministère de la marine on ne
donne aucune confirmation de cette infor
mation.
L’EXPROPRIATION DE LA FORÊT D’EU
Une délégation du Conseil général de la
Seine-Inférieure, composée de MM. Bouctot,
Lormier, Acher, Doutrelaut, Gerin, a été re
çue hier par M. Clémentel, ministre de l’agri
culture.
La délégation était accompagnée de MM.
Brelet, préfet, et Paul Bignon, président du
Conseil général.
La délégation est venue entretenir le mi
nistre de la question de l’expropriation de la
forêt d’Eu.
Le ministre a fourni à la délégation tous
renseignements utiles au sujet de cette ques-
Üon.
MM. Paul Bignon et Bouctot ont ensuite
entretenu le ministre de la question du per-
sonnel dont les droits acquis seront respec
tés.
Ils ont ensuite parlé des droits et usages
des riverains, ainsi que du maintien des ser
vitudes au profit des communes environ-
nantes.
wo==-<====-====
CONDAMNATION A MORT
’ Douai. —- La cour d’assises du Nord vient
de condamner à la peine de mort le nommé
Clément Monvoisin, âge de 27 ans, originaire
de Chanteloup.
Monvoisin, forçat évadé, s’était réfugié à
Du kerqne où il vivait sous un faux nom.
Le 27 juillet dernier, se trouvant au cabaret
du Poisson d'Or, il tua d’un coup de revol-
ver le nommé Bernaert qui l’avait bousculé.
LA MORT DE m™ WARNIER
Une confrontation a eu lieu hier dans le
cabinet du juge d’instruction Boucard, entre
M. Warnier et Mme Sutterya, mais elle n’a
donne aucun résultat.
Le magistrat a abjuré la dénonciatrice de
l’armurier de dire toute la vérité. Il lui a
représenté toute la gravité de ses accusa-
lions.
Mme Sutterya a maintenu toutes ses décla-
rations.
(€ Pages)
s Centimes
CDTTION DD MATIN
S Centrmes
(Cs Pages
Namedi 25 Octobre 1913
Le Petit
TROIS Mois Six Mois
Un AM
44% a 4
%8 Fr.
Après le Congrès de Pau
i 6 R.
20 »
1 6 Fr.
2= V
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Agresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE Fknoux
85, Rue Fontenelle, 35
téléphone : Rédaction. No 7 60
• Fr.
•a 6 we
Maquette de CARGILk
liché H&vrf
Bâtiments vus cle ls Plsee
Aspect dles
Jule s-Terrs”
lus assurer
Le Service Postal
Mais peut-on dire qu’il s’agit vraiment ,
ORGANE RÉPUBLICAIN, DÉMOCRATIQUE
Le pfets fort Tirage des Journaux de la Région
NEW-YORK, 24 OCTOBRE
Cotons $ octobre, baisse 15 points : dé
cembre, baisse 13 points ; janvier, baisse
18 points ; mars, baisse 20 points. — A peine
Soutenu.
Cafés t hausse 3 points à baisse 5 points.
. NEW-YORK, 24 OCTOBRE
.. 90 IÛK
L PRECIDINT
Cuivre Standard disp.
— décembre
16 37
16 31
16 75
16 75
Amalgamat. Cop...
Fer
73 78
15 75
74 1 2
15 75
CHICAGO, 24
OCTOB
RH
Blé sur......
Maïs sur......
Saindoux sur.
S’il faut en croire VAction, l’alliance en
tre radicaux-socialistes et socialistes uni
fiés serait désormais une réalité. Elle au
rait été scellée au cours de deux réunions
auxquelles ont pris part les représentais
les plus éminents du Comité exécutif radi
cal — entre autres Mi. Debierre et Fran
klin-Bouillon — et des membres influents
de la droite du parti socialiste unifié appar
tenant à la rédaction du journal V Humanité.
ABONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, P’Eur )
l’Oise et la Somme..... T •
| Autres Départements
Union Postale
On r‘
‘oonneegulement. dans tous les Bureaux de Pons g pranes 3
C. DU JOUR
C. PRECED
Décembre.
81 -/-
Si 3/8
Mai
83 3 4
89 » »
Décembre.
68 3 8
65 3 4
Mai
69 7 8
70 1/2
Octobre...
10 55
10 47
Janvier...
10 55
10 50
C’est par lâcheté, dit-elle, qu’elle n’a pas
parlé plus tôt.
« Je parle sans haine, ni passion, ni désir
de vengeance. Le souvenir de Charlotte,
seul, m’a amené à prévenir la justice 1 »
L’inculpé s’est énergiquement défendu. Il
a répété qu’il était victime d’une lâche ven
geance.
A l’issue de la confrontation, M. Warnier
a été autorisé a voir sa mère ; tous deux ont
abondamment pleuré.
ARRESTATION D UNE INFIRMIÈRE
Versailles. — M. Fougery, juge d’instruc
tion, a fait arrêter Mme Burkardt, infirmière
à Meudon, qui est inculpée d’avoir détourné
des bijoux au préjudice d’un certain nombre
de malades.
UNE AFFAIRE D’EMPOISONNEMENT
Versailles. = M. Fredin, juge d’instruc
tion, a entendu hier après-midi Mlle et Mme
Litloff, fille et femme du compositeur de
musique, qui furent empoisonnées, ainsi que
leur bonne, par un pharmacien de Sannois
qui leur vendit du datura stramonium, au
lieu de fleurs pectorales.
L’empoisonnement rendit la bonne folie ;
la malheureuse a du être internée à l’asile
d’aliénés de Clermont (Oise).
Mlle Litloff est en partie paralysée et son
état inspire toujours de vives inquiétudes.
Le juge a cherché à savoir comment du da-
tura stramonium leur avait été servi à la
place de la tisane demandée.
Le pharmacien nie avoir commis une im
prudence.
SENTINELLE ATTAQUÉE
Douai. — Un soldat du 15e d’artillerie, de
faction au parc d’aviation de la Brayelle, a
été attaqué à deux reprises par deux indi
vidus. L’un de ceux-ci réussit à franchir la
clôture et pénétra dans le parc. Lorsqu’il
sortit quelques minutes plus tard, la senti
nelle fit feu sur lui, mais ne put l’atteindre.
CONDAMNATION D’UN SOLDAT
Le premier Conseil de guerre vient de
condamner à deux ans de prison le soldat
Elie, du 23 e colonial, qui vola 500 francs au
lieutenant Dessirier, dont il était l’ordon
nance.
c-- -- oa -==-
LES CRIMES D’UM NEURASTHÉNIQUE
Epinal. — Un terrible drame s’est déroulé
au village de Vaubexy.
Le cafetier Guyot, qui était atteint de neu
rasthénie aiguë, a tué à coups de bâton sa
femme et blessé très grièvement sa fillette
âgée de 4 ans ; son fils ne dut son salut qu’en
prenant la fuite.
Lp meurtrier s’est ensuite fait sauter la
cervelle.
LE JEUNE REDUREAU SERA SOUMIS
A UN EXAMEN MEDICAL
Nantes. — Le Parquet general vient de dé
cider de soumettre à un examen médical le
jeune Redureau, auteur de l’assassinat de la
famille Mabit, au Bas-Briacé.
BRÛLÉ VIF
RIVE-DE Gier. — Hier soir, M. Jacquin, 48
ans, menuisier, né a Besançon, se friction
nait le corps avec de l’alcool camphré quand,
s’étant approché de la bougie qui l’éclairait,
le feu se communiqua à l’aicool et aux vête
ments de l’infortuné menuisier qui fut griè
vement brûlé.
M. Jacquin a succombé après une longue
et douloureuse agonie.
RECORD D’AVIATION
ANVERS. — Hier après-midi, l’aviateur Vers-
chaere, sur biplan, a fait un vol en vue de
battre le record du monde du vol avec pas
sagers, en hauteur et durée.
L’aviateur qui, l’an dernier, avait enlevé
388 kilos de charge, a battu son propre re-
cord en enlevant 450 kilos de charge utile,en
volant pendant 30 minutes et en atteignant
une altitude de mille mètres avec quatre pas
sagers.
LES TROUBLES AU MEXIQUE
New-York.— Une dépêche ae Mexico an
nonce que les insurgés ont attaqué mer
credi la ville de Monterrey (Etat de Nuevo
Leon).
Après un vif combat; les insurgés ont oc
cupé un chantier de la Compagnie de che
min de fer, situé à un mille de la ville.
Les assaillants disposaient de plusieurs ca
nons avec lesquels ils bombardaient les for
tifications fédérales.
LA CONDAMNATION DE
L’EX-CAPITAINE SANCHEZ
Madrid, — La Cour suprême de la guerre
vient de condamner à mort l’ex-capitaine
Sanchez et sa fille Louise à la réclusion per-
J pétuelie.
L’accord, paraît-il, s’est fait sans difficul-C
tés et voici à quelles conditions : La réforme
électorale par la repréesntation proportion
nelle serait laissée de côté ; on affirmerait
l’intention d’acheminer la démocratie vers
une complète laïcité par le monopole de
l’enseignement, enfin l’effort le plus vigou
reux de propagande se porterait en faveur
de l'impôt sur lu revenu avec déclaration
contrée, en faveur d’un retour à *la loi
militaire de 1905, c’est-à-dire contre le
mouvement d'opinion nationale qui amena
la majorité parlementaire à voter la loi de
trois ans. i
d’un accord entre les deux partis ? Et n’est- ?
ce pas plutôt une alliance rêvée entre cer^
tains socialistes et certains radicaux, et 1
dirigée contre le ministère actuel, une
combinaison tugitive, inconsistante, où les)
principes tiennent beaucoup moins de
place que les intérêts personnels ? '
Personne n'ignore que M. Caillaux a le
plus vif désir de revenir au pouvoir ; ses }
amis l’y poussent, et l’on cite même le nom
de ses futurs collaborateurs, parmi les
quels un socialiste unifié. En admettant,
ce qui est loin d’être prouvé, que le mi
nistère Barthou soit en péril et que M.
Caillaus soit appelé à recueillir sa suc-
cession, M. Caillaux serait-il vraiment as
suré de trouver les concours escomptés par
son entourage ?
Déjà nous savons que les socialistes uni
fiés sont très divisés au sujet de cet accord
avec les radicaux-socialistes. Et si M. Jau
rès a pris acte du programme minimum de
Pau, et s’il n’a point paru trop hostile à une
action commune, pourra-t-il décider la ma
jorité des groupes unifiés à cette participa
tion ministérielle dont le principe fut ri
goureusement condamné au Congrès d'Ams-
terdam ? C’est fort douteux, et les déclara
tions faites à notre confrère, M. Jules Râ
teau. du Gil Bios, par M. Jules Guesde, sont
sur ce point des plus significatives.
« M. Caillaux, dans son discours de Pau,
a laissé entendre qu’il ne rechercherait pas
notre alliance ; il a raison, a déclaré M. Ju
les Guesde, car de son alliance nous ne
voulons à aucun prix. Jamais, entendez-
vous bien, jamais le parti socialiste unifié
ne consentira à entrer dans le nouveau bloc.
Nous irons à la bataille électorale de l’an
née prochaine avec notre programme et
nos candidats ; et des candidats, nous en
aurons partout, aussi bien contre les radi
caux que contre les modérés et les réac
tionnaires. Nous ne prendrons aucun enga
gement et, au second tour, nous voterons
selon l’intérêt du parti, sans nous inquiéter
des personnes. »
En ce qui concerne son propre parti, M.
Caillaux n’est pas plus assuré d’un appui
unanime.
Chef nominal du parti radical-socialiste,
le voilà tenu par le programme minimum du
Congrès de Pau. Il se verrait donc contraint
d’introduire ce programme dans une décla
ration ministérielle. Mais on sait qu’une
cinquantaine de parlementaires seulement
assistaient au Congrès de Pau. Comment
M. Caillaux pourrait-il espérer de grouper
une majorité : sur le Monopole de l'enseigne
ment, sur P Inquisition fiscale, sur Y Abroga
tion de la loi militaire, — et nous ne di
sons pas seulement à la Chambre, mais au
sein même de son parti ?
Ainsi, dans leur empressement à se par
tager les dépouilles opimes d’un ennemi
qu’ils n’ont pas encore mis par terre, les
amis de M. Caillaux n’ont fait que compro
mettre celui qu’ils veulent mettre sur le
pavois.
Si M. Caillaux apparaît comme le chef
du Comité exécutif du parti radical et ra-
Dans quelqties jours limposant, mois péu
esthétique, bâtiment servant d’entrepôt aux
tabacs, sera définitivement débarrassé des
boucauts auxquels il donnait abri; Et bien
tôt, le marteau des démolisseurs va mettre
bas les massives murailles pour permettre,
l’an prochain, d’édifier sur le même empla-
cement le nouvel hôtel des postes, télégra
phes, téléphones.
La construction de ce nouveau bâtiment a
justement préoccupé, non seulement tout
le personnel des postes, des télégraphes et
des téléphones, qui ne pouvait plus assurer
un service normal dans les locaux qu’il
occupe actuellement, mais aussi toute
dical-socia liste, les dissentiments de
ce
parti continuent d’éclater aux yeux de
tous.
Et, par la protestation de M. Guesde et
des socialistes unifiés qu’inspirent de rigou
reux principes, voici que l’entente souhai
tée par certains radicaux, dans le but inté
ressé que l’on connaît, est rendue impossi
ble.
Car les socialistes clairvoyants ont com
pris que toute entente avec les radicaux —
qui courent encore après leur unification
depuis le Congrès de Pau, — serait pour
eux-mêmes une cause irrémédiable de dé
sunion.
notre population qui, très légitimement, ré
clamait un établissement digne de notre
cité, et suffisamment spacieux pour que
tous les services puissent y être effectués
dans des conditions satisfaisantes.
Et naturellement, l’on se demande de toutes
parts comment sera construit le nouveau
monument, quel sera son aspect et de quelle
façon les différents services seront-ils ré-
partis.
Nous sommes aujourd’hui en mesure de
leur fournir quelques renseignements précis
qui ne manqueront pas, croyons-nous,de les
intéresser.
Voici donc tout d’abord, non pas la façade
du monument, mais l’aspect sous lequel il
devra se présenter à l'œil d’un promeneur
placé sur la place Jules-Ferry.
Le côté gauche de notre gravure repré
sente la façade sur la rue Dupleix et le c ôté
droit montre la première partie des b ali
ments qui se trouveront en bordure de la
rue Victor-Hugo, la seconde partie se trou
vant nécessairement masquée par les édifi
ces formant l’angle de cette rue et de la
place.
L’ensemble, comme on le voit, rappelle
quelque peu les constructions du style fla
mand. L'aspect en est élégant et il faut
louer l’architecte, M. Cargill, d'être parvenu
à éviter que cet important établissement
ressemb!â à quelque grande usine.
Dès maintenant il apparaît que l’Hôtel
central des P. T. T., construit en pierres et en
briques vernissées, n’aura pas à souffrir du
voisinage des lignes harmonieuses de la
Bourse, et, bien qu’enserré entre quatre rues
de dimensions restreintes, il semble assez
dégagé pour offrir un réel attrait architec
tural.
De plus, s’il fallait concevoir des locaux
très vastes pour permettre l’installation de
tout le personnel et de tous les appareils, il
importait aussi que tous ces locaux soient
largement éclaires et aérés, de façon à assu-
rer à tous les employés une hygiène qui jus
qu’alors leur a trop souvent fait défaut.
Cette double exigence paraît avoir été ha
bilement réalisée.
Nous allons nous efforcer de montrer
comment.
Disons tout d’abord, qu’en principe, le
rez-de-chaussée a été affecté au service pos
tal, le premier étage au service télégraphi
que et le second au service téléphonique.
En réalité et principalement pour ména-
ger des logements aux receveurs, l’édifice
présente sur certains points une parue en
entresol qui constitue en fait un troisième
étage, mais, par une heureuse combinaison,
les dénivellations intérieures n’apparaissent.
pas extérieurement et les lignes des façades
s’harmonisent parfaitement.
Comme . lé représente notre gravurë, h
rue Dupleix est bordée par une longue ga
lerie qu’éclairant de nombreuses baies: Des
portes à tambours situées aux angles des
rues de la Bourse et Victor-Hugo donnent
accès à l’intérieur.
C est là que se trouve la salle affectée au
public. Les guichets y seront disposés paral
lèlement à la rue Dupleix et formeront un
léger retour aux extrémités.
Vers le Nord se trouveront le bureau du re
ceveur et les guichets du service des postes.
Ceux placés au Sud seront affectés au servi
ce des télégrammes.
Derrière les guicnets seront aménagés les
bureaux des commis principaux et la salle
des chargements.
Afin d’eviter, comme cela se produit ac
tuellement, que le public, massé devant les
guichets, ne masque la lumière du jour aux
employés, ceux-ci recevront un éclairage
supplémentaire par les toitures des terrasses
ménagées aux angles du bâtiment par la
construction en retrait de la partie supé
rieure de l’édifice.
Sur la rue Victor-Hugo, au delà de la salle
publique, seront disposés les guichets du
service télégraphique de nuit et les cabines
téléphoniques. Une petite porte que l’on voit
sur notre cliché servira d’entrée durant la
nuit.
En continuant à suivre la rue Victor-
Hugo, c’est-à-dire au delà du bâtiment que
représente notre gravure, nous trouvons un
ensemble qui présente dans ses grandes
lignes des dispositions assez analogues avec
celles de l’entrepôt des tabacs.
Entre deux voies charretières se trouve un
bâtiment peu élevé, il comprendra au rez-de-
chaussée le logement du concierge et, à l’en
tresol, les appartements du receveur des
postes.
Les voies charretières donnent accès dans
une vaste cour intérieure bordée d’une
verandah.
En pénétrant dans cette cour nous trou
vons immédiatement à gauche, après un es
calier de secours, le poste des facteurs télé
graphistes, le bureau d’expédition des télé
grammes, celui des facteurs chefs, un ves
tiaire et un garage de bicyclettes.
Un peu plus loin s’ouvre la salle des dé
parts postaux, que sépare des guichets une
cloison vitrée.
A droite de la cour, après l’escalier con
duisant aux appartements, s’étend la salle
d’arrivée des services postaux. Cette salle
borde dans toute sa longueur la rue Anfray.
Le service maritime y forme une section
spéciale.
Sur la rue de la Bourse, après la salle
publique et le cabinet du receveur dont
nous avons parié, sont établis le bureau
d’ordre et les boites aux lettres.
La salle des abonnés est disposée au mi
lieu de l’édifice sur cette même rue. Les
abonnés y disposeront de vastes tables pour
trier leur courrier. Il y aura en outre un
local spécial pour les vaguemestres, un ves
tiaire pour les agents des postes et une
chambre pour le gardien.
Au-dessus de la salle des abonnés,à l’entre
sol, un bureau est réservé au service des
câbles transatlantiques.
Le Service Télégraphique
Indépendamment des guichets et du ser
vice de factage installé au rez-de-chaussée, le
service télégraphique dispose des locaux qul
se trouvent au premier étage.
Dans la partie qui forme avancée, au-des
sus de la salie des guichets et entre les ter
rasses d’angles, seront installés les appareils
Morse et Sonnder. Tout à côté et occupant
le centre de l’édifice, se trouvera la vaste
salle des transmissions télégraphiques.
Dans la branche Sud-Ouest (représentés
à droite sur notre gravure), seront répartis
la chambre du commis, la salle de coupu
re, des essais, des mesures, un dépôt, Date*
lier du mécanicien et un laboratoire.
Sur la rue Anfray nous trouvons, à l’an
gle Sud Est, un dortoir pour les hommes et
des Water-closets ; au centre, un vestiaire,
une salle de cours, une bibliothèque et des
archives ; à l’angle Nord-Est, un vestiaire de
dames avec water-closets, et une Salle de
repos pour ies dames.
Sur sa rue de la Bourse, après une terras
se. prennent jour différentes pièces servant
de bureau administratif, de dépôt, de cabinet
pour le receveur, et de salle de repos.
Le Service téléphonique
La majeure partie du second étage est af-
fectée au service téléphonique.
L’ai le formant avancée sur la rue Dupleix
est réservée pour la salle des essais et le
groupe des transformateurs.
Dans la partie centrale, au-dessus de la
salle des transmissions du télégraphe, un
vaste local sera occupé par le multiple, ce
grand meuble qui sert à établir les commu
nications entre les abonnés et qui se trouve
actuellement trop à l’étroit dans les bureaux
de la Bourse.
Vers la rue Victor-Hugo, nous trouvons :
pos pour les dames, une salle
d’entrée pour les relais et la répartition des
câbles ; un escalier de secours conduisant
un salon de re
jusqu’au comble et une terrasse de repos
s’étendant au-dessus du logement du rece
veur des postes.
A propos de la répartition des câbles, il
convient de noter que l'édifice n’est pas sur
monté d’une herse pour la distribution des
fils extérieurs, les départs devant désormais
être effectués souterrainement.
Vers la rue de la Bourse sont disposés I®
bureau de la comptabilité, les services ad-
ministrati-fs, le cabinet du receveur, de
grands vestiaires, des salles de dépôts et des
appartements pour les monteurs et les mé
caniciens.
Le reste de cet étage, c’est-à-dire toute la
partie bordant la rue Anfray, est divisée en
deux logements pour l’usage personnel des
receveurs des télégraphes et des téléphones.
Un sous-sol spacieux renfermera les locaux
accessoires, tels que : salle des piles, dépôts
d’imprimés et de matériel, calorifère, salle
de chauffe, magasin à matériel, reserve de
2.500 sacs, salle d’archives, caves pour les
receveurs et le concierge, etc.
Tel sera dans ses grandes lignes, la vaste
et confortable construction que M. Cargill a
imaginée pour répondre aux impérieuses
exigences d'un service extrêmement com-
plexe, et dont les plans viennent d'être sou
mis à l'examen de nos conseillers munici
paux
Nous ne doutons pas que, comme eux, I®
publie et le personnel n’apprecient Feié-
gance monumentale du bâtiment et I’hd-
reuse ordonnance des différents locaux.
A. Petit.
Th. Vallée.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
i la HW® INTEAMATIOHAEE
108, rue Saint-Lazare, 108
(Immeuble de l'HOTEL TERHHHUSA
sa
Los impressions de voyage do
ministre de la marine
Le ministre de la marine est rentré hier
matin à Paris, revenant de Tunisie, où il a
spécialement étudié la situation de Bizerte,
les services que ce port peut rendre comme
point d’appui de la flotte, les moyens dont il
faut le doter pour rendre son utilisation le
plus profitable. M. Baudin a donné ses im
pressions sur le port maritime de la Tunisie
et aussi de ses projets.
« Bizerte, a dit M. Pierre Baudin, est dans
une situation stratégique incomparable. Par
sa position à la séparation du bassin occi-
dental et du bassin oriental de la Mediterra-
née, en face de la Sicile, Bizerte est la base
d’opérations désignée pour une action dans
l’Un ou Vautre des bassins ; il est de notre
devoir d’en faire le grand portdans lequel
nos escadres, au cours d’une guerre, devront
pouvoir se ravitailler, se réparer, se réarmer
dans une sécurité absolue.
» Les établissements de Bzerte présentent
un ensemble des plus interessants. Dans le
goulet, presque à l’entrée du lac se trouvent
le siège de la marine, les flottilles de contre-
torpilleurs et de sous-martns, des ateliers et
des magasins. Plus loin, bien plus loin, au
fond du lac est l’arsenal de Sidi-Abdallah
avec ses services importants, ses bassins de
radoub, ses ateliers de construction, ses ap-
provisionnements. De part et d autre, j ai
trouvé une organisation excellente ; le ser
vice des constructions navales, notamment,
fonctionne au mieux, il est parfaitement
dirigé, on y travaille, on y produit.
» Considérés en eux-mêmes, ces deux siè
ges de l’activité de la manne à Bizerte don-
nont toute satisfaction, mais ils* sont éloi
gnés, séparés, et leur disjonction n’est pas
sans inconvénient. L’emplacement choisi
pour l'arsenal tout an fond du lac est trop
loin de h mer, et Cotte situation oblige à un
un ensemble des
service de ravitaillement très considérable,
et partant très onéreux. Les navires de
guerre qui ont à s’approvisionner sont obli
ges d’entrer dans le lac, ce qui occasionne
des délais, et ne peuvent pénétrer dans la
pelite darse de l’arsenal, ce qui les oblige à
recevoir on charbon, ou d^nrees au moyen
de chalands. Il y a donc perte ne temps et
aussi serte d’argent. .
» Les raisons qi ont déterminé à placer
l’arsenal à Sidi-Abdallah étaient certaine
ment de haute valeur. Mais à l’usage, on
constate qu’il eût mieux valu le construire
non an iond du lac, mais à proximité de la
mer. . . .
» La question des approvisionnements
prime toute autre dans la circonstance. Les
matières premières arrivant à Bizerte, il faut
les transporter à Sidi-Abdalah, d où elles su
bissent un nouveau transport pour être mi
ses sur les navires. Il vaudrait mieux ies lais
ser à Biz rte et faire sur ce point des aména-
gements permettant aux navires de se ravi-
tailler à quai ou le long d’appontements. 04,
t's
ré
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.49%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.49%.
- Collections numériques similaires Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BmLHav000"Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"
- Auteurs similaires Fénoux Hippolyte Fénoux Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fénoux Hippolyte" or dc.contributor adj "Fénoux Hippolyte")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t526386147/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t526386147/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t526386147/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t526386147
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t526386147
Facebook
Twitter