Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-10-24
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 octobre 1913 24 octobre 1913
Description : 1913/10/24 (A33,N11787). 1913/10/24 (A33,N11787).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52638613t
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
53" Annéë
N 17,787
(e Pages)
20
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8 M. O. RANDOLET
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AU HAVRE
A PARIS
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CDTTION DUHATIN— S Centimes
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Le Petit Havre
BUREAU du Journal, 112, bon! 4 de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigné peur les Annonces judiciaires et légales
Vendredi 24 octobre 1913
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
• M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontanelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction, No 7.60
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
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Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eura,"
l’Oise et la Somme
Autres Départements..............
Union Postais
g Dernière Heure |
PARIS, TROIS HEURES MATIN
On s'abonne 6 g a ^ment, SANS FR# 18, dans tous les Bureaux de Pow _ “
========== = ==*= =
L'Actualité Photographique
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 23 Octobre. Dévécke de 4 k. 30
NEW-YORK, 23 OCTOBRE
Cotons t octobre, hausse 3 points ; dé
cembre, hausse 4 points ; janvier, hausse
2 points ; mars, inchangé. — Soutenu.
Calés t baisse 8 à 13 points.
CUIVRE
Comptant . ,
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
soutenu
4 74 2:6
15/-
3 mois '
4 73 10/-
17/6
ETAIN
Comptant .
calme
4 184 12/6
-/-
<7/6
3 mois.....
4 185 7/6
-/-
12/6
1ER
Comptant ..
facile
4 51/6
V-
S mois....
4 52/3
-/-
4 % d
Prix comparés avec ceux de ta deuxième Bourse
du 22 octobre 1013.
NEW-YORK, 23 OCTOBRE
c. ion
C. PRRCDEXT
Cuivre Standard disp.
16 75
— décembre
16 75
Amalgamat. Cop»..
74 1/2
75 1/4
Fer
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15 75
CHICAGO. 28
OCTOB
RE
C. DÜ :OUR
C. PRECED
Blé sur
Décembre.
84 3/8
89 » »
84 1/8
Mai
88 7 8
Maïs sur
Décembre.
6s 3 4
68 1/2
—
Mai
70 1/2
10 47
70 1/4
Saindoux sur.
Octobre...
10 45
—
Janvier...
10 50
10 47
LE RETOUR DU MINISTRE
DE LA MARINE
Toulon. — Le croiseur cuirassé Ernest-
Renan, ayand à bord le ministre de la ma-
rine, retour de Tunisie, est arrivé en rade
à 4 h. 45.
M. Baudin est reparti à 7 heures du soir
pour Paris.
haits de bienvenue et comme prélude aux
discussions scientifiques.
Dans son discours, M. Léon Bourgeois loue
hautement l’action de l’Association interna
tionale et souhaite le meilleur succès à la
conférence.
LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE
^L’HEURE
M. Thierry, ministre des travaux publics,
a prononcé hier soir au Dsbu"e de a co-
férence internationale de ‘Heure, dIS-
cours dans lequel, après avoir remercie, es
Congressistes d’avoir choisi Paris pour uer
désormais l’heure du monde, il a déclaré
que l’adhésion de 27 Etats à la Conférence
était un heureux présagé pour l’avenir du
Monde.
« Devant la Science, dit l’orateur, les hai
nes s’évanouissent, les rivalités s’apaisent et
tournent en émulation ; tous s’appliquent,
sans distinction de races, dans l’effort
commun au profit de la science univer-
telle l »
ammnrckcommea=a
LE VOYAGE DE GUILLAUME II
BENESCHAU. — L'empereur d’Allemagne est
arrivé à 5 h. 40.
Il a été très cordialement salué à la gare
par l’archiduc François-Feramand et par la
duchesse de Hohenberg et leurs enfants.
Ils se sont ensuite rendus au château de
Conopicht.
Le post-scriptum aux incohérences du
congrès de Pau est formulé aujourd’hui par
M. Gustave Hervé dans une lettre sympto
matique que publie tout naturellement la
Guerre sociale.
Cette lettre a pour fond et pour but le
panégyrique de M. Caillaux. M. Gustave
Hervé, il est vrai, se rappelle qu’il avait ja
dis, un peu prématurément, gratifié M.
Caillaux du sobriquet de a Caillaux-de-
Sang ».
A quoi M. Caillaux pourrait sans doute
répondre que lui-même, à la même époque,
le qualifiait d* « Hervé-le-Fumier », mais
cela ne prouve rien et n’empêche qu’à
l’heure actuelle Hervé considère Caillaux
comme le seul chef possible pour le parti
radical en voie d’organisation, ne lisez pas
en voie de désorganisation.
« C’est le seul homme de gouvernement
capable de gouverner actuellement avec
un bloc de gauche. »
Mais quel bloc de gauche ? C’est là que
git le mystère.
La lettre de M. Hervé prétend le dissi
per :
« Il nous faut dès demain, dit-il, un mi
nistère radical qui gouverne avec la gau
che ; c’est la condition indispensable pour
nous débarrasser de la rallonge militaire.
» Ce qu’il nous faut pour refouler immé
diatement la vague cléricale et nationaliste
qui nous a apporté le service de trois ans,
c’est un gouvernement qui prociame n’a
voir pas d’ennemis à gauche et qui puisse
compter sur les 70 élus de notre parti afin
de pouvoir se passer des radicaux de droite
plus ou moins nationalistes. »
LE “ PHRYNÉ ” EN CALE SÈCHE
LÉGION D'HONNEUR
M. de Féraudy, sociétaire de la Comédie
Française, est promu au grade d’officier de
la Legion-d'Honneur.
DE PARIS AU CAIRE EN AÉROPLANE
SCHAFFOUSE. — L’aviateur Daucourt est
passé au-dessus de la ville vers 4 h. 50.
lia atterri sans incident sur la hauteur
d’Ebnat.
Si le temps n’est pas trop pluvieux, l’avia
teur a l’intention de partir ce matin pour
Vienne.
Vienne. — La Zeit apprend que l’interdic
tion f rite à Daucourt de voler en Autriche-
Hongrie s’étend seulement àl’ancienne fron
tière militaire.
Cette interdiction subsiste d’ailleurs depuis
fort longtemps.
-===--9======
CONDAMNATION DE DEUX BANDITS
Amiens. — Hier ont comparu devant la
Cour d’assises de la Somme,deux dangereux
repris de justice, nommés Comont, 26 ans,
et Harle, 34 ans, qui, le 22 mai dernier, à
Languevoisine, assassinèrent une dame Du
quesne, âgée de 71 ans, dans le but de la
voter.
Comont a été condamné à mort et Harlé à
dix ans de travaux forcés et dix ans d’inter
diction de séjour.
ARRESTATION D’UN FACTEUR
, À la suite d’une longue surveillance, les
inspecteurs de la brigade mobile ont arrêté
hier le facteur des postes Claude Audemars,
âgé de 50 ans, au moment où il allait en
caisser un mandat de 250 fr. qu’il avait volé
dans une lettre.
Audemars était soupçonné depuis long
temps de commettre des vols.
ARRESTATION D'UN
PEINTRE AUTOPHOBE
. TROYES. — La gendarmerie de Si-Mard-en-
Othe vient d’arrêter le nommé Edouard Dau-
bigny, peintre. Il avait blessé dernièrement
à coups de fusil trois automobilistes qui
avaient failli écraser son chien.
CONDAMNATION A MORT
RIOM. _ La Cour d’assises vient de condam
ner le parricide Antoine Gras à la peine de
mort.
UN DRAME A LA LÉGION ÉTRANGÈRE
Alger. — Une dépêche de Colon-Béchar
annonce qu’un légionnaire de la compagnie
montée de Belhadi, de la légion étrangère,
ayant tiré plusieurs coups de fusil sur un
poste tua un caporal qui s’y trouvait.
Le meurtrier s’étant ensuite mis à la re
cherche du capitaine commandant la com
pagnie, pénétra dans la chambre d’un lieu
tenant.
L’officier; devant l’attitude du légionnaire,
n’hésita pas, il le tua d’un coup de revol
ver. /
UNE GRÈVE A BOULOGNE-SUR-MER
BOULOGNE sur-Mer. — Un certain nombre
de chauff urs et de soutiers employés à bord
de chalutiers viennent de se mettre en grève.
LA CONFÉRENCE
CONTRE LA TUBERCULOSE
Berlin. — Au cours de la Conférence de
l’A sociation internationale contre la tuber
culose, le professeur Landouzy a lu un long
discours que M. Léon Bourgeois avait l’in-
tention de prononcer en reponseaux SOU-
L'AÉRONAUTIQUE MILITAIRE
EN ALLEMAGNE
BERLIN.— L’armée allemande entrera pro-
chainement en possession de quatre nou
veaux dirigeables : deux du modèle Parce-
val, un Zeppelin et unSchuttlanz.
L’Allemagne aura alors 1. dirigeables des
modèles les plus récents.
L'AVIATEUR PÉGOUD EN ALLEMAGNE
Berlin. — L’aviateur Pégoud qui doit vo
ler samedi et dimanche sur l’aérodrome de
Johannisthal, est arrivé hier soir à Berlin.
LA CATASTROPHE DE DAWSON
Dawson. — 23 des mineurs qui avaient été
ensevelis après l’explosion dans la mine de
Stag Canon ont été remontés vivants à la
surface. On a également remonté 14 cada
vres.
Cet accident serait dû à l’inflammation de
poussières de charbon.
Dawson (Nouveau Mexique). — Le feu s’est
déclaré hier après-midi dans une vieille
mine reliée au puits où les mineurs sont
prisonniers.
On craint que les flammes ne se propagent
jusqu’à eux.
Les derniers renseignements indiquent
que sur 284 mineurs, 22 seulement ont été
sauvés ; 6 cadavres ont été remontés.
NAUFRAGE D'UN VAPEUR
HELSINGFORS. — Le vapeur finlandais Vest-
kusten a fait côte non loin de Vasa. Une voie
d’eau s’étant produite, le bâiment sombra
avec son équipage composé de 14 hommes.
SAINT-PÉTERSBOURG. — D’après un télé-
gramme de H Isingfors, il y avait à bord du
vapeur Vestkasten 20 hommes d’équipage et
25 passagers.
• •====
L’AGITATION AU PORTUGAL
Porto. — La tranquillité est complète dans
le pays.
Le comte de Mangualde, ancien officier de
la marine, que l’on supposait être le chef
des monarchistes du Nord, vient d’être arrêté.
LE SORT DE ZANZIBAR
Zanzibar. — Le bruit court avec persis
tance que Zanzibar serait prochainement
cédé à l’Allemagne en échange de certains
territoires africains.
aPPre
LES AFFAIRES D'GRIENT
Le Voyage de M. Guenadief
Sofia. — M. Guenadieff, ministre des affai
res étrangères, arrivera à Paris mardi pro
chain.
•-==--9== --#
UNE TEMPÊTE DANS LA LOUISIANE
La Nouvelle Orléans. — Une violente tem
pête a ravage le Sud de la Louisiane. On si
gnale neuf morts.
Il y a de gros dégâts matériels ; en divers
endroits, on a constaté la rupture de fils té
léphoniques.
Les détails manquent.
LES TROUBLES AU MEXIQUE
Mexico.— Les révolutionnaires ont récem-
ment mis à la torture un lieutenant et deux
soldats en service dans une petite garnison,
près de Camaron, au nord de Nuevo-La-
redo. '
Ils leur ont arraché la peau de la plante
des pieds et les ont fait ensuite marcher
durant plusieurs kilomètres; ils leur ont en
fin scié le cou avec leurs couteaux, parce
qu’ils n’avaient pas voulu crier « Vlvq Car-
ranza 1 »
Mexico. — Le ministre de France a pro
testé auprès des autorités contre l'augmen-
tation de 50 0/0 des aroits d'importation sur
les marchandises étrangères qui vient d’être
décrétée.
Et le doux Pelletan vient à la rescous-
se et, sans donner la réplique à M. Hervé, j
il lui dicte la formule de discipline à la
quelle se conformera M. Caillaux pour res
ter personne grata. |
« Contre la politique du cabinet actuel, ।
contre les ministres radicaux qui la ser
vent, contre les faux radicaux qui la sou
tiennent, pour l’établissement d’une disci
pline dans le parti, pour les points essen
tiels de son programme : république laïque,
défense de l’école, véritable impôt sur le
revenu (sans signes extérieurs et avec dé
claration contrôlée), condamnation du ser
vice de trois ans le tout voté à l’unanimité,
sauf ce dernier point, où deux mains, je
crois, sur trois cents, se sont levées pour la
négative. On peut dire que ces quelques
points résument la pensée très résolue de
tout le parti ».
Tel est donc le mot d’ordre qui sort du
Congrès de Pau.
« Mais les amis ! dit la Petite République.
Il en est de toutes sortes, et le parti unifié
nous offre la plus étonnante variété de
nuances, un arc-en-ciel allant du rose ten
dre, qui colore les confins du radicalisme,
jusqu’au rouge ardent et presque noir des
éléments libertaires. Et là devient singuliè
rement problématique une entente à peu
près cordiale ».
C’est précisément ce qui nous rassure,
nous ne croyons pas que le Combisme
éteint puisse être ressuscité par l’Herveis-
me.
C’est pour le nouveau bloc un parraina
ge par trop compromettant. Avec Combes,
Caillaux, on peut encore garder des illu
sions, mais avec Hervé, holà !
Il ne voulait pas de drapeau, il n’aura
pas de troupes.
Hippolyte FÉNOUX.
mx=====a=n=aranznerza
LES AFFAIRESD'ORIENT
La délimitation de l'Epire
Janina, 23 octobre.
La commune de Brondari a protesté con
trôla manière de procéder de la Commission
de délimitation de l’Albanie du Sud, dénon
çant entre autres que les kavas qui accom
pagnent la Commission faisaient auparavant
partie d’une bande qui tua une femme de
Borova.
Elle a fait connaître au président de la
Commission que la conduite de certains de
ses membres augmente l'effervescence qui
règne dans ces provinces et qu’une coutume
inviolable défend que les femmes du pays
aient contact avec des étrangers.
Le président a répondu qu’on a donné
plus d'importance qu'il ne fallait à certains
incidents insignifiants et qu’il regrette que
cette coutume empêche les travaux de la
Commission qui serait prête à accepter que
durant la visite auprès des femmes du pays,
l’assesseur du maire ou un prêtre soient
présents.
Colonia, 23 octobre.
Le Commission internationale a visité le
village de Cafézezi. L’examen de ce village a
été très court, les commissaires ont simple
ment demandé à quelques paysans de voir
leurs femmes ; mais ceux-ci ont affirmé
qu’elles travaillaient aux champs.
La Commission, après avoir déjeuné dans
ce village, a continué sa tournée et a visité
le village de S ika.
Les habitants de ce village ayant appris
que des scandales avaient eu lieu lors de la
première enquête de la Commission à Bozo-
nia et à Brondani, étaient surexcités. Les
délégués furent reçus avec des ovations vi
brantes et des cris interminables de
« L’union ou la mort ! »
Les délégués ayant demandé à voir les
femmes, il leur fut répondu : « Nous som
mes Grecs, que voulez-vous savoir de pins ?
Nous ne sommes pas des moutons à ven
dre. » La Commission est partie aussitôt et
est rentrée à Herseka. ....
Ce matin les habitantes du village de Cafe-
, zezi se sont rendues auprès du gouverneur
Cllci5 Petit awrB '
Pheto Petit HiWW
L'étrave tordue par la collision du 27 Janvler 1913
du district et ont protesté contre les agisse
ments d’un des membres de la Commission
qui, servant d’interprète à ses collègues, au
rait complètement altéré les réponses des
paysans, et surtout celles concernant leurs
iemmes, qui auraient été représentées com
me ne parlant que l’albanais.
Janina, 23 octopre.
M. Bilinski, que son état de santé met dans
l’impossibilité de participer aux travaux de
la Commission internationale de délimita-
soumiz au non plaisir des grands propriétai
res qui jouissent actuellement du monopole
foncier.
M. Lloyd George a indiqué les grandes li
gnes de l’organisation projetée qui est, a-t-il
dit, l’œuvre du cabinet tout entier.
ALLEMAGNE
Le Scandale de mœurs de Kiel
de
tion, vient d’être remplacé pi
rich, vice-consul d'Autriche-H
ar M. Buchbe-
ongrie.
Le Prince de Wied à Vienne
Vienne, 23 octobre.
Le prince de Wied, candidat au trône d’Al
banie, arrivera à Vienne au début de la se
maine prochaine, où il conférera au sujet de
sa candidature avec le comte Berchtold et
sera reçu en audience par l’empereur Fran
çois-Joseph. Il se rendra ensuite à Rome.
-----— ———----------------------
On se souvient du grave scandale
mœurs qui avait éclaté au mois de juin der
nier, à Kiel, pendant la semaine nautique.
Quatorze personnes appartenant toutes à la
bonne société avaient été arrêtées pour avoir
commis des délits relevant du paragraphe
175 du code pénal — mœurs contre nature.
M. von Eccius proteste de sa complète in-
nocence.
M. Brandt répond : Je ne puis reconnaître
m’être rendu coupable.
Le président : Vous avez cependant re
connu à l’instruction avoir fait à certains of
ficiers differents cadeaux, afin de les main
tenir dans de chaleureuses dispositions à vo
tre égard et de continuer à recevoir d’eux
des renseignements.
M. Brandt : Il m’est impossible, après sept
années, de me souvenir de tous ceux qui
me donnèrent des informations.
Une longue discussion s’engage ensuite en-
tre le president et l’accusé, sur la question
de savoir quelle est l’importance des sommes
d’argent qu’il a remises à tel ou tel des offi
ciers ou aux fonctionnaires avec lesquels il
était en relations.
L'Aéronautique militaire
D’après la Gazette berlinoise de midi, à la
suite de la catastrophe du Zeppelin, le mi
nistère de la marine a décidé de soumettre à
un nouvel examen plus sévère les ballons
qui étaient commandés, de sorte que les
deux dirig abies qui devaient être livrés au
printemps prochain ne le seront que plus
tard, après avoir été modifiés.
ÉTATS-UNIS
Vne Explosion de Mine
Une explosion s’est produite dans une mine
du Nouveau-Mexique.
Les sauveteurs ont réussi à ramener jusqu’à
présent cinq mineurs vivants. Comme la
mine est bien aerée on espère sauver beau
coup des ouvriers ensevelis.
BULLETIN MILITAIRE
* ANGLETERRE
Le Ministère de la Terre
M. Lloyd George a parlé mercredi, au cours
d’un discours prononcé à Swindon, d'un nou
veau ministère qui s’appellera « le ministère
de la Terre ».
M. Lloyd G orge dit qu’il s’agit d’attirer les
populations rurales vers la terre et de les
retenir sur la terre et qu’il incombe au gou
vernement le soin de procurer à ces popula
tions des moyens de développer la produc
tion agricole sous le double rapport de la
qualité et de la quantité.
Or, le meilleur moyen d’attirer et de rete
nir la population rurale et de lui assurer la
sécurité qui est la condition primordiale du
succès et du développement de toute indus-
tiie.
Les grands propriétaires qui ont le mono
pole de la terre jouissent de la sécurité,
mais il n’en est pas de même du cultivateur
anglais, qui ne travaille le sol qu’à titre très
précaire, et qui ne développe la culture qu’à
ses risques et périls, car il peut être expulsé
de sa maison, de son foyer et prive du
moyen de gagner sa vie par le bon plaisir
du grand propriétaire.
Il faudra que désormais l’on donne au
cultivateur évince une indemnité pour les
améliorations qu’il aura apportées au sol et
à la culture. Il faudra qu’on l’indemnise
aussi pour les dégâts causés à la culture par
le gibier entretenu pour le plaisir des chas
seurs.
Il faudra qu’on ne puisse plus l expulser
impunément pour un oui ou pour un non
par caprice, parce que ses idées politiques
ne conviennent pas au pasteur de la pa
roisse ou sont en contradiction avec celles
du grand propriétaire, ou bien parce qu’on
veut établir un terrain de chasse.
Les privilèges, les prérogatives, le plaisir,
les agréments et les fantaisies dp nombre
très restreint des grands propriétaires du sol.
ne seront plus rien dans la balance à côté
de la sécurité et du bonheur de la nation
toute entière et de la mise en valeur du sol
national ; c’est une question d’ordre public.
Le ministère de la Terre y tiendra la main.
Il veillera aussi à ce qu’on n’élève pas ex
cessivement le taux des loyers et des ferma
ges. Il favorisera la création de la petite pro
priété. Il interviendra pour faire prévaloir
l’équité dans tous les conflits entre proprié
taires et fermiers. Il étudiera les projets fon
ciers des grands proprietaires et n’enauto-
sera la mise à exécution que s’il est démon
tré qu’ils améliorent le sol. En un mot,
l’Etat aura la haute main sur le sol, de a-
con à ce que ni le sol national, ni le cuitiva-
; teur ne soient plus désormais exclusivement
Quatre des inculpés, un architecte, un né
gociant, un ingénieur et un avocat stagiaire,
ont comparu mardi devant la Cour d’assises
de Kiel et ont été condamnés à des peines
variant e tre deux mois et un an de prison.
L’avocat général avait requis des peines
beaucoup plus sévères.
Un cinquième inculpé, qui est comte et
officier de marine, sera traduit prochaine
ment devant le Conseil de guerre.
Les témoins à charge, presque tous mate
lots et premiers matelots du cuirassé Preus-
sen, avaient été condamnés, il y a quelque
temps, à la dégradation.
Pour éviter le retour de semblables faits,
les officiers ont fait la semaine dernière des
conférences à leurs hommes sur la façon
dont ils avaient à se comporter lorsqu’ils
étaient abordés par des civils.
Palz, le prétendu légionnaire,est condamné
pour faux serment à un an de prison
Une histoire qui a passionné toute l’Alle
magne, il y a quelques mois, fut celle de
Gustave Pulz, le légionnaire. Il raconta qu’il
avait été engagé par an racoleur français à
la gare de Halle et qu’il se serait réveillé
dans une caserne de Nancy. On l’aurait alors
forcé de signer un engagement, puis, pen
dant le transport de Nancy à Beifort, il se se
rait échappé.
Cette histoire, qui a fait le tour de toute
la presse allemande, était un mensonge de
puis le premier jusqu’au dernier mot. Pulz
n’avait pas quitté Berlin où il exerçait la
profession de balayeur des rues ; comme il
avait eu l’imprudence de jurer devant Dieu
et devant les hommes que son récit était
exact, il a été condamné à un an de prison
pour faux serment.
Le second procès Krupp
Les débats du second procès Krupp ont
commencé hier devant le tribunal civil de
Berlin.
Les accusés sont, comme on le sait, l’agent
d'information de Krupp, M. Brandt et un
des directeurs, M. von Eccius. M. Brandt est
accusé d’avoir corrompu des fonctionnaires
et M. von Eccius d’avoir eu connaissance de
ces agissements et de les avoir tolérés. .
Un grand nombre de témoins sont cités,
parmi lesquels le directeur de la maison
Krupp à Essen.
Le témoin dont la déposition est attendue
avec le plus d’impatience est M. von Metzen,
ancien directeur du bureau de la maison
Krupp à Berlin, qui fut, peu après la decou
verte de l’affaire qui occupe aujourd’hui le
tribunal, congédié pour des raisons encore
mal éclaircies.
Aussitôt après l’interrogatoire d'identité
des deux accusés, l’avocat de M. Brandt pro
teste contre la publication par les journaux
d’on certain nombre de renseignements
fournis par M. von Metzen et affirme que
pour ce quia rapport à son client, M. Brandt,
ces allégations sont absolument fausses.
Le président s’adresse ensuite à MM. Brandt
et von Eccius et leur demande s’ils se recon
naissent coupables des délits dont ils sont
accusés.
Formation de la classe 1913
| L'Ofàciel du 22 octobre a publié un arrêté
I complémentaire relatif à la formation de la
classe 1913. Cet arrêté règle l’examen des cas
douteux signalés par les conseils de révision
qui sera fait par une commission médicale
réunie au chef-lieu de chaque département
Cinq jours après la clôture des opérations de
la révision.
Les hommes exemptés ou ajournés par
les conseils de révision sont examinés par
les commissions de réforme, et ils sont tous
tenus de répondre à la convocation en se
présentant ou en se faisant représenter.
Seuls ceux qui ont une infirmité ou maladie
les empêchant de se déplacer ont le droit de
se faire représenter.
Si la commission ne se prononce pas défi
nitivement sur certains ajournés ou exemp
tés, ceux-ci seront encore convoqués devant
une commission de réforme.
Les jeunes gens qui ne se seront pas pré-
tentés devant les conseils de révision seront
pris s bons absents » et maintenus au ser
vice actif jusqu’au 30 septembre 4916. Ils
pourront meme être maintenus après cette
date. _
L'avance des Officiers
de Complément
M. Georges Bureau, député, nous commu-
nique le renseignement suivant, qui inté
resse le corps des officiers de complément
de l’armée de terre.
« Paris, le 13 octobre 1913.
» Monsieur le député et cher collègue,
» En réponse à votre lettre concernant
l’avancement des officiers de complément,
j’ai l’honneur de vous faire connaire que
ces conditions sont fixées par le décret du
10 décembre 1907 et la circulaire du 28 sep
tembre 1912.
» Il résulte de ces textes que les lieute
nants de réserve doivent, pour être proposés
pour capitaine, compter au 1 er octobre de
l’année de leur présentation pour l’avance
ment six ans de grade et justifier qu’ils ont
accompli à cette date trois périodes d'ins-
truction dans la réserve.
» J’ajoute, toutefois, que le décret du 30
juin 1913 a décidé que les officiers, auxquels
il manque une période exigée pour la pro
position, peuvent également être compris
dans le travail d’avancement s’ils doivent ac
complir cette période entre le 1 er octobre et
le 31 décembre de l'année de présentation.
» Agréez, Monsieur le député et cher col
lègue, l’assurance de ma haute considéra-
üon.
» Pour le ministre et par son ordre.
» Le chef adjoint chargé de la Direc
tion des affaires civiles et du se-
crétariat particulier. >
» Signé : Moulin. » |
--------------------------------------------—
INFORMATIONS
Chasse présidentielle
Le président de la République a offert;
hier en l’honneur des membres du corps di-
plomatique une chasse à laquelle assistaient
également quelques amis personnels du chef
de l’Eat.
Le président de la République a retenu ses
invités à déjeuner et la chasse a commencé
à midi et demi, sous la direction du général
Beaudemoulin.
M. Léon Bourgeois a été opéré
M. Léon Bourgeois a été opéré hier à midi,
en son domicile, rue Palatine à Paris, de
l'affection dont il souffrait à l’œil droit.
L’état du malade avait nécessité un retard
dans cette intervention chirurgicale.
Voici le bulletin de santé rédigé par la
docteur Morax, qui a fait l'operation, la
professeur Gilbert et le docteur Heitz-Boyers
chirurgien des hôpitaux, qui l’assistaient.
M. Léon Bourgeois a subi une nouvelle opéra
tion. Celle-ci n’a présenté aucune particularie et,
a élé très bien supportée ; le malade devra garder
le lit pendant quelques jours. Toute visite lui est
formellement interdite. |
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
a In HIBMAIRIE ITERMATIOHRLE
108, rue saint-Lazare, 108
(Immeunto de l‘HOTEL TERAI.IH^
_=====as==a
N 17,787
(e Pages)
20
‘Administrateur ’ Délégué
Adresser tout ce qui concerne l'Administraton
8 M. O. RANDOLET
35, Rue Fontanelle, 35
Adresse Télégraphique ; RANDOLET Havre
Administration, Impressions et Aunences. TP- ...47
AU HAVRE
A PARIS
6 Centimes
CDTTION DUHATIN— S Centimes
(G Pages)
Le Petit Havre
BUREAU du Journal, 112, bon! 4 de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
Le PETIT HA VRE est désigné peur les Annonces judiciaires et légales
Vendredi 24 octobre 1913
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redaction
• M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontanelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction, No 7.60
ORGANE REPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
ABONNEMENTS
TROIS MOIS Six Mois
Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eura,"
l’Oise et la Somme
Autres Départements..............
Union Postais
g Dernière Heure |
PARIS, TROIS HEURES MATIN
On s'abonne 6 g a ^ment, SANS FR# 18, dans tous les Bureaux de Pow _ “
========== = ==*= =
L'Actualité Photographique
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 23 Octobre. Dévécke de 4 k. 30
NEW-YORK, 23 OCTOBRE
Cotons t octobre, hausse 3 points ; dé
cembre, hausse 4 points ; janvier, hausse
2 points ; mars, inchangé. — Soutenu.
Calés t baisse 8 à 13 points.
CUIVRE
Comptant . ,
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
soutenu
4 74 2:6
15/-
3 mois '
4 73 10/-
17/6
ETAIN
Comptant .
calme
4 184 12/6
-/-
<7/6
3 mois.....
4 185 7/6
-/-
12/6
1ER
Comptant ..
facile
4 51/6
V-
S mois....
4 52/3
-/-
4 % d
Prix comparés avec ceux de ta deuxième Bourse
du 22 octobre 1013.
NEW-YORK, 23 OCTOBRE
c. ion
C. PRRCDEXT
Cuivre Standard disp.
16 75
— décembre
16 75
Amalgamat. Cop»..
74 1/2
75 1/4
Fer
15 75
15 75
CHICAGO. 28
OCTOB
RE
C. DÜ :OUR
C. PRECED
Blé sur
Décembre.
84 3/8
89 » »
84 1/8
Mai
88 7 8
Maïs sur
Décembre.
6s 3 4
68 1/2
—
Mai
70 1/2
10 47
70 1/4
Saindoux sur.
Octobre...
10 45
—
Janvier...
10 50
10 47
LE RETOUR DU MINISTRE
DE LA MARINE
Toulon. — Le croiseur cuirassé Ernest-
Renan, ayand à bord le ministre de la ma-
rine, retour de Tunisie, est arrivé en rade
à 4 h. 45.
M. Baudin est reparti à 7 heures du soir
pour Paris.
haits de bienvenue et comme prélude aux
discussions scientifiques.
Dans son discours, M. Léon Bourgeois loue
hautement l’action de l’Association interna
tionale et souhaite le meilleur succès à la
conférence.
LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE
^L’HEURE
M. Thierry, ministre des travaux publics,
a prononcé hier soir au Dsbu"e de a co-
férence internationale de ‘Heure, dIS-
cours dans lequel, après avoir remercie, es
Congressistes d’avoir choisi Paris pour uer
désormais l’heure du monde, il a déclaré
que l’adhésion de 27 Etats à la Conférence
était un heureux présagé pour l’avenir du
Monde.
« Devant la Science, dit l’orateur, les hai
nes s’évanouissent, les rivalités s’apaisent et
tournent en émulation ; tous s’appliquent,
sans distinction de races, dans l’effort
commun au profit de la science univer-
telle l »
ammnrckcommea=a
LE VOYAGE DE GUILLAUME II
BENESCHAU. — L'empereur d’Allemagne est
arrivé à 5 h. 40.
Il a été très cordialement salué à la gare
par l’archiduc François-Feramand et par la
duchesse de Hohenberg et leurs enfants.
Ils se sont ensuite rendus au château de
Conopicht.
Le post-scriptum aux incohérences du
congrès de Pau est formulé aujourd’hui par
M. Gustave Hervé dans une lettre sympto
matique que publie tout naturellement la
Guerre sociale.
Cette lettre a pour fond et pour but le
panégyrique de M. Caillaux. M. Gustave
Hervé, il est vrai, se rappelle qu’il avait ja
dis, un peu prématurément, gratifié M.
Caillaux du sobriquet de a Caillaux-de-
Sang ».
A quoi M. Caillaux pourrait sans doute
répondre que lui-même, à la même époque,
le qualifiait d* « Hervé-le-Fumier », mais
cela ne prouve rien et n’empêche qu’à
l’heure actuelle Hervé considère Caillaux
comme le seul chef possible pour le parti
radical en voie d’organisation, ne lisez pas
en voie de désorganisation.
« C’est le seul homme de gouvernement
capable de gouverner actuellement avec
un bloc de gauche. »
Mais quel bloc de gauche ? C’est là que
git le mystère.
La lettre de M. Hervé prétend le dissi
per :
« Il nous faut dès demain, dit-il, un mi
nistère radical qui gouverne avec la gau
che ; c’est la condition indispensable pour
nous débarrasser de la rallonge militaire.
» Ce qu’il nous faut pour refouler immé
diatement la vague cléricale et nationaliste
qui nous a apporté le service de trois ans,
c’est un gouvernement qui prociame n’a
voir pas d’ennemis à gauche et qui puisse
compter sur les 70 élus de notre parti afin
de pouvoir se passer des radicaux de droite
plus ou moins nationalistes. »
LE “ PHRYNÉ ” EN CALE SÈCHE
LÉGION D'HONNEUR
M. de Féraudy, sociétaire de la Comédie
Française, est promu au grade d’officier de
la Legion-d'Honneur.
DE PARIS AU CAIRE EN AÉROPLANE
SCHAFFOUSE. — L’aviateur Daucourt est
passé au-dessus de la ville vers 4 h. 50.
lia atterri sans incident sur la hauteur
d’Ebnat.
Si le temps n’est pas trop pluvieux, l’avia
teur a l’intention de partir ce matin pour
Vienne.
Vienne. — La Zeit apprend que l’interdic
tion f rite à Daucourt de voler en Autriche-
Hongrie s’étend seulement àl’ancienne fron
tière militaire.
Cette interdiction subsiste d’ailleurs depuis
fort longtemps.
-===--9======
CONDAMNATION DE DEUX BANDITS
Amiens. — Hier ont comparu devant la
Cour d’assises de la Somme,deux dangereux
repris de justice, nommés Comont, 26 ans,
et Harle, 34 ans, qui, le 22 mai dernier, à
Languevoisine, assassinèrent une dame Du
quesne, âgée de 71 ans, dans le but de la
voter.
Comont a été condamné à mort et Harlé à
dix ans de travaux forcés et dix ans d’inter
diction de séjour.
ARRESTATION D’UN FACTEUR
, À la suite d’une longue surveillance, les
inspecteurs de la brigade mobile ont arrêté
hier le facteur des postes Claude Audemars,
âgé de 50 ans, au moment où il allait en
caisser un mandat de 250 fr. qu’il avait volé
dans une lettre.
Audemars était soupçonné depuis long
temps de commettre des vols.
ARRESTATION D'UN
PEINTRE AUTOPHOBE
. TROYES. — La gendarmerie de Si-Mard-en-
Othe vient d’arrêter le nommé Edouard Dau-
bigny, peintre. Il avait blessé dernièrement
à coups de fusil trois automobilistes qui
avaient failli écraser son chien.
CONDAMNATION A MORT
RIOM. _ La Cour d’assises vient de condam
ner le parricide Antoine Gras à la peine de
mort.
UN DRAME A LA LÉGION ÉTRANGÈRE
Alger. — Une dépêche de Colon-Béchar
annonce qu’un légionnaire de la compagnie
montée de Belhadi, de la légion étrangère,
ayant tiré plusieurs coups de fusil sur un
poste tua un caporal qui s’y trouvait.
Le meurtrier s’étant ensuite mis à la re
cherche du capitaine commandant la com
pagnie, pénétra dans la chambre d’un lieu
tenant.
L’officier; devant l’attitude du légionnaire,
n’hésita pas, il le tua d’un coup de revol
ver. /
UNE GRÈVE A BOULOGNE-SUR-MER
BOULOGNE sur-Mer. — Un certain nombre
de chauff urs et de soutiers employés à bord
de chalutiers viennent de se mettre en grève.
LA CONFÉRENCE
CONTRE LA TUBERCULOSE
Berlin. — Au cours de la Conférence de
l’A sociation internationale contre la tuber
culose, le professeur Landouzy a lu un long
discours que M. Léon Bourgeois avait l’in-
tention de prononcer en reponseaux SOU-
L'AÉRONAUTIQUE MILITAIRE
EN ALLEMAGNE
BERLIN.— L’armée allemande entrera pro-
chainement en possession de quatre nou
veaux dirigeables : deux du modèle Parce-
val, un Zeppelin et unSchuttlanz.
L’Allemagne aura alors 1. dirigeables des
modèles les plus récents.
L'AVIATEUR PÉGOUD EN ALLEMAGNE
Berlin. — L’aviateur Pégoud qui doit vo
ler samedi et dimanche sur l’aérodrome de
Johannisthal, est arrivé hier soir à Berlin.
LA CATASTROPHE DE DAWSON
Dawson. — 23 des mineurs qui avaient été
ensevelis après l’explosion dans la mine de
Stag Canon ont été remontés vivants à la
surface. On a également remonté 14 cada
vres.
Cet accident serait dû à l’inflammation de
poussières de charbon.
Dawson (Nouveau Mexique). — Le feu s’est
déclaré hier après-midi dans une vieille
mine reliée au puits où les mineurs sont
prisonniers.
On craint que les flammes ne se propagent
jusqu’à eux.
Les derniers renseignements indiquent
que sur 284 mineurs, 22 seulement ont été
sauvés ; 6 cadavres ont été remontés.
NAUFRAGE D'UN VAPEUR
HELSINGFORS. — Le vapeur finlandais Vest-
kusten a fait côte non loin de Vasa. Une voie
d’eau s’étant produite, le bâiment sombra
avec son équipage composé de 14 hommes.
SAINT-PÉTERSBOURG. — D’après un télé-
gramme de H Isingfors, il y avait à bord du
vapeur Vestkasten 20 hommes d’équipage et
25 passagers.
• •====
L’AGITATION AU PORTUGAL
Porto. — La tranquillité est complète dans
le pays.
Le comte de Mangualde, ancien officier de
la marine, que l’on supposait être le chef
des monarchistes du Nord, vient d’être arrêté.
LE SORT DE ZANZIBAR
Zanzibar. — Le bruit court avec persis
tance que Zanzibar serait prochainement
cédé à l’Allemagne en échange de certains
territoires africains.
aPPre
LES AFFAIRES D'GRIENT
Le Voyage de M. Guenadief
Sofia. — M. Guenadieff, ministre des affai
res étrangères, arrivera à Paris mardi pro
chain.
•-==--9== --#
UNE TEMPÊTE DANS LA LOUISIANE
La Nouvelle Orléans. — Une violente tem
pête a ravage le Sud de la Louisiane. On si
gnale neuf morts.
Il y a de gros dégâts matériels ; en divers
endroits, on a constaté la rupture de fils té
léphoniques.
Les détails manquent.
LES TROUBLES AU MEXIQUE
Mexico.— Les révolutionnaires ont récem-
ment mis à la torture un lieutenant et deux
soldats en service dans une petite garnison,
près de Camaron, au nord de Nuevo-La-
redo. '
Ils leur ont arraché la peau de la plante
des pieds et les ont fait ensuite marcher
durant plusieurs kilomètres; ils leur ont en
fin scié le cou avec leurs couteaux, parce
qu’ils n’avaient pas voulu crier « Vlvq Car-
ranza 1 »
Mexico. — Le ministre de France a pro
testé auprès des autorités contre l'augmen-
tation de 50 0/0 des aroits d'importation sur
les marchandises étrangères qui vient d’être
décrétée.
Et le doux Pelletan vient à la rescous-
se et, sans donner la réplique à M. Hervé, j
il lui dicte la formule de discipline à la
quelle se conformera M. Caillaux pour res
ter personne grata. |
« Contre la politique du cabinet actuel, ।
contre les ministres radicaux qui la ser
vent, contre les faux radicaux qui la sou
tiennent, pour l’établissement d’une disci
pline dans le parti, pour les points essen
tiels de son programme : république laïque,
défense de l’école, véritable impôt sur le
revenu (sans signes extérieurs et avec dé
claration contrôlée), condamnation du ser
vice de trois ans le tout voté à l’unanimité,
sauf ce dernier point, où deux mains, je
crois, sur trois cents, se sont levées pour la
négative. On peut dire que ces quelques
points résument la pensée très résolue de
tout le parti ».
Tel est donc le mot d’ordre qui sort du
Congrès de Pau.
« Mais les amis ! dit la Petite République.
Il en est de toutes sortes, et le parti unifié
nous offre la plus étonnante variété de
nuances, un arc-en-ciel allant du rose ten
dre, qui colore les confins du radicalisme,
jusqu’au rouge ardent et presque noir des
éléments libertaires. Et là devient singuliè
rement problématique une entente à peu
près cordiale ».
C’est précisément ce qui nous rassure,
nous ne croyons pas que le Combisme
éteint puisse être ressuscité par l’Herveis-
me.
C’est pour le nouveau bloc un parraina
ge par trop compromettant. Avec Combes,
Caillaux, on peut encore garder des illu
sions, mais avec Hervé, holà !
Il ne voulait pas de drapeau, il n’aura
pas de troupes.
Hippolyte FÉNOUX.
mx=====a=n=aranznerza
LES AFFAIRESD'ORIENT
La délimitation de l'Epire
Janina, 23 octobre.
La commune de Brondari a protesté con
trôla manière de procéder de la Commission
de délimitation de l’Albanie du Sud, dénon
çant entre autres que les kavas qui accom
pagnent la Commission faisaient auparavant
partie d’une bande qui tua une femme de
Borova.
Elle a fait connaître au président de la
Commission que la conduite de certains de
ses membres augmente l'effervescence qui
règne dans ces provinces et qu’une coutume
inviolable défend que les femmes du pays
aient contact avec des étrangers.
Le président a répondu qu’on a donné
plus d'importance qu'il ne fallait à certains
incidents insignifiants et qu’il regrette que
cette coutume empêche les travaux de la
Commission qui serait prête à accepter que
durant la visite auprès des femmes du pays,
l’assesseur du maire ou un prêtre soient
présents.
Colonia, 23 octobre.
Le Commission internationale a visité le
village de Cafézezi. L’examen de ce village a
été très court, les commissaires ont simple
ment demandé à quelques paysans de voir
leurs femmes ; mais ceux-ci ont affirmé
qu’elles travaillaient aux champs.
La Commission, après avoir déjeuné dans
ce village, a continué sa tournée et a visité
le village de S ika.
Les habitants de ce village ayant appris
que des scandales avaient eu lieu lors de la
première enquête de la Commission à Bozo-
nia et à Brondani, étaient surexcités. Les
délégués furent reçus avec des ovations vi
brantes et des cris interminables de
« L’union ou la mort ! »
Les délégués ayant demandé à voir les
femmes, il leur fut répondu : « Nous som
mes Grecs, que voulez-vous savoir de pins ?
Nous ne sommes pas des moutons à ven
dre. » La Commission est partie aussitôt et
est rentrée à Herseka. ....
Ce matin les habitantes du village de Cafe-
, zezi se sont rendues auprès du gouverneur
Cllci5 Petit awrB '
Pheto Petit HiWW
L'étrave tordue par la collision du 27 Janvler 1913
du district et ont protesté contre les agisse
ments d’un des membres de la Commission
qui, servant d’interprète à ses collègues, au
rait complètement altéré les réponses des
paysans, et surtout celles concernant leurs
iemmes, qui auraient été représentées com
me ne parlant que l’albanais.
Janina, 23 octopre.
M. Bilinski, que son état de santé met dans
l’impossibilité de participer aux travaux de
la Commission internationale de délimita-
soumiz au non plaisir des grands propriétai
res qui jouissent actuellement du monopole
foncier.
M. Lloyd George a indiqué les grandes li
gnes de l’organisation projetée qui est, a-t-il
dit, l’œuvre du cabinet tout entier.
ALLEMAGNE
Le Scandale de mœurs de Kiel
de
tion, vient d’être remplacé pi
rich, vice-consul d'Autriche-H
ar M. Buchbe-
ongrie.
Le Prince de Wied à Vienne
Vienne, 23 octobre.
Le prince de Wied, candidat au trône d’Al
banie, arrivera à Vienne au début de la se
maine prochaine, où il conférera au sujet de
sa candidature avec le comte Berchtold et
sera reçu en audience par l’empereur Fran
çois-Joseph. Il se rendra ensuite à Rome.
-----— ———----------------------
On se souvient du grave scandale
mœurs qui avait éclaté au mois de juin der
nier, à Kiel, pendant la semaine nautique.
Quatorze personnes appartenant toutes à la
bonne société avaient été arrêtées pour avoir
commis des délits relevant du paragraphe
175 du code pénal — mœurs contre nature.
M. von Eccius proteste de sa complète in-
nocence.
M. Brandt répond : Je ne puis reconnaître
m’être rendu coupable.
Le président : Vous avez cependant re
connu à l’instruction avoir fait à certains of
ficiers differents cadeaux, afin de les main
tenir dans de chaleureuses dispositions à vo
tre égard et de continuer à recevoir d’eux
des renseignements.
M. Brandt : Il m’est impossible, après sept
années, de me souvenir de tous ceux qui
me donnèrent des informations.
Une longue discussion s’engage ensuite en-
tre le president et l’accusé, sur la question
de savoir quelle est l’importance des sommes
d’argent qu’il a remises à tel ou tel des offi
ciers ou aux fonctionnaires avec lesquels il
était en relations.
L'Aéronautique militaire
D’après la Gazette berlinoise de midi, à la
suite de la catastrophe du Zeppelin, le mi
nistère de la marine a décidé de soumettre à
un nouvel examen plus sévère les ballons
qui étaient commandés, de sorte que les
deux dirig abies qui devaient être livrés au
printemps prochain ne le seront que plus
tard, après avoir été modifiés.
ÉTATS-UNIS
Vne Explosion de Mine
Une explosion s’est produite dans une mine
du Nouveau-Mexique.
Les sauveteurs ont réussi à ramener jusqu’à
présent cinq mineurs vivants. Comme la
mine est bien aerée on espère sauver beau
coup des ouvriers ensevelis.
BULLETIN MILITAIRE
* ANGLETERRE
Le Ministère de la Terre
M. Lloyd George a parlé mercredi, au cours
d’un discours prononcé à Swindon, d'un nou
veau ministère qui s’appellera « le ministère
de la Terre ».
M. Lloyd G orge dit qu’il s’agit d’attirer les
populations rurales vers la terre et de les
retenir sur la terre et qu’il incombe au gou
vernement le soin de procurer à ces popula
tions des moyens de développer la produc
tion agricole sous le double rapport de la
qualité et de la quantité.
Or, le meilleur moyen d’attirer et de rete
nir la population rurale et de lui assurer la
sécurité qui est la condition primordiale du
succès et du développement de toute indus-
tiie.
Les grands propriétaires qui ont le mono
pole de la terre jouissent de la sécurité,
mais il n’en est pas de même du cultivateur
anglais, qui ne travaille le sol qu’à titre très
précaire, et qui ne développe la culture qu’à
ses risques et périls, car il peut être expulsé
de sa maison, de son foyer et prive du
moyen de gagner sa vie par le bon plaisir
du grand propriétaire.
Il faudra que désormais l’on donne au
cultivateur évince une indemnité pour les
améliorations qu’il aura apportées au sol et
à la culture. Il faudra qu’on l’indemnise
aussi pour les dégâts causés à la culture par
le gibier entretenu pour le plaisir des chas
seurs.
Il faudra qu’on ne puisse plus l expulser
impunément pour un oui ou pour un non
par caprice, parce que ses idées politiques
ne conviennent pas au pasteur de la pa
roisse ou sont en contradiction avec celles
du grand propriétaire, ou bien parce qu’on
veut établir un terrain de chasse.
Les privilèges, les prérogatives, le plaisir,
les agréments et les fantaisies dp nombre
très restreint des grands propriétaires du sol.
ne seront plus rien dans la balance à côté
de la sécurité et du bonheur de la nation
toute entière et de la mise en valeur du sol
national ; c’est une question d’ordre public.
Le ministère de la Terre y tiendra la main.
Il veillera aussi à ce qu’on n’élève pas ex
cessivement le taux des loyers et des ferma
ges. Il favorisera la création de la petite pro
priété. Il interviendra pour faire prévaloir
l’équité dans tous les conflits entre proprié
taires et fermiers. Il étudiera les projets fon
ciers des grands proprietaires et n’enauto-
sera la mise à exécution que s’il est démon
tré qu’ils améliorent le sol. En un mot,
l’Etat aura la haute main sur le sol, de a-
con à ce que ni le sol national, ni le cuitiva-
; teur ne soient plus désormais exclusivement
Quatre des inculpés, un architecte, un né
gociant, un ingénieur et un avocat stagiaire,
ont comparu mardi devant la Cour d’assises
de Kiel et ont été condamnés à des peines
variant e tre deux mois et un an de prison.
L’avocat général avait requis des peines
beaucoup plus sévères.
Un cinquième inculpé, qui est comte et
officier de marine, sera traduit prochaine
ment devant le Conseil de guerre.
Les témoins à charge, presque tous mate
lots et premiers matelots du cuirassé Preus-
sen, avaient été condamnés, il y a quelque
temps, à la dégradation.
Pour éviter le retour de semblables faits,
les officiers ont fait la semaine dernière des
conférences à leurs hommes sur la façon
dont ils avaient à se comporter lorsqu’ils
étaient abordés par des civils.
Palz, le prétendu légionnaire,est condamné
pour faux serment à un an de prison
Une histoire qui a passionné toute l’Alle
magne, il y a quelques mois, fut celle de
Gustave Pulz, le légionnaire. Il raconta qu’il
avait été engagé par an racoleur français à
la gare de Halle et qu’il se serait réveillé
dans une caserne de Nancy. On l’aurait alors
forcé de signer un engagement, puis, pen
dant le transport de Nancy à Beifort, il se se
rait échappé.
Cette histoire, qui a fait le tour de toute
la presse allemande, était un mensonge de
puis le premier jusqu’au dernier mot. Pulz
n’avait pas quitté Berlin où il exerçait la
profession de balayeur des rues ; comme il
avait eu l’imprudence de jurer devant Dieu
et devant les hommes que son récit était
exact, il a été condamné à un an de prison
pour faux serment.
Le second procès Krupp
Les débats du second procès Krupp ont
commencé hier devant le tribunal civil de
Berlin.
Les accusés sont, comme on le sait, l’agent
d'information de Krupp, M. Brandt et un
des directeurs, M. von Eccius. M. Brandt est
accusé d’avoir corrompu des fonctionnaires
et M. von Eccius d’avoir eu connaissance de
ces agissements et de les avoir tolérés. .
Un grand nombre de témoins sont cités,
parmi lesquels le directeur de la maison
Krupp à Essen.
Le témoin dont la déposition est attendue
avec le plus d’impatience est M. von Metzen,
ancien directeur du bureau de la maison
Krupp à Berlin, qui fut, peu après la decou
verte de l’affaire qui occupe aujourd’hui le
tribunal, congédié pour des raisons encore
mal éclaircies.
Aussitôt après l’interrogatoire d'identité
des deux accusés, l’avocat de M. Brandt pro
teste contre la publication par les journaux
d’on certain nombre de renseignements
fournis par M. von Metzen et affirme que
pour ce quia rapport à son client, M. Brandt,
ces allégations sont absolument fausses.
Le président s’adresse ensuite à MM. Brandt
et von Eccius et leur demande s’ils se recon
naissent coupables des délits dont ils sont
accusés.
Formation de la classe 1913
| L'Ofàciel du 22 octobre a publié un arrêté
I complémentaire relatif à la formation de la
classe 1913. Cet arrêté règle l’examen des cas
douteux signalés par les conseils de révision
qui sera fait par une commission médicale
réunie au chef-lieu de chaque département
Cinq jours après la clôture des opérations de
la révision.
Les hommes exemptés ou ajournés par
les conseils de révision sont examinés par
les commissions de réforme, et ils sont tous
tenus de répondre à la convocation en se
présentant ou en se faisant représenter.
Seuls ceux qui ont une infirmité ou maladie
les empêchant de se déplacer ont le droit de
se faire représenter.
Si la commission ne se prononce pas défi
nitivement sur certains ajournés ou exemp
tés, ceux-ci seront encore convoqués devant
une commission de réforme.
Les jeunes gens qui ne se seront pas pré-
tentés devant les conseils de révision seront
pris s bons absents » et maintenus au ser
vice actif jusqu’au 30 septembre 4916. Ils
pourront meme être maintenus après cette
date. _
L'avance des Officiers
de Complément
M. Georges Bureau, député, nous commu-
nique le renseignement suivant, qui inté
resse le corps des officiers de complément
de l’armée de terre.
« Paris, le 13 octobre 1913.
» Monsieur le député et cher collègue,
» En réponse à votre lettre concernant
l’avancement des officiers de complément,
j’ai l’honneur de vous faire connaire que
ces conditions sont fixées par le décret du
10 décembre 1907 et la circulaire du 28 sep
tembre 1912.
» Il résulte de ces textes que les lieute
nants de réserve doivent, pour être proposés
pour capitaine, compter au 1 er octobre de
l’année de leur présentation pour l’avance
ment six ans de grade et justifier qu’ils ont
accompli à cette date trois périodes d'ins-
truction dans la réserve.
» J’ajoute, toutefois, que le décret du 30
juin 1913 a décidé que les officiers, auxquels
il manque une période exigée pour la pro
position, peuvent également être compris
dans le travail d’avancement s’ils doivent ac
complir cette période entre le 1 er octobre et
le 31 décembre de l'année de présentation.
» Agréez, Monsieur le député et cher col
lègue, l’assurance de ma haute considéra-
üon.
» Pour le ministre et par son ordre.
» Le chef adjoint chargé de la Direc
tion des affaires civiles et du se-
crétariat particulier. >
» Signé : Moulin. » |
--------------------------------------------—
INFORMATIONS
Chasse présidentielle
Le président de la République a offert;
hier en l’honneur des membres du corps di-
plomatique une chasse à laquelle assistaient
également quelques amis personnels du chef
de l’Eat.
Le président de la République a retenu ses
invités à déjeuner et la chasse a commencé
à midi et demi, sous la direction du général
Beaudemoulin.
M. Léon Bourgeois a été opéré
M. Léon Bourgeois a été opéré hier à midi,
en son domicile, rue Palatine à Paris, de
l'affection dont il souffrait à l’œil droit.
L’état du malade avait nécessité un retard
dans cette intervention chirurgicale.
Voici le bulletin de santé rédigé par la
docteur Morax, qui a fait l'operation, la
professeur Gilbert et le docteur Heitz-Boyers
chirurgien des hôpitaux, qui l’assistaient.
M. Léon Bourgeois a subi une nouvelle opéra
tion. Celle-ci n’a présenté aucune particularie et,
a élé très bien supportée ; le malade devra garder
le lit pendant quelques jours. Toute visite lui est
formellement interdite. |
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
a In HIBMAIRIE ITERMATIOHRLE
108, rue saint-Lazare, 108
(Immeunto de l‘HOTEL TERAI.IH^
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