Presse et revues
6 pages
Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1937-03-30
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 mars 1937 30 mars 1937
Description : 1937/03/30 (A57,N19670). 1937/03/30 (A57,N19670).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526380219
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
57e Année - No 19.671
RÉDACTION - ADMINISTRATION
112, Boulevard de Strasbourg, 112
Téléphone : 65.91 - 65.92 - 50.47 - 25.31
BOITE POSTALE. N* 1.384
Chèques Postaux ROUEN i 7.368
Lettre de Belgique
==========================
Une heureuse
initiative
Si vous le voulez bien, nous laisse
rons M. Van Zeeland aux prises
avec M. Degrelle. La lutte entre
eux se poursuit, vive, ardente, âpre.
Personne ne doute de la significa
tion catégorique qui résultera de
son issue. En attendant que nous sa
chions à quoi nous en tenir, la vie
continue sous toutes ses formes nor
males. C’est ainsi que vient de sur
gir un projet du plus haut intérêt.
Il émane de cinq jeunes députés de
la gauche libérale qui n’ont encore
comme références convaincantes
que leur bonne volonté, leur clair
voyance et leur dévouement au
pays.
Ce projet est sage et raisonnable.
Sans toucher en rien aux légitimes
prérogatives et aux justes suscep
tibilités du Parlement, ce projet
constitue une intégration serrée de
la technique, sous son aspect le plus
large et le plus complet, dans l’ap
pareil législatif de la Belgique.
S’il était adopté — et il y a des
chances qu’il le soit — il permet
trait aux Chambres de travailler
dans de meilleures conditions qu’au-
jourd’hui et aussi avec une célérité
plus grande. Ce projet aurait égale
ment l’avantage d’établir entre les
parlementaires et les organismes
les plus représentatifs de l’activité
nationale des contacts directs dans
tous les domaines de la vie publique.
D'autre part, ces organismes se
raient amenés par leur collabora
tion à considérer avec une meilleure
compréhension l’aspect législatif des
problèmes à l’étude et les complica
tions qu’entraînent certaines réali
sations.
Mais, me dira-t-on, en quoi con
siste ce projet des jeunes députés
libéraux. Il tend à la création de
six conseils nationaux qui auraient
à s’intéresser directement à toutes
les questions relevant de la justice,
de l’instruction publique, des scien
ces et arts, du commerce et de
l’agriculture, de l’industrie et du
travail, de la santé et de l’éducation
physique, liste qui n’est pas limita- '
tive, une loi pouvant toujours pré- |
Voir dans l’avenir d'autres conseils. !
Sans entrer dans les détails du
mécanisme qui réglerait le fonc-,
tionnement de ces nouveaux roua
ges de la machine législative, je |
tiens à dire que les pouvoirs de cette |
nouvelle institution seraient fort
étendus. Les conseils nationaux au
raient en effet la faculté : 1° de dis
cuter, amender, compléter les pro
jets de loi qui leur seraient sou
mis par le gouvernement et par le
Parlement ; 2° de rédiger tout pro
jet de loi à la demande du gouver
nement ou du Parlement ; 3° de dé
libérer sur toute question que leur
transmettraient le gouvernement ou
l’une des Chambres ; 4° d’émettre
des vœux ou de présenter des pro
positions de loi sans en être solli
cités ; 5° de s’adjoindre des experts
ou d’entendre des témoins, à l’imi
tation de la procédure parlementaire
anglaise.
Est-il besoin d’insister sur la
réelle valeur d’une telle réforme
qui n’a rien de révolutionnaire, car
elle est nettement favorable à la
conservation et à la dignité du ré
gime ?
En réalité, les jeunes députés libé
raux n’ont rien inventé. Leur sys
tème, ils l'ont emprunté — et le re
connaissent — à un récent ouvrage
d’une autorité juridique éminente,
que j’ai déjà signalée à l’attention
de mes lecteurs, M. H. Speyer, pro
fesseur à la Faculté de droit de
l’Université de Bruxelles et ancien
sénateur libéral.
M. Speyer est un bon libéral et
un fervent démocrate. Il a le culte
du régime sous lequel nous vivons.
Il n’a qu’un désir, celui de le voir
amélioré de façon à écarter certai
nes critiques justifiées. Ses sugges
tions sont toujours écoutées avec
sympathie.
Herman DONS.
(Lire la suite en 2e page)
,*0<
Une bagarre politique
à Tlemcen
Plusieurs agents sont blessés
ainsi que le substitut du
procureur de la République
Tlemcen, 29 mars.
Une bagarre a eu lieu hier soir, en
tre des membres du Front populaire et
de partis nationaux, près du café « Gam-
brinus ». Des pierres ont été lancées de
part et d’autre, ainsi que des chaises
provenant du café, dont la devanture et
tout le matériel ont été endommagés.
Plusieurs personnes furent blessées,
notamment M. Bordes, substitut du pro
cureur de la République, qui interve
nait pour rétablir l’ordre. Des agents
de police ont également été atteints.
Le calme revint cependant.
Les manifestants, chantant l'Interna
tionale, ont continué à circuler dans les
rues de la ville, où des barrages de gar-
des mobiles étaient établis.
Le Petit Havre [=
35. Rue Fontenelle. 35
Registre du Commerce Havre B 283
ANNONCES
A Paris • Agence Havas
62. Rue de Richelieu
= ===== Au Havre =====
112, Boul. de Strasbourg
Plus de 3.000 étrangers
ont visité les chantiers de l’Exposition
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort tirage des Journaux de la Région
me le Numéro
LES AILES RAPIDES
À bord de son avion (( Vent-de-Dieu ))
le pilote japonais Ihinouna
va tenter Tokio-Paris-Londres
Des navires nationalistes
canonnent un cargo espagnol
dans les eaux françaises
o- :
Pour échapper à ses poursuivants.
le capitaine du "4 Mar-Caspio "
échoue son navire à la côte
Le pilote japonais Ihinouma (à droite), et le radio-mécaniciçn Tsukakoshi, photo
graphiés devant leur avion « Vent de Dieu », avec lequel ils comptent s'envoler
vendredi prochain pour tenter d’effectuer un raid Tokio-Paris-Londres en passant
par les Indes, ainsi qu'André Japy l’a annoncé au cours de son émission radio-
phonique de la capitale du Japon. Leur appareil atteint une vitesse
de 500 kilomètres-heure I
>+0<
Rossi s’entraîne sur son < Typhon >
météorologiques, il a fait plusieurs vols sur son avion « Typhon ».
Dans la campagne
lilloise
on avait cru, hier,
chasser un lion...
Quand le « fauve » fut abattu,
on s^aperçut qu’il ne s’agissait
que d’un chien
Lille, 29 mars.
Tout l’arrondissement de Lille était
en rumeur ce matin. On avait appris
qu'un lion, échappé sans doute de quel
que ménagerie foraine, jetait la terreur
dans le canton de Seclin. Un voyageur,
M. Marsan, l’avait aperçu ce matin sur
la route nationale de Seclin à Carvin.
Il avait donné aussitôt l'alarme aux
gendarmes de Seclin. Ceux-ci se mirent
immédiatement en campagne.
Toute la matinée se passa à poursui
vre ce fameux lion, dont la crinière ap
paraissait à la fois sur de nombreux
points du territoire. Une battue générale
fut organisée, à laquelle participèrent
plus de cent chasseurs.
A la fin la bête succomba sous le
nombre. Elle vint mourir doucement sur
le flanc charbonneux du terril de la fosse
no 4 des mines de Carvin.
On s’approcha avec prudence. C’est
alors qu’on s’aperçut qu’il s’agissait d’un
malheureux chien de forte taille qui,
dans toute cette affaire, n’avait été vic-
time que de son abondante « crinière ».
Hitler regrette de ne pouvoir venir
à l’Exposition de Paris
Berlin, 29 mars.
« Ce sera très beau, cette exposition,
a dit M. Hitler au rédacteur de . la
« Weltwoche ». Je ferai tous mes ef
forts pour que les Allemands y aillent
en aussi grand nombre que possible. Je
ne puis y aller moi-même, et je le re
grette ; s’il y a un voyage que j’aurais
désiré faire, c’est celui-là. Mais j’atten
drai d'être retiré des « affaires ».
Le due de Windsor
viendrait à Paris
au début de Mai
Son mariage
aurait lieu en France
Vienne, 29 mars.
Le duc de Windsor a quitté Enzes-
feld pour Saint-Wolfang, où il sé
journera pendant tout le mois d’avril.
Dans son entourage, on déclare
qu’il se propose d’aller à Paris, au
début de mai, et que ce serait en
France qu'aurait lieu le mariage du
duc avec Mrs Simpson.
Vers la fin de mai, le duc revien
drait en Autriche pour se fixer en
Carinthic.
■ : -0-
LA NOUVELLE MENACE
SUR SERRIÈRES-EN-CHAUTAGNE
Grenoble, 29 mars.
A la suite de la nouvelle coulée de
terre qui s’est produite hier après-midi
à Serrières en-Chautagne, de nombreux
hommes de bonne volonté du canton de
Ruffieux, qui est rattaché à Serrières,
participent aux travaux de déblaiement,
en coopération avec le service des ponts
et chaussées.
M. Campion, préfet, avait demandé
l’envoi sur les lieux d’un détachement
du 4e génie de Grenoble.
A l’aube, cinquante sapeurs sont arri
vés à Serrières-en-Chautagne avec leur
matériel spécial.
Lindbergh se rend à Athènes
Alep, 29 mars.
L’aviateur Lindbergh est arrivé hier
après-midi à Alep.
Ce matin, il a visité la ville, puis est
reparti en direction de Rhodes. Il a l’in
tention de se rendre ensuite à Athènes.
Bayonne, 29 mars.
Ce matin, vers 2 heures et demie,
le vapeur espagnol « Mar-Caspio »,
venant de Nowcastle (Angleterre)
avec un chargement de 2.000 tonnes
de charbon pour le compte de la So
ciété des Forges du Boucau, a été
attaqué dans les eaux territoriales
françaises, en vue de Cap-B reton
(Landes), par deux chalutiers natio
nalistes qui lui lancèrent une quin
zaine d’obus.
Atteint à hauteur de sa ligne de
flottaison, le « Mar-Caspio », chassé
sur la barre de l’Adour, vint s'y
échouer, à la hauteur de la digue du
Nord.
Néanmoins, aucun des 34 hommes
d’équipage du « Mar-Caspio » ne fut
atteint, deux seulement ont été brû
lés par l’éclatement de la tuyauterie
des machines, mais leurs blessures
ne mettent pas leurs jours en dan
ger.
Le récit du capitaine
Le capitaine du Mar-Caspio fit le
récit suivant de l’agression :
La nuit dernière, vers 2 heures du
matin, nous marchions à environ un
PRÈS D’AVIGNON
Une auto
fauche
deux jeunes
époux
et leur bébé
puis continue sa route
L’enfank est blessé,
ses parents sont tués
Avignon, 29 mars.
Cette nuit, au Pontet, près d’Avignon,
une automobile, dont le conducteur a
pris la fuite, a tué un homme et une
femme et blessé leur bébé.
Voici les criconstances dans lesquelles
s'est produit ce tragique accident :
M. et Mme Gabriel Raibaut, âgés res
pectivement de 25 et 23 ans, le mari
électricien au Pontet, rentraient du bal,
vers 2 h. 30 du matin, en suivant la
route nationale depuis Le Pontet jus
qu’à leur domicile, situé à trois kilomè
tres du village. Ils avaient avec eux leur
bébé, âgé de treize mois, couché dans
une petite voiture.
Soudain, une automobile surgit der
rière eux, les précipitant contre deux
platanes situés en bordure de la route.
M. et Mme Raibaut furent tués sur le
coup.
L’enfant, arraché de sa voiture par la
violence du choc, avait été projeté dans
le fossé plein d'eau qui longe la route.
Par miracle, le bébé, évanoui et transi
de froid, avait la tête hors de l'eau et
respirait encore.
Il a été transporté à l’hôpital Sainte-
Marthe On espère le sauver.
Ce matin, M. Barrail, juge d’instruc
tion accompagné de M. Brun, substitut ;
du capitaine Médard, commandant la
section de gendarmerie à Avignon, et
de M. Delorme, maire du Pontet, se sont
transportés au Pontet, pour procéder
aux constatations judiciaires.
(Lire la suite en 2 page)
>+e
Reine des Fleurs
Sur la Côte d’Azur, au cours d'une fête
charmante, Mlle SÉZILLE a été élue
« Reine des Fleurs » pour 1937.
mille au large de Capbreton, lors
que, tout à coup, surgis de l’obscu
rité, deux petits chalutiers nous en
cadrèrent. Le premier, nous coupant
de la terre, alluma brusquement ses
feux, tandis que le deuxième, ses lu
mières éteintes, nous coupait de la
haute mer. Aussitôt, comprenant qu’il
s'agissait de navires de Saint-Sé
bastien, j'ai fait lancer des S. O. S.
successifs, poussé la vapeur et donné
au Mar-Caspio toute sa vitesse.
Et puis la poursuite commença.
Elle dura une demi-heure. A ce mo
ment, comprenant que le cargo, plus
vite qu’eux, allait leur échapper, les
deux chalutiers ouvrirent le feu à la
mitrailleuse. Toute la superstructure
fut en un clin d’œil balayée par les
balles.
L’artillerie entra alors en action.
Plus de vingt coups de canon furent
tirés de droite et de gauche à quatre
ou cinq reprises. La coque encaissa
les obus.
Nous approchions de la côte, sur la
quelle j'avais mis résolument le cap,
car pour rien au monde je ne voulais
revenir dans les prisons où j’ai passé
deux mois. Je me serais fait plutôt
sauter la cervelle.
104 ANS
Le contre-amiral Derrien
remet
la médaille
militaire
au doyen
des Français |
Yves Prigent
pécheur breton
Brest, 29 mars.
En ce lundi de Pâques ensoleillé, la
petite station balnéaire de Portsall, sur
la côte nord du Finistère, est en fête. M.
Chatenet, ancien député, président de
l’Association nationale d’entr'aide à la
vieillesse, est venu remettre à Yves
Prigent, âgé de 1C4 ans, son diplôme de
doyen des Français. Yves Prigent exer
ça le dur métier de marin pêcheur jus
qu’à l’âge de 80 ans.
Un banquet a été donné en son hon
neur, auquel il n’a pas assisté ; mais,
après le déjeuner, il s’est rendu en auto
mobile dans la cour de l'hôtel de Bre
tagne, où, en présence des autorités lo- |
cales et d’un détachement de trente ma
rins, le contre-amiral Derrien, chef
d’état-major du 2e arrondissement, re
présentant le ministre de la marine, lui
a remis, officiellement, la médaille mi
litaire. Cette distinction vient, très jus
tement, récompenser la longue et hon
nête vie de marin du plus vieux des
Français.
La vie du vaillant marin
M. Yves Prigent a ainsi raconté sa
vie :
C’est en 1844, à onze ans, que j’ai pris
le large pour la première fois, dans le
canot de mon oncle, qui allait mouiller
ses casiers à crustacés près de Molène.
On vendait alors les homards et lan
goustes huit sous pièce.
A 17 ans, on m’embarqua comme no
vice sur l’Emilie, qui se rendait en An
gleterre. Un an plus tard, j'étais gabier
sur la frégate Persévérante. Nous étions
alors en guerre contre la Russie. A
Brest, nous prîmes un chargement de
vivres, et nous partîmes pour la Balti
que.
J’ai pris part au siège de Sébastopol,
où j’ai vu le général Canrobert planter
le drapeau sur la plage.
Ayant échappé à tous les dangers, j’ai
eu la joie de voir nos couleurs flotter
| sur la tour de Malakoff.
| En revenant de Crimée, j’ai navigué
sur le Cacique, l’Allier, le Destaing, le
| Napoléon. Enfin, en 1859, j’étais congé-
; dié.
। J’ai fondé un foyer, puis j’ai de
| nouveau bourlingué sous pavillon mar-
I chand et fait maints voyages dans les
; mers du Nord et en Méditerranée
! Ayant alors sept enfants, je me su^s
: décidé à rester au pays, ce fut pour ‘aire
। la pêche.
— >+0-
Un attentat contre le domicile
: de l’ambassadeur du Japon à Moscou
Tokio, 29 mars.
Le ministère des affaires étrangères
; annonce qu’une pierre de la grosseur de
deux poings réunis a été jetée par un in
connu au domicile de l’ambassadeur du
Japon à Moscou, dans la matinée du 28
mars.
La police soviétique a procédé à une
enquête et arrêté un individu suspect
qui est affilié au parti communiste.
Proiitant oes tètes ae raques, ae nompreux etrangers sont venus a Paris. On a
évalué à 3.300 ceux qui ont visité les chantiers de l'Exposition et, évidemment,
le premier soin de nos hôtes fut d'aller voir où en était la construction du pavillon
de leur pays. — Voici quelques visiteurs se rendant compte de l’état des travaux
du haut d’un des ponts d’où l'on domine les chantiers.
meomanat
En U. R. S. S. A SAIRT-OWEN
Le rapport
de Staline
contre
les trotskistes
La presse soviétique a publié seule
ment dimanche le rapport fait par Sta
line le 3 mars devant l'assemblée plé
nière du Comité central du parti com
muniste de l’U.R.S.S. sur les défaillan
ces relevées dans.le travail du pavti et
les mesures de liquidation du sabotage.
Staline établit trois faits essentiels :
1° L’activité de sabotage et d’espion
nage, menée par des agents d’Etats étran
gers parmi lesquels les trotskistes ont
joué un rôle assez vif, a gagné dans des
proportions diverses toutes ou presque
toutes les organisations économiques et
administratives de l’État et celles du
parti ;
2° Des agents d’Etat étrangers et des
trotskistes ont pénétré non seulement
dans les organisations de base, mais
même jusque dans certains pestes im
portants ;
3° Certains dirigeants n’ont pas su
discerner le véritable caractère de ces ]
saboteurs et ont montré parfois une in
souciance ou une indulgence qui ont
permis à ces agents d'atteindre ces pos
tes importants...
Staline a stigmatisé, une fois de plus,
le trotskisme «qui a cessé, dit-il, d’être
un courant politique dans la classe ou
vrière, pour se transformer en une
bande de saboteurs sans principes, d'es
pions et d’assassins », et Staline a renou
velé contre les trotskistes les accusations
portées lors du récent procès.
Il s’est demandé ensuite comment les
membres du parti ont pu oublier, ou per
dre de vue, l’œuvre des trotskistes.
Staline propose tout un système de
mesures pour établir une préparation po
litique des cadres et des dirigeants du
parti et pour réglementer l’avancement
de nouveaux travailleurs au rang de
dirigeants.
M. Potemkine commissaire-
adjoint aux affaires étrangères
Moscou, 29 mars.
Bien que la nouvelle ne soit pas encore
officielle, tout indique que M. Potem
kine, ambassadeur de l’U.R.S.S. à Paris,
arrivé depuis quelques jours à Moscou,
serait nommé commissaire adjoint aux
affaires étrangères, en remplacement de
M Krestinsky, qui est passé au commis
sariat de la justice.
Mice
dont Zamora ,
gardait les buts
a battu
leR.C. de Paris
Le célèbre gardien de but espagnol
ZAMORA.
-—. >+0-<
A BAGNEUX
Trois cambrioleurs
sont surpris
dans une villa
Deux sont arrêtés
Paris, 29 mars.
Vers minuit, des cambrioleurs ont été
surpris, au moment où ils opéraient
dans un pavillon inoccupé, 248, avenue
Aristide-Briand, à Bagnsux.
Ils ont tiré sur les gardiens de la paix
et sur les voisins qui essayaient de pro
céder à leur arrestation.
L’un des cambrioleurs a été atteint
d’une balle à l’abdomen et transporté a
Bichat. Son état est peu grave. Il s’agit
d'un Italien qui n'a pu être identifié.
Quant à son complice, qui a été
appréhendé, il se nomme Emile Dionné,
43 ans, maçon, sans domicile, originaire
d'Italie.
Le commissaire de police de Montrou
ge enquête.
—— —6- * —
Espion arrêté à Bâle
Berne, 29.mars.
L’Agence Télégraphique Suisse rap
porte que la Sûreté de Bâle a arrêté un
commis de 24 ans qui, depuis des mois,
se livrait à l’espionnage au détriment de
la France et pour le compte d’une cen
trale d’espionnage allemande, établie en
Wurtemberg.
Il recueillait des renseignements au
sujet des aérodromes français d’Alsace
et de la région frontière franco-suisse.
Il est également soupçonné d’avoir fourni
à la même centrale des indications sur
la base d’aviation militaire suisse de Die»
bendorf.
i
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Une heureuse
initiative
Si vous le voulez bien, nous laisse
rons M. Van Zeeland aux prises
avec M. Degrelle. La lutte entre
eux se poursuit, vive, ardente, âpre.
Personne ne doute de la significa
tion catégorique qui résultera de
son issue. En attendant que nous sa
chions à quoi nous en tenir, la vie
continue sous toutes ses formes nor
males. C’est ainsi que vient de sur
gir un projet du plus haut intérêt.
Il émane de cinq jeunes députés de
la gauche libérale qui n’ont encore
comme références convaincantes
que leur bonne volonté, leur clair
voyance et leur dévouement au
pays.
Ce projet est sage et raisonnable.
Sans toucher en rien aux légitimes
prérogatives et aux justes suscep
tibilités du Parlement, ce projet
constitue une intégration serrée de
la technique, sous son aspect le plus
large et le plus complet, dans l’ap
pareil législatif de la Belgique.
S’il était adopté — et il y a des
chances qu’il le soit — il permet
trait aux Chambres de travailler
dans de meilleures conditions qu’au-
jourd’hui et aussi avec une célérité
plus grande. Ce projet aurait égale
ment l’avantage d’établir entre les
parlementaires et les organismes
les plus représentatifs de l’activité
nationale des contacts directs dans
tous les domaines de la vie publique.
D'autre part, ces organismes se
raient amenés par leur collabora
tion à considérer avec une meilleure
compréhension l’aspect législatif des
problèmes à l’étude et les complica
tions qu’entraînent certaines réali
sations.
Mais, me dira-t-on, en quoi con
siste ce projet des jeunes députés
libéraux. Il tend à la création de
six conseils nationaux qui auraient
à s’intéresser directement à toutes
les questions relevant de la justice,
de l’instruction publique, des scien
ces et arts, du commerce et de
l’agriculture, de l’industrie et du
travail, de la santé et de l’éducation
physique, liste qui n’est pas limita- '
tive, une loi pouvant toujours pré- |
Voir dans l’avenir d'autres conseils. !
Sans entrer dans les détails du
mécanisme qui réglerait le fonc-,
tionnement de ces nouveaux roua
ges de la machine législative, je |
tiens à dire que les pouvoirs de cette |
nouvelle institution seraient fort
étendus. Les conseils nationaux au
raient en effet la faculté : 1° de dis
cuter, amender, compléter les pro
jets de loi qui leur seraient sou
mis par le gouvernement et par le
Parlement ; 2° de rédiger tout pro
jet de loi à la demande du gouver
nement ou du Parlement ; 3° de dé
libérer sur toute question que leur
transmettraient le gouvernement ou
l’une des Chambres ; 4° d’émettre
des vœux ou de présenter des pro
positions de loi sans en être solli
cités ; 5° de s’adjoindre des experts
ou d’entendre des témoins, à l’imi
tation de la procédure parlementaire
anglaise.
Est-il besoin d’insister sur la
réelle valeur d’une telle réforme
qui n’a rien de révolutionnaire, car
elle est nettement favorable à la
conservation et à la dignité du ré
gime ?
En réalité, les jeunes députés libé
raux n’ont rien inventé. Leur sys
tème, ils l'ont emprunté — et le re
connaissent — à un récent ouvrage
d’une autorité juridique éminente,
que j’ai déjà signalée à l’attention
de mes lecteurs, M. H. Speyer, pro
fesseur à la Faculté de droit de
l’Université de Bruxelles et ancien
sénateur libéral.
M. Speyer est un bon libéral et
un fervent démocrate. Il a le culte
du régime sous lequel nous vivons.
Il n’a qu’un désir, celui de le voir
amélioré de façon à écarter certai
nes critiques justifiées. Ses sugges
tions sont toujours écoutées avec
sympathie.
Herman DONS.
(Lire la suite en 2e page)
,*0<
Une bagarre politique
à Tlemcen
Plusieurs agents sont blessés
ainsi que le substitut du
procureur de la République
Tlemcen, 29 mars.
Une bagarre a eu lieu hier soir, en
tre des membres du Front populaire et
de partis nationaux, près du café « Gam-
brinus ». Des pierres ont été lancées de
part et d’autre, ainsi que des chaises
provenant du café, dont la devanture et
tout le matériel ont été endommagés.
Plusieurs personnes furent blessées,
notamment M. Bordes, substitut du pro
cureur de la République, qui interve
nait pour rétablir l’ordre. Des agents
de police ont également été atteints.
Le calme revint cependant.
Les manifestants, chantant l'Interna
tionale, ont continué à circuler dans les
rues de la ville, où des barrages de gar-
des mobiles étaient établis.
Le Petit Havre [=
35. Rue Fontenelle. 35
Registre du Commerce Havre B 283
ANNONCES
A Paris • Agence Havas
62. Rue de Richelieu
= ===== Au Havre =====
112, Boul. de Strasbourg
Plus de 3.000 étrangers
ont visité les chantiers de l’Exposition
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort tirage des Journaux de la Région
me le Numéro
LES AILES RAPIDES
À bord de son avion (( Vent-de-Dieu ))
le pilote japonais Ihinouna
va tenter Tokio-Paris-Londres
Des navires nationalistes
canonnent un cargo espagnol
dans les eaux françaises
o- :
Pour échapper à ses poursuivants.
le capitaine du "4 Mar-Caspio "
échoue son navire à la côte
Le pilote japonais Ihinouma (à droite), et le radio-mécaniciçn Tsukakoshi, photo
graphiés devant leur avion « Vent de Dieu », avec lequel ils comptent s'envoler
vendredi prochain pour tenter d’effectuer un raid Tokio-Paris-Londres en passant
par les Indes, ainsi qu'André Japy l’a annoncé au cours de son émission radio-
phonique de la capitale du Japon. Leur appareil atteint une vitesse
de 500 kilomètres-heure I
>+0<
Rossi s’entraîne sur son < Typhon >
météorologiques, il a fait plusieurs vols sur son avion « Typhon ».
Dans la campagne
lilloise
on avait cru, hier,
chasser un lion...
Quand le « fauve » fut abattu,
on s^aperçut qu’il ne s’agissait
que d’un chien
Lille, 29 mars.
Tout l’arrondissement de Lille était
en rumeur ce matin. On avait appris
qu'un lion, échappé sans doute de quel
que ménagerie foraine, jetait la terreur
dans le canton de Seclin. Un voyageur,
M. Marsan, l’avait aperçu ce matin sur
la route nationale de Seclin à Carvin.
Il avait donné aussitôt l'alarme aux
gendarmes de Seclin. Ceux-ci se mirent
immédiatement en campagne.
Toute la matinée se passa à poursui
vre ce fameux lion, dont la crinière ap
paraissait à la fois sur de nombreux
points du territoire. Une battue générale
fut organisée, à laquelle participèrent
plus de cent chasseurs.
A la fin la bête succomba sous le
nombre. Elle vint mourir doucement sur
le flanc charbonneux du terril de la fosse
no 4 des mines de Carvin.
On s’approcha avec prudence. C’est
alors qu’on s’aperçut qu’il s’agissait d’un
malheureux chien de forte taille qui,
dans toute cette affaire, n’avait été vic-
time que de son abondante « crinière ».
Hitler regrette de ne pouvoir venir
à l’Exposition de Paris
Berlin, 29 mars.
« Ce sera très beau, cette exposition,
a dit M. Hitler au rédacteur de . la
« Weltwoche ». Je ferai tous mes ef
forts pour que les Allemands y aillent
en aussi grand nombre que possible. Je
ne puis y aller moi-même, et je le re
grette ; s’il y a un voyage que j’aurais
désiré faire, c’est celui-là. Mais j’atten
drai d'être retiré des « affaires ».
Le due de Windsor
viendrait à Paris
au début de Mai
Son mariage
aurait lieu en France
Vienne, 29 mars.
Le duc de Windsor a quitté Enzes-
feld pour Saint-Wolfang, où il sé
journera pendant tout le mois d’avril.
Dans son entourage, on déclare
qu’il se propose d’aller à Paris, au
début de mai, et que ce serait en
France qu'aurait lieu le mariage du
duc avec Mrs Simpson.
Vers la fin de mai, le duc revien
drait en Autriche pour se fixer en
Carinthic.
■ : -0-
LA NOUVELLE MENACE
SUR SERRIÈRES-EN-CHAUTAGNE
Grenoble, 29 mars.
A la suite de la nouvelle coulée de
terre qui s’est produite hier après-midi
à Serrières en-Chautagne, de nombreux
hommes de bonne volonté du canton de
Ruffieux, qui est rattaché à Serrières,
participent aux travaux de déblaiement,
en coopération avec le service des ponts
et chaussées.
M. Campion, préfet, avait demandé
l’envoi sur les lieux d’un détachement
du 4e génie de Grenoble.
A l’aube, cinquante sapeurs sont arri
vés à Serrières-en-Chautagne avec leur
matériel spécial.
Lindbergh se rend à Athènes
Alep, 29 mars.
L’aviateur Lindbergh est arrivé hier
après-midi à Alep.
Ce matin, il a visité la ville, puis est
reparti en direction de Rhodes. Il a l’in
tention de se rendre ensuite à Athènes.
Bayonne, 29 mars.
Ce matin, vers 2 heures et demie,
le vapeur espagnol « Mar-Caspio »,
venant de Nowcastle (Angleterre)
avec un chargement de 2.000 tonnes
de charbon pour le compte de la So
ciété des Forges du Boucau, a été
attaqué dans les eaux territoriales
françaises, en vue de Cap-B reton
(Landes), par deux chalutiers natio
nalistes qui lui lancèrent une quin
zaine d’obus.
Atteint à hauteur de sa ligne de
flottaison, le « Mar-Caspio », chassé
sur la barre de l’Adour, vint s'y
échouer, à la hauteur de la digue du
Nord.
Néanmoins, aucun des 34 hommes
d’équipage du « Mar-Caspio » ne fut
atteint, deux seulement ont été brû
lés par l’éclatement de la tuyauterie
des machines, mais leurs blessures
ne mettent pas leurs jours en dan
ger.
Le récit du capitaine
Le capitaine du Mar-Caspio fit le
récit suivant de l’agression :
La nuit dernière, vers 2 heures du
matin, nous marchions à environ un
PRÈS D’AVIGNON
Une auto
fauche
deux jeunes
époux
et leur bébé
puis continue sa route
L’enfank est blessé,
ses parents sont tués
Avignon, 29 mars.
Cette nuit, au Pontet, près d’Avignon,
une automobile, dont le conducteur a
pris la fuite, a tué un homme et une
femme et blessé leur bébé.
Voici les criconstances dans lesquelles
s'est produit ce tragique accident :
M. et Mme Gabriel Raibaut, âgés res
pectivement de 25 et 23 ans, le mari
électricien au Pontet, rentraient du bal,
vers 2 h. 30 du matin, en suivant la
route nationale depuis Le Pontet jus
qu’à leur domicile, situé à trois kilomè
tres du village. Ils avaient avec eux leur
bébé, âgé de treize mois, couché dans
une petite voiture.
Soudain, une automobile surgit der
rière eux, les précipitant contre deux
platanes situés en bordure de la route.
M. et Mme Raibaut furent tués sur le
coup.
L’enfant, arraché de sa voiture par la
violence du choc, avait été projeté dans
le fossé plein d'eau qui longe la route.
Par miracle, le bébé, évanoui et transi
de froid, avait la tête hors de l'eau et
respirait encore.
Il a été transporté à l’hôpital Sainte-
Marthe On espère le sauver.
Ce matin, M. Barrail, juge d’instruc
tion accompagné de M. Brun, substitut ;
du capitaine Médard, commandant la
section de gendarmerie à Avignon, et
de M. Delorme, maire du Pontet, se sont
transportés au Pontet, pour procéder
aux constatations judiciaires.
(Lire la suite en 2 page)
>+e
Reine des Fleurs
Sur la Côte d’Azur, au cours d'une fête
charmante, Mlle SÉZILLE a été élue
« Reine des Fleurs » pour 1937.
mille au large de Capbreton, lors
que, tout à coup, surgis de l’obscu
rité, deux petits chalutiers nous en
cadrèrent. Le premier, nous coupant
de la terre, alluma brusquement ses
feux, tandis que le deuxième, ses lu
mières éteintes, nous coupait de la
haute mer. Aussitôt, comprenant qu’il
s'agissait de navires de Saint-Sé
bastien, j'ai fait lancer des S. O. S.
successifs, poussé la vapeur et donné
au Mar-Caspio toute sa vitesse.
Et puis la poursuite commença.
Elle dura une demi-heure. A ce mo
ment, comprenant que le cargo, plus
vite qu’eux, allait leur échapper, les
deux chalutiers ouvrirent le feu à la
mitrailleuse. Toute la superstructure
fut en un clin d’œil balayée par les
balles.
L’artillerie entra alors en action.
Plus de vingt coups de canon furent
tirés de droite et de gauche à quatre
ou cinq reprises. La coque encaissa
les obus.
Nous approchions de la côte, sur la
quelle j'avais mis résolument le cap,
car pour rien au monde je ne voulais
revenir dans les prisons où j’ai passé
deux mois. Je me serais fait plutôt
sauter la cervelle.
104 ANS
Le contre-amiral Derrien
remet
la médaille
militaire
au doyen
des Français |
Yves Prigent
pécheur breton
Brest, 29 mars.
En ce lundi de Pâques ensoleillé, la
petite station balnéaire de Portsall, sur
la côte nord du Finistère, est en fête. M.
Chatenet, ancien député, président de
l’Association nationale d’entr'aide à la
vieillesse, est venu remettre à Yves
Prigent, âgé de 1C4 ans, son diplôme de
doyen des Français. Yves Prigent exer
ça le dur métier de marin pêcheur jus
qu’à l’âge de 80 ans.
Un banquet a été donné en son hon
neur, auquel il n’a pas assisté ; mais,
après le déjeuner, il s’est rendu en auto
mobile dans la cour de l'hôtel de Bre
tagne, où, en présence des autorités lo- |
cales et d’un détachement de trente ma
rins, le contre-amiral Derrien, chef
d’état-major du 2e arrondissement, re
présentant le ministre de la marine, lui
a remis, officiellement, la médaille mi
litaire. Cette distinction vient, très jus
tement, récompenser la longue et hon
nête vie de marin du plus vieux des
Français.
La vie du vaillant marin
M. Yves Prigent a ainsi raconté sa
vie :
C’est en 1844, à onze ans, que j’ai pris
le large pour la première fois, dans le
canot de mon oncle, qui allait mouiller
ses casiers à crustacés près de Molène.
On vendait alors les homards et lan
goustes huit sous pièce.
A 17 ans, on m’embarqua comme no
vice sur l’Emilie, qui se rendait en An
gleterre. Un an plus tard, j'étais gabier
sur la frégate Persévérante. Nous étions
alors en guerre contre la Russie. A
Brest, nous prîmes un chargement de
vivres, et nous partîmes pour la Balti
que.
J’ai pris part au siège de Sébastopol,
où j’ai vu le général Canrobert planter
le drapeau sur la plage.
Ayant échappé à tous les dangers, j’ai
eu la joie de voir nos couleurs flotter
| sur la tour de Malakoff.
| En revenant de Crimée, j’ai navigué
sur le Cacique, l’Allier, le Destaing, le
| Napoléon. Enfin, en 1859, j’étais congé-
; dié.
। J’ai fondé un foyer, puis j’ai de
| nouveau bourlingué sous pavillon mar-
I chand et fait maints voyages dans les
; mers du Nord et en Méditerranée
! Ayant alors sept enfants, je me su^s
: décidé à rester au pays, ce fut pour ‘aire
। la pêche.
— >+0-
Un attentat contre le domicile
: de l’ambassadeur du Japon à Moscou
Tokio, 29 mars.
Le ministère des affaires étrangères
; annonce qu’une pierre de la grosseur de
deux poings réunis a été jetée par un in
connu au domicile de l’ambassadeur du
Japon à Moscou, dans la matinée du 28
mars.
La police soviétique a procédé à une
enquête et arrêté un individu suspect
qui est affilié au parti communiste.
Proiitant oes tètes ae raques, ae nompreux etrangers sont venus a Paris. On a
évalué à 3.300 ceux qui ont visité les chantiers de l'Exposition et, évidemment,
le premier soin de nos hôtes fut d'aller voir où en était la construction du pavillon
de leur pays. — Voici quelques visiteurs se rendant compte de l’état des travaux
du haut d’un des ponts d’où l'on domine les chantiers.
meomanat
En U. R. S. S. A SAIRT-OWEN
Le rapport
de Staline
contre
les trotskistes
La presse soviétique a publié seule
ment dimanche le rapport fait par Sta
line le 3 mars devant l'assemblée plé
nière du Comité central du parti com
muniste de l’U.R.S.S. sur les défaillan
ces relevées dans.le travail du pavti et
les mesures de liquidation du sabotage.
Staline établit trois faits essentiels :
1° L’activité de sabotage et d’espion
nage, menée par des agents d’Etats étran
gers parmi lesquels les trotskistes ont
joué un rôle assez vif, a gagné dans des
proportions diverses toutes ou presque
toutes les organisations économiques et
administratives de l’État et celles du
parti ;
2° Des agents d’Etat étrangers et des
trotskistes ont pénétré non seulement
dans les organisations de base, mais
même jusque dans certains pestes im
portants ;
3° Certains dirigeants n’ont pas su
discerner le véritable caractère de ces ]
saboteurs et ont montré parfois une in
souciance ou une indulgence qui ont
permis à ces agents d'atteindre ces pos
tes importants...
Staline a stigmatisé, une fois de plus,
le trotskisme «qui a cessé, dit-il, d’être
un courant politique dans la classe ou
vrière, pour se transformer en une
bande de saboteurs sans principes, d'es
pions et d’assassins », et Staline a renou
velé contre les trotskistes les accusations
portées lors du récent procès.
Il s’est demandé ensuite comment les
membres du parti ont pu oublier, ou per
dre de vue, l’œuvre des trotskistes.
Staline propose tout un système de
mesures pour établir une préparation po
litique des cadres et des dirigeants du
parti et pour réglementer l’avancement
de nouveaux travailleurs au rang de
dirigeants.
M. Potemkine commissaire-
adjoint aux affaires étrangères
Moscou, 29 mars.
Bien que la nouvelle ne soit pas encore
officielle, tout indique que M. Potem
kine, ambassadeur de l’U.R.S.S. à Paris,
arrivé depuis quelques jours à Moscou,
serait nommé commissaire adjoint aux
affaires étrangères, en remplacement de
M Krestinsky, qui est passé au commis
sariat de la justice.
Mice
dont Zamora ,
gardait les buts
a battu
leR.C. de Paris
Le célèbre gardien de but espagnol
ZAMORA.
-—. >+0-<
A BAGNEUX
Trois cambrioleurs
sont surpris
dans une villa
Deux sont arrêtés
Paris, 29 mars.
Vers minuit, des cambrioleurs ont été
surpris, au moment où ils opéraient
dans un pavillon inoccupé, 248, avenue
Aristide-Briand, à Bagnsux.
Ils ont tiré sur les gardiens de la paix
et sur les voisins qui essayaient de pro
céder à leur arrestation.
L’un des cambrioleurs a été atteint
d’une balle à l’abdomen et transporté a
Bichat. Son état est peu grave. Il s’agit
d'un Italien qui n'a pu être identifié.
Quant à son complice, qui a été
appréhendé, il se nomme Emile Dionné,
43 ans, maçon, sans domicile, originaire
d'Italie.
Le commissaire de police de Montrou
ge enquête.
—— —6- * —
Espion arrêté à Bâle
Berne, 29.mars.
L’Agence Télégraphique Suisse rap
porte que la Sûreté de Bâle a arrêté un
commis de 24 ans qui, depuis des mois,
se livrait à l’espionnage au détriment de
la France et pour le compte d’une cen
trale d’espionnage allemande, établie en
Wurtemberg.
Il recueillait des renseignements au
sujet des aérodromes français d’Alsace
et de la région frontière franco-suisse.
Il est également soupçonné d’avoir fourni
à la même centrale des indications sur
la base d’aviation militaire suisse de Die»
bendorf.
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