Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1937-01-05
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 janvier 1937 05 janvier 1937
Description : 1937/01/05 (A57,N19586). 1937/01/05 (A57,N19586).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637937z
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
57 e Année. == No 19.586
RÉDACTION - ADMINISTRATION
112, Boulevard de Strasbourg, 112
Téléphone s 65.91 - 65.92 • 50.47 • 25.3)
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort tirage des Journaux de la Région 30 Cme le Numéro
MARDI 5 Janvier 1937.
IMPRIMERIE COMMERCIALE
35, Rue Fontenelle, 35
Registre du Commerce Havre B 288
SOITE POSTALE. N 1.384
Chèques Postaux ROUEN • 7.368
ANNONCES
==== Au Havre = ( a Paris , Agence Havas
112, Bout, de Strasbourg ds 62. Rue de Richelieu
Lettre de Belgique
Une Exposition
L’Armée Franco
dans sa puissante offensive
éblouissante
Tandis que la politique chôme à
cause de Noël et de l’An neuf, en-
tr’acte bienvenu qui permet à cer
tains de se livrer aux sports d'hi
ver sur les hauts plateaux • helvé
tiques et à d’autres d’apprécier les
charmes du printemps éternel
qu’offre la Côte d’Azur à tous les
heureux de la terre, les Belges
moyens, plus modestes, se sont
pressés dans la grande salle des
fêtes de leur bonne ville d’Anvers
pour contempler un spectacle
d’une incomparable somptuosité.
Il s’agit de l’Exposition du Dia
mant, qui réunit une telle quantité
de pièces éblouissantes que 1 en
semble des assurances contractées
pour couvrir les risques de cette
extraordinaire exhibition a atteint
le coquet chiffre de cinq cents mil
lions.
Les Anversois sont très fiers de
l’initiative qu’ils ont prise et à la-
quelle d’ailleurs l’industrie dia
mantaire s’est associée avec en-
thousiasme. C’est qu’Anvers peut
être considérée comme la capitale
du Diamant. •
Celui-ci y dispose d'une royauté
magnifique dont les sources
plongent très loin dans notre his
toire. A Bruges d’abord, a Anvers
ensuite, la taille du diamant fut
pratiquée depuis des siècles, mais
i est vrai rue c’est au XIV 0 siècle
surtout, grâce à l’action du Belge
Van Berken, que fut perfectionné
le travail du diamant auquel une
distribution plus régulière des fa
cettes donna un plus vif éclat.
Vers 1570, la taillerie du dia
mant attira à Anvers les spécia
listes notoires du nord de la
France, d’Allemagne et de Hol
lande. Ces étrangers se fixèrent
chez nous, y firent souche et il
existé encore à Anvers aujourd hui
des descendants de ces hardis ar
tisans qui fondèrent en 1582 la cor
poration des tailleurs de diamant
et de rubis, malgré une assez forte
opposition de certains éléments
portugais, maîtres du commerce
diamantaire international de cette
époque.
La période de prospérité fut im
pressionnante, mais elle ne tarda
pas à se heurter à une crise grave,
en 1648, à la suite du traité de
Munster qui sépara les provinces
du Nord de celles du Sud, les
quelles installèrent entre elles le
démon de la concurrence. Et
Amsterdam, où le Belge Pierre
Goes avait introduit la taille du
diamant, devint la rivale d’Anvers,
rivale redoutable.
La bataille économique était plu
tôt vive alors, autant qu’au-
jourd’hui. De plus, le commerce
était libre à Amsterdam, à Lon
dres, à Paris, à Francfort, à Ham
bourg. Il ne l’était pas à Anvers,
qui souffrit de ce désavantage, tout
en subissant les répercussions de
la déchéance du Portugal. Vers
1636, le grand voyageur anversois
Tavernier rapporta de l’Inde une
grande quantité de diamants, no
tamment le fameux diamant bleu.
On se mit à utiliser davantage le
diamant dans les industries d’art,
pour les parures de la femme, dans
la fabrication des armes, dans le
tissage des tapisseries précieuses.
La prospérité put renaître, pour
s’assombrir à la suite de la sup-
.pression de la fameuse compagnie
d’Ostende. La découverte du dia
mant du Brésil fut le point de dé
part d’une reprise, bientôt atténuée
par le rachat en bloc de tout le
diamant brut nouvellement décou
vert, rachat effectué par l’Angle
terre.
Ce n’est guère que pendant la se
conde moitié du XVIII e siècle
qu’Anvers put redevenir, sous
l’impulsion de Paris, Londres,
Amsterdam et Lisbonne, un centre
diamantaire important. Hélas ! des
conflits éclatèrent entre la corpo
ration et les marchands, suscitant
d’interminables procès dont les
conséquences furent désastreuses.
Herman DONS.
(Lire fa suite en Ze page) t
-90? —
EN CHINE
Les deux Tchang
Londres, 4 janvier.
Cn mande de Nankin à l’agence Reu
ter :
Le Conseil d’Etat a publié aujourd'hui
le décret accordant au maréchal Tchang
Sue Liang le sursis pour la peine de
dix ans de prison, récemment pronon
cée contre lui.
On ignore actuellement si le maréchal
era réintégré dans ses fonctions de
ommandant à Sian-Fou.
Nankin, 4 janvier.
C’est à la demande instante du maré
chal Chiang Kaï Chek que le gouverne
ment a gracié le maréchal Tchang Sue
Liang, en lui accordant le sursis pour la
peine de dix ans de prison prononcée
contre lui.
se heurte à une vive
résistance
Les assaillants
ont été repoussés
sur tous les points,
affirme Madrid
Madrid, 4 janvier.
Le conseil délégué pour la défense de
Madrid a publié à midi le communiqué
suivant :
Après une violente préparation
d’artillerie, les insurgés ont déclen
ché hier une attaque massive, ap-
puyée par de très impo antes forces
d’aviation et des chars • "assaut, dans
le secteur du front de Madrid, entre
Pozuelo et Drunete. D'importants
Nous avons réalisé
une avance
de sept kilomètres,
disent les nationalistes
Avila, 4 janvier.
A la fin de la joui née de diman
che, les nationalistes après s’être em
parés tour à tour des villages de
Castillo-de-Villafranca, de Manilla, et
de Villafranca del Castillo, situé à
3 kilomètres à l’Ouest de Majado-
honda, avaient réalisé une avance
d'environ 7 kilomètres au centre de
l'attaque.
Les troupes qui défendent la ré-
Dans la « brigade internationale » qui défend Madrid pour le compte des
gouvernementaux, des combattants de toutes les nationalités sont incorporés.
On remarque dans ce groupe de volontaires un Asiatique : Japonais ou Chinois...
contingents de troupes allemandes se
sont ajoutés, pour cette nouvelle
action des insurgés, aux troupes ma
rocaines, sous le commandement du
général Orgaz.
Les troupes républicaines ont oppo
sé à la poussée ennemie une magnifi
que résistance. A la tombée de la
nuit, les assaillants, après avoir subi
de lourdes pertes, avaient été re
poussés sur tous les points
Trois avions ennemis ont été abat
tus sur le front de Madrid au cours
des combats aériens livrés pendant la
journée d’hier.
L’aviation républicaine a bombar
dé Olias-del-Rey, sur le front de To
lède.
Sur le front de Guadalajara, nous
avons occupé Almadrones et fait
vingt et un prisonniers.
L’aviation insurgée a bombardé ce
matin le centre de la ville de Ma
drid.
gion appartiennent à la brigade in
ternationale. Elles ont lutté pied à
pied, soit par des feux de mousque-
terie, soit par de violentes contre-
attaques locales avec le secours de
tanks.
A la suite de la prise de ces trois
villages, les communications directes
entre l’Escorial et Madrid se trou
vent sous le feu de l’artillerie natio
naliste.
Les forces nationalistes qui ont été
engagées dans le combat sont très
importantes, non seulement par leur
nombre, mais par leur qualité. Elles
sont pourvues d’un armement puis
sant.
Le but de l’opération en cours est
l’occupation de la région Est de l’Es-
çorial. Cette dernière position n'est
pas, en elle-même, primordiale, mais
sa chute entraînerait une rectifica
tion immédiate de toute une bonne
partie du front Nord de la capitale.
LES INCIDENTS NAVALS
Tout navire suspect
qui refusera de se laisser arraisonner
sera canonné
Tel est l’ordre donné aux forces
maritimes nationalistes
Casablanca, 4 janvier*
On considère à l’état-major de Te-
touan qu’une grosse partie est engagée
sur mer.
Des ordres du quartier général du gé-
néralicsime ont été transmis aux croi
seurs et bateaux auxiliaires de Ceuta
pour l'arrzisonnemont et au besoin le
bombardement de tous les navires se
trouvant dans les eaux nationalistes.
Depuis quatre jours, sept vapeurs
marchands, dont on ignore la nationa
lité, mais que l’on pense être des navires
gouvernementaux espagnols, ont été
amenés à Ceuta.
On travaille nuit et jour à les armer.
On y installe des canons légers sur les
ponts avant et arrière ainsi que des mi
trailleuses sur la dunette.
Ces navires sont accostés au musoir
du quai Ouest, dont l’accès est interdit.
Des messages émis par radio, durant
tout le début de la matinée, par Séville,
Tetouan et Ténériffe, enjoignent aux
forces maritimes nationalistes de canon-
ner tout navire suspect qui refuserait de
se laisser arraisonner.
Tetouan a recommandé aux forces na
vales des côtes marocaines de redoubler
de vigilance et d’exiger, par tous
moyens, l’arrêt immédiat des vapeurs se
trouvant dans leurs eaux.
Les vapeurs devront être soigneuse
ment visités et si des marchandises des
tinées aux gouvernementaux se trouvent
à bord, ces navires seront amenés à
Ceuta.
(Lire la suite en 2 e page"}.
LE PAVILLON ALLEMAND
DANS LES EAUX ESPAGNOLES
MISSION PARLEMENTAIRE
MM. Bossoutrot
et Andraud
ont quitté
Dakar
pour Natal
...à bord de l’avion
“ Ville-de-Mendoza ”
MM. Bossoutrot, président de la Com
mission de l’aéronautique ds la Chambre
des députés, et Andraud, vice-président,
qui étaient partis ds Paris samedi pour
Dakar, volent maintenant au-dessus de
l’Atlantique Sud.
Hier matin, à 4 h. 12, la « Ville-de-
Mendoza », quadrimoteur Farman ter
restre, ayant à son bord l'équipage com
posé de Guillaumet et Bossoutrot, com
me premier et second pilotes, et Tho-
massé, Cornet et Picard, et comme pas
sager unique M. Andraud, a décollé de
l’aérodrome de Dakar en direction de
Natal.
M. Bossoutrot pilotait en second, parce
qu’il ne pouvait, malgré son désir, pilo
ter seul, puisqu'il n’appartient pas à
l’effectif de la Compagnie Air-France.
On sait qu'à la suite de la dispariton
tragique de Jean Mermoz et de ses com
pagnons, le gouvernement avait décidé
d'envoyer une mission parlementaire
sur la ligne Dakar-Natal, afin d’inspec
ter cette ligne et de faire un examen
approfondi des circonstances dans les
quelles l’équipage de la « Croix-du-Sud »
s'était perdu corps et biens.
La mission visitera également la base
de Dakar.
SUICIDE ?
Un passager
tombe
de l'avion
Cologne-
Bruxelles
Le disparu
habitait Londres
Bruxelles, 4 janvier.
A l’arrivée à Bruxelles, à 14 h. 20, de
l’avion du service Cologne-Bruxelles, le
personnel navigant a fait au commis
saire de l’aéroport la déclaration sui
vante :
« En cours de route, un peu après la
frontière belge, on s’est aperçu de la
disparition d’un passager, alors que l’ap
pareil volait à une altitude d’environ
1.000 mètres au-dessus des nuages.
« Ce passager s’était d'abord rendu au
lavabo, puis on ne l’a plus revu. On a
également constaté des traces de tenta
tive de déchirure dans l’entoilage à
côté de la portière. »
Cette déclaration a été confirmée par
les neuf autres passagers que transpor
tait l’avion.
A la suite de l’inspection des bagages
à l’arrivée, il résulte que le disparu est
M. Wenner, de Londres.
L’hypothèse d’un suicide est envisa
gée.
On apprend que M. Mac Wenner était
veuf et âgé de 45 ans. Le corps étant
tombé dans une région boisée, il est pos
sible que les recherches demandent un
certain temps.
L’ENSEIGNEMENT PAR T. S. F.
Ms Jean ZAY
inaugure émissions
de radiophonie scolaire
A l’écoute de la première émission de Radio-Scolaire.
M. Gasnier-Duparc et l’amiral Darlan
en inspection
Le croiseur « Colbert », à bord duquel s’est embarqué le ministre de la marine.
Toulon, 4 janvier.
M. Gasnier-Duparc, ministre de la ma
rine, est arrivé à Toulon ce matin. Il
était accompagné de l’amiral Darlan,
chef d’état-major général ; MM. Gon-
guillot, inspecteur des colonies ; Godin,
chef du cabinet civil, le capitaine de fré
gate Battei, le lieutenant de vaisseau
Jouanin.
Le ministre de la marine a été salué
sur le quai de la gare par les amiraux
Juge, préfet maritime, et Abrial, com
mandant l’escadre en Méditerranée, et
M. Balley, sous-préfet de Toulon.
Le ministre s’est rendu immédiatement
à l’arsenal, où il a pris place dans une
vedette qui l’a conduit à bord du croi
seur Colbert. Sur ce bâtiment, un déjeu
ner a été offert par le ministre aux offi
ciers généraux de la marine.
Le croiseur a appareillé à 14 heures
pour Bizerte.
La santé du Pape
UNE NOTE OFFICIELLE
Cité du Vatican, 4 janvier.
L’ ' « Osservatore Romano » publie la
note officielle suivante :
« Un mois après le début clinique de
la maladie, nous pouvons résumer ainsi
l’état de santé du saint-père :
« La cause fondamentale de la mala
die est l’artériosclérose diffuse, avec en
prévalence, une localisation myocardia-
que et des troubles consécutifs du rythme
cardiaque.
« Au début du mois de décembre, une
aggravation de ces troubles provoqua un
état d’insuffisance dans le circulation, ce
qui imposa au malade de garder le lit.
. étant donné surtout que les conditions
'.de la circulation périphique s’étaient ag
gravées.
j « Grâce au repos et aux soins appro
priés, les ph mènes d'insuffisance car-
, diaque, bien qu'oscillants, se sont petit
à petit atténués, pendant que s’accen-
i tuaient, par contre, les manifestations
| douloureuses de la jambe gauche, mani
festations qui existaient précédemment
et qui se sont étendues aussi à la jambe
droite, accompagnées de troubles trophi
ques de la circulation et d'origine ner
veuse.
« Il y a lieu d’espérer que les troubles
locaux pourront continuer à s’améliorer
progressivement et à être, même, com
plètement éliminés, tandis que les con
ditions cardiaques conseillent une cer
taine prudence de jugement en raison
de la nature du processus et de l’âge du
malade. »
XXX
Le pape a reçu ce matin, comme à
l’ordinaire, le cardinal secrétaire d’Etat
Pacelli.
Mort du vice-amiral
Cambon
Paris, 4 janvier.
Le vice-amiral Cambon, sous-chef
d’état-major de la marine, est décédé au
jourd’hui, à 21 heures, au Val-de-Grâce.
AUX ÉTATS-UNIS
La session du Congrès
s’ouvre aujourd’hui
Washington, 4 janvier.
Demain, s’ouvrira une des plus im
portantes sessions du congrès, tant au
point de vue intérieur qu'au point de
vue international.
Les événements d’Europe retiennent
l’attention des hommes politiques de tous
les partis et toutes les discussions pro
voquées par la situation internationale
convergent sur la loi de neutralité.
•o-s
L’accord méditerranéen
anglo-italien
Londres, 4 janvier.
Contrairement à certaines allégations
formulées dans la presse étrangère, on
affirme dans les milieux officiels anglais
que le texte intégral de l’accord anglo-
italien a été publié et qu’il n’existe au
cune nnnexe secrète à cet instrument
Paris, 4 janvier.
M. Jean Zay a inauguré, à 14 h. 30, au
poste national des P.T.T., les émissions
de radiophonie scolaire, dont le program
me a été préparé par le ministère de
l’éducation nationale, en accord avec le
ministère des P.T.T.
Ces émissions seront radiodiffusées par
le poste de la Tour Eiffel, relayé par les
postes régionaux.
Dans l’allocution qu’il a prononcée, M.
Jean Zay a dit notamment :
« J’entends organiser quatre catégo
ries d’émissions. D’abord celle de l’ensei
gnement supérieur dont je me réserve
de faire connaître un peu plus tard les
modalités. Ensuite celle de l’enseigne
ment du second degré.
« En effet, au moment où je veux réa
liser la coordination des enseignements
du second degré, je n’ai voulu prévoir
qu’une seule catégorie d’émissions, sou
ples et diverses, pour les lycées et collè
ges de l’enseignement secondaire, les
E. P. S., les écoles normales et les écoles
pratiques. Enfin, les émissions de l'en ¬
EN GARE D’ANTIBES
Des bandits
masqués
attaquent
un postier
...et emportent trois sacs
renfermant 900.000 fr.
Nice, 4 janvier.
Sur le quai de la gare d’Antibes, avant
le passage du train 27, le convoyeur des
P.T.T., Georges Orselli, âgé de 27 ans,
a été attaqué par trois individus mas
qués, qui l’ont assommé à coups de ma
traque.
Son état n’est pas grave.
Les malfaiteurs ont emporté trois sacs
postaux contenant 900.000 francs, mon
tant du versement du receveur d’Anti
bes à la caisse de Nice. Ils auraient pris
la direction de Nice dans une puissante
auto grise.
Pas de crise ministérielle
en Roumanie
Bucarest, 4 janvier.
Le communiqué publié à l’issue du
Conseil précise que le gouvernement a
fixé le programme des travaux parle
mentaires après la rentrée annoncée
pour le 18 janvier.
Ces décisions du Conseil des ministres
ont mis fin aux bruits qui ont circulé
dans certains milieux de l’opposition sur
une imminente crise du gouvernement.
seignement primaire et celles de l’ensei
gnement postscolaire.
« J'engage les chefs d’établissements à
se préoccuper d’équiper leur école en ■
vue de ces émissions, d'aménager dans ,
les meilleures conditions techniques les |
appareils et les prises de courant. Il I
s’agit ici d’une expérience. Il y aura !
donc des tentatives plus ou moins heu- j
reuses ; mais vous nous direz vous-mê- |
mes au cours de cette expérience ce qui |
convient ou ce qui ne convient pas, vous ;
nous adresserez vos observations, vous
nous ferez connaître vos souhaits.
« Vos maîtres et vous serez nos meil
leurs collaborateurs. Ce sont vos maîtres j
eux-mêmes qui ont proposé les program- I
mes à mon approbation et je les remer- |
cie du dévouement et de la compétence (
dont ils ont fait preuve en cette occa- 1
sion. I
« Les professeurs des diverses discipli
nes pourront choisir les émissions sus- i
ceptibles d’intéresser leurs élèves et or- s
ganiser leur enseignement de telle façon
qu’à la date fixée les élèves retirent le
plus grand profit de telle audition qui
illustrera ou complétera le cours. » )
La Grève
de la Métallurgie
• dans le Nord
La fin du conflit de la Sambre
est attendue pour aujourd’hui
Mais, à Lille, la Chambre
patronale n’a pas accepté
la proposition transactionnelle
du gouvernement
en attendant l’arbitrage
Paris, 4 janvier.
La présidence du Conseil communia
que :
« Résolu à mettre fin sans retard aux
conflits dans la métallurgie de Lille et
de la Sambre, le gouvernement a pro
posé aux Chambres patronales et ouvriè
res des deux régions d’appliquer la loi
du 31 décembre 1936, sans attendre la
publication du décret prévu par cette
loi.
« Il a, en conséquence, suggéré d’écar-
ter des débats préliminaires la question'
de la rentrée aux ateliers d’un petit
nombre d’ouvriers, dont les organisa-
tions patronales ont l’intention de de-
mander aux arbitres d’examiner la si-
tuation. Ces ouvriers doivent, selon lui,
être considérés comme « en position
d’attente » ; sans rentrer provisoirement 1
aux usines, ils percevront leur salaire
intégral du jour de la reprise du travail
par l’équipe à laquelle ils appartiennent
jusqu’à celui de la décision des arbitres
ou du surarbitre.
« La Chambre patronale de Maubeuge
a accepté cette proposition qu’a cru de-
Les grèves aux Etats-Unis
Vingt-sept mille ouvriers ont occupé neuf usines de la Compagnie General Motors,
refusant de les évacuer tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction. — Des ouvrier*
rnmamant los momoar*ne » r*ont lours revendications.
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Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort tirage des Journaux de la Région 30 Cme le Numéro
MARDI 5 Janvier 1937.
IMPRIMERIE COMMERCIALE
35, Rue Fontenelle, 35
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SOITE POSTALE. N 1.384
Chèques Postaux ROUEN • 7.368
ANNONCES
==== Au Havre = ( a Paris , Agence Havas
112, Bout, de Strasbourg ds 62. Rue de Richelieu
Lettre de Belgique
Une Exposition
L’Armée Franco
dans sa puissante offensive
éblouissante
Tandis que la politique chôme à
cause de Noël et de l’An neuf, en-
tr’acte bienvenu qui permet à cer
tains de se livrer aux sports d'hi
ver sur les hauts plateaux • helvé
tiques et à d’autres d’apprécier les
charmes du printemps éternel
qu’offre la Côte d’Azur à tous les
heureux de la terre, les Belges
moyens, plus modestes, se sont
pressés dans la grande salle des
fêtes de leur bonne ville d’Anvers
pour contempler un spectacle
d’une incomparable somptuosité.
Il s’agit de l’Exposition du Dia
mant, qui réunit une telle quantité
de pièces éblouissantes que 1 en
semble des assurances contractées
pour couvrir les risques de cette
extraordinaire exhibition a atteint
le coquet chiffre de cinq cents mil
lions.
Les Anversois sont très fiers de
l’initiative qu’ils ont prise et à la-
quelle d’ailleurs l’industrie dia
mantaire s’est associée avec en-
thousiasme. C’est qu’Anvers peut
être considérée comme la capitale
du Diamant. •
Celui-ci y dispose d'une royauté
magnifique dont les sources
plongent très loin dans notre his
toire. A Bruges d’abord, a Anvers
ensuite, la taille du diamant fut
pratiquée depuis des siècles, mais
i est vrai rue c’est au XIV 0 siècle
surtout, grâce à l’action du Belge
Van Berken, que fut perfectionné
le travail du diamant auquel une
distribution plus régulière des fa
cettes donna un plus vif éclat.
Vers 1570, la taillerie du dia
mant attira à Anvers les spécia
listes notoires du nord de la
France, d’Allemagne et de Hol
lande. Ces étrangers se fixèrent
chez nous, y firent souche et il
existé encore à Anvers aujourd hui
des descendants de ces hardis ar
tisans qui fondèrent en 1582 la cor
poration des tailleurs de diamant
et de rubis, malgré une assez forte
opposition de certains éléments
portugais, maîtres du commerce
diamantaire international de cette
époque.
La période de prospérité fut im
pressionnante, mais elle ne tarda
pas à se heurter à une crise grave,
en 1648, à la suite du traité de
Munster qui sépara les provinces
du Nord de celles du Sud, les
quelles installèrent entre elles le
démon de la concurrence. Et
Amsterdam, où le Belge Pierre
Goes avait introduit la taille du
diamant, devint la rivale d’Anvers,
rivale redoutable.
La bataille économique était plu
tôt vive alors, autant qu’au-
jourd’hui. De plus, le commerce
était libre à Amsterdam, à Lon
dres, à Paris, à Francfort, à Ham
bourg. Il ne l’était pas à Anvers,
qui souffrit de ce désavantage, tout
en subissant les répercussions de
la déchéance du Portugal. Vers
1636, le grand voyageur anversois
Tavernier rapporta de l’Inde une
grande quantité de diamants, no
tamment le fameux diamant bleu.
On se mit à utiliser davantage le
diamant dans les industries d’art,
pour les parures de la femme, dans
la fabrication des armes, dans le
tissage des tapisseries précieuses.
La prospérité put renaître, pour
s’assombrir à la suite de la sup-
.pression de la fameuse compagnie
d’Ostende. La découverte du dia
mant du Brésil fut le point de dé
part d’une reprise, bientôt atténuée
par le rachat en bloc de tout le
diamant brut nouvellement décou
vert, rachat effectué par l’Angle
terre.
Ce n’est guère que pendant la se
conde moitié du XVIII e siècle
qu’Anvers put redevenir, sous
l’impulsion de Paris, Londres,
Amsterdam et Lisbonne, un centre
diamantaire important. Hélas ! des
conflits éclatèrent entre la corpo
ration et les marchands, suscitant
d’interminables procès dont les
conséquences furent désastreuses.
Herman DONS.
(Lire fa suite en Ze page) t
-90? —
EN CHINE
Les deux Tchang
Londres, 4 janvier.
Cn mande de Nankin à l’agence Reu
ter :
Le Conseil d’Etat a publié aujourd'hui
le décret accordant au maréchal Tchang
Sue Liang le sursis pour la peine de
dix ans de prison, récemment pronon
cée contre lui.
On ignore actuellement si le maréchal
era réintégré dans ses fonctions de
ommandant à Sian-Fou.
Nankin, 4 janvier.
C’est à la demande instante du maré
chal Chiang Kaï Chek que le gouverne
ment a gracié le maréchal Tchang Sue
Liang, en lui accordant le sursis pour la
peine de dix ans de prison prononcée
contre lui.
se heurte à une vive
résistance
Les assaillants
ont été repoussés
sur tous les points,
affirme Madrid
Madrid, 4 janvier.
Le conseil délégué pour la défense de
Madrid a publié à midi le communiqué
suivant :
Après une violente préparation
d’artillerie, les insurgés ont déclen
ché hier une attaque massive, ap-
puyée par de très impo antes forces
d’aviation et des chars • "assaut, dans
le secteur du front de Madrid, entre
Pozuelo et Drunete. D'importants
Nous avons réalisé
une avance
de sept kilomètres,
disent les nationalistes
Avila, 4 janvier.
A la fin de la joui née de diman
che, les nationalistes après s’être em
parés tour à tour des villages de
Castillo-de-Villafranca, de Manilla, et
de Villafranca del Castillo, situé à
3 kilomètres à l’Ouest de Majado-
honda, avaient réalisé une avance
d'environ 7 kilomètres au centre de
l'attaque.
Les troupes qui défendent la ré-
Dans la « brigade internationale » qui défend Madrid pour le compte des
gouvernementaux, des combattants de toutes les nationalités sont incorporés.
On remarque dans ce groupe de volontaires un Asiatique : Japonais ou Chinois...
contingents de troupes allemandes se
sont ajoutés, pour cette nouvelle
action des insurgés, aux troupes ma
rocaines, sous le commandement du
général Orgaz.
Les troupes républicaines ont oppo
sé à la poussée ennemie une magnifi
que résistance. A la tombée de la
nuit, les assaillants, après avoir subi
de lourdes pertes, avaient été re
poussés sur tous les points
Trois avions ennemis ont été abat
tus sur le front de Madrid au cours
des combats aériens livrés pendant la
journée d’hier.
L’aviation républicaine a bombar
dé Olias-del-Rey, sur le front de To
lède.
Sur le front de Guadalajara, nous
avons occupé Almadrones et fait
vingt et un prisonniers.
L’aviation insurgée a bombardé ce
matin le centre de la ville de Ma
drid.
gion appartiennent à la brigade in
ternationale. Elles ont lutté pied à
pied, soit par des feux de mousque-
terie, soit par de violentes contre-
attaques locales avec le secours de
tanks.
A la suite de la prise de ces trois
villages, les communications directes
entre l’Escorial et Madrid se trou
vent sous le feu de l’artillerie natio
naliste.
Les forces nationalistes qui ont été
engagées dans le combat sont très
importantes, non seulement par leur
nombre, mais par leur qualité. Elles
sont pourvues d’un armement puis
sant.
Le but de l’opération en cours est
l’occupation de la région Est de l’Es-
çorial. Cette dernière position n'est
pas, en elle-même, primordiale, mais
sa chute entraînerait une rectifica
tion immédiate de toute une bonne
partie du front Nord de la capitale.
LES INCIDENTS NAVALS
Tout navire suspect
qui refusera de se laisser arraisonner
sera canonné
Tel est l’ordre donné aux forces
maritimes nationalistes
Casablanca, 4 janvier*
On considère à l’état-major de Te-
touan qu’une grosse partie est engagée
sur mer.
Des ordres du quartier général du gé-
néralicsime ont été transmis aux croi
seurs et bateaux auxiliaires de Ceuta
pour l'arrzisonnemont et au besoin le
bombardement de tous les navires se
trouvant dans les eaux nationalistes.
Depuis quatre jours, sept vapeurs
marchands, dont on ignore la nationa
lité, mais que l’on pense être des navires
gouvernementaux espagnols, ont été
amenés à Ceuta.
On travaille nuit et jour à les armer.
On y installe des canons légers sur les
ponts avant et arrière ainsi que des mi
trailleuses sur la dunette.
Ces navires sont accostés au musoir
du quai Ouest, dont l’accès est interdit.
Des messages émis par radio, durant
tout le début de la matinée, par Séville,
Tetouan et Ténériffe, enjoignent aux
forces maritimes nationalistes de canon-
ner tout navire suspect qui refuserait de
se laisser arraisonner.
Tetouan a recommandé aux forces na
vales des côtes marocaines de redoubler
de vigilance et d’exiger, par tous
moyens, l’arrêt immédiat des vapeurs se
trouvant dans leurs eaux.
Les vapeurs devront être soigneuse
ment visités et si des marchandises des
tinées aux gouvernementaux se trouvent
à bord, ces navires seront amenés à
Ceuta.
(Lire la suite en 2 e page"}.
LE PAVILLON ALLEMAND
DANS LES EAUX ESPAGNOLES
MISSION PARLEMENTAIRE
MM. Bossoutrot
et Andraud
ont quitté
Dakar
pour Natal
...à bord de l’avion
“ Ville-de-Mendoza ”
MM. Bossoutrot, président de la Com
mission de l’aéronautique ds la Chambre
des députés, et Andraud, vice-président,
qui étaient partis ds Paris samedi pour
Dakar, volent maintenant au-dessus de
l’Atlantique Sud.
Hier matin, à 4 h. 12, la « Ville-de-
Mendoza », quadrimoteur Farman ter
restre, ayant à son bord l'équipage com
posé de Guillaumet et Bossoutrot, com
me premier et second pilotes, et Tho-
massé, Cornet et Picard, et comme pas
sager unique M. Andraud, a décollé de
l’aérodrome de Dakar en direction de
Natal.
M. Bossoutrot pilotait en second, parce
qu’il ne pouvait, malgré son désir, pilo
ter seul, puisqu'il n’appartient pas à
l’effectif de la Compagnie Air-France.
On sait qu'à la suite de la dispariton
tragique de Jean Mermoz et de ses com
pagnons, le gouvernement avait décidé
d'envoyer une mission parlementaire
sur la ligne Dakar-Natal, afin d’inspec
ter cette ligne et de faire un examen
approfondi des circonstances dans les
quelles l’équipage de la « Croix-du-Sud »
s'était perdu corps et biens.
La mission visitera également la base
de Dakar.
SUICIDE ?
Un passager
tombe
de l'avion
Cologne-
Bruxelles
Le disparu
habitait Londres
Bruxelles, 4 janvier.
A l’arrivée à Bruxelles, à 14 h. 20, de
l’avion du service Cologne-Bruxelles, le
personnel navigant a fait au commis
saire de l’aéroport la déclaration sui
vante :
« En cours de route, un peu après la
frontière belge, on s’est aperçu de la
disparition d’un passager, alors que l’ap
pareil volait à une altitude d’environ
1.000 mètres au-dessus des nuages.
« Ce passager s’était d'abord rendu au
lavabo, puis on ne l’a plus revu. On a
également constaté des traces de tenta
tive de déchirure dans l’entoilage à
côté de la portière. »
Cette déclaration a été confirmée par
les neuf autres passagers que transpor
tait l’avion.
A la suite de l’inspection des bagages
à l’arrivée, il résulte que le disparu est
M. Wenner, de Londres.
L’hypothèse d’un suicide est envisa
gée.
On apprend que M. Mac Wenner était
veuf et âgé de 45 ans. Le corps étant
tombé dans une région boisée, il est pos
sible que les recherches demandent un
certain temps.
L’ENSEIGNEMENT PAR T. S. F.
Ms Jean ZAY
inaugure émissions
de radiophonie scolaire
A l’écoute de la première émission de Radio-Scolaire.
M. Gasnier-Duparc et l’amiral Darlan
en inspection
Le croiseur « Colbert », à bord duquel s’est embarqué le ministre de la marine.
Toulon, 4 janvier.
M. Gasnier-Duparc, ministre de la ma
rine, est arrivé à Toulon ce matin. Il
était accompagné de l’amiral Darlan,
chef d’état-major général ; MM. Gon-
guillot, inspecteur des colonies ; Godin,
chef du cabinet civil, le capitaine de fré
gate Battei, le lieutenant de vaisseau
Jouanin.
Le ministre de la marine a été salué
sur le quai de la gare par les amiraux
Juge, préfet maritime, et Abrial, com
mandant l’escadre en Méditerranée, et
M. Balley, sous-préfet de Toulon.
Le ministre s’est rendu immédiatement
à l’arsenal, où il a pris place dans une
vedette qui l’a conduit à bord du croi
seur Colbert. Sur ce bâtiment, un déjeu
ner a été offert par le ministre aux offi
ciers généraux de la marine.
Le croiseur a appareillé à 14 heures
pour Bizerte.
La santé du Pape
UNE NOTE OFFICIELLE
Cité du Vatican, 4 janvier.
L’ ' « Osservatore Romano » publie la
note officielle suivante :
« Un mois après le début clinique de
la maladie, nous pouvons résumer ainsi
l’état de santé du saint-père :
« La cause fondamentale de la mala
die est l’artériosclérose diffuse, avec en
prévalence, une localisation myocardia-
que et des troubles consécutifs du rythme
cardiaque.
« Au début du mois de décembre, une
aggravation de ces troubles provoqua un
état d’insuffisance dans le circulation, ce
qui imposa au malade de garder le lit.
. étant donné surtout que les conditions
'.de la circulation périphique s’étaient ag
gravées.
j « Grâce au repos et aux soins appro
priés, les ph mènes d'insuffisance car-
, diaque, bien qu'oscillants, se sont petit
à petit atténués, pendant que s’accen-
i tuaient, par contre, les manifestations
| douloureuses de la jambe gauche, mani
festations qui existaient précédemment
et qui se sont étendues aussi à la jambe
droite, accompagnées de troubles trophi
ques de la circulation et d'origine ner
veuse.
« Il y a lieu d’espérer que les troubles
locaux pourront continuer à s’améliorer
progressivement et à être, même, com
plètement éliminés, tandis que les con
ditions cardiaques conseillent une cer
taine prudence de jugement en raison
de la nature du processus et de l’âge du
malade. »
XXX
Le pape a reçu ce matin, comme à
l’ordinaire, le cardinal secrétaire d’Etat
Pacelli.
Mort du vice-amiral
Cambon
Paris, 4 janvier.
Le vice-amiral Cambon, sous-chef
d’état-major de la marine, est décédé au
jourd’hui, à 21 heures, au Val-de-Grâce.
AUX ÉTATS-UNIS
La session du Congrès
s’ouvre aujourd’hui
Washington, 4 janvier.
Demain, s’ouvrira une des plus im
portantes sessions du congrès, tant au
point de vue intérieur qu'au point de
vue international.
Les événements d’Europe retiennent
l’attention des hommes politiques de tous
les partis et toutes les discussions pro
voquées par la situation internationale
convergent sur la loi de neutralité.
•o-s
L’accord méditerranéen
anglo-italien
Londres, 4 janvier.
Contrairement à certaines allégations
formulées dans la presse étrangère, on
affirme dans les milieux officiels anglais
que le texte intégral de l’accord anglo-
italien a été publié et qu’il n’existe au
cune nnnexe secrète à cet instrument
Paris, 4 janvier.
M. Jean Zay a inauguré, à 14 h. 30, au
poste national des P.T.T., les émissions
de radiophonie scolaire, dont le program
me a été préparé par le ministère de
l’éducation nationale, en accord avec le
ministère des P.T.T.
Ces émissions seront radiodiffusées par
le poste de la Tour Eiffel, relayé par les
postes régionaux.
Dans l’allocution qu’il a prononcée, M.
Jean Zay a dit notamment :
« J’entends organiser quatre catégo
ries d’émissions. D’abord celle de l’ensei
gnement supérieur dont je me réserve
de faire connaître un peu plus tard les
modalités. Ensuite celle de l’enseigne
ment du second degré.
« En effet, au moment où je veux réa
liser la coordination des enseignements
du second degré, je n’ai voulu prévoir
qu’une seule catégorie d’émissions, sou
ples et diverses, pour les lycées et collè
ges de l’enseignement secondaire, les
E. P. S., les écoles normales et les écoles
pratiques. Enfin, les émissions de l'en ¬
EN GARE D’ANTIBES
Des bandits
masqués
attaquent
un postier
...et emportent trois sacs
renfermant 900.000 fr.
Nice, 4 janvier.
Sur le quai de la gare d’Antibes, avant
le passage du train 27, le convoyeur des
P.T.T., Georges Orselli, âgé de 27 ans,
a été attaqué par trois individus mas
qués, qui l’ont assommé à coups de ma
traque.
Son état n’est pas grave.
Les malfaiteurs ont emporté trois sacs
postaux contenant 900.000 francs, mon
tant du versement du receveur d’Anti
bes à la caisse de Nice. Ils auraient pris
la direction de Nice dans une puissante
auto grise.
Pas de crise ministérielle
en Roumanie
Bucarest, 4 janvier.
Le communiqué publié à l’issue du
Conseil précise que le gouvernement a
fixé le programme des travaux parle
mentaires après la rentrée annoncée
pour le 18 janvier.
Ces décisions du Conseil des ministres
ont mis fin aux bruits qui ont circulé
dans certains milieux de l’opposition sur
une imminente crise du gouvernement.
seignement primaire et celles de l’ensei
gnement postscolaire.
« J'engage les chefs d’établissements à
se préoccuper d’équiper leur école en ■
vue de ces émissions, d'aménager dans ,
les meilleures conditions techniques les |
appareils et les prises de courant. Il I
s’agit ici d’une expérience. Il y aura !
donc des tentatives plus ou moins heu- j
reuses ; mais vous nous direz vous-mê- |
mes au cours de cette expérience ce qui |
convient ou ce qui ne convient pas, vous ;
nous adresserez vos observations, vous
nous ferez connaître vos souhaits.
« Vos maîtres et vous serez nos meil
leurs collaborateurs. Ce sont vos maîtres j
eux-mêmes qui ont proposé les program- I
mes à mon approbation et je les remer- |
cie du dévouement et de la compétence (
dont ils ont fait preuve en cette occa- 1
sion. I
« Les professeurs des diverses discipli
nes pourront choisir les émissions sus- i
ceptibles d’intéresser leurs élèves et or- s
ganiser leur enseignement de telle façon
qu’à la date fixée les élèves retirent le
plus grand profit de telle audition qui
illustrera ou complétera le cours. » )
La Grève
de la Métallurgie
• dans le Nord
La fin du conflit de la Sambre
est attendue pour aujourd’hui
Mais, à Lille, la Chambre
patronale n’a pas accepté
la proposition transactionnelle
du gouvernement
en attendant l’arbitrage
Paris, 4 janvier.
La présidence du Conseil communia
que :
« Résolu à mettre fin sans retard aux
conflits dans la métallurgie de Lille et
de la Sambre, le gouvernement a pro
posé aux Chambres patronales et ouvriè
res des deux régions d’appliquer la loi
du 31 décembre 1936, sans attendre la
publication du décret prévu par cette
loi.
« Il a, en conséquence, suggéré d’écar-
ter des débats préliminaires la question'
de la rentrée aux ateliers d’un petit
nombre d’ouvriers, dont les organisa-
tions patronales ont l’intention de de-
mander aux arbitres d’examiner la si-
tuation. Ces ouvriers doivent, selon lui,
être considérés comme « en position
d’attente » ; sans rentrer provisoirement 1
aux usines, ils percevront leur salaire
intégral du jour de la reprise du travail
par l’équipe à laquelle ils appartiennent
jusqu’à celui de la décision des arbitres
ou du surarbitre.
« La Chambre patronale de Maubeuge
a accepté cette proposition qu’a cru de-
Les grèves aux Etats-Unis
Vingt-sept mille ouvriers ont occupé neuf usines de la Compagnie General Motors,
refusant de les évacuer tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction. — Des ouvrier*
rnmamant los momoar*ne » r*ont lours revendications.
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