Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-03-14
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 mars 1913 14 mars 1913
Description : 1913/03/14 (A33,N14566). 1913/03/14 (A33,N14566).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637915c
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
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Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
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PARIS, TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LONDRES, 13 Mars. Dépêche de 4 h. 35
NEW-YORK. 13 MARS
Cotons : mars, hausse 11 points ; mai,
hausse 9 points ; juillet, hausse 9 points ;
octobre, hausse 7 points. — Très soutenu.
Calew x baisse 50 à 40 points.
TON
BAISSE
NEW-YORK. 13 MARS
QUE
dBONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, PEur,
1 Oise et la Somme
Union Postale...
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QUESTIONS MUNICÏPAt ES
LE PARLEMENT
Le Rapport de M. BEGOUEN-DEMEAU
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£ 64 15/-
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-f-
£ 63/6
3 d
£ 64/9
3 d
50/—
50/—
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— mai
Amalgamat. Cop...
Fer
CHICAGO. 13
Blé sur
Maïs sur
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 42 mars 4 13.
Sasssests
U NOUVELLE LOI MILITAIRE
A la Commission de l’Armée
La Commission de l’armée s’est réunie
hier sous la présidence de M. Treigner.
Elle a pris connaissance des réponses écri
tes que lui a fait parvenir le ministre de la
guerre en réponse aux questions qui lui
avaient été posées.
Elle a ensuite abordé la discussion géné
rale du projet de loi de recrutement et elle
a entendu M. Jaurès.
La discussion générale continuera aujour
d’hui vendredi.
La Commission a manifesté le désir que
chacun de ses membres reçût le texte des
réponses du ministre de la guerre.
M. Jaurès a déclaré à ce propos que ces
réponses se trouvaient tout au long dans
l’Encyclopédie générale et les ouvrages tech-
niques.
Ensuite, M. Jaurès s’est attaché à démon
trer que le projet des trois ans ne donnait
pas le nombre d’hommes qu’on attend pour
parer aux éventualités qu’on envisage.
Il estime, quant à lui, que l’application
plus stricte de la loi de deux ans et surtout
une meilleure utilisation des réserves ré
pondraient au but qu’on veut atteindre.
Allant plus loin, l’orateur voudrait qu’on
s’inspirât du système suisse pour la consti
tution des corps de réserve.
Enfin, il a demandé s’il ne serait pas pos
sible d’obtenir de la Russie une utilisation
mieux comprise qui fut de nature à contre-
balancer aux frontières l’effort des troupes
allemandes.
La Commission entendra demain MM. Jo
seph Reinach, Benazet, Georges Leygues et
Augagneur.
LA GUERRE D’ORIENT
Le bombardement du croiseur « Hamidieh »
CETTIGNE. — Dans, le bombardement de
Saint-Jean-de-Medua. parle croiseur Hamidieh
quatre transports grecs ont subi de sérieux
dommages ; deux ont été incendiés par les
boulets. L’un d’eux transportait aes vivres
pour l’armée a eu sa cargaison perdue.
Il n’y a eu quelques biessés.
Belgrade. — La Polittka rapporte les dé
tails suivants relativement aux bombarde
ments du croiseur Hamidieh.
A Durazzo, le croiseur tira seulement dix
coups de canon ; à Saint-Jean-de-Medua, il
approcha à 4,500 mètres du rivage et tira
trente coups.
Les batteries serbes l’obligèrent à s’éloi
gner. Une fois hors de la portée des canons
serbes, le Hamidieh lança une centaine d’obus
sur le port. Ce bombardement causa une
cinquantaine de victimes.
Le Hamidieh se présenta le matin devant
Alessio, mais il n’ouvrit pas le feu.
La Médiation des Puissances
Londres. — Du correspondant particulier
d’Havas. — La réunion des ambassadeurs qui
devait avoir lien hier après-midi au Foreign
Office, ainsi que cela avait été décidé mardi
dernier, a été renvoyée à une date ulterieu-
re, la réponse des allies balkaniques à l’offre
de médiation des puissances n’étant pas en-,
core arrivée.
Les ambassadeurs devaient s’occuper ex
clusivement de cette réponse ; celle-ci
n’étant pas arrivée, la réunion devenait sans
objet.
CETTINÉ.
sances ont
Le sort de Scutari
— Les représentants des puis-
demandé hier au ministre des
affaires étrangères que la population civile
de Scutari soit autorisée à quitter la ville.
Le ministre a déclaré qu’il transmettrait
cette demande au Conseil.
L’Action Grecque
Athènes. — Envoyé spécial à’Havas. — On
annonce que de forts détachements grecs
marchent sur Argirocastro dont l’occupation
est imminente.
La ville serait déjà en partie évacué par les
Turcs.
LA RÉFORME ÉLECTORALE AU SÉNAT
Sollicité à l’issue de la séance du Sénat de
ne pas poser la question de confiance au
moment du vote au Sénat sur la reforme
électorale, M. Briand s’y est nettement re
fusé.
LA SOIRÉE DE H. POINCARÉ
M. Poincare a assisté hier soir, au Vande-
ville, à la répétition générale de Heléne Har-
dom, comédie en cinq actes de M. Alfred
Capus.
Le président de la République a été l’ob
jet, à son arrivée, d’une chaude manifesta
tion de la part des spectateurs et du nom
breux public qui stationnait devant le théâ
tre.
NOMINATION DE NOTAIRE
Me Harmann est nommé notaire au Havre
eu rem Discernent de Me Bach.
Saindoux sur.
Mai
Juillet....
Mai .......
Juillet....
Mai
Juillet....
.. 10 Jono
14 15
14 50
70 1/4
IL 50
MARS
G. C .OUR
89 3/8
88 7 8
62 3 8
53 3 8
10 77
10 72
C. PHKÛWT
14 25
14 43
69
17
3 8
50
89
89
53
10
10
7/8
1 4
3 4
78
67
62
NOUVELLE DENOMNATION
DE COMMUNES
L’Officiel publie le décret attribuant aux
communes de Cauville et de Criquebeuf
(Seine-Inférieure), la dénomination de Cau-
ville-sur-Mer et Criquebeut-en-Caux.
UNE MANIFESTATION A MULHOUSE
Mulhouse. — Une manifestation pacifique
organisée par le groupe alsacien au Parle
ment, a eu lieu hier soir.
Près de 1.500 personnes y assistaient.
M. Drhum, député au Parlement alsacien-
lorrain, présidait.
Il s’est déclaré heureux que tous les partis
alsaciens se soient unis contre l’idée dune
guerre entre la France et l’Allemagne.
Deux autres orateurs dont un socialiste ont
parlé dans le même sens et ont été très ap
plaudis.
L’Assemblée a enfin adressé au Parlement
d’Alsace-Lorraine une résolution où elle se
déclare énergiquement contre la pensee
d’une guerre entre l’Allemagne et la France
et exprimant le vœu que tous les litiges en
tre les deux peuples soient solutionnés à
l’amiable.
LE BUDGET DE LA MARINE ANGLAISE
LONDRES. — Le budget de la marine pour
1913-14 s’élève à 1.157.732 500 tr., soit une
augmentation de 30.847,560 fr. sur le bud
get courant.
Le budget prévoit une augmentation de
8,500 hommes, portant le total des officiers
et marins à 146,000 en mars 1914.
LA MARINE ITALIENNE
Rome.— La Chambre a discuté hier le bud
get de la marine.
L’amiral Cattolica, ministre de la marine,
répondant à diverses questions, déclara que
le gouvernement ayant conscience de ses
responsabilités, poursuivra son plan qui est
de donner un nouvel accroissement à la ma
rine afin qu’elle atteigne une puissance pro
portionnée au but de la politique italienne
et aux besoins de la défense du pays. (Appro
bations.)
LA RÉVOLUTION MEXICAINE
Los NOGALOS. — Un millier de soldats de
Souvra ont attaqué au lever du jour la par
tie mexicaine de la ville de Los Nogalos.
A leur première charge, ils ont été re
poussés et ont perdu une vingtaine d’hom
mes.
Les 250 gardes défendant la place mexi
caine ont eu dans la matinée 17 morts et il
blessés.
w-=====-=-4============
UNE VILLE DÉTRUITE
PAR UN CYCLONE
ALEXANDRIA (Louisiane). — Hier matin, un
cycloue a presque totalement détruit la ville
de Provençale, à 50 milles de Alexandria.
Plusieurs pâtés de maisons dans le quar
tier des affaires et 25 habitations ont été dé
molis.
Un nègre a été tué ; il y a eu quinze
blessés.
Le même cyclone aurait causé de grands
dégâts dans la ville de Many.
Les détails manquent à cause de l’inter-
ruption des communications téléphoniques.
Nouvelles de la Chambre
A la Gauche Démocratique
Le groupe de la Gauche démocratique de
la Chambre s’est réuni, mercredi, sous la
présidence de M. Paul B gnon, pour délibé
rer sur la politique generale.Il a voté l’ordre
du jour suivant ;
« Le groupe de la Gauche démocratique,
affirmant de nouveau sa résolution de per
sévérer dans la politique qu’il a toujours
suivie, d’accord avec les autres groupes de
gauche, déclare qu’il entend demeurer in
dépendant de tout groupement politique
(ligues, alliances ou comités) extérieur au
Parlement et n’accepter la responsabilité
que des programmes ou déclarations éma
nant du groupe lui-même. »
A la suite de ce vote, le groupe a décidé
de maintenir dans leurs fonctions les mem
bres de son Comité directeur, ainsi que ses
représentants à la délégation des gauches.
Restent en fonctions, comme membres du
Comité directeur : MM. Jules Siegfried, Paul
Bignon, Maginot, Ajam, Dreion, Reynaud,
et, comme questeur, M. d’Iriart d’Etche-
parre.
Sont maintenus comme membres de la
délégation des gauches : MM. Raynaud,
Paul Bignon, Maginot et d’Iriart d’Etche-
parre.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIDAAIRIE IMTERMATIONALE
108, rue Saint-Lazare, 108
(immeuble de CHOTEL TERMINUS)
LE PROJET DE TRAITÉ
Nous avons analysé l’Exposé de M. le Dr
Vigné, adjoint au maire, au sujet de l’éta
blissement d’un Frigorique aux Abattoirs,
sur la proposition de la Société « Les Frigo
rifiques de l’Alimentation havraise », et nous
avons dit que cet Exposa contient en outre
le Projet de Traité soumis à l’approbation du
Conseil municipal.
La proposition de la Société des frigorifi
ques ayant été soumise d’abord aux Commis
sion de l’octroi et d'intérêt general, puis à la
Commission plénière du Conseil, M. Begouen-
Demeaux, rapporteur de cette dernière Com
mission,a établi un très long mémoire ayant
principalement pour objet : de faire connaître
les résolutions de principe auxquelles s’est
arrêtée 'a Commission, notamment en ce qui
concerne l’emplacement du trigorifique d’a
battoir et la vente du terrain necessaire à
l’entrepôt libre; de signaler les modifications
apportées au texte du projet de contrat au
cours de l’examen très attentif auquel s’est
livrée cette même Commission plénière; de
commenter ces modifications, de mettre en
lumière, cependant, les raisons qui justifient
celles de ces modifications qui ont le plus
d’importance; enfin, de faire ressortir la por
tée et la valeur des garanties successivement
formulées et obtenues.
Nous ne saurions entrer dans tout le dé
tail de cette discussion. Notons seulement
que, sous le bénéfice de quelques reserves
et observations, la Commission plénière et
son rapporteur sont d’accord avec l’Adminis
tration municipale et proposent d’approuver
le Projet de contrat qui est présenté, en un
texte définitif, et dont voici les clauses prin-
cipales :
$
* *
Projet de Contrat
Art. 1«. — La Ville du Havre concède à la So
ciété : « Les Frigorifiques de l’Atimentation ha
vraise », pour une durée de cinquante anoées, a
compter du 1 er mars 4913 soit jusqu’au 28 février
49 3, le droil exclusif d’exploiter un frigorifique
pour les besoins des usagers de l’Abattoir. Ge fri
gorifique devra être construit et aménagé par les
soins et aux frais exclusifs de ladite Société sur
un terrain communal d’use superficie de
métrés carrés, situé dans l’enceinte des Abattoirs,
tel qu’il se comporte au plan annexé au présent
contrat, ledit terrain restant la propriété de la
Ville, mais étant mis à la disposition de la Société
pour la durée du présent contrat.
Art. 2. — Les plans de construction et d’instal
lation du frigorifique seront soumis au service
municipal d’architecture et au service de l’ins
pection vétérinaire et approuvés par le Conseil
municipal.
Art. 3. — Sous peine de déchéance de la con
cession, le frigorifique d’abat oir devra être cons
truit et prêt a fonctionner dans le délai d’un an à
compter de la notification faite à la Société par
les soins de l’Administration municipale de ‘ap-
probation de la présente convention par l’Admi
nistration supérieure ou de l’appronation des
plans par la Ville si elle n’est donnée que posté
rieurement, sauf cas de force majeure pour la
Société.
Art. 4. — 11 sera établi une porte de communi
cation entre l’Abattoir et ledit frigorifique d’Abat
toir, dont l’ouverture et la fermeture auront lieu
aux mêmes heures que pour ‘Abattoir même et
par les soins du personnel municipal.
Art. 5. — Le directeur de l’Abattoir sera chargé
de la surveillance dudit frigorifique d’Abattoir, au
point de vue de l’hygiène publique.
Toutes facilités devront lui être données pour
l’accomplissement de sa mission.
Art. 6 — Le terrain de ... mètres carrés, mis à
la disposition de la Société demanderesse pour la
construction du frigorifique d’ADattoir, devra être
sépare du terrain des Abattoirs et de celui du
Marché aux bestiaux par une clôture suffisante en
pierre ou en briques, établie par les soins et
aux frais exclusifs de la Société, et dans laquelle
ne pourront exister qu’une porte donnant accès
au frigorifique d’Abattoir et la baie prévue pour
la circulation des trains.
...Art. 9. — LeS tarifs d’abonnement pour les
cases du frigorifique d’Ab itoir, établis d’uncom-
mua accord entre la Société concessionnaire et
les Syndicats de l’Alimentation havraise, dûment
approuves par le Conseil municipal, sont annexés
au présent contrat; ils pourront être révisés tous
les cinq ans, -ur la demande des Syndicats inté
ressés d’un commun accord avec la Société ex-
ploitante, après approbation du Conseil muni
cipal.
Art. 10. — En considération des avantages qui
lui sont consentis par le présent traité, la Société
« Les Frigorifiques de l’Alimentation havraise »
concède a la Ville :
i® La jouissance gratuite de deux cases de 2
mètres carres chacune, destinées a la conserva
tion des viandes pour les hôpitaux et des saisies
du service vétérinaire, étant entendu quea jouis
sance de ces cases sera soumise au règlement
general du frigorifique d’A battoir ;
2* La fourniture annuelle gratuite d’une quan-
tite maxima de 90 tonnes de glace qui sera mise
journellement à la disposition des Hospices, une
fois par jour et selon leurs besoins.
L’article 11 prévoit les conditions de con
struction du Frigorifique et dit que la So
ciété sera tenue, sauf des circonstances spé
ciales que l’Administration se reserve d’ap
précier, de satisfaire à toutes les demandes
de location, même temporaire, des bouchers
et charcutiers du Havre.
Les articles 12 et 13 prévoient les diffé
rents cas de révocation de la concession ou
de decheance ; l’article 14 réserve les condi
tions dans lesquelles la Ville exercerait le
droit de rachat ; les articles suivants con
cernent les conditions d’exploitation et de
rétrocession éventuelle.
Art. 19. — La Société sera entièrement et uni
quement responsable, tant envers la Ville qu’en-
vers les tiers, de toutes les conséquences dom-
mageables que pourraient entraîner la coastruc
tion et l’exploitation du frigorifique d’abattoir.
Art. 20. — En garantie de ses obligations, la
Société concessionnaire versera à la Recette des
Finances un cautionnement de cinq mille francs
a première réquisition de L’Administration muni
cipale
Art 22. — Il est interdit à la Société conces
sionnaire d’employerepour le service inférieur du
frigorifique de l’Abattoir des ouvriers ou agents
étrangers, en quantilé supérieure au 4/10% de ce
personnel pour quelque emp oi ou travail que ce
soit, sauf cas de travaux spéciaux.
La Société ayant l’intention de créer un
Entrepôt frigorifique libre, général et pu
blic, avec une usine destinée tant à la pro
duction du froid nécessaire pour ledit frigo
rifique que pour le frigorifique d’Abattoir et,
s’il y a lieu, pour toures applications du
froid industriel, les articles qui suivent pré
voient toutes conditions de vente de terrain
à cette Société, dans l’enceinte des abattoirs.
Par l'article 27, la Société s’interdit d’en
treprendre directement ou indirectement,
en concurrence avec le commerce local,
pour son propre compte ou pour le compte
d’autrui, la vente au détail de denrées d'ali-
mentation quelconques, à l'exception de la
glace et des eaux gazeuses, s’il y a lieu, sans
une autorisation spéciale pour chaque caté
gorie de denrées, laquelle demeurera tou
jours révocable. Ces autorisations seront
données et le retrait en sera prononcé par le
Conseil municipal.
L'interdiction s’étendra aux communes
adjacentes dans un rayon de 1,500 mètres à
compter des limites du Havre.
Enfin un avant-pr jet détermine les tarifs
et conditions d'abonnement du Frigorifique
d’Abattoir.
Impressions de Séance
(DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER)
Paris, 43 mars.
Il n’y a pas à dire, les débats parlementai
res ont tout du même plus de tenue au
Luxembourg qu’au Palais-Bourbon. Certes,
la bataille qui s’est engagée aujourd’hui de
vant le Sénat, à propos de la reforme élec
torale, promet d’être vive. Les deux partis
en présence y apporteront une ard ur égalé,
une même conviction. Mais, du moins, on
peut croire qu'ils se tiendront uniquement
sur le terrain des principes et qu’ils ne se li
vreront point aux violentes attaques person
nelles, aux innombrables manœuvres d’ob
struction qui marquèrent, à la Chambre, la
lutte entre les proportionnalistes et les ar-
roodissementiers.
Dès le début de la discussion, la question a
été nettement posee par M. Maujan. auteur
du contre-projet qui oppose au texte de la
Commission sénatoriale le principe de la re
présentation des minorités. Ancien officier
d’infanterie, attache jadis à l’etal-major du
général Thibaudin au ministère de la guerre,
M. Maujan a conserve, avec sa moustache
en brosse, avec ses cheveux blancs coupes à
l’ordonnance, une allure toute militaire. Il
parle sur un ton bref, développant les argu
ments dans un langage clair et sobre dé
pouillé d’artifices oratoires et d’inutiles figu
res de réihorique.
Le discours qu’il a prononcé en faveur de
la représentation des minorités, lui, radical
bon teint cependant, ne pouvait que déplaire
à l’extrême-gauche, mais, si celle-ci ne lui a
pas ménageries marques de désapprobation,
les proportionnalistes de gauche, le centre
et la droite l’ont vivement applaudi. Avec
M. Lhopiteau nous avons change de thèse.
M Lhopiteau, quand il était député, avait
voté la représentation des minorités. Devenu
sénateur, il a change d’avis. C’est le projet
de la Commission sénatoriale qu’il a défen
du aujourd’hui, c’est-à-dire le scrutin de
liste pur et simple, mais, craignant qu’on ne
lui reprochât ce revirement, il a pris soin
d’expliquer que si, à la Chambre, il s’était
prononce pour la représentation des mino
rités c'est qu’alors on avait a choisir entre
elle et la représentation proportionnelle et
que l’amendement majoritaire de M. Mala-
vialle avait été repousse.
Le sénateur d’Eure-et-Loir, qui a vivement
attaque M. Briand — lequel, d’ailleurs, lui a
répondu du tac au tac — a été longuement
applaudi par les arrondissementiers.
Ensuite, on entendit M. Louis Martin, un
des proportionnalistes les plus convaincus
de la Haute Assemblée, le fondateur du
groupe républicain de la réforme électorale.
M. Louis Martin, tout en affirmant la supé
riorité du système proportionnaliste qui
seul, à son avis, répond à l’idée de justice,
ne s'est pas cantonné dans une irréductible
intransigeance et c’est à la réalisation d’une
œuvre de conciliation avec la Chambre qu’il
a convié la Haute Assemblée, œuvre de
concorde et d’apaisement que la Commis
sion sénatoriale aurait pu peut-être accom
plir et qu elle n’a pas même tentée.
C’est sur ce discours, très applaudi par les
proportionnalistes, que cette première jour
née s’est terminée.
A la Chambre, on a poursuivi, matin et
soir, la discussion de la loi de finances, de
cette malheureuse loi de finances dont on
nécessité «s’impose d’une réforme. Le scrutin uni.
nommai a fait son temps.
Autrefois nous n’avions pasà redouter le second
tour de scrutin, car, à ce second tour, funion se
faisait spontanée entre tous les républicains,
comme elle s’est faite ici même quand il s’est
agi d’instituer la République contre la Monarchie
G était alor un duel a mort entre Bleus et Ri mes.
Les républicains de toutes nuances ont fait alliance
et ils ont triomphé.
Aujourd’hui, il nous faut un nouveau système,
qui permette à tous les partis républicains de se
développer a l’idée de grandir, et d’assurer le
succès de l’intérêt général.
Voire projet pour réaliser cela est trop étroit.
Et c’est enoore a regret que vous nous présentez
voir- système Pour vous, le scrutin de liste que
vous nous offrez n‘e-t qu’un intermede a la pièce
de résistance qui vous intéresse : le scrutin d’ar-
rondissement auquel vous tenez !
Aussi ne nous apportez-vous qu’un projet pro
visoire. Nous, les proportionnalistes, nous vou
lons une reforme qui, par des dispositions plus
justes, apporte l’apaisement et impose, dans les
milieux électoraux, une plus grande dignite du
vote.
M. Maujan descend de la tribune très applaudi
par ses amis.
Les arrondissementiers murmurent.
m LHOPITEAU lui succède et se prononce en
faveui du sysleme majoritaire et du projet pré
senté par la Commission.
M. Lhopiteau, partisan depuis toujours du scru
tin de liste, n’est pas pour cela hostile a toute
idée de justice. Il ne veut pas que les vaincus
soient écrasés par tes vainqueurs dans la bataille
électorale Le tort, c’est de jeter le discrédit sur
les élus du scrutin d’arrondissement. M. le prési
dent du Conseil y a contribue dans le discours de
Périgurux.
M BRIAND : Relisez ce discours et vous verrez
que publiquement vous ne pouvez blâmer ce que
j’ai dit !
m. LHOPITEAU : Vous avez prononcé des pa
roles qui ont fait fortune contre le parti républi-
cain, en parlant des « mares stagnantes ».
Mais les attaques dont les arrondissementiers
sont l’objet n’empêchent pas que le pays reste
attaché au système majoritaire qui, après tout»
est le plus juste. (Dénégations).
J’accepte le droit des minorités ; il est la vérité
pour moi.
Le pays a intérêt à ce que toutes les opinions
soient entendues, et la majorité elle-même a be
soin d’un contre-poids.
Plusieurs voix : Eh bien, alors ?
m. LHOPITEAU : Mais, justement, le système
majoritaire fan la part aux minorités. Vous dé-
truisez la justice en le détruisant et, s’il a une
différence avec un système exactement propor
tionnel, cete différence est de 2 sieges, et elle
est au profit des minorités.
La Chambre a cherche en accordant des primes
à la majorité, à empêcher que celle-ci ne fut plus
équitablement représentée. M. le président du
Conseil lui-même s’y est essaye.
m. le PRÉSIDENT DU CONSEIL : Je suis majo
ritaire. Applaudissements ironiques à gauche).
M. lhopiteau : Gela me donne bon espoir. La
représentation des minorités est un système bâ
tard qui gâche à la fois le système majoritaire el
le proportionnalisie.
La presse parisienne est presque toute favora
ble à la propurtionnelle On va, sous prétexte de
dessécher qm iques mares siagnantes. créer ua
immense egout collecteur. (Rires et bruit )
m. louis Martin critique le projet de la Com-
mission , il réfute celles dirigées contre la R. P.
et montre qu’elles sont injustes il reproche a la
Commission d'avoir fait une œuvre vaine basée
sur des id-es diamétralement opposées a celles de
la Chambre.
Elle avait le devoir d’opérer une conciliation
avec la majorité de la Chambre : elle ne l’a pas
fait. Il convie le Sénat a accomplir celte œuvre
pour établir une charte digne de la démocratie que
la Chambre acceptera. (Vifs applaudissements sur
un grand nombre de bancs.)
La suite de la discussion est renvoyée à au-
jourd hui.
La séance est levee à 6 h. 30.
-s
n’arrive pas à voir le bout.
Conseil de Cabinet
Les ministres se sout réunis.hier matin,en
Conseil de cabinet, au ministère de l’inté
rieur, sous la présidence de M. Briand.
Ils se sont d’abord occupés des débats
parlementaires et notamment de la discus-
sion de la réforme électorale qui commence
aujourd’hui.
M. Jonnart, ministre des affaires étrangè
res, a entretenu ses collègues de la situation
extérieure.
Le Conseil s’est ensuite occupé des projets
de lois militaires. A ce sujet, la note sui
vante est communiquée.
« Le ministre de la guerre a mis le Conseil
au courant des explications qu'if a échangées
avec les Commissions de l'armee et du
budget de la Chambre. Il a insisté auprès de
ces Commissions sur le caractère d'urgence
que présentait l’adoption des projets déposés
par le gouvernement. »
Le ministre du travail a entretenu le Con
seil des conditions dans lesquelles la Com
mission spéciale instituée au ministère de
*
* *
Tel est le Projet d’établissement d’un Fri
gorifique aux Abattoirs, tel qu’il est déter
miné par l’Exposé de M. le Dr Vigné et par
les études des Commissions compétentes,
sur la proposition qui a été faite par la So
ciété « Les Frigorifiques de l’Alimentation
havraise».
Il présente d’incontestables avantages.Tout
d’abord, il rendra les plus grands services
aux bouchers et charcutiers, puisqu’il est de
nature à régulariser le cours de la viande,
et, en facilitant l’approvisionnement, de di
minuer dans une certaine mesure les prix
de vente. Puis il faut reconnaître que, si la
proposition soumise au Conseil ne s’était
produite, la Municipalité aurait été con
trainte de construire elle-même, et à bref
délai, un frigorifique dans les Abattoirs et de
courir tous les risques qu’entraîne le fonc
tionnement d’un tel établissement.
Or, une Société dans laquelle sont représen
tés les intérêts du commerce de l’alimenta
tion havraise, entreprend cette construction
et en assure le fonctionnement à ses risques
et périls. Elle achète un terrain à la Ville,
terrain sur lequel sera édifié un impor
tant entrepôt dont ta création est de nature
à provoquer un nouveau courant d’impor
tation et d’exportation pour notre port. Le
prix de vente sera attribue à la remise en
état des Abattoirs.
Ce sont là toutes raisons excellentes que
rappelle M. le Dr Vigné dans la conclusion
de son Exposé et qui militent en faveur d’un
Projet des plus avantageux pour les finances
de la Ville, pour notre population et enfin
pour les diverses corporations intéressées.
Th. V.
l’intereur avait, le 28 décembre dernier,
consenti à la Banque coopérative des asso
ciations ouvrières de production, une sub
vention eventuellement remboursable de
800.000 fraises sur le produit des jeux. Il a
précisé les mesures de contrôle rigoureux
qui avaient été imposées comme condition
de cette subvention.
Le ministre des colonies a exposé la ques-
tior du monopole de la fabrication et de la
vente de l’alcool dans nos possessions indo
chinoises.
Parti Républicain Démocratique
La Commission centrale execuuve du Parti
républicain démocratique s’est réunie mercredi
soir, sous la présidence de M. A. Carnot,
membre de l’Institut.
L’ordre du jour suivant a été voté à l’una
nimité :
Le « Parti républicain démocratique » qui a
toujours placé au premier rang de ses préoccupa
it ns tout ce qui touche à la défense nationale*
approuve hautement l’initiative prise par le gou
vernement, et affirme la nécessite . pour le Parle
ment, de consentir les ouvertures de crédits et la
prolongation de service militaire jiiqes indisponi
ble^ à la sécurité de ta Paint,
T. H.
SÉNAT
Séance du 13 Mars
Dès l’ouverture de la séance se trouvent au
banc du gouvernement MM. Briand, Jonnart, Du-
puy et Birihou.
m. JONNAKT, ministre des affaires étrangères,
depose sur ie bureau du Sénat le traité franco-
espagnol relatif au Moroc. Il demande l’urgence.
La commission spéciale sera nommée samedi
prochain.
m BARTHOU dépose la demande de crédits
concernant les obsèques nationales de M. Alfred
Picard. Les crédits sont votés.
La Réforme électorale
L’ordre du jour appelle la discussion générale
du projet de la réforme électorale.
La parole est a m. M.UJAN.
Avant de soumettre au Sénat son contre-projet,
M. Maujan tient a rendre hommage au travail de
la Commission sénatoriale
« En moins de quatre mois, en effet, déclare le
sénateur de la Seine, la Commission sénatoriale
a pu mettre debout un projet entièrement nou
veau, alors que la Chambre avait eu besoin de
deux ans pour édifier son projet. »
Mais ces precautions oratoires ne désarment pas
la gauche du Sénat qui, visiblement, est hostile à
l'orateur, et lorsque M. Maujan déclare que, ce
pendant, le projet de la Commission, qui établit
dans son article premier que nul ne sera eiu qu’à
la majorité absolue, débute par une négation, de
vives rumeurs s’élèvent a gauche.
m. MAUJAN : Il faut pourtant que nous nous ex-
priquions en face et ires loyal ment.
La gauche continue a interrompre.
M. chautemps se lève et, «u milieu d’un bruit
infernal, prononce quelques mots qu’il est impos
sible d'entendre.
— Si vous le désirez, je vous donnerai la pa
role, s’écrie le president.
— Tout de suite, tout de suite ! réplique M.
Chautemps.
Et malgré les objurgations de M. DUBOST, les
clameurs du centre et c lies de la droite.
M.
chautemps s’agite et continue à interrompre.
C’est un « chahut » jusqu’alors inconnu au Sé-
nat.
m. chautemps dit qu’il est heureux d’avoir
fourni a la droite l’occasion de manifester ses sen
timents.
La gauche approuve loyalement.
m. EKMANT : L’argument est bien mince.
m. maujan : Nous avons déposé un contre-
projet pour permettre au Sénat de se prononcer
sur la question de la représentation des mino-
rités
m félix-martin : Il serait plus simple de de-
mander la suppression de l’article 1" du projet de
la Commission. .. . . ■ ,
m. maujan : La représentation des minorités
est le vériable terrain de la bataille. Notre contre-
projet permettra a chacun de faire connaître son
sentiment dans les meilleures conditions d’hon
nêteté et de loyauté.
Le projet de la Commission tend a prolonger le
mandat des députés de deux années en le portant
à six ans, et a instituer le renouvellement partiel.
Ce sont là de graves questions, qui touchent à nos
institutions mêmes. Le présent que l’on offre aux
députés est un présent d’Artaxerxès. Ils le refu
seront. (Interruptions à gauche).
— Qu’en savez-vous ? crie-t-on.
M. maujan : Je le suppose avec beaucoup de
vraisemblance. Que reste-t-il du projet de la Cham
bre ? Ri n.
m. rivet : Heureusement
m. maujan : vous proposez le rétablissement
de l’ancien scrutin de liste de 1883. Nous ne fai
sons pas une loi de parti. Nous devons examiner
. quelle sera la situation avec votre système. La
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du 13 Mars
(Séance du matin)
La Loi de Finances
La Chambre, présidée par M. PAUL DESCHANEL,
a poursuivi hier matin la discussion de 1 loi de
finances.
Dr multiples amendements ont été présentés
avec des fortunes diverses.
La Conservation des Églises
On est arrive ensuite a un article additionnel
présenté par mm. LAVDRY, JOSEPH reinach et
un grand nombre d’autres députés dont le pre-
mier article est ainsi conçu :
« Il est créé, sous le titre de caisse des monu
ments historiques, un établissement public ayant
pour objet exclusif de faciliter par des subven
tions la c nservation ou l’acquisition des immeu
bles ou des meubles classés conformément a la
loi du 30 mars 1887 et a l’article 46 de la la loi du '
9 décembre 1905 »
Les articles suivants déterminent le mode d’ad-
ministration de la caisse, les ressources dont elle
se compose, ainsi que celles de la caisse des édi
fices et monuments publics créés a côte pouf
subveniionner les travaux d’entretien, ne répara
tion ou de réfection des edifices ou monuments
non protégés par la loi du 30 mars 188’ et appar
tenant a l’Etat, aux departem-nts, aux communes
ou aux etablissements publics,
m KLorz. ministre des finances, accepte cet
article adai ionnel.
M MAURICE BARRÉS recouraît que l’accord
s’est fait d’une façon générale pour sauver les
vieilles églises. Mais il ne saurait accepter l’amen-
dement Landry ; l’Etat, en effet, laisse toute ls
charge au public.
Séance de l’après-midi
La séance est ouverte sous la présidence de M.
dron. président.
M. LANDRY expose que son amendement a pouf
but de suppléer a l’insuffisance des credits actuel
affectés aux monuments historiques, qui s’élèvent
à 3,000 fr. en provoquant des libéralités de la pan
des particuliers.
Pour recevoir ces libéralités deux caisses sont
créées : une pour les monuments historiques el
une autre pour ies édifices et monuments publics.
Les auteurs de l’amendement, d’accord avec H
gouvernement et la Commission du budget, pro
posent d’ajouter au texte primitif que la caisse
des monuments historiques recevra les subven
tions de l’Etat, des departements et des commu
nes, faites avec affectation specia e.
Ce texte est modeste, mais uile ; les républi
cains en le votant feront acte de patriotisme puis
qu’il s’agit de la conservation d’une partie de no
tre patrimoine national
m. barrés : Il s’agit, en effet, de sauver une
partie de notre patrimoine architectural. Mais
comment pouvons-nous voter un amendement
dont nous n’avons pas le texte sous les yeux ?
Plusieurs membres à gauche: Le renvoi à h
Commission 1 __ ,
M. barbés : Quelle sera la contribution de
l’Etat aux deux car ses ? Comment se fait-il quon
n’ait songé à cette contribution que cette apres"
Avec les deux caisses qu’on veut instituer, il est
à craindre que les influences politiques soient
prépondéranles. . .
L’orateur regrette que le gouvernement ait jus*
au’ici gardé le silence sur une question de cette
importance, après les actes de vandalisme qui ont
été signalés ici.
m. chéron, rapporteur général, dit qu il vou
drait convaincre la Chambre de la nécessité....
m bertiiod... de rétablir le budget des cultes )
M LE RAPPORTEUR GÉNÉRAL. . de vote
l’excelient texte de MM. Landry et Honnorat, ad
copié par la Commission et le gouvernement.
Voix à gauche : Nous no le connaissons pas.
[u’il VOI-
==je= ======== ==============
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(6 Pagres)
S Centimes — WWW DU MATIN — S Centimes
(€ Pages)
Vendredi H Mars 4943
O. RANDOLET
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Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
EeaRLs eeer aassraees
PARIS, TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
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LONDRES, 13 Mars. Dépêche de 4 h. 35
NEW-YORK. 13 MARS
Cotons : mars, hausse 11 points ; mai,
hausse 9 points ; juillet, hausse 9 points ;
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Calew x baisse 50 à 40 points.
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Le Rapport de M. BEGOUEN-DEMEAU
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du 42 mars 4 13.
Sasssests
U NOUVELLE LOI MILITAIRE
A la Commission de l’Armée
La Commission de l’armée s’est réunie
hier sous la présidence de M. Treigner.
Elle a pris connaissance des réponses écri
tes que lui a fait parvenir le ministre de la
guerre en réponse aux questions qui lui
avaient été posées.
Elle a ensuite abordé la discussion géné
rale du projet de loi de recrutement et elle
a entendu M. Jaurès.
La discussion générale continuera aujour
d’hui vendredi.
La Commission a manifesté le désir que
chacun de ses membres reçût le texte des
réponses du ministre de la guerre.
M. Jaurès a déclaré à ce propos que ces
réponses se trouvaient tout au long dans
l’Encyclopédie générale et les ouvrages tech-
niques.
Ensuite, M. Jaurès s’est attaché à démon
trer que le projet des trois ans ne donnait
pas le nombre d’hommes qu’on attend pour
parer aux éventualités qu’on envisage.
Il estime, quant à lui, que l’application
plus stricte de la loi de deux ans et surtout
une meilleure utilisation des réserves ré
pondraient au but qu’on veut atteindre.
Allant plus loin, l’orateur voudrait qu’on
s’inspirât du système suisse pour la consti
tution des corps de réserve.
Enfin, il a demandé s’il ne serait pas pos
sible d’obtenir de la Russie une utilisation
mieux comprise qui fut de nature à contre-
balancer aux frontières l’effort des troupes
allemandes.
La Commission entendra demain MM. Jo
seph Reinach, Benazet, Georges Leygues et
Augagneur.
LA GUERRE D’ORIENT
Le bombardement du croiseur « Hamidieh »
CETTIGNE. — Dans, le bombardement de
Saint-Jean-de-Medua. parle croiseur Hamidieh
quatre transports grecs ont subi de sérieux
dommages ; deux ont été incendiés par les
boulets. L’un d’eux transportait aes vivres
pour l’armée a eu sa cargaison perdue.
Il n’y a eu quelques biessés.
Belgrade. — La Polittka rapporte les dé
tails suivants relativement aux bombarde
ments du croiseur Hamidieh.
A Durazzo, le croiseur tira seulement dix
coups de canon ; à Saint-Jean-de-Medua, il
approcha à 4,500 mètres du rivage et tira
trente coups.
Les batteries serbes l’obligèrent à s’éloi
gner. Une fois hors de la portée des canons
serbes, le Hamidieh lança une centaine d’obus
sur le port. Ce bombardement causa une
cinquantaine de victimes.
Le Hamidieh se présenta le matin devant
Alessio, mais il n’ouvrit pas le feu.
La Médiation des Puissances
Londres. — Du correspondant particulier
d’Havas. — La réunion des ambassadeurs qui
devait avoir lien hier après-midi au Foreign
Office, ainsi que cela avait été décidé mardi
dernier, a été renvoyée à une date ulterieu-
re, la réponse des allies balkaniques à l’offre
de médiation des puissances n’étant pas en-,
core arrivée.
Les ambassadeurs devaient s’occuper ex
clusivement de cette réponse ; celle-ci
n’étant pas arrivée, la réunion devenait sans
objet.
CETTINÉ.
sances ont
Le sort de Scutari
— Les représentants des puis-
demandé hier au ministre des
affaires étrangères que la population civile
de Scutari soit autorisée à quitter la ville.
Le ministre a déclaré qu’il transmettrait
cette demande au Conseil.
L’Action Grecque
Athènes. — Envoyé spécial à’Havas. — On
annonce que de forts détachements grecs
marchent sur Argirocastro dont l’occupation
est imminente.
La ville serait déjà en partie évacué par les
Turcs.
LA RÉFORME ÉLECTORALE AU SÉNAT
Sollicité à l’issue de la séance du Sénat de
ne pas poser la question de confiance au
moment du vote au Sénat sur la reforme
électorale, M. Briand s’y est nettement re
fusé.
LA SOIRÉE DE H. POINCARÉ
M. Poincare a assisté hier soir, au Vande-
ville, à la répétition générale de Heléne Har-
dom, comédie en cinq actes de M. Alfred
Capus.
Le président de la République a été l’ob
jet, à son arrivée, d’une chaude manifesta
tion de la part des spectateurs et du nom
breux public qui stationnait devant le théâ
tre.
NOMINATION DE NOTAIRE
Me Harmann est nommé notaire au Havre
eu rem Discernent de Me Bach.
Saindoux sur.
Mai
Juillet....
Mai .......
Juillet....
Mai
Juillet....
.. 10 Jono
14 15
14 50
70 1/4
IL 50
MARS
G. C .OUR
89 3/8
88 7 8
62 3 8
53 3 8
10 77
10 72
C. PHKÛWT
14 25
14 43
69
17
3 8
50
89
89
53
10
10
7/8
1 4
3 4
78
67
62
NOUVELLE DENOMNATION
DE COMMUNES
L’Officiel publie le décret attribuant aux
communes de Cauville et de Criquebeuf
(Seine-Inférieure), la dénomination de Cau-
ville-sur-Mer et Criquebeut-en-Caux.
UNE MANIFESTATION A MULHOUSE
Mulhouse. — Une manifestation pacifique
organisée par le groupe alsacien au Parle
ment, a eu lieu hier soir.
Près de 1.500 personnes y assistaient.
M. Drhum, député au Parlement alsacien-
lorrain, présidait.
Il s’est déclaré heureux que tous les partis
alsaciens se soient unis contre l’idée dune
guerre entre la France et l’Allemagne.
Deux autres orateurs dont un socialiste ont
parlé dans le même sens et ont été très ap
plaudis.
L’Assemblée a enfin adressé au Parlement
d’Alsace-Lorraine une résolution où elle se
déclare énergiquement contre la pensee
d’une guerre entre l’Allemagne et la France
et exprimant le vœu que tous les litiges en
tre les deux peuples soient solutionnés à
l’amiable.
LE BUDGET DE LA MARINE ANGLAISE
LONDRES. — Le budget de la marine pour
1913-14 s’élève à 1.157.732 500 tr., soit une
augmentation de 30.847,560 fr. sur le bud
get courant.
Le budget prévoit une augmentation de
8,500 hommes, portant le total des officiers
et marins à 146,000 en mars 1914.
LA MARINE ITALIENNE
Rome.— La Chambre a discuté hier le bud
get de la marine.
L’amiral Cattolica, ministre de la marine,
répondant à diverses questions, déclara que
le gouvernement ayant conscience de ses
responsabilités, poursuivra son plan qui est
de donner un nouvel accroissement à la ma
rine afin qu’elle atteigne une puissance pro
portionnée au but de la politique italienne
et aux besoins de la défense du pays. (Appro
bations.)
LA RÉVOLUTION MEXICAINE
Los NOGALOS. — Un millier de soldats de
Souvra ont attaqué au lever du jour la par
tie mexicaine de la ville de Los Nogalos.
A leur première charge, ils ont été re
poussés et ont perdu une vingtaine d’hom
mes.
Les 250 gardes défendant la place mexi
caine ont eu dans la matinée 17 morts et il
blessés.
w-=====-=-4============
UNE VILLE DÉTRUITE
PAR UN CYCLONE
ALEXANDRIA (Louisiane). — Hier matin, un
cycloue a presque totalement détruit la ville
de Provençale, à 50 milles de Alexandria.
Plusieurs pâtés de maisons dans le quar
tier des affaires et 25 habitations ont été dé
molis.
Un nègre a été tué ; il y a eu quinze
blessés.
Le même cyclone aurait causé de grands
dégâts dans la ville de Many.
Les détails manquent à cause de l’inter-
ruption des communications téléphoniques.
Nouvelles de la Chambre
A la Gauche Démocratique
Le groupe de la Gauche démocratique de
la Chambre s’est réuni, mercredi, sous la
présidence de M. Paul B gnon, pour délibé
rer sur la politique generale.Il a voté l’ordre
du jour suivant ;
« Le groupe de la Gauche démocratique,
affirmant de nouveau sa résolution de per
sévérer dans la politique qu’il a toujours
suivie, d’accord avec les autres groupes de
gauche, déclare qu’il entend demeurer in
dépendant de tout groupement politique
(ligues, alliances ou comités) extérieur au
Parlement et n’accepter la responsabilité
que des programmes ou déclarations éma
nant du groupe lui-même. »
A la suite de ce vote, le groupe a décidé
de maintenir dans leurs fonctions les mem
bres de son Comité directeur, ainsi que ses
représentants à la délégation des gauches.
Restent en fonctions, comme membres du
Comité directeur : MM. Jules Siegfried, Paul
Bignon, Maginot, Ajam, Dreion, Reynaud,
et, comme questeur, M. d’Iriart d’Etche-
parre.
Sont maintenus comme membres de la
délégation des gauches : MM. Raynaud,
Paul Bignon, Maginot et d’Iriart d’Etche-
parre.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à la LIDAAIRIE IMTERMATIONALE
108, rue Saint-Lazare, 108
(immeuble de CHOTEL TERMINUS)
LE PROJET DE TRAITÉ
Nous avons analysé l’Exposé de M. le Dr
Vigné, adjoint au maire, au sujet de l’éta
blissement d’un Frigorique aux Abattoirs,
sur la proposition de la Société « Les Frigo
rifiques de l’Alimentation havraise », et nous
avons dit que cet Exposa contient en outre
le Projet de Traité soumis à l’approbation du
Conseil municipal.
La proposition de la Société des frigorifi
ques ayant été soumise d’abord aux Commis
sion de l’octroi et d'intérêt general, puis à la
Commission plénière du Conseil, M. Begouen-
Demeaux, rapporteur de cette dernière Com
mission,a établi un très long mémoire ayant
principalement pour objet : de faire connaître
les résolutions de principe auxquelles s’est
arrêtée 'a Commission, notamment en ce qui
concerne l’emplacement du trigorifique d’a
battoir et la vente du terrain necessaire à
l’entrepôt libre; de signaler les modifications
apportées au texte du projet de contrat au
cours de l’examen très attentif auquel s’est
livrée cette même Commission plénière; de
commenter ces modifications, de mettre en
lumière, cependant, les raisons qui justifient
celles de ces modifications qui ont le plus
d’importance; enfin, de faire ressortir la por
tée et la valeur des garanties successivement
formulées et obtenues.
Nous ne saurions entrer dans tout le dé
tail de cette discussion. Notons seulement
que, sous le bénéfice de quelques reserves
et observations, la Commission plénière et
son rapporteur sont d’accord avec l’Adminis
tration municipale et proposent d’approuver
le Projet de contrat qui est présenté, en un
texte définitif, et dont voici les clauses prin-
cipales :
$
* *
Projet de Contrat
Art. 1«. — La Ville du Havre concède à la So
ciété : « Les Frigorifiques de l’Atimentation ha
vraise », pour une durée de cinquante anoées, a
compter du 1 er mars 4913 soit jusqu’au 28 février
49 3, le droil exclusif d’exploiter un frigorifique
pour les besoins des usagers de l’Abattoir. Ge fri
gorifique devra être construit et aménagé par les
soins et aux frais exclusifs de ladite Société sur
un terrain communal d’use superficie de
métrés carrés, situé dans l’enceinte des Abattoirs,
tel qu’il se comporte au plan annexé au présent
contrat, ledit terrain restant la propriété de la
Ville, mais étant mis à la disposition de la Société
pour la durée du présent contrat.
Art. 2. — Les plans de construction et d’instal
lation du frigorifique seront soumis au service
municipal d’architecture et au service de l’ins
pection vétérinaire et approuvés par le Conseil
municipal.
Art. 3. — Sous peine de déchéance de la con
cession, le frigorifique d’abat oir devra être cons
truit et prêt a fonctionner dans le délai d’un an à
compter de la notification faite à la Société par
les soins de l’Administration municipale de ‘ap-
probation de la présente convention par l’Admi
nistration supérieure ou de l’appronation des
plans par la Ville si elle n’est donnée que posté
rieurement, sauf cas de force majeure pour la
Société.
Art. 4. — 11 sera établi une porte de communi
cation entre l’Abattoir et ledit frigorifique d’Abat
toir, dont l’ouverture et la fermeture auront lieu
aux mêmes heures que pour ‘Abattoir même et
par les soins du personnel municipal.
Art. 5. — Le directeur de l’Abattoir sera chargé
de la surveillance dudit frigorifique d’Abattoir, au
point de vue de l’hygiène publique.
Toutes facilités devront lui être données pour
l’accomplissement de sa mission.
Art. 6 — Le terrain de ... mètres carrés, mis à
la disposition de la Société demanderesse pour la
construction du frigorifique d’ADattoir, devra être
sépare du terrain des Abattoirs et de celui du
Marché aux bestiaux par une clôture suffisante en
pierre ou en briques, établie par les soins et
aux frais exclusifs de la Société, et dans laquelle
ne pourront exister qu’une porte donnant accès
au frigorifique d’Abattoir et la baie prévue pour
la circulation des trains.
...Art. 9. — LeS tarifs d’abonnement pour les
cases du frigorifique d’Ab itoir, établis d’uncom-
mua accord entre la Société concessionnaire et
les Syndicats de l’Alimentation havraise, dûment
approuves par le Conseil municipal, sont annexés
au présent contrat; ils pourront être révisés tous
les cinq ans, -ur la demande des Syndicats inté
ressés d’un commun accord avec la Société ex-
ploitante, après approbation du Conseil muni
cipal.
Art. 10. — En considération des avantages qui
lui sont consentis par le présent traité, la Société
« Les Frigorifiques de l’Alimentation havraise »
concède a la Ville :
i® La jouissance gratuite de deux cases de 2
mètres carres chacune, destinées a la conserva
tion des viandes pour les hôpitaux et des saisies
du service vétérinaire, étant entendu quea jouis
sance de ces cases sera soumise au règlement
general du frigorifique d’A battoir ;
2* La fourniture annuelle gratuite d’une quan-
tite maxima de 90 tonnes de glace qui sera mise
journellement à la disposition des Hospices, une
fois par jour et selon leurs besoins.
L’article 11 prévoit les conditions de con
struction du Frigorifique et dit que la So
ciété sera tenue, sauf des circonstances spé
ciales que l’Administration se reserve d’ap
précier, de satisfaire à toutes les demandes
de location, même temporaire, des bouchers
et charcutiers du Havre.
Les articles 12 et 13 prévoient les diffé
rents cas de révocation de la concession ou
de decheance ; l’article 14 réserve les condi
tions dans lesquelles la Ville exercerait le
droit de rachat ; les articles suivants con
cernent les conditions d’exploitation et de
rétrocession éventuelle.
Art. 19. — La Société sera entièrement et uni
quement responsable, tant envers la Ville qu’en-
vers les tiers, de toutes les conséquences dom-
mageables que pourraient entraîner la coastruc
tion et l’exploitation du frigorifique d’abattoir.
Art. 20. — En garantie de ses obligations, la
Société concessionnaire versera à la Recette des
Finances un cautionnement de cinq mille francs
a première réquisition de L’Administration muni
cipale
Art 22. — Il est interdit à la Société conces
sionnaire d’employerepour le service inférieur du
frigorifique de l’Abattoir des ouvriers ou agents
étrangers, en quantilé supérieure au 4/10% de ce
personnel pour quelque emp oi ou travail que ce
soit, sauf cas de travaux spéciaux.
La Société ayant l’intention de créer un
Entrepôt frigorifique libre, général et pu
blic, avec une usine destinée tant à la pro
duction du froid nécessaire pour ledit frigo
rifique que pour le frigorifique d’Abattoir et,
s’il y a lieu, pour toures applications du
froid industriel, les articles qui suivent pré
voient toutes conditions de vente de terrain
à cette Société, dans l’enceinte des abattoirs.
Par l'article 27, la Société s’interdit d’en
treprendre directement ou indirectement,
en concurrence avec le commerce local,
pour son propre compte ou pour le compte
d’autrui, la vente au détail de denrées d'ali-
mentation quelconques, à l'exception de la
glace et des eaux gazeuses, s’il y a lieu, sans
une autorisation spéciale pour chaque caté
gorie de denrées, laquelle demeurera tou
jours révocable. Ces autorisations seront
données et le retrait en sera prononcé par le
Conseil municipal.
L'interdiction s’étendra aux communes
adjacentes dans un rayon de 1,500 mètres à
compter des limites du Havre.
Enfin un avant-pr jet détermine les tarifs
et conditions d'abonnement du Frigorifique
d’Abattoir.
Impressions de Séance
(DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER)
Paris, 43 mars.
Il n’y a pas à dire, les débats parlementai
res ont tout du même plus de tenue au
Luxembourg qu’au Palais-Bourbon. Certes,
la bataille qui s’est engagée aujourd’hui de
vant le Sénat, à propos de la reforme élec
torale, promet d’être vive. Les deux partis
en présence y apporteront une ard ur égalé,
une même conviction. Mais, du moins, on
peut croire qu'ils se tiendront uniquement
sur le terrain des principes et qu’ils ne se li
vreront point aux violentes attaques person
nelles, aux innombrables manœuvres d’ob
struction qui marquèrent, à la Chambre, la
lutte entre les proportionnalistes et les ar-
roodissementiers.
Dès le début de la discussion, la question a
été nettement posee par M. Maujan. auteur
du contre-projet qui oppose au texte de la
Commission sénatoriale le principe de la re
présentation des minorités. Ancien officier
d’infanterie, attache jadis à l’etal-major du
général Thibaudin au ministère de la guerre,
M. Maujan a conserve, avec sa moustache
en brosse, avec ses cheveux blancs coupes à
l’ordonnance, une allure toute militaire. Il
parle sur un ton bref, développant les argu
ments dans un langage clair et sobre dé
pouillé d’artifices oratoires et d’inutiles figu
res de réihorique.
Le discours qu’il a prononcé en faveur de
la représentation des minorités, lui, radical
bon teint cependant, ne pouvait que déplaire
à l’extrême-gauche, mais, si celle-ci ne lui a
pas ménageries marques de désapprobation,
les proportionnalistes de gauche, le centre
et la droite l’ont vivement applaudi. Avec
M. Lhopiteau nous avons change de thèse.
M Lhopiteau, quand il était député, avait
voté la représentation des minorités. Devenu
sénateur, il a change d’avis. C’est le projet
de la Commission sénatoriale qu’il a défen
du aujourd’hui, c’est-à-dire le scrutin de
liste pur et simple, mais, craignant qu’on ne
lui reprochât ce revirement, il a pris soin
d’expliquer que si, à la Chambre, il s’était
prononce pour la représentation des mino
rités c'est qu’alors on avait a choisir entre
elle et la représentation proportionnelle et
que l’amendement majoritaire de M. Mala-
vialle avait été repousse.
Le sénateur d’Eure-et-Loir, qui a vivement
attaque M. Briand — lequel, d’ailleurs, lui a
répondu du tac au tac — a été longuement
applaudi par les arrondissementiers.
Ensuite, on entendit M. Louis Martin, un
des proportionnalistes les plus convaincus
de la Haute Assemblée, le fondateur du
groupe républicain de la réforme électorale.
M. Louis Martin, tout en affirmant la supé
riorité du système proportionnaliste qui
seul, à son avis, répond à l’idée de justice,
ne s'est pas cantonné dans une irréductible
intransigeance et c’est à la réalisation d’une
œuvre de conciliation avec la Chambre qu’il
a convié la Haute Assemblée, œuvre de
concorde et d’apaisement que la Commis
sion sénatoriale aurait pu peut-être accom
plir et qu elle n’a pas même tentée.
C’est sur ce discours, très applaudi par les
proportionnalistes, que cette première jour
née s’est terminée.
A la Chambre, on a poursuivi, matin et
soir, la discussion de la loi de finances, de
cette malheureuse loi de finances dont on
nécessité «s’impose d’une réforme. Le scrutin uni.
nommai a fait son temps.
Autrefois nous n’avions pasà redouter le second
tour de scrutin, car, à ce second tour, funion se
faisait spontanée entre tous les républicains,
comme elle s’est faite ici même quand il s’est
agi d’instituer la République contre la Monarchie
G était alor un duel a mort entre Bleus et Ri mes.
Les républicains de toutes nuances ont fait alliance
et ils ont triomphé.
Aujourd’hui, il nous faut un nouveau système,
qui permette à tous les partis républicains de se
développer a l’idée de grandir, et d’assurer le
succès de l’intérêt général.
Voire projet pour réaliser cela est trop étroit.
Et c’est enoore a regret que vous nous présentez
voir- système Pour vous, le scrutin de liste que
vous nous offrez n‘e-t qu’un intermede a la pièce
de résistance qui vous intéresse : le scrutin d’ar-
rondissement auquel vous tenez !
Aussi ne nous apportez-vous qu’un projet pro
visoire. Nous, les proportionnalistes, nous vou
lons une reforme qui, par des dispositions plus
justes, apporte l’apaisement et impose, dans les
milieux électoraux, une plus grande dignite du
vote.
M. Maujan descend de la tribune très applaudi
par ses amis.
Les arrondissementiers murmurent.
m LHOPITEAU lui succède et se prononce en
faveui du sysleme majoritaire et du projet pré
senté par la Commission.
M. Lhopiteau, partisan depuis toujours du scru
tin de liste, n’est pas pour cela hostile a toute
idée de justice. Il ne veut pas que les vaincus
soient écrasés par tes vainqueurs dans la bataille
électorale Le tort, c’est de jeter le discrédit sur
les élus du scrutin d’arrondissement. M. le prési
dent du Conseil y a contribue dans le discours de
Périgurux.
M BRIAND : Relisez ce discours et vous verrez
que publiquement vous ne pouvez blâmer ce que
j’ai dit !
m. LHOPITEAU : Vous avez prononcé des pa
roles qui ont fait fortune contre le parti républi-
cain, en parlant des « mares stagnantes ».
Mais les attaques dont les arrondissementiers
sont l’objet n’empêchent pas que le pays reste
attaché au système majoritaire qui, après tout»
est le plus juste. (Dénégations).
J’accepte le droit des minorités ; il est la vérité
pour moi.
Le pays a intérêt à ce que toutes les opinions
soient entendues, et la majorité elle-même a be
soin d’un contre-poids.
Plusieurs voix : Eh bien, alors ?
m. LHOPITEAU : Mais, justement, le système
majoritaire fan la part aux minorités. Vous dé-
truisez la justice en le détruisant et, s’il a une
différence avec un système exactement propor
tionnel, cete différence est de 2 sieges, et elle
est au profit des minorités.
La Chambre a cherche en accordant des primes
à la majorité, à empêcher que celle-ci ne fut plus
équitablement représentée. M. le président du
Conseil lui-même s’y est essaye.
m. le PRÉSIDENT DU CONSEIL : Je suis majo
ritaire. Applaudissements ironiques à gauche).
M. lhopiteau : Gela me donne bon espoir. La
représentation des minorités est un système bâ
tard qui gâche à la fois le système majoritaire el
le proportionnalisie.
La presse parisienne est presque toute favora
ble à la propurtionnelle On va, sous prétexte de
dessécher qm iques mares siagnantes. créer ua
immense egout collecteur. (Rires et bruit )
m. louis Martin critique le projet de la Com-
mission , il réfute celles dirigées contre la R. P.
et montre qu’elles sont injustes il reproche a la
Commission d'avoir fait une œuvre vaine basée
sur des id-es diamétralement opposées a celles de
la Chambre.
Elle avait le devoir d’opérer une conciliation
avec la majorité de la Chambre : elle ne l’a pas
fait. Il convie le Sénat a accomplir celte œuvre
pour établir une charte digne de la démocratie que
la Chambre acceptera. (Vifs applaudissements sur
un grand nombre de bancs.)
La suite de la discussion est renvoyée à au-
jourd hui.
La séance est levee à 6 h. 30.
-s
n’arrive pas à voir le bout.
Conseil de Cabinet
Les ministres se sout réunis.hier matin,en
Conseil de cabinet, au ministère de l’inté
rieur, sous la présidence de M. Briand.
Ils se sont d’abord occupés des débats
parlementaires et notamment de la discus-
sion de la réforme électorale qui commence
aujourd’hui.
M. Jonnart, ministre des affaires étrangè
res, a entretenu ses collègues de la situation
extérieure.
Le Conseil s’est ensuite occupé des projets
de lois militaires. A ce sujet, la note sui
vante est communiquée.
« Le ministre de la guerre a mis le Conseil
au courant des explications qu'if a échangées
avec les Commissions de l'armee et du
budget de la Chambre. Il a insisté auprès de
ces Commissions sur le caractère d'urgence
que présentait l’adoption des projets déposés
par le gouvernement. »
Le ministre du travail a entretenu le Con
seil des conditions dans lesquelles la Com
mission spéciale instituée au ministère de
*
* *
Tel est le Projet d’établissement d’un Fri
gorifique aux Abattoirs, tel qu’il est déter
miné par l’Exposé de M. le Dr Vigné et par
les études des Commissions compétentes,
sur la proposition qui a été faite par la So
ciété « Les Frigorifiques de l’Alimentation
havraise».
Il présente d’incontestables avantages.Tout
d’abord, il rendra les plus grands services
aux bouchers et charcutiers, puisqu’il est de
nature à régulariser le cours de la viande,
et, en facilitant l’approvisionnement, de di
minuer dans une certaine mesure les prix
de vente. Puis il faut reconnaître que, si la
proposition soumise au Conseil ne s’était
produite, la Municipalité aurait été con
trainte de construire elle-même, et à bref
délai, un frigorifique dans les Abattoirs et de
courir tous les risques qu’entraîne le fonc
tionnement d’un tel établissement.
Or, une Société dans laquelle sont représen
tés les intérêts du commerce de l’alimenta
tion havraise, entreprend cette construction
et en assure le fonctionnement à ses risques
et périls. Elle achète un terrain à la Ville,
terrain sur lequel sera édifié un impor
tant entrepôt dont ta création est de nature
à provoquer un nouveau courant d’impor
tation et d’exportation pour notre port. Le
prix de vente sera attribue à la remise en
état des Abattoirs.
Ce sont là toutes raisons excellentes que
rappelle M. le Dr Vigné dans la conclusion
de son Exposé et qui militent en faveur d’un
Projet des plus avantageux pour les finances
de la Ville, pour notre population et enfin
pour les diverses corporations intéressées.
Th. V.
l’intereur avait, le 28 décembre dernier,
consenti à la Banque coopérative des asso
ciations ouvrières de production, une sub
vention eventuellement remboursable de
800.000 fraises sur le produit des jeux. Il a
précisé les mesures de contrôle rigoureux
qui avaient été imposées comme condition
de cette subvention.
Le ministre des colonies a exposé la ques-
tior du monopole de la fabrication et de la
vente de l’alcool dans nos possessions indo
chinoises.
Parti Républicain Démocratique
La Commission centrale execuuve du Parti
républicain démocratique s’est réunie mercredi
soir, sous la présidence de M. A. Carnot,
membre de l’Institut.
L’ordre du jour suivant a été voté à l’una
nimité :
Le « Parti républicain démocratique » qui a
toujours placé au premier rang de ses préoccupa
it ns tout ce qui touche à la défense nationale*
approuve hautement l’initiative prise par le gou
vernement, et affirme la nécessite . pour le Parle
ment, de consentir les ouvertures de crédits et la
prolongation de service militaire jiiqes indisponi
ble^ à la sécurité de ta Paint,
T. H.
SÉNAT
Séance du 13 Mars
Dès l’ouverture de la séance se trouvent au
banc du gouvernement MM. Briand, Jonnart, Du-
puy et Birihou.
m. JONNAKT, ministre des affaires étrangères,
depose sur ie bureau du Sénat le traité franco-
espagnol relatif au Moroc. Il demande l’urgence.
La commission spéciale sera nommée samedi
prochain.
m BARTHOU dépose la demande de crédits
concernant les obsèques nationales de M. Alfred
Picard. Les crédits sont votés.
La Réforme électorale
L’ordre du jour appelle la discussion générale
du projet de la réforme électorale.
La parole est a m. M.UJAN.
Avant de soumettre au Sénat son contre-projet,
M. Maujan tient a rendre hommage au travail de
la Commission sénatoriale
« En moins de quatre mois, en effet, déclare le
sénateur de la Seine, la Commission sénatoriale
a pu mettre debout un projet entièrement nou
veau, alors que la Chambre avait eu besoin de
deux ans pour édifier son projet. »
Mais ces precautions oratoires ne désarment pas
la gauche du Sénat qui, visiblement, est hostile à
l'orateur, et lorsque M. Maujan déclare que, ce
pendant, le projet de la Commission, qui établit
dans son article premier que nul ne sera eiu qu’à
la majorité absolue, débute par une négation, de
vives rumeurs s’élèvent a gauche.
m. MAUJAN : Il faut pourtant que nous nous ex-
priquions en face et ires loyal ment.
La gauche continue a interrompre.
M. chautemps se lève et, «u milieu d’un bruit
infernal, prononce quelques mots qu’il est impos
sible d'entendre.
— Si vous le désirez, je vous donnerai la pa
role, s’écrie le president.
— Tout de suite, tout de suite ! réplique M.
Chautemps.
Et malgré les objurgations de M. DUBOST, les
clameurs du centre et c lies de la droite.
M.
chautemps s’agite et continue à interrompre.
C’est un « chahut » jusqu’alors inconnu au Sé-
nat.
m. chautemps dit qu’il est heureux d’avoir
fourni a la droite l’occasion de manifester ses sen
timents.
La gauche approuve loyalement.
m. EKMANT : L’argument est bien mince.
m. maujan : Nous avons déposé un contre-
projet pour permettre au Sénat de se prononcer
sur la question de la représentation des mino-
rités
m félix-martin : Il serait plus simple de de-
mander la suppression de l’article 1" du projet de
la Commission. .. . . ■ ,
m. maujan : La représentation des minorités
est le vériable terrain de la bataille. Notre contre-
projet permettra a chacun de faire connaître son
sentiment dans les meilleures conditions d’hon
nêteté et de loyauté.
Le projet de la Commission tend a prolonger le
mandat des députés de deux années en le portant
à six ans, et a instituer le renouvellement partiel.
Ce sont là de graves questions, qui touchent à nos
institutions mêmes. Le présent que l’on offre aux
députés est un présent d’Artaxerxès. Ils le refu
seront. (Interruptions à gauche).
— Qu’en savez-vous ? crie-t-on.
M. maujan : Je le suppose avec beaucoup de
vraisemblance. Que reste-t-il du projet de la Cham
bre ? Ri n.
m. rivet : Heureusement
m. maujan : vous proposez le rétablissement
de l’ancien scrutin de liste de 1883. Nous ne fai
sons pas une loi de parti. Nous devons examiner
. quelle sera la situation avec votre système. La
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du 13 Mars
(Séance du matin)
La Loi de Finances
La Chambre, présidée par M. PAUL DESCHANEL,
a poursuivi hier matin la discussion de 1 loi de
finances.
Dr multiples amendements ont été présentés
avec des fortunes diverses.
La Conservation des Églises
On est arrive ensuite a un article additionnel
présenté par mm. LAVDRY, JOSEPH reinach et
un grand nombre d’autres députés dont le pre-
mier article est ainsi conçu :
« Il est créé, sous le titre de caisse des monu
ments historiques, un établissement public ayant
pour objet exclusif de faciliter par des subven
tions la c nservation ou l’acquisition des immeu
bles ou des meubles classés conformément a la
loi du 30 mars 1887 et a l’article 46 de la la loi du '
9 décembre 1905 »
Les articles suivants déterminent le mode d’ad-
ministration de la caisse, les ressources dont elle
se compose, ainsi que celles de la caisse des édi
fices et monuments publics créés a côte pouf
subveniionner les travaux d’entretien, ne répara
tion ou de réfection des edifices ou monuments
non protégés par la loi du 30 mars 188’ et appar
tenant a l’Etat, aux departem-nts, aux communes
ou aux etablissements publics,
m KLorz. ministre des finances, accepte cet
article adai ionnel.
M MAURICE BARRÉS recouraît que l’accord
s’est fait d’une façon générale pour sauver les
vieilles églises. Mais il ne saurait accepter l’amen-
dement Landry ; l’Etat, en effet, laisse toute ls
charge au public.
Séance de l’après-midi
La séance est ouverte sous la présidence de M.
dron. président.
M. LANDRY expose que son amendement a pouf
but de suppléer a l’insuffisance des credits actuel
affectés aux monuments historiques, qui s’élèvent
à 3,000 fr. en provoquant des libéralités de la pan
des particuliers.
Pour recevoir ces libéralités deux caisses sont
créées : une pour les monuments historiques el
une autre pour ies édifices et monuments publics.
Les auteurs de l’amendement, d’accord avec H
gouvernement et la Commission du budget, pro
posent d’ajouter au texte primitif que la caisse
des monuments historiques recevra les subven
tions de l’Etat, des departements et des commu
nes, faites avec affectation specia e.
Ce texte est modeste, mais uile ; les républi
cains en le votant feront acte de patriotisme puis
qu’il s’agit de la conservation d’une partie de no
tre patrimoine national
m. barrés : Il s’agit, en effet, de sauver une
partie de notre patrimoine architectural. Mais
comment pouvons-nous voter un amendement
dont nous n’avons pas le texte sous les yeux ?
Plusieurs membres à gauche: Le renvoi à h
Commission 1 __ ,
M. barbés : Quelle sera la contribution de
l’Etat aux deux car ses ? Comment se fait-il quon
n’ait songé à cette contribution que cette apres"
Avec les deux caisses qu’on veut instituer, il est
à craindre que les influences politiques soient
prépondéranles. . .
L’orateur regrette que le gouvernement ait jus*
au’ici gardé le silence sur une question de cette
importance, après les actes de vandalisme qui ont
été signalés ici.
m. chéron, rapporteur général, dit qu il vou
drait convaincre la Chambre de la nécessité....
m bertiiod... de rétablir le budget des cultes )
M LE RAPPORTEUR GÉNÉRAL. . de vote
l’excelient texte de MM. Landry et Honnorat, ad
copié par la Commission et le gouvernement.
Voix à gauche : Nous no le connaissons pas.
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