Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-09-17
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 septembre 1913 17 septembre 1913
Description : 1913/09/17 (A33,N11752). 1913/09/17 (A33,N11752).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637830q
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
Année
N* 41,752
(6 Pages)
S Centimes
CDITION DU MATIN
S Centimes
(O Page)
Mercredi 17 Septembre 1913
Administrateur- Délégué
O. RANDOLET
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" a M. O. RANDOLET
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ANNONCES
Bureau du Journal, 112. boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
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ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
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Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
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Le Havre, la Seine-Inférieure, YEure,
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Autres Départements...
Union Postale ..........
.Trois MOIs Six Mois
Un AH
Ons’abonne également, SANS FRr’S, dans tous les Bnreaax de Por^
2% »
1 *4% •
as rrares
ÉLECTION SÉNATORIALE
U PROTFCT’OI N MIL
du 21 Septembre 19AS
M. le Docteur BÉAL
Conseiller Général d'Argueil
Secrétaire dlu Conseil Général
CANDIDAT DES RÉPUBLICAINS DE GAUCHE
d Dernière Heure |
PARIS. TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
LONDRES, 56 Septembre, Dépêche de 4 h. 30
=x5=x!x*=********
CUIVRE .
/
Comptant .
TON 3
COURS •
HAUSSE
baisse
soutenu
£ 75 5/- .
7/6
3 mois
£ 74 15/-
7/6
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Comptant /
4
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facile"
£ 194 50/-
5/- ■
3 mois \
£ 194 -/-
-/-
FÉR
Comptant . :
3
cal.ne .
£ 54/4 %
1 d
-1-
8 mois....
£ 55/i %2
“Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 15 s ptembre 1 913.
Le Président de la République
aux Manœuvras du Sud-Ouest
1
' 4
' GRENADE -SUR-GARONNE.— Dès qu’il a eu con-
naissauce de ‘accident arrive à l'attache mi
litaire allemand, le président de la Repi bli-"
que a fait prévenir l’ambassade d’Allemagne
et le ministre des aflaires étrangères.
On espère qu'à moins de lésions internes
non encore constatées, le blessé sera rétabli
sous peu de jours.
Grenade sur -GARONNE. — Après le déjeu
ner, M. Poincaré remonte en auto et se rend
à Grisolles.
Il répond aux souhaits de bienvenue du
mare et sans prendre le temps de se faire
enlever la poussière dont l’auto l’a couvert,
il va rendre visite à l’atiaché militaire alle
mand.
M. Poincaré serre la main du colonel de
W nterfeld et lui exprime combien il re
grette l’accident qui s’est produit.
Le major remercie beaucoup le président
de sa visite, ainsi que M. Etienne, ministre
de la guerre, qui est à ses côtés.
Au bout de quelques minutes, le président
se retire et revient à la gare de Grisolles où
il monte dans le train présidentiel.
M. Poincaré a passé l’apres-midi dans son
wagon, à travailler.
LA CONFÉRENCE POUR
LA PROTECTION OUVRIÈRE
' BERNE. — Dans sa séance plénière d'hier,
Sa Conference internationale pour la protec
tion ouvrière a donné à M. Millerand, chef
de la délégation française, la présidence
d’nne Commission qui doit étudier la limita
tion à dix heures de la journée de travail
des femmes et des jeunes ouvriers dans l’in-
Austrie.
LE VOYAGE DU ROI DE GRÈCE
KRONBERG — Le roi de Grèce est parti hier
soir pour l’Angleterre.
===========-ez
VICTIME DE SON IMPRUDENCE
. Vitry le-Français.— Le soldat Cappe du
§4 e d’infanterie en garnison à Bar-te-Duc,
cartonné dans un village des environs de
Vitry-le-François avisant un mortier servant
a tirer des pièces d’artifice, le bourra de
23 cartouches de manœuvres et y mit le
feu.
Le mortier fit explosion et blessa griève
ment au ventre ‘imprudent soldat qui a été
transporté à l’hôpital de Vitry.
enxsxr=er-3%========
ARRESTATION D’UN ASSASSIN
Chambéry. —- La police a ar< été à Barodet
un individu qui tenta d’assassiner la veuve
Bolard.
Au moment où il allait être appréhendé,
assassin se tira trois coups de revolver dans
sa tête, mais aucun projectile ne pénétra
Rans ia boîte crânienne.
UN ORAGE A MARSEILLE
VARSE lle. — Un orage très violent s’est
abattu hier soir, vers 5 heures, sur Marseille,
transformant en quelques minutes les rues
en veritables torrents, chariant toutes sortes
d’objets hétéroclites...
Pendant une demi-heure environ, la circu-
ation a éié complètement interrompue en
ville.
EXPLOSION DE GAZ
GRENOBLE. — Une exp osion de gaz s’est
prouulte hier soir rue Béranger, faisant vo-
er en éclats la devanture d'un magasin de
Jailleur.
Six personnes ont été blessées.
Les dégâts sont importants.
----------
COLLISION DE TRAINS
Bruxelles.* — Le Patriote annonce que
deux trains de voyageurs sont entrés en col
lision en gare de Cour Irai.'
11 y a une vingtaine de blessés.
NEW-YORK, 16 SEPTEMBRE
Cotons 8 octobre, baisse 2 points ; dé-
cembre, baisse 2 points; janvier, hausse
1 point ; mars, baisse 1 point. — Soutenu.
Calen : inchangé à hausse 4 points.
NEW-YORK, 16 SEPTEMBRE
. er .001
. PZXCXDENT
Cuivre Standard disp.
— novembre ....
16 40
16 31
17 —
16 75
Azalganat. Cop...
2.5 ..
79 »/»
16 —
78 5 8
16 -
CHICA
GO. 16 SEPTEMBRE
Blé sur
Septembre
C. or OUR
88 3 4
c. PREGED
88 4/4
an.
Décembre.
90 3 &
90 1/8
Maïs sur
Septembre
Deceibre.
74 1 8
71 58
73 1 8
71 1/8
Saindoux sur.
Septembre
11 05
11 05
—
Décembre.
10 85
10 82
LES PERLES DU COLLIER
SONT RETROUVÉES
Londres. — Les perles du collier ayant
été retrouvées, on donne les détails sui
vants sur la decouverte :
Hier matin, rue Saint-Paul, des ouvriers
remarquèrent un paquet qui était à terre.
Ils le portèrent au poste de police de la rue
Calédonienne où on l’ouvrit ; c’est alors
qu’on trouva les perles.
On fit appeler un expert qui examina les
perles, puis la policeles fit porter à Scotland
Yard où M. Mayer les identifia comme étant
58 perles du collier volé.
Il y a donc une perle du collier qui man
que encore.
SUICIDE D’UN LIEUTENANT
Mons. — Le lieutenant Lewin, des dragons
blancs, vient de se suicider dans des cir
constances particulièrement tragiques.
Etant aux manœuvres dans la région de
Trêves, l’officier disparut il y a quelques
jours. On pensa tout d’abord qu’il s’était* ré
fugié soit au Luxembourg, soit en Belgique,
mais son cheval ayant été retrouvé hier, on
entreprit des recherches.
Quelques heurts plus tard, on découvrait
l’officier pendu à un arbre dans la forêt de
Kiorn.
Il résulte des constatations que le lieute
nant s’était mis debout sur son cheval, avait
fixé à une branche sa corde à fourrage,
s’etait remis en selle et s’était passé un nœud
coulant autour du cou. Donnant alors un
coup d'éperon à son cheval, l’infortuné était
resté suspendu a l'arbre.
Le désespéré possédait une fortune assez
considérable ; on ignore les motifs qui l’ont
poussé à commettre cet acte de désespoir.
AFFAISSEMENT D’UNE DIGUE
Mons.— Au cours de la dernière nuit, vers
deux heures, la digue du canal Pomreul-An-
toing s’est affaissée sur une longueur de 12
mètres, par suite des glissements du terrain
dus à des travaux miniers.
Une énorme masse d’eau se précipita dans
la campagne, pénétrant dans les charbonna
ges et les habit .bons.
Les dégâts sont considérables.
LE CONGRÈS SOCIALISTE ALLEMAND
Iéna. — Hier soir a eu lieu une reunion so-
cialiste populaire.
Plusieurs orateurs étrangers y ont pris la
parole, notamment le député français
Rouanet.
----S--
DRAME DANS UN CASINO
Saint-Sébastien. — Un drame s’est déroulé
hier soir, vers 9 heures, dans une des salles
du grand casino de la ville.
Il y avait à ce moment un millier de per-
sonnes environ dans l’établissement quand
surgit un ancien employé congédié qui tira
cinq coups de revolver a bout portant sur
lê dire cteur du casino, qui tomba mortelle
ment blessé.
Le meurtrier a été arrêté.
VOYAGE AÉRIEN
COBLENTZ. — L’aviateur Seguin a atterri
vers deux heures par suite de la violence du
vent.
Son appareil n’a nullement souffert.
L’aviateur espère reprendre son vol ce
matin.
PRÈS DE IG,000 KILOMÈTRES
EN AÉROPLANE
Par suite de la violence du vent, l’aviateur
Fourny a cessé d’additionner des kilomètres
pour la Coupe Michelin, avec un total de
15,989 kilom, 600,
Convoquée par le Conseil fédéral suisse,
la Conférence internationale pour la protec
tion ouvrière est réunie à Berne. Le but,
vers lequel elle s’achemine, est d’indiquer
les bases d’une législation identique entre
tous les gouvernements, pour protéger le
travail en général et, principalement, celui
des enfants et des femmes.
Il est évidemment impossible d’arriver à
une unification absolue. Il y a des nécessi
tés particulières auxquelles on doit faire
face, et l’on risquerait, en rapprochant
étroitement des situations différentes, de
paralyser l’activité de chaque pays. Néan
moins, la Conférence peut, par' son inter
vention éclairée et impartiale, faire dispa
raître peu à peu maints abus, supprimer
des anomalies fâcheuses et rendre moins
incohérents des textes empreints certes
d’un profond esprit de justice mais ne per
mettant pas, malgré les bonnes intentions
du législateur qui les a votés, de résoudre
d’une façon satisfaisante les problèmes com
plexes et délicats que soulève partout l’uti-
lisation d’une main d’œuvre mixte ayant
droit à une égale considération, mais à des
mesures de protection fort diverses.
L’influence de la Conférence dans ce sens
ne saurait manquer d’être d’une haute im
portance, tant au point de vue moral que
matériel. Elle s’est du reste fait sentir de
puis nombre d’années. Et il nous est agréa
ble de rappeler, en passant, que la France
y a beaucoup contribué.
Le mouvement date d’environ un demi-
siècle. Il fut suscité chez nous par la ques
tion de la réglementation du travail et en
tretenu ou appuyé par des ouvrages tels
que le rapport du docteur Villermé en
1840, à l’Académie des sciences morales et
politiques, sur le travail des’ enfants et
l’Ouvrière, de Jules Simon.Nos législateurs,
quoiqu’absorbés par des questions d’ordre
politique plus pressantes ici qu’à l’étran
ger, s’occupèrent à plusieurs reprises de
la défense des travailleurs. A la première
loi de 1841, s’ajoutèrent en effet le décret-
loi de 1848 et les lois de 1874,1892 et 1900.
L’élaboration du code du travail et de
prévoyance sociale, dont nous avons eu
maintes fois l’occasion de souligner l'im
portance capitale, témoigne également des
tendances nouvelles des membres du Parle
ment, à quelque parti qu’ils appartiennent.
L’initiative d’une première réunion inter
nationale remonte à 1890. Elle provoqua
l’organisation de la conférence de Berlin au
cours de laquelle les délégués ne purent
que se borner à émettre des vœux en faveur
d’une réglementation du travail dans les
usines, du travail du dimanche, du travail
des enfants, des jeunes gens et des femmes.
Une besogne plus concrète suivit et au
jourd’hui, l’entente entre les nations est
une bienfaisante réalité.
Un premier accord intervint entre la
France et l’Italie en 1904. Il eut pour résul
tat d’harmoniser les deux législations en vi
gueur dans les deux pays. L’année suivante
eut lieu la première conférence internatio
nale de Berne. Les délégués de quinze
États y préparèrent la signature d’un traité
sur deux questions précises : le travail de
nuit des femmes et l’interdiction de l’em
ploi du phosphore blanc pour la fabrication
des allumettes. Les mesures proposées par
la conférence internationale ne purent re-
çevoir d’application qu’une fois le décret
signé ou la loi votée dans l’intérieur de
chaque pays. Une nouvelle conférence, en
1906, eut pour objet la signature du traité
par les délégués de quatorze Etats partici
pants.
Voilà la tâche d’hier. Elle est considéra
ble et, cependant, elle reste inachevée. Les
techniciens et les spécialistes, au nombre
desquels se trouvent des hommes de haute
valeur comme MM. Léon Bourgeois, Mille
rand et Arthur Fontaine, directeur au mi
nistère du travail, s’efforceront de la com
pléter. Des vœux précis sont déposés. Ils
servent de point de départ à l’examen qui
porte : 1° sur la limitation de la journée de
travail à dix heures pour les femmes et les
enfants dans l’industrie, et 2° sur la régle-
‘mentation, et si possible l’interdiction du
travail de nuit pour les enfants, jusqu’à
dix-huit ans.
Les textes proposés sont en grande partie
en vigueur en France, surtout en ce qui
concerne la journée de dix heures. Pour le
travail de nuit, l’adoption d’un système in
ternational de protection des enfants vien
drait utilement renforcer notre législation
actuelle, laquelle tolère quelques excep
tions : on compte en France environ 11,500
enfants encore employés dans les industries
de nuit, notamment la métallurgie et la
verrerie.
La conférence a donc pour objet d’éten-
dre le principe de notre législation et de
l’unifier, en adoptant un texte de loi précis
qui serait applicable dans tous les Etats si
gnataires du futur traité. Il importe que
tous les États adoptent sur ces matières les
mêmes législations pour ne pas donner prise
à l’argument de la concurrence, argument
toujours opposé aux réformes de ce genre.
Dix-huit États ont été invités par le Con
seil fédéral suisse à se faire représenter à
Berne. Ce sont à peu près les mêmes que 1
ceux qui participèrent aux conférences de
1905 et 1906.
Les ententes déjà conclues sont le meil
leur gage de l’excellent esprit d’union qui
anime les délégués et tout donne à penser
qu’ils réussiront, sans gêner en rien l’acti-
vité économique des pays qu’ils représen
tent, à étendre et à augmenter l’efficacité
de la protection ouvrière.
H. HOLLAÉNDER.
LC Président de ia République
AUX GRANDES MANCEUVRES
Les opérations entre les deux armées ont
recommencé avant-hier au soir à partir de
7 heures. L’armée du général Pau, qui avait,
samedi dernier, franchi la Gimore, avait reçu
l’ordre de se retirer derrière cette rivière, et
le 15 septembre, vers la fin de la journée,
elle occupait les hauteurs de la rive gauche
et celles de la rive gauche de l’Arrats entre
B aumont-de-Lomagne et Aubiet, toujours
dans la même formation, la division colo
niale à gauche, le 12e corps au centre, le 48e
corps à droite, la brigade de cavalerie provi
soire entre Auch et Aubiet.
L’armée du gené al Chômer s’étendait, à
la même heure, sur la rive droite de la Gi-
mone, le 16e corps à droite, de Briggemont
à Cologne ; le 17e corps de Cologne à Gi-
mont ; la 6e division de cavalerie dans la ré
gion Saramont-Bézeril.
Le général Chomer a décidé de se replier,
à la faveur de la nuit, sur la rive droite de
la Save, un affluent de la Garonne, en aval
de Lombez, et hier matin à 6 heures il se
trouvait derrière cette rivière et prenait ses
dispo itions pour occuper les hauteurs qui
couronnent la rive droite. La 6 e division de
cavalerie indépendante reste seule sur la
rive gauene, sur le flanc gauche de l’armée,
vers Siraman.
Le général Pau décida de s’emparer, à la
faveur de la nuit dernière, des hauteurs qui
battent les débouches au de à de la Gimone,
vers l’Est, entre Beaumont-de-Lomagne et
Saint-Siury. Les troupes franchissent la Gi-
mone et l’Arrats, les avants-gardes à trois
heures du matin, le gros à cinq heures. Eiles
ne trouventrien devant elles, pui que le parti
adverse s'est dérobé. Le général Pau pro
nonce son mouvement offensif, \et vers huit
heures il se trouve, toutes forces réunies,
sur le front Cadours-Cologne-Gimont.
Il n’y a eu aucun engagement dans la ma
tinée.
Le président de la République se trouve
sur le terrain des manœuvres. Il déjeune à
l’Isle-Jourdain.
M. Poincaré couche à Grisolles, dans son
wagon.
Le chef d’état-major Danglis, de l’armée
grecque, qui assiste aux manœuvres, est
l’objet d’une vive curiosité. .
M. Clémentel, ministre de l’agriculture, est
arrivé à 8 heures du matin à l’Isle-Jourdain,
en automobile avec M. Gruppi.
L’attaché militaire allemand
grièvement blessé
Un accident a eu lieu hier matin sur la
route de Montauban à Toulouse, à 2 kilomè
tres de Grisolles.
Les officiers étrangers autorisés à suivre
les manœuvres avaient quitte le matin Mon-
tauban en automobile à huit heures et de
mie pour se rendre sur le théâtre des opéra
tions. Dans une de ces voitures, au nombre
da six, se trouvaient le colonel Winferfeid,
attaché militaire allemand ; l’attaché mili
taire grec, l’attaché militaire russe et le colo
nel Dupont, de l’état-major général, chargé
d’accompagner nos hôtes militaires pendant
les manœuvres. Le colonel Winterfeld était
sur le siège de la voiture à côte du chauffeur
les autres à l’intérieur.
En arrivant à deux kilomètres du village
de Grisolles, vers 9 h. 1/2, cette automobile
voulut éviter une voiture de paysan ; le
pneu éclata et l’auto capoia. Le colonel Du
pont, les attachés militaires russe et grec, le
Chauffeur purent sauter, mais l’officier
allemand resta sous la voiture qui se mit à
flamber.
Les autres voitures qui suivaient vinrent à
son secours; l’attaché militaire allemand put
être dégagé avant l'incendie, mais dans un
état grave. Il était grièvement blessé à la
poitrine. On lui fit immédiatement des piqû
res de morphine qui ie ranimèrent. On e
mit dans une automobile qui le ramena à
Montauban.
L’attaché militaire grec a reçu quelques
contusions peu graves. Il put remonter en
automobile et suivre les manœuvres. Les
autres voyageurs sont indemnes.
Sympathies officielles
Le colonel Aubert, envoyé par le prési-
dent, a vu le blessé qui l’a parfaitement re
connu et l’a prié de remercier le président
de sa sympathie empressée.
L’attaché militaire allemand ne porte pas
de fracture ; il souffre d’une violente com
motion. On espère qu'il n’y a pas de lésions
internes ; mais, pour l’instant, les médecins
réservent leur diagnostic. Des soins éclai
rés et immédiats ont été poodigués au blessé,
car, dès qu’il avait eu connaissance de l’ac
cident, le g néral Joffre avait envoyé à Gri
solles le médecin du quartier général avec
un panier de médicaments et d’objets de pan
sement.
On arrive à l’Isle-Jourdain à midi trois
quarts pour déjeuner.
Dès que le ministre de la guerre a appris
la nouvelle de l’accident d’automobile dont
avait été victime Le colonel Winterfeld, il a
détaché un de ses officiers d’ordonnance à
Grenade pour prendre des nouvelles de l’état
de santé de l’officier allemand.
Eu même temps, M. Etienne faisait télé-
graphier à l’ambassade d’Allemagne à Paris
pour lui exprimer les regrets que lui causait
cet acciden , formulant des vœux en faveur
du prompt rétablissement du colonelWinter-
feld.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
1 la LIBRAIRIE ITERMIRTIONRLE
108, rue Saint-Lazare, 108
(ImmeuPle de rHOTEL TER MINUIT
Les Colonies de Vacances
=xzr====================================-=--------
Il Fête Scolaire à Montgeon
Phete et Cliché Pelit Havre
LES EXERCICES DE GYMNASTIQUE RATIONNELLE
La Fêlé Scolaire, projetée à la Colonie de
Vacances de Montgeon, a-failli être compro
mise par le mauvais temps. Pour en peu,
elle eût été contremandée, tant les aver
ses de la matinée d’hier faisaient craindre
une après-midi fâcheuse.
Mais le ciel s’étant rasséréné, et comme il
importait de ne point déconcerter les jeunes
pupilles qui avaient fait tant d’efforts pour
douner satisfaction à ceux qui s’intéressent à
l'œuvre dont ils bénéficient, on décida que
la Fête aurait lieu quand même. La remise
des recompenses méritées par les lauréats
et lauréates des divers concours se fera
prochainement. Les jeunes écoliers auront
ainsi le bénéfice d’une double manifesta
tions des sympathies qui les entourent.
Car, malgré le tem ps couvert, malgré quel
ques ondées abondantes, nombre de person
nalités s’étaient rendues à Montgeon. Il nous
faut citer notamment : M. Serrurier, adjoint
au maire, et chargé du service de l’instruc-
tion publique ; M. Morgand, premier ad
joint ; M. Ch. Coulon secrétaire, et M. Ed.
Lang, trésorier de l’OE Livre des colonies sco
laires ; M. Debray, membre du Comité ; M.
Deliot, conseiller d’arrondissement ; M. le
Dr Leroy, du Bureau d’hygiène ; M. Legan-
gneux. chef du laboratoire de bactériologie ;
M. le Dr Laurent ; des membres de la Com
mission scolaire et de la Caisse des écoles.
Dans la matinée, le concours de tir avait
eu lieu au champ de manœuvres de la gar
nison. Les résultats ont été des plus satisfai
sants, eu égard surtout à la courte prépara
tion des jeunes écoliers.
Dans l’après-midi, après des courses à
pied qui ont prouvé l’entraînement et l’en
durance des jeunes pupilles, dus divertisse-
ments variés ont été donnés sur le terre-
plein qu’entourent les bâtiments de la Co
lonie.
Ce furent d’abord (les marches et des mou
vements élémentaires d’ensemble, sous la
direction de M. Lenormand, instituteur, an
cien élève de Joinville-le Pont, et délégué
départemental de la Société d’éducation phy-
sique par l’école. Ces exercices, fort bien
gradués, ont été exécutés avec un aplomb
merveilleux et une admirable souplesse.
Les jeunes fillettes, sous la direction de
Mme Saraben, ont également fait preuve
d’ane parfaite discipline en leurs élégants
AOHIVEIIeS Politiques
L’Abbé Lemire sera Candidat
aux Elections législatives
Lundi soir a eu lieu à Hazebrouck une réu
nion des membres de l’Union républicaine,
au cours de laquelle l’abbé Lemire, député,
a pris la parole.
Il a demandé aux membres présents de
ne point laisser s’accréditer dans le pays le
bruit qu’aux élections législatives prochaines
il ne sera plus à leur service.
Il leur a demandé de voter pour lui parce
qu’il trouve qu’il n’y a pas de plus belle pa
roisse en France que la Chambre des dépu
tés et qu’il veut rester fidèle aux six cents
paroissiens du Palais-Bourbon. Il a rappelé
enfin qu’il porte depuis plus de vingt ans le
drapeau républicain en Flandre.
Les paroles de l’abbé Lemire ont été cha
leureusement applaudies.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Sa Albanie
Scutari, 46 septembre.
Une assemblée générale s’est tenue di-
manche à Scutari, comprenant le maire, le
muphti, le métropolite orthodoxe et divers
notables de Durazzo.
Elle a décidé que le siège du gouverne
ment provisoire serait transféré à Dur ZZ0
et qu’un nouveau Çabinet serait formé après
entene entre le president du gouvernement
de Vallona et Essad pacha.
Cavalla ot la France
La municipalité de Cavalla vient d’adres-
ser au président de la République le télé
gramme suivant : . i
Le Conseil municipal de Cavalla, réuni en
séance ext aordinaire aussitôt après le retour des
notables emmenés comme otages par les bulga
res et représentant la population enliere de la
région, a voté à l’unanimité ce qui suit :
De prier Votre Excellence, et psr elle, toute la
noble nation dont elle est le représentant, de vou
loir bien agréer l’expression de sa profonde gra-
titude pour le zèle infatigasle au’une fois., de »lus
exercices de gymnastique, et elles ont été
justement applaudies après l’execution de
différents chœurs qu’elles ont chanté ave®
expression et un véritable sentiment artis-
tique.
Plusieurs concours et jeux : lancement de
poids, tractions à la corde, sauts en hauteur,
cerceaux, raquettes, diabolos, etc., ont exci-
té l’émulation des jeunes pupilles et fort in
téressé le public nombreux qui, vers le mi
lieu de l’après-midi, se trouvait réuni à la
Colonie. Et l’on a pris grand plaisir au dé
filé d’un cortège costumé, imaginé par les
petites filles, et l'on a fort apprécié l’exposi
tion de leurs travaux à l'aiguille et au cro-
chet : objets de lainage ou de lingerie qu’el
les ont confectionné chaque jour pendant
les heures de repos et qui leur resteront
comme souvenir de leur séjour à la Colonie
de Montgeon.
Des villas et des jardins fleuris sollicitaient
encore la curiosité bienveillante des visi
teurs. Ces villas avaient été édifiées et ces
jardins avaient été, tracés par les jeunes co
lons qui n’avaient pour matériaux que les
éléments fournis par la forêt : branches»
feuilles, mousses, fougères, cailloux. Et avec
ces ressources plutôt restreintes, il en est
qui ont accompli des merveilles d’ingéniosi
té. Citons une reproduction du château de
Grosfys avec son parc en réduction et ses
ombrages minuscules ; des jardins symétri
ques et d’autres aux perspectives impré-
vues...
Nous avons dit le dévouement inlassable
des instituteurs et institutrices qui ont assu
mé la tâche d’accompagner les jeunes colons
à la Forêt de Montgeon pendant ces vacan
ces de 1913, et nous avons rendu hommage à
la sollicitude éclairée et attentive des mem
bres du Comité de l’OEavre havraise des Co
lonies scolaires de vacances.
Il nous faut féliciter aujourd’hui M. Ch.
Leroy, organisateur des fêtes de la Colonie,
ses collaborateurs MM. Podesta, Trocquet,
Marin et Lebourvellec, membres du jury dés
sports. Ils se sont prodigues, ainsi que M.
Le Broussois, chef du bureau de l’instruc-
tion publique à l’Hôtel de Ville, et son per
sonnel, pour la réussite de cette fête qui, de
tous points, fut charmante.
Th. V.
la France a mis au service de la liberté et l’ar
deur avec laquelle elle a soutenu la réunion à la
mère patrie de contrées depuis des siècles oppri
mées. et de prier Votre Excellence d’agréer qu®
le noble nom de la France soit donné à un des
boulevards de la ville afin de rappeler aux géné
rations futures toute la reconnaissance due a vo
tre généreuse patrie.
M. Poincaré a répondu en exprimant ses
remerciements et en déclarant que le gou
vernement de la République acceptait VO-
lontiers l'offre gracieuse du Conseil munici
pal de Cavalla. ,
Le chargé d’aftaires de France à Athènes' a
reçu ‘instruction de donner communica-
tion des deux télégrammes à M. Venizelos,
président du Conseil des ministres helléni
ques.
One sera la Nouvelle Monnaie 2
$
Que sera le nouveau sou ? La lourde monnaie
divisionnaire, les gros sous de billon, épais, lourds»
et malpropres ont achevé leur carrière. On ve il
les remplacer par de petites pièces de nickel et, a
cet effet, la direction générale des monnaies a
ouvei t en re tous les citoyens désireux de pour
voir au bien général un concours dont on a pu
aujourd’hui apprécier les résu tats. sur lesquels
nous empruntons à EAurore les appréciations qui
suivent :
Disons le sans ambages, déclare tout d’a
bord notre confrère : il nous manque un
Roty. Il est remarquable d’ailleurs que tous
les maires médailleurs se soient abstenus
de prendre part au concours. Seuls, MM. Y en-
cesse et Rasumny ont envoyé des projets,
fort intéressants.
On aimera la sobre composition ou le se-
conda présenté, surmontant un motif archi-
tectural, le buste de profil de la Répub ique,
et au revers une dowle branche de chêne
entourant le trou central de la pièce. Pour
M. Yencesse, il semble avoir été moins heu-
reux : les feuillages de chêne disposés en
triangle autour du trou central sont trop
maigres, et les serpents encerclant ledit trou
au revers sont d’une signification trop obs
cure.
Quelques projets méritent néanmoins un
réel intérêt. Signalons parmi les idées les
plus ingénieuses celle d’un concurrent qui
a dispose à l’avers de la pièce le chiffre ex-
N* 41,752
(6 Pages)
S Centimes
CDITION DU MATIN
S Centimes
(O Page)
Mercredi 17 Septembre 1913
Administrateur- Délégué
O. RANDOLET
Adresser tout ce qui concerne l'Administration
" a M. O. RANDOLET
35, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration, Impressions et Annonces. TE. 10.17
Rédacteur en Chef. Géraat
HIPPOLYTE FÉNOUX
Auresser tout ce oui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FÉNoUX
85. Rue Fontanelle, 35
TÉLÉPHONE: Rédaction, No 7.60
AU HAVRE
A PARIS .
ANNONCES
Bureau du Journal, 112. boni* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
ORGANE REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Le PETIT HA VRE est désigne pour les Annonces judiciaires et légales
■ _=== ========== = === = ===
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
ABONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, YEure,
l’Oise et la Somme
Autres Départements...
Union Postale ..........
.Trois MOIs Six Mois
Un AH
Ons’abonne également, SANS FRr’S, dans tous les Bnreaax de Por^
2% »
1 *4% •
as rrares
ÉLECTION SÉNATORIALE
U PROTFCT’OI N MIL
du 21 Septembre 19AS
M. le Docteur BÉAL
Conseiller Général d'Argueil
Secrétaire dlu Conseil Général
CANDIDAT DES RÉPUBLICAINS DE GAUCHE
d Dernière Heure |
PARIS. TROIS HEURES MATIN
DEPECHES COMMERCIALES
LONDRES, 56 Septembre, Dépêche de 4 h. 30
=x5=x!x*=********
CUIVRE .
/
Comptant .
TON 3
COURS •
HAUSSE
baisse
soutenu
£ 75 5/- .
7/6
3 mois
£ 74 15/-
7/6
-/-
ETAIN
Comptant /
4
' *ls
facile"
£ 194 50/-
5/- ■
3 mois \
£ 194 -/-
-/-
FÉR
Comptant . :
3
cal.ne .
£ 54/4 %
1 d
-1-
8 mois....
£ 55/i %2
“Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 15 s ptembre 1 913.
Le Président de la République
aux Manœuvras du Sud-Ouest
1
' 4
' GRENADE -SUR-GARONNE.— Dès qu’il a eu con-
naissauce de ‘accident arrive à l'attache mi
litaire allemand, le président de la Repi bli-"
que a fait prévenir l’ambassade d’Allemagne
et le ministre des aflaires étrangères.
On espère qu'à moins de lésions internes
non encore constatées, le blessé sera rétabli
sous peu de jours.
Grenade sur -GARONNE. — Après le déjeu
ner, M. Poincaré remonte en auto et se rend
à Grisolles.
Il répond aux souhaits de bienvenue du
mare et sans prendre le temps de se faire
enlever la poussière dont l’auto l’a couvert,
il va rendre visite à l’atiaché militaire alle
mand.
M. Poincaré serre la main du colonel de
W nterfeld et lui exprime combien il re
grette l’accident qui s’est produit.
Le major remercie beaucoup le président
de sa visite, ainsi que M. Etienne, ministre
de la guerre, qui est à ses côtés.
Au bout de quelques minutes, le président
se retire et revient à la gare de Grisolles où
il monte dans le train présidentiel.
M. Poincaré a passé l’apres-midi dans son
wagon, à travailler.
LA CONFÉRENCE POUR
LA PROTECTION OUVRIÈRE
' BERNE. — Dans sa séance plénière d'hier,
Sa Conference internationale pour la protec
tion ouvrière a donné à M. Millerand, chef
de la délégation française, la présidence
d’nne Commission qui doit étudier la limita
tion à dix heures de la journée de travail
des femmes et des jeunes ouvriers dans l’in-
Austrie.
LE VOYAGE DU ROI DE GRÈCE
KRONBERG — Le roi de Grèce est parti hier
soir pour l’Angleterre.
===========-ez
VICTIME DE SON IMPRUDENCE
. Vitry le-Français.— Le soldat Cappe du
§4 e d’infanterie en garnison à Bar-te-Duc,
cartonné dans un village des environs de
Vitry-le-François avisant un mortier servant
a tirer des pièces d’artifice, le bourra de
23 cartouches de manœuvres et y mit le
feu.
Le mortier fit explosion et blessa griève
ment au ventre ‘imprudent soldat qui a été
transporté à l’hôpital de Vitry.
enxsxr=er-3%========
ARRESTATION D’UN ASSASSIN
Chambéry. —- La police a ar< été à Barodet
un individu qui tenta d’assassiner la veuve
Bolard.
Au moment où il allait être appréhendé,
assassin se tira trois coups de revolver dans
sa tête, mais aucun projectile ne pénétra
Rans ia boîte crânienne.
UN ORAGE A MARSEILLE
VARSE lle. — Un orage très violent s’est
abattu hier soir, vers 5 heures, sur Marseille,
transformant en quelques minutes les rues
en veritables torrents, chariant toutes sortes
d’objets hétéroclites...
Pendant une demi-heure environ, la circu-
ation a éié complètement interrompue en
ville.
EXPLOSION DE GAZ
GRENOBLE. — Une exp osion de gaz s’est
prouulte hier soir rue Béranger, faisant vo-
er en éclats la devanture d'un magasin de
Jailleur.
Six personnes ont été blessées.
Les dégâts sont importants.
----------
COLLISION DE TRAINS
Bruxelles.* — Le Patriote annonce que
deux trains de voyageurs sont entrés en col
lision en gare de Cour Irai.'
11 y a une vingtaine de blessés.
NEW-YORK, 16 SEPTEMBRE
Cotons 8 octobre, baisse 2 points ; dé-
cembre, baisse 2 points; janvier, hausse
1 point ; mars, baisse 1 point. — Soutenu.
Calen : inchangé à hausse 4 points.
NEW-YORK, 16 SEPTEMBRE
. er .001
. PZXCXDENT
Cuivre Standard disp.
— novembre ....
16 40
16 31
17 —
16 75
Azalganat. Cop...
2.5 ..
79 »/»
16 —
78 5 8
16 -
CHICA
GO. 16 SEPTEMBRE
Blé sur
Septembre
C. or OUR
88 3 4
c. PREGED
88 4/4
an.
Décembre.
90 3 &
90 1/8
Maïs sur
Septembre
Deceibre.
74 1 8
71 58
73 1 8
71 1/8
Saindoux sur.
Septembre
11 05
11 05
—
Décembre.
10 85
10 82
LES PERLES DU COLLIER
SONT RETROUVÉES
Londres. — Les perles du collier ayant
été retrouvées, on donne les détails sui
vants sur la decouverte :
Hier matin, rue Saint-Paul, des ouvriers
remarquèrent un paquet qui était à terre.
Ils le portèrent au poste de police de la rue
Calédonienne où on l’ouvrit ; c’est alors
qu’on trouva les perles.
On fit appeler un expert qui examina les
perles, puis la policeles fit porter à Scotland
Yard où M. Mayer les identifia comme étant
58 perles du collier volé.
Il y a donc une perle du collier qui man
que encore.
SUICIDE D’UN LIEUTENANT
Mons. — Le lieutenant Lewin, des dragons
blancs, vient de se suicider dans des cir
constances particulièrement tragiques.
Etant aux manœuvres dans la région de
Trêves, l’officier disparut il y a quelques
jours. On pensa tout d’abord qu’il s’était* ré
fugié soit au Luxembourg, soit en Belgique,
mais son cheval ayant été retrouvé hier, on
entreprit des recherches.
Quelques heurts plus tard, on découvrait
l’officier pendu à un arbre dans la forêt de
Kiorn.
Il résulte des constatations que le lieute
nant s’était mis debout sur son cheval, avait
fixé à une branche sa corde à fourrage,
s’etait remis en selle et s’était passé un nœud
coulant autour du cou. Donnant alors un
coup d'éperon à son cheval, l’infortuné était
resté suspendu a l'arbre.
Le désespéré possédait une fortune assez
considérable ; on ignore les motifs qui l’ont
poussé à commettre cet acte de désespoir.
AFFAISSEMENT D’UNE DIGUE
Mons.— Au cours de la dernière nuit, vers
deux heures, la digue du canal Pomreul-An-
toing s’est affaissée sur une longueur de 12
mètres, par suite des glissements du terrain
dus à des travaux miniers.
Une énorme masse d’eau se précipita dans
la campagne, pénétrant dans les charbonna
ges et les habit .bons.
Les dégâts sont considérables.
LE CONGRÈS SOCIALISTE ALLEMAND
Iéna. — Hier soir a eu lieu une reunion so-
cialiste populaire.
Plusieurs orateurs étrangers y ont pris la
parole, notamment le député français
Rouanet.
----S--
DRAME DANS UN CASINO
Saint-Sébastien. — Un drame s’est déroulé
hier soir, vers 9 heures, dans une des salles
du grand casino de la ville.
Il y avait à ce moment un millier de per-
sonnes environ dans l’établissement quand
surgit un ancien employé congédié qui tira
cinq coups de revolver a bout portant sur
lê dire cteur du casino, qui tomba mortelle
ment blessé.
Le meurtrier a été arrêté.
VOYAGE AÉRIEN
COBLENTZ. — L’aviateur Seguin a atterri
vers deux heures par suite de la violence du
vent.
Son appareil n’a nullement souffert.
L’aviateur espère reprendre son vol ce
matin.
PRÈS DE IG,000 KILOMÈTRES
EN AÉROPLANE
Par suite de la violence du vent, l’aviateur
Fourny a cessé d’additionner des kilomètres
pour la Coupe Michelin, avec un total de
15,989 kilom, 600,
Convoquée par le Conseil fédéral suisse,
la Conférence internationale pour la protec
tion ouvrière est réunie à Berne. Le but,
vers lequel elle s’achemine, est d’indiquer
les bases d’une législation identique entre
tous les gouvernements, pour protéger le
travail en général et, principalement, celui
des enfants et des femmes.
Il est évidemment impossible d’arriver à
une unification absolue. Il y a des nécessi
tés particulières auxquelles on doit faire
face, et l’on risquerait, en rapprochant
étroitement des situations différentes, de
paralyser l’activité de chaque pays. Néan
moins, la Conférence peut, par' son inter
vention éclairée et impartiale, faire dispa
raître peu à peu maints abus, supprimer
des anomalies fâcheuses et rendre moins
incohérents des textes empreints certes
d’un profond esprit de justice mais ne per
mettant pas, malgré les bonnes intentions
du législateur qui les a votés, de résoudre
d’une façon satisfaisante les problèmes com
plexes et délicats que soulève partout l’uti-
lisation d’une main d’œuvre mixte ayant
droit à une égale considération, mais à des
mesures de protection fort diverses.
L’influence de la Conférence dans ce sens
ne saurait manquer d’être d’une haute im
portance, tant au point de vue moral que
matériel. Elle s’est du reste fait sentir de
puis nombre d’années. Et il nous est agréa
ble de rappeler, en passant, que la France
y a beaucoup contribué.
Le mouvement date d’environ un demi-
siècle. Il fut suscité chez nous par la ques
tion de la réglementation du travail et en
tretenu ou appuyé par des ouvrages tels
que le rapport du docteur Villermé en
1840, à l’Académie des sciences morales et
politiques, sur le travail des’ enfants et
l’Ouvrière, de Jules Simon.Nos législateurs,
quoiqu’absorbés par des questions d’ordre
politique plus pressantes ici qu’à l’étran
ger, s’occupèrent à plusieurs reprises de
la défense des travailleurs. A la première
loi de 1841, s’ajoutèrent en effet le décret-
loi de 1848 et les lois de 1874,1892 et 1900.
L’élaboration du code du travail et de
prévoyance sociale, dont nous avons eu
maintes fois l’occasion de souligner l'im
portance capitale, témoigne également des
tendances nouvelles des membres du Parle
ment, à quelque parti qu’ils appartiennent.
L’initiative d’une première réunion inter
nationale remonte à 1890. Elle provoqua
l’organisation de la conférence de Berlin au
cours de laquelle les délégués ne purent
que se borner à émettre des vœux en faveur
d’une réglementation du travail dans les
usines, du travail du dimanche, du travail
des enfants, des jeunes gens et des femmes.
Une besogne plus concrète suivit et au
jourd’hui, l’entente entre les nations est
une bienfaisante réalité.
Un premier accord intervint entre la
France et l’Italie en 1904. Il eut pour résul
tat d’harmoniser les deux législations en vi
gueur dans les deux pays. L’année suivante
eut lieu la première conférence internatio
nale de Berne. Les délégués de quinze
États y préparèrent la signature d’un traité
sur deux questions précises : le travail de
nuit des femmes et l’interdiction de l’em
ploi du phosphore blanc pour la fabrication
des allumettes. Les mesures proposées par
la conférence internationale ne purent re-
çevoir d’application qu’une fois le décret
signé ou la loi votée dans l’intérieur de
chaque pays. Une nouvelle conférence, en
1906, eut pour objet la signature du traité
par les délégués de quatorze Etats partici
pants.
Voilà la tâche d’hier. Elle est considéra
ble et, cependant, elle reste inachevée. Les
techniciens et les spécialistes, au nombre
desquels se trouvent des hommes de haute
valeur comme MM. Léon Bourgeois, Mille
rand et Arthur Fontaine, directeur au mi
nistère du travail, s’efforceront de la com
pléter. Des vœux précis sont déposés. Ils
servent de point de départ à l’examen qui
porte : 1° sur la limitation de la journée de
travail à dix heures pour les femmes et les
enfants dans l’industrie, et 2° sur la régle-
‘mentation, et si possible l’interdiction du
travail de nuit pour les enfants, jusqu’à
dix-huit ans.
Les textes proposés sont en grande partie
en vigueur en France, surtout en ce qui
concerne la journée de dix heures. Pour le
travail de nuit, l’adoption d’un système in
ternational de protection des enfants vien
drait utilement renforcer notre législation
actuelle, laquelle tolère quelques excep
tions : on compte en France environ 11,500
enfants encore employés dans les industries
de nuit, notamment la métallurgie et la
verrerie.
La conférence a donc pour objet d’éten-
dre le principe de notre législation et de
l’unifier, en adoptant un texte de loi précis
qui serait applicable dans tous les Etats si
gnataires du futur traité. Il importe que
tous les États adoptent sur ces matières les
mêmes législations pour ne pas donner prise
à l’argument de la concurrence, argument
toujours opposé aux réformes de ce genre.
Dix-huit États ont été invités par le Con
seil fédéral suisse à se faire représenter à
Berne. Ce sont à peu près les mêmes que 1
ceux qui participèrent aux conférences de
1905 et 1906.
Les ententes déjà conclues sont le meil
leur gage de l’excellent esprit d’union qui
anime les délégués et tout donne à penser
qu’ils réussiront, sans gêner en rien l’acti-
vité économique des pays qu’ils représen
tent, à étendre et à augmenter l’efficacité
de la protection ouvrière.
H. HOLLAÉNDER.
LC Président de ia République
AUX GRANDES MANCEUVRES
Les opérations entre les deux armées ont
recommencé avant-hier au soir à partir de
7 heures. L’armée du général Pau, qui avait,
samedi dernier, franchi la Gimore, avait reçu
l’ordre de se retirer derrière cette rivière, et
le 15 septembre, vers la fin de la journée,
elle occupait les hauteurs de la rive gauche
et celles de la rive gauche de l’Arrats entre
B aumont-de-Lomagne et Aubiet, toujours
dans la même formation, la division colo
niale à gauche, le 12e corps au centre, le 48e
corps à droite, la brigade de cavalerie provi
soire entre Auch et Aubiet.
L’armée du gené al Chômer s’étendait, à
la même heure, sur la rive droite de la Gi-
mone, le 16e corps à droite, de Briggemont
à Cologne ; le 17e corps de Cologne à Gi-
mont ; la 6e division de cavalerie dans la ré
gion Saramont-Bézeril.
Le général Chomer a décidé de se replier,
à la faveur de la nuit, sur la rive droite de
la Save, un affluent de la Garonne, en aval
de Lombez, et hier matin à 6 heures il se
trouvait derrière cette rivière et prenait ses
dispo itions pour occuper les hauteurs qui
couronnent la rive droite. La 6 e division de
cavalerie indépendante reste seule sur la
rive gauene, sur le flanc gauche de l’armée,
vers Siraman.
Le général Pau décida de s’emparer, à la
faveur de la nuit dernière, des hauteurs qui
battent les débouches au de à de la Gimone,
vers l’Est, entre Beaumont-de-Lomagne et
Saint-Siury. Les troupes franchissent la Gi-
mone et l’Arrats, les avants-gardes à trois
heures du matin, le gros à cinq heures. Eiles
ne trouventrien devant elles, pui que le parti
adverse s'est dérobé. Le général Pau pro
nonce son mouvement offensif, \et vers huit
heures il se trouve, toutes forces réunies,
sur le front Cadours-Cologne-Gimont.
Il n’y a eu aucun engagement dans la ma
tinée.
Le président de la République se trouve
sur le terrain des manœuvres. Il déjeune à
l’Isle-Jourdain.
M. Poincaré couche à Grisolles, dans son
wagon.
Le chef d’état-major Danglis, de l’armée
grecque, qui assiste aux manœuvres, est
l’objet d’une vive curiosité. .
M. Clémentel, ministre de l’agriculture, est
arrivé à 8 heures du matin à l’Isle-Jourdain,
en automobile avec M. Gruppi.
L’attaché militaire allemand
grièvement blessé
Un accident a eu lieu hier matin sur la
route de Montauban à Toulouse, à 2 kilomè
tres de Grisolles.
Les officiers étrangers autorisés à suivre
les manœuvres avaient quitte le matin Mon-
tauban en automobile à huit heures et de
mie pour se rendre sur le théâtre des opéra
tions. Dans une de ces voitures, au nombre
da six, se trouvaient le colonel Winferfeid,
attaché militaire allemand ; l’attaché mili
taire grec, l’attaché militaire russe et le colo
nel Dupont, de l’état-major général, chargé
d’accompagner nos hôtes militaires pendant
les manœuvres. Le colonel Winterfeld était
sur le siège de la voiture à côte du chauffeur
les autres à l’intérieur.
En arrivant à deux kilomètres du village
de Grisolles, vers 9 h. 1/2, cette automobile
voulut éviter une voiture de paysan ; le
pneu éclata et l’auto capoia. Le colonel Du
pont, les attachés militaires russe et grec, le
Chauffeur purent sauter, mais l’officier
allemand resta sous la voiture qui se mit à
flamber.
Les autres voitures qui suivaient vinrent à
son secours; l’attaché militaire allemand put
être dégagé avant l'incendie, mais dans un
état grave. Il était grièvement blessé à la
poitrine. On lui fit immédiatement des piqû
res de morphine qui ie ranimèrent. On e
mit dans une automobile qui le ramena à
Montauban.
L’attaché militaire grec a reçu quelques
contusions peu graves. Il put remonter en
automobile et suivre les manœuvres. Les
autres voyageurs sont indemnes.
Sympathies officielles
Le colonel Aubert, envoyé par le prési-
dent, a vu le blessé qui l’a parfaitement re
connu et l’a prié de remercier le président
de sa sympathie empressée.
L’attaché militaire allemand ne porte pas
de fracture ; il souffre d’une violente com
motion. On espère qu'il n’y a pas de lésions
internes ; mais, pour l’instant, les médecins
réservent leur diagnostic. Des soins éclai
rés et immédiats ont été poodigués au blessé,
car, dès qu’il avait eu connaissance de l’ac
cident, le g néral Joffre avait envoyé à Gri
solles le médecin du quartier général avec
un panier de médicaments et d’objets de pan
sement.
On arrive à l’Isle-Jourdain à midi trois
quarts pour déjeuner.
Dès que le ministre de la guerre a appris
la nouvelle de l’accident d’automobile dont
avait été victime Le colonel Winterfeld, il a
détaché un de ses officiers d’ordonnance à
Grenade pour prendre des nouvelles de l’état
de santé de l’officier allemand.
Eu même temps, M. Etienne faisait télé-
graphier à l’ambassade d’Allemagne à Paris
pour lui exprimer les regrets que lui causait
cet acciden , formulant des vœux en faveur
du prompt rétablissement du colonelWinter-
feld.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
1 la LIBRAIRIE ITERMIRTIONRLE
108, rue Saint-Lazare, 108
(ImmeuPle de rHOTEL TER MINUIT
Les Colonies de Vacances
=xzr====================================-=--------
Il Fête Scolaire à Montgeon
Phete et Cliché Pelit Havre
LES EXERCICES DE GYMNASTIQUE RATIONNELLE
La Fêlé Scolaire, projetée à la Colonie de
Vacances de Montgeon, a-failli être compro
mise par le mauvais temps. Pour en peu,
elle eût été contremandée, tant les aver
ses de la matinée d’hier faisaient craindre
une après-midi fâcheuse.
Mais le ciel s’étant rasséréné, et comme il
importait de ne point déconcerter les jeunes
pupilles qui avaient fait tant d’efforts pour
douner satisfaction à ceux qui s’intéressent à
l'œuvre dont ils bénéficient, on décida que
la Fête aurait lieu quand même. La remise
des recompenses méritées par les lauréats
et lauréates des divers concours se fera
prochainement. Les jeunes écoliers auront
ainsi le bénéfice d’une double manifesta
tions des sympathies qui les entourent.
Car, malgré le tem ps couvert, malgré quel
ques ondées abondantes, nombre de person
nalités s’étaient rendues à Montgeon. Il nous
faut citer notamment : M. Serrurier, adjoint
au maire, et chargé du service de l’instruc-
tion publique ; M. Morgand, premier ad
joint ; M. Ch. Coulon secrétaire, et M. Ed.
Lang, trésorier de l’OE Livre des colonies sco
laires ; M. Debray, membre du Comité ; M.
Deliot, conseiller d’arrondissement ; M. le
Dr Leroy, du Bureau d’hygiène ; M. Legan-
gneux. chef du laboratoire de bactériologie ;
M. le Dr Laurent ; des membres de la Com
mission scolaire et de la Caisse des écoles.
Dans la matinée, le concours de tir avait
eu lieu au champ de manœuvres de la gar
nison. Les résultats ont été des plus satisfai
sants, eu égard surtout à la courte prépara
tion des jeunes écoliers.
Dans l’après-midi, après des courses à
pied qui ont prouvé l’entraînement et l’en
durance des jeunes pupilles, dus divertisse-
ments variés ont été donnés sur le terre-
plein qu’entourent les bâtiments de la Co
lonie.
Ce furent d’abord (les marches et des mou
vements élémentaires d’ensemble, sous la
direction de M. Lenormand, instituteur, an
cien élève de Joinville-le Pont, et délégué
départemental de la Société d’éducation phy-
sique par l’école. Ces exercices, fort bien
gradués, ont été exécutés avec un aplomb
merveilleux et une admirable souplesse.
Les jeunes fillettes, sous la direction de
Mme Saraben, ont également fait preuve
d’ane parfaite discipline en leurs élégants
AOHIVEIIeS Politiques
L’Abbé Lemire sera Candidat
aux Elections législatives
Lundi soir a eu lieu à Hazebrouck une réu
nion des membres de l’Union républicaine,
au cours de laquelle l’abbé Lemire, député,
a pris la parole.
Il a demandé aux membres présents de
ne point laisser s’accréditer dans le pays le
bruit qu’aux élections législatives prochaines
il ne sera plus à leur service.
Il leur a demandé de voter pour lui parce
qu’il trouve qu’il n’y a pas de plus belle pa
roisse en France que la Chambre des dépu
tés et qu’il veut rester fidèle aux six cents
paroissiens du Palais-Bourbon. Il a rappelé
enfin qu’il porte depuis plus de vingt ans le
drapeau républicain en Flandre.
Les paroles de l’abbé Lemire ont été cha
leureusement applaudies.
LES AFFAIRES D’ORIENT
Sa Albanie
Scutari, 46 septembre.
Une assemblée générale s’est tenue di-
manche à Scutari, comprenant le maire, le
muphti, le métropolite orthodoxe et divers
notables de Durazzo.
Elle a décidé que le siège du gouverne
ment provisoire serait transféré à Dur ZZ0
et qu’un nouveau Çabinet serait formé après
entene entre le president du gouvernement
de Vallona et Essad pacha.
Cavalla ot la France
La municipalité de Cavalla vient d’adres-
ser au président de la République le télé
gramme suivant : . i
Le Conseil municipal de Cavalla, réuni en
séance ext aordinaire aussitôt après le retour des
notables emmenés comme otages par les bulga
res et représentant la population enliere de la
région, a voté à l’unanimité ce qui suit :
De prier Votre Excellence, et psr elle, toute la
noble nation dont elle est le représentant, de vou
loir bien agréer l’expression de sa profonde gra-
titude pour le zèle infatigasle au’une fois., de »lus
exercices de gymnastique, et elles ont été
justement applaudies après l’execution de
différents chœurs qu’elles ont chanté ave®
expression et un véritable sentiment artis-
tique.
Plusieurs concours et jeux : lancement de
poids, tractions à la corde, sauts en hauteur,
cerceaux, raquettes, diabolos, etc., ont exci-
té l’émulation des jeunes pupilles et fort in
téressé le public nombreux qui, vers le mi
lieu de l’après-midi, se trouvait réuni à la
Colonie. Et l’on a pris grand plaisir au dé
filé d’un cortège costumé, imaginé par les
petites filles, et l'on a fort apprécié l’exposi
tion de leurs travaux à l'aiguille et au cro-
chet : objets de lainage ou de lingerie qu’el
les ont confectionné chaque jour pendant
les heures de repos et qui leur resteront
comme souvenir de leur séjour à la Colonie
de Montgeon.
Des villas et des jardins fleuris sollicitaient
encore la curiosité bienveillante des visi
teurs. Ces villas avaient été édifiées et ces
jardins avaient été, tracés par les jeunes co
lons qui n’avaient pour matériaux que les
éléments fournis par la forêt : branches»
feuilles, mousses, fougères, cailloux. Et avec
ces ressources plutôt restreintes, il en est
qui ont accompli des merveilles d’ingéniosi
té. Citons une reproduction du château de
Grosfys avec son parc en réduction et ses
ombrages minuscules ; des jardins symétri
ques et d’autres aux perspectives impré-
vues...
Nous avons dit le dévouement inlassable
des instituteurs et institutrices qui ont assu
mé la tâche d’accompagner les jeunes colons
à la Forêt de Montgeon pendant ces vacan
ces de 1913, et nous avons rendu hommage à
la sollicitude éclairée et attentive des mem
bres du Comité de l’OEavre havraise des Co
lonies scolaires de vacances.
Il nous faut féliciter aujourd’hui M. Ch.
Leroy, organisateur des fêtes de la Colonie,
ses collaborateurs MM. Podesta, Trocquet,
Marin et Lebourvellec, membres du jury dés
sports. Ils se sont prodigues, ainsi que M.
Le Broussois, chef du bureau de l’instruc-
tion publique à l’Hôtel de Ville, et son per
sonnel, pour la réussite de cette fête qui, de
tous points, fut charmante.
Th. V.
la France a mis au service de la liberté et l’ar
deur avec laquelle elle a soutenu la réunion à la
mère patrie de contrées depuis des siècles oppri
mées. et de prier Votre Excellence d’agréer qu®
le noble nom de la France soit donné à un des
boulevards de la ville afin de rappeler aux géné
rations futures toute la reconnaissance due a vo
tre généreuse patrie.
M. Poincaré a répondu en exprimant ses
remerciements et en déclarant que le gou
vernement de la République acceptait VO-
lontiers l'offre gracieuse du Conseil munici
pal de Cavalla. ,
Le chargé d’aftaires de France à Athènes' a
reçu ‘instruction de donner communica-
tion des deux télégrammes à M. Venizelos,
président du Conseil des ministres helléni
ques.
One sera la Nouvelle Monnaie 2
$
Que sera le nouveau sou ? La lourde monnaie
divisionnaire, les gros sous de billon, épais, lourds»
et malpropres ont achevé leur carrière. On ve il
les remplacer par de petites pièces de nickel et, a
cet effet, la direction générale des monnaies a
ouvei t en re tous les citoyens désireux de pour
voir au bien général un concours dont on a pu
aujourd’hui apprécier les résu tats. sur lesquels
nous empruntons à EAurore les appréciations qui
suivent :
Disons le sans ambages, déclare tout d’a
bord notre confrère : il nous manque un
Roty. Il est remarquable d’ailleurs que tous
les maires médailleurs se soient abstenus
de prendre part au concours. Seuls, MM. Y en-
cesse et Rasumny ont envoyé des projets,
fort intéressants.
On aimera la sobre composition ou le se-
conda présenté, surmontant un motif archi-
tectural, le buste de profil de la Répub ique,
et au revers une dowle branche de chêne
entourant le trou central de la pièce. Pour
M. Yencesse, il semble avoir été moins heu-
reux : les feuillages de chêne disposés en
triangle autour du trou central sont trop
maigres, et les serpents encerclant ledit trou
au revers sont d’une signification trop obs
cure.
Quelques projets méritent néanmoins un
réel intérêt. Signalons parmi les idées les
plus ingénieuses celle d’un concurrent qui
a dispose à l’avers de la pièce le chiffre ex-
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