Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-08-09
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 août 1913 09 août 1913
Description : 1913/08/09 (A33,N11713). 1913/08/09 (A33,N11713).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t526377912
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
33" Annee
N 17,713
(6 Pages)
I Centimes — WWW DU IWB... 5 Centimes
(6 Pages)
Samedi 9 Aodt 194 3
Administrateur * Délégué
Adresser tout ce qui concerne l’Administration
à M. O. RANDOLET
85, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration, Impressions st Aunonces. TBL 10.47
Le Petit Havre
sa
Rédacteur en Chef. Gérant
HIPPOLYTE FENOUX
Auresser tout ce qui concerne la Redaction
a M. HIPPOLYTE FÉNOUX
35, Rue Fontonelle, 35
TÉLÉPHONE : Rédaction. No 7.60
AU HAVRE
A PARIS.
ANNONGES
Bureau du Journal, 113, bould de Strasbourg.
! L’AGENCE HAVAS. 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
PETIT HA VUE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
o m s= =ro ==nsass
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
ABONNEMENTS
Le Havre, la Seine-Inférieure, PEurn
l’Oise et la Somme............
Autres Départements. s.Jocaaqdo.........
Union Postale
TROIS Moisi Six Mois
• Fr.
10
===========,
Un As I
— ... 46 » 1
onSanonne egalement, SANS FRe'S, dans tous les Bureaux de Poste de -ranes |
20 Fr.
Elections Cantonales du 10 Août
SCRUTIN E BALLOTTAGE
Au Conseil Général
PREMIER CANTON
Frédéric ACF
CONSEILLER GÉNÉRAL SORTANT
Candidat Républicain
Au Conseil d’Arrondissement
DEUXIÈME
CANTON
CONSEILLER
Candidat du Comité Républicain
SORTANT
Démocratique du 2e Canton
Dans le 4e Canton, le Citoyen Déliot, Radical-Socialiste, reste en
ballottage avec le Citoyen Lartigue, Socialiste unifié
AUX ELECTEURS DU 1“ CANTON
MES CHERS CONCITOYENS,
Vous m’avez donné, au premier tour de scrutin, 327 voix de majorité sur mon
concurrent M. Masselin ; mais il m’a manqué six voix pour atteindre le quorum, et il
y a ballottage. I , . „ •
Mes adversaires m’ont reproché de ne pas défendre les intérêts du premier
canton ; un seul fait permettra d’apprécier leur audace : En 1899, j’avais fait voter
par le Conseil municipal le percement de la rue Emile-Zola jusqu’à la rue du Perrey
et le prolongement du boulevard Maritime avec sa largeur de 20 mètres jusqu’à la
même rue ; le plan d’alignement fut établi en conséquence. Je n’ai jamais cessé de
faire des démarches pour la réalisation de ce dernier travail désiré par tout le quartier
du Perrey. Eh bien, lorsque le 9 octobre 1912, l’Administration et la Commission de
la Voirie ont enfin présenté au Conseil municipal le projet de construction du tronçon
de boulevard sur une longueur d’environ 150 mètres dans le premier canton, ce sont
MM. les Radicaux-Socialistes, Deliot, Lang, Masselin, qui l’ont fait échouer
et remplacer par un projet de voie de 10 mètres de largeur seulement, privant ainsi le
quartier du Perrey d’une superbe voie d’accès vers la plage, San vie et Sainte-Adresse.
Pour Se faire de la réclame électorale, M. Masselin a déclaré qu’il n’hésiterait pas
à acculer les Chantiers Normand à quitter le Havre, enlevant de la sorte au
1 er Canton et à la Ville un mouvement d’affaires considérable.
Nul n’ignore que M. Masselin fut un adjoint brouillon, subordonnant tout à la
satisfaction de ses amitiés politiques, et introduisant partout le désordre.
Au point de vue politique, l’élection de M. Masselin serait un triomphe pour
le groupe Meyer, un acte d’hostilité contre le Gouvernement et un blâme contre les
mesures militaires soumises au Parlement.
ELECTEURS,
#
Je vous demande de venir en masse aux urnes, Dimanche prochain,
et de confirmer, d’une façon éclatante, votre premier verdict.
Pas cLAbstentions !
VITE LL HATEE 1
VIVE LA REPUELFOUE 1
Conseiller Général sortant
ssszaannaasttsnsige
ÉLECTEURS DU 25 CANTON
Bien que notre éclatante victoire de dimanche dernier ait mis fin à la bataille,
vous ne manquerez pas d’aller, dimanche prochain, déposer dans l’urne votre bulletin
de vote.
Vous voterez, parce que c’est votre devoir de bons Citoyens.
Wous voterez, parce que si vous
scrutin, nos adversaires y trouveraient
bruyamment.
Ne trouvent-ils pas le moyen de se réjouir
subies dans les deux cantons où ils engageaient
Ne trouvent-ils pas moyen — dans la ridicule
n’alliez pas nombreux au
un prétexte à triompher
des deux défaites qu’ils ont
la lutte contre nous ?
affiche que l’excellent M. Lang
a eu le tort de signer encore — de prétendre que notre 2 e Canton ne compte
que 421 « vrais Républicains » ? N’ont-ils pas découvert, au bout de quatre jours
de réflexion, que notre cher Saint-François, la citadelle démocratique, n’est plus
maintenant habité que par des Réactionnaires ?
Aux politiciens qui se moquent aussi audacieusement du suffrage universel,
vous ne donnerez pas la moindie fiche de consolation !
Vous n’oublierez pas que dans notre canton de marins et de navigateurs, ceux
qui ne peuvent pas voter sont extrêmement nombreux.
wous qui pouvez voter, vous devez voter.
Vous tiendrez à donner à notre vaillant candidat le témoignage d’estime et de
sympathie qu’il a si bien mérité par sa belle et courageuse campagne comme par son
Constant attachement aux intérêts généraux de notre Cité et de notre canton.
vOvs TOTLSIEZ EN MASSE POUR
9
Conseiller d’Arrondissement sortant
Pour le Comité Républicain du 2 e Canton :
Le Président,
Dr Georges PROFICHET, Conseiller Général.
Des Bulletins de vote seront distribués aux nortes des Sections,
AUX ELECTEURS
Le scrutin de demain va confirmer, nous n’en doutons pas, le juge
ment rendu dimanche dernier contre les candidatures de dissidence qui
ont piteusement échoué au premier tour.
Dans le 2 e Canton, du reste, l’honorable M. Lang s’est incliné devant
la manifestation de l’opinion des Electeurs. Pourquoi M. Masselin n’a-t-il
pas eu la clairvoyance d’en faire autant ? Il se serait ainsi évité la nouvelle
et dure leçon qui l’attend. — _
Les Electeurs n’ont donc qu’à la souligner par leur empressement au
scrutin.
Ils sauront remplir leur devoir jusqu’au bout, et cette fois ils auront
définitivement déblayé le terrain.
Aux urnes donc, en masse, pour l’intérêt de la République assainie
et pour les intérêts du 1 er et du 2e Canton !
Votez tous pour les Citoyens ACHER et COTY !
aux applaudissements nourris qui accueil
laient les déclarations du citoyen Masselin,
que la grande majorité de la réunion était
contre leur candidat, se mirent à faire de
l’obstruction, pour empêcher la lecture de
l’ordre du jour.
Cet ordre du jour, quoiqu’on dise votre ré
dacteur, fut voté par nos amis à une forte
majorité.
, J’estime pour ma part — et c’est aussi
l’avis des gens impartiaux qui assistaient à
la réunion — que plus des deux tiers des suf
frages étaient en faveur de la candidature
Masselin.
Je compte sur votre courtoisie, mon cher
rédacteur en chef, pour insérer, dans votre
numéro de demain, cette lettre qui n’a d’au
tre mobile que le respect de la vérité, et je
vous prie d agréer l’expression de ma bien
cordiale sympathie.
Dr Daniel.
Paris, trois heures matin
======= ==========
DEPECHES COMMERCIALES
LE PETIT HAVRE
Comité d'Action Républicaine, laïque et sociale du 1 er Canton
ORDRE DU JOUR EH FAVEUR DU CITOYEN ACHER, VOTÉ A L’UNANIMITÉ
Dans la séance qu’il a tenue hier soir, le Comité d’Action Républicaine, laïque et so
ciale du Aer Canton a voté à l’unanimicé l’ordre du jour suivant, en faveur de la candidature
du citoyen Acher :
Le Comité d’Action Républicaine, laïque et sociale du 1 er canton :
Considérant qu’à là réunion du Comité de Défense des Intérêts du 1 er canton, le
citoyen Masselin s’est engagé d’avance à soutenir la décision prise dans cette réunion ;
Considérant que, dans cette réunion, le Comité a décidé que le Conseil municipal
ne devait céder aux Chantiers Normand une partie de la rue du Perrey qu’à la condition
formelle que ceux-ci abandonneraient, en retour, une bande de 10 mètres de terrain le
long de la plage ;
Considérant que la Société des Chantiers Normand a déclaré être dans l’impossi
bilité absolue de faire cet abandon ;
Considérant, que dans ces conditions, si la décision prise par le Comité et soutenue
par le citoyen Masselin prévalait, les Chantiers Normand seraient obligés de quitter le
Havre ;
Considérant quo ootto disparition serait néfaste aux intérêts du 1 er canton,
Décide de soutenir énergiquement la candidature du citoyen Acher qui, en cette
circonstance, comme en beaucoup d’autres, a bien compris et défendu les intérêts du
Havre et du 1 er canton.
Pour le Comité :
LE PRÉSIDENT,
* *
Il importe d’ajouter à cette lettre quelques
précisions :
M. le docteur Vigné ne fut pas élu prési
dent. Et cela se comprend d’autant mieux
qu’une ridicule cabale s’était organisée con
tre lui, parce qu’il n’avait pas sa carte élec
torale, —- cabale ridicule que M. le doc
teur Daniel a réprouvée lui-même, sans
d’ailleurs réussir à l’empêcher.
M. le docteur Diniel dit que l’ordre du
jour en faveur de M. Masselin fut voté par
ses amis à une forte majorité. Puis renché
rissant encore, il estime, pour sa part, que
plus des deux tiers des suffrages étaient en
faveur de la candidature Masselin.
Telle est l’impression de M. le Dr Daniel.
Cette impression est loin d’être la nôtre. Le
scrutin de demain dimanche décidera.
Enfin, sur la question importante de sa
voir au juste comment les débats engagés en
cette réunion se sont terminés, M. le Dr Da
niel nous dit qu’aucune voix ne se faisant
entendre, qu’aucune main ne se levant pour
demander la parole, il a prononcé la clôture,
ce qui était son devoir.
Or, son devoir préalable eût été, semble-
t-il, de consulter l'Assemblee, pour savoir
si, oui ou non, la discussion devait conti
nuer.
Il ne l’a pas fait. Il n’a pas mis la clôture
aux voix.
C’est ce que nous avons signalé en disant
qu’à la grande surprise de l’assistance, le
président s’était tout à coup écrié : « La clô
ture est prononcée. »
Et ce fut bien, comme nous l’avons ici
constaté, un moment de stupeur, suivi des
protestations véhémentes de l’assemblée, —
et à ce point véhémentes que l’on n’entendit
pas, au milieu des clameurs, la lecture de
l’ordre du jour.
C’est d’ailleurs ce que nos confrères ont
aussi constaté en disant que le président a
prononcé la clôture d'auterité et qu’un
tapage infernal s’ensuivit.
g -==
METAUX
LONDRES, 8 Août, Dépêche de 4 h. 30
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
CUIVRE
—
—
—"
Comptant..
calme
£ 69 2/6
20/-
3 mois
£ 69 2/6
20/-
-/-
ETAIN
•
Comptant .
calme
£ 488 -/-
25/-
3 mois
£ 487 5/-
15/-
-/-
FER
Comptant
calme
£ 54/7 %
3 d
3 mois .... '
£55/9
-/-
4 d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 7 août 113.
NEW-YORK, 8 AOUT
Cotons s août, inchangé ; octobre, haussé,
10 points ; décembre, hausse 11 points ;
mars, hausse 9 points. — Soutenu.
Calés » baisse 3 points à hausse 3 points.
NEW-YORK, e AOUT
Cuivre Standard disp.
— septembre....
Amalganat. Cop...
Fer..
. jo ions
15 37
15 31
72 1 8
15 62
B AOUT
C. rerCzoEET
14 59
14 50
71 7/8
15 37
CHICAGO.
C. 00 JOUR
C. PRECED
Blé sur
Septembre
85 7/8
86 1/4
Décembre.
89 3 4
90 »/»
Mais sur
Septembre
72
70 4/2
<—
Décembre.
67 18
66 3/8
Saindoux sur.
Septembre
14 37
11 47
—
Décembre.
10 77
10 82
292
LES AFFAIRES D’ORIENT
L’ASSISTANCE
AUX VIEILLARDS
UNE RÉPONSE A I. MASSELIN
M. Masselin a reproché à M. Acher, au
cours de la dernière réunion publique, de
n’avoir voté qu’une demi-pension pour l’As-
sistànce aux vieillards.
Surpris d’une pareille assertion, M. Acher
a demandé à M. Masselin de préciser, et
celui-ci n’en ayant rien fait, il lui a répon
du qu’il ne comprenait rien à sa question.
Nous avons recherché dans les procès-
verbaux du Conseil Général de quoi il pou
vait s’agir, et nous avons fini par trouver
ce qui suit, à la séance du 8 mai 1908.
« M. Acher. — Je voudrais demander un
renseignement à M. le Préfet. Les Commis
sions cantonales pour l’Assistance aux
vieillards du Havre, et notamment celle du
1 er canton dont je fais partie, avaient dé
cidé, après avoir prononcé l’admission à
l’Assistance, de fixer immédiatement la quo
tité des pensions à allouer aux réclamants.
» La Préfecture a renvoyé ces affaires au
Conseil municipal, estimant que la délibé
ration des Commissions cantonales était
nulle sur le second point.
» J’estime, pour ma part, que les Commis
sions cantonales ont le droit de juger défi-
tivement les réclamations qui leur sont sou
mises, sans qu’une nouvelle consultation
du Conseil municipal soit nécessaire ; car,
procéder autrement, c’est priver l’assisté,
pendant plusieurs mois, du secours auquel
il a droit immédiatement.
» Je demande à M. le Préfet si le Minis
tre de l’Intérieur n’a pas fait savoir récem
ment que les Commissions cantonales
étaient souveraines pour se prononcer en
même temps sur l’admission à l’assistance
et sur la quotité de la pension.
» M. le Préfet. — Sur ce point, je ré
ponds à M. Acher que l’Administration
supérieure avait d’abord estimé que les
Commissions cantonales d’appel, lorsqu’el
les étaient saisies de demandes de pension
par suite du refus des Municipalités, ne
pouvaient pas, en même temps qu’elles re
connaissaient le droit à pension, fixer le
taux de la pension.
» La jurisprudence nouvelle qui a été
adoptée donne satisfaction à M. Acher.
Après avis de la Commission centrale, il a
été décidé que lorsque la demande arrive
rait entière devant la Commission canto
nale, celle-ci aurait le droit de fixer le mon
tant de l’allocation dans la limite du taux
de la Commune,
» M. Acher : On peut donner demi-pen
sion. »
Ainsi donc, en cette séance, M. Acher de
mandait un renseignement à M. le préfet
au sujet du mode d’attribution, des pensions
aux vieillards et du rôle des Commissions
cantonales.
M. Acber, pour simplifier les formalités
et ne point faire attendre les intéressés re
vendiquait, pour les Commissions canto
nales, pleins pouvoirs, sans renvoi au Con
seil municipal.
Il constatait ensuite, simplement et sans
plus, que des demi-pensions pouvaient être
accordées.
On sait quelle interprétation tendancieux
se M. Masselin a donné à ce simple échange
d’observations entre M. Acher et M. le
Préfet.
Et l’on voit que M. Acher s’est montré,
dans la circonstance, le défenseur avisé
des intérêts des pauvres vieillards, et qu’il
a obtenu un plein succès.
M. Masselin a usé d’un procédé vrai
ment perfide en lui adressant un reproche
à ce sujet sans rien préciser.
Les textes se retournent contre lui, et
cela montre d’une façon bien nette de quel-
les armes peu loyales M. Masselin et
amis se servent dans la lutte électorale.
cu-- — ===----9-- -xo===
AU RÉDACTEUR
ses
Nous avons reçu deM. le Dr Daniel, la
lettre suivante :
Mon cher Rédacteur en chef,
J’ai été profondément étonné, en lisant ce
matin dans votre journal le compte-rendu
manifestement erroné de la réunion que
j’avais l'honneur de présider hier soir, à la
salle de l'ecole de la rue Emile-Renouf.
Etant personnellement mis en cause je ne
puis laiss r passer sans protester les inexac-
titudes nombreuses que renferme l'article
de votre collaborateur.
1° Il est absolument faux que le docteur
Vigné m’ait cédé de bonne grâce le fauteuil
ou plus exactement la chaise présidentielle.
Voici comment se sont passés les faits :
M. Acher, après avoir ouvert la réunion. de-
manda à rassemblée de vouloir bien élire un
président. Deux noms furent mis en avant :
celui du docteur Vigné et le mien ; à ce mo
ment, un électeur vint déclarer que le doc
teur Vigné ne pouvait être élu président,
puisqu’il n’avait pas sur lui sa carte d’élec
teur ; je protestai contre cette exclusion que
j’estimais arbitraire, et je demandai aux élec
teurs de passer outre puisque nous savions
tous que le citoyen Vighé était électeur dans
le 1 er canton ; et c’est ce qui fut fait.
M. Acher mit alors successivement aux
voix le nom de Vigné qui recueillit une di
zaine de suffrages et le mien qui en récol
ta une trentaine. Ce n’est donc pas parce
que le docteur Vigne s’effaça de bonne grâce
devant moi, que je fus le président de cette
réunion, mais parce que la grande majorité
des votants se prononça pour moi.
20 J’ai donné la parole à tous les citoyens
qui l’ont demandée.
Quand le citoyen Grouard eut fini de par
ler, et comme pas une voix ne se faisait en
tendre et que pas une main ne se levait pour
demander la parole, je prononçai la clôture,
ce qui était mon devoir, et ce que tout au-
tre eut fait à ma place.
La vérité est qu’à ce moment, les amis de
M. Acher, ayant été mis en minorité pour la
formation du bureau, et se rendant comote
Nous avons reçu la lettre suivante :
Havre, le 8 août 1913.
Monsieur le rédacteur,
Comme électeur du 1 er canton, j’ai assis
té hier soir à la réunion « Acher-Masselin »
rue Emile-Renouf.
J’ai eu le plaisir d’entendre M. Acher,
non seulement développer son programme,
mais aussi, partiellement bien entendu, ce
qu'il avait fait au Conseil général en faveur
du Havre.
Je citerai parmi les attaques dirigées
contre M. Acher, celle de M. Crescent, dé
bitant, qui, se servant de son titre de mem
bre du Syndicat pour publier une lettre
dans la Démocratie Havraise du 7 août, pré
tend sans aucune certitude et sans aucunè'
preuve que M. Acher était de parti pris con
tre les débitants ou cafetiers.
Dans cette réunion, M. Acher n’a pas hé
sité à protester contre de pareilles asser
tions fausses et il a donné au citoyen Cres-
cent le démenti le plus formel.
Et le citoyen Acher a déclaré qu’il s’in
téressait aux débitants, aux cafetiers com
me aux petits commerçants.
J’avais auprès de moi, dans cette salle de
réunion le citoyen Crescent et je lui con
seillais de relever le démenti.
Il n’en fit rien,
Mais, voici où devient encore intéressan
te ma lettre. Je me suis informé à plusieurs
de mes amis, membres du Syndicat des dé
bitants, si les dires dans la lettre de M.
Crescent avaient quelques véracités. Tous
ont protesté, d’abord parce qu’ils ne sa
vaient rien des articulations formulées et
ensuite parce qu’aucun membre n'a le droit
de se servir de son titre de syndiqué pour
s’occuper de politique.
Aux électeurs de juger les procédés des
adversaires de notre fidèle et dévoué conseil
ler général qu’est depuis 18 ans, M. Acher •
Agréez mes civilités.
A. ANELINE,
Havre, 12, rue Frédéric-Sauvage.
À la Conférence de Bucarest
Bucarest. — A quatre heures, ta conféren-
ces’est réunie en séance plénière. Les délé-
gués bulgares ont déclaré qu’ayant été infor*
més par leur gouvernement des communica-
tions de l’Autriche-Hongrie et de la Russie
tendant à ta révision du traité, ces commu
nications ont déterminé leur consentement
à signer les conditions de paix.
Le président a donné lecture du préam
bule et des six premiers articles du traité de
paix arrêtés par le Comité de rédaction et
qui ont été approuvés par la conférence.
Ces premiers articles portent sur la déli-
mitatiou des nouveaux territoires entre les
Bulgares et les Roumains, les Bulgares et les
Serbes et les Bulgares et les Grecs et l’éva-
cuaiion de ces territoires par les troupes qui
les occupent.
L’Attitude de la Turquie
CONSTANTINOPLE. — Hier après-midi, le
Conseil des ministres a décidé que le grand
vizir recevrait aujourd’hui individuellement
les ambassadeurs et leur exposerait verba-
liment les raisons stratégiques et les cir-
-,es qui ont obligé le gou-
donner satisfaction à l'opinion
publique et à l’armée, en reoccupant Andri-
nople.
Le grand vizir exprimera l’espoir que les
grandes puissances garantiront la possession
d'Andrinople à la Turquie.
constances politique
vernement a donne
Réunion Electorale
dans le 4 Canton
Réunion des Ambassadeurs
Londres. — Les ambassadeurs ont encor®
discute mer la question des îles de la mer
Egée et celle de la trontière méridionale ds
l’Albanie, mais sans aboutir à des décisions.
------ —
CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres et les sous-secrétaires d’Etat
se sont réunis de nouveau, hier après-midi,
à 4 heures à l’Elysée, sous la présidence de
M. Raymond Poincaré.
Ils ont terminé l’examen des affaires cou-
rantes •
Le prochain conseil des ministres a été
fixe au dimanche matin 7 septembre.
===------<3= ====
L’AFFAIRE DEPERDUSSIN
Par l’organe de Me Delannois, avoué, M.
Deperdussin a présenté une requête à M.
Huet, faisant fonctions de president du Tri
bunal civil, pour voir nommer un adminis-
trateur judiciaire qui serait chargé de la ges
tion de ses differentes affaires.
À la suite d'une conférence qui a eu Cu
entre MM. Huet et Grandjean, substitut, fai
sant fonctions de procureur de la Républi
que, M, Desbleumortier a été désigne pour
administrer les affaires de M. Deperdussin.
Hier après-midi, M. Herman a lancé COD-
tre M. Deperdussin une assignation en de*
claration de faillite.
Samedi 9 août, à 8 h, 3/4 du soir, Ecole
maternelle, 61, rue Massilion, réunion Pu-
blique et contradictoire.
Le citoyen Larigue, candidat, prendra la
parole, assisté des citoyens Combes et Le
Chapelain, conseillers municipaux.
M. Déliot est invité à cette réunion.
LES AFFAIRES DU MAROC
Les Marocains refusent de négocier avec
Les Espagnols
On connaît les démarches tentées auprès
de Sidi el Hassen, le chef de la barka maro
caine, au nom des autorités espagnoles, en
vue de négocier un traité de paix.
Les Espagnols viennent de subir I humilia
tion de voir leurs ouvertures insolemment
repoussées par les Marocains qui.se refusant
énergiquement à discuter toute question de
paix, ont simplement promis que si. pen
dant le radaman, les Espagnols ne tentaient
pas de sorties aux environs de Tétouan, fis
voudraient bien ne pas les attaquer.
ACQUITTEMENT DE M"e CRESPY
Agen — Mlle Alice Crespy, qui était accu-
sée du meurtre de l’abbé Chassaing, est ac
quittée.
UNE ÉCOLE DÉTRUITE
PAR LA FOUDRE
Mende. — La foudre est tombée sur l’école
de Tridos, commune de Bessons, dans la Lo
zère, et a mis le feu à l'immeuble qui a et
entièrement détruit. .
Heureusement, l’institutrice, Mile Arnal,
était absente.
aus
M. ASQUITH ET LES SUFFRAGETTES
Londres. — M. Asquith recevant une délé
gation de suffragettes non militantes, a d
oue la question du droit de vote pour les
femmes doit être tranchée par la nation en-
tière. ,
Si la nation se déclare favorable, les adver
saires les plus déterminés du droit de V0.6
pour les femmes seront les premiers a 810
cliner.
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ballottage avec le Citoyen Lartigue, Socialiste unifié
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Vous m’avez donné, au premier tour de scrutin, 327 voix de majorité sur mon
concurrent M. Masselin ; mais il m’a manqué six voix pour atteindre le quorum, et il
y a ballottage. I , . „ •
Mes adversaires m’ont reproché de ne pas défendre les intérêts du premier
canton ; un seul fait permettra d’apprécier leur audace : En 1899, j’avais fait voter
par le Conseil municipal le percement de la rue Emile-Zola jusqu’à la rue du Perrey
et le prolongement du boulevard Maritime avec sa largeur de 20 mètres jusqu’à la
même rue ; le plan d’alignement fut établi en conséquence. Je n’ai jamais cessé de
faire des démarches pour la réalisation de ce dernier travail désiré par tout le quartier
du Perrey. Eh bien, lorsque le 9 octobre 1912, l’Administration et la Commission de
la Voirie ont enfin présenté au Conseil municipal le projet de construction du tronçon
de boulevard sur une longueur d’environ 150 mètres dans le premier canton, ce sont
MM. les Radicaux-Socialistes, Deliot, Lang, Masselin, qui l’ont fait échouer
et remplacer par un projet de voie de 10 mètres de largeur seulement, privant ainsi le
quartier du Perrey d’une superbe voie d’accès vers la plage, San vie et Sainte-Adresse.
Pour Se faire de la réclame électorale, M. Masselin a déclaré qu’il n’hésiterait pas
à acculer les Chantiers Normand à quitter le Havre, enlevant de la sorte au
1 er Canton et à la Ville un mouvement d’affaires considérable.
Nul n’ignore que M. Masselin fut un adjoint brouillon, subordonnant tout à la
satisfaction de ses amitiés politiques, et introduisant partout le désordre.
Au point de vue politique, l’élection de M. Masselin serait un triomphe pour
le groupe Meyer, un acte d’hostilité contre le Gouvernement et un blâme contre les
mesures militaires soumises au Parlement.
ELECTEURS,
#
Je vous demande de venir en masse aux urnes, Dimanche prochain,
et de confirmer, d’une façon éclatante, votre premier verdict.
Pas cLAbstentions !
VITE LL HATEE 1
VIVE LA REPUELFOUE 1
Conseiller Général sortant
ssszaannaasttsnsige
ÉLECTEURS DU 25 CANTON
Bien que notre éclatante victoire de dimanche dernier ait mis fin à la bataille,
vous ne manquerez pas d’aller, dimanche prochain, déposer dans l’urne votre bulletin
de vote.
Vous voterez, parce que c’est votre devoir de bons Citoyens.
Wous voterez, parce que si vous
scrutin, nos adversaires y trouveraient
bruyamment.
Ne trouvent-ils pas le moyen de se réjouir
subies dans les deux cantons où ils engageaient
Ne trouvent-ils pas moyen — dans la ridicule
n’alliez pas nombreux au
un prétexte à triompher
des deux défaites qu’ils ont
la lutte contre nous ?
affiche que l’excellent M. Lang
a eu le tort de signer encore — de prétendre que notre 2 e Canton ne compte
que 421 « vrais Républicains » ? N’ont-ils pas découvert, au bout de quatre jours
de réflexion, que notre cher Saint-François, la citadelle démocratique, n’est plus
maintenant habité que par des Réactionnaires ?
Aux politiciens qui se moquent aussi audacieusement du suffrage universel,
vous ne donnerez pas la moindie fiche de consolation !
Vous n’oublierez pas que dans notre canton de marins et de navigateurs, ceux
qui ne peuvent pas voter sont extrêmement nombreux.
wous qui pouvez voter, vous devez voter.
Vous tiendrez à donner à notre vaillant candidat le témoignage d’estime et de
sympathie qu’il a si bien mérité par sa belle et courageuse campagne comme par son
Constant attachement aux intérêts généraux de notre Cité et de notre canton.
vOvs TOTLSIEZ EN MASSE POUR
9
Conseiller d’Arrondissement sortant
Pour le Comité Républicain du 2 e Canton :
Le Président,
Dr Georges PROFICHET, Conseiller Général.
Des Bulletins de vote seront distribués aux nortes des Sections,
AUX ELECTEURS
Le scrutin de demain va confirmer, nous n’en doutons pas, le juge
ment rendu dimanche dernier contre les candidatures de dissidence qui
ont piteusement échoué au premier tour.
Dans le 2 e Canton, du reste, l’honorable M. Lang s’est incliné devant
la manifestation de l’opinion des Electeurs. Pourquoi M. Masselin n’a-t-il
pas eu la clairvoyance d’en faire autant ? Il se serait ainsi évité la nouvelle
et dure leçon qui l’attend. — _
Les Electeurs n’ont donc qu’à la souligner par leur empressement au
scrutin.
Ils sauront remplir leur devoir jusqu’au bout, et cette fois ils auront
définitivement déblayé le terrain.
Aux urnes donc, en masse, pour l’intérêt de la République assainie
et pour les intérêts du 1 er et du 2e Canton !
Votez tous pour les Citoyens ACHER et COTY !
aux applaudissements nourris qui accueil
laient les déclarations du citoyen Masselin,
que la grande majorité de la réunion était
contre leur candidat, se mirent à faire de
l’obstruction, pour empêcher la lecture de
l’ordre du jour.
Cet ordre du jour, quoiqu’on dise votre ré
dacteur, fut voté par nos amis à une forte
majorité.
, J’estime pour ma part — et c’est aussi
l’avis des gens impartiaux qui assistaient à
la réunion — que plus des deux tiers des suf
frages étaient en faveur de la candidature
Masselin.
Je compte sur votre courtoisie, mon cher
rédacteur en chef, pour insérer, dans votre
numéro de demain, cette lettre qui n’a d’au
tre mobile que le respect de la vérité, et je
vous prie d agréer l’expression de ma bien
cordiale sympathie.
Dr Daniel.
Paris, trois heures matin
======= ==========
DEPECHES COMMERCIALES
LE PETIT HAVRE
Comité d'Action Républicaine, laïque et sociale du 1 er Canton
ORDRE DU JOUR EH FAVEUR DU CITOYEN ACHER, VOTÉ A L’UNANIMITÉ
Dans la séance qu’il a tenue hier soir, le Comité d’Action Républicaine, laïque et so
ciale du Aer Canton a voté à l’unanimicé l’ordre du jour suivant, en faveur de la candidature
du citoyen Acher :
Le Comité d’Action Républicaine, laïque et sociale du 1 er canton :
Considérant qu’à là réunion du Comité de Défense des Intérêts du 1 er canton, le
citoyen Masselin s’est engagé d’avance à soutenir la décision prise dans cette réunion ;
Considérant que, dans cette réunion, le Comité a décidé que le Conseil municipal
ne devait céder aux Chantiers Normand une partie de la rue du Perrey qu’à la condition
formelle que ceux-ci abandonneraient, en retour, une bande de 10 mètres de terrain le
long de la plage ;
Considérant que la Société des Chantiers Normand a déclaré être dans l’impossi
bilité absolue de faire cet abandon ;
Considérant, que dans ces conditions, si la décision prise par le Comité et soutenue
par le citoyen Masselin prévalait, les Chantiers Normand seraient obligés de quitter le
Havre ;
Considérant quo ootto disparition serait néfaste aux intérêts du 1 er canton,
Décide de soutenir énergiquement la candidature du citoyen Acher qui, en cette
circonstance, comme en beaucoup d’autres, a bien compris et défendu les intérêts du
Havre et du 1 er canton.
Pour le Comité :
LE PRÉSIDENT,
* *
Il importe d’ajouter à cette lettre quelques
précisions :
M. le docteur Vigné ne fut pas élu prési
dent. Et cela se comprend d’autant mieux
qu’une ridicule cabale s’était organisée con
tre lui, parce qu’il n’avait pas sa carte élec
torale, —- cabale ridicule que M. le doc
teur Daniel a réprouvée lui-même, sans
d’ailleurs réussir à l’empêcher.
M. le docteur Diniel dit que l’ordre du
jour en faveur de M. Masselin fut voté par
ses amis à une forte majorité. Puis renché
rissant encore, il estime, pour sa part, que
plus des deux tiers des suffrages étaient en
faveur de la candidature Masselin.
Telle est l’impression de M. le Dr Daniel.
Cette impression est loin d’être la nôtre. Le
scrutin de demain dimanche décidera.
Enfin, sur la question importante de sa
voir au juste comment les débats engagés en
cette réunion se sont terminés, M. le Dr Da
niel nous dit qu’aucune voix ne se faisant
entendre, qu’aucune main ne se levant pour
demander la parole, il a prononcé la clôture,
ce qui était son devoir.
Or, son devoir préalable eût été, semble-
t-il, de consulter l'Assemblee, pour savoir
si, oui ou non, la discussion devait conti
nuer.
Il ne l’a pas fait. Il n’a pas mis la clôture
aux voix.
C’est ce que nous avons signalé en disant
qu’à la grande surprise de l’assistance, le
président s’était tout à coup écrié : « La clô
ture est prononcée. »
Et ce fut bien, comme nous l’avons ici
constaté, un moment de stupeur, suivi des
protestations véhémentes de l’assemblée, —
et à ce point véhémentes que l’on n’entendit
pas, au milieu des clameurs, la lecture de
l’ordre du jour.
C’est d’ailleurs ce que nos confrères ont
aussi constaté en disant que le président a
prononcé la clôture d'auterité et qu’un
tapage infernal s’ensuivit.
g -==
METAUX
LONDRES, 8 Août, Dépêche de 4 h. 30
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COURS
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3 mois
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3 mois .... '
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4 d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
du 7 août 113.
NEW-YORK, 8 AOUT
Cotons s août, inchangé ; octobre, haussé,
10 points ; décembre, hausse 11 points ;
mars, hausse 9 points. — Soutenu.
Calés » baisse 3 points à hausse 3 points.
NEW-YORK, e AOUT
Cuivre Standard disp.
— septembre....
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C. 00 JOUR
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Blé sur
Septembre
85 7/8
86 1/4
Décembre.
89 3 4
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Septembre
72
70 4/2
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Décembre.
67 18
66 3/8
Saindoux sur.
Septembre
14 37
11 47
—
Décembre.
10 77
10 82
292
LES AFFAIRES D’ORIENT
L’ASSISTANCE
AUX VIEILLARDS
UNE RÉPONSE A I. MASSELIN
M. Masselin a reproché à M. Acher, au
cours de la dernière réunion publique, de
n’avoir voté qu’une demi-pension pour l’As-
sistànce aux vieillards.
Surpris d’une pareille assertion, M. Acher
a demandé à M. Masselin de préciser, et
celui-ci n’en ayant rien fait, il lui a répon
du qu’il ne comprenait rien à sa question.
Nous avons recherché dans les procès-
verbaux du Conseil Général de quoi il pou
vait s’agir, et nous avons fini par trouver
ce qui suit, à la séance du 8 mai 1908.
« M. Acher. — Je voudrais demander un
renseignement à M. le Préfet. Les Commis
sions cantonales pour l’Assistance aux
vieillards du Havre, et notamment celle du
1 er canton dont je fais partie, avaient dé
cidé, après avoir prononcé l’admission à
l’Assistance, de fixer immédiatement la quo
tité des pensions à allouer aux réclamants.
» La Préfecture a renvoyé ces affaires au
Conseil municipal, estimant que la délibé
ration des Commissions cantonales était
nulle sur le second point.
» J’estime, pour ma part, que les Commis
sions cantonales ont le droit de juger défi-
tivement les réclamations qui leur sont sou
mises, sans qu’une nouvelle consultation
du Conseil municipal soit nécessaire ; car,
procéder autrement, c’est priver l’assisté,
pendant plusieurs mois, du secours auquel
il a droit immédiatement.
» Je demande à M. le Préfet si le Minis
tre de l’Intérieur n’a pas fait savoir récem
ment que les Commissions cantonales
étaient souveraines pour se prononcer en
même temps sur l’admission à l’assistance
et sur la quotité de la pension.
» M. le Préfet. — Sur ce point, je ré
ponds à M. Acher que l’Administration
supérieure avait d’abord estimé que les
Commissions cantonales d’appel, lorsqu’el
les étaient saisies de demandes de pension
par suite du refus des Municipalités, ne
pouvaient pas, en même temps qu’elles re
connaissaient le droit à pension, fixer le
taux de la pension.
» La jurisprudence nouvelle qui a été
adoptée donne satisfaction à M. Acher.
Après avis de la Commission centrale, il a
été décidé que lorsque la demande arrive
rait entière devant la Commission canto
nale, celle-ci aurait le droit de fixer le mon
tant de l’allocation dans la limite du taux
de la Commune,
» M. Acher : On peut donner demi-pen
sion. »
Ainsi donc, en cette séance, M. Acher de
mandait un renseignement à M. le préfet
au sujet du mode d’attribution, des pensions
aux vieillards et du rôle des Commissions
cantonales.
M. Acber, pour simplifier les formalités
et ne point faire attendre les intéressés re
vendiquait, pour les Commissions canto
nales, pleins pouvoirs, sans renvoi au Con
seil municipal.
Il constatait ensuite, simplement et sans
plus, que des demi-pensions pouvaient être
accordées.
On sait quelle interprétation tendancieux
se M. Masselin a donné à ce simple échange
d’observations entre M. Acher et M. le
Préfet.
Et l’on voit que M. Acher s’est montré,
dans la circonstance, le défenseur avisé
des intérêts des pauvres vieillards, et qu’il
a obtenu un plein succès.
M. Masselin a usé d’un procédé vrai
ment perfide en lui adressant un reproche
à ce sujet sans rien préciser.
Les textes se retournent contre lui, et
cela montre d’une façon bien nette de quel-
les armes peu loyales M. Masselin et
amis se servent dans la lutte électorale.
cu-- — ===----9-- -xo===
AU RÉDACTEUR
ses
Nous avons reçu deM. le Dr Daniel, la
lettre suivante :
Mon cher Rédacteur en chef,
J’ai été profondément étonné, en lisant ce
matin dans votre journal le compte-rendu
manifestement erroné de la réunion que
j’avais l'honneur de présider hier soir, à la
salle de l'ecole de la rue Emile-Renouf.
Etant personnellement mis en cause je ne
puis laiss r passer sans protester les inexac-
titudes nombreuses que renferme l'article
de votre collaborateur.
1° Il est absolument faux que le docteur
Vigné m’ait cédé de bonne grâce le fauteuil
ou plus exactement la chaise présidentielle.
Voici comment se sont passés les faits :
M. Acher, après avoir ouvert la réunion. de-
manda à rassemblée de vouloir bien élire un
président. Deux noms furent mis en avant :
celui du docteur Vigné et le mien ; à ce mo
ment, un électeur vint déclarer que le doc
teur Vigné ne pouvait être élu président,
puisqu’il n’avait pas sur lui sa carte d’élec
teur ; je protestai contre cette exclusion que
j’estimais arbitraire, et je demandai aux élec
teurs de passer outre puisque nous savions
tous que le citoyen Vighé était électeur dans
le 1 er canton ; et c’est ce qui fut fait.
M. Acher mit alors successivement aux
voix le nom de Vigné qui recueillit une di
zaine de suffrages et le mien qui en récol
ta une trentaine. Ce n’est donc pas parce
que le docteur Vigne s’effaça de bonne grâce
devant moi, que je fus le président de cette
réunion, mais parce que la grande majorité
des votants se prononça pour moi.
20 J’ai donné la parole à tous les citoyens
qui l’ont demandée.
Quand le citoyen Grouard eut fini de par
ler, et comme pas une voix ne se faisait en
tendre et que pas une main ne se levait pour
demander la parole, je prononçai la clôture,
ce qui était mon devoir, et ce que tout au-
tre eut fait à ma place.
La vérité est qu’à ce moment, les amis de
M. Acher, ayant été mis en minorité pour la
formation du bureau, et se rendant comote
Nous avons reçu la lettre suivante :
Havre, le 8 août 1913.
Monsieur le rédacteur,
Comme électeur du 1 er canton, j’ai assis
té hier soir à la réunion « Acher-Masselin »
rue Emile-Renouf.
J’ai eu le plaisir d’entendre M. Acher,
non seulement développer son programme,
mais aussi, partiellement bien entendu, ce
qu'il avait fait au Conseil général en faveur
du Havre.
Je citerai parmi les attaques dirigées
contre M. Acher, celle de M. Crescent, dé
bitant, qui, se servant de son titre de mem
bre du Syndicat pour publier une lettre
dans la Démocratie Havraise du 7 août, pré
tend sans aucune certitude et sans aucunè'
preuve que M. Acher était de parti pris con
tre les débitants ou cafetiers.
Dans cette réunion, M. Acher n’a pas hé
sité à protester contre de pareilles asser
tions fausses et il a donné au citoyen Cres-
cent le démenti le plus formel.
Et le citoyen Acher a déclaré qu’il s’in
téressait aux débitants, aux cafetiers com
me aux petits commerçants.
J’avais auprès de moi, dans cette salle de
réunion le citoyen Crescent et je lui con
seillais de relever le démenti.
Il n’en fit rien,
Mais, voici où devient encore intéressan
te ma lettre. Je me suis informé à plusieurs
de mes amis, membres du Syndicat des dé
bitants, si les dires dans la lettre de M.
Crescent avaient quelques véracités. Tous
ont protesté, d’abord parce qu’ils ne sa
vaient rien des articulations formulées et
ensuite parce qu’aucun membre n'a le droit
de se servir de son titre de syndiqué pour
s’occuper de politique.
Aux électeurs de juger les procédés des
adversaires de notre fidèle et dévoué conseil
ler général qu’est depuis 18 ans, M. Acher •
Agréez mes civilités.
A. ANELINE,
Havre, 12, rue Frédéric-Sauvage.
À la Conférence de Bucarest
Bucarest. — A quatre heures, ta conféren-
ces’est réunie en séance plénière. Les délé-
gués bulgares ont déclaré qu’ayant été infor*
més par leur gouvernement des communica-
tions de l’Autriche-Hongrie et de la Russie
tendant à ta révision du traité, ces commu
nications ont déterminé leur consentement
à signer les conditions de paix.
Le président a donné lecture du préam
bule et des six premiers articles du traité de
paix arrêtés par le Comité de rédaction et
qui ont été approuvés par la conférence.
Ces premiers articles portent sur la déli-
mitatiou des nouveaux territoires entre les
Bulgares et les Roumains, les Bulgares et les
Serbes et les Bulgares et les Grecs et l’éva-
cuaiion de ces territoires par les troupes qui
les occupent.
L’Attitude de la Turquie
CONSTANTINOPLE. — Hier après-midi, le
Conseil des ministres a décidé que le grand
vizir recevrait aujourd’hui individuellement
les ambassadeurs et leur exposerait verba-
liment les raisons stratégiques et les cir-
-,es qui ont obligé le gou-
donner satisfaction à l'opinion
publique et à l’armée, en reoccupant Andri-
nople.
Le grand vizir exprimera l’espoir que les
grandes puissances garantiront la possession
d'Andrinople à la Turquie.
constances politique
vernement a donne
Réunion Electorale
dans le 4 Canton
Réunion des Ambassadeurs
Londres. — Les ambassadeurs ont encor®
discute mer la question des îles de la mer
Egée et celle de la trontière méridionale ds
l’Albanie, mais sans aboutir à des décisions.
------ —
CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres et les sous-secrétaires d’Etat
se sont réunis de nouveau, hier après-midi,
à 4 heures à l’Elysée, sous la présidence de
M. Raymond Poincaré.
Ils ont terminé l’examen des affaires cou-
rantes •
Le prochain conseil des ministres a été
fixe au dimanche matin 7 septembre.
===------<3= ====
L’AFFAIRE DEPERDUSSIN
Par l’organe de Me Delannois, avoué, M.
Deperdussin a présenté une requête à M.
Huet, faisant fonctions de president du Tri
bunal civil, pour voir nommer un adminis-
trateur judiciaire qui serait chargé de la ges
tion de ses differentes affaires.
À la suite d'une conférence qui a eu Cu
entre MM. Huet et Grandjean, substitut, fai
sant fonctions de procureur de la Républi
que, M, Desbleumortier a été désigne pour
administrer les affaires de M. Deperdussin.
Hier après-midi, M. Herman a lancé COD-
tre M. Deperdussin une assignation en de*
claration de faillite.
Samedi 9 août, à 8 h, 3/4 du soir, Ecole
maternelle, 61, rue Massilion, réunion Pu-
blique et contradictoire.
Le citoyen Larigue, candidat, prendra la
parole, assisté des citoyens Combes et Le
Chapelain, conseillers municipaux.
M. Déliot est invité à cette réunion.
LES AFFAIRES DU MAROC
Les Marocains refusent de négocier avec
Les Espagnols
On connaît les démarches tentées auprès
de Sidi el Hassen, le chef de la barka maro
caine, au nom des autorités espagnoles, en
vue de négocier un traité de paix.
Les Espagnols viennent de subir I humilia
tion de voir leurs ouvertures insolemment
repoussées par les Marocains qui.se refusant
énergiquement à discuter toute question de
paix, ont simplement promis que si. pen
dant le radaman, les Espagnols ne tentaient
pas de sorties aux environs de Tétouan, fis
voudraient bien ne pas les attaquer.
ACQUITTEMENT DE M"e CRESPY
Agen — Mlle Alice Crespy, qui était accu-
sée du meurtre de l’abbé Chassaing, est ac
quittée.
UNE ÉCOLE DÉTRUITE
PAR LA FOUDRE
Mende. — La foudre est tombée sur l’école
de Tridos, commune de Bessons, dans la Lo
zère, et a mis le feu à l'immeuble qui a et
entièrement détruit. .
Heureusement, l’institutrice, Mile Arnal,
était absente.
aus
M. ASQUITH ET LES SUFFRAGETTES
Londres. — M. Asquith recevant une délé
gation de suffragettes non militantes, a d
oue la question du droit de vote pour les
femmes doit être tranchée par la nation en-
tière. ,
Si la nation se déclare favorable, les adver
saires les plus déterminés du droit de V0.6
pour les femmes seront les premiers a 810
cliner.
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