Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1943-12-31
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 décembre 1943 31 décembre 1943
Description : 1943/12/31 (N1277)-1944/01/02 (N1279). 1943/12/31 (N1277)-1944/01/02 (N1279).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52636908x
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
REDACTION - ADMINISTRATION
1 12, bout, de Strasbourg, 112
Tét. 65.91 - Ch. Post. Rouen 73.63
ANNONCES à nos Bureaux et
A Paris, Ag. Havas, 62, r. Richelieu
IMPRIMERIE COMMERCIALE
21, quai George-V. Tél. 42.85
avre
Nos 1.277
1 .278 et 1.279
Vendredi 31
DÉCEMBRE
1943
Samedi 1e
Dimanche 2
JANVIER
1944
Le Petit Havre
—========**** ******** * = =** *=*=*
LA LUTTE SE POURSUIT
On persiste — il faut persister —
à offrir des vœux de meilleure année
quand ce ne serait que pour affir
mer que l’année qui s’achève ne s’en
va pas avec une bénédiction, cette
condamnation implicite témoignant
d’une croyance solide en la possi
bilité de jours meilleurs. S’il n’est
pas sage de vivre seulement d’es
poirs, il est encore plus fou d’enté
riner les jours de malheur comme
étant la condition humaine normale.
La dernière des disgrâces est -de se
contempler dans sa prostration.
Moins que d’autres, parce que
légèrement en marge du conflit,
nous pouvons dire ce que nous ré
serve 1944. Il est permis cependant
de souhaiter que la guerre n’accentue
pas sa terrible pression sur notre
pays. Si l’on en croit les augures
étrangers, la France pourrait, dans un
délai relativement court, être mise
à l’épreuve : il semble en effet què
l’U.R.S.S. ait mis entre les mains de
ses alliés un marché dont l’échéance,
pour de multiples raisons, ne saurait
tarder. Une attaque doit être déclen
chée contre nos rivages. Qu’elle
réussisse ou qu’elle ne réussisse
pas, elle marquera ce sol qui, déjà,
n’en peut mais d’une empreinte
destructrice et sanglante dont l’Italie
du Sud présente une édifiante illus
tration. Les gens de nos côtes peu
vent, eux qui entrevoient les ouvrages
militaires, imaginer ce que serait
dans ces parages une guerre à mort.
Et c’est pourquoi nous formons des
vœux angoissés pour être préservés
d’un mal certain qui ne nous appor
terait que le plus suspect des biens.
Nous n’y pouvons rien ? Si. Un des
éléments sur lesquels comptent les
Anglo-Américains pour s’assurer un
début de succès réside dans le trou
ble intérieur des pays attaqués. Et
les Français peuvent choisir entre le
trouble et le calme : on n’a pas
besoin de leur dire comment, ils le
savent très bien.
Si le trouble
table, le trouble
core davantage,
les fatalistes.
politique est évi-
social le paraît en-
quoi qu’en pensent
La lutte des classes n’est pas une
loi de la nature. Puisqu’elle n’a pas
toujours existé, pourquoi n’aurait-
elle pas une fin ? La lecture d’un
petit livre publié par un ouvrier de
venu patron et dont le titre, « LA
BELLE ALLIANCE », est trop beau
pour que l’on ne le reprenne pas
dans un article de bonne année, nous
en aurait convaincu, si besoin avait
été. La belle alliance, c’est l’union
cordiale, sincère, du patron et de
l’ouvrier. Loin d’être des ennemis
nés ne sont-ils pas, ne devraient-ils
pas être solidaires dans la recherche
d’une réussite également profitable
à tous deux ? L’un n’est pas conce
vable sans l’autre. Pas de patrons
sans-ouvriers, pas d’ouvriers sans pa
trons. Ce disant on a l’air d’énoncer
un truisme ridicule, alors qu’en réa
lité on fait toucher du doigt une
interdépendance, une communauté
essentielle que beaucoup ne voient
pas puisque le marxisme a pu faire
son cheval de bataille de l’antago
nisme de l’employeur et du salarié.
La question sociale sera résolue le
jour où il sera reconnu, non pas en
paroles, mais en fait, que ceux qui
recherchent un même but dans une
entreprise, ont droit à une égale
considération traduite par des avan
tages équitables, sinon égaux. L’équité
est un facteur de paix, tandis que
l’égoïsme est un facteur de guerre.
Belles considérations morales, dira-
t-on. Eh oui ! c’est passé de mode,
on le sait, mais c’est peut-être pour
cette raison qu’on ne trouve plus le
chemin pour sortir du chaos. C’est
bien simple, nier la morale c’est re
tomber dans la loi de la jungle. Or,
c’est encore le protagoniste de « LA
BELLE ALLIANCE » qui le note, on
instruit les individus, on les bourre
de sciences, de mathématiques, de
connaissances étendues et précises,
on les lance à la course vers la méca
nique, vers ce qu’on appelle le Pro
grès, en un mot. Parfait le Progrès.
Mais le vrai bonheur dans cette af
faire où est-il ? Vous le voyez vous
autres ? N’aurait-on pas, par hasard,
oublié la morale dans les programmes
d’éducation ou, plutôt, d’instruction ?
« Dans aucun de ces livres il n’est
question de l’âme, je veux dire du
cœur, de l’esprit », dit notre auteur. Il
n’est personne qui n’admette que la
morale est l’élément d’équilibre.
Alors, pourquoi en fait-on fi, depuis
les bancs de l’école ?
Sans elle aucune année ne saurait
être bonne, sans elle les guerres sau
vages, imbéciles, se perpétueront
entre les peuples, entre les individus
d’une même nation, enlevant à la vie
tout agrément d’être vécue, sans elle,
pas de Belle Alliance possible, sur
aucun terrain.
A défaut de cadeau du jour de
l’an, voilà toujours un sujet de ré-
flexions valable pour chacun d’entre
présente à ses lecteurs
ses vœux
...de meilleure année
M. Otto Abetz
a présente
au Maréchal Pétain
M. Von Renthe-Fink
nous.
J.-L. K.
C'est en 1564 seulement
que l'année débuta un I er Janvier
Premier Janvier : vœux, étrennes,
cadeaux, réveillons ! La tradition
veut que l’avènement de chaque an
née soit placé sous le réconfortant
signe de l’espoir. On la souhaite
« bonne et heureuse », comme si l’on
voulait amadouer le sort. Sait-on
qu’il n’y a pas quatre siècles révolus
que l’année part des premiers jours
de janvier ?
' C’est en 1564 que Charles IX fixa
le début de l’année au 1er janvier.
Avant cela, c’est à Pâques que re
venait l’an neuf. A la suite de l’en
trevue de Bayonne où le Duc d’Albe
et les envoyés de Philippe II se don
nèrent pour tâche de faire prévaloir
les maximes implacables de la poli-
tique espagnole, Charles IX, qui
n’était âgé que de 15 ans, promulgua
l’édit relatif à cette importante ré
forme.
En 1581, le Pape Grégoire XIII,
influencé par l’astrologue italien
Louis Lilio, fixa l’année solaire à
365 jours et 6 heures. César lui
avait conféré une longueur excessive
qui, Vt XVP siècle produisit une per-
turbation traduite par un retard de
10 jours entiers sur l’époque des
mouvements du soleil et de la lune.
Afin de niveler ce retard, on fut con
traint de proclamer que le lendemain
du 4 novembre 1582 serait le 15 du
mois. Pour éviter de recourir à pa
reil expédient par la suite, on convînt
de retrancher trois bissextiles dans
l’espace de 400 ans.
Kæ calendrier grégorien qui suc
céda à celui de Julien, adopté par les
chrétiens malgré son origine païenne,
fixait le début de l’année au 1 er jan
vier « à l’heure de minuit », 79 ou
80 jours avant l’équinoxe du prin
temps.
La semaine, cinquante-deuxième
partie de l’année, doit sa division à
la lune. L’église donne aux sept jours
qui la composent le prétexe que Dieu
consacra ce nombre de jours à la
création de l’Univers, et qu’il choisit
le septième pour se reposer. La
science plus sportive, allègue que la
période hebdomadaire correspond à
peu près au quart d’une lunaison,
puisque 52 semaines ne représentent
que 364 jours.
Premier janvier 1944 ! Les mêmes
souhaits habitent cette fois nos
cœurs : retour de la paix, réunion
de ceux qu’accable une cruelle sépa
ration. Et que se lève enfin sur
notre terre meurtrie et lasse, une
aube d’espérance et de fraternité.
Le Pape stigmatise r
les bombardements
anglo-américains
contre les lieux saints
de la chrétienté
ROME,
Sa Sainteté Pie XII
Garde Noble à la tête
30 décembre.
a reçu hier la
de laquelle se
trouvait le prince Francisco Chigi, qui
lui a présenté ses vœux pour la nou
velle année.
Dans sa réponse, le Souverain Po-
tife ainsi qu’il l’avait déjà fait en re
cevant les vœux de Noël du Sacré
Collège, a protesté avec la dernière
énergie contre les bombardements des
lieux saints de la chrétienté rappelant
notarnment avec la plus vive indigna-
tion, les raids terroristes des Anglo-
Américains contre la Cité du Vatican.
« Ces attentats, a déclaré Pie XII, sont
une atteinte criminelle à la liberté et
à l’indépendance de nos fonctions spi
rituelles ».
Giraud et Le Troquer
en inspection sur le front
italien
LONDRES, 29 décembre.
On mande d’Alger à l’Agence Reuter :
Selon une information de la radio d’Al
ger, Giraud serait parti -pour le quartier
général du général Alexander, en compa
gnie de Le Troquer, commissaire à la
Guerre, afin d’inspecter les troupes dissi
dentes françaises en Italie.
avec une intensité croissante
dans la région de Jitomir
Les
Soviets tentent en vain de
percer dans le secteur de Vitebsk
30 Décembre. — Le Haut Commandement
des forces armées allemandes communique :
Au Nord- do Kirovograd, nous avons réa
lisé de nouveaux progrès.
Dans la région de Jitomir,' la lutte achar
née continue avec une intensité croissante.
Un point d’appui est enlevé
aux Anglo-Américains
M
en Italie
En Italie méridionale, au
inturno, un point d'appui
De nouveaux renforts sont jetés dans
bataille par les deux parties. 72 chars
viétiques ont été détruits.
délégué spécial diplomatique
VICHY, 29 décembre.
Le Maréchal de France, chef
de l’État, a reçu aujourd’hui S.
Ex. M. Abetz, ambassadeur d’Al-
lemagne, qui est venu présenter
au Maréchal M. von Renthe-Fink,
délégué spécial diplomatique au-
près du maréchal Pétain.
Korosten évacuée
la
so-
enlevé, ses occupants faits
Sud-Ouest de
ennemi a été
prisonnière et
La ville de Korosten a été évacuée après
de durs combats.
Dans la région de Vitebsk, de nouvelles
tentatives de percée soviétiques ont échoué
devant la farouche résistance de nos trou
pes. Des pénétrations locales ont été ver
rouillées ou nettoyées sau cours d’une con
tre-attaque. 28 chars ennemis ont été dé
truits.
L’artillerie lourde de l’armée de terre a
! bombardé efficacement des objectifs straté-
1 giques à Leningrad.
du butin capturé. Au Nord-Ouest -de Ve-
riafro et sur la côte de l’Adriatique des
attaques répétées de l’ennemi ont échoué
après des combats acharnés.
La guerre aérienne
Hier soir une nouvelle attaque terroriste
a été effectuée sur Berlin, par des forma-
lions aériennes britanniques. Plusieurs sec
teurs de la capitale ont été gravement
touchés. Des destructions ont été provo
quées, surtout dans les quartiers d’habita
tion. Des raids de harcèlement ont eu lieu
en outre contre quelques localités de l’Ouest
de l’Allemagne. D’après les renseignements
parvenus jusqu’ici, la chasse de nuit et
la D.C.A. de l’aviation, bien que forte
ment gênés par les conditions atmosphéri
ques, ont abattu 23 des bombardiers as-
VIENT D’ENTRER DANS SA CEN
TIÈME ANNÉE.— Voici le cente
naire photographié en compagnie de
son arrière-petite-fille
(Cliché Record)
La grève des
chemins de fer
aux Etats-Unis
n’aurait pas lieu
WASHINGTON, 29 décembre.
Selon CUnited Press, -M. Stimson, secré
taire d’Etat à la Guerre, a annoncé que
la grève des chemins de fer n’aurait pas
lieu. les trois syndicats, jusqu’ici réfrac
taires, ayant annulé l’ordre de grève.
En Nouvelle-Bretagne
les Japonais ont renris Arawe
INTERDICTION DE CIRCULER
près de la frontière espagnole
VICHY, 30 décembre.
Un arrêté paru, ce matin, au « Journal
Officiel » modifie celui du 3 avril 1943.
relatif à l’interdiction de circuler dans
une zone comprenant les territoires situés
entre la frontière espagnole et une ligne
déterminée.
Cette ligne commence au point d’intersec
tion de la frontière espagnole et de la
route nationale n° 133 qu’elle suit jusqu’à
Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle passe, no
tamment, par la vallée du Gave d’Ape. par
Barèges, par Angeles-Gazest, par le cap
do Bouirere, par le mont Fourvat, par la
lisière Nord de Thuir jusqu’à Argelès-
Plage.
L’AUGMENTATION
DE
On
Le Canada opposé
aux plans de Smuts
Selon «
canadien
OTTAWA, 30 décembre.
United Press », le Gouvernement
annoncerait prochainement qu’il
est définitivement hostile aux plans de
Smuts, notamment à l’attribution exclusive
du contrôle du monde après la guerre à
l’Union Soviétique, aux Etats-Unis et à
‘Angleterre.
Un sursis tk six mois aux
Comités sociaux d’entreprises
pour se mettre en règle
avec l 9 Administration
Un sursis de six mois est accordé aux
se
Comités sociaux d’entreprises pour ..
mettre en règle avec l'administration des
DES ABONNEMENTS , Finances. Par une lettre en date du 3 no-
—=YI--E-9 vembre 1943 adressée à l’Office des
HEBDOMADAIRES
CHEMINS DE FER
que
l’ensemble des
voyageurs de la S N.C.F. subiront une
augmentation de 25 % à dater du 10
janvier.-Toutefois, les abonnements heb-
domadaires de travail bénéficieront
d’un régime spécial constitué par le
barème suivant :
Jusqu’à 10 kilomètres : prix inchangé;
jusqu’à 30
jusqu’à 30
jusqu’à 40
jusqu’à 50
j usqu ’à 60
km :
km :
km :
km :
km :
relèvement de 3
relèvement de 6
relèvement de 11
relèvement de 16
fr.
fr.
fr.
fr.
relèvement de 20 fr
... adressée à l’Office des
Corités sociaux, a direction des contri
butions directes avait précisé sa doctrine
en déclarant que les cotisations versées
par un patron au Comité social de son
entreprise ne pouvaient être passées aux
frais généraux qu’à la condition d’avoir
été, • avant la clôture de l’exercice, soit
effectivement dépensées, soit affectées à
des organismes ayant une personnalité
juridique, le Comité social en étant dé
pourvu.
L’application de ces dispositions à l’exer
cice 1943 entraînait un certain nombre de
difficultés. Un accord est intervenu entre
l’Office des Comités sociaux et l’adminil-
tration des Finances, aux termes duquel
la direction générale des contributions
directes a accordé jusqu’au 1“’ juin 1944,
aux Comités sociaux pour se mettre es
règle.
Le Maréchal reçoit l’amiral Robert
Le Haut-Commissaire aux Antilles et à la Guyane
avait quitté la Martinique le 16 juillet
L’amiral Robert,
haut-commissaire i Quest
aux Antilles et à | constar
la Guyane, est arrivé, mercredi ma- --- •
de l’Etat Français
tionné à sa sortie sur les cir-
constances de
son voyage.
fait
NEW-YORK, 30 décembre.
Le service d’information du ministère,
de La Marine fait savoir que le cor-
respondant de la radio australienne a
annoncé la reprise d’Arawe en Nou-
velle-Bretagne, par les forces japonaises
Ce point situé près du cap Markus,
a été la première base importante con
quise par les troupes américaines après
leur débarquement en Nouvele-Bre-
tagine, le 15 décembre dernier.
La «
police de l'Atlantique »
après la guerre
Selon
capitale
trouilles
organisé
après les
STOCKHOLM, 29 décembre.
les milieux bien informés de la
britannique, le « service de pa-
anglo-amérioain de l’Atlantique »,
pendant la guerre, doit continuer
hostilités. D’après le correspondant
londonien du « Social Demokraton », cette
« police de l’Atantique » comprendra, outre
des forces maritimes, une aviation considé
rable, d’où l’importance particulière accordée
à la cession de bases navales et aériennes.
EN QUELQUES LIGNES
fin, à 11 h. 30, à Lyon, venant dé Bar-
celone par avion.
Après avoir déjeuné à la Préfecture
régionale, l’amiral est reparti par la
route pour Vichy.
C’est à 17 heures que l’auto dans
laquelle avaient pris place à Lyon
l’amiral Robert et l’amiral Chomel,
arrive au secrétariat d’Etat à la Ma
rine. Le haut-commissaire aux An
tilles et à la Guyane met le premier
pied à terre. Il pénètre dans le hall
où des marins alignés se fixent au
« gàrde à vous » puis dans lels bu
reaux du Cabinet où, le premier, le
contre-amral Jardol, commandant la
marine en zone Nord, lui souhaite la
bienvenue. L’amiral Robert est intro
duit bientôt auprès du contre-amiral
BIéhaut. secrétaire d’Etat à la Ma
rine et aux Colonies, avec lequel il
confère pendant un quart d’heure en
viron.
cette brève déclaration :
« Nois avons quitté la Martinique'
le 16 juillet. Le lendemain nous arri
vâmes à Porto-Rico où nous sommes
restés jusqu’au 24 octobre. La marine
américaine mit à notre disposition
à avion qui nus transporta jusqu’à
Philadelphie. Vingt-quatre heures
après avoir atteint ce port nous prî
mes place sur un paquebot portugais
qui nous conduisit jusqu’à Lisbonne.
Après o voyage, qui dura cinq mois,
je suis venu saluer le ministre et
mettre à sa disposition. Demain,
serai reçu par ’ - . .
Le Maréchal
l’Etat, a reçu
le Maréchal ».
de France, chef
me
je
de
au débit de l’après-
midi d’hier l’amiral Robert. A son
arrivée à l’Hôtel du Parc, un peloton
de la garde du Chef de l’Etat lui a
1 rondu les honneurs.
s TARBES. — Le sénateur Fourcade,
qui vient de mourir en son domaine de
Labarthe, était âgé de 82 ans. Il avait subi,
il y a quelque temps, une grave opération
des suites de laquelle est dû son décès.
H MILAN. — La propriété de Dino
Grandi, ancien président de la Chambre des
Faisceaux, contre Mussolini, a été confisquée
par l’État italien.
H LONDRES. — La radio anglaise an
nonce officiellement que l’amiral sir Ber-
tram Ramsay a été nommé commandant
en chef des forces navales ‘ alliées ” et le
maréchal de l’air Leigh Mallery, comman
dant en chef des forces aériennes. Tous les
deux sont placés sous les ordres du géné
ral Eisenhower.
AU GRAND PALAIS, LE NOËL DES ENFANTS DES TRAVAILLEURS
FRANÇAIS EN ALLEMAGNE. — La distribution des friandises
aux tout-petits (Cliché Record)
1 12, bout, de Strasbourg, 112
Tét. 65.91 - Ch. Post. Rouen 73.63
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A Paris, Ag. Havas, 62, r. Richelieu
IMPRIMERIE COMMERCIALE
21, quai George-V. Tél. 42.85
avre
Nos 1.277
1 .278 et 1.279
Vendredi 31
DÉCEMBRE
1943
Samedi 1e
Dimanche 2
JANVIER
1944
Le Petit Havre
—========**** ******** * = =** *=*=*
LA LUTTE SE POURSUIT
On persiste — il faut persister —
à offrir des vœux de meilleure année
quand ce ne serait que pour affir
mer que l’année qui s’achève ne s’en
va pas avec une bénédiction, cette
condamnation implicite témoignant
d’une croyance solide en la possi
bilité de jours meilleurs. S’il n’est
pas sage de vivre seulement d’es
poirs, il est encore plus fou d’enté
riner les jours de malheur comme
étant la condition humaine normale.
La dernière des disgrâces est -de se
contempler dans sa prostration.
Moins que d’autres, parce que
légèrement en marge du conflit,
nous pouvons dire ce que nous ré
serve 1944. Il est permis cependant
de souhaiter que la guerre n’accentue
pas sa terrible pression sur notre
pays. Si l’on en croit les augures
étrangers, la France pourrait, dans un
délai relativement court, être mise
à l’épreuve : il semble en effet què
l’U.R.S.S. ait mis entre les mains de
ses alliés un marché dont l’échéance,
pour de multiples raisons, ne saurait
tarder. Une attaque doit être déclen
chée contre nos rivages. Qu’elle
réussisse ou qu’elle ne réussisse
pas, elle marquera ce sol qui, déjà,
n’en peut mais d’une empreinte
destructrice et sanglante dont l’Italie
du Sud présente une édifiante illus
tration. Les gens de nos côtes peu
vent, eux qui entrevoient les ouvrages
militaires, imaginer ce que serait
dans ces parages une guerre à mort.
Et c’est pourquoi nous formons des
vœux angoissés pour être préservés
d’un mal certain qui ne nous appor
terait que le plus suspect des biens.
Nous n’y pouvons rien ? Si. Un des
éléments sur lesquels comptent les
Anglo-Américains pour s’assurer un
début de succès réside dans le trou
ble intérieur des pays attaqués. Et
les Français peuvent choisir entre le
trouble et le calme : on n’a pas
besoin de leur dire comment, ils le
savent très bien.
Si le trouble
table, le trouble
core davantage,
les fatalistes.
politique est évi-
social le paraît en-
quoi qu’en pensent
La lutte des classes n’est pas une
loi de la nature. Puisqu’elle n’a pas
toujours existé, pourquoi n’aurait-
elle pas une fin ? La lecture d’un
petit livre publié par un ouvrier de
venu patron et dont le titre, « LA
BELLE ALLIANCE », est trop beau
pour que l’on ne le reprenne pas
dans un article de bonne année, nous
en aurait convaincu, si besoin avait
été. La belle alliance, c’est l’union
cordiale, sincère, du patron et de
l’ouvrier. Loin d’être des ennemis
nés ne sont-ils pas, ne devraient-ils
pas être solidaires dans la recherche
d’une réussite également profitable
à tous deux ? L’un n’est pas conce
vable sans l’autre. Pas de patrons
sans-ouvriers, pas d’ouvriers sans pa
trons. Ce disant on a l’air d’énoncer
un truisme ridicule, alors qu’en réa
lité on fait toucher du doigt une
interdépendance, une communauté
essentielle que beaucoup ne voient
pas puisque le marxisme a pu faire
son cheval de bataille de l’antago
nisme de l’employeur et du salarié.
La question sociale sera résolue le
jour où il sera reconnu, non pas en
paroles, mais en fait, que ceux qui
recherchent un même but dans une
entreprise, ont droit à une égale
considération traduite par des avan
tages équitables, sinon égaux. L’équité
est un facteur de paix, tandis que
l’égoïsme est un facteur de guerre.
Belles considérations morales, dira-
t-on. Eh oui ! c’est passé de mode,
on le sait, mais c’est peut-être pour
cette raison qu’on ne trouve plus le
chemin pour sortir du chaos. C’est
bien simple, nier la morale c’est re
tomber dans la loi de la jungle. Or,
c’est encore le protagoniste de « LA
BELLE ALLIANCE » qui le note, on
instruit les individus, on les bourre
de sciences, de mathématiques, de
connaissances étendues et précises,
on les lance à la course vers la méca
nique, vers ce qu’on appelle le Pro
grès, en un mot. Parfait le Progrès.
Mais le vrai bonheur dans cette af
faire où est-il ? Vous le voyez vous
autres ? N’aurait-on pas, par hasard,
oublié la morale dans les programmes
d’éducation ou, plutôt, d’instruction ?
« Dans aucun de ces livres il n’est
question de l’âme, je veux dire du
cœur, de l’esprit », dit notre auteur. Il
n’est personne qui n’admette que la
morale est l’élément d’équilibre.
Alors, pourquoi en fait-on fi, depuis
les bancs de l’école ?
Sans elle aucune année ne saurait
être bonne, sans elle les guerres sau
vages, imbéciles, se perpétueront
entre les peuples, entre les individus
d’une même nation, enlevant à la vie
tout agrément d’être vécue, sans elle,
pas de Belle Alliance possible, sur
aucun terrain.
A défaut de cadeau du jour de
l’an, voilà toujours un sujet de ré-
flexions valable pour chacun d’entre
présente à ses lecteurs
ses vœux
...de meilleure année
M. Otto Abetz
a présente
au Maréchal Pétain
M. Von Renthe-Fink
nous.
J.-L. K.
C'est en 1564 seulement
que l'année débuta un I er Janvier
Premier Janvier : vœux, étrennes,
cadeaux, réveillons ! La tradition
veut que l’avènement de chaque an
née soit placé sous le réconfortant
signe de l’espoir. On la souhaite
« bonne et heureuse », comme si l’on
voulait amadouer le sort. Sait-on
qu’il n’y a pas quatre siècles révolus
que l’année part des premiers jours
de janvier ?
' C’est en 1564 que Charles IX fixa
le début de l’année au 1er janvier.
Avant cela, c’est à Pâques que re
venait l’an neuf. A la suite de l’en
trevue de Bayonne où le Duc d’Albe
et les envoyés de Philippe II se don
nèrent pour tâche de faire prévaloir
les maximes implacables de la poli-
tique espagnole, Charles IX, qui
n’était âgé que de 15 ans, promulgua
l’édit relatif à cette importante ré
forme.
En 1581, le Pape Grégoire XIII,
influencé par l’astrologue italien
Louis Lilio, fixa l’année solaire à
365 jours et 6 heures. César lui
avait conféré une longueur excessive
qui, Vt XVP siècle produisit une per-
turbation traduite par un retard de
10 jours entiers sur l’époque des
mouvements du soleil et de la lune.
Afin de niveler ce retard, on fut con
traint de proclamer que le lendemain
du 4 novembre 1582 serait le 15 du
mois. Pour éviter de recourir à pa
reil expédient par la suite, on convînt
de retrancher trois bissextiles dans
l’espace de 400 ans.
Kæ calendrier grégorien qui suc
céda à celui de Julien, adopté par les
chrétiens malgré son origine païenne,
fixait le début de l’année au 1 er jan
vier « à l’heure de minuit », 79 ou
80 jours avant l’équinoxe du prin
temps.
La semaine, cinquante-deuxième
partie de l’année, doit sa division à
la lune. L’église donne aux sept jours
qui la composent le prétexe que Dieu
consacra ce nombre de jours à la
création de l’Univers, et qu’il choisit
le septième pour se reposer. La
science plus sportive, allègue que la
période hebdomadaire correspond à
peu près au quart d’une lunaison,
puisque 52 semaines ne représentent
que 364 jours.
Premier janvier 1944 ! Les mêmes
souhaits habitent cette fois nos
cœurs : retour de la paix, réunion
de ceux qu’accable une cruelle sépa
ration. Et que se lève enfin sur
notre terre meurtrie et lasse, une
aube d’espérance et de fraternité.
Le Pape stigmatise r
les bombardements
anglo-américains
contre les lieux saints
de la chrétienté
ROME,
Sa Sainteté Pie XII
Garde Noble à la tête
30 décembre.
a reçu hier la
de laquelle se
trouvait le prince Francisco Chigi, qui
lui a présenté ses vœux pour la nou
velle année.
Dans sa réponse, le Souverain Po-
tife ainsi qu’il l’avait déjà fait en re
cevant les vœux de Noël du Sacré
Collège, a protesté avec la dernière
énergie contre les bombardements des
lieux saints de la chrétienté rappelant
notarnment avec la plus vive indigna-
tion, les raids terroristes des Anglo-
Américains contre la Cité du Vatican.
« Ces attentats, a déclaré Pie XII, sont
une atteinte criminelle à la liberté et
à l’indépendance de nos fonctions spi
rituelles ».
Giraud et Le Troquer
en inspection sur le front
italien
LONDRES, 29 décembre.
On mande d’Alger à l’Agence Reuter :
Selon une information de la radio d’Al
ger, Giraud serait parti -pour le quartier
général du général Alexander, en compa
gnie de Le Troquer, commissaire à la
Guerre, afin d’inspecter les troupes dissi
dentes françaises en Italie.
avec une intensité croissante
dans la région de Jitomir
Les
Soviets tentent en vain de
percer dans le secteur de Vitebsk
30 Décembre. — Le Haut Commandement
des forces armées allemandes communique :
Au Nord- do Kirovograd, nous avons réa
lisé de nouveaux progrès.
Dans la région de Jitomir,' la lutte achar
née continue avec une intensité croissante.
Un point d’appui est enlevé
aux Anglo-Américains
M
en Italie
En Italie méridionale, au
inturno, un point d'appui
De nouveaux renforts sont jetés dans
bataille par les deux parties. 72 chars
viétiques ont été détruits.
délégué spécial diplomatique
VICHY, 29 décembre.
Le Maréchal de France, chef
de l’État, a reçu aujourd’hui S.
Ex. M. Abetz, ambassadeur d’Al-
lemagne, qui est venu présenter
au Maréchal M. von Renthe-Fink,
délégué spécial diplomatique au-
près du maréchal Pétain.
Korosten évacuée
la
so-
enlevé, ses occupants faits
Sud-Ouest de
ennemi a été
prisonnière et
La ville de Korosten a été évacuée après
de durs combats.
Dans la région de Vitebsk, de nouvelles
tentatives de percée soviétiques ont échoué
devant la farouche résistance de nos trou
pes. Des pénétrations locales ont été ver
rouillées ou nettoyées sau cours d’une con
tre-attaque. 28 chars ennemis ont été dé
truits.
L’artillerie lourde de l’armée de terre a
! bombardé efficacement des objectifs straté-
1 giques à Leningrad.
du butin capturé. Au Nord-Ouest -de Ve-
riafro et sur la côte de l’Adriatique des
attaques répétées de l’ennemi ont échoué
après des combats acharnés.
La guerre aérienne
Hier soir une nouvelle attaque terroriste
a été effectuée sur Berlin, par des forma-
lions aériennes britanniques. Plusieurs sec
teurs de la capitale ont été gravement
touchés. Des destructions ont été provo
quées, surtout dans les quartiers d’habita
tion. Des raids de harcèlement ont eu lieu
en outre contre quelques localités de l’Ouest
de l’Allemagne. D’après les renseignements
parvenus jusqu’ici, la chasse de nuit et
la D.C.A. de l’aviation, bien que forte
ment gênés par les conditions atmosphéri
ques, ont abattu 23 des bombardiers as-
VIENT D’ENTRER DANS SA CEN
TIÈME ANNÉE.— Voici le cente
naire photographié en compagnie de
son arrière-petite-fille
(Cliché Record)
La grève des
chemins de fer
aux Etats-Unis
n’aurait pas lieu
WASHINGTON, 29 décembre.
Selon CUnited Press, -M. Stimson, secré
taire d’Etat à la Guerre, a annoncé que
la grève des chemins de fer n’aurait pas
lieu. les trois syndicats, jusqu’ici réfrac
taires, ayant annulé l’ordre de grève.
En Nouvelle-Bretagne
les Japonais ont renris Arawe
INTERDICTION DE CIRCULER
près de la frontière espagnole
VICHY, 30 décembre.
Un arrêté paru, ce matin, au « Journal
Officiel » modifie celui du 3 avril 1943.
relatif à l’interdiction de circuler dans
une zone comprenant les territoires situés
entre la frontière espagnole et une ligne
déterminée.
Cette ligne commence au point d’intersec
tion de la frontière espagnole et de la
route nationale n° 133 qu’elle suit jusqu’à
Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle passe, no
tamment, par la vallée du Gave d’Ape. par
Barèges, par Angeles-Gazest, par le cap
do Bouirere, par le mont Fourvat, par la
lisière Nord de Thuir jusqu’à Argelès-
Plage.
L’AUGMENTATION
DE
On
Le Canada opposé
aux plans de Smuts
Selon «
canadien
OTTAWA, 30 décembre.
United Press », le Gouvernement
annoncerait prochainement qu’il
est définitivement hostile aux plans de
Smuts, notamment à l’attribution exclusive
du contrôle du monde après la guerre à
l’Union Soviétique, aux Etats-Unis et à
‘Angleterre.
Un sursis tk six mois aux
Comités sociaux d’entreprises
pour se mettre en règle
avec l 9 Administration
Un sursis de six mois est accordé aux
se
Comités sociaux d’entreprises pour ..
mettre en règle avec l'administration des
DES ABONNEMENTS , Finances. Par une lettre en date du 3 no-
—=YI--E-9 vembre 1943 adressée à l’Office des
HEBDOMADAIRES
CHEMINS DE FER
que
l’ensemble des
voyageurs de la S N.C.F. subiront une
augmentation de 25 % à dater du 10
janvier.-Toutefois, les abonnements heb-
domadaires de travail bénéficieront
d’un régime spécial constitué par le
barème suivant :
Jusqu’à 10 kilomètres : prix inchangé;
jusqu’à 30
jusqu’à 30
jusqu’à 40
jusqu’à 50
j usqu ’à 60
km :
km :
km :
km :
km :
relèvement de 3
relèvement de 6
relèvement de 11
relèvement de 16
fr.
fr.
fr.
fr.
relèvement de 20 fr
... adressée à l’Office des
Corités sociaux, a direction des contri
butions directes avait précisé sa doctrine
en déclarant que les cotisations versées
par un patron au Comité social de son
entreprise ne pouvaient être passées aux
frais généraux qu’à la condition d’avoir
été, • avant la clôture de l’exercice, soit
effectivement dépensées, soit affectées à
des organismes ayant une personnalité
juridique, le Comité social en étant dé
pourvu.
L’application de ces dispositions à l’exer
cice 1943 entraînait un certain nombre de
difficultés. Un accord est intervenu entre
l’Office des Comités sociaux et l’adminil-
tration des Finances, aux termes duquel
la direction générale des contributions
directes a accordé jusqu’au 1“’ juin 1944,
aux Comités sociaux pour se mettre es
règle.
Le Maréchal reçoit l’amiral Robert
Le Haut-Commissaire aux Antilles et à la Guyane
avait quitté la Martinique le 16 juillet
L’amiral Robert,
haut-commissaire i Quest
aux Antilles et à | constar
la Guyane, est arrivé, mercredi ma- --- •
de l’Etat Français
tionné à sa sortie sur les cir-
constances de
son voyage.
fait
NEW-YORK, 30 décembre.
Le service d’information du ministère,
de La Marine fait savoir que le cor-
respondant de la radio australienne a
annoncé la reprise d’Arawe en Nou-
velle-Bretagne, par les forces japonaises
Ce point situé près du cap Markus,
a été la première base importante con
quise par les troupes américaines après
leur débarquement en Nouvele-Bre-
tagine, le 15 décembre dernier.
La «
police de l'Atlantique »
après la guerre
Selon
capitale
trouilles
organisé
après les
STOCKHOLM, 29 décembre.
les milieux bien informés de la
britannique, le « service de pa-
anglo-amérioain de l’Atlantique »,
pendant la guerre, doit continuer
hostilités. D’après le correspondant
londonien du « Social Demokraton », cette
« police de l’Atantique » comprendra, outre
des forces maritimes, une aviation considé
rable, d’où l’importance particulière accordée
à la cession de bases navales et aériennes.
EN QUELQUES LIGNES
fin, à 11 h. 30, à Lyon, venant dé Bar-
celone par avion.
Après avoir déjeuné à la Préfecture
régionale, l’amiral est reparti par la
route pour Vichy.
C’est à 17 heures que l’auto dans
laquelle avaient pris place à Lyon
l’amiral Robert et l’amiral Chomel,
arrive au secrétariat d’Etat à la Ma
rine. Le haut-commissaire aux An
tilles et à la Guyane met le premier
pied à terre. Il pénètre dans le hall
où des marins alignés se fixent au
« gàrde à vous » puis dans lels bu
reaux du Cabinet où, le premier, le
contre-amral Jardol, commandant la
marine en zone Nord, lui souhaite la
bienvenue. L’amiral Robert est intro
duit bientôt auprès du contre-amiral
BIéhaut. secrétaire d’Etat à la Ma
rine et aux Colonies, avec lequel il
confère pendant un quart d’heure en
viron.
cette brève déclaration :
« Nois avons quitté la Martinique'
le 16 juillet. Le lendemain nous arri
vâmes à Porto-Rico où nous sommes
restés jusqu’au 24 octobre. La marine
américaine mit à notre disposition
à avion qui nus transporta jusqu’à
Philadelphie. Vingt-quatre heures
après avoir atteint ce port nous prî
mes place sur un paquebot portugais
qui nous conduisit jusqu’à Lisbonne.
Après o voyage, qui dura cinq mois,
je suis venu saluer le ministre et
mettre à sa disposition. Demain,
serai reçu par ’ - . .
Le Maréchal
l’Etat, a reçu
le Maréchal ».
de France, chef
me
je
de
au débit de l’après-
midi d’hier l’amiral Robert. A son
arrivée à l’Hôtel du Parc, un peloton
de la garde du Chef de l’Etat lui a
1 rondu les honneurs.
s TARBES. — Le sénateur Fourcade,
qui vient de mourir en son domaine de
Labarthe, était âgé de 82 ans. Il avait subi,
il y a quelque temps, une grave opération
des suites de laquelle est dû son décès.
H MILAN. — La propriété de Dino
Grandi, ancien président de la Chambre des
Faisceaux, contre Mussolini, a été confisquée
par l’État italien.
H LONDRES. — La radio anglaise an
nonce officiellement que l’amiral sir Ber-
tram Ramsay a été nommé commandant
en chef des forces navales ‘ alliées ” et le
maréchal de l’air Leigh Mallery, comman
dant en chef des forces aériennes. Tous les
deux sont placés sous les ordres du géné
ral Eisenhower.
AU GRAND PALAIS, LE NOËL DES ENFANTS DES TRAVAILLEURS
FRANÇAIS EN ALLEMAGNE. — La distribution des friandises
aux tout-petits (Cliché Record)
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